Le bouton « J’ai de la chance » n’en a plus. Présent depuis toujours sur la page d’accueil de Google, il pourrait être sacrifié sur l’autel de l’intelligence artificielle. Le moteur de recherche expérimente aux États-Unis un nouveau bouton « AI Mode » en lieu et place du bouton « I’m Feeling Lucky », comme l'ont remarqué plusieurs internautes.
Le bouton « AI Mode » à la place de « I’m Feeling Lucky » sur la version de Google d'un internaute.
« Nous testons souvent différentes façons d’accéder à nos fonctionnalités utiles. Ce n’est qu’une expérimentation parmi tant d’autres », a indiqué Google à The Verge. Des utilisateurs ont effectivement vu le bouton « AI Mode » se glisser à d’autres endroits, sans remplacer le bouton historique. Si vous n’avez jamais eu la curiosité de cliquer dessus depuis tout ce temps, « J’ai de la chance » sert à ouvrir directement le premier résultat de recherche de Google.
L’AI Mode expérimenté aux États-Unis. Vidéo Google.
Le nouvel « AI Mode » va à l’opposé car il fait appel à Gemini pour répondre à des questions complexes, sans quitter Google. Les sites d’où sont tirées les informations sont mentionnés, mais l’objectif est clairement d’éviter d’avoir à les consulter. Cet « AI Mode », qui n’est rien moins que la réponse directe de Google à Perplexity et ChatGPT Search, est pour l’heure une expérimentation limitée aux États-Unis.
Le développement d'iOS 18 touche à sa fin et les mises à jour successives n'auront pas réactivé les fonctions d'enregistrement et de transcription des appels.
Ce duo était apparu avec la version bêta du 18.1, mais il n'a pas fait long feu. La dernière partie de la page américaine de présentation des fonctions d'iOS 18 le mentionne alors qu'il est absent de la version française et d'autres. Et pour cause, cette possibilité est manquante sur plusieurs marchés d'Apple, dont l'Union européenne et une palanquée d'autres pays non occidentaux.
Enregistrement d’un appel téléphonique depuis iOS 18.1. Images iGeneration.
La liste actuelle des pays non pris en charge contient les suivants : Azerbaïdjan, Bahreïn, Égypte, Union européenne, Iran, Irak, Jordanie, Koweït, Maroc, Nigeria, Oman, Pakistan, Qatar, Russie, Arabie saoudite, Afrique du Sud, Turquie, Émirats arabes unis et Yémen. La page de disponibilité géographique des fonction et service d'Apple inclut pourtant l'Europe pour l'enregistrement des appels.
Pour qui n'a plus souvenir de cette fonction, elle permet d'enregistrer le contenu d'un échange téléphonique. Lorsqu'un des interlocuteurs l'active, tout le monde est prévenu par des messages textuel et audio comme on en a avec les centres d'appels. Celui qui a lancé l'enregistrement peut l'arrêter à tout moment, mais pas l'autre personne au bout du fil (sauf à raccrocher). À l'issue de la conversation, le fichier audio est stocké dans Notes.
Le second volet de cette fonction est la transcription en texte, toujours dans Notes, de cet échange. Un moyen fort pratique de récupérer tout cela sous une forme plus exploitable dans d'autres documents et échanges. Cette partie-là ne marchait pas en langue française lors de notre essai en juillet. Aujourd'hui, Apple ne cite que les langues anglaises, espagnole, et quelques asiatiques pour cette capacité d'iOS.
Apple va ajouter tout un niveau de détails supplémentaires à la ville de Monaco et profiter de l'occasion pour faire la pub d'Apple TV+ À partir de ce soir, Monaco va avoir un tout nouveau visage dans Plans avec l'ajout d'illustrations en 3D pour ses principaux bâtiments (le Casino de Monte-Carlo, l’hôtel Fairmont Monte Carlo, l’hôtel de Paris Monte-Carlo, le Yacht Club de Monaco et le F1 Paddock Club). Un traitement réservé à certaines villes seulement, comme Paris pour la France, Londres ou de grandes métropoles aux États-Unis par exemple.
Images Apple.
D'autres villes que Monaco mériteraient de passer en priorité, mais elles n'accueillent pas un Grand Prix de Formule 1 qui se trouve être par ailleurs le sujet du nouveau long métrage d'Apple TV. Baptisé simplement F1, il mettra Brad Pitt au volant d'un bolide et ce sera l'occasion de voir à l'écran d'autres personnalités — les vraies cette fois — de la discipline.
Cette représentation détaillée de Monaco va mêler des éléments qui resteront affichés après l'événement sportif et d'autres installations qui ne seront visibles que le temps de l'épreuve (Apple avait procédé de même pour le rendez-vous de Las Vegas). Des voitures seront placées temporairement le long du circuit — lui-même mise en évidence — et des affichages publicitaires pour le film pourraient être aussi visibles dans les rues virtuelles de Plans. Un guide spécial F1 complètera la nouvelle carte avec une thématique sur les circuits de F1 les plus importants, dont ceux ayant servi de cadre pour le film Le Grand Prix de Monaco se déroulera le 25 mai et F1 The Movie est attendu en salles exactement un mois plus tard.
Après des années de calme, Apple semble enfin préparer le grand retour de l’iPhone. Cela passera cette année par l’iPhone Air, puis d’ici 2027, par un modèle pliable (enfin), suivi d’un iPhone Pro avec écran bord à bord. Mais quel impact auront ces nouveaux appareils sur le marché de l’occasion ? Aujourd’hui, par exemple, la reprise d’un iPhone 14 chez Certideal peut actuellement vous rapporter un peu plus de 400 euros si l’on prend en compte les bonus de reprise.
C’est un téléphone tout à fait capable, dont le seul défaut peut-être est d’être inapte à faire fonctionner Apple Intelligence. Mais est-ce un mal sachant que ChatGPT peut être téléchargé gratuitement sur l’App Store ?
Image : iGeneration
Est-ce que les nouveautés d’Apple en matière de smartphone auront un impact négatif sur le marché de l’occasion ? Pas sûr. Comme on le disait, juste auparavant, il pourrait y avoir une césure avec la montée en puissance d’Apple Intelligence. Un avant et un après, comme on l’a connu sur les Mac avec l’arrivée des SSD ou des écrans Retina. Les débuts d’Apple étant loin d’être convaincant, on doute que cette césure soit très forte. Sauf à ce qu’Apple renverse vraiment la table à l’occasion de la WWDC. Là-dessus, on sera fixé le mois prochain.
L’autre indice qui laisse à penser que le marché de l’occasion ne va pas s’écrouler vient de la politique commerciale d’Apple. Cette année, elle a remplacé son iPhone SE par un iPhone 16e. Sur bien des points, le nouvel entrée de gamme d’Apple est un très chouette appareil. Il est également beaucoup plus cher. Son prix public démarre à 719 €, soit quasiment 200 € de plus que son prédécesseur.
D’autre part, les nouveaux iPhone dans le tuyau sont appelés à occuper le marché du haut de gamme voire du très haut de gamme. Tout le monde mise sur le fait que l’iPhone pliable sera commercialisé à plus de 2000 €. Quant à l’iPhone Pro revu de fond en comble avec ses multiples capteurs sous l’écran, soyez certains qu’avec Apple, l’addition sera salée.
Pour relancer ses ventes de smartphone à moyen terme, Apple n’a pas opté pour une stratégie agressive sur le plan tarifaire. Ce qui nous laisse à penser qu’au vu de son histoire, elle pourrait une fois de plus réussir son coup. Et puis, il y a également le contexte mondial qui plaide plutôt pour une hausse des prix assez généralisés sur le marché des smartphones.
Avec tous les droits de douane annoncés ces dernières semaines, même si, entre temps, ils ont été révisés à la baisse, il faudra bien quelqu’un pour payer la douloureuse. Le consommateur américain étant un peu plus roi que les autres, il ne serait guère étonnant qu’Apple et ses concurrents lissent cette hausse tarifaire au niveau mondial, au lieu de faire payer uniquement le consommateur américain.
Autrement dit, pas de panique à avoir, votre iPhone 14 n’est pas prêt de perdre de la valeur, même si Apple se met à sortir beaucoup de nouveaux modèles dans les mois et les années à venir. Un prix de revente assez élevé, cela a toujours été le gros avantage des produits Apple sur la concurrence. Il y a eu cependant dans l’histoire quelques contre-exemples. Souvenez-vous de l’arrivée des premiers Mac Apple Silicon. Non seulement le MacBook Air M1 était puissant et endurant, mais, en plus, il n’était pas cher du tout. Dans ce cas bien précis, les utilisateurs de Mac Intel ont dû accepter de vendre leur portable moins cher que prévu. On ne peut pas gagner à tous les coups !
Proton renforce son service de stockage en ligne avec une meilleure gestion des photos. Proton Drive ne se contente plus d’afficher bêtement les clichés importés par ordre chronologique, le service permet maintenant de les organiser dans des albums personnalisés.
Albums dans Proton Drive. Image Proton.
À l’instar de ce que propose Apple Photos depuis toujours, on peut créer un album pour ses photos de vacances, un autre pour le spectacle de fin d’année des bambins, etc. Ces albums peuvent ensuite être partagés avec des proches, à condition qu’ils utilisent eux aussi Proton Drive (le partage sera élargi aux personnes sans compte dans le futur). Et pour faciliter la recherche, on peut marquer des photos comme favoris. Ces nouvelles fonctionnalités ne sont pas encore disponibles au moment de l’écriture de ces lignes, mais elles devraient arriver dans la journée.
