Alors que l’agrume a déjà bien entamé la généralisation du XGS-PON permettant le 8 Gb/s pour ceux qui ont la chance d’être fibrés, remplaçant les modules G-PON qui plafonnaient à 2 Gb/s, Orange a commencé les tests pour la prochaine norme, le 50G-PON.
Toujours plus vite (heureusement que la fibre n’illumine pas réellement le chemin comme ça...). Image Orange.
Cette nouvelle version de la fibre optique permet des débits pouvant atteindre les 40 Gb/s, multipliant par cinq les débits théoriques atteignables par rapport à la version actuelle.
Orange a ainsi fait une démonstration pratique de cette nouvelle norme, en permettant un test de performance entre deux joueurs, l’un à Lyon (Crimson) et l’autre à Marseille (Kayane) qui se sont affrontés sur 2XKO, développé par Riot Games.
Si cette démonstration montre qu’Orange maîtrise le sujet, quelques questions se posent : quelles travaux seront à effectuer sur le réseau pour passer à la nouvelle norme ? Et surtout, qu’apportera-t-elle de plus pour l’utilisateur futur ?
Si la première question a déjà une réponse, Orange assurant que les infrastructures actuelles sont compatibles avec le 50G-PON moyennant un simple changement de la carte réseau au bout de la fibre (et bien entendu de la box chez l’utilisateur), la seconde dépendra surtout à la fois des usages, la 5G ayant montré qu’un débit encore plus grand n’est pas forcément utile pour le grand public, mais aussi des serveurs en bout de chaîne : déjà actuellement avec une connexion 8 Gb/s, ce sont souvent les serveurs qui plafonnent et ne permettent même pas l’usage complet de la connexion de l’utilisateur. Quoi qu’il en soit, si la demande est là, Orange sera à même d’y répondre.
Alors que les iPhone 17 sont sortis il y a à peine un mois maintenant, les rumeurs vont déjà bon train pour la génération suivante. Il faut dire qu’elle devrait marquer une étape importante, la fin 2026/début 2027 devant marquer le vingtième anniversaire de l’iPhone. Heo Moo-Yeol, responsable chez Omdia s’est confié dans une conférence à ETNews concernant la prochaine gamme.
Comme pour l’iPhone X, Apple sauterait une génération pour arriver à 20 à temps. Image MacGeneration.
Selon les retours collectés, Apple devrait présenter l’iPhone 18e et l’iPhone 18 en début d’année 2027, laissant ainsi de la place en fin d’année 2026 pour l’iPhone Air seconde génération, l’iPhone 18 Pro, l’iPhone 18 Pro Max, et le très attendu premier « iPhone Fold ». Étaler les sorties de cette manière devrait en plus permettre à Apple d’avoir une demande soutenue pendant toute l’année, plutôt qu’une poussée en fin d’année qui retombe petit à petit après comme actuellement.
Mais c’est surtout la fin 2027 qui est dans le viseur, avec une petite surprise au niveau de la nomenclature : de la même manière que l’iPhone présenté pour le dixième anniversaire ne s’est pas appelé « iPhone 9 », mais est directement passé à iPhone X, avec le dix stylisé en chiffres romains, l’iPhone du vingtième anniversaire devrait sauter le 19, et s’appeler tout simplement « iPhone 20 » (ou iPhone XX ?).
Ce nouvel iPhone faisant partie des hauts de gamme de la marque, Apple devrait ainsi présenter fin 2027 l’iPhone 20 Pro, l’iPhone 20 Pro Max, l’iPhone Air 3e génération et l’iPhone Fold 2e génération. Pour l’iPhone 20 « standard », il faudrait attendre début 2028.
Apple semble vouloir marquer le coup, et faire de la paire d’années à venir l’année du renouveau pour l’iPhone, entre l’anniversaire à fêter, l’arrivée de nouveaux iPhone comme récemment l’iPhone Air ou plus tard l’iPhone Fold, et un tout nouveau design prévu pour l’iPhone 20. Et vous, en dehors d’un chiffre bien rond, qu’attendez-vous de cet anniversaire ?
Même si ces nouvelles fonctions sont très peu visibles en France ou même ailleurs dans le monde en dehors des USA, il y a une nouveauté qui a le vent en poupe chez les constructeurs de mobile, lancée par Apple avec l’iPhone 14 : la connexion par satellite, quand le réseau mobile est absent. Si Globalstar est le fournisseur de Cupertino depuis le départ, il est possible qu’Apple change pour Starlink, selon The Information.
La force de Starlink vient clairement de SpaceX, avec des capacités de mise en orbite inégalables. Image SpaceX.
Starlink et Apple, c’est un peu une histoire d’amour-haine : les deux entreprises ont déjà eu plusieurs discussions, y compris pour fournir le service qu’Apple souhaite donner à ses utilisateurs sur téléphone mobile, mais les relations entre Tim Cook et Elon Musk sont électriques, et la conclusion d’un accord compliqué.
Déjà à l’époque du premier iPhone connecté par satellite, Starlink avait proposé à Apple par le biais d’Elon Musk de fournir la connectivité satellite à l’iPhone 14. Pour ce faire, il demandait un montant de 5 milliards de dollars pour l’exclusivité, auxquels s’ajoutaient 1 milliard de dollars par an pour la continuité du service une fois les concurrents autorisés à venir. Apple a refusé, préférant aller voir Globalstar.
Si jusqu’ici ce fonctionnement vivote, avec au départ la possibilité d’envoyer uniquement un message de secours, étendue aux messages textes à n’importe quel destinataire pour les USA, le Canada et le Mexique, l’Europe se contentant pour le moment de l’assistance d’urgence. Et c’est bien là que le bât blesse : Apple aimerait bien développer plus avant ces fonctionnalités mais Globalstar, avec ses 24 satellites à 1 400 km d’altitude, est bien trop limitée pour le permettre.
Alors que faire ? Acheter Globalstar ? Même si c’était une solution disponible, l’opérateur satellite cherchant d’ailleurs un intéressé pour 10 milliards de dollars, Apple n’en veut pas. Non pas qu’elle n’en aie pas les moyens, mais la pomme n’a pas du tout envie d’être considérée comme un opérateur télécom par les régulateurs, avec les réglementations strictes du secteur. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Apple ne fait toujours pas payer le service de secours, ou de messages par satellite pour ceux qui en bénéficient : facturer le service la placerait de facto en position d’opérateur télécom.
À la place, Apple a fait jusqu’à présent ce qu’elle sait faire de mieux : investir dans le partenaire. C’est ainsi que Cupertino a injecté 2 milliards de dollars dans Globalstar, pour aider l’entreprise à se développer. Mais ça ne suffit pas : la constellation de l’opérateur est bien trop petite, bien trop peu dimensionnée pour permettre autre chose que quelques messages de la part des utilisateurs d’iPhone. Preuve supplémentaire que le partenariat fait du sur place, Globalstar a récemment annoncé à ses investisseurs que la « possible perte » de leur plus gros client aurait des effets non négligeables sur les profits et au final la santé financière de l'entreprise.
De ce fait, plusieurs voix y compris en interne appellent Tim Cook à réfléchir plus sérieusement à un partenariat avec Starlink et SpaceX : la constellation d’Elon Musk est bien plus grande que celle de Globalstar, avec son 10 000e satellite envoyé en orbite récemment, et bien que les relations n’aient jamais été au beau fixe, les appels du pied de l’opérateur satellite sont de plus en plus insistants. Depuis plusieurs mois, les satellites envoyés par Starlink présentent la possibilité d’émettre et de recevoir dans la bande de fréquence des téléphones mobiles, y compris celle actuellement utilisée par Apple avec Globalstar, ce qui permettrait de basculer les iPhone actuels d’un réseau à l’autre en toute transparence, mais en plus, Starlink se donne les moyens de voir plus loin : le mois dernier, elle a racheté la bande de fréquence détenue par l’opérateur EchoStar, pour 17 milliards de dollars.
Pourquoi mettre autant pour cette bande appelée « bande S » ? Tout simplement parce qu’elle représente la meilleure option pour proposer un service d’internet par satellite sur les smartphones, que ce ceux soit Apple ou les autres, et la CEO de SpaceX, Gwynne Shotwell, est déjà en discussions avec les fabricants de puces comme Qualcomm pour l’intégrer. La bande permettrait de proposer des communications et de l’internet à haut débit dans le monde entier avec un simple iPhone, chose dont Globalstar n’a pas et n’aura sûrement jamais les moyens.
Les relations ont beau être tumultueuses entre les deux entreprises, Apple se rend petit à petit à l’évidence : SpaceX/Starlink se rend au fil du temps incontournable, et il sera difficile voire impossible de proposer un service de téléphonie et d’internet par satellite sur l’iPhone sans passer par la société d’Elon Musk, d’autant plus maintenant avec l’acquisition de la bande S. Apple tenant apparemment à intégrer internet par satellite dans ses smartphones, au moins pour les zones isolées, un accord entre les deux entreprises n’est plus une histoire de « peut-être », mais plus de « quand ».
YASA, la filiale de Mercedes-Benz, vient de pulvériser son propre record. Son nouveau moteur électrique à flux axial pèse 12,7 kg (le poids d'un vélo léger) et développe 750 kW, soit plus de 1000 ch. Une avancée majeure pour des voitures électriques plus légères et plus performantes.
Les pirates ne cherchent plus seulement à pirater vos appareils, mais vos émotions. Peur, urgence, curiosité… autant d’armes redoutables pour vous faire cliquer sans réfléchir. Apprenez à repérer ces manipulations avant qu’il ne soit trop tard.
Ceux qui travaillent au quotidien sur un ordinateur ou une tablette connaissent l'importance de disposer de bons périphériques. Les claviers, souris, trackpad et Pencil d'Apple sont de bonne facture mais présentent un tarif élevés, ce qui rend les promotions d'aujourd'hui d'autant plus intéressantes.
C'est la petite surprise de cette fin d'année : ENVISION , les jumelles à Réalité Augmentée du français Unistellar, s'arrachent avant leur sortie officielle. Notre vidéo a d'ailleurs enregistré plus de 30 000 vues en quelques jours seulement, preuve que l'engouement est bien là !
Amazon a confirmé le développement de lunettes à réalité augmentée pour ses livreurs. Baptisé Amelia, ce prototype utilise l'IA pour afficher les instructions et scanner les colis. Si le but officiel est de gagner en sécurité et en efficacité, c'est aussi un nouvel outil de monitoring des employés.
Warner Bros. Discovery cherche à se faire racheter, en intégralité ou par morceaux. Plusieurs géants du secteur seraient intéressés, et le CEO David Zaslav a déclaré à son conseil d'administration qu'Apple serait l'un d'entre eux, rapporte Bloomberg. Paramount, Netflix, Comcast et Amazon...
Dans Geekbench 6 multithread, le M5 est 21% plus rapide que le M4, les deux ayant la même configuration : 4 cœurs Performances et 6 cœurs Économiques. Et les cœurs Performances du M5 seulement 13% plus rapides que les mêmes cœurs du M4.
Une première piste pourrait être l'augmentation de bande-passante mémoire, de 120 Go/s à 153 Go/s (+28% grosso modo), sauf que cette bande-passante est nécessaire pour leurs GPU, et même 120 Go/s plus que suffisant pour leurs CPU respectives.
La seconde pourrait être une augmentation des caches sur le M5, sauf qu'on ne gagne que très peu, marginalement hors usages très spécifiques, et Geekbench 6 couvre de nombreux usages qui ne sont pas impactés par celà.
Il reste la troisième piste: l'augmentation des performances des cœurs Économiques, sur lesquels Apple a énormément travaillé depuis le M1, et qui littéralement boosteraient la performance multithread du M5 !
La licorne française Ledger lance le Nano Gen5, un nouvel appareil à 179€. Fini les petits boutons, place à un grand écran tactile E Ink. Mais le vrai changement est stratégique : Ledger ne parle plus de "portefeuille" mais de "signer" et veut aller au-delà de la crypto pour gérer l'identité numérique et même les IA. L'application Ledger Live change aussi de nom.
Reconnue pour ses robots aspirateurs performants, la marque chinoise Dreame Technology poursuit sa percée sur le marché des robots tondeuses. Après le succès du Dreame A1, les modèles A1 Pro et A2 élèvent encore le niveau avec des fonctionnalités de pointe pour entretenir les jardins sans effort.
Le groupe américain déploie de nouveaux outils de détection et de prévention pour mieux protéger les utilisateurs de Facebook, Instagram et WhatsApp contre les fraudes numériques.
Dropbox déploie une nouvelle version majeure de son assistant Dash. L'objectif est de transformer l'outil en un hub central capable de se connecter à tout l'environnement de travail (Slack, M365, Notion). Une montée en puissance qui positionne Dash en concurrent direct de Microsoft Copilot et Google Gemini.
Warner Bros. Discovery est à vendre et ce géant américain du divertissement cherche des acquéreurs pour tout ou partie de ses actifs. En particulier, son immense et réputé catalogue de films et séries, qui compte notamment toutes les créations originales de HBO, pourrait intéresser ses concurrents. Bloomberg évoque les négociations en cours et on retrouve dans l’article un nom qui nous intéresse particulièrement : celui d’Apple, bien entendu. L’entreprise de Tim Cook n’aurait pas fait d’offre à ce stade, mais elle pourrait être intéressée, d’après le CEO de Warner Bros. cité par les sources de nos confrères.
Apple TV, le nouveau HBO ? Image réalisée avec l’aide d’une IA.
Apple ne serait pas la seule en lice évidemment, Netflix voudrait ainsi faire une offre et d’autres noms auraient circulé, comme ceux d’Amazon et de Comcast. Paramount Skydance Corp., l’un de ses concurrents directs aux États-Unis, serait le seul qui aurait fait des offres concrètes. D’après les informations du New York Times, elles auraient toutes été jugées trop basses et refusées jusque-là par Warner Bros. Discovery.
Est-ce qu’Apple serait vraiment prête à mettre les milliards nécessaires pour acheter ce catalogue ? Ce serait évidemment un avantage énorme pour enrichir Apple TV, même si on peut imaginer que seule une partie des films et séries pourrait vraiment intéresser l’entreprise. Néanmoins, il faudrait mettre une somme conséquente, bien plus importante que toutes les acquisitions effectuées jusque-là par la Pomme. Comme c’est Eddy Cue qui gère le service, on pourrait être légèrement plus optimiste.
L’homme a la réputation à Cupertino de vouloir dépenser plus d’argent avec de grosses acquisitions : c’est lui qui aurait convaincu Tim Cook d’acheter Beats en 2014, ce qui reste jusque-là la plus grosse acquisition d’Apple avec trois milliards de dollars. Il aurait aussi proposé au fil des années d’autres achats, refusés par le CEO, comme Tesla et Netflix. Alors pourquoi pas sortir le chèque pour ajouter instantanément des milliers de films et épisodes de séries populaires à Apple TV ?
D’un autre côté, Apple a choisi de lancer un service de streaming avec uniquement ses contenus et de privilégier la qualité à la quantité. Intégrer d’un coup un immense catalogue comme celui de Warner Bros. Discovery changerait totalement cette stratégie, qui semble toujours d’actualité si l’on en croit Eddy Cue dans une interview récente.
Warner Bros. Discovery est officiellement à vendre, et la liste des prétendants s'allonge. Selon Bloomberg, Apple, Amazon, Netflix et Comcast auraient tous manifesté leur intérêt. L'enjeu pour Apple : mettre la main sur le catalogue de prestige de WBD, en particulier HBO, pour enfin doper Apple TV+.
Si vous disposez de plusieurs appareils Apple, comme un iPhone, une Apple Watch et des AirPods, les chargeurs 3-en-1 peuvent s'avérer très intéressants. Ce modèle d'Anker compatible Qi2 actuellement en promotion est de plus facile à caser dans un sac, par exemple afin de partir en déplacement sans s'encombrer de plusieurs chargeurs.
Cinq ans après le début de leur affrontement, Apple pourrait reprendre l’avantage dans la longue bataille judiciaire sur les commissions de l’App Store.
Dans quelques années, en plus d’un forfait Orange ou Free Mobile, vous aurez peut-être aussi un forfait Starlink pour votre iPhone. C’est en tout cas l’ambition d’Elon Musk. Invité il y a un mois au All-In Summit, le patron de SpaceX a esquissé un vaste plan pour sa filiale spécialisée dans les communications par satellite.
Un satellite Starlink. Image SpaceX.
De la couverture des zones blanches à la connexion directe
Starlink rend déjà service à des abonnés américains ou japonais en comblant les zones blanches laissées par les opérateurs traditionnels. Ses satellites en orbite basse permettent non seulement d’envoyer des messages, mais aussi d’utiliser certaines applications — dont X, comme par hasard — là où le réseau terrestre est inexistant. Mais la technologie Direct to Cell utilisée jusqu’ici repose sur des partenariats avec les opérateurs locaux, qui doivent intégrer la solution à leurs réseaux.
Elon Musk veut désormais court-circuiter les opérateurs traditionnels et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites. C’est la raison pour laquelle Starlink a déboursé 17 milliards de dollars en septembre pour récupérer une partie des fréquences détenues par l’opérateur américain EchoStar (50 MHz de spectre dans les bandes AWS-4 et H-Block, situées autour des 2 GHz).
« C’est le genre de projet à long terme, a indiqué l’homme d’affaires. Cela permettra à SpaceX de fournir une connexion haut débit directement entre les satellites et les téléphones. » Mais contrairement au Direct to Cell actuel, compatible avec tous les iPhone depuis les iPhone 14, « des modifications matérielles seront nécessaires sur les téléphones », a-t-il averti. Et d’expliquer :
Puisque ces fréquences ne sont pas prises en charge par les téléphones actuels, le chipset devra être modifié pour les intégrer, ce qui prendra probablement deux ans. Les téléphones capables d'utiliser le spectre acquis commenceront donc probablement à être commercialisés dans environ deux ans.
Starlink va ainsi devoir convaincre les fabricants de modems d’ajouter la prise en charge de ses bandes de fréquences, parmi lesquels Qualcomm, MediaTek… et Apple, puisqu’elle fait maintenant partie de ces acteurs avec ses modems C1 et C1X. Les iPhone récents prennent bien en charge la bande AWS-4 dont Starlink a acquis une partie, mais, comme tous les autres smartphones, ils ne sont pas compatibles avec cette portion précise du spectre, EchoStar utilisant des appariements de fréquences différents.
Or, les relations entre Apple et Starlink sont pour le moins compliquées. Pour résumer, mécontent qu’Apple ait choisi de s’allier à Globalstar pour mettre au point son propre service de communication par satellite, Elon Musk cherche depuis à freiner les projets satellitaires de la Pomme. Le patron de SpaceX devra donc se montrer particulièrement habile pour convaincre Tim Cook d’intégrer ses fréquences spéciales dans de futurs iPhone. Selon The Information, les deux entreprises pourraient toutefois bientôt enterrer la hache de guerre.
Mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas lancer un smartphone siglé Tesla ou Starlink, comme des fans en rêvent ? Elon Musk a déjà écarté l’idée par le passé et il n’a pas saisi la perche tendue par les participants de la conférence pour annoncer un projet en ce sens.
Un réseau mondial pour les smartphones
Le smartphone n’est d’ailleurs qu’un maillon du plan. « Nous devons également fabriquer les satellites qui vont communiquer sur ces fréquences, a ajouté Elon Musk. Donc, en parallèle, nous construisons les satellites et nous travaillons avec les fabricants de téléphones pour ajouter ces fréquences aux appareils. Les satellites et les téléphones pourront ainsi bien se synchroniser afin d’obtenir une connectivité à haut débit. » Si tout se passe comme prévu, « vous devriez pouvoir regarder des vidéos sur votre téléphone où que vous soyez dans le monde ».
Même si l’audience lui était acquise, une question épineuse a vite surgi : une telle connexion fonctionnerait-elle à l’intérieur d’un bâtiment ? Elon Musk s’est montré confiant, assurant que le signal passerait « dans une maison normale ».
L’autre question pressante concernait l’avenir des opérateurs traditionnels. Un participant a ainsi demandé si l’objectif était de faire de Starlink un opérateur mondial unique, capable d’assurer la connectivité partout sans besoin d’abonnement local ni d’itinérance. « Ce serait l’une des options », a répondu Elon Musk, en précisant immédiatement « pour être clair, nous n’allons pas mettre les autres opérateurs sur la touche. »
Pour une fois, le patron de SpaceX n’a pas promis de révolution immédiate. Les opérateurs terrestres continueront d’exister, « car ils possèdent beaucoup de spectre », a-t-il expliqué. Alors qu’Orange, SFR, Bouygues ou Free exploitent différentes bandes (700 MHz, 800 MHz, 2 100 MHz, etc.) selon leurs priorités de couverture ou de débit, Starlink ne disposera pas d’un éventail aussi large.
Il imagine plutôt un futur abonnement Starlink combinant forfait fixe — comme ceux proposés actuellement — et forfait mobile pour smartphone. On pourrait ainsi avoir un abonnement Orange pour la France, plus performant localement, et un forfait Starlink pour les voyages ou les zones sans réseau. À moins que Starlink ne se décide d’acheter des opérateurs pour s’emparer de leurs fréquences ? « Ce n'est pas exclu. Je suppose que cela pourrait arriver », a répondu Elon Musk avec un grand sourire.
Patrick Drahi a refusé l’offre d’achat conjointe d’Orange, Bouygues Telecom et de Free, qui proposent de reprendre SFR et toutes ses activités pour 17 milliards d’euros. Comme on le pressentait, ce refus sert d’abord d’outil de négociation, le patron d’Altice à qui appartient SFR souhaitant recevoir plus d’argent de la part de ses anciens concurrents. D’après les informations de BFM TV, il voudrait 21 milliards d’euros, quatre de plus que ce qui a été initialement proposé. Il souhaiterait aussi accélérer le calendrier, pour clore l’opération dès le début de l’année 2027.
Demander plus d’argent que proposé au départ est une tactique évidente dans le cadre de négociations et Patrick Drahi peut compter dans l’affaire sur le soutien des créanciers d’Altice, comme le rapportait Le Figaro il y a quelques jours. Ces co-actionnaires ont récupéré 45 % du capital de l’entreprise il y a quelques mois, épongeant sa dette au passage, et ils sont l’un des principaux moteurs derrière la vente en cours de SFR. Néanmoins, ils laissent son dirigeant gérer les négociations, ce qui est logique puisqu’ils espèrent certainement rentabiliser au mieux leur investissement en récupérant un maximum de milliards dans l’opération.
Le deuxième souhait de Patrick Drahi concerne la durée de l’opération. Les trois opérateurs s’attendaient à finaliser l’achat fin 2027, le patron de SFR préférerait que tout soit terminé au début de l’année 2027. Ce n’est pas simplement parce qu’il est pressé de partir à la retraite, accélérer les négociations permettrait d’éviter aux trois acheteurs de trop prendre leur temps et de trouver des arguments pour réduire la somme offerte. En particulier, Bouygues Telecom pourrait récupérer quasiment la moitié des actifs et d’après BFM TV, l’entreprise voudrait prendre son temps pour analyser les comptes et éviter de trop dégrader ses propres comptes.
On attend maintenant une reprise des négociations et probablement une contre-proposition de la part des acquéreurs. Pour le moment, le trio s’en tient à ses 17 milliards d’euros et on ne sait pas si les trois opérateurs comptent proposer plus. Même si les quatre s’entendent, il faudra encore convaincre les autorités de la concurrence et le gouvernement, tout le monde craignant des hausses de prix suite au retour à trois entreprises.
Le poids important de l'Apple Vision Pro est l'une des principales critiques visant le casque de réalité virtuelle d'Apple. Sans pour autant changer le design de son casque, Apple a essayé de répondre à cette problématique la semaine dernière avec un nouveau bandeau qui accompagne l'Apple...
Apple va-t-elle encore s'arranger avec la numérotation de l'iPhone ? Selon les sources des analystes d'Omdia cités par ETNews, Apple ne lancerait pas d'iPhone 19 en septembre 2027 mais passerait directement de l'iPhone 18 à l'iPhone 20, pour marquer le vingtième anniversaire de l'iPhone. Si...
Le groupe franco-italien de semi-conducteurs reste dans le vert malgré un recul des résultats et annonce vouloir accélérer sa restructuration industrielle.