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Reçu aujourd’hui — 31 mai 20257.2.1 🍏 Sites principaux

Arnaque au colis : attention, vos données personnelles alimentent les escrocs

Un SMS, une excuse banale, et un lien frauduleux. L’arnaque au colis n’a rien de spectaculaire, mais elle fonctionne. Pourquoi ? Parce que vos données personnelles sont déjà dans la nature. C’est là que le vrai problème commence.

« Votre colis n’a pas pu être livré. Merci de programmer une nouvelle tentative ici. »
Ce genre de SMS arrive sans prévenir. Il ne contient ni nom, ni adresse. Mais il tombe parfois au mauvais moment : le jour où vous attendez réellement une livraison. Et c’est ce hasard qui le rend crédible !

L’arnaque repose sur un principe vieux comme le monde : utiliser un contexte plausible pour inciter à cliquer. Mais ce qui a changé, c’est la précision avec laquelle ces attaques sont calibrées. Et cette précision, elle vient d’ailleurs.

La face cachée des data brokers

Chaque fois que vous laissez vos coordonnées pour une commande, un jeu-concours, un devis, elles peuvent être partagées avec des partenaires. Comprendre : des entreprises spécialisées dans la collecte, le croisement et la revente de données personnelles.

Ces data brokers nourrissent un marché opaque mais parfaitement légal, dans lequel votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone et même vos habitudes d’achat deviennent une marchandise. Ce n’est pas un piratage. C’est un business. Et c’est précisément ce qui rend les arnaques plus convaincantes.

Agir : limiter la diffusion à la source

Face à ça, il n’y a pas de solution miracle. Mais il existe une réponse concrète : faire valoir ses droits et demander la suppression de ses données auprès de ces courtiers. Le RGPD, en Europe, vous y autorise.

Problème : cela implique de contacter des centaines d’entreprises, une par une, souvent à l’étranger, souvent récalcitrantes. C’est ici qu’intervient ce service automatisé, qui effectue ces démarches à votre place.

L’idée est simple : une fois inscrit, vous signez un mandat. Le service se charge ensuite d’envoyer les demandes de suppression à une longue liste de brokers, de suivre leurs réponses, et de vous tenir informé de l’avancement dans un tableau de bord clair. Moins vos données traînent dans ces fichiers, moins elles risquent de tomber entre de mauvaises mains.

Prévention passive, mais impact réel

Ce type d’outil ne prétend pas vous rendre invisible. Mais il réduit la surface d’exposition. Il coupe les sources. Il agit en profondeur, là où les antivirus et les bloqueurs de pub ne peuvent rien. Et c’est ce qui le rend utile face à des menaces modernes, diffuses, mais bien réelles.

De plus, l’interface permet de suivre l’efficacité en temps réel : combien de demandes envoyées, combien traitées, combien acceptées. C’est transparent, et ça vous redonne un minimum de contrôle.

Combien coûte Incogni

Vous ne pouvez pas empêcher l’arrivée des SMS malveillants. Mais vous pouvez éviter de leur fournir, sans le vouloir, tout ce qu’il leur faut pour fonctionner. Voici les prix d'Incogni, sans frais cachés, et désormais pensés pour l’Europe :

  • Individuel mensuel : 14,48 €
  • Individuel annuel : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
  • Famille mensuel : 30,98 €
  • Famille annuel : 185,88 € (15,49 €/mois)
  • Formule “Unlimited” annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)

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Découvrez le nouveau moteur de recherche de MacGeneration

31 mai 2025 à 10:00

Vous êtes peut-être passé à côté : depuis quelques mois, MacGeneration propose un tout nouveau moteur de recherche. Le changement est lié à la refonte de nos sites effectuée pendant l’été 2024 : alors qu’ils tournaient jusque-là sur une base de Drupal, le gestionnaire de contenus historique de l’entreprise, nous sommes passés sur un site basé sur une solution créée en interne. Puisque le moteur de recherche dépendait lui aussi de Drupal, il lui fallait un successeur, que vous pouvez découvrir sur nos trois sites ou bien sur celui du Club iGen.

Le moteur de recherche en action, ici depuis MacGeneration. Image MacGeneration.

Peu importe le site que vous utilisez pour effectuer votre recherche, les résultats seront identiques partout. C’est en effet la plus grosse différence apportée par la nouveauté : la recherche propose désormais des résultats indifféremment piochés sur MacGeneration, iGeneration ou WatchGeneration. Vous n’avez pas besoin de sélectionner un site au préalable, il vous suffit de saisir une demande dans le champ de texte et les résultats s’afficheront instantanément. C’est l’un des autres avantages de cette base plus moderne, il n’est plus nécessaire d’attendre pour voir des résultats une fois sur la page dédiée.

Pour les plus curieux, nous utilisions auparavant Solr, un moteur de recherche créé par la Fondation Apache et l’un des plus utilisés. C’est un outil très puissant, parfaitement intégré à Drupal que nous utilisons depuis bien des années, ce qui en faisait un choix logique. Nos développeurs sont repartis sur des bases plus modernes pour les nouveaux sites, avec des API créées grâce au framework NestJS et une interface qui repose sur Nuxt.JS. Pour l’accompagner, ils ont choisi le moteur de recherche Meillisearch, qui a été créé en France, qui est open-source, pensé pour des recherches instantanées et plus facile à prendre en main, ce qui est essentiel pour une petite équipe comme la nôtre.

Si vous voulez en savoir plus sur la partie technique, Cédric et Robin ont levé le voile sur quelques aspects de ces nouveaux sites dans un épisode de Kernel Panic publié à l’automne.

Kernel Panic : on fait le point sur le nouveau design des sites de MacG !

Kernel Panic : on fait le point sur le nouveau design des sites de MacG !

Ce nouveau moteur de recherche est accessible sur nos sites web ainsi que dans la future app du Club iGen, actuellement en bêta-test auprès de quelques lecteurs abonnés au club (si vous voulez participer, tout se fait depuis le Discord du Club iGen). L’app iGeneration actuellement sur l’App Store exploite toujours le moteur de recherche précédent et nous n’avons pas prévu de la faire évoluer, elle repose sur notre ancienne infrastructure et sera remplacée à terme par une nouvelle app.

Pour utiliser la recherche, cliquez sur l’icône de loupe affichée en haut à droite de nos différents sites. Vous pouvez aussi enregistrer la page de recherche à vos favoris, par exemple https://www.macg.co/search ou bien https://clubigen.fr/search si vous êtes abonné au club. Saisissez les termes de votre recherche, validez avec la touche ↩︎ si vous n’êtes pas déjà sur la page dédiée et vous verrez les articles qui correspondent à la demande. Quelques fonctions supplémentaires sont proposées pour trier les résultats par pertinence (défaut) ou par date de publication. Un autre champ permet de restreindre les résultats à une année précise, si vous le souhaitez.

Utilisation de la recherche, ici depuis le site d’iGeneration. Une fois sur la page de résultats, vous pouvez modifier la requête à tout moment et obtenir de nouveaux articles instantanément. Image MacGeneration.

Nous avons plusieurs idées pour améliorer encore cette recherche, à commencer par un système de filtres bien plus développés. On parle de facettes dans le milieu et vous pouvez avoir une idée de ce qu’il s’agit sur un gros site de commerce, comme Amazon. Le principe est d’avoir d’autres critères avancés pour filtrer les résultats et limiter la liste aux seuls tests, à une catégorie précise, à un site donné ou même à un seul auteur.

Utiliser le moteur de recherche depuis les lanceurs

Si vous utilisez un lanceur sur votre Mac, vous pouvez lancer une recherche sur nos sites par ce biais. L’URL à configurer est très simple : https://www.macg.co/search?q= suivie des termes à chercher. Par exemple, pour une recherche sur Steve Jobs, l’URL sera https://www.macg.co/search?q=Steve+Jobs et en l’ouvrant dans le navigateur de votre choix, vous verrez les résultats correspondants.

J’utilise ici Alfred pour lancer une recherche sur MacGeneration. Image MacGeneration.

Voici comment configurer notre moteur de recherche dans les principaux lanceurs actuellement disponibles sur le Mac.

Alfred

Dans les réglages internes d’Alfred, ouvrez la section Features puis Web Search et ajoutez un élément. Dans le champ principal en haut, copiez/collez l’URL https://www.macg.co/search?q={query}, puis remplissez le titre de votre choix (si vous intégrez à nouveau la commande query, le lanceur affichera votre recherche dans le titre) et le mot-clé à utiliser pour activer la recherche depuis le lanceur.

Les réglages de la recherche sur MacGeneration dans Alfred.

Puisque l’app permet d’utiliser n’importe quelle image pour illustrer la recherche web, vous pouvez télécharger l’icône de l’app comme je l’ai fait sur mon exemple.

Raycast

Dans Raycast, il faudra créer un Quicklink avec la commande Create Quicklink. Saisissez le nom que vous voulez, puis cette URL dans le champ suivant : https://www.macg.co/search?q={argument name="Terme à rechercher"}. Vous pourrez ensuite choisir un navigateur web et éventuellement modifier l’icône, sachant que l’app reprend le favicon par défaut.

Les réglages du Quicklink dédié à la recherche sur MacGeneration dans Raycast. Image MacGeneration.

LaunchBar

Si vous utilisez LaunchBar, affichez son index en passant par la barre des menus ou le raccourci ⌥⌘I, puis cliquez sur My Search Templates dans la barre latérale et ajoutez un élément. L’app ne demande qu’un nom et l’URL, à remplir comme ceci : https://www.macg.co/search?q=*. Ce modèle de recherche devrait alors être indexé et suggéré automatiquement par l’app lorsque vous saisissez le nom.

La recherche sur MacGeneration configurée dans LaunchBar. Image MacGeneration.

QuickSilver

Ce lanceur historique permet lui aussi de créer des recherches personnalisées sur le web, même si c’est un petit peu plus compliqué. Ouvrez ses réglages, puis dans Catalog, vérifiez si vous avez déjà une liste de recherches dans la section Custom. Si ce n’est pas le cas, cliquez sur le petit + en bas de la fenêtre et choisissez l’option Web Search List. Sélectionnez ensuite la liste créée, puis cliquez sur le ⓘ en bas à droite, ou utilisez le raccourci clavier ⌘I.

Dans le tiroir délicieusement rétro qui s’ouvre, cliquez sur le bouton + en bas, saisissez un nom et cette URL : https://www.macg.co/search?q=***. Pour que la recherche s’affiche bien, il faudra au préalable effectuer une nouvelle indexation en cliquant sur la flèche en bas à gauche de la fenêtre principale ou avec le raccourci ⌘R.

La recherche sur MacGeneration configurée dans QuickSilver. Image MacGeneration.

Un moteur qui respecte le protocole OpenSearch

Pour terminer cette présentation, notre moteur de recherche respecte le protocole OpenSearch, qui est utilisé par la majorité des navigateurs web, dont Safari, Chrome et Firefox. Il permet de définir comment fonctionne la recherche sur un site web et les navigateurs peuvent ensuite l’exploiter directement depuis leur barre d’URL. Le fonctionnement diffère toutefois selon les apps.

Avec Safari, c’est très simple : par défaut, dès que lors que vous visitez un site web compatible, il sera automatiquement ajouté à la liste des moteurs de recherche connus. Dans la barre d’URL, il faut alors saisir le nom de domaine, un espace et la requête pour effectuer une recherche, par exemple « igen.fr iPhone 16 ». Safari devrait propose en premier dans sa liste notre moteur, il ne reste plus qu’à le sélectionner pour effectuer la recherche. Vous pouvez gérer la fonctionnalité et notamment la liste de sites connus dans les réglages du navigateur, dans l’onglet Recherche puis le bouton Gérer les sites web…. On peut aussi désactiver entièrement la fonctionnalité, si on le souhaite.

Utilisation de la recherche de nos sites directement depuis la barre d’URL de Safari. Image MacGeneration.

Du côté de Chrome, les sites avec moteur de recherche OpenSearch sont aussi indexés automatiquement, mais il faut les activer à la main. Cela se fait dans les réglages du navigateur, en bas de la section dédiée aux moteurs de recherche (lien direct). Une fois activé, le raccourci peut être utilisé depuis la barre de recherche de l’app et on peut même modifier la manière de l’appeler, sachant que c’est le nom de domaine par défaut.

Firefox est le plus complexe des trois, puisque s’il identifie bien les moteurs de recherche intégrés aux sites, il n’en fait rien par défaut. Il faut faire un clic secondaire (clic droit) sur l’URL d’un site et s’il propose une recherche qui respecte le standard, le menu contextuel proposera de l’ajouter. Il n’y a aucun moyen de le savoir à l’avance, vous devrez tester sur chaque site pour savoir s’il est compatible. Le fonctionnement est aussi différent des deux autres une fois l’ajout effectué : il faut saisir une requête dans la barre d’URL et cliquer sur l’icône du site que l’on veut utiliser tout en bas de la liste de suggestions.

Ajout du moteur de recherche de WatchGeneration à Firefox. Image MacGeneration.

L’application GeForce Now débarque sur le Steam Deck

31 mai 2025 à 08:40
L’appli native GeForce Now débarque sur le Steam Deck et change beaucoup de choses pour ses utilisateurs : jeux ultra gourmands jouables en 60fps, autonomie doublée, et accès à plus de 2 200 titres, y compris hors Steam. Un vrai coup de boost pour la console portable de Valve, à condition d’avoir un bon réseau bien sûr.
Reçu hier — 30 mai 20257.2.1 🍏 Sites principaux

Quand Google Maps ferme les autoroutes d’un pays entier

30 mai 2025 à 22:10

Nombre d’entre nous s’appuient depuis plusieurs années sur les systèmes GPS pour trouver le meilleur itinéraire, et encore plus sur les services de Google comme Waze ou Google Maps pour éviter les bouchons, les travaux et autres désagréments routiers. Leur usage est devenu tellement commun qu’un pépin sur leurs serveurs peut vite virer au cauchemar... comme ce jeudi en Allemagne.

Tout est fermé... Bonne chance. Image Morgen Post.

C’est le Morgenpost qui rapporte l’enfer qu’ont vécu les conducteurs allemands, au premier jour du pont de l’Ascension, férié aussi chez nos voisins. Au moment d’ouvrir Google Maps pour commencer leur voyage, stupeur : la plupart des autoroutes étaient marquées comme fermées par l’app, invitant les utilisateurs à employer des chemins alternatifs pour éviter les barrières.

Beaucoup ont obtempéré, se retrouvant sur des axes secondaires totalement surchargés, quand d’autres voulant vérifier par eux-mêmes... se sont rendus compte que les autoroutes étaient bel et bien praticables !

Les services de police et autres unités de gestion du trafic ont eu bien du mal à gérer le flux, que ce soit au niveau des voitures sur les routes comme pour les appels des automobilistes perturbés et incrédules.

Google, de son côté, n’a donné aucune raison pour cette erreur de fonctionnement au niveau d’un pays entier, mais a indiqué avoir ouvert une enquête pour comprendre les raisons de ce bug. Il est d’autant plus vicieux que le service n’était pas en panne purement et simplement, mais diffusait des informations totalement fausses. Quoi qu’il en soit, ce dysfonctionnement montre à quel point nous nous reposons sur ces services, sans même nous en rendre compte, les croyant parfois infaillibles et prenant leur parole pour vérité absolue.

L’iPhone 17 devrait garder le même SoC que l’iPhone 16

30 mai 2025 à 21:40

Alors qu’hier nous parlions de l’écran du prochain iPhone 17, qui devrait se rapprocher de celui de l’iPhone 17 Pro (voire être la même pièce, étant donné les caractéristiques identiques d’un appareil à l’autre), voici que Jeff Pu, analyste bien connu de GF Securities, donne quelques détails sur le reste des caractéristiques que devrait avoir le nouveau modèle, comme le rapporte MacRumors.

L’iPhone 17 devrait se différencier par son SoC et ses caméras arrières. Image MacGeneration.

Si l’écran promet d’offrir les mêmes performances que l’iPhone 17 Pro, le reste des caractéristiques permettront tout de même au haut de gamme de rester à distance du produit d’appel : l’iPhone 17 devrait se contenter comme l’iPhone 16 d’un SoC A18 agrémenté de 8 Go de RAM, quand l’iPhone 17 Air aura droit à un A19, et les iPhone 17 Pro et Pro Max seront équipés d’un A19 Pro. Le Air et le Pro devraient utiliser une plus confortable quantité de 12 Go de RAM, ce qui devrait aider Apple Intelligence ou d’autres LLM à se sentir moins gênés aux entournures.

La caméra frontale, elle, devrait passer à 24 Megapixels, quand l’iPhone 16 se contente de 12 Megapixels. À l’arrière, l’iPhone 17 Air devrait être le moins-disant, avec une seule caméra 48 Megapixels, suivi par l’iPhone 17 et ses deux caméras grand-angle et ultra grand-angle de 48 Megapixels chacune, et bien entendu tout en haut de l’échelle l’iPhone 17 Pro/Pro Max, avec trois caméras, grand-angle, ultra grand-angle et téléobjectif (3,5-7X) de 48 Megapixels chacune. Ce dernier devrait être le seul de la gamme à pouvoir filmer en 8K.

Étant donné les capacités de l’A18 dans les tâches quotidiennes, l’iPhone 17 devrait être un appareil de choix pour nombre de personnes, tant que la finesse absolue ou les possibilités photographiques ne sont pas une priorité. De quoi en faire le best-seller, ou ces deux caractéristiques sont prioritaires pour vous ?

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

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"28 ans plus tard" : combien d'iPhone faut-il pour filmer la fin du monde ?

30 mai 2025 à 21:05
Alors que la saison des blockbusters se profile, un film s’apprête à faire frissonner les salles obscures autant par son contenu que par sa méthode de tournage. Le très attendu 28 ans plus tard (suite de 28 jours plus tard sorti en 2022) réalisé par Danny Boyle, a été a été tourné à l'iPhone 15 Pro Max. Un choix et un paris, mais surtout un défi technologique !

App Store, le bilan 2024 est arrivé

30 mai 2025 à 21:00

L’une des critiques les plus entendues à propos de l’App Store d’Apple est souvent le fait qu’elle semble soit trop stricte pour certains (coucou Spotify et Epic), soit trop laxiste pour d’autres, comme les utilisateurs tombant sur des contrefaçons, des arnaques, ou des copies payantes destinées à faire de l’argent sur une app d’origine gratuite. Mais pour mettre tout le monde d’accord, comme chaque année, Apple publie le bulletin de transparence de l’App Store.

Les apps elles-mêmes

L’App Store en 2024 a compté 1 961 596 apps en tout genre, soit 91 477 de plus que l’année dernière, réparties dans 175 pays autour du globe. Sur la totalité de l’année 2024, Apple a passé en revue 7,77 millions d’apps, et en a rejeté 1,9 millions. Pourquoi une telle différence entre le nombre d’apps présentes, le nombre de rejetées et le nombre de revues ? Tout simplement parce qu’une app peut (et est souvent) être présentée de nombreuses fois avant d’être validée.

Le refus d’une app peut avoir de nombreux motifs, mais contrairement à ce que pourrait paraître évident à première vue, ce n’est pas pour des raisons légales que sont rejetées la plupart :

  • Performances de l’app insuffisantes : 1 235 471
  • Interdiction légale : 445 696
  • Design incorrect : 378 300
  • Blocage commercial : 209 845
  • Sécurité : 116 105
  • Autres : 23 659

Une fois rejetée, une app peut être représentée, auquel cas elle repassera sous la loupe d’Apple. Parmi les apps finalement approuvées cette année, 295 109 avaient été rejetées au moins une fois. Dans l’autre sens, 82 509 apps auparavant présentes sur l’App Store ont été supprimées. Ce sont les catégories Utilitaires et Jeux qui sont les deux plus touchées par ce ménage.

Les apps supprimées, et la raison invoquée

Si certaines font les gros titres suite à une demande de suppression du gouvernement (coucou TikTok qui reste sur le fil aux USA), la plupart le sont pour non respect des guidelines de l’App Store :

  • Design non respecté : 42 252
  • Fraude : 38 315
  • Infraction à la propriété intellectuelle : 425
  • Spam : 294
  • Contrôle des données exportées : 285
  • Parasitage : 128
  • Non respect du guide de développement : 99
  • Divers : 89
  • Divers propriété intellectuelle : 77
  • Abonnements : 69

Vient bien entendu la catégorie qui fait toujours grincer des dents, les apps supprimées sur demande gouvernementale. Et Apple, comme chaque année, a donné le classement du nombre d’apps supprimées par pays :

  • Chine : 1 307
  • Russie : 171
  • Corée du Sud : 79
  • Ukraine : 55
  • Jordanie : 50
  • Inde : 34
  • Egypte : 9
  • Indonésie : 9
  • Turquie : 8
  • Pakistan : 2
  • Argentine : 1
  • Azerbaijan : 1
  • Malaisie : 1

Pour toute app rejetée, quelle qu’en soit la raison, le développeur a le droit de faire appel de la décision, et 26 224 développeurs ont choisi de le faire. Apple donne la liste des 10 pays où le plus d’appels ont été lancés :

  • Chine : 6 978
  • USA : 3 571
  • Inde : 1 530
  • Vietnam : 1 474
  • Royaume-Uni : 1 132
  • Pakistan : 999
  • Turquie : 964
  • Hong Kong : 798
  • Ukraine : 519
  • Singapour : 400

Parmi tous ces appels, seuls 421 ont été suivis d’un retour de l’app sur l’App Store. Voici les 10 pays où ces apps ont été les plus nombreuses à revenir :

  • Chine : 78
  • USA : 71
  • Inde : 19
  • Royaume-Uni : 16
  • Turquie : 16
  • Hong Kong : 15
  • Canada : 15
  • Pakistan : 15
  • Vietnam : 15
  • Singapour : 11

Les développeurs et les clients

Alors que l’App Store compte un peu moins de 2 millions d’apps, il y a bien plus de développeurs : 51 766 243 sont enregistrés sur les serveurs d’Apple, soit 9 547 074 de plus que l’année dernière. 146 747 comptes ont été clôturés, dont la majeure partie pour fraude. 8 132 de ces clôtures ont vu passer un appel, appels qui ont mené à 225 restaurations d’accès.

Du côté des clients, 128 961 839 de comptes ont été supprimés, et la vigilance d’Apple ainsi que les remontées de transaction suspecte ont permis d’éviter 2 023 389 488 $ de fraude.

Plus de 800 millions de visites sont enregistrées chaque semaine sur l’App Store, pour télécharger plus de 839 millions d’apps, après plus de 440 millions de recherches.

L’App Store reste un des plus gros succès d’Apple, et l’une de ses plus belles sources de revenus, même si les législations des différents pays s’attaquent de plus en plus à ce gros gâteau. En attendant, cette boutique en ligne fêtera ses 20 ans quelques mois après ceux de l’iPhone, et Apple espère bien encore 20 ans de plus sur le même chemin !

La XL-Flash se montre : une mémoire plus rapide que celle de nos SSD, qui se rapproche de la RAM

Depuis une bonne vingtaine d'années maintenant, la mémoire flash de type NAND a pris l'ascendant dans le monde du stockage. Elle permet des performances élevées avec un temps d'accès faible, ce qui était le point faible des disques durs mécaniques. Pour autant, la mémoire vive (RAM) garde l'ascendant sur ce point et de nombreuses technologies tentent donc de s'insérer entre la flash NAND et la RAM. La dernière en date porte le nom de XL-Flash.

Un SSD à base de XL-Flash. Image Tom's Hardware.

La mémoire vive classique a un temps d'accès qui est de l'ordre de la dizaine de nanosecondes (un milliardième de seconde), quand la mémoire flash classique est habituellement aux alentours de la centaine de microsecondes1. La XL-Flash, elle, se place entre les deux avec une valeur de l'ordre de la dizaine de microsecondes. Les chiffres donnés par Tom's Hardware sont éloquents : 13 microsecondes en lecture (50 à 100 avec de la NAND) et 4 microsecondes en écriture (200 à 400 avec la mémoire flash). Les chiffres de cette technologie portée par Kioxia (issue de Toshiba) sont du même ordre que ceux de la mémoire Optane d'Intel. Lancée il y a quelques années sous le nom 3D XPoint, elle a été abandonnée en 2022, au grand dam de ses (rares) utilisateurs. En effet, les SSD de la gamme Optane combinent d'excellentes performances pour les accès aléatoires avec une durée de vie élevée et des gains parfaitement visibles dans de nombreux usages.

Les performances annoncées. Image Tom's Hardware.

Le SSD vu au Computex provient de chez InnoGrit et il offre d'excellentes performances, au-delà de sa latence : 14 Go/s en lecture et 12 Go/s en écriture. Reste à voir si la société arrivera à corriger les deux défauts qui ont plombé Optane en son temps : le prix et la consommation. En effet, les SSD Optane étaient (très) onéreux par rapport à de la mémoire flash, avec une consommation assez élevée. Les modèles rapides étaient par exemple disponibles uniquement sur des cartes d'extension avec un dissipateur imposant. Les images montrées par nos confrères montrent au moins que deux autres défauts ont été corrigés. Les SSD Optane étaient en effet très rapides sur les accès mais moins efficaces que certains SSD classiques sur les débits en écriture, et la capacité était limitée. Les modèles montrés sont rapides (12 Go/s) et offrent jusqu'à 3,2 To de capacité, même si le nombre de puces (256) semble élevé.

Un SSD Optane. Image MacGeneration.

Reste à voir si l'industrie suivra, et c'est généralement le problème des nouvelles technologies de ce type. Il faut en effet arriver à atteindre un prix compétitif tout en gardant suffisamment d'avantages pour faire migrer les utilisateurs. Dans le cas de la mémoire flash NAND, c'est un processus qui a pris quelques années : les premiers usages grands publics datent de la fin des années 90 (avec les cartes mémoire), les premiers SSD réellement capables de remplacer les disques durs sont sortis vers 2008 et la transition des HDD vers les SSD a ensuite pris une dizaine d'années.


  1. Les disques durs ont un temps d'accès de l'ordre de 10 millisecondes.  ↩︎

Un malware particulièrement résistant a infecté des milliers de routeurs Asus

Les chercheurs de chez GreyNoise viennent de documenter une attaque d'ampleur, qui cible des routeurs de la marque Asus (RT-AC3100, RT-AC3200, RT-AX55). Le malware, qui touche selon eux environ 9 000 appareils dans le monde, est particulièrement résistant et survit par exemple à une mise à jour de firmware.

L'attaque a été détectée par les outils de la société, qui reposent sur de l'IA. Ensuite, mi-mars 2025, les développeurs de GreyNoise ont pris le relais pour comprendre le fonctionnement du malware. Selon eux, il sert dans ce que l'on appelle un botnet, c'est-à-dire un réseau d'appareils compromis. Les malandrins peuvent les utiliser pour des attaques de type DDOS (déni de service), par exemple.

Le RT-AX55, un des modèles touchés. Image Asus.

L'analyse technique est intéressante, car le malware s'incruste littéralement dans le système du routeur. La première partie de l'attaque consiste à se connecter à distance sur un routeur de la marque, avec des mécanismes d'attaques en force brute (ce qui consiste à tester toutes les possibilités) et l'usage d'une astuce pour éviter la double authentification. Une fois l'accès obtenu, le malware active un accès SSH et coupe l'enregistrement des journaux dans le routeur, pour se cacher. L'accès SSH lui-même est parfaitement légitime, car il est activé grâce à une faille dans les routeurs Asus. Une fois l'accès ouvert, il est persistant et le malware peut être effacé.

Si Asus a depuis corrigé les failles employées par le malware, la mise à jour de firmware n'a pas d'impact sur les appareils déjà compromis. En effet, l'accès SSH ouvert est considéré comme légitime et la clé stockée dans une zone qui n'est pas effacée lors d'une mise à jour de firmware (NVRAM), ce qui est logique : effacer cette mémoire remettrait tous les paramètres à zéro. Le seul moyen de se débarrasser du malware consiste donc à effectuer une remise à zéro totale en effaçant les paramètres, avant d'effectuer la mise à jour.

Dans tous les cas, l'attaque est très élaborée et (surtout) très persistante : l'obligation de remettre à zéro totalement les routeurs est un problème dans certains cas. Et elle est aussi difficile à détecter, étant donné que le malware lui-même disparaît. Il est tout de même possible de vérifier l'accès à certaines adresses, données par GreyNoise.

Pagi, un éditeur de texte minimaliste qui vous encourage à écrire un petit peu tous les matins

30 mai 2025 à 17:00

Pagi (9,99 €) est un éditeur de texte destiné à (presque) tous les appareils Apple, du Mac à l’iPhone en passant par l’iPad. Comme iA Writer, elle efface presque toute son interface pour proposer une expérience d’écriture très pure. Sa fenêtre perd même la barre d’outils habituelle sur le Mac, pour n’afficher que le texte, avec un gros curseur coloré et une barre en bas qui se remplit au fur et à mesure où vous écrivez. Associée à un compteur de mots également affiché en bas par défaut, l’app ambitionne en effet de vous inciter à écrire régulièrement, ce qui est en effet reconnu comme une excellente manière d’améliorer son talent dans le domaine.

Pagi en action lors de l’écriture de cet article, avec le thème « Neon » que mon collègue Anthony appréciera tout particulièrement. Image MacGeneration.

Créée en Allemagne par un seul développeur, Pagi n’ambitionne pas de remplacer un éditeur Markdown complet comme l’est devenu iA Writer, même si les premières versions de cette dernière sont une inspiration manifeste pour Pagi. On retrouve ici quelques idées phares de son concurrent, à l’image du gros curseur coloré ou encore du mode de concentration qui met en avant la phrase en cours par défaut. En revanche, cette app se concentre sur le texte brut et ne propose aucun raccourci pour insérer des balises en Markdown ou formater le texte d’une manière ou d’une autre. On ne trouvera rien pour ajouter des listes, tableaux ou des titres, même si rien n’interdit d’en créer à la main, et il ne faut pas non plus compter sur un aperçu de ces éléments.

La promesse est vraiment plus simple : une interface minimaliste et soignée pour écrire un nombre de mots que vous déterminez dans les réglages, et c’est tout. « Pagi » signifie matin en indonésien et elle est optimisée pour écrire à ce moment-là, même si ses thèmes tout doux sont aussi idéaux pour la nuit. Trois polices sont incluses, on peut ajuster la taille du texte et il y a huit thèmes par défaut avec la possibilité d’en créer un soi-même. Les fichiers peuvent désormais être synchronisés par le biais d’iCloud entre les appareils, c’est l’une des nouveautés de la version 2.0 qui vient de sortir, même si la fonctionnalité reste optionnelle.

Pagi sur un iPhone avec le thème pastel et les réglages à droite. Image MacGeneration.

Pagi est une app assez particulière qui ne conviendra pas à tout le monde, d’autant moins sur les iPhone et iPad où, par défaut, elle reproduit le fonctionnement d’un journal personnel avec un seul fichier créé chaque jour. On peut toujours ouvrir un autre document via l’app Fichiers et ainsi l’utiliser pour aller au-delà de ce fichier quotidien, même si son fonctionnement est encore plus tourné vers l’écriture de quelques mots tous les jours. La version macOS ressemble plus à un éditeur de texte standard, qui pourra créer et ouvrir n’importe quel fichier .txt ou .md.

L’app peut être téléchargée gratuitement pour la tester, mais un achat in-app unique de 9,99 € est nécessaire pour l’utiliser sur la durée. Son interface est à peu près traduite en français, même si je recommanderais la version en anglais pour que ce soit plus clair. iOS 17 ou macOS 14 sont nécessaires au minimum pour l’installer.

Une rumeur indique que macOS 26 supportera seulement ces Mac Intel

macOS 26 qui sortira vers cet automne, et succèdera donc à macOS 15 Sequoia, pourrait ne supporter que ces Mac Intel: MacBook pro 2019, Mac Pro 2019 et iMac 2020.
Évidemment tous les Mac ARM resteront supportés depuis la famille M1.

Voilà les Mac qui pourraient ne pas être supportés par la nouvelle mouture de macOS, à savoir: iMac Pro 2017, MacBook Pro 2018, Mac mini 2018 et MacBook Air Intel 2020.
Ces Mac continueront à recevoir des mises-à-jours de sécurité sous macOS 15 Sequoia pendant 2 ans.

Cette rumeur semble d'autant plus crédible que les premières versions de tests de macOS 16 macOS 26 ne supportent effectivement que les Mac Intel listés, et bien sûr tous les Mac Apple Silicon sur base ARM.

Apple pourrait abandonner tout support de Mac Intel dans la version macOS 28 de 2027, le dernier Mac Intel supporté devant être le Mac Pro 2019 vendu par Apple jusqu'en 2023.

Astuce : profiter des volumes APFS pour optimiser vos sauvegardes Time Machine

Une des fonctions intéressantes du système de fichiers APFS, apparu avec macOS Sierra en 2017 et imposé dès l'année suivante, est la possibilité de créer des volumes partagés. De façon très schématique, il faut imaginer un volume de ce type comme une partition dans les anciens systèmes de fichiers, mais qui partage l'espace de stockage avec les autres volumes du périphérique. Et cette fonction est très utile dans certains cas, par exemple pour éviter de sauvegarder des données et donc d'encombrer un disque de sauvegarde.

L'exemple donné par Howard Oakley est celui des machines virtuelles. Si vous en utilisez sur votre Mac, elles n'ont pas nécessairement besoin d'être sauvegardées toutes les heures avec Time Machine, ni d'être présentes dans les snapshot du disque, qui est l'équivalent d'une sauvegarde locale. Qui plus est, les fichiers qui contiennent les machines virtuelles sont souvent très gros (plusieurs dizaines de gigaoctets) et les moindres modifications amènent donc souvent la sauvegarde d'une grande quantité de données1. Nous pourrions aussi prendre comme exemple la bibliothèque de Photos ou de Musique, ou n'importe quel ensemble de données qui peut être récupéré facilement (par exemple depuis le cloud) ou qui n'a pas besoin d'être sauvegardé. En stockant les machines virtuelles ou les bibliothèques sur un volume dédié (mais partagé), il est possible de l'exclure des sauvegardes et donc de garder les données sur le SSD principal du Mac tout en évitant d'encombrer les volumes de sauvegarde.

Vos données qui ne doivent pas êtres sauvegardées peuvent être déplacées dans le volume Machines virtuelles. Image MacGeneration.

Sur le papier, il est possible d'exclure les données de la sauvegarde Time Machine (Réglages Système > Général > Time Machine > Options...), mais comme l'explique Howard, les données exclues font toujours partie des snapshots en APFS et peuvent donc prendre un espace disque important sur le volume principal.

Il est possible d'exclure des volumes ou des données. Image MacGeneration.

Créer un volume

Premièrement, il faut lancer l'Utilitaire de disque, dans le dossier Utilitaires de votre dossier Applications. Dans le menu Présentation, choisissez Affichez tous les appareils si ce n'est pas déjà fait. Maintenant, dans la colonne de gauche, placez-vous sur conteneur. Dans notre capture, il se nomme Conteneur disk3 et se trouve entre le nom du SSD lui même (Apple SSD...) et le nom du volume principal (Volumes Macintosh HD).

Il faut cliquer sur le bon conteneur (en jaune). Image MacGeneration.

A droite, cliquez sur le +qui se trouve au-dessus de Volume.

Image MacGeneration.

Donnez un nom à ce volume (par exemple Machines virtuelles) et choisissiez l'APFS (chiffré) dans le menu Format. Ce point n'est pas totalement nécessaire et dépend de l'importance de vos données. Attention, si vous restez en APFS classique les données ne seront pas chiffrées, même si vous avez protégé votre SSD avec FileVault.

L'ajout d'un volume. Image MacGeneration.
Il vaut mieux choisir l'APFS chiffré. Image MacGeneration.

Il faut ensuite taper le mot de passe qui va permettre de chiffre le volume.

Il faut entrer un mot de passe. À ne pas oublier. Image MacGenerayion.

Une fois que c'est fait, cliquez sur Options de taille.... Ce n'est pas totalement nécessaire, encore une fois, mais il faut bien comprendre que le volume que nous allons créer partage son espace de stockage avec celui des autres volumes. Il est donc possible de définir une capacité minimale et une capacité maximale.

Vous pouvez éventuellement mettre des limites. Image MacGeneration.

Ensuite, il suffit de cliquer sur OK et d'attendre que macOS ajoute le volume, qui apparaîtra dans le Finder. Et si jamais vous avez besoin de supprimer le volume, c'est parfaitement possible depuis l'Utilitaire de disque, sans perdre les données des autres volumes.

La création est terminée. Image MacGeneration.

Attention aux subtilités des volumes partagés

Le volume créé a quelques petites contraintes. La première, c'est qu'il n'est pas possible de le démonter depuis le Finder, il faut passer par Utilitaire de disque (il ne peut pas être éjecté au sens strict du terme, étant donné qu'il se trouve sur le même SSD que le système d'exploitation). La seconde, c'est que l'espace de stockage est partagé. Si vous ajoutez une bibliothèque Photos ou les fichiers d'une machine virtuelle, vous verrez donc la capacité diminuer tant sur le volume que sur le volume principal. De même, la capacité renvoyée est celle du SSD lui-même. Dans le Finder, vous verrez donc deux volumes de 512 Go (par exemple) avec le même espace libre, mais vous n'aurez réellement qu'un SSD de 512 Go.

Le volume fait partie du conteneur et partage l'espace disque. Image MacGeneration.

Enfin, c'est une astuce qui peut aussi être employée pour stocker des données sur un disque dur de sauvegarde Time Machine. Par défaut, Time Machine ajoute un volume dans une variante spécifique de l'APFS, qui empêche l'écriture. Mais il est possible d'ajouter un volume qui partage l'espace de stockage, comme nous venons de le faire.


  1. La version actuelle de Time Machine, qui utilise l'APFS, réduit le problème : les données sont sauvegardées au niveau du bloc de données, la plus petite portion du système de fichiers. En HFS+, le système de fichiers précédents, la sauvegarde s'effectuait au niveau du fichier. Une machine virtuelle composée d'un ensemble de fichiers de 2 Go (un cas classique) nécessitait donc de sauver 2 Go pour un bit modifié.  ↩︎

Hermès présente son AirPods Max… à 13 000 €

Vous avez déjà une Apple Watch Ultra Hermès avec son bracelet à maillons « Grand H » (2 099 €) et un « accessoire de sac » renfermant un AirTag (359 €), mais c’est malheureux, Hermès ne propose pas sa propre paire d’AirPods Max. La maison française a entendu votre complainte : son atelier Horizons, qui conçoit des objets uniques dans une ruelle de Pantin, présente le premier casque portant sa griffe.

Image Hermès.

Axel de Beaufort, directeur artistique de l’atelier depuis 2012, explique que le « son Hermès » est le fruit de « deux ans de recherche et développement ». Comme il se doit, le casque est revêtu du cuir de la maison, disponible dans cinq coloris (naturel, rouge H, bleu de Prusse, chocolat et noir). Les touches métalliques sont inspirées du fameux sac Kelly.

Image Hermès.

Le prix ? Si vous devez le demander, c’est que vous ne pouvez pas vous l’offrir. Hermès parle de 15 000 $, soit plus de 13 000 €, et vous pensiez que les AirPods Max étaient chers ! À ce prix, vous devrez vous contenter d’une pochette en tissu plutôt que d’une mallette rigide. Mais contrairement à celui d’Apple, le casque d’Hermès est fourni avec un câble USB-C ainsi qu’un câble analogique, et peut se replier pour occuper moins d’espace.

Image Hermès.

Surveiller son cœur avec ses AirPods, le nouveau projet Santé d'Apple

30 mai 2025 à 15:32
Si aucun AirPod Pro n'est prévu cette année, Apple poursuit discrètement ses travaux de recherche en santé. Sa dernière étude en date pourrait bien annoncer une nouvelle avancée surprenante : la détection de la fréquence cardiaque via des enregistrements sonores, une technologie qui pourrait intégrer une prochaine génération d'écouteurs blancs.

Instagram prend (enfin) en charge les photos de l’iPhone

En abandonnant les photos carrées, Instagram avait eu la drôle d’idée de se cantonner au format 5:4, qui n’est guère utilisé qu’en grand format. Adam Mosseri annonce que le réseau social prend maintenant en charge le ratio 4:3, celui du capteur Micro 4:3, mais aussi et surtout celui de la quasi-totalité des capteurs de smartphones. Quinze ans après sa création, Instagram peut enfin afficher des photos d’iPhone telles qu’elles ont été prises.

Image Instagram.

« Désormais », confirme le directeur d’Instagram et de Threads, « si vous envoyez une image 3:4, elle apparaitra exactement comme vous l’avez prise. » Tout en laissant la possibilité de recadrer une image dans les ratios 1:1 et 5:4, Instagram ne rognera plus les photographies prises avec un iPhone. Cette nouvelle possibilité vaut aussi bien pour les clichés seuls que pour les carrousels composés de plusieurs photos.

Une refonte complète de la gamme iPhone en approche

30 mai 2025 à 14:01
Aux dernières rumeurs, Apple s’apprête à changer et uniformiser les noms de ses systèmes, abandonnant la traditionnelle numérotation séquentielle au profit d’une logique annuelle. Elle pourrait appliquer ce changement de stratégie à l’iPhone lui-même, avec un nouveau calendrier et une gamme entièrement repensée.

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

30 mai 2025 à 14:27

Sky est le nom de la nouvelle app d’Ari Weinstein et de Conrad Kramer, les deux co-créateurs de Workflow, app d’automatisation sur iOS conçue en 2014 et achetée par Apple en 2017 pour devenir Raccourcis. Avec Kim Beverett, ils ont discrètement créé en 2023 une nouvelle entreprise nommée Software Applications Incorporated (le site officiel vaut le détour) et ils travaillent toujours sur la même idée, avec toutefois un gros twist. L’automatisation reste au cœur des enjeux, sauf que ce n’est pas seulement l’utilisateur qui doit la mettre au point : les intelligences artificielles génératives sont au cœur du système.

L’app n’est pas encore disponible, une première version est attendue dans le courant de l’été et en attendant de pouvoir la tester, on peut découvrir son fonctionnement dans un aperçu exclusif publié par Federico Viticci sur son site MacStories. Son article enthousiaste permet de découvrir l’interface très dans l’air du temps (des bulles translucides qui flottent sur le bureau, voilà qui rappelle certaines rumeurs d’interfaces récentes) et surtout quelques fonctionnalités permises par l’app. Dans les grandes lignes, cela ressemble fort à ce que l’on commence à voir se généraliser avec les concepts d’agents IA ou encore le protocole MCP : on écrit ou dicte une demande en langage naturel et Sky va se charger de la comprendre et de la transformer en une action.

Que peut-on faire avec un tel outil ? L’article de MacStories donne plusieurs idées des capacités actuelles de Sky, sachant qu’il ne s’agit même pas d’une bêta encore et que toutes les fonctions prévues ne sont pas encore toutes en place ou fonctionnelles. Il peut organiser les fichiers du Finder, interagir avec plusieurs apps d’Apple qui ont été prises en charge spécifiquement (Calendrier, Rappels, Messages, Notes…) ou bien avec n’importe quel autre logiciel qui tourne sur l’ordinateur. C’est en effet le point fort de l’outil, par rapport à ses concurrents plus limités : ses créateurs ont réussi à exploiter des fonctionnalités intégrées à macOS pour pouvoir interagir avec une app, même si elle n’est pas gérée d’une manière spécifique.

Un exemple assez impressionnant des capacités de Sky : l’utilisateur a demandé de ranger un dossier, l’outil l’a fait pour tous les fichiers, sauf deux qu’il ne sait pas comment gérer. Il demande alors une précision à l’utilisateur et complétera sa tâche en fonction des informations ajoutées. Image MacStories.

Software Applications Incorporated ne dévoile pas tous ses secrets de fabrique, bien entendu, mais Federico Viticci note que leur app ne se base pas sur une seule méthode pour identifier un contenu à l’écran et interagir avec les apps. Même si les processus de reconnaissance optique des caractères (OCR) peuvent servir, Sky exploite aussi toutes les possibilités offertes par macOS pour gérer les fenêtres, ainsi que ses outils d’accessibilité ou encore les Apple Events et App Intents utilisés par l’automatisation traditionnelle (respectivement dans AppleScript et Raccourcis). D’après ce qu’il indique, cela fonctionne très bien, y compris pour des apps qui posent souvent problème dans ce genre de situations, comme celles conçues avec Electron.

Sous le capot, le modèle de langage n’est pas spécifique à Sky, il s’agit par défaut de GPT 4.1 d’OpenAI même si on peut aussi opter pour Claude 4 d’Anthropic. L’avantage, c’est que l’on n’a pas besoin d’un Mac puissant pour faire tourner le modèle, même si en contrepartie, une connexion à internet sera nécessaire en permanence. Ces IA génératives pourront répondre à n’importe quelle question générale et elles doivent aussi effectuer des actions en réponse à vos demandes. Dans la version testée par le créateur de MacStories, chaque action doit être confirmée par l’utilisateur, une sécurité qui sera peut-être levée par la suite. Cela permet non seulement de vérifier ce qui se passe, c’est aussi une bonne manière de laisser à l’utilisateur le soin de corriger la requête, si le résultat initial ne convient pas.

Sky a « lu » la page web affichée dans le navigateur, ici Vivaldi, et généré un résumé pour l’envoyer par Messages. Avant l’envoi, il faut confirmer l’opération, ce qui laisse le temps d’ajuster la demande, comme ici pour obtenir un résumé plus technique et ajouter le lien en tête. Image MacStories.

Pour compléter ses fonctions de base, Sky est aussi capable de faire le lien avec les méthodes traditionnelles d’automatisation, que ce soit un script Shell ou AppleScript, ou même un raccourci dans l’app du même nom. On peut créer des « outils » qui peuvent être exécutés par le modèle de langage, mais qui peuvent aussi être créés par ce biais. L’app permet ainsi de « vibe coder1 » un script, avec l’avantage de pouvoir le modifier à la volée à chaque exécution en fonction des besoins. En guise d’exemple, l’auteur a remplacé un raccourci qui lui permet d’ajouter un article à un service de lecture différée. Grâce à Sky, ce n’est plus à lui de saisir les tags associés à la page, l’IA est capable d’analyser le contenu et de choisir automatiquement un mot-clé. Il a fourni une liste d’options par le biais d’une invite personnalisée (custom prompt) et l’ensemble fonctionnait apparemment très bien.

Ces outils personnalisés sont toujours disponibles et ne sont pas limités à un seul contexte. Par exemple, on peut demander à Sky de créer un script Shell pour télécharger une vidéo depuis YouTube grâce à yt-dlp. Par la suite, si vous demandez de télécharger la vidéo en cours depuis un tout autre contexte, l’assistant peut alors faire le lien avec cet outil sans avoir à le guider, ce qui a fonctionné depuis un tout autre navigateur, dans l’article de MacStories. Les possibilités sont vertigineuses quand on commence à penser au fait que l’on peut combiner ainsi plusieurs outils, voire en générer de nouveaux à la volée.

Démonstration de la souplesse apportée par Sky : dans un tout autre contexte, il comprend la demande et s’adapte en utilisant un outil créé auparavant. Image MacStories.

Sky est en développement depuis deux ans et la version en cours ne gère pas MCP, le protocole imaginé récemment par Anthropic pour transformer les intelligences artificielles génératives en agents capables de réaliser des actions. Néanmoins, MCP est en train de prendre une grande ampleur et il est probable que la version finale puisse communiquer par ce biais. Ce sera surtout utile pour intégrer cet assistant destiné au Mac à des services en ligne qui seront compatibles avec le protocole. Même si des expériences existent déjà dans le domaine, Sky devrait quoi qu’il en soit aller nettement plus loin que tout ce que l’on a vu jusque-là.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Les créateurs de Sky comptent sortir leur app avec un modèle freemium, désormais bien connu surtout dans le monde des IA modernes. La version de base devrait être limitée, mais gratuite et on devrait pouvoir payer un abonnement pour obtenir toutes les fonctions. Reste à savoir si cela peut être un business rentable, d’autant que l’app dépend d’un acteur tiers pour fournir le modèle sous-jacent. Pour ne rien arranger, tous les gros acteurs de l’IA sont sur le même créneau : l’app macOS de ChatGPT, pour ne prendre qu’un seul exemple, sait déjà interagir avec des apps et même si elle le fait de façon nettement plus limitée aujourd’hui, il paraît évident qu’OpenAI ne compte pas s’arrêter là.

Comme le soulève Federico Viticci, on peut aussi imaginer que Sky attire l’intérêt d’une entreprise comme OpenAI, qui pourrait améliorer d’un coup ChatGPT avec une base considérablement plus ambitieuse, ou même celui d’Apple. Face aux difficultés de la Pomme pour créer un nouveau Siri qui ressemble fort à cette app par bien des aspects, ce pourrait être l’occasion de reproduire ce qu’elle avait obtenu en achetant Workflow en 2017.

Pour l’heure, il faudra attendre dans le courant de l’été pour pouvoir tester Sky. Les personnes intéressées peuvent laisser une adresse email sur le site officiel, avec l’espoir d’accéder à la bêta plus rapidement.


  1. Terme à la mode qui désigne le développement uniquement avec des IA, parfois même sans regarder le code sous-jacent.  ↩︎

Free Mobile devrait utiliser la 2G et la 3G d'Orange jusqu'à la fin : ils veulent prolonger le contrat

Depuis son arrivée en 2012, Free Mobile se repose sur le réseau d'Orange pour la 2G et en partie pour la 3G. Et visiblement, le contrat d'itinérance ira jusqu'à la fin des deux technologies : les deux opérateurs veulent le renouveler jusqu'en 2028, selon Le Figaro. Le contrat doit être validé par l'ARCEP, mais le gendarme des télécoms devrait l'accepter : forcer Free Mobile à abandonner l'itinérance en 3G alors que la technologie doit disparaître d'ici trois ans a peu de sens.

Une boutique Free. Image Free.

Pour la 2G, le constat est encore pire : ne pas valider le contrat signerait la fin de la 2G chez l'opérateur. Free Mobile a bien un temps proposé un embryon de réseau 2G, mais il n'a compté que quelques centaines d'antennes avant d'être coupé. À l'époque, le contrat d'itinérance avec Orange avait été prolongé jusqu'en 2025 (cette année), et il devrait bien être prolongé pour les quelques mois nécessaires.

Dans la pratique, Free Mobile utilisera donc le réseau 2G d'Orange jusqu'à sa fin, prévue à partir du 31 décembre 2025. L'opérateur a donné un calendrier qui montre que le réseau sera éteint progressivement durant l'année 2026, pour un arrêt total fin septembre 2026. Si vous avez encore un téléphone uniquement 2G1, il faudra donc penser à le changer.

Bientôt la fin du Nokia 3310. Image iGeneration.

Pour la 3G, c'est un peu plus compliqué. Orange a annoncé la fermeture de son réseau pour fin 2028, mais Free Mobile n'a pas encore communiqué sur ce point. Les deux scénarios possibles sont donc soit une fermeture concomitante, soit un arrêt du contrat d'itinérance et donc une couverture moins bonne pour les abonnés Free Mobile, qui devront ensuite se contenter du réseau de l'opérateur (qui n'est pas aussi étendu que celui d'Orange) en attendant une fermeture probable. SFR et Bouygues Telecom, les deux autres opérateurs, prévoient respectivement de fermer la 3G fin 2028 et fin 2029.


  1. Désolé pour ceux qui adorent leur Nokia 3310 ou le premier iPhone.  ↩︎

Promo : l’Apple Watch Series 10 à 379 € (-16 %)

Si vous cherchez une Apple Watch, c’est le moment de craquer : la Series 10 est en ce moment à 379 € à la Fnac. Il s’agit du modèle GPS en taille 42mm, ce qui représente une ristourne de 70 € sur le prix demandé en Apple Store. La montre est disponible en coloris noir, mais les déclinaisons Argent et Or rose sont également en stock. Notons que la version 42 mm est à 323 € chez Amazon Italie, tandis que la déclinaison 46 mm tombe à 353 €.

L'Apple Watch Series 10. Image Apple.

La Series 10 est la dernière génération d’Apple Watch, qui a gagné un design légèrement affiné plus confortable au poignet. On y retrouve les fonctions habituelles en plus d’une recharge plus rapide, d’un capteur de température externe et des notifications d’apnée du sommeil. On ne s’attend pas à une mise à jour majeure pour la Series 11 : ce n’est donc pas un mauvais choