Initialement attendu pour la fin d’année sur Nintendo Switch 2, Elden Ring: Tarnished Edition ne sortira finalement qu’en 2026. Bandai Namco a annoncé la mauvaise nouvelle ce jour via ses réseaux sociaux, confirmant que le projet nécessitait davantage de temps de développement.
Les joueurs avaient pourtant pu tester cette version lors de la Gamescom 2025, mais les premiers retours s’étaient révélés particulièrement critiques, pointant du doigt une optimisation très insuffisante. Face à ces retours, Bandai Namco a choisi de poursuivre le travail sur ce portage ambitieux.
Rappelons que Elden Ring était initialement sorti sur PS4 et Xbox One, ce qui rendait son adaptation dans de bonnes conditions sur Switch 2 plus qu’envisageable. Toutefois, cette Tarnished Edition semble encore loin d’être prête. Pour l’heure, aucune date précise n’a été communiquée, si ce n’est une fenêtre de sortie désormais fixée à 2026.
En attendant, Elden Ring est toujours disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One et PC.
Avez-vous mis de côté Pokémon TCG Pocket depuis sa sortie l’année dernière ? Si ce n’est pas le cas, vous serez ravis d’apprendre que pour célébrer le premier anniversaire du jeu, de nombreux événements sont prévus, ainsi que la sortie d’une nouvelle extension majeure. On vous résume tout dans notre article.
Disponible depuis le 30 octobre 2024 en exclusivité sur smartphones, Pokémon TCG Pocket a su tracer sa route et capitaliser sur son succès. Avec l’arrivée des échanges entre joueurs et une série d’extensions régulières, les fans de petites créatures ont eu de quoi s’occuper — et visiblement, ils ne sont pas près de lâcher le jeu.
Pour marquer le coup, une mise à jour majeure sera déployée le 30 octobre 2025, pile pour fêter les un an du titre. Cette nouvelle mise à jour marquera la sortie d’une nouvelle extension. Intitulée Méga-Ascension, ce ne sont pas moins de trois boosters à collectionner : Méga-Léviator, Méga-Braségali et Méga-Altaria.
Mais ce n’est pas tout, ce nouveau booster sera également accompagné de nouvelles fonctionnalités :
Nouvelle fonctionnalité de partage qui permettra d’offrir des cartes d’un niveau de rareté à à ses amies et amis. Chaque joueur ou joueuse pourra offrir une carte par jour et par ami et en recevoir une par jour via cette fonctionnalité. Cette fonctionnalité s’étend jusqu’aux cartes issues de la dernière extension en date.
Augmentation du nombre de cartes pouvant être échangées avec la possibilité d’échanger des cartes issues de la dernière extension et des derniers Boosters. En plus des cartes de rareté à et ♢, les cartes de rareté ︎︎, Chromatique 1 et Chromatique 2 pourront aussi être échangées.
Amélioration de la pioche miracle puisque les cartes non obtenues de l’extension la plus récente apparaîtront plus souvent dans la pioche miracle. De plus, le nombre d’exemplaires d’une carte déjà possédée sera désormais affiché sur chaque carte de la pioche miracle.
Enfin, plusieurs événements seront organisés pour célébrer ce premier anniversaire. Pas moins de quatre événements sont prévus d’ici la fin de l’année, chacun apportant son lot de nouveautés et de surprises pour les joueurs :
Campagne de célébration du premier anniversaire (du 30 octobre au 17 décembre) : un Booster Méga-Ascension : Méga-Léviator, Méga-Ascension : Méga-Braségali et Méga-Ascension : Méga-Altaria offert, qui pourra être récupéré dans le menu « Cadeaux » en se connectant à partir du 30 octobre 2025.
Missions spéciales du premier anniversaire (du 30 octobre au 17 décembre) : pendant cette période, les joueurs et joueuses pourront terminer des missions spéciales pour obtenir un insigne de célébration du premier anniversaire et d’autres récompenses.
Retour d’évènement butin PROMO 2025 (du 30 octobre au 9 novembre) : des combats solo spéciaux permettront aux joueurs et joueuses d’obtenir des Boosters promo sortis précédemment : série A, vol. 1 à 6 et 8 à 13.
Retour d’évènement pioche miracle PROMO 2025 (du 30 octobre au 14 novembre) : pendant cette période, les cartes promo de la série A qui étaient précédemment disponibles dans la pioche miracle le seront de nouveau. Les joueurs et joueuses pourront également terminer des missions et obtenir un ticket boutique évènement qui pourra être échangé contre une carte promo dans la boutique.
Une bande-annonce présentant la nouvelle extension Méga-Ascension a par ailleurs été dévoilée cet après-midi :
Pour rappel, Pokémon TCG Pocket est disponible gratuitement sur les smartphones iOS et Android.
Alors que le géant français Auchan avait quelque peu vendu la mèche en dévoilant une première date de sortie ainsi que la jaquette du portage de Assassin’s Creed Shadows sur Nintendo Switch 2, Ubisoft vient tout juste de communiquer officiellement sur cette version. On apprend ainsi que la date de sortie est légèrement décalée — mais pour le plus grand plaisir des joueurs.
Dans un peu plus d’un mois, les possesseurs de la Nintendo Switch 2 pourront enfin mettre la main sur le portage d’Assassin’s Creed Shadows. La date de sortie de cette version est fixée au 2 décembre 2025, avec une édition physique disponible sous forme de carte clé de jeu. Cette version inclura toutes les mises à jour et le contenu publié depuis la sortie initiale du jeu, à l’exception de l’extension Traque sur Awaji, prévue pour le début de l’année 2026. Le prix conseillé sera de 59,99 €, à l’instar de ce qui était proposé avec Star Wars Outlaws.
Autre bonne nouvelle : comme tous les titres Ubisoft, Assassin’s Creed Shadows prendra en charge la cross-progression via Ubisoft Connect. Vous pourrez ainsi reprendre votre partie entamée sur un autre support, que ce soit sur PC, PlayStation 5, Xbox Series XS ou Nintendo Switch 2. Pour marquer l’annonce, une première bande-annonce de la version Nintendo Switch 2 a été diffusée — et le résultat semble convaincant. Malgré les contraintes techniques de la console, le rendu visuel et la fluidité du gameplay laissent entrevoir un portage solide et bien optimisé.
Pour rappel, Assassin’s Creed Shadows est déjà disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.
Dans la poursuite de son plan pour économiser 100 millions d’euros, Ubisoft restructure les équipes de certains studios, notamment Massive Entertainment, Redlynx ou Ubisoft Stockholm, dans le cadre d’un programme de transition volontaire. Une annonce qui inquiète certains employés.
Publiée ce 22 octobre sur les réseaux sociaux, une annonce sur le compte de Massive Entertainment, le studio suédois derrière les jeux tirés des franchises The Division, Avatar: Frontiers of Pandora et Star Wars Outlaws, a fait réagir les nombreux employés d’Ubisoft.
Voici la traduction : « Dans le cadre de notre évolution continue et de notre planification à long terme, nous avons récemment réorganisé nos équipes et nos ressources afin de renforcer notre feuille de route, maintenant notre focus sur la franchise The Division et les technologies, notamment Snowdrop et Ubisoft Connect, qui font tourner nos jeux. »
« Pour accompagner cette transition de manière responsable, nous avons mis en place un programme de transition de carrière volontaire, offrant aux membres de l’équipe éligibles la possibilité de franchir une nouvelle étape de leur carrière à leur guise, grâce à un ensemble complet d’options incluant une aide financière et un soutien à la réembauche. »
« Massive Entertainment reste pleinement engagé dans sa feuille de route et dans la création d’expériences exceptionnelles pour les joueurs du monde entier, notamment avec The Division 2, The Division 2: Survivors, The Division Resurgence et The Division 3. Ces projets se poursuivent avec force, détermination et ambition, et nous avons hâte d’en partager davantage à l’avenir. »
Selon le Figaro, ce plan de départ restera activé jusqu’au 15 décembre et cible en priorité les salariés en CDI en attente de réaffectations suite à la publication d’un projet, sans qu’un nombre exact ne soit communiqué pour ce studio.
En revanche, ce serait une soixantaine de postes chez Redlynx qui seraient affectés par ce programme de restructuration. Soit environ la moitié des employés du studio finlandais, et ce malgré les négociations avec les syndicats et représentants du personnel. Le but pour Ubisoft est que le studio se recentre sur le développement de jeux pour smartphones. La majeure partie des postes supprimés font parties des milieux de la production et des services administratifs, sans toutefois toucher les équipes techniques en lien avec le moteur de jeu Snowdrop.
La directrice du studio, Celina Pasula, s’exprime à ce sujet :« Nous sommes convaincus qu’avec les changements proposés, RedLynx continuera à jouer un rôle important dans l’avenir d’Ubisoft, en favorisant l’excellence technique sur les appareils mobiles et en renforçant les capacités d’Ubisoft sur ces écrans, et ce afin d’élargir notre audience.»
Selon des syndicats contactés, les studios français d’Ubisoft ne sont pas actuellement concernés par ce vaste plan d’économie engagé par Ubisoft. Même si les inquiétudes sont palpables, étant donné qu’aucun d’eux ne fait partie de Vantage Studios, la nouvelle filiale codétenue par Tencent et dont les studios canadiens, ainsi que Ubisoft Barcelone et Sofia font partie.
Electronic Arts a dévoilé le trailer de la saison 1 de Battlefield 6 et une partie de son contenu. Attendue pour le 28 octobre, cette première saison, divisée en trois phases, introduira progressivement de nouvelles cartes, armes, gadgets et véhicules.
La première phase, intitulée Opérations Rogue, ouvrira le bal dès mardi prochain avec deux nouvelles cartes majeures. La première, Blackwell Fields, transportera les joueurs au cœur d’une base aérienne californienne jonchée de puits de pétrole en flammes. Pensée pour les affrontements massifs mêlant infanterie, avions et blindés. La seconde, Eastwood, revisite un ancien terrain de golf transformé en champ de bataille, favorisant des combats rapprochés et des manœuvres tactiques en véhicules légers. Le détail des prochaines vagues étant pour le moment inconnu, il est fort probable que le battle royale et les cartes maritimes arrivent dès la vague 2.
Côté armement, la mise à jour introduit trois nouveautés : le SOR-300SC qui est un fusil d’assaut polyvalent, le GGH-22 un pistolet compact et enfin, le Mini Scout qui est un fusil de précision léger. Parallèlement, un nouveau mode de jeu, lui aussi son apparition. Baptisé Strikepoint, ce sera du 4 contre 4 avec une seule vie par manche. Ce nouveau mode pourra peut-être faire monter l’XP rapidement.
EA précise que le contenu continuera de s’étoffer en novembre avec de nouvelles cartes, armes et gadgets, etc. Après un lancement record, Battlefield 6 poursuit sur sa lancée, et cette première saison pourrait bien consolider son statut de FPS phare de l’année.
Cela faisait un petit moment que le catalogue Nintendo GameCube ne s’était pas enrichi d’un nouveau titre. Pour célébrer Halloween, Nintendo a pensé aux joueurs et a décidé d’intégrer un classique de la célèbre console mauve : le tout premier épisode de Luigi’s Mansion, proposé dans sa version originale. Avec cette arrivée, les trois opus de la franchise sont désormais disponibles sur la dernière console du constructeur japonais.
Quoi de mieux que de frissonner un soir d’Halloween ? C’est en tout cas la proposition de Nintendo, qui invite les joueurs à (re)découvrir Luigi’s Mansion via le catalogue Nintendo GameCube. Le titre sera disponible à partir du 31 octobre 2025, exclusivement pour les abonnés au service Nintendo Switch Online + Pack additionnel. Pour rappel, ce premier épisode avait obtenu une note de 78 sur Metacritic, une évaluation plus qu’honorable pour un jeu qui a marqué les débuts de Luigi en solo.
Une bande-annonce a par ailleurs été diffusée pour l’occasion :
Désormais, l’intégralité de la franchise est donc jouable sur Nintendo Switch 2. Une bonne occasion donc de se lancer à la chasse aux fantômes.
Véritable tour de force techniquement parlant sur Nintendo Switch 2, Star Wars Outlaws continue de recevoir des mises à jour de la part de ses développeurs. Cette fois-ci, c’est une troisième mise à jour majeure qui est déployée avec un changelog plutôt conséquent.
Ubisoft continue de peaufiner sa première production disponible sur Nintendo Switch 2. Alors que le portage d’Assassin’s Creed Shadows arrivera en décembre prochain, Star Wars Outlaws continue de recevoir des mises à jour régulières. On retrouve notamment une optimisation supplémentaire avec une amélioration des textures ainsi que l’affichage de certains éléments en moins afin d’éviter les ralentissements.
Sans plus tarder, voici le patch note complet de cette nouvelle mise à jour :
Gameplay général
Correction d’un problème empêchant le déclenchement de l’avantage d’équipement « Éliminations furtives : restauration de santé ».
Performances
Amélioration de la stabilité
Graphismes
Correction d’un problème où les textures pouvaient apparaître en basse résolution après des sessions de jeu prolongées.
Correction de certains éléments défectueux sur Toshara.
Réduction de l’apparition de falaises lors du déplacement vers l’Espoir de Jaunta sur Toshara.
Amélioration de la qualité des textures.
Correction du scintillement des ombres lors du réglage de la luminosité depuis le menu rapide.
Interface utilisateur
Amélioration de l’écran d’accessibilité au premier démarrage du jeu ou en tant que nouvel utilisateur.
Correction d’un problème où les ennemis n’étaient pas mis en surbrillance lors de l’adrénaline.
Histoire (Spoilers)
Jeu principal
Correction d’un problème où Kay avait des mouvements raides après le didacticiel de l’adrénaline pendant la quête « Le Pistolero ».
Correction d’un problème où le module de blaster pouvait se réinitialiser pendant la quête « Le Charognard ».
Correction d’un problème où le Syndicat Pyke Ne pas aider Kay en combat pendant le contrat « Récupérer la cargaison ».
Pack Histoire Wild Card
Correction d’un problème empêchant les joueurs de quitter la station Renpalli pendant la quête « Wild Card » si un contrat était actif.
Pack Histoire La Fortune d’un Pirate
Correction d’un problème pouvant entraîner la disparition de PNJ si Kay s’éloignait suffisamment pendant « Le Détresse d’un Pirate ».
Pour rappel, Star Wars Outlaws est disponible sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC.
Alors que Battlefield 6 vient de sortir, Electronic Arts apporte déjà des mises à jour en profondeur sur son système Portal afin de limiter l’intérêt des fermes d’XP. Les joueurs abusent du système Portal et cela ne plaît pas à EA.
Nombreux étaient les joueurs à créer des fermes à XP ou à en rejoindre pour y affronter des armées de bots afin de gagner rapidement en expérience et ainsi contourner la difficulté des modes multijoueur traditionnels. En effet, beaucoup jugent que le gain en expérience dans Battlefield 6 est trop long, ce qui limite le gain d’accessoires et d’équipement sur ses armes, si nous trouvons cela plutôt intéressant dans notre test pour le sentiment d’accomplissement et de progression, nous pouvons également comprendre la frustration que cela peut engendrer. Toutefois, EA a déjà indiqué faciliter le gain d’XP dans les jours qui viennent grâce à des mises à jour, ainsi, ils ont décidé de contraindre les serveurs Portal proposant du farm.
Désormais, les parties comportant des bots ne permettent plus d’obtenir d’XP de maîtrise d’arme ni de faire progresser les défis d’armes ou de classes, même si elles continuent d’accorder un bonus de 150 % d’XP pour la complétion des matchs. Dans un communiqué, l’éditeur précise vouloir préserver l’intégrité du gameplay tout en favorisant les serveurs authentiques, notamment ceux dédiés aux modes compétitifs comme Conquête Hardcore ou Guerre All-Out. L’objectif affiché est de réorienter Portal vers sa fonction originale : un terrain d’expérimentation et de créativité communautaire, et non un outil de progression accélérée.
We’re in the process of deploying several backend updates aimed at improving community experiences and encouraging more player-filled servers. A more detailed update explaining these changes is targeted for tomorrow.
As part of this effort, we’re implementing several backend…
Avec cette mise à jour, EA et Battlefield Studios cherchent à consolider la cohérence de leur écosystème multijoueur. Reste à voir si la communauté acceptera ce nouvel équilibre Battlefield 6.
Malgré la vague de rumeurs qui a agité la communauté ces derniers jours, Call of Duty: Black Ops 7 ne subira finalement aucun changement de calendrier.
Le très attendu nouvel opus de la célèbre franchise de tir à la première personne paraîtra le 14 novembre 2025, comme initialement annoncé. Alors qu’un rapport récent laissait entendre une possible sortie anticipée, Treyarch a rapidement démenti ces informations, réaffirmant que le développement suit son cours et que le jeu est prêt à tenir son échéance. Une nouvelle qui rassure les fans, impatients de découvrir ce chapitre inédit de la saga Black Ops, prévu pour marquer un tournant dans l’histoire de la licence.
Dans son message, le studio a rappelé que le lancement n’était plus qu’à quelques semaines et en a profité pour annoncer la publication d’un nouveau dev talk ce 21 octobre, accompagné d’informations fraîches issues de la bêta multijoueur.
We're less than a month away from #BlackOps7's launch on Nov. 14!
Our newest Dev Talk drops today with more juicy MP updates coming out of the Beta.
Autre nouvelle rassurante pour les fans : le système RICOCHET Anti-Cheat a enregistré les meilleurs résultats de l’histoire de la franchise lors de cette phase de test. Selon Treyarch, 99 % des parties se sont déroulées sans triche, et les tricheurs détectés ont été bannis après moins de trois matchs. Un signal très positif pour une série souvent touchée par ce fléau, et qui espère offrir une expérience en ligne plus équitable lors du lancement officiel.
Call of Duty: Black Ops 7 sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.
Le second Kirby Air Riders Direct sera diffusé ce jeudi 23 octobre 2025 à 15h00 (heure française), avec Masahiro Sakurai aux commandes pour dévoiler de nouvelles fonctionnalités du jeu.
Nintendo poursuit sa campagne de communication autour de Kirby Air Riders. Après une première présentation complète et prometteuse, un second Nintendo Direct entièrement dédié au titre aura lieu ce jeudi 23 octobre à 15h00 (heure de Paris). Ce Kirby Air Riders Direct 2 sera animé par Masahiro Sakurai, producteur du jeu et créateur emblématique de Super Smash Bros.
La présentation durera environ 60 minutes et devrait offrir un aperçu plus approfondi des mécaniques de jeu, des modes disponibles, et des fonctionnalités multijoueur. Pour suivre ce nouvel événement, il suffira de se rendre ci-dessous :
Pour rappel, Kirby Air Riders sera disponible le 20 novembre 2025 exclusivement sur Nintendo Switch 2.
Disponible simultanément sur tous les supports, The Outer Worlds 2 arrivera dans les étalages avec une version physique sur PS5. Mais comme pour la plupart des jeux édités par Microsoft, une mauvaise nouvelle attend les collectionneurs : une connexion Internet sera obligatoire pour lancer le jeu pour la première fois.
C’est une pratique de plus en plus courante dans l’industrie, et difficilement justifiable — surtout sur des consoles comme la PS5 et la Xbox Series XS. Malgré la capacité des disques Blu-ray à contenir jusqu’à 100 Go de données, les éditeurs continuent d’imposer une connexion pour finaliser l’installation. Après Indiana Jones et le Cercle Ancien et Doom: The Dark Ages, c’est au tour d’une nouvelle exclusivité de subir le même sort.
Lors de l’insertion du disque de The Outer Worlds 2 dans votre PlayStation 5, seuls 1,32 Go seront installés — bien insuffisant, comme vous vous en doutez. Il faudra donc impérativement passer par Internet pour compléter l’installation. L’espoir était pourtant permis après la sortie récente de Gears of War: Reloaded, qui proposait une version physique avec l’intégralité du mode solo sur le disque, et uniquement le multijoueur à télécharger.
The Outer Worlds 2 sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC le 29 octobre 2025.
Après un Battlefield 2042 décevant et plusieurs opus retraçant les deux premières guerres mondiales, les fans attendaient depuis plus de dix ans un véritable retour aux sources de la série Battlefield. À savoir : des guerres modernes, un multijoueur équilibré reposant sur les classes et une campagne sans artifices ni paillettes. Promis comme un renouveau fidèle aux attentes des joueurs, Battlefield 6 vient de sortir et, sans surprise, bat déjà tous les records. Mais cela signifie-t-il qu’il est exempt de défauts ? C’est ce que nous allons décortiquer.
Testé sur Xbox Series X grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Une aventure visuellement impressionnante, gâchée par une narration maladroite
Le contexte de Battlefield 6 se déroule dans un futur très proche. En 2028, le secrétaire général de l’OTAN est assassiné, provoquant le retrait de plusieurs pays de l’alliance, dont la France. La confiance envers l’organisation est ébranlée et nombre d’États se tournent vers une milice privée fraîchement créée pour assurer leur sécurité : la PAX Armata. Celle-ci grossit à vue d’œil, financée par des nations et des acteurs privés pour assurer leurs propres intérêts. Rapidement, elle s’équipe en fantassins, en armes lourdes et en matériel de pointe. La situation dégénère, et des conflits éclatent partout en Europe, en Afrique et sur le continent américain.
Après un Battlefield 2042 dépourvu de campagne, EA et DICE ont retenu la leçon et Battlefield 6 débarque avec une campagne d’une dizaine d’heures, nous faisant voyager autour de la Méditerranée, en Europe et au-delà. Alors que la PAX Armata a délibérément engagé les hostilités envers l’OTAN, on rejoint une escouade aguerrie des forces spéciales, chargée de la combattre sur tous les fronts. À la manière de supersoldats, cette unité d’élite accomplit l’impossible et, malheureusement, c’est sur cette sensation d’importance que ça coince dans l’intrigue. En effet, cette campagne tranche fortement avec celles des précédents opus : ici, malgré la diversité des théâtres de guerre, on incarne presque toujours la même escouade. Présentée comme un groupe d’élite, elle est chargée de défendre les intérêts de l’OTAN et de faire tomber la PAX Armata. Comme si l’issue de la guerre reposait uniquement sur quelques soldats. Alors que les anciens Battlefield mettaient en avant des héros ordinaires dont les actions changeaient le cours de l’histoire, cet épisode nous place dans la peau d’une équipe suréquipée, invincible et sans limites. Ce qui est tout bonnement irréaliste.
Des environnements immersifsIls n’ont pas lésiné sur les VFX
Cette nouvelle approche aurait pu fonctionner si elle avait bénéficié d’une narration plus cohérente. Malheureusement, le récit souffre d’un rythme précipité, d’enjeux mal définis et de rebondissements prévisibles. Pire encore, malgré un contexte évoquant une possible Troisième Guerre Mondiale, l’antagoniste principal manque de profondeur. Ses motivations relèvent plus de la querelle que de la tragédie géopolitique. Tout s’enchaîne trop vite, les personnages sont survolés, empêchant toute forme d’attachement. On note toutefois une attention bienvenue portée aux dialogues entre les membres de l’escouade durant les missions qui parviennent, tant bien que mal, à renforcer le contexte et la cohérence globale du récit. Le discours du jeu propose également une double lecture intéressante, volontaire ou involontaire, en écho à notre époque marquée par la montée des extrêmes et les tensions internationales.
La campagne propose plusieurs niveaux de difficulté. Nous avons opté pour le mode normal, qui s’est révélé plus simple que prévu. La faute à une IA souvent aux fraises : les ennemis n’hésitent pas à foncer dans la ligne de mire, à se découvrir inutilement ou à se réfugier… juste à côté de vous. Bien que la campagne ne permette pas le jeu en coopération ni en écran partagé, elle intègre un système d’ordres tactiques permettant de donner des instructions à son unité : lancer des fumigènes, attaquer une position ou réanimer un allié. Une bonne idée, certes, mais peu utile en mode normal tant la difficulté reste faible. En revanche, cette mécanique prend sans doute tout son sens dans les modes plus exigeants.
Quelques véhicules dans la campagneDes IA aux fraises qui nous foncent dessus
Fort heureusement, la déception narrative est rapidement oubliée si on se concentre sur le spectacle visuel, qui lui en met plein la vue, aussi bien sur les effets spéciaux que dans les environnements visités. La campagne de Battlefield 6 nous fait voyager à travers de nombreux pays et décors : du palais égyptien au métro new-yorkais, chaque lieu regorge de détails convaincants. Le sound design est, lui aussi, exemplaire et renforce l’immersion : entre les tirs nourris, les déflagrations et les dialogues sous tension, la cacophonie du champ de bataille est parfaitement retranscrite.
Le retour de la formule multijoueur tant attendue
Après plusieurs épisodes centrés sur le XXᵉ siècle et un Battlefield 2042 à la fois en avance et en retard sur son temps, Battlefield 6 signe le grand retour des combats modernes. Le jeu apporte le retour des mécaniques qui ont fait le succès de la licence : des affrontements terrestres intenses, des bâtiments destructibles, des véhicules blindés et aériens, et surtout le retour du système de classes. De quoi ravir les vétérans de Battlefield 3 et Battlefield 4.
Outre une interface un peu trop chargée qui nuit à la lisibilité et à la compréhension globale, on retrouve très vite les quatre classes emblématiques de la série, avec quelques ajustements dans leurs rôles. Le soutien peut réanimer, l’assaut dispose désormais d’une échelle, la reconnaissance profite encore une fois du C4 et l’ingénieur reste fidèle à ses fonctions habituelles. Sauf pour certains modes spécifiques, toutes les classes ont accès à la majorité des armes, même si certains équipements demeurent exclusifs. Ainsi, la répartition de l’arsenal tend à uniformiser les classes, ce qui en rend certaines moins attrayantes comme l’assaut, par exemple, dont l’intérêt nous semble plus limité. Certains éléments supplémentaires (comme le lance-grenades) doivent être débloqués, mais la progression est assez longue. Cela peut sembler frustrant au premier abord, mais encourage finalement les joueurs à s’investir dans le développement de leurs classes et la réalisation de défis pour débloquer armes et accessoires.
Un level design cohérentDes décors destructibles
Côté modes de jeu, on retrouve les classiques Ruée, Conquête, Percée, ainsi que Roi de la Colline, Domination et bien d’autres. Le mode portal signe aussi son grand retour pour des parties plus personnalisées. Les cartes sont vastes et variées, même si certaines limitations se font sentir, comme l’absence de map dédiée aux véhicules amphibies et nautiques ou les batailles aériennes encore de faible envergure. Ces ajouts devraient arriver avec les futures mises à jour, notamment le lancement de la saison 1, qui introduira également le très attendu mode Battle Royale. D’autres corrections devraient aussi survenir avec cette première mise à jour puisque le jeu n’est cependant pas exempt de bugs : pertes de son, déconnexions, menus figés… Rien de dramatique, mais des correctifs sont encore nécessaires.
Verdict
Battlefield 6 signe un véritable retour aux fondamentaux de la licence : le titre renoue avec les guerres modernes, les affrontements spectaculaires et surtout le système de classes qui avait fait la renommée de la série et supprimé au début de Battlefield 2042 avant d’être réintégré. Porté par une réalisation visuelle impressionnante et un sound design percutant, le jeu offre des batailles d’une grande intensité, capables de rappeler les plus belles heures de Battlefield 3 et 4. Cependant, tout n’est pas parfait : la campagne, bien que visuellement bluffante, souffre d’une écriture maladroite et d’une IA défaillante. En multijoueur, quelques bugs persistent et certaines classes manquent encore de caractère. Malgré ces écueils, Battlefield 6 marque un renouveau convaincant, à la fois spectaculaire, nerveux et fidèle à l’esprit originel de la saga. Après un Battlefield 2042 décevant, la rédemption est bien amorcée et nous avons hâte de découvrir le contenu des prochaines mises à jour.
Le portage de Starfield sur PlayStation 5 continue de faire couler beaucoup d’encre, mais les fans devront manifestement s’armer de patience. D’après un insider reconnu, l’annonce officielle ne devrait pas intervenir avant 2026.
Les rumeurs autour de l’arrivée du RPG spatial de Bethesda sur les consoles de Sony circulent depuis plusieurs mois maintenant. Initialement exclusif à Xbox et PC, le titre avait déjà été évoqué comme un futur candidat au portage multiplateforme, dans la lignée de la nouvelle stratégie de Microsoft. Des sources avaient affirmé dès 2024 que le jeu arriverait sur PS5, mais NateTheHate précise désormais que son annonce, d’abord prévue pour 2025, a été décalée d’un an.
Believe the announcement will be in 2026 unless plans change.
Ce calendrier correspond à un rapport publié plus tôt dans l’année, évoquant une sortie sur PS5 au printemps 2026, accompagnée d’une grande extension. Ces mêmes sources évoquent même un portage sur la future Nintendo Switch 2, signe que Microsoft et Bethesda pourraient vouloir étendre leur univers bien au-delà de l’écosystème Xbox.
Si rien n’est encore officiel, tout indique que Starfield finira par atteindre la PS5. Reste à savoir si l’alunissage se fera en 2026 ou plus tardivement.
Le rêve d’un remake de Final Fantasy IX semble s’éloigner de plus en plus. D’après de nouvelles informations rapportées par Insider Gaming, le projet serait désormais en pause, voire abandonné, après plusieurs mois d’incertitude autour de son développement.
C’est l’insider NateTheHate, reconnu pour la fiabilité de ses fuites dans l’industrie, qui a relancé les inquiétudes après avoir été interrogé par InsiderGaming. Il suppose que le projet est à l’arrêt et ignore si Square Enix compte le relancer. Ces propos confirment des rumeurs persistantes selon lesquelles le remake aurait rencontré de obstacles techniques et un manque de direction claire, au point de compromettre sa poursuite ce qui contraste fortement avec le développement puis le succès critique et commercial du Final Fantasy VII Remake.
Le projet figurait pourtant dans le célèbre leak Nvidia de 2021, dont la plupart des jeux listés se sont avérés réels, renforçant la crédibilité d’un remake de FFIX. Aujourd’hui, cependant, son avenir paraît plus incertain que jamais.
Une décennie après Ninja Gaiden 3, la célèbre saga d’action signe enfin son grand retour. Avec son gameplay toujours aussi exigeant et brutal, Ninja Gaiden 4 remet les pendules à l’heure du ninja moderne. Mais derrière ses combats nerveux et sa mise en scène stylisée, ce come-back tant attendu parvient-il vraiment à renouer avec la légende ?
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Ninja Guedin, le quatrième
Après plus de dix ans d’absence depuis Ninja Gaiden 3, la légendaire série d’action signe son grand retour avec Ninja Gaiden 4. Le jeu se déroule dans un Tokyo dystopique en proie au chaos, envahi par des forces démoniaques liées au Dark Dragon. Le joueur y incarne Yakumo, un jeune ninja du clan Raven, dont le destin croise celui de Ryu Hayabusa, héros emblématique de la saga, qu’il tient pour responsable de la chute de son clan. Développé conjointement par Team Ninja et PlatinumGames, le titre symbolise à la fois un hommage au passé et une relance ambitieuse pour une franchise mythique du jeu d’action. Sa sortie marque un tournant pour les fans et pour tous ceux qui attendent le retour d’un véritable défi à l’ancienne.
Yakumo, le nouveau héros de ce Ninja Gaiden 4
Ce nouvel opus introduit des mécaniques inédites, notamment la forme du Corbeau Sanglant, qui permet à Yakumo de manipuler le sang pour renforcer ses attaques, tout en conservant le gameplay nerveux et punitif propre à la série. Avec des affrontements toujours aussi intenses, une mise en scène modernisée et un monde plus sombre et dystopique, Ninja Gaiden 4 cherche à renouveler la formule sans trahir son héritage. Avec cet épisode, Platinum Games semble avoir voulu démontrer son expertise en la matière en faisant de Ninja Gaiden 4 une sorte de Best Of de ses différentes productions, en s’inspirant aussi bien de Bayonetta, Metal Gear Rising: Revengeance que d’Astral Chain.
Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un katana
Le cœur du gameplay de Ninja Gaiden 4 reste fidèle à l’ADN de la série : un système de combat exigeant, nerveux, où chaque erreur peut potentiellement se payer cher. On y retrouve la fluidité et la brutalité caractéristiques de la licence, mais avec une profondeur modernisée. Le nouveau protagoniste, Yakumo, incarne cette évolution : rapide, acrobatique, et doté d’un arsenal sanglant centré sur le mode forme du Corbeau Sanglant, une transformation qui lui permet de canaliser le sang des ennemis pour déchaîner des attaques dévastatrices et briser les défenses adverses.
Les combats sont nerveux et jouissifs
Cette nouvelle mécanique s’intègre à un système déjà dense, où combos, parades et contres s’enchaînent avec une précision millimétrée. Les vétérans retrouveront les mouvements emblématiques comme l’Izuna Drop ou le démembrement, mais pourront désormais alterner les armes en plein combo et profiter d’une mobilité accrue grâce au grappin et aux courses murales. La structure des affrontements repose sur le timing, la lecture des patterns ennemis et la gestion du risque. Comme d’habitude dans Ninja Gaiden : chaque victoire se mérite.
Le système de marchand de Ninja Gaiden 4 prend une forme originale et parfaitement intégrée à l’univers du jeu. À intervalles réguliers, Yakumo croisera un écran interactif contrôlé à distance par sa coéquipière Umi, toujours accompagnée d’un corbeau aux yeux rouges annonçant l’arrivée de Tyran, un maître du clan du Corbeau. Par l’intermédiaire d’Umi, le joueur peut acheter des consommables, ou accepter des quêtes secondaires offrant des points, des objets ou des bonus à équiper une fois accomplies. Tyran, lui, remplit un rôle plus martial : il propose à Yakumo d’acquérir de nouvelles techniques et enchaînements, approfondissant ainsi la maîtrise du combat et la progression du personnage. Yakumo pourra aussi améliorer ses armes via un menu accessible par pression du bouton start à n’importe quel moment.
Certains combats de boss sont un vrai challenge
Malgré une offre alléchante sur le papier, le gameplay de Ninja Gaiden 4 n’est pas exempt de défauts. S’il faut reconnaître au titre une nervosité exemplaire et un véritable plaisir à découper ses adversaires dans des combats aussi sanglants que techniques, la formule finit par tourner en rond. Malgré la richesse apparente de ses mécaniques et la variété de ses combos, Yakumo ne manie en réalité que quatre armes principales tout au long de l’aventure, ce qui limite la diversité des approches. Le bestiaire, bien que visuellement réussi, manque également de renouvellement et les séquences d’action et de plateforme finissent par se répéter selon un schéma trop prévisible. Passées les cinq premières heures de jeu, intenses et grisantes, Ninja Gaiden 4 peine à surprendre, offrant une seconde moitié d’expérience plus routinière que transcendantale.
Ninja Gaiden (PS)4
Sur le plan technique, Ninja Gaiden 4 peine à impressionner. S’il se montre fluide et réactif en toutes circonstances, son moteur graphique trahit des origines un peu datées. Certains décors rappellent davantage un titre PS4, voire un remaster de jeu PS3, que la génération actuelle de consoles. Les textures manquent parfois de finesse, les environnements sont assez vides, et le character design, bien que cohérent avec l’univers de la série, manque de relief et de personnalité. Fort heureusement, la direction artistique parvient à sauver l’ensemble, grâce à des éclairages stylisés et une atmosphère urbaine et montagneuse poisseuse qui collent parfaitement à la tonalité sombre du récit.
Bien que relayé au second plan, Ryu Hayabusa est toujours de la partie
Ce sacrifice visuel a au moins le mérite d’assurer une expérience d’une fluidité exemplaire. Le jeu tourne sans accroc, sans crash ni chute de framerate, et peut même atteindre les 200Hz sur les écrans compatibles, offrant une réactivité redoutable en combat. En revanche, certaines cinématiques sont étrangement limitées à 30 fps, un choix qui crée une cassure perceptible avec la nervosité du gameplay et nuit légèrement à l’immersion. Malgré ces limites techniques, Ninja Gaiden 4 reste stable et plaisant à l’œil dans l’action, privilégiant la performance pure à la démonstration visuelle.
Le level design de Ninja Gaiden 4 marque une vraie évolution par rapport aux précédents volets. Moins linéaire, il offre des environnements plus ouverts et denses en contenu secondaire. Chaque niveau regorge d’activités annexes : purification de Purgatoires (des arènes de combat à vagues avec conditions particulières), affrontements optionnels contre des boss cachés et quêtes secondaires liées à Umi. Ces détours ne sont pas de simples à-côtés : ils enrichissent la progression, offrent des récompenses tangibles et encouragent l’exploration méthodique de chaque zone.
De nombreux secrets se dissimulent dans les recoins des cartes, certains accessibles uniquement après avoir débloqué des techniques spécifiques, ce qui pousse naturellement à la rejouabilité. Cette structure donne au jeu une dimension presque metroidvania, invitant le joueur à revenir dans les anciens niveaux pour en percer tous les mystères. Comptez environ dix heures pour boucler une première partie en difficulté normale, mais jusqu’à quinze (voire plus) pour ceux qui chercheront à tout découvrir, un bon équilibre entre densité de contenu et rythme d’action.
Vous allez rider, beaucoup rider
La bande-son de Ninja Gaiden 4 s’impose comme l’un des points forts du jeu. Mêlant sonorités électroniques, accents métal et nappes plus éthérées, elle accompagne parfaitement la nervosité des combats tout en soulignant la dimension mystique de l’univers. Certaines pistes chantées, notamment lors des secondes phases de boss, rappellent ouvertement l’approche de Metal Gear Rising: Revengeance et insufflent une énergie galvanisante aux affrontements. On y retrouve d’ailleurs le chanteur Victor Borba, déjà remarqué pour ses performances dans Devil May Cry 5 et Clair Obscur: Expedition 33, dont la voix puissante donne un vrai relief aux séquences d’action les plus intenses.
Le jeu propose un doublage intégral en anglais ou en japonais. Si les deux versions sont de bonne qualité, la version japonaise se distingue par un ton plus dramatique et une justesse d’interprétation qui colle bien à l’esprit de la série, malgré des timbres de voix parfois très stéréotypés. L’ensemble contribue à une expérience sonore immersive, rythmée et parfaitement en phase avec l’identité de Ninja Gaiden 4, entre modernité et héritage.
Verdict
Bien que Ninja Gaiden 4 ait été un réel plaisir à parcourir, on en ressort avec un sentiment mitigé. Passée une première moitié grisante, le jeu peine à se renouveler et sombre dans une répétitivité marquée, recyclant certains environnements, même quelques boss, là où l’on aurait espéré davantage d’ambition après plus de dix ans d’absence. Ce qui sauve véritablement l’expérience, c’est son gameplay nerveux, précis et jouissif, capable d’offrir un vrai défi tout en restant accessible grâce à plusieurs niveaux de difficulté bien pensés. Yakumo, nouveau visage de la série, s’avère intéressant mais ne parvient pas encore à éclipser l’aura et le charisme indélébile de Ryu Hayabusa. Ninja Gaiden 4 réussit son retour sur la scène de l’action pure, mais il lui manque ce supplément d’âme et de renouvellement qui aurait pu en faire un grand come-back. Reste à savoir si Yakumo deviendra réellement le nouveau héros de la franchise… ou simplement l’ombre de son illustre prédécesseur.
Selon certaines sources du site Insider Gaming, un nouveau jeu de la licence Le Seigneur des Anneaux serait actuellement en développement. Il serait en partie financé par l’Abu Dhabi Investment Office à hauteur de plusieurs millions de dollars. Plusieurs gros studios seraient impliqués dans ce projet qui devrait rivaliser avec Hogwarts Legacy.
Malgré l’échec catastrophique qu’est The Lord of the Rings: Gollum et les résultats timides de Tales of the Shire : un jeu Le Seigneur des Anneaux, l’univers de Tolkien n’a pas fini d’attirer les rêves et les projets de l’industrie du jeu vidéo. Selon ces sources, un accord pour réadapter le Seigneur des Anneaux sur PC et consoles serait en préparation depuis l’année dernière. La signature n’aurait pas encore eu lieu en raison du nombre d’acteurs ayant leur mot à dire sur ce sujet. Toutefois, une officialisation de cette nouvelle est prévue pour ces prochaines semaines.
En plus de l’ADIO, d’autres studios sont impliqués dans ce projet, comme Revenge et Embracer pour citer ceux connus actuellement. C’est bien ce dernier acteur qui détiendrait actuellement les droits de la propriété intellectuelle du Seigneur des Anneaux depuis 2022. Des droits qui ont été rachetés pour près de 400 millions de dollars pour rappel.
Aucun des deux studios contactés sur ce nouveau projet n’a souhaité répondre à ces interrogations. Les rumeurs précisent toutefois que le soutien financier de l’ADIO pourrait s’élever à environ 100 millions de dollars. Il a également été précisé que ce nouveau jeu vidéo Le Seigneur des Anneaux serait jouable à la troisième personne, conçu pour concurrencer Hogwarts Legacy. Voilà qui nous promet une aventure épique et de nombreuses heures exploration dans la Terre du Milieu.
La présidente de Xbox, Sarah Bond, a confirmé que les successeurs des consoles Series X et Series S sont déjà en développement. Tandis que la marque multiplie les initiatives pour étendre l’écosystème Xbox sur de nouveaux supports, elle prépare également sa prochaine génération de consoles de salon.
En pleine dynamique avec sa campagne This is an Xbox, Microsoft continue d’élargir son univers vidéoludique. Après être entré sur le marché du jeu portable grâce au ROG Xbox Ally X, la marque s’attaque désormais à un nouveau terrain : les véhicules connectés, via un partenariat avec LG. Une stratégie qui vise à rendre l’expérience Xbox accessible partout, au-delà du simple salon.
Cependant, cette diversification faisait naître une question chez les joueurs : Xbox prépare-t-elle encore de nouvelles consoles maison ? La réponse est désormais claire. Dans une interview accordée à Variety, Sarah Bond a confirmé que les successeurs des Xbox Series X et S sont bel et bien en développement, précisant que les équipes en sont déjà à la phase de prototypage et de design.
Enfin, Sarah Bond a évoqué une vague d’innovations à venir, allant de l’optimisation de l’expérience portable à l’élargissement du programme de compatibilité, avec pour objectif d’offrir plus de fonctionnalités, plus d’options et plus de jeux. Xbox confirme ainsi sa volonté de conjuguer innovation technologique et ouverture multiplateforme, tout en gardant un pied solide dans le développement de consoles de nouvelle génération. Cette nouvelle tentative sera-t-elle le renouveau de Xbox ou son ultime chant du cygne ?
Après plus de dix ans d’attente, Silent Hill sort enfin de son brouillard avec Silent Hill f, un épisode à part qui délaisse l’Amérique pour le Japon des années 1960. Entre renaissance et réinvention, le titre développé par NeoBards Entertainment revisite les codes du survival horror à travers une approche plus introspective, portée par l’esthétique dérangeante du mangaka Ryukishi07.
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Retour dans la brume
Après plus d’une décennie de silence, la mythique licence d’horreur psychologique de Konami renaît enfin avec Silent Hill f. Développé par le studio taïwanais NeoBards Entertainment, cet épisode marque le grand retour de la série sur consoles et PC. L’action quitte la ville brumeuse emblématique des États-Unis pour se dérouler dans le Japon rural des années 1960, une époque et un décor inédits pour la franchise. On y incarne Hinako Shimizu, une lycéenne confrontée à la propagation d’un mal mystérieux transformant son environnement familier en cauchemar organique et surnaturel.
Hinako, une enfant à l’esprit torturé
Le scénario, signé Ryukishi07 (créateur des visual novels horrifiques Higurashi et Umineko), mêle horreur psychologique et tragédie intimiste. Porté par l’Unreal Engine 5, le jeu revisite l’identité visuelle et thématique de Silent Hill avec une esthétique japonaise profondément dérangeante. La musique du légendaire Akira Yamaoka parachève l’atmosphère poisseuse et mélancolique que les fans attendaient.
Ce nouvel opus symbolise aussi une forme de rédemption pour la série, longtemps laissée en sommeil après l’annulation du projet Silent Hills. Ce dernier devait être développé par Hideo Kojima et Guillermo del Toro, avec Norman Reedus en tête d’affiche, avant d’être brutalement stoppé en 2015 à la suite du conflit entre Kojima et Konami. L’épisode jouable P.T., véritable phénomène d’épouvante, en reste le seul vestige.
C’est Silent Hill ?
Le gameplay de Silent Hill f s’inscrit dans la tradition du survival horror tout en introduisant une dimension plus moderne et exigeante. Le joueur incarne Hinako Shimizu, une adolescente vulnérable plongée dans le Japon rural des années 1960, rongé par un mal surnaturel. L’expérience repose sur l’exploration, la résolution d’énigmes et la survie dans des environnements oppressants. Le jeu conserve l’ADN de la série : progression lente, gestion de ressources limitée et tension constante. L’atmosphère, soutenue par la direction artistique et le sound design, constitue l’un des piliers du gameplay : chaque couloir, chaque bruit devient source d’angoisse.
Cependant, le choix de quitter la ville emblématique de Silent Hill pour un décor japonais rend la filiation avec la série plus mystérieuse. Si l’on met de côté la présence du brouillard et quelques symboles récurrents, Silent Hill f semble parfois tenir davantage du spin-off conceptuel que de la véritable suite. Son univers, ses thèmes et sa mise en scène évoquent tout autant un Project Zero ou une nouvelle licence horrifique indépendante, qu’un épisode canonique de la franchise. Ce décalage narratif et esthétique intrigue, mais risque aussi de dérouter les puristes en quête d’un lien plus explicite avec la mythologie originelle de Silent Hill.
Souls Hill f
Les puzzles tiennent une place importante, renouant avec les origines de la saga. Variés, bien intégrés à l’univers et souvent symboliques, ils offrent un rythme différent et bienvenu entre deux séquences d’exploration. Le jeu propose d’ailleurs plusieurs niveaux de difficulté pour ces énigmes, permettant à chacun de trouver le bon équilibre entre réflexion et immersion. C’est dans ces moments calmes, où l’on tente de déchiffrer les secrets du village, que Silent Hill f rappelle le génie narratif et psychologique des premiers épisodes.
Silent Hill f s’inspire du Soulslike pour ses combats
Les combats, en revanche, divisent davantage. NeoBards a opté pour un système mêlant esquives, parades et lecture des patterns ennemis, rappelant les mécaniques d’un Soulslike. Si cette approche peut apporter une tension et une satisfaction réelle dans la maîtrise pour certains, elle tranche parfois trop avec la vulnérabilité du personnage principal. Certains joueurs y voient une modernisation bienvenue, d’autres une incohérence qui rompt la fragilité propre à Silent Hill. Les affrontements peuvent aussi souffrir d’un manque de variété avec de nombreux ennemis similaires, ainsi que d’une certaine rigidité dans les animations des personnages.
Malgré ces réserves, Silent Hill f réussit à offrir une expérience complète et cohérente dans son intention : faire ressentir la lente descente dans la folie. Sa boucle de gameplay (exploration, puzzle, combat, fuite) maintient une tension constante. L’équilibre entre action et horreur psychologique reste parfois instable, mais le jeu parvient à recréer cette atmosphère propre à la licence, où chaque pas dans le brouillard est une prise de risque. En ce sens, Silent Hill f ne révolutionne pas la formule, mais il la ravive avec une audace qui lui redonne sens et identité.
Une direction artistique maîtrisée malgré un Unreal Engine 5 capricieux
Mais derrière une esthétique réussie, la version PC montre rapidement deslimitations techniques. Le titre souffre de stutters récurrents, provoquant de brèves saccades lors des premiers passages dans chaque zone. Même sur des configurations haut de gamme, certains joueurs rapportent des baisses de framerate et des micro-lags. Ces problèmes ne rendent pas le jeu injouable, mais nuisent à la fluidité et à l’immersion, surtout dans les séquences d’exploration lente où chaque détail visuel compte. Si NeoBards a déjà déployé plusieurs correctifs depuis la sortie, le jeu demeure encore instable sur certaines configurations.
L’ambiance reste globalement glauque
La bande-son de Silent Hill f marque le retour d’Akira Yamaoka, accompagné de nouveaux compositeurs comme Kensuke Inage. Ensemble, ils livrent une partition qui mêle influences japonaises traditionnelles (shamisen, taiko, chants éthérés) et textures ambiant, créant une atmosphère à la fois mystique et dérangeante. Cette fusion entre sonorités folkloriques et nappes électroniques souligne le cadre du Japon des années 1960 et renforce la tension psychologique du jeu. L’utilisation du silence, des bruits d’ambiance et des transitions sonores contribue autant que la musique elle-même à l’immersion et à la peur.
Une approche audacieuse, même si on pourra regretter l’absence de thèmes vraiment “cultes” comme ceux des anciens Silent Hill. La bande-son de f privilégie l’ambiance et la cohérence narrative à la mélodie mémorable, assumant une tonalité plus introspective et locale. En somme, la musique de Silent Hill f n’est peut-être pas aussi immédiatement iconique, mais elle s’impose comme une réussite artistique : une bande sonore organique et viscérale, à l’image du cauchemar qu’elle accompagne.
Devine ?
Silent Hill f offre une durée de vie honorable, dans la lignée des grands opus de la série. Comptez entre 10 et 14 heures pour une première partie en rythme normal, selon votre manière d’explorer et de résoudre les énigmes. En se concentrant uniquement sur la trame principale, il est possible de boucler l’aventure en 8 à 9 heures, mais les joueurs curieux, avides de secrets ou de fins alternatives, peuvent facilement y consacrer jusqu’à 30 ou 40 heures pour tout voir. La rejouabilité repose principalement sur un système de cinq fins distinctes, accessibles selon les choix du joueur et certaines conditions de jeu. Après la première conclusion, un mode New Game + permet de débloquer de nouveaux dialogues et scènes, invitant à rejouer pour saisir toutes les nuances du récit.
Verdict
Silent Hill f marque un retour imparfait mais crédible d’une saga mythique que l’on croyait disparue. NeoBards Entertainment réussit à réinventer l’univers sous un prisme japonais original, servi par une direction artistique maîtrisée, un sound design glaçant et la bande son d’Akira Yamaoka, compositeur légendaire de la série. L’atmosphère, poisseuse et mélancolique, capte l’essence du malaise propre à Silent Hill, même si le jeu peine parfois à équilibrer horreur psychologique et mécaniques modernes. Les énigmes bien pensées et l’exploration oppressante rappellent les grandes heures de la série, mais les combats maladroits et rigides rompent parfois l’immersion. Sur PC, la technique inégale comportant stutters, bugs visuels, optimisation fluctuante, trahit un lancement précipité malgré la beauté de l’ensemble. Avec sa durée de vie honnête, ses cinq fins alternatives et sa cohérence thématique, Silent Hill f n’est pas une révolution, mais un retour satisfaisant qui redonne à la franchise son parfum d’étrangeté et de peur existentielle.
Dans quelques jours à peine, Ubisoft lancera déjà la troisième année de The Crew Motorfest, son jeu de courses en monde ouvert qui nous avait séduits lors de sa sortie en 2022. L’éditeur français a détaillé les nouveautés de cette nouvelle année, qui sera également marquée par le lancement de la saison 8. Une chose est sûre : le jeu développé par Ivory Tower continue de gagner en richesse.
Pour sa troisième année de commercialisation, The Crew Motorfest a été largement mis en avant lors du The Crew Showcase 2025, qui s’est tenu hier. Mais il n’était pas le seul au centre de l’attention, puisque des annonces ont également été faites concernant The Crew 2. Une mise à jour est désormais disponible pour le titre sorti en 2018, apportant notamment un mode hybride combinant les fonctionnalités en ligne et hors ligne. Après les nombreuses critiques reçues à la suite de la fin de The Crew, Ubisoft propose donc ce patch, permettant enfin d’y jouer sans connexion internet.
Le reste de la conférence était bien consacré à The Crew Motorfest, avec le lancement de l’année 3 et donc de la saison 8. Notez bien la date dans votre agenda : le 5 novembre 2025, pour une pluie de nouveaux contenus. On retrouvera notamment une nouvelle playlist intitulée Street Riders, qui permettra aux joueurs de rejoindre un crew secret avec de nouvelles options de personnalisation. Un nouveau partenariat avec BMW sera également à l’honneur, avec là aussi une playlist dédiée permettant de piloter la récente BMW M2 CS.
Ubisoft a également annoncé d’autres nouveautés, notamment une compatibilité avec une certaine console portable très appréciée des joueurs. Découvrez-les ci-dessous :
Disponibilité via Steam Deck pour les joueurs PC
Nouvelle progression et nouveau système de classement pour la Grand Race
Voiture gratuite pour les joueurs qui se connecteront dans les trois jours.
Mise en place d’un mode Friend Pass qui permettra aux détenteurs du joueur d’inviter trois autres amis sans limite du temps en mode Crew.
Disponibilité du Pass Année 3 : 21 véhicules dont 4 disponibles dès le premier jour et 165 véhicules lancés chaque mois dans des drops.
Saison 9 lancée en Mars : collaboration avec NASCAR et lancement d’un outil pour créer et partager ses propres circuits avec l’arrivée de voitures télécommandées.
Le showcase détaillant toutes les nouevautés énumérées ci-dessus est à retrouver ci-dessous :
Pour rappel, The Crew Motorfest est disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One et PC.
Battlefield 6 connaît un démarrage historique pour la franchise. À peine une semaine après sa sortie, le jeu d’Electronic Arts a déjà pulvérisé tous les records de la série. Dans un communiqué officiel, l’éditeur a confirmé que ce nouvel opus avait réalisé le meilleur lancement de l’histoire de Battlefield.
Dans un communiqué, Electronic Arts a déclaré que plus de 7 millions d’exemplaires ont été écoulés sur Xbox Series X|S, PlayStation 5 et PC rien que pour la première semaine avec plus de 172 millions de parties jouées. Sur Steam, Battlefield 6 a même enregistré un pic de 747 000 joueurs simultanés là aussi sur sa première semaine, un record pour la série.
Ce succès commercial signe un retour salvateur pour la franchise, après un Battlefield 2042 qui avait peiné à convaincre lors de son lancement. Les développeurs ne comptent toutefois pas s’arrêter là puisque la première saison de contenu, prévue pour le 28 octobre, viendra enrichir le jeu avec de nouveaux éléments. Il est à prévoir : de nouvelles cartes, armes et modes multijoueur. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que le Battle Royale de BF6 gratuit sorte le même jour.
Battlefield 6 est sorti sur Xbox Series, PS5 et PC le 10 octobre dernier.
Il y a quelques mois de cela, nous avions eu l’occasion de poser les mains sur le très attendu Anno 117: Pax Romana. Développé par Ubisoft Mainz, l’une des trois têtes de l’hydre qu’est Blue Byte, ce nouvel opus entend bien prendre la suite d’Anno 1800, qui a tardivement fait son arrivée sur consoles de salon, comme pour préparer les joueurs préférant leur canapé à leur siège de bureau à la venue de la franchise sur leurs machines. Si l’on a déjà hâte de poser les mains sur Anno 117: Pax Romana sur consoles, c’est bien la version PC qui s’est laissée approcher une fois de plus, nous offrant les premières heures de sa campagne. Enfilez vos toges de gouverneur, vous avez une cité à réhabiliter.
Preview réalisée sur PC à l’aide d’un code fourni par l’éditeur
Une campagne doublement narrative
On aimerait pouvoir vous dire que vous avez ici affaire à un véritable seigneur des Anno, néanmoins, comme nous vous le disions de façon on ne peut plus directe dans notre première approche du jeu, c’est par le prisme d’un total novice en la matière que cet article a été conçu. Aussi, si vous êtes un joueur aguerri de la franchise, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous tourner vers certains de nos confrères ayant plus d’expérience en la matière. Pour ceux qui cherchent un regard neuf, qui sont de fidèles lecteurs ou qui désirent tout simplement savoir si ce Anno 117: Pax Romana est une porte d’entrée accessible pour les non-initiés, les lignes qui suivent sont faites pour vous.
Fait intéressant : pour la première fois de la franchise, il nous est donné l’occasion de choisir le protagoniste à incarner lors de la campagne. Anno 117: Pax Romana nous laisse donc le choix entre Marcus et Marcia, tous deux enfants du tyran d’Égypte Naukratius et qui auront la charge de redonner à la cité de Juliana sa prestance d’antan. Si l’histoire de nos deux personnages diffère, les éléments de gameplay restent peu ou prou les mêmes et les possibilités ne diffèrent pas en matière de bâtiments ou de structures à créer. Seul le scénario et les dialogues changent. Pour ce que l’on en a vu, c’est-à-dire les trois premiers chapitres de la campagne, les différences ne sont pas assez majeures pour justifier de refaire la campagne deux fois. Cela sera évidemment à confirmer dans notre test complet, mais c’est en tout cas ce que l’on a ressorti de nos deux à trois heures de jeu.
Les débuts de notre cité sont des plus modestes
Par exemple, si Marcia se voit envoyée à Juliana à la suite d’un mariage arrangé et devra gérer l’intendance de la cité car son mari est mourant, son frère Marcus y est envoyé par son père, Decimus Naukratius. Vous aurez donc compris que si les bases sont différentes, le déroulement, lui, ne proposera pas de grand chamboulement. Ce qui n’est finalement pas si grave, car ce mode Campagne prend surtout la forme d’un tutoriel géant pour nous apprendre toutes les ficelles de la gestion d’une ville avant de se lancer dans le grand bain que constitue le mode Libre. C’est toutefois assez appréciable d’avoir un semblant d’histoire, d’autant que scénariser un city-builder n’est pas chose aisée. Le scénario s’avère assez plaisant à suivre, mais reste assez convenu, avec quelques jeux de pouvoir qui se dessinent et surtout un changement de région qui s’entrevoit.
Anno 117: Pax Romana permet en effet de découvrir deux régions : Albion et Latium. Chacune possède ses caractéristiques propres, à commencer par les habitants que l’on y retrouvera. L’autre principale différence réside dans les environnements : Latium propose des îles plus verdoyantes tandis qu’Albion et ses paysages plus marécageux sont favorables à la culture de roseaux et de boue. Cela ne bouleverse nullement l’ordre d’une partie, mais va influencer la façon dont on développe notre cité en devenir et comment on organise les quartiers, les plantations et autres productions.
Chaque personnage de la fraterie a ses propres lignes de dialogue, mais cela n’a que peu de conséquences in fine
Nous sommes toujours assez agréablement surpris par l’accessibilité d’Anno 117: Pax Romana, qui parvient à offrir une interface claire et des tutoriels qui permettent de facilement comprendre comment s’organise une partie. Nous aurions apprécié que ces derniers expliquent davantage comment s’exploitent les raccourcis, car il nous a finalement fallu aller fouiller dans les paramètres et faire quelques essais pour comprendre comment gérer la disposition de plusieurs bâtiments en simultané. Rien d’insurmontable, mais encore une fois, il convient de rappeler que votre humble serviteur est un pur néophyte du genre. Si c’est également votre cas, un léger temps d’adaptation sera nécessaire.
Un city-builder aux fondations solides ?
Une fois les raccourcis maîtrisés et les bases acquises, on finit assez vite par prendre le jeu en main et à donner vie à notre première ville. Malheureusement, notre configuration ne nous a pas permis de profiter au mieux d’Anno 117: Pax Romana. Équipés d’une modeste RTX 2060 Super et d’un AMD Ryzen 5 3600, le tout soutenu par 16 Go de RAM, nous sommes loin d’être sur une machine optimale pour profiter du titre dans les meilleures conditions. Il nous aura fallu passer en qualité moyenne à 1080p en limitant les FPS à 30 par seconde pour que le jeu tourne correctement. Ce qui fut toutefois suffisant pour cette nouvelle approche du jeu, mais préférez une configuration plus solide pour en profiter comme il se doit, ou bien optez pour la version consoles, qui sera sans doute celle dont on vous parlera dans notre test complet.
Dommage que ces choix multiples n’aient pas d’impact sur le déroulement de l’histoire et
Toujours est-il que ces quelques heures supplémentaires passées sur Anno 117: Pax Romana permettent d’envisager la quantité de possibilités. Chaque classe de citoyen permet, au fur et à mesure de ses besoins complétés, de débloquer de nouveaux bâtiments, qui eux-mêmes viendront répondre à d’autres besoins en plus de faire gagner de l’argent. Avec un peu d’organisation, ce n’est pas la ressource la plus compliquée à obtenir. Le plus compliqué reste de réussir à bien concevoir sa ville, afin de ne jamais avoir de trou dans sa chaîne de production.
En effet, un entrepôt mal raccordé aux routes, une ferme ou un établi sans lien avec le reste de votre ville, et c’est tout l’équilibre de cette dernière qui peut s’effondrer. Si, de prime abord, cela semble des plus faciles et coule de source, il faut parfois se pencher sérieusement sur l’architecture de nos routes pour s’assurer qu’il n’y ait pas de loupé. Ce qui peut facilement arriver après avoir manipulé de gros pans de notre cité.
En zoomant au maximum sur sa ville, on peut suivre en temps réel ce qu’il s’y passe
Avec la gestion des déités, permettant d’obtenir de nombreux bonus, et l’arbre de recherche qui donne le tournis tant ses embranchements sont nombreux et sa taille imposante, il y a largement de quoi faire dans Anno 117: Pax Romana. Ça tombe bien, il nous reste encore quelque temps avant la sortie du jeu, de quoi se préparer au mieux pour le décortiquer dans les moindres détails. Et passer quelques soirées automnales en sa compagnie, déjà largement appréciée. En attendant, Anno 117: Pax Romana s’illustre comme un must have pour les fans du genre qui saura séduire les nouveaux venus.
Verdict
C’est avec un plaisir non dissimulé que l’on a reposé les mains sur Anno 117: Pax Romana. On sent que Ubisoft Mainz maîtrise son sujet, et le jeu parlera sans aucun doute aux amateurs du genre. Les nouveaux venus ne seront pas mis sur la touche et pourront profiter du mode Campagne afin d’apprendre les rouages du gameplay. Prudence toutefois, Anno 117: Pax Romana est un jeu qui nécessite de l’attention car le moindre faux raccord dans les engrenages du flux logistique de notre ville et c’est toute son économie qui en pâtit. Accessible donc, mais pas dénué de technique et de stratégie pour autant.
Connu pour son fort tempérament et son engagement passionné pour son art, Tomonobu Itagakiest mort à l’âge de 58 ans d’une maladie. Il laisse derrière lui un grand vide dans l’industrie japonaise. Un livre sur ses mémoires serait en cours d’écriture.
Fondateur du studio Team Ninja, Itagaki était surtout connu pour être le réalisateur et producteur des premiers jeux Dead or Alive, ainsi que du reboot de la série Ninja Gaiden, comprenant également Ninja Gaiden Black et Ninja Gaiden 2.
Il s’est exprimé une dernière fois avant son décès sur sa situation et son ressenti, avec un message intitulé « Derniers mots », dont voici une traduction :
La flamme de ma vie s’éteint enfin. La publication de ce message signifie que le moment est enfin venu. Je ne suis plus de ce monde (je demande à un proche de rédiger ce dernier message).
Ma vie a été une succession de combats. J’ai toujours gagné. J’ai causé beaucoup de problèmes, aussi.
Je suis fier de dire que j’ai suivi mes convictions et que je me suis battu jusqu’au bout. Je n’ai aucun regret.
Cependant, je suis profondément désolé de ne pas avoir pu offrir une nouvelle œuvre à tous mes fans. Pardon.
C’est comme ça. C’est la vie.
Tomonobu Itagaki, Derniers mots
Itagaki était connu comme une rock-star dans le monde, avec un style blouson de cuir et lunettes de soleil. Capable de se confronter frontalement à ceux qui lui causaient du tort, comme ce fut le cas lors de sa longue querelle avec Katsuhiro Harada, créateur de la série Tekken, pour des insultes faites envers la licence Dead or Alive lors d’une publicité. Les deux hommes se sont finalement réconciliés en 2008, se considérant l’un et l’autre comme des « compagnons d’armes », se promettant de se soutenir dans les difficultés. Il ira même jusqu’à se présenter à son mariage avec sa tenue iconique de rocker.
No way, Itagaki-san you said, “Let’s grab a drink sometime,” didn’t you? I don’t believe it. I don’t.
Tu avais dit, « Allons boire un coup un de ces jours », pas vrai ?
Je n’y crois pas. Non. »
Itagaki était en pleine production d’un livre sur ses mémoires de développement, écrit avec James Mielke, le cofondateur de BitSummit, ancien producteur chez Q-Games et ancien journaliste spécialisé dans les jeux vidéo. Ce dernier s’exprime à son tour sur Bluesky à propos de sa relation avec Itagaki et promet de donner vie à l’ouvrage, tel un dernier hommage à son ami.
Aujourd’hui, j’ai perdu quelqu’un qui était vraiment comme un frère pour moi.
Je suis profondément bouleversé. Je suppose que je peux le dire maintenant que c’est sur sa page Facebook. Il s’était même présenté comme mon vrai frère sur Facebook.
Tous ceux qui me connaissent savent à quel point nous étions proches. Repose en paix, senpai. Tu seras toujours un ninja.
James Mielke
Le studio Team Ninja rend également hommage à son fondateur, promettant au passage de continuer à suivre la philosophie et la créativité d’un homme aussi passionné que mémorable.
We are deeply saddened by the passing of Team NINJA's first leader, Tomonobu Itagaki. We will carry on the philosophy and creativity that Itagaki-san began and continue to create games that many gamers will enjoy. Our deepest condolences for his loss.
De nouvelles fuites laissent penser que Battlefield 6 s’apprête à intégrer une des dimensions manquantes au jeu : les combats navals. Bien qu’Electronic Arts et DICE n’aient encore rien officialisé, plusieurs indices repérés dans les fichiers du jeu suggèrent que le développement d’un contenu axé sur les affrontements en mer est déjà en cours.
Selon une analyse publiée par Insider Gaming, deux lignes de code extraites du jeu feraient référence à des véhicules aquatiques : un jet-ski et un RHIB (un bateau pneumatique à coque rigide). Les fichiers GlacierMP font quant à eux référence aux éléments multijoueurs (MP) et aquatiques (Glacier).
Leur présence laisse entrevoir l’arrivée prochaine d’un mode de jeu ou de cartes spécifiquement pensées pour les batailles navales dans Battlefield 6, bien qu’aucune map actuelle ne le permette. Tout comme Battlefield 2042, Battlefield 6 devrait bénéficier de mises à jour successives ajoutant de nouvelles cartes, armes et véhicules afin de maintenir l’intérêt de la communauté sur le long terme.
Les combats maritimes figurent parmi les fonctionnalités les plus iconiques de Battlefield depuis le succès de Battlefield 3 et Battlefield 4. Les développeurs de DICE auraient d’ailleurs reconnu que cette demande faisait partie des priorités de la communauté.
Malgré les séries de bugs et quelques légères polémiques, le dernier titre du Battlefield studios s’écoule comme des petits pains. Retour sur les derniers chiffres de vente depuis son lancement.
Sorti ce 10 octobre 2025, Battlefield 6 est le dernier titre développé par les studios DICE, Criterion, Motive et Ripple Effect sous le collectif Battlefield Studios. Le jeu connaît un lancement exceptionnel avec plus de 6,5 millions de vente sur PC et consoles les premiers jours.
Sur Steam, Battlefield 6 a atteint un nombre de 750 000 joueurs connectés en simultanés le premier jour de sa sortie. Près de 57% des ventes totales ont été effectuées sur la plateforme de Valve. Un revenu également estimé à plus de 220 millions de dollars. Du côté des consoles, les utilisateurs de PS5 représentent environ 24% des ventes, tandis que les joueurs sur Xbox avoisinent les 19% restants, respectivement avec 1,5 million et 1,2 million d’exemplaires sur ces plateformes.
Battlefield 6 compte quotidiennement plus de 3 millions de joueurs actifs, avec la majorité active sur PC et ce malgré la présence de nombreux bugs et problèmes techniques encore présents en jeu.
Par ailleurs, l’une des principales contrariétés des joueurs, le bug de la « balle fantôme », devrait bientôt être corrigée. Pour rappel, ce bug consiste en l’absence de dégâts d’une balle sur un ennemi, et ce malgré la présence d’éclaboussures de sang.
We are rolling out a fix to address the issue seen where bullets hit an enemy and where blood splatters are visible but don't cause damage.
The issue happened intermittently with certain weapons and attachments combinations and should now be resolved. https://t.co/rf4L04PpLR
Selon les dernières explications, en plus d’être hasardeux, ce bug résulterait de combinaisons de certaines armes et accessoires. Sans plus de précisions si c’était le tireur ou la cible qui serait à l’origine du bug. Vivement le prochain patch en tout cas.
Sorti sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, Battlefield 6 est déjà considéré comme l’un des jeux de l’année à la suite de son succès au lancement.