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Espionnage de l'iPhone : NSO (Pegasus) passe sous contrôle américain !
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Cette américaine en burn-out demande à ChatGPT où se barrer, elle se retrouve à Uzès
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- Une version de Mac OS 8 perdue depuis presque 30 ans a été retrouvée et préservée
Une version de Mac OS 8 perdue depuis presque 30 ans a été retrouvée et préservée
Connaissez-vous les ordinateurs CHRP (ça se prononce chirp) ? Probablement pas : cette initiative d'IBM et Apple à la fin des années 90 a fait long feu. Elle devait permettre de créer des ordinateurs équipés d'un processeur PowerPC avec des composants et des interfaces logicielles standardisées, pour lutter contre les compatibles IBM, comme on disait encore à cette époque. Pratiquement trente ans plus tard, une version compatible de Mac OS 8 a été retrouvée.
Il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Au début des années 90, Apple avait effectué une transition des processeurs Motorola 68K vers les puces PowerPC, portées par IBM, Apple et Motorola. En plus des Power Macintosh, différents constructeurs proposaient des ordinateurs compatibles avec Mac OS (System 7.x) et équipés d'un processeur PowerPC, les fameux clones. Ces clones étaient généralement équipés d'une carte mère directement conçue par Apple, et d'une ROM Apple, un composant physique1 qui contenait une partie du code nécessaire pour faire fonctionner Mac OS.
Le projet CHRP
Le projet CHRP (Common Hardware Reference Platform) consistait à tenter de rendre cette ROM inutile, en standardisant les ordinateurs à base de PowerPC. Un système compatible CHRP aurait dû permettre de lancer Mac OS, mais aussi NetWare et d'autres systèmes. Apple avait donc développé une version de Mac OS adaptée. Son existence n'est pas une nouveauté : des versions bêta existent depuis des années, mais les trois disques retrouvés par Mac84 sont parfaitement démarrables. Le premier est une version compatible CHRP de Mac OS 7.6. Elle est pensée pour deux ordinateurs précis, les Motorla Viper et Cobra. Ce sont des tours à base de PowerPC, a priori développée avec Apple pour la prochaine génération de clones.

Mais un peu avant l'arrivée des premiers ordinateurs CHRP, un certain Steve Jobs est revenu chez Apple. Dès son retour, il a décidé d'arrêter les clones, car il considérait (à raison) que les ordinateurs en question empêchaient Apple de vendre des Power Macintosh à prix d'or (et avec une belle marge). Comme les clones étaient vendus moins chers et proposaient souvent mieux que les Power Macintosh, Apple perdait une partie de ses revenus. La fin des clones a logiquement signé l'arrêt du programme CHRP, du moins du côté d'Apple.
Les deux autres disques sont des variantes de Mac OS 8, qui intègrent un mécanisme apparu plus tard dans les Mac : une ROM en RAM. Au lieu de charger la ROM depuis le matériel, cette version peut récupérer le code en question (toujours nécessaire) depuis un volume de stockage (CD, disque dur, etc.) et le charger en RAM. Une solution qui sera finalement mise en place avec l'iMac, sous le nom « New World ROM ».
Une découverte inutile en pratique
Les disques, disponibles sur Internet Archive, sont intéressants d'un point de vue historique, mais pas forcément d'un point de vue pratique. En effet, les ordinateurs compatibles CHRP sont assez rares, et comprennent quelques modèles Motorola, quelques IBM (certaines variantes des RS/6000) et une série de cartes mères sorties au début des années 2000 pour animer les versions modernes d'AmigaOS (les Efika et les Pegasos). Pour le moment, les essais montrent que ces versions CHRP de Mac OS ne démarrent pas sur les ordinateurs en question. Comme le standard n'a jamais réellement été un succès, il manque visiblement certaines parties logicielles, indispensables pour lancer Mac OS. Il n'est évidemment pas exclu que certains bidouilleurs trouvent une solution pour régler ce petit défaut, et permettent la création de « hackintosh » des années 90, mais en l'état, ces versions CHRP de Mac OS ne fonctionnent que sur des Power Macintosh.

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Il pouvait être soudé sur la carte mère ou sur une barrette amovible. ↩︎
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- Amazon pousse son Fire TV Stick sous Vega OS aux utilisateurs de Fire TV abandonnés et obsolètes, avec une belle promotion
Amazon pousse son Fire TV Stick sous Vega OS aux utilisateurs de Fire TV abandonnés et obsolètes, avec une belle promotion
Il y a quelques semaines, Amazon a lancé un nouveau Fire TV Stick, le 4K Select. Ce modèle vendu 55 € fonctionne sous Vega OS, un nouveau système d'exploitation maison, basé sur un noyau GNU/Linux. Et pour mettre en avant son nouveau modèle, Amazon propose une promotion : si vous avez un vieux modèle de Fire TV Stick, vous pouvez l'acheter pour 30 € seulement.

La promotion est réservée aux utilisateurs de vieux modèles de Fire TV Stick, qui ne sont plus vendus et surtout plus mis à jour. Amazon tente donc de faire disparaître les modèles qui ont été abandonnés. Pour accéder à la promotion, vous devrez d'ailleurs probablement démarrer le vieux modèle (c'est notre cas). La liste comprend les Fire TV Stick de 2014, 2016 (avec Alexa) et 2019. Les Fire TV Stick Lite de 2020 et 2022 sont aussi de la partie et la promotion est valable jusqu'au 16 novembre 2025.

Test du Fire TV Stick 4K Select sous Vega OS : l'abandon d'Android n'amène que des défauts
Est-ce une bonne affaire ? Dans l'absolu, oui : le nouveau modèle est nettement plus réactif que les anciens modèles et va être mis à jour quelques années. SI vous avez l'habitude d'utiliser un Fire TV Stick pour regarder Netflix, Amazon Prime Video ou un des nombreux autres services de streaming pris en charge, vous y gagnerez réellement en confort d'utilisation. Le seul défaut à prendre en compte est le fait que Vega OS ne permet pas d'installer des applications qui ne proviennent pas du magasin en ligne d'Amazon, comme les applications d'IPTV. Mais ce n'est évidemment pas un problème pour vous : vous n'allez pas pirater du contenu payant, n'est-ce pas ?
Tandis qu’OpenAI prépare GPT-5.1, Anthropic compte s’installer à Paris
Les grands modèles de langage ont pris une telle importance que leurs nouvelles versions font désormais l’objet de rumeurs et de fuites, comme les produits Apple. BleepingComputer affirme ainsi qu’OpenAI est en train de préparer le lancement de GPT-5.1, GPT-5.1 Reasoning et GPT-5.1 Pro. Ces nouveaux modèles seraient en cours d’intégration sur Azure, la plateforme cloud de Microsoft, signe d’une disponibilité dans les prochaines semaines.

Des références à GPT-5.1 ont également été repérées récemment dans le code d’OpenAI, avec une possible date de lancement fixée au 24 novembre. Que faut-il attendre de ces versions ? BleepingComputer évoque des améliorations sur les garde-fous liés à la santé ainsi qu’un gain de performances, mais ça semble plus du doigt mouillé qu’autre chose.
Lancée en plein milieu de l’été, la famille GPT-5 avait créé la polémique : des utilisateurs reprochaient notamment une perte de « personnalité », des réponses trop courtes et la disparition soudaine de GPT-4o. OpenAI avait corrigé ces problèmes dans les jours suivants et promis des déploiements plus prudents à l’avenir. On pourra bientôt vérifier si ces engagements tiennent.
Pendant ce temps, la concurrence bouge également. Anthropic a annoncé son intention d’ouvrir des bureaux à Paris et à Munich. Le créateur de Claude est déjà présent en Europe, à Londres, Dublin et Zurich. Au cours de la dernière année, il a triplé ses effectifs dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA). « La région EMEA est devenue notre région à la croissance la plus rapide, avec un chiffre d'affaires annualisé qui a été multiplié par plus de 9 au cours de l'année écoulée », souligne l’entreprise. L’ouverture de nouveaux bureaux en France et en Allemagne doit lui permettre de poursuivre cette accélération.
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- La recharge rapide a un effet marginal sur la santé de la batterie de l'iPhone
La recharge rapide a un effet marginal sur la santé de la batterie de l'iPhone

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- Est-ce que Nintendo va vraiment cesser de prendre en charge votre Switch 1 ?
Est-ce que Nintendo va vraiment cesser de prendre en charge votre Switch 1 ?
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- Apple TV : pas d’offre avec pub prévue pour l’instant, mais Eddy Cue ne s’interdit rien
Apple TV : pas d’offre avec pub prévue pour l’instant, mais Eddy Cue ne s’interdit rien
Après Netflix, Disney+ ou encore Prime Video, Apple TV1 sera-t-il le prochain service de streaming à proposer une formule avec publicité ? La réponse est non… pour l’instant. « Nous n’avons aucun projet en ce sens pour le moment », a déclaré Eddy Cue à Screen International. Mais le patron des services d’Apple prend soin de ne pas fermer complètement la porte.
« Je ne veux pas exclure définitivement cette possibilité, mais pour l’instant, rien n’est prévu. Si nous parvenons à maintenir des prix compétitifs, c’est mieux pour les consommateurs de ne pas être interrompus par des publicités », précise-t-il.

Face au ralentissement du nombre de nouveaux abonnés, les services vidéo ont trouvé dans les offres avec pub une parade doublement rentable : elles permettent de proposer des tarifs d’entrée plus bas (tout en augmentant les formules sans pub) et génèrent des revenus supplémentaires grâce aux annonces. En France, plus d’un nouvel abonné Netflix sur deux opte désormais pour la formule avec pub, qui compterait au total près de 10 millions d’utilisateurs.
Alors que l’abonnement à Apple TV a récemment grimpé à 12,99 $/mois en Amérique du Nord (9,99 €/mois en France), Eddy Cue considère qu’il s’agit toujours d’un tarif « très agressif ». En comparaison, Netflix standard sans pub coûte 17,99 $/mois. En augmentant progressivement ses tarifs, Apple se laisse malgré tout la possibilité d’introduire un jour une formule plus abordable avec pub.
Quant au nombre d’abonnés Apple TV, estimé par certains entre 40 et 45 millions, Eddy Cue refuse toujours d’entrer dans les détails. « Je peux vous dire que nous connaissons une croissance plus rapide : nous avons davantage de spectateurs et leur temps de visionnage a été plus important cette année que jamais auparavant », se contente-t-il de répondre auprès de Screen International. Dans une autre interview, il avait pourtant daigné indiquer avoir plus de 45 millions d’abonnés.
Construire plutôt qu’acquérir
Quoi qu’il en soit, le vétéran de Cupertino reconnait que bâtir ce service a été plus complexe que prévu : « Cela a pris plus de temps que je ne le pensais et a été plus difficile que je ne l’imaginais. Je ne m’attendais pas à être paralysé par la Covid pendant un moment, sans catalogue. Je ne m’attendais pas non plus à ce que les grèves nous immobilisent pendant neuf mois. Avec le temps, j’ai appris que rien de grand n’est facile : cela demande énormément de travail. » Et de réfuter les rumeurs selon lesquelles l’entreprise aurait fait de grosses coupes budgétaires.
Après ce lancement poussif, Eddy Cue estime qu’Apple TV a enfin trouvé son rythme de croisière, porté par des succès répétés, qu’il s’agisse des récompenses glanées par les séries ou du carton du film F1 au cinéma.
Mais quand même, ça ne serait pas plus simple d’acheter un catalogue existant pour étoffer rapidement l’offre ? Une interrogation d’autant plus pressante qu’une rumeur évoque l’intérêt d’Apple pour le catalogue de Warner. « Même réponse qu’avant [ce n’est pas prévu, ndlr], mais il faut regarder Apple d’un point de vue historique. Nous ne faisons pas beaucoup de grandes acquisitions. En général, nous privilégions les petites acquisitions, sans lien avec Apple TV. Je ne vois donc pas cela se produire, car nous sommes satisfaits de notre stratégie. Nous construisons, et nous continuerons à construire à partir de ce que nous avons déjà bâti », tranche Eddy Cue.
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On parle du service, qui a récemment perdu son +, pas de l’app ni de l’appareil. ↩︎
IPTV pirate : Amazon siffle la fin de la partie sur les Fire TV Stick
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- Le MacBook Air M2 avec 16 Go de RAM en promo à 798€ : la qualité Apple au meilleur prix !
Le MacBook Air M2 avec 16 Go de RAM en promo à 798€ : la qualité Apple au meilleur prix !
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- Grosse promo sur le grand MacBook Air M4, qui tombe à seulement 1 169 € (-230 € !)
Grosse promo sur le grand MacBook Air M4, qui tombe à seulement 1 169 € (-230 € !)
Grosse promo sur le MacBook Air M4 en format 15" ce matin ! La machine passe de 1 399 € à 1 169,10 € sur Amazon grâce à un coupon à cocher sur la fiche produit. Il s’agit du modèle avec 256 Go de SSD et 16 Go de RAM, disponible à ce prix en coloris Minuit ou Bleu ciel. Cela représente donc 229,90 € d’économisés par rapport au tarif de l’Apple Store. Ce Mac est vendu et expédié par Amazon, la ristourne finale n’apparaît qu’à l’étape du paiement.

Le MacBook Air M4 a été lancé en début d’année et carbure à la puce M4, qui regorge de puissance pour les tâches du quotidien comme pour d’autres plus avancées. Il embarque une caméra compatible Cadre centré et Desk View, permettant de vous garder toujours bien dans l’image et d’afficher un plan sur votre bureau vu du dessus.
Contrairement au MacBook Pro M5, ce Mac est encore livré avec un chargeur USB-C de 30 W. L’ordinateur a l’avantage d’être complètement silencieux (il n’embarque pas de ventilateur) et d’avoir un grand écran qui sera parfait pour ceux cherchant une machine pour visionner du contenu comme pour télétravailler.
Ceux voulant une configuration plus musclée pourront profiter de ristournes intéressantes. La même machine avec 512 Go de SSD est à 1 499 €, soit 150 € de moins qu’en Apple Store. Une remise identique s’applique pour la déclinaison 24/512 Go, trouvable pour 1 754 €.

Si Apple vient de sortir le sympathique MacBook Pro M5, une révision du MacBook Air n’est pas attendue avant encore quelques mois. Celle-ci devrait principalement apporter un changement de puce, intéressant pour l’IA en local mais loin d’être indispensable pour des activités plus basiques. Surtout, il devrait mettre du temps avant de tomber à un prix aussi bas.
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Xpeng dévoile son incroyable robot humanoïde ! Mais un détail choque...
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- La charge rapide a un effet limité sur la santé des batteries de nos smartphones, la preuve
La charge rapide a un effet limité sur la santé des batteries de nos smartphones, la preuve
La charge lente est de manière générale bénéfique par rapport à une charge rapide, c’est un fait. Plus une charge est rapide, plus elle soumet la batterie à un courant élevé, ce qui entraîne un stress accru de ses composants. La charge rapide génère aussi beaucoup de chaleur et la chaleur entraîne mécaniquement davantage de dégradation. Personne ne nie ces éléments, mais cette vidéo publiée par le youtubeur HTX Studio pose une question importante : quel est l’impact réel d’une charge rapide sur la durée de vie des batteries intégrées aux iPhone et smartphones Android ?
Pour mener à bien ce test, il a imaginé un dispositif aussi rigoureux que possible. Il a réuni six iPhone 12, trois chargés rapidement et trois lentement, pour vérifier la différence à la fin de l’expérience. Il a mis au point une app qui vide la batterie aussi vite que possible et qui communique avec une sorte de prise connectée, pour activer la charge à 5 % de batterie et la désactiver quand le téléphone atteint les 100 %. Il a ensuite laissé tourner l’ensemble jusqu’à atteindre 500 cycles de charge, c’est-à-dire que la batterie a été entièrement vidée et remplie à cinq cents reprises.
Ce test a demandé pas moins de six mois et les conclusions sont sans appel. Après ces 500 cycles, la capacité des batteries des trois iPhone en charge lente avait baissé de 11,8 %, alors que la capacité des modèles en charge rapide a baissé de 12,3 %, soit une différence de 0,5 point seulement. Autant dire qu’on est dans l’épaisseur du trait et qu’il n’y a aucune différence à l’usage entre les deux groupes. La charge rapide a bel et bien un effet, certes, mais il sera insensible en pratique, alors si vous en avez besoin, ne vous privez pas par peur d’abimer prématurément votre batterie.
Le même test a été effectué avec des smartphones Android et les résultats sont similaires. Le youtubeur a même testé une autre théorie, en faisant des demi-cycles de charge à chaque fois : cette fois, le téléphone était alimenté dès 30 % de batterie et le chargeur rapide est débranché en atteignant 80 %. En n'utilisant ainsi que 50 % de la capacité totale de la batterie, la dégradation est effectivement plus limitée, même si les gains sont inférieurs à ce que l’on pouvait espérer : 8,3 % de dégradation après 500 cycles complets. C’est 4 points de moins qu’en exploitant la totalité, ce n’est pas rien, certes, mais c’est en échange d’une autonomie divisée par deux.
C’est le message de la vidéo, que je vous encourage à regarder tant elle est courte (pour YouTube fin 2025) et bien faite : chargez votre iPhone ou appareil Android comme vous le voulez, vous n’avez pas besoin de soigner sa batterie. Même en faisant attention, la dégradation est inévitable et la différence entre celle d’une batterie chargée lentement et une autre chargée rapidement est si minime que cela ne vaut pas la peine de s’embêter, en tout cas pas en pensant améliorer significativement les choses. Chacun fait ce qu’il veut bien entendu, mais autant le faire en connaissance de cause : ce n’est pas parce que vous chargez vite la batterie de votre smartphone qu’elle sera détruite rapidement. Et à l’inverse, une charge lente n’évite pas toute dégradation et après quelques centaines de cycles, un changement de batterie pourra être nécessaire quelle que soit la situation.
Même si la vidéo ne s’y intéresse pas, on imagine que les résultats seraient très proches en incluant la charge par induction dans ce genre de tests. Elle implique davantage de chaleur, ce qui est mauvais pour la batterie, mais sans faire pour autant la différence qu’on lit parfois.
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- Comment installer automatiquement les correctifs de sécurité sur l'iPhone, l'iPad et le Mac ?
Comment installer automatiquement les correctifs de sécurité sur l'iPhone, l'iPad et le Mac ?
À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?
A ne pas en douter, 2026 sera un grand cru pour Apple. Entre l’iPhone pliable et le premier Mac tactile, Apple semble vouloir mettre les petits plats dans les grand pour son 50e anniversaire. Mais la grande surprise de 2026, cela pourrait bien être cet ordinateur portable vendu à un prix défiant toute concurrence.
Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif
Un processeur d’iPhone qui n’a rien à envier au M1
Apple aurait décidé d’intégrer la puce A18 Pro à son prochain MacBook d’entrée de gamme. Ce processeur a fait ses débuts dans les iPhone 16 Pro et repose sur la deuxième génération de gravure 3 nm d’Apple. Il embarque 8 Go de mémoire unifiée et prend en charge les fonctions d’Apple Intelligence, le nouvel ensemble d’outils d’IA maison.
Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?
Rapide et économe, le A18 Pro n’a rien d’un processeur au rabais. Dans Geekbench 6, ses performances en simple cœur rivalisent avec celles du M3 Ultra, et son score multicœur dépasse celui du M1, la première puce Apple Silicon utilisée sur le MacBook Air. Côté graphique, les résultats Metal sont eux aussi comparables à ceux du M1.
En pratique, la puce offrirait des performances équivalentes au M1 pour certaines tâches, et supérieures pour d’autres — le tout avec une meilleure efficacité énergétique. L’utilisation de cette puce poserait cependant deux problèmes. Elle n’embarque que 8 Go de RAM, ce qui est un peu léger en 2025/26. D’autre part, elle serait dépourvue de Thunderbolt, mais est-ce vraiment indispensable sur une telle machine ?
Un format proche du 13”
D’après l’analyste Ming-Chi Kuo, le futur MacBook “low cost” d’Apple serait équipé d’un écran d’environ 13 pouces. À titre de comparaison, le MacBook Air actuel affiche 13,6 pouces, ce qui laisse penser que ce nouveau modèle pourrait être très légèrement plus compact, sans pour autant s’en éloigner beaucoup sur le plan du format.
Apple lancerait en 2026 un MacBook avec un processeur d'iPhone
Aucune information n’a encore filtré sur l’épaisseur du châssis, mais Apple ne devrait pas chercher la finesse à tout prix sur une machine conçue avant tout pour tirer les coûts vers le bas. Et puisqu’un MacBook Air sans ventilateur et équipé d’une puce M-series fonctionne parfaitement dans un boîtier de 1,13 cm d’épaisseur, rien n’indique que ce futur MacBook ait besoin d’être plus épais que ça.
Une machine inspirée de l’iBook ?
Ce MacBook abordable serait équipé d’un écran LCD standard, sans technologie mini-LED ni ProMotion. Mais là où Apple pourrait marquer les esprits, c’est sur le design : selon Ming-Chi Kuo, la machine serait déclinée dans plusieurs coloris, à l’image de l’iMac actuel — argent, bleu, rose et jaune.
Un clin d’œil à l’époque des iBook multicolores, qui avaient contribué à démocratiser le Mac à la fin des années 1990.
Un concurrent direct à l’iPad
Grâce à la puce A18 Pro, ce futur MacBook d’entrée de gamme pourrait accomplir tout ce qu’un iPhone 16 Pro sait déjà faire. Il s’imposerait comme une alternative naturelle à l’iPad associé à un clavier, tout en ayant l’avantage de faire tourner macOS et non iPadOS. Le tout avec la compatibilité complète d’Apple Intelligence, le nouveau socle d’IA maison.
En pratique, il serait parfait pour les usages du quotidien : navigation web, lecture vidéo, bureautique, retouche photo ou encore montage vidéo léger. Il pourrait aussi exécuter les jeux de l’iPhone et de l’iPad, y compris ceux du catalogue Apple Arcade, mais resterait limité dès qu’il s’agit de titres très exigeants sur le plan graphique.
Ce MacBook serait même capable de faire tourner Final Cut Pro, mais sans atteindre les vitesses d’export des machines équipées de puces M plus musclées.
Une machine simple, efficace et endurante
Côté connectique, Apple ne devrait pas en faire trop : un seul port USB-C est le scénario le plus probable, même si une configuration à deux ports, comme sur le MacBook Air, reste envisageable.
La puce A18 Pro étant particulièrement économe, et le châssis de 13 pouces offrant suffisamment de place pour une grande batterie, on peut s’attendre à une autonomie comparable — voire supérieure — à celle du MacBook Air : jusqu’à 18 heures de lecture vidéo ou 15 heures de navigation web, selon les données actuelles d’Apple.
Quel prix pour cet ordinateur ?
Plus que ses caractéristiques techniques, la grande inconnue autour de ce MacBook reste son prix. C’est sans doute le secret le mieux gardé d’Apple à ce stade. Selon Mark Gurman, cette machine d’entrée de gamme serait proposée « bien en dessous des 1 000 $ ».
Un positionnement logique : le MacBook Air démarre aujourd’hui à 999 $, et ce nouveau modèle devra nécessairement se situer nettement en dessous pour trouver sa place.
MacBook : jusqu’où Apple ira-t-elle pour casser les prix ?
À titre d’indications, l’iPad Air 13 pouces — doté d’un écran comparable et d’une puce M-series plus puissante — est vendu 799 $. Le futur MacBook, animé par une A18 Pro, pourrait donc descendre sous cette barre symbolique.
Dernier élément de réflexion : Apple écoule depuis plusieurs mois des MacBook Air M1 à 599 $ chez Walmart. Simple déstockage… ou un test grandeur nature avant le lancement de cette nouvelle génération de MacBook “low cost” ?
Une arrivée attendue dès 2026
Le lancement devrait intervenir au premier semestre de l’année prochaine, avec une production prévue d’ici la fin de l’année. Équipé de composants déjà bien maîtrisés, ce MacBook “low cost” ne devrait pas être le projet le plus complexe d’Apple sur le plan technique — ni le plus difficile à produire en volume.
Reste à voir si ce futur MacBook saura séduire une nouvelle génération d’utilisateurs, comme l’avait fait l’iBook coloré à la fin des années 1990.
36 Go de versions de macOS téléchargées sur mon Mac mini ?
Sur mon Mac mini avec 256 Go de stockage, j'utilise actuellement 80 Go, et je me suis aperçu que 36 Go était utilisé par des versions de macOS téléchargées en avance.
Ce qui correspond à +45% d'utilisation d'espace interne ! +45% !!!
Sur mon Mac mini, j'avais réglé le téléchargement de nouvelles versions de macOS, ainsi que l'accès aux versions de macOS Bêta pour développeurs.
Par exemple pour vous faire profiter de mes retours sur de nouvelles fonctions avant qu'elles vous soient proposées. Comme celle-ci.
J'ai découvert que tout ça bouffe énormément l'espace de stockage, 14% du total avec 256 Go.
J'ai donc désactivé le téléchargement automatique de macOS, récupérant 36 Go au passage.
Le plus étrange étant que le passage de macOS 26.1 Bêta quelque-chose à macOS 26.1 finale n'a alors demandé que 5 Go de téléchargement !
Je fais des mises-à-jours régulières dès que proposées, j'organise cela en fonction des services fournis par la machine, par exemple c'est en général mieux de lancer cela le soir, téléchargement, redémarrage, installation, et de retrouver sa machine prête le matin suivant.
Mais je me demande encore pourquoi la fonctionnalité de téléchargement automatique associée aux versions Bêtas a consommé 36 Go.
5 Go 26.1 oui. 5 Go 26.1 + 15 Go 26.2 Bêta soit 20 Go oui. Mais 36 Go?!?
Le MacBook Pro 14 pouces adopterait la puce M6 en fin d'année 2026

Le MacBook Pro OLED tactile ne sera pas pour tout le monde
iPhone : Apple veut pousser la connexion satellite beaucoup plus loin
Apple prend la connexion satellitaire très au sérieux. La firme n’exclut pas que, dans un avenir pas si lointain, elle devienne le principal moyen d’accès à Internet pour l’iPhone. Une idée qui peut sembler ambitieuse, mais qui fait son chemin dans l’industrie — à commencer par Elon Musk, dont Starlink vise justement cet objectif.
Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial
Pour l’heure, on en est encore loin, mais Apple multiplie les chantiers pour renforcer son offre dans le domaine. Cinq projets sont actuellement à l’étude. Parmi eux, Apple Plans via satellite, qui permettrait de naviguer sans connexion cellulaire ni Wi-Fi, et l’envoi de photos dans Messages sans réseau. L’objectif est clair : rendre cette technologie plus naturelle et transparente, y compris depuis l’intérieur d’un bâtiment — sans devoir pointer son iPhone vers le ciel comme aujourd’hui.
Un nouveau cadre technique pour les développeurs
Apple planche également sur un framework Satellite API destiné aux développeurs tiers. Il permettrait d’intégrer la connectivité satellite dans leurs applications, de manière optionnelle, même si toutes les fonctions ne seraient pas compatibles.
Autre évolution en vue : le support du 5G NTN, une technologie qui permet aux antennes 5G de s’appuyer sur les satellites pour élargir la couverture réseau. Pour l’heure, ni les appels vocaux, ni les visioconférences, ni la navigation web par satellite ne sont au programme.
Vers des fonctions payantes à terme
Aujourd’hui, la connectivité satellite d’Apple reste gratuite. Mais selon Mark Gurman, la firme envisagerait à terme de faire payer certains usages avancés, en laissant les clients régler directement les opérateurs satellites.
Apple réfléchirait également à une formule “premium”, éventuellement en partenariat avec SpaceX, afin d’offrir une couverture élargie ou des débits supérieurs. En interne, un temps évoquée, la création d’un service satellite “made by Apple” aurait finalement été écartée : la direction redoute que l’entreprise soit perçue comme un opérateur télécom, un rôle qu’elle ne souhaite pas endosser.
Globalstar au cœur du dispositif… et peut-être bientôt SpaceX
Une grande partie des nouveautés en préparation repose sur Globalstar, le partenaire d’Apple pour la connectivité satellite. La firme de Cupertino a déjà financé la modernisation de son infrastructure, indispensable à ces futurs services.
Starlink offre une connexion satellitaire à davantage d’Apple Watch
Mais l’avenir de Globalstar est incertain. Le groupe pourrait tomber dans l’escarcelle de Starlink. Si ce rachat devait se concrétiser, Gurman estime que les améliorations techniques nécessaires pourraient être mises en œuvre beaucoup plus rapidement, ouvrant la voie à une nouvelle génération de services satellitaires sur iPhone.
Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses
Quel avenir pour Apple Fitness+ ?
Lancé en 2020, Apple Fitness+ devait incarner la vision d’Apple pour le sport connecté : des séances guidées par des coachs, intégrées à l’Apple Watch et disponibles sur tous les écrans. Quatre ans plus tard, le service n’a jamais totalement décollé.
Fitness+ : l’un des maillons faibles de l’offre d’Apple
Proposé à 9,99 $ par mois, Fitness+ n’a jamais trouvé son public au-delà d’un cercle restreint d’utilisateurs fidèles. Le taux de désabonnement reste élevé et les perspectives de revenus limitées. Malgré son succès mitigé, Apple ne semble pas prête à tirer un trait sur Fitness+. Le service coûte peu à faire tourner, et le supprimer purement et simplement risquerait de provoquer un bad buzz, notamment auprès des utilisateurs les plus investis. Pour une entreprise valorisée près de 4 000 milliards de dollars, les économies potentielles seraient insignifiantes comparées à l’image ternie que pourrait laisser une fermeture.
Selon Mark Gurman, le futur de Fitness+ est désormais à l’étude. Le service change de mains : il est désormais supervisé par Sumbul Desai, la responsable santé d’Apple, qui l’intègre à son portefeuille de produits. Elle-même rend désormais compte à Eddy Cue, le patron des services. Cette réorganisation vise à relancer la dynamique du service et à renforcer les synergies avec l’écosystème santé et bien-être d’Apple.
Apple dévoile les coulisses de son studio dédié à Fitness+
Reste à savoir si cela suffira à réanimer l’intérêt autour d’un service discret, souvent perçu comme un complément d’Apple One plutôt qu’un produit à part entière.
L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple
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7.2.1 🍏 Sites principaux
- Migrer vers Windows 10 : la bonne idée du ministère britannique de l’Agriculture
Migrer vers Windows 10 : la bonne idée du ministère britannique de l’Agriculture
Le 14 octobre 2025, Microsoft a officiellement tourné la page de Windows 10. Après dix ans de bons et loyaux services, le système d’exploitation n’est plus mis à jour, sauf à souscrire à un coûteux programme de support étendu réservé aux grandes entreprises.
Fin de Windows 10 : notre nouvelle série sur le Club iGen pour surmonter cette épreuve
Autrement dit : tout appareil resté sous Windows 10 est désormais une porte ouverte aux failles de sécurité. Et pourtant, c’est précisément ce système que le ministère britannique de l’Environnement et de l’Agriculture (DEFRA) vient de choisir pour équiper ses services.
30 000 PC flambant neufs… sous un OS obsolète
Initiée en 2022, la modernisation du parc informatique de la DEFRA vient de boucler sa première phase. Un investissement de 312 millions de livres sterling (environ 355 millions d’euros), destiné notamment à remplacer quelque 30 000 ordinateurs sous Windows 7. L’intention, sur le papier, est louable : Windows 7 n’est plus officiellement pris en charge depuis 2015 (2020 avec le support étendu payant).
Sauf que le ministère a choisi de faire le minimum syndical : migrer vers Windows 10, dont le support vient justement de s’achever. Résultat : alors que ces machines sont neuves ou presque, elles nécessitent déjà l’adhésion au programme Extended Security Updates (ESU), un service facturé par Microsoft aux organisations réticentes à passer à Windows 11.
Selon plusieurs experts, ces coûts cachés pourraient représenter plusieurs millions de livres supplémentaires sur trois ans, venant s’ajouter aux 312 millions déjà engagés.
Le souvenir cuisant de WannaCry
Cette affaire illustre un travers récurrent des grandes administrations : l’inertie technologique. Entre appels d’offres interminables, cycles de validation et contraintes budgétaires, il faut souvent plusieurs années pour concrétiser une mise à jour décidée bien plus tôt. À cela s’ajoutent parfois des choix technologiques mal inspirés : dans le cas présent, le résultat, c’est qu’au moment de livrer le matériel, il est déjà dépassé.
Une chose est certaine : cette inertie fait le bonheur des hackers. Toujours au Royaume-Uni, le service de santé britannique (NHS) en avait fait l’amère expérience en 2017, quand le ransomware WannaCry avait paralysé des hôpitaux entiers en exploitant des failles de Windows XP.
Le ransomware WannaCrypt continue de faire des dégâts partout dans le monde
Bilan : 19 000 rendez-vous et opérations chirurgicales annulés, la fermeture de systèmes d’ambulance et un coût de perturbation estimé à 92 millions de livres sterling, soit environ 105 millions d’euros à l’époque.
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L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple
Les vacances de la Toussaint sont finies, et l’Hexagone rentre petit à petit dans l’hiver. Alors que le 11 novembre approche, c’est loin d’être l’armistice chez Apple : au contraire, les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de mettre les bouchées doubles, et les Apple Store vont encore être bien chargés ! Comment Apple va-t-elle s’armer dans les mois à venir ? Revue des troupes avec Mark Gurman.

Sputnik
Il y a une dizaine d’années maintenant, Apple a débauché deux ingénieurs spécialistes en communications satellite d’Alphabet (une fois n’est pas coutume, il n’y a quand même pas que Meta qui a le droit). Si à l’époque l’idée d’Apple était de remplacer les opérateurs traditionnels par des satellites, Cupertino a décidé de procéder par étapes.
Il faut dire que l’idée, même si elle est intéressante, se heurte à plusieurs obstacles. Techniques, les communications satellites nécessitant jusqu’à encore récemment des antennes bien grosses et disgracieuses sortant des téléphones mobiles, mais aussi juridiques, tant les contraintes légales pesant sur les opérateurs sont nombreuses et très variables selon les pays. Le dernier point est d’ailleurs tellement complexe qu’aucun des autres géants, pourtant intéressés aussi, n’a décidé de tenter l’aventure.

Depuis, Apple a commencé par une fonction certes bien plus raisonnable, mais pas moins intéressante : l’envoi de SOS par satellite, arrivé avec l’iPhone 14. Dans un premier temps réservée aux USA, la fonction s’est depuis étendue jusqu’à rejoindre nos contrées européennes. Apple a ensuite rajouté quelques fonctions, comme l’assistance routière, et même l’envoi de SMS, mais ces deux dernières ne sont pas encore disponibles en Europe.
C’est le groupe SCG (pour Satellite Connectivity Group), dirigé par Mike Trela, qui s’occupe de ces outils chez Apple. En lien avec Globalstar, l’équipe gère tout ce qui touche aux satellites et aux appareils qui y sont liés, de l’iPhone 14 à l’iPhone 17, en passant maintenant par l’Apple Watch Ultra 3.
The Race for Space (La course à l’espace)
Si Apple y va, comme souvent, par petits pas, l’industrie n’est pas sur la même longueur d’onde : les choses bougent vite, très vite dans le domaine des télécommunications spatiales actuellement. Et même si elle n’a pas vocation à être leader dans le domaine, Apple tient tout de même à rester présente, ne serait-ce que pour bénéficier des avantages d’une hypothétique bascule des antennes au sol vers les satellites à plus ou moins long terme :
- le contrôle de l’expérience utilisateur jusqu’au bout, en allant du téléphone aux apps en passant par le système, et dans un futur possible les communications.
- une offre globale, sans frontières, les satellites permettant de toucher le monde entier avec un plan tarifaire simple, comme pour Apple TV.
Garder Globalstar dans son giron, la plus proche possible, est une bonne idée pour Apple : non seulement ça lui permet de rester au centre des innovations dans le domaine des communications par satellite, mais en plus ses appareils sont déjà compatibles avec ce réseau, et il serait bête de le perdre par manque d’investissements, obligeant alors Apple à engager des fonds pour s’ouvrir aux autres constellations.
Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses
Cependant, le milieu n’est pas de tout repos, et Globalstar est un petit Poucet. À un tel point qu’elle souhaite se vendre au plus offrant, afin d’assurer sa survie. Si Apple est sur les rangs, ce n’est pas pour récupérer ses responsabilités qu’elle s’y intéresse, mais surtout pour pérenniser ses investissements, et les futures fonctions des iPhone. En effet, Apple prévoit d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctions :
- l’ouverture de l’accès satellite aux apps tierces, par la mise en place d’API simples.
- l’accès aux cartes de l’app Plan sans opérateur, grâce à la connexion satellite.
- l’ajout de photos en plus des messages texte.
- la possibilité de capter le satellite même téléphone en poche ou à l’intérieur d’un immeuble.
- le passage transparent du réseau 5G terrestre au réseau satellite, par l’utilisation de la 5G NTN (Non-Terrestrial Network, réseau non terrestre).
Reste que tout ça pourrait bien être compliqué par la revente de Globalstar à un autre réseau satellitaire, qui s’y intéresse fortement : SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a des vues sur le petit opérateur satellitaire et ne s’en cache pas, étant la mieux placée pour le racheter. Si cette hypothèse venait à devenir réalité, Apple devrait faire avec les envies de SpaceX, et revoir une bonne partie de ses plans à ce niveau. Est-ce un mal pour autant ? SpaceX souhaitant ardemment amener les communications vocales, les visio et l’accès internet sur téléphone par satellite, après tout...
The Deep (Les profondeurs)
Sur le sol, Apple doit faire face à un autre dilemme, auquel elle a déjà presque la réponse : que faire pour que le nouveau Siri soit enfin réalité ? Si l’entreprise n’a pas abandonné l’idée de créer un LLM totalement en interne, loin de là, le pragmatisme est de mise : il est impossible de conclure ce projet dans des temps raisonnables, et il faut s’en remettre à une source externe pour le moteur.
Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple
C’est ainsi qu’Apple devrait régler à Alphabet un milliard de dollars par an, pour la fourniture par l’entreprise de Mountain View du moteur de Gemini, nécessaire pour créer une version correcte du nouveau Siri d’ici quelques mois. Apple n’en est pas très fière cependant, et même en interne l’utilisation de Gemini dans les entrailles est très discrète, prenant le nom d’AFM v10, pour Apple Foundation Models version 10. Si l’aveu de faiblesse est réel, il faut tout de même concéder à Apple un sens du réalisme : abandonner l’idée de tout faire en interne, même temporairement, est une grosse décision qui doit être difficile à prendre.
Si l’objectif final reste de faire revenir tout le moteur en interne à terme, il ne sera pas facile à atteindre : Apple a perdu beaucoup d’ingénieurs clés dans le domaine, et plutôt que de naviguer tranquillement sur le sujet, elle doit ramer encore plus que les autres pour rattraper son retard. Mais le but est toujours là : avoir un modèle à plus de 1 000 milliards de paramètres d’ici la fin de l’année 2026. Y arrivera-t-elle ? Réponse dans un peu plus d’un an.
Go!
Si l’année est déjà chargée niveau logiciels, que dire de la partie matérielle : le MacBook Air M5, les MacBook Pro M5 Pro/Max devraient être suivis par le Mac mini M5/M5 Pro, ainsi que par le Mac Studio M5 Max/Ultra. Ensuite viendront d’ici la fin de l’année les premiers appareils avec SoC M6, dont l’iPad Pro ou encore le MacBook Pro M6.
MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?
Mais l’une des machines les plus à même de faire un carton n’est pas un monstre de puissance : le retour du MacBook d’entrée de gamme se précise, et avec un prix raisonnable pour l’amener en compétition directe avec les Chromebook et les PC d’entrée de gamme, il devrait être un succès considérable chez les étudiants. Connu en interne sous le code J700, il devrait être équipé d’un processeur vu sur iPhone, plutôt qu’un SoC de la série Mx. Avec un écran LCD un peu plus raisonnable (mais pas pour autant au rabais), l’équipement devrait lui permettre de passer sous la barre des 700 dollars.

Avec une grande autonomie, un design compact et léger, et une puissance plutôt raisonnable, il a tout pour devenir un hit à la rentrée... de quoi permettre à Apple de grignoter des parts de marché sur le domaine des laptops ?
Everest
Si Apple n’est plus sur le toit du monde (que ce soit par l’innovation, les start-ups de l’IA ayant pris la lumière, ou par la capitalisation boursière, Nvidia ayant pris la tête), elle n’en reste pas moins mobile, et ne compte pas se laisser enterrer. De quoi faire encore une fois atteindre des sommets aux bénéfices ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
- Dis Siri, mets-moi Public Service Broadcasting.
- Voulez-vous écouter France Info ?
- Il serait d’utilité publique de te mettre à jour...