Le coffre de Proton devient ainsi plus commode pour parcourir ses photos, mais il lui manque encore de nombreuses fonctionnalités (outils d’édition, recherche performante, albums partagés ouverts à tous…) pour rivaliser pleinement avec la photothèque iCloud ou des services spécialisés comme Ente. Quoi qu’il en soit, l’application iOS permet d’importer automatiquement toutes les photos de l’iPhone et les images sont protégées par un chiffrement de bout en bout.
Image Proton.
L’offre gratuite de Proton Drive comprend 5 Go de stockage, juste ce qu’il faut pour se faire un avis sur le service. Le forfait individuel Drive Plus 200 Go coûte 3,99 €/mois avec engagement d’un an. Autrement, le bouquet Proton Unlimited à 9,99 €/mois comprend 500 Go de stockage ainsi que des fonctions avancées pour Proton VPN et les autres services de l’organisation suisse.
Lorsque vous prenez une photo avec votre iPhone et que vous allez jeter un œil à ses informations de géolocalisation en passant par la vignette dans le coin inférieur gauche, il est possible que ces métadonnées ne s'affichent pas. Habituellement, une icône de la photo est placée sur une carte qui mentionne aussi le lieu de la prise de vue. À défaut, il convient d'aller directement dans l'app Photos pour retrouver ces informations de lieu.
À gauche, les informations de lieu sur la photo sont absentes. Image iGeneration.
Si cela se produit c'est à coup sûr lié à l'activation par vos soins de l'option « Exiger Face ID » à l'ouverture de l'app Photos. Si vous désactivez cette protection, les données réapparaîtront comme de coutume.
Verrouillage de l'accès à l'app avec Face ID. Image iGeneration.
Apple ne documente pas ce comportement. On ne peut exclure un bug, mais il peut y avoir une autre raison. Lorsqu'on consulte les données de géolocalisation d'une photo depuis l'app Appareil photo, un bouton « Afficher dans toutes les photos » est disponible, il donne accès à toutes vos images. Même chose lorsqu'on touche l'icône de la photo sur la carte, on peut facilement obtenir toutes les photos prises aux alentours. Quelqu'un à qui vous auriez confié votre iPhone pour prendre des photos peut accéder à tout ce contenu par ces raccourcis.
Néanmoins, iOS pourrait faire une vérification par Face ID lorsqu'on touche le bouton ou la photo dans la carte. Apple aura préféré supprimer tout ce bloc d'informations… à moins qu'il ne s'agisse réellement d'un bug lié à cette protection instaurée depuis le lancement d'iOS 18.
Rakuten fait des offres très intéressantes en ce moment sur deux MacBook dernier cri et neufs. Ne fuyez pas en lisant « Rakuten », les produits sont en fait vendus sur la plateforme par Darty, ce qui inspire plus confiance.
Le MacBook Pro M4 (16 Go de RAM, 512 Go de stockage) est disponible à 1 699 €, soit une réduction de 200 € sur le tarif d’Apple et 50 € de moins que sur Amazon. Le Mac est affiché à 1 749 €, mais en saisissant le code « RAKUTEN50 » lors de la commande, vous bénéficierez d’une réduction supplémentaire de 50 €. En plus, si vous êtes membre du programme de fidélité ClubR (inscription gratuite), vous aurez 69,96 € crédités sur votre cagnotte.
MacBook Pro M4. Image Apple.
L’autre offre intéressante, c’est le MacBook Air 15" M4 à 1 349 €, soit 150 € de moins que chez Apple. Là aussi il faut entrer le code « RAKUTEN50 » pour baisser le prix de 50 € lors de la commande. En outre, cet achat donne droit à 55,96 € de crédit sur le compte de fidélité.
On recommande les yeux fermés le MacBook Air M4 comme le MacBook Pro M4, des portables à la fois puissants, discrets et polyvalents. Attention à une chose néanmoins avec la promotion de Rakuten : dans les deux cas, les machines sont livrées sans adaptateur secteur. Si vous avez déjà un chargeur USB-C à la maison, ce n’est pas forcément un problème, mais sachez qu’il faut un modèle d’au moins 35 W pour le MacBook Air et de 70 W pour le MacBook Pro.
L’autonomie des iPhone n’a cessé de s’allonger au cours de ces dernières années, mais est-elle devenue suffisante au point de se passer d’une batterie externe ? C’est la question de notre nouveau sondage.
Les iPhone récents atteignent des records : d'après Apple, en streaming vidéo, l’iPhone 16 Pro peut tenir jusqu’à 29 heures, tandis que le plus léger iPhone 16e atteint 21 heures. Mais tout le monde ne possède pas un iPhone de dernière génération et les usages sont extrêmement divers. Entre celui qui jette un œil seulement de temps en temps à ses messages et celle qui passe toute la journée sur son écran, les besoins ne sont pas les mêmes.
Après cette amélioration constante, Apple pourrait opérer un retour en arrière cette année avec l’iPhone 17 Air. Pour atteindre une finesse inédite, l’appareil embarquerait une batterie plus petite. Afin de compenser ce recul, Apple envisagerait de relancer une coque faisant office de batterie externe.
Alors, utilisez-vous une batterie externe (filaire ou sans fil, peu importe) pour allonger l’autonomie de votre iPhone ?
Microsoft n’en a pas terminé avec les licenciements. Après avoir renvoyé 10 000 personnes en 2023, le groupe va encore réduire sa masse salariale de 3 %. Plus de 6 000 employés vont ainsi perdre leur travail prochainement.
« Nous continuons à mettre en œuvre les changements organisationnels nécessaires pour positionner au mieux l'entreprise sur un marché dynamique », a justifié un porte-parole auprès de la presse américaine.
Toutes les divisions, tous les niveaux hiérarchiques et tous les pays vont être touchés par cette nouvelle coupe. Si le détail des postes supprimés n’a pas été communiqué, l’un des objectifs affichés est de supprimer certains échelons. Microsoft comptait 228 000 employés dans le monde entier au dernier comptage l’année dernière.
Malgré les tensions, Apple n’a pas oublié le mois des Fiertés cette année et vient de lancer un nouveau bracelet Sport multicolore célébrant le mouvement LGBTQ+. Vendu 49 € en Apple Store, il s’accordera parfaitement au récent cadran Harmonie Pride arrivé dans les bagages d’iOS 18.5 et de watchOS 18.5.
Image MacGeneration
Si nous avions eu droit l’année dernière à une Boucle unique tressée, Apple a cette année opté pour un plus simple bracelet Sport en fluoroélastomère. C’est sans doute le modèle le plus basique de la gamme, avec un brin inférieur perforé. Petite originalité à part le coloris : la fermeture à clou est gravée de l’inscription « Designed with Pride in California ».
Image WatchGeneration
Le bracelet est recouvert de bandes de couleur arc-en-ciel « de forme et de taille différentes ». Chaque modèle affiche de subtiles variations liées au processus de fabrication, ce qui fait qu’il n’y en a pas deux identiques. Certains y verront un discret hommage à Elmer l’éléphant, mais Apple affirme s’inspirer de la palette chromatique des différents drapeaux des Fiertés :
Le noir et le marron mettent à l’honneur les communautés noires et latines ainsi que les communautés touchées par le VIH/SIDA. Le bleu clair, le rose et le blanc représentent les personnes trans et non binaires. Aucun bracelet n’est identique à un autre, à l’image de tous les membres uniques qui composent la famille LGBTQ+.
Image WatchGenerationImage WatchGeneration
Le cadran est plutôt réussi et affiche l’heure de manière assez lisible sous les deux aiguilles : appuyer dessus a pour effet de faire changer les couleurs avec un chouette effet de vagues. Il y a la place pour une très discrète complication, mais mis à part ça, le cadran n’est personnalisable d’aucune manière.
Ce bracelet est disponible pour trois tailles de boîtier : 40 mm, 42 mm et 46 mm. Il est ensuite décliné en deux tailles selon votre poignet (S/M ou M/L). On notera qu’Apple n’a pas remis en place son système d’App Clip, déjà mis au rebut l’année dernière : cette espèce de QR code sur la notice devait simplifier l’installation du cadran assorti mais fonctionnait très mal. À 49 €, le tarif de cette édition spéciale n’est pas plus cher que celui des Bracelets Sport traditionnels.
Startup Folder (gratuit) est un utilitaire qui permet de définir tout ce qui doit être démarré ou ouvert automatiquement en même temps que la session. macOS propose cette fonctionnalité par défaut, certes, mais la gestion proposée par cette app est beaucoup plus simple, tout en offrant nettement plus d’options si vous souhaitez affiner le comportement de ce lancement automatisé. Sa grande idée, qui lui a donné son nom, c’est que tous les éléments lancés par l’app sont rassemblés dans un dossier du Finder. Il suffit d’y ajouter un fichier pour qu’il s’ajoute automatiquement à la liste, sans même avoir à ouvrir l’interface de l’app.
Startup Folder en action, avec sa fenêtre principale à gauche et le dossier qui accueille tout ce qui doit être ouvert au démarrage à droite. Image MacGeneration.
Une interface est toutefois disponible et elle permet d’aller plus loin, en précisant notamment les modalités de lancement de chaque élément. C’est en effet l’intérêt de Startup Folder, au-delà de l’idée du dossier dans le Finder : l’app ne se contente pas d’ouvrir les éléments de votre choix au lancement de la session, elle peut aussi les maintenir ouverts si vous le lui demandez. On peut également changer l’ordre d’exécution et même prévoir des délais entre plusieurs éléments, ce qui peut être utile si un script doit d’abord s’activer, par exemple.
Startup Folder ne se limite pas aux apps, on peut l’utiliser pour exécuter des automatisations avec plusieurs options (script Shell, AppleScript ou même Raccourcis). On peut aussi ajouter des alias vers n’importe quel dossier ou fichier et il sera également ouvert avec la session. Autant de fonctionnalités qu’Apple propose aussi avec macOS, même s’il faut ouvrir les Réglages Système pour changer la liste et savoir qu’on peut y glisser autre chose que des apps. Pour rappel, cette liste est accessible depuis la section « Général » puis « Ouverture et extensions ».
La liste d’éléments ouverts avec la session de mon Mac, dont un volume réseau pour pouvoir accéder à mon NAS sans le monter manuellement. Image MacGeneration.
Startup Folder simplifie l’ouverture de certains éléments, comme les raccourcis : avec macOS, il faut au préalable les transformer en app via la fonction d’ajout au Dock, pour ensuite les ajouter à la liste d’éléments ouverts avec la session. Avec cet utilitaire, on a directement accès à la liste d’automatisations et on peut choisir la bonne d’un clic. On peut aussi ajouter d’autres éléments, comme une URL qui s’ouvrira dans le navigateur par défaut.
Pour ne rien gâcher, l’app est non seulement gratuite, elle est aussi open-source et son code en Swift peut être consulté sur GitHub. Startup Folder nécessite macOS 14 au minimum, son interface n’est pas traduite en français.
Pour une durée limitée, Amazon baisse le prix de l’iPad 10 d’environ 15 %. La version 64 Go passe ainsi à 299 €, l’un des tarifs les plus bas à ce jour. Les couleurs argent, bleu et rose profitent de cette promotion.
La version 256 Go descend quant à elle à 399 €, mais on entre dans la zone tarifaire de l’iPad de dernière génération, qui comprend 128 Go et une puce A16 plus récente pour 409 €. C’est donc surtout la version 64 Go sous la barre symbolique des 300 € qui vaut le coup pour les petits budgets.
iPad 10. Image iGeneration.
L’iPad 10 embarque une puce A14 et 4 Go de RAM. Ce n’est pas suffisant pour faire tourner Apple Intelligence (son successeur n'en a pas la capacité non plus), mais ça l’est encore pour les usages les plus courants sur une tablette : Netflix, navigation web, email… Cet iPad a une webcam bien positionnée pour les visios et se recharge en USB-C. À sa sortie en 2022, nous l’avions trop cher (il démarrait à 589 €), mais cette critique n'a plus lieu d'être.
La mise à jour 18.5 n'était pas riche en nouveautés visibles, mais il y en a une qui pourrait s'entendre. Dans des notes de version, Apple indique une amélioration pour les utilisateurs de systèmes compatibles Dolby Atmos.
La diffusion audio de ce type devrait être maintenant correctement synchronisée avec l'image lors d'une utilisation, sans fil, avec des enceintes Bluetooth ou AirPlay. Précédemment il a pu y avoir une latence entre ce que l'on avait à l'écran et ce que l'on entendait.
Image iGeneration.
Pour profiter de cette amélioration il faut effectuer un étalonnage dans les réglages Vidéo et audio de son Apple TV. Une procédure qui n'est pas nouvelle en soi — elle date de 2019 — mais qui n'était pas adaptée à l'Atmos jusque-là. Il convient de se munir de son iPhone qui va servir à mesurer la latence et adapter la diffusion.
Parmi les annonces de la pré-Google I/O qui a eu lieu hier soir et qui était dédiée à Android, plusieurs changements ont été évoqués pour l’app Localiser de Google, ou plutôt pour « Find Hub » puisque c’est désormais son nom. Le géant de la recherche a renommé « Find My Devices » qui était fournie avec son système d’exploitation, car l’app permet aussi depuis le printemps de retrouver des personnes, en plus des appareils et autres objets associés à un traqueur. L’interface avait alors été séparée en deux, avec une section dédiée pour voir la position des proches qui acceptent de partager leur position avec vous, de manière temporaire ou permanente.
Image Google.
Du côté des objets, Google va adopter à son tour l’UWB, cette norme de communication sans fil qui permet une géolocalisation ultra précise. Apple l’exploite depuis plusieurs années et l’UWB a trouvé place dans les AirTags et presque1 tous les iPhone récents. L’intérêt est de pouvoir retrouver un objet dans une pièce, avec des indications de distance et de direction à suivre qui s’affichent sur le smartphone. Une excellente idée, que Find Hub reprend à son compte avec une interface toutefois plus simple d’après ce que l’on peut voir, composée d’une zone qui se remplit lorsque l’on se rapproche de l’appareil.
La mise à jour qui ajoutera la fonctionnalité devrait arriver rapidement, avant la fin du mois. La compatibilité UWB ne nécessite pas que du logiciel, il faut surtout du matériel, tant dans le smartphone que dans le traqueur utilisé. Dans le monde Android, peu de téléphones intègrent le nécessaire, même si c’est le cas de quelques Pixel conçus par Google et Galaxy de Samsung, dont le tout nouveau S25 Edge. Côté traqueurs, on pourra notamment utiliser les SmartTags de Samsung ou le MotoTag de Motorola. Maintenant que c’est géré par Find Hub, peut-être que davantage de fabricants s’y mettront.
La localisation précise par UWB. Vidéo Google.
Une autre nouveauté pour l’app est l’arrivée, prévue plus tard dans l’année, de la connexion satellite, pour communiquer avec vos proches même dans les zones blanches sur les smartphones compatibles. Apple le propose depuis iOS 16.1 et permet ainsi de mettre à jour sa position pour ses proches, même quand aucun réseau n’est à portée.
Enfin, Google va elle aussi signer des accords avec des compagnies aériennes pour faciliter la récupération de bagages perdus, à condition qu’ils soient équipés d’un traqueur compatible avec Find Hub. C’est la même idée que pour les AirTags, on pourra partager son traqueur le temps d’un voyage avec la compagnie aérienne partenaire et en cas de perte, espérer retrouver le bagage plus rapidement. Le concepteur d’Android n’a pas encore donné sa liste de partenaire et note que la fonctionnalité arrivera en 2026 seulement.
Les paris restent ouverts pour des iPhone 18 Pro dont l'écran n'aurait plus besoin d'être découpé pour Face ID. Lors de la conférence Display Week de San Jose, cette perspective est revenue sur la table.
Ross Young, consultant spécialisé dans l'industrie des écrans et habitué à suivre les développements autour d'Apple, a rapporté les propos de Michael Helander, CEO d'OTI Lumionics. Ce dernier a déclaré s'attendre à une commercialisation en 2026 de téléphones avec Face ID utilisant le matériau développé par ses équipes.
OTI Lumionics, qui compte Samsung et LG parmi ses investisseurs, conçoit une solution qui évite aux fabricants de découper une zone dans leur écran pour laisser toute la visibilité à des capteurs (TrueDepth) comme ceux utilisés par Face ID et par la caméra frontale.
L'approche classique. Images OTI Lumionics.
OTI Lumionics a inventé un moyen où le panneau OLED de l'écran et la couche de cathode placée devant lui sont percés d'ouvertures microscopiques, comme des fenêtres. Cela suffirait à laisser passer assez de lumière pour faire fonctionner les capteurs de TrueDepth.
Avec la solution d'OTI Lumionics.
Pour la caméra ce serait encore trop tôt, tempère Ross Young, on en déduit que les images ne seraient pas encore au niveau de qualité attendues. Par conséquent, il subsisterait un trou visible dans l'écran, comme en ont les terminaux Android, mais avec le bonus de Face ID. Le calendrier évoqué suggère que les iPhone 18 Pro de l'automne 2026 seront les premiers à profiter de cette amélioration, ce qui paraît logique.
Cette perspective d'un iPhone 18 Pro ne présentant qu'un poinçon visible dans son écran avait été aussi avancée il y a quelques jours par The Information, généralement très bien renseigné. Le modèle d'après irait un cran plus loin en dissimulant la caméra et l'iPhone étalerait alors complètement sa surface d'écran, 10 ans après l'avancée majeure que fut l'iPhone X.
Google avait une nouvelle interface à présenter ce soir, durant son keynote dédié à Android, une semaine avant la « vraie » Google I/O, mais pas seulement. L’autre grosse annonce concerne, sans trop de surprise, Gemini, l’intelligence artificielle générative concurrente de ChatGPT et toutes les autres du même genre. En 2025, l’heure est à l’expansion des plateformes, puisque Gemini va se retrouver un petit peu partout et notamment dans Wear OS, pour toutes les montres connectées qui reposent sur le système d’exploitation de Google.
Gemini sera bientôt partout. Image Google.
Contrairement à Apple qui a choisi d’ancrer Apple Intelligence localement et ainsi le faire dépendre d’un matériel puissant, ce qui pose problème sur une montre, Gemini dépend entièrement des serveurs de Google. Pour en bénéficier sur Wear OS, une connexion à internet suffit ainsi et elle est même obligatoire, qu’elle soit fournie par un réseau Wi-Fi connu, une puce cellulaire intégrée ou au pire le lien Bluetooth avec le smartphone associé. Il faut noter qu’il n’y a aucune fonctionnalité accessible sans connexion à internet et même si cela viendra ultérieurement, l’entreprise ne s’est pas avancée sur une date.
Puisque Gemini dépend de serveurs, son arrivée dans Wear OS ne sera même pas limitée aux montres qui passeront à la sixième version du système. Tous les produits qui ont actuellement accès à Google Assistant passeront progressivement à Gemini au fil du temps. Gemini sera profondément intégré au cœur du système et pourra piocher dans les apps pour répondre à des questions complexes, avec un système qui n’est pas sans rappeler le nouveau Siri qu’Apple a présenté l’an dernier alors qu’il n’existait pas et qui a été repoussé à l’an prochain. Google semble en avance, du moins sur les démonstrations présentées ici, mais comme cela fonctionne déjà sur les smartphones Android, il n’y a pas de raison que la montre soit différente… puisque ce sont les mêmes serveurs qui feront le gros du travail.
Démonstration de Gemini intégré à Wear OS. Vidéo Google.
Pourquoi s’arrêter aux smartphones et à la montre ? Google va étendre Gemini à toutes ses plateformes, pour remplacer Google Assistant par cet assistant nouvelle génération. Ce sera notamment le cas dans les voitures, à travers Android Auto (projection de l’interface d’Android depuis un smartphone) ou Google Built-In (Android Automotive, un système embarqué dans le véhicule). Que va pouvoir faire Gemini dans la voiture ? Plein de choses bien sûr ! Google donne quelques exemples : on peut lui indiquer qu’on a faim et qu’on cherche à manger des tacos, Gemini lancera alors une recherche sur Maps en fonction de votre itinéraire et proposera des lieux. Jusque-là, rien d’extraordinaire, mais il sera possible de poursuivre la conversation en demandant à résumer les avis ou demander les horaires d’ouverture, avant de lancer un itinéraire.
Gemini pourra aussi composer des messages de manière plus naturelle et en allant au-delà d’une simple dictée. L’assistant peut composer un message à partir de vos instructions, on peut l’éditer également à la voix et l’envoyer, pourquoi pas en le traduisant dans 40 langues différentes, si c’est ce que vous désirez. Gemini Live, qui consiste à une discussion ininterrompue avec l’assistant basé sur un grand modèle de langage, sera aussi de la partie, ce qui pourrait être intéressant pour occuper les enfants. Ou alors, l’exemple donné par Google, pour préparer un entretien avec votre patron et affuter vos arguments, c’est selon.
Gemini arrivera dans Android Auto dans les prochains mois. Le déploiement dans les voitures prendra plus de temps, mais on note que Renault fera partie des premiers constructeurs, uniquement avec sa R5 revisitée à l’ère électrique. La petite voiture néo-rétro devrait recevoir la fonctionnalité d’ici la fin de l’année, avec la Passport de Honda et la Nautilus de Lincoln, deux gros SUV surtout destinés au marché américain.
Les téléviseurs sous Android auront eux aussi droit à Gemini dans le courant de l’année. L’assistant peut suggérer des films ou séries à partir de plusieurs critères et en tenant compte des avis. Il peut aussi répondre à n’importe quelle question d’ordre général, avec une particularité supplémentaire : si une vidéo YouTube répond à la question, elle sera suggérée. On est sur un téléviseur, après tout, c’est logique.
Enfin, Android XR, la plateforme de réalité mixte imaginée par Google en partenariat avec Samsung, accueillera sans surprise Gemini. L’assistant sera opérationnel dès la sortie du premier produit conçu par Samsung et attendu d’ici la fin de l’année. Et en parlant de réalité augmentée, cela touche aussi l’audio et Google a signé des accords avec Sony et Samsung pour intégrer Gemini dans des écouteurs. Gemini sera décidément partout, même là où il n’y a pas d’écran…
L'évolution des cartes Raspberry Pi est intéressante, car le projet est passé d'une idée un peu folle d'un ordinateur à quelques dizaines de dollars pour le monde de l'éducation en 2012 à une gamme complète qui cible autant l'éducation que l'industrie, avec une énorme communauté et de nombreux modèles. Et dans l'optique d'améliorer le bilan carbone (mais aussi d'autres points plus pragmatiques), la fabrication des cartes a été modifiée.
La fabrication des cartes par Sony. Image Raspberry Pi.
L'idée de base est simple : les composants « traversants », qui traversent les cartes de part en part, sont compliqués à mettre en place. Très courants dans les années 80, même pour les processeurs, ils ont été remplacés peu à peu par des composants SMT (Surface Mount Technology, soit des composants montés en surface). Une puce de type SMT peut être placée directement sur le PCB (le support qui contient les circuits imprimés). Mais dans le cas des Raspberry Pi, certains composants sont obligatoirement traversants, comme les broches liées aux GPIO qui ont fait en partie le succès des Raspberry Pi. Le problème des composants traversants est simple : ils doivent être placés (manuellement au départ, avec des robots plus récemment) et ensuite soudés à la vague, une méthode qui consiste littéralement à recouvrir le PCB de soudure fondue. Cette solution demande du temps et ajoute de la complexité à la fabrication.
De la soudure intrusive
Les créateurs du Raspberry Pi expliquent que Sony, qui produit les cartes au Royaume-Uni, propose maintenant de l'intrusive reflow, soit de la soudure intrusive. Cette solution repose sur une pâte qui peut être appliquée plus facilement directement sur le PCB. Dans la fabrication des cartes, elle permet d'insérer les composants traversants automatiquement, sans l'étape de la soudure à la vague. Il a visiblement fallu quelques essais avant d'obtenir un résultat satisfaisant, mais cette solution amène de nombreux avantages.
La différence sur la soudure est très visible, notamment sur les GPIO. Un Raspberry Pi 5 à gauche, un Raspberry Pi à droite. Image MacGeneration.
Le premier est un temps de fabrication réduit de 15 %, grâce aux étapes supprimées. Ce point a aussi permis de réduire le bilan carbone au moment de la fabrication des cartes. L'économie annoncée est de 43 tonnes de CO₂, sans que la valeur totale (et donc le gain en pourcentage) soit annoncée. Elle permet aussi de consommer moins d'énergie (encore une fois sans détails) et a amélioré la qualité des cartes. Le gain sur les retours des cartes serait de 50 % selon eux.
Pour le moment, les cartes produites de cette façon sont les Raspberry Pi 5 (un modèle lancé fin 2023) mais les anciennes cartes pourraient recevoir le même traitement. Ce n'est pas anodin dans le cas des cartes Raspberry Pi : tous les modèles ont une durée de vie élevée et l'approvisionnement est assuré pendant de longues années. Le Raspberry Pi 4, par exemple, doit être produit au moins jusqu'en janvier 2034.
Microsoft fait machine arrière. Après avoir annoncé que les mises à jour de Microsoft 365 (ex-Office 365) s’arrêteraient en même temps que celles de Windows 10 le 14 octobre prochain, l’éditeur accorde un sursis à sa suite bureautique sur ce système.
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« Pour vous aider à conserver un environnement sûr pendant votre transition vers Windows 11, Microsoft continuera à fournir des mises à jour de sécurité pour les applications Microsoft 365 sur Windows 10 pendant trois ans après la fin du support de Windows 10 », déclare la firme de Redmond sur une page d’assistance récemment actualisée.
L’arrêt des correctifs pour Word, Excel et compagnie pouvait être vu comme un moyen de forcer les utilisateurs à migrer sur Windows 11, mais Microsoft renonce donc à cette mesure controversée. Les mises à jour de sécurité pour Windows 10 s’arrêteront, elles, le 14 octobre 2025… à moins de les prolonger en adhérant au programme payant Extended Security Updates. Pour les particuliers, les mises à jour de sécurité étendue seront disponibles au prix de 30 $ pour un an.
Fin 2026, Microsoft cessera définitivement de publier des correctifs pour Windows 10 (sauf retournement de situation d’ici là…), mais il y en aura encore pour les applications de la suite Microsoft 365.
Google a profité de la pré-Google I/O dédiée à Android pour dévoiler la nouvelle interface qui fera son arrivée dans Android 16 ainsi que dans Wear OS 6. Trois ans après la précédente évolution nommée Android You et associée à Android 12, le géant de la recherche a imaginé « Material 3 Expressive », un drôle de nom pour ce qui est en gros la troisième version de Material, un système cohérent introduit en 2014 avec Android 5. La grande idée cette année, c’est de rendre ce système autrefois assez rigide encore plus souple pour l’adapter aux envies de chacun, c’est le côté expressif de son nom à rallonge.
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La personnalisation était déjà au cœur de Material You, mais Google a voulu aller encore plus loin avec cette itération. Android 16 misera aussi lourdement sur les animations, avec l’idée de gagner en fluidité pendant son utilisation. On retrouve des idées que l’on connaît bien dans l’univers pommé, comme des notifications qui remontent gentiment dans la liste quand on supprime un élément. L’affichage du centre de notifications, fusionné comme toujours avec l’équivalent du centre de contrôles, se fera aussi avec davantage d’animations et Material Three Expressive utilisera plus de flou pour renforcer l’effet de profondeur, rappelant là aussi iOS.
Citons encore une utilisation renforcée des moteurs haptiques intégrés aux smartphones, l’utilisateur aura droit à des petites vibrations discrètes comme sur… vous avez compris. L’interface d’Android 16 restera toutefois bien distincte de celle d’iOS, du moins l’actuelle car on ne sait pas ce qu’Apple nous réserve pour iOS 19. Parmi les changements évoqués par Google, notons l’usage de polices plus percutantes et la possibilité pour les utilisateurs de retrouver leurs personnalisations dans d’autres endroits encore. Il est en effet possible de choisir un thème personnel, composé notamment d’une couleur dominante qui infusait déjà les apps et qui devrait se retrouver encore plus à travers les interfaces d’Android 16.
Cette nouvelle interface n’est pas réservée aux smartphones et tablettes, les montres connectées en bénéficieront aussi à travers Wear OS 6. Material Three Expressive a été optimisé pour un affichage rond, mais reprend sinon les grandes idées de la version principale, avec davantage d’animations et un effet de profondeur renforcé. Les thèmes arriveront aussi pour la première fois au poignet avec cette version et ils devraient colorer de nombreux éléments d’interface. Toutes les listes, dont celle de de notifications, ont aussi été ajustées pour mieux s’adapter à un écran rond et les animations donnent une impression de profondeur, façon Rolodex.
Au-delà du style, Android 16 comme Wear OS 6 recevront quelques nouveautés fonctionnelles. Côté smartphone, cette version signe l’arrivée des activités en direct, une bonne idée reprise d’iOS, comme l’avait révélé la première bêta sortie en début d’année. Faute de Dynamic Island pour les accueillir, Google a imaginé une pastille qui prendra place en haut à gauche de l’écran, c’est plus universel. Seules trois catégories d’apps pourront toutefois les exploiter au départ : livraisons de commandes, navigation GPS et services de VTC. Du côté des montres, on note la promesse d’une augmentation de l'autonomie de l'ordre de 10 % grâce à des optimisations sous le capot.
Tous les détails sur la nouvelle interface et surtout sur ce que les développeurs pourront faire pour l’exploiter sont disponibles à cette adresse. Les Pixel de Google seront les premiers smartphones à recevoir la mise à jour et cela devrait être rapide puisque la sortie est prévue dès le mois de juin, ce qui correspond au souhait de Google d’avancer la date de sortie de son système mobile. Pour le reste du parc, il faudra toutefois attendre que les constructeurs adoptent à leur tour la nouveauté, ce qui peut prendre du temps.
Après avoir permis de piloter l’iPhone uniquement avec le regard, Apple s’apprête à aller encore plus loin en offrant un contrôle sans le moindre mouvement physique. iOS 19, iPadOS 19 et visionOS 3 pourront être contrôlés par le biais de signaux neuronaux captés par une nouvelle génération d’implants cérébraux. De quoi permettre à des personnes lourdement handicapées d’utiliser un iPhone, un iPad ou un Vision Pro.
La firme de Cupertino collabore sur le sujet avec Synchron, une start-up américaine spécialisée dans les puces cérébrales. Son dispositif est semblable à un stent (un ressort inséré à l’intérieur d’un vaisseau sanguin) implanté dans une veine située au-dessus du cortex moteur, la zone du cerveau qui contrôle les mouvements du corps. Nommé Stentrode, ce système est équipé d’électrodes qui lisent les signaux cérébraux et les traduisent en icônes à sélectionner sur un écran.
Atteint de la maladie de Charcot qui paralyse ses muscles et l’empêche de quitter Pittsburgh aux États-Unis, Mark Jackson a néanmoins pu s’évader virtuellement dans les Alpes par l’intermédiaire du Vision Pro et de la technologie de Synchron. Apple a adapté sa fonction Contrôle de sélection, qui met en surbrillance des éléments à l’écran afin de les activer avec un accessoire adaptatif, pour qu’elle fonctionne avec l’implant cérébral.
Mark Jackson, qui expérimente cette nouveauté en avant-première, a fait savoir au Wall Street Journal que cette technologie était encore embryonnaire. Impossible de l’utiliser pour imiter le déplacement d’un curseur de souris ou des interactions tactiles, ce qui rend la navigation beaucoup plus lente qu’en utilisation normale. Mais le patron de Synchron, qui a déjà implanté son dispositif chez 10 personnes, promet des interactions plus rapides prochainement grâce à des avancées spécifiques dans iOS.
Mark Jackson contrôlant un Vision Pro avec son cerveau. Image Synchron.
La concurrence a d’ores et déjà prouvé qu’il était possible de faire mieux. Le premier utilisateur de l’implant Neuralink a montré (sur un appareil non Apple) qu’il pouvait bouger le curseur aussi rapidement qu’une personne ayant en main une souris, sinon plus. Cela s’explique par des différences techniques importantes entre les deux dispositifs. Doté de 1 000 électrodes contre 16 pour le Strentrode, l’implant N1 de Neuralink capte beaucoup plus de données cérébrales. De plus, ses électrodes sont implantées à l’intérieur du cerveau, et non au-dessus. Apple ouvrant la porte à toutes les interfaces neuronales directes, le dispositif de Neuralink pourrait fonctionner un jour avec iOS.
Concentration, détente et sommeil sont les trois mamelles d'une nouvelle collection de playlists Apple Music réunies sous la bannière de la thérapie sonore.
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Les morceaux sont fournis par Universal Music Group (UMG) et triturés par sa filiale Sollos, formée pour l'occasion de ce partenariat avec Apple. Sollos plonge les morceaux dans des bains d'« ondes sonores, rythmes et bruits colorés » pour entourer l'utilisateur d'une ambiance propice à la concentration, au sommeil ou à la détente, explique Apple Music :
Avec l'aide de scientifiques cognitifs, de producteurs de musique et d'artistes, les morceaux sont répartis en trois catégories, concentration, détente et sommeil, chacun étant réadapté avec des compléments sonores spécifiques : des ondes gamma pour aider à se mettre dans la zone, des ondes thêta pour se détendre, et des ondes delta pour un meilleur sommeil.
En plus, retrouvez du bruit blanc (une sorte de souffle regroupant toutes les fréquences sonores) pour se concentrer, ou du bruit rose (une variante plus douce et plus grave, semblable à la pluie ou au vent) pour s'endormir. Imaginez-vous en train de vous endormir sur une version onirique de « Double Rainbow » de Katy Perry, ou de venir à bout de votre liste de tâches grâce à Imagine Dragons.
C'est aussi, et peut-être surtout, une nouvelle occasion de diffuser le catalogue d'artistes d'UMG dans le cadre très en vogue du bien-être, comme le dit assez clairement le communiqué en parlant « d'opportunités commerciales ». En résumé, UMG place ses poulains et Apple joue la carte de la santé comme elle le fait pour nombre de ses produits. Cette collection vient en complément à la radio Chill d'Apple Music qui diffuse non stop de la musique à des visées tout aussi relaxantes.
Une fonctionnalité d’accessibilité disponible sur iPhone depuis plusieurs années sera finalement adaptée à d’autres langues que l’anglais dans iOS 19. Apple a annoncé que les sous-titres en direct fonctionneront en français (France, Canada), en japonais, en allemand, en espagnol, en coréen, en chinois et dans des pays anglophones supplémentaires.
Transcription en direct d’un podcast en anglais. Image iGeneration.
Quand les sous-titres en direct sont activés, l’iPhone transcrit en temps réel le contenu audio d’iOS ou même du contenu externe grâce à son micro. Les sous-titres sont alors affichés dans une fenêtre flottante repositionnable. Par défaut, ils apparaissent au-dessus de toutes les apps, mais il est possible de limiter leur affichage à certaines uniquement.
Réglages des sous-titres en direct (Live Captions) dans iOS 18. Image iGeneration
Si cette fonctionnalité d’accessibilité se destine en premier lieu aux personnes sourdes ou malentendantes, elle peut aussi se révéler précieuse pour tous dans les situations où le bruit ambiant gêne l’écoute d’une conversation ou d’un contenu audio.
Le consortium à l’origine de Wero appelle de ses vœux une grande union des banques européennes autour des services paiements. Wero, qui a pris le relai de Paylib en France, a déjà une dimension européenne, puisqu’il fonctionne aussi en Allemagne et en Belgique. Mais une autre alliance s’est formée dans les pays du sud.
Wero au sein de l’application du Crédit Agricole. Image iGeneration.
Bizum (un service de paiement espagnol), SIBS (une société portugaise de services de paiement) et Bancomat (l'équivalent italien de CB) se sont rassemblées pour proposer une solution de paiement commune en Espagne, en Italie et au Portugal. Quand l’Europe de l’Ouest a son European Payments Initiative (Wero), l’Europe du Sud a l’European Payments Alliance (EuroPA).
Pour mieux affronter les réseaux de paiement américains Visa et Mastercard, mais aussi pour contrer le projet d’euro numérique de la Banque centrale européenne, les banques françaises, allemandes et belges veulent établir des passerelles avec les autres solutions de paiement européennes.
L’idée principale serait de mettre en place une interopérabilité entre les différents services, rapporte Les Échos. Chaque partie de l’Europe pourrait conserver son propre service, mais il deviendrait possible de faire un virement depuis Wero vers le futur système espano-italo-portugais, et inversement. Même chose pour les paiements en boutique. Car si pour l’instant Wero se limite aux transferts d’argent entre particuliers, les banques veulent élargir ses fonctionnalités et s’inviter chez les commerçants, avec Apple Pay dans le viseur à long terme.
L'affaire des écoutes abusives de Siri en 2019 rebondit en France avec l'annonce d'une action collective visant à rassembler des utilisateurs de produits Apple.
En 2019, Thomas Le Bonniec, un Français travaillant pour un sous-traitant d'Apple chargé d’analyser des enregistrements de Siri pour améliorer la capacité de compréhension de l'assistant, s'était alarmé du contenu de certains échantillons collectés. Ils pouvaient contenir des informations personnelles, avoir été enregistrés alors même que l'assistant n'avait pas été explicitement sollicité et, selon la nature de la conversation qui avait lieu au moment de la captation, il pouvait être possible de retrouver l'utilisateur.
« Votre iPhone en sait beaucoup sur vous. Mais pas nous », assure Apple sur un panneau géant à New York en 2019.
Quelques semaines plus tard, Apple avait annoncé une série de mesures pour revoir ce programme qui faisait tache chez une société qui articulait déjà une grande part de son discours marketing sur la protection des données de ses utilisateurs et son refus d'y toucher.
Parmi les changements décidés, il y avait eu le rapatriement de ces analyses en interne plutôt que de les confier à une société tierce, comme Apple et d'autres le faisaient. La participation des utilisateurs était aussi soumise à leur bon vouloir, ce qui n'était pas le cas au départ. De nouvelles options avaient été ajoutées à partir de macOS 10.15.1 et d'iOS 13.2.
Les choses n'en sont toutefois pas restées là. En janvier, Apple a payé 93 millions de dollars après une action collective intentée aux États-Unis. Divisée par le nombre de plaignants, l'indemnisation individuelle n'a dû atteindre qu'une vingtaine de dollars environ.
En France, changement de braquet. Le cabinet Phaos des avocates Eva Naudon et Olivia Roche, spécialisées en droit de la propriété intellectuelle et du numérique, entend organiser une procédure similaire. Si ce n'est qu'elle ne cherchent pas à obtenir d'Apple quelques euros symboliques, mais le remboursement des appareils utilisés à l'époque rapporte Le Parisien.
Ce serait une première et un joli coup, on n'a jamais vu de négociations avec Apple dans le cadre d'une action collective déboucher sur un tel accord financier à un niveau individuel. Le risque étant que l'action porte ses fruits, mais avec un résultat très inférieur. Le duo est accompagné par un autre avocat, Julien Bayou, ancien député, qui entend jouer sur le préjudice moral, recevable auprès de la Cour de justice européenne, pour les personnes qui ont été victimes de ces captations.
En arguant que l'existence de ces interceptions n'était pas signifiée aux clients et se faisait dans leur dos (Apple a parlé ensuite de 0,2 % des requêtes faites à Siri, mais elle n'a pas quantifié ce volume alors que ses appareils sont vendus par millions). Selon la profession de l'utilisateur, les avocates espèrent également moduler l'indemnité :
Nous allons déposer une mise en demeure devant le tribunal judiciaire de Paris avant l’été, en proposant à Apple un accord amiable, poursuivent les avocats. Nous allons leur demander le remboursement de chaque appareil – et pas de 20 dollars comme aux États-Unis ! – dans la limite de cinq appareils par personne. Ensuite, en fonction du profil du plaignant, s’il s’agit par exemple d’un médecin tenu au secret professionnel ou d’une salariée d’une crèche, au contact de nombreux enfants, cela pourra entraîner des demandes d’indemnités supplémentaires.
Un formulaire a été mis en place pour enregistrer la participation des utilisateurs de produits Apple (il faudra se munir d'une preuve d'achat) et organiser cette procédure.
Un autre front a été déjà ouvert en France sur le même sujet avec le dépôt d'une plainte en février dernier par la Ligue des droits de l’homme.
iOS 19 et macOS 16 comprendront de nombreuses améliorations en matière d’accessibilité. Comme Apple en a pris l’habitude, ces nouveautés sont dévoilées en amont de la WWDC, à l’occasion de la prochaine journée mondiale de sensibilisation à l’accessibilité.
Des étiquettes d’accessibilité sur l’App Store
Vous connaissez l’étiquette de confidentialité qui permet de voir en un coup d’œil les autorisations demandées par les applications et ce qu’elles font de vos données personnelles. L’App Store va prochainement s’enrichir d’étiquettes similaires pour les fonctions d’accessibilité. Il sera ainsi facile de voir, pour chaque app, si elle prend en charge VoiceOver, la transcription, la réduction des effets visuels et bien d’autres options.
La fonction Loupe disponible sur iPhone et iPad depuis des années va être portée sur Mac. Grâce à elle, on pourra se servir d’une caméra externe (iPhone, iPad ou appareil photo branché en USB) pour filmer le texte d’un livre et voir s’afficher ce texte en grand sur son Mac. La fonction sera compatible avec Desk View, l’angle de vue servant à filmer ce qui se trouve sur le bureau physique.
Nouvelle Loupe du Mac avec le mode Lecteur accessibilité en marche. Image Apple.
Cette Loupe pour le Mac s’intégrera avec une autre fonctionnalité inédite, le mode Lecteur accessibilité, pour transformer le texte « physique » en texte virtuel complètement personnalisable. On pourra ainsi grossir le texte d’un livre, mais aussi changer sa police, sa couleur ou encore ses interlignes.
Un preneur de notes braille intégré aux systèmes
La toute nouvelle fonction Braille Access permettra de transformer un iPhone, un iPad, un Mac ou un Vision Pro en un preneur de notes braille complet et bien intégré à l’écosystème. On pourra ouvrir aisément n’importe quelle app grâce à la saisie d’écran en braille ou un afficheur braille externe. Les fichiers Braille Ready Format (BRF) pourront s’ouvrir directement avec Braille Access.
Braille Access. Image Apple.
Un mode Lecteur accessibilité
Le mode Lecteur de Safari, qui présente le texte des pages web sans fioritures, va avoir un cousin. Le mode « Lecteur accessibilité » permettra de se concentrer sur le texte et de le personnaliser avec encore plus d’options, et ce pour toutes les applications. C’est la nouveauté majeure de ce mode : on pourra (normalement) l’utiliser partout.
Mode Lecteur accessibilité. Image Apple.
Sous-titres en direct sur l’Apple Watch
Les utilisateurs d’Apple Watch ne sont pas oubliés. Pour les personnes sourdes ou malentendantes, watchOS 12 va permettre d’utiliser l’iPhone comme micro et d’avoir la transcription en direct sur sa montre.
Image Apple
Le Vision Pro comme loupe
Bardé de caméras comme il est, le Vision Pro peut bien avoir des capacités spéciales en matière d’accessibilité. Ça sera le cas sur visionOS 3 avec une mise à jour du Zoom qui permettra d’agrandir tout ce qui se trouve dans son champ de vision.
Vidéo Apple
Et bien d’autres améliorations
iOS 19, iPadOS 19, tvOS 19, macOS 16, watchOS 12 et visionOS 3 incluront d’autres avancées en matière d’accessibilité, comme des sons d’ambiance personnalisables, un enregistrement de la voix plus rapide, une réduction du mal des transports disponible sur Mac ou encore un contrôle vocal étendu à Xcode. Nous vous présenterons en détail les nouveautés les plus marquantes quand elles seront disponibles.
L'Apple TV est à un prix plus intéressant qu'ailleurs chez Amazon Allemagne. Le modèle de base, Wi-Fi avec 64 Go de stockage, revient à à 145 € au lieu de 169 € chez Apple, une fois calculés les différents frais pour la France.
L'autre version, avec le port Ethernet en plus et 128 Go, coûte à 165 € au lieu de 189 €. Les livraisons sont possibles juste avant ce week-end. Récemment, le boitier était réapparu sur le refurb à 139 et 159 €, mais il n'y est plus et sa présence y est rare.
L’Apple TV 4K de 3e génération (sortie en 2022) est dotée d’une puce A15 (celle de l'iPhone 13), d’une sortie HDMI 2.1 et du Wi-Fi 6. Elle est accompagnée par la télécommande USB-C en métal qui a remplacé le modèle Lightning plus fin, mais pas toujours apprécié pour son ergonomie.
AllTrails lance une nouvelle formule premium pour les férus de randonnées, mais il n'oublie pas les utilisateurs de la version gratuite et Plus de cette app de cartes et d'itinéraires.
Que l'on marche, que l'on coure ou qu'on pédale, AllTrails est une app capable de fournir sur iPhone et Apple Watch des itinéraires de promenade ou de randonnées avec des informations de distance, de dénivelés, le tracé sur la carte et éventuellement des photos et commentaires laissés par l'auteur ou la communauté des utilisateurs.
AllTrails, Mise à jour estivale 2025.
Jusque-là, AllTrails proposait une formule « Base » gratuite assez sommaire, mais qui peut suffire (on suit les tracés proposés et on enregistre les siens) ou une formule « Plus » à 23,99 € par an avec une longue liste de fonctions et services : téléchargement hors-ligne, guides de parcs nationaux, survol en 3D des tracés, impression des cartes, notification lorsqu'on s'éloigne du chemin, etc.
Des randonnées dans AllTrails. Image iGeneration.
Les deux options sont conservées, mais pour certains utilisateurs d'abord et pour tout le monde ensuite à partir de juin, une formule « Peak » est vendue 80 $ par an avec des fonctions d'IA et toutes sortes de données en supplément fournies au fil du parcours.
L'abonné à Peak va pouvoir adapter les tracés proposés — il y en a 450 000 à travers le monde — en choisissant d'autres points de passage ou en laissant une IA modifier le chemin en fonction de critères tels que le panorama, le dénivelé (que l'on voudra moins important), la distance (que l'on veut raccourcir) ou la possibilité de revenir sur ses pas (mode circuit), celle d'un parcours inversé ou d'un aller-retour. Ces itinéraires sur mesure peuvent être conservés et partagés.
Des données météorologiques sont associées aux tracés choisis, pour disposer d'un bulletin au fur et à mesure de sa progression (température, chute de neige ou précipitations), mais aussi les zones à moustiques ou tout simplement savoir à quel moment le soleil se couchera afin de profiter de la vue d'un beau coucher. Ensuite, la formule Peak peut afficher sur une carte les tracés les plus populaires, selon qu'on a envie de les découvrir ou au contraire de se tenir à l'écart de la foule en empruntant des chemins de traverse.
La « Heat Map » d'AllTrails. Image AllTrails.
Enfin, un peu plus tard, il sera ajouté une fonction « Outdoor Lens » de détection de plantes, d'arbres et de lieux intéressants avec son appareil photo, pour obtenir des infos supplémentaires sur ce qui entoure les randonneurs. Tout cela pourra être consigné dans l'app afin de le conserver comme un journal de souvenirs. Photos dans iOS dispose de ce genre de compétences, mais sans l'intégration d'AllTrails.
Outdoor Lens. Image AllTrails.
Les utilisateurs des formules Base et Plus ne sont pas oubliés. Ils accèdent à une somme de 500 000 points d'intérêt supplémentaires. Les abonnés Plus reçoivent en outre une fonction de téléchargement hors-ligne d'une zone géographique de leur choix, plus large qui comprendra potentiellement de nombreux itinéraires.
Téléchargement d'une zone. Image AllTrails.
Depuis iOS 18, Apple a intégré dans Plans la capacité de créer soi-même ses itinéraires (à pied), venant mordre ainsi sur le terrain d'AllTrails. Les circuits de randonnées dans les parcs nationaux étaient aussi au menu, mais pour les sites américains seulement. Plans sur iOS s'est également doté de cartes topographiques en les réservant toutefois aux États-Unis et au Japon (watchOS les a depuis la version 10). Plans s’était donc rapproché d'AllTrails, mais pas partout et pas au point de pouvoir le remplacer. Apple garde en tout cas un oeil sur cette app, elle avait obtenu un App Store Awards, comme app iPhone de l’année en 2023.
C’est le genre de détail que l’on perçoit sans y prêter vraiment attention, juste assez pour se dire : « il y a quelque chose de différent, mais quoi ? ». Désormais, vous ne pourrez plus passer à côté : la lettre « a » employée par Notes n’est pas la même que le « a » affiché dans toutes les autres applications et à travers macOS.
À l’avant-plan, TextEdit. À l’arrière-plan, Notes. On remarque d’ailleurs que le « a » à l’intérieur d’une note est différent du a présent dans la barre d’outils de l’application. Image MacGeneration.
C’est Engadget qui pointe cette différence qui n’a pas d’explication officielle, mais qui a forcément une raison. On imagine qu’Apple a choisi ce « a » tout rond dans Notes car il est plus proche de l’écriture cursive. Après tout, Notes permet d’écrire à la main, alors pourquoi ne pas aligner un petit peu le style de sa police sur celui de l’écriture manuscrite ?
Mais cette différence ne fait pas l’unanimité. Si Engadget met en évidence ce « a » unique, c’est pour demander son annihilation au profit du a majoritaire. « J’exècre le glyphe alternatif a à un seul étage utilisé par Apple Notes », insiste de son côté le blogueur John Gruber. En réalité, le plus gros problème selon lui, ce n’est pas ce « a » différent des autres, mais l’absence d’option pour modifier ce choix qui prête à débat.
Et vous, vous en pensez quoi de ce « a » dans Notes ? Faut-il l’abattre ou l’acclamer à tout-va ?
L'USB-C est apparu dans les Mac en 2015, avec le MacBook, avant de se généraliser au fil des années dans tous les appareils ornés d'une pomme1. Mais si Apple a fait le choix très rapidement de se tourner vers cette prise compacte, pratique et réversible, ce n'est vraiment pas le cas du reste du marché. Et l'arrivée de normes qui utilisent la prise USB-C pour transporter autre chose que de l'USB n'a pas arrangé les choses.
Dans cette série désormais publiée au complet, nous passons en revue différents points qui peuvent amener des confusions, des doutes ou… de mauvais achats. Nous commençons par des guides qui présentent les accessoires indispensables et les pièges à éviter, avant de nous intéresser à quelques points comme l'USB4 ou le Thunderbolt 4. Et dans la dernière partie, nous examinons quelques exemples qui montrent que l'USB-C est vraiment compliqué pour tout le monde, même pour les constructeurs de matériel. Nous avons ajouté en mai 2025 un article supplémentaire sur un cas particulier, celui de l'antenne Starlink mini. Il montre que le côté universel de l'USB-C peut parfois poser des soucis inattendus.
Vous pouvez par ailleurs aller lire le sujet qui nous a inspiré cette série, qui liste différents types de câbles et adaptateurs à éviter en USB-C, essentiellement parce qu'ils ne respectent pas bien la norme.
Si votre Mac ne peut pas recevoir macOS Sequoia 15.5, il a tout de même droit à une mise à jour de sécurité, à condition de ne pas être trop vieux. Apple distribue macOS Sonoma 14.7.6 et macOS Ventura 13.7.6, deux versions qui corrigent une trentaine de failles de sécurité touchant de multiples parties du système d’exploitation. Ces mises à jour sont donc chaudement recommandées.
macOS Sonoma. Image Apple.
macOS Sonoma et macOS Ventura sont pris en charge par des Mac remontant jusqu’à 2017 ou 2018. Si votre ordinateur est plus ancien, il est donc privé des derniers correctifs de sécurité. Une bonne solution pour prolonger son suivi logiciel est d’exploiter OpenCore Legacy Patcher afin d’installer une version récente de macOS dessus.
L’autonomie reste un des points faibles des téléphones modernes, qui tiennent rarement plus d’une grosse journée en utilisation standard. Apple voudrait corriger le tir avec iOS 19, qui apporterait une gestion de la batterie revue. Selon Mark Gurman, le système analyserait la façon dont l’iPhone est utilisé au quotidien afin d’optimiser certains aspects. Cette nouveauté ferait partie d’Apple Intelligence, la suite de fonctionnalités d’IA de Cupertino disponible à partir des iPhone 15 Pro.
Plus précisément, l’iPhone analyserait les tendances d’utilisation afin de réduire la consommation d’énergie de certaines apps ou fonctionnalités. Le concept n’est pas sans rappeler la batterie adaptative d’Android, qui se base également sur les habitudes de l’utilisateur pour ajuster la consommation des apps. Un indicateur sur l'écran de verrouillage d'iOS fera aussi son apparition pour indiquer le temps de recharge restant.
Cette nouveauté a été pensée pour le futur iPhone 17 plus fin à la batterie plus petite. Optimiser l’autonomie grâce à l’IA devrait permettre à Apple de proposer un téléphone tenant toute la journée sans embarquer une batterie de taille standard. Cependant, la fonction sera tout de même déployée à tous les iPhone disposant d’iOS 19 et compatibles Apple Intelligence.
Malgré un faux départ, Cupertino va visiblement continuer de mettre le paquet sur l’IA et aurait prévu de présenter plusieurs nouveautés d’iOS 19 comme « fonctionnant grâce » à Apple Intelligence. La même pirouette marketing pourrait être utilisée pour les futures Apple Watch, bien que les modèles d’IA ne seraient pas installés directement sur les montres à cause de leur manque de puissance brute.
Selon les rumeurs, iOS 19 apportera également un gros ravalement de façade avec une nouvelle interface reprenant les codes introduits par visionOS. Stage Manager pourrait arriver sur iPhone une fois branché à un écran externe, tandis que les styles photographiques pourraient être étendus aux vidéos. L’Union européenne va aussi forcer Apple à ouvrir son système sur certains points, améliorant la compatibilité avec les accessoires tiers ou en ouvrant la puce NFC à d’autres développeurs.
En plus d’iPadOS 18.5, Apple distribue iPadOS 17.7.7 — ça fait beaucoup de 7 —, une mise à jour destinée aux trois iPad qui sont privés d’iPadOS 18, c’est-à-dire l’iPad 6, l’iPad Pro 10,5" et l’iPad Pro 12,9" de deuxième génération.
Une des nouveautés d’iPadOS 17 : les widgets sur l’écran verrouillé. Image iGeneration.
La mise à jour comble une trentaine de failles de sécurité touchant aussi bien WebKit, que Météo, les contrôles parentaux ou encore le noyau. Il n’y a pas d’iOS 17.7.7, car tous les iPhone compatibles avec iOS 17 peuvent passer à iOS 18 et Apple privilégie désormais ce dernier.
Présentée en juin 2022, lancée avec iOS 16.4 après un premier essai raté sous iOS 16.2, la nouvelle architecture HomeKit était jusque-là toujours optionnelle. Si vous êtes resté sur l’ancienne version pour une (bonne) raison ou une autre, il va falloir vous préparer : Apple prévient maintenant officiellement qu’elle sera obligatoire à compter de « l’automne 2025 ». Sans parler d’iOS 19, qui n’existera pas dans la communication de Cupertino tant que la WWDC n’est pas passée, c’est le plus proche d’une confirmation que l’on aura que la prochaine version majeure des systèmes d’exploitation pommés exigera la nouvelle architecture.
Image iGeneration/Apple.
Cette dépréciation était certes attendue, elle n’en reste pas moins problématique pour une partie des utilisateurs de l’app Maison. Non pas que cette nouvelle architecture soit mauvaise en soi : centraliser la gestion de la maison connectée au niveau du concentrateur (HomePod ou Apple TV) et faire des iPhone et autres Mac qui ouvrent l’app Maison de simples clients est une excellente idée. L’ancienne infrastructure reposait sur une logique inversée, où les données de la domotique étaient mises à jour lors de l’ouverture de Maison sur un iPhone et uniquement à ce moment-là, ce qui ralentissait les opérations.
Le problème, c’est qu’Apple lie intimement sa domotique à ses systèmes d’exploitation, une particularité dans l’industrie qui force ses clients à mettre à jour leurs appareils. Concrètement, si vous partagez votre installation HomeKit avec des utilisateurs restés sous iOS 15 ou avant, alors ils ne pourront plus utiliser l’app Maison sur leur iPhone à compter de l’automne. On ne sait pas encore si Apple a prévu un mode intermédiaire sur ces anciens appareils, par exemple où l’on pourrait accéder aux données et agir sur les accessoires connectés sans pour autant pouvoir modifier la domotique. Le plus probable, c’est que la nouvelle architecture exclue les anciens périphériques, ce qui sera un souci pour les foyers où il reste de vieux appareils.
Ce lien intime entre les versions d’iOS et HomeKit est d’ailleurs un des arguments qui m’ont poussé à expérimenter du côté de Home Assistant. Si vous êtes concerné par le changement à venir dans Maison, c’est peut-être le moment de découvrir la domotique open-source : son interface de contrôle est une page web qui s’affichera sans problème même sur un iPhone 6 resté sous iOS 12, par exemple.
Samsung lance la course à la finesse en présentant le Galaxy S25 Edge, le plus fin de ses téléphones. Dans la vidéo du Galaxy S25 Edge, difficile de voir autre chose qu'un smartphone très classique comme d'autres Galaxy ou iPhone, puisqu'ils ont la même allure. Vu de dos, un œil distrait pourrait y voir aussi un iPhone 16 aux couleurs peu familières.
Galaxy S25 Edge. Image Samsung.
C'est la prise en main qui devrait faire la différence, car Samsung a réduit poids et épaisseur pour obtenir son Galaxy le plus fin. L'écran de 6,7" (équivalent à celui d'un 16 Plus) est hébergé dans un châssis de 5,8 mm pour un poids de 163 grammes. Le modèle équivalent chez Samsung, en diagonale d'écran, le S25+, avance 7,3 mm pour 190 grammes. Pour continuer de filer la comparaison avec un iPhone 16 Plus, ce dernier fait 7,8 mm et 199 grammes. La différence n'est pas mince, alors que personne ne se plaindra que le modèle d'Apple est lourd et épais. Une autre manière de s'en faire une idée est d'empiler 7 cartes bancaires, note The Verge.
Galaxy S25 Edge. Image Samsung.
Le S25 Edge utilise un cadre en titane et le tout nouveau verre Gorilla Glass Ceramic 2 de Corning. Le téléphone est doté d'une double SIM : une au format nano, l'autre au format eSIM. Au dos, Samsung a placé deux objectifs, un grand angle à 200 mpx avec zoom optique 2x et un ultragrand angle de 12 mpx (ouvertures à f1.7 et f2.2). Il n'y a pas eu la place de loger un téléobjectif. Quant au processeur, c'est le même Snapdragon 8 Elite que les autres S25 qui reprend du service, épaulé par 12 Go de RAM.
Galaxy S25 Edge. Image Samsung.S25 Edge et S25+. Image The Verge.
Qui dit finesse, dit compromis inévitable sur l'autonomie. Samsung assure que son téléphone peut tenir la journée, mais il faudra voir dans quelles conditions. Sur le papier, la batterie est nécessairement plus petite. Sa capacité est de 3 900 mAh et Samsung donne 24h en lecture vidéo. Le Galaxy S25+ a une batterie de 4 900 mAh et peut tenir jusqu'à 30h sur la même tâche.
Enfin, il y a la question du prix. Le S25 Edge dépasse logiquement les 1 000 €. La capacité de 256 Go est vendue 1 252 € et les 512 Go coûtent 1 372 €, avec 3 coloris noir, argent et bleu. Mais à l'occasion de l'ouverture des précommandes, les 512 Go sont vendus au prix des 256 Go jusqu'au 29 mai. La Fnac fait déjà mieux pour ses adhérents en les vendant à 1 150 €. C'est dans les mêmes eaux tarifaires qu'un S25+ (hors promotions) qui sera mieux équipé sur la photo et plus endurant. Reste l'attrait de la finesse et du poids, du moins lorsqu'on se passera d'une coque de protection. La commercialisation est calée pour le 30 mai.
Quand Apple est passé des processeurs d'Intel à ses propres puces, une fonction intéressante des Mac a disparu : la possibilité d'installer une carte graphique externe (un eGPU). Apple n'a jamais proposé le nécessaire pour brancher une carte de ce type sur les Mac Apple Silicon et ne compte visiblement pas le faire. Mais des développeurs ont trouvé une solution ingénieuse.
Les personnes à l'origine de tinygrad, un ensemble d'outils open source destiné aux calculs liés à l'IA, ont en effet montré un dispositif intéressant : une Radeon RX 9070 XT (une des dernières cartes en date chez AMD) reliée à un Mac équipé d'une puce M3. La solution n'est pas très détaillée pour le moment, mais elle repose sur un adaptateur précis, l'ADT-UT3G. Cet adaptateur USB4 vers PCI-Express est équipé d'une puce ASM2464PD (un contrôleur USB4 assez courant) et vaut un peu plus de 200 €.
Le montage mis en avant par les développeurs. Image X.
Les informations disponibles indiquent que les développeurs de tinygrad ont probablement modifié le firmware de l'adaptateur pour effectuer une liaison en USB 3.0, au lieu d'utiliser la liaison PCI-Express classique proposée par l'adaptateur. Un pilote en espace utilisateur (qui n'a donc pas besoin d'avoir des privilèges élevés) permet ensuite d'accéder à la carte graphique AMD. La carte est parfaitement utilisable pour du calcul avec tinygrad. Ils indiquent sur X que la solution repose sur libusb (un logiciel couramment employé pour accéder à du matériel) et qu'elle fonctionne sous GNU/Linux, macOS ou Windows.
Dans un autre post, ils montrent que la carte d'AMD (vendue environ 800 €) permet une puissance de calcul de l'ordre de 107 téraflops avec leurs outils, quand le GPU de la puce M3 Max se limite à 13,5 téraflops. Dans tous les cas, la solution présentée est un exploit impressionnant, même s'il se limite à quelques types de calculs précis, sans prise en charge de l'affichage ou d'une quelconque accélération vidéo. Ceux qui espéraient brancher une carte moderne pour jouer sans concessions seront déçus, mais c'est tout de même un pas en avant intéressant dans ce domaine.
Apple, avec iOS 18.5, a mis à jour un composant qui a fait son entrée récemment dans le portfolio de la marque : le modem cellulaire. En effet, une des failles de sécurité corrigée par la nouvelle version du système d'exploitation des iPhone touche le modem Apple C1, vu dans l'iPhone 16e.
Au premier abord, la mise à jour d'un modem peut sembler étonnante. Mais dans les faits, ce n'est pas le cas : les modems cellulaires sont de véritables petits ordinateurs, qui contiennent généralement un processeur et communiquent avec le reste du smartphone (ou de la tablette). Certains emploient des processeurs ARM, Apple passe par une puce ARCv2 de chez Synopsys, un fabricant spécialisé. Dans la pratique, les modems cellulaires contiennent donc un système d'exploitation très spécialisé qui — comme celui de votre smartphone — peut être touché par des failles… et doit donc être mis à jour.
Le modem Apple C1. Image Apple.
Dans la longue liste des failles corrigées par iOS 18.5, il y a bien une section baseband, liée au modem Apple C1. La faille corrigée, qui n'est pas détaillée mais qui dispose d'un identifiant CVE (CVE-2025-31214), permettait à un attaquant disposant d'une position privilégiée dans le réseau d'intercepter le trafic issu de l'iPhone. La position en question n'est pas indiquée, mais il s'agit probablement d'un attaquant qui aurait pu pirater une partie de l'infrastructure d'un réseau mobile.
Par ailleurs, les corrections de sécurité dans le logiciel des modems cellulaires ne sont pas une nouveauté, mais elles sont rarement publiques. Dans le cas des iPhone qui utilisent un modem Qualcomm, c'est la firme américaine qui fournit une version corrigée à Apple, qui va ensuite effectuer la mise à jour, sans forcément documenter (ni connaître) les changements effectués.
Apple vient de mettre en ligne une nouvelle bande-annonce pour son prochain film, F1 (F1 : le film en France). Réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick, Tron : L'Héritage) et porté par Brad Pitt et Javier Bardem, le film est prévu dans les salles françaises le 25 juin 2025. Il ne devrait donc être disponible pour les abonnés Apple TV+ français que le 25 novembre 2026… mais assez rapidement pour les autres.
Jesse Burgess, le présentateur. Image Apple.
Dans un registre totalement différent, Apple a annoncé une nouvelle série dans le domaine culinaire. Nommée Knife Edge: Chasing Michelin Stars et produite par la société de Gordon Ramsay, elle va suivre Jesse Burgess (un présentateur anglais) qui va accompagner des chefs tentant de garder (ou de gagner) une des étoiles du célèbre guide Michelin, pendant huit épisodes. Cette série culinaire n'a pas encore de date de diffusion.
Google vient de modifier le G qui lui sert de logo, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années. On fait le point. Le dernier changement sur le logo date de septembre 2015, quand la société était passée sur la police de caractère Product Sans. Depuis, le logo était découpé en quatre zones bien délimitées, avec du rouge, du jaune, du vert et du bleu. Le nouveau logo, apparu pour le moment dans quelques apps comme l'app Google pour iPhone, garde la même forme, mais avec des dégradés entre les couleurs. Le changement est subtil tout en étant assez visible, et Google a commencé la transition qui devrait se poursuivre pendant quelques jours, le temps de mettre à jour les (nombreuses) apps et sites où l'icône apparaît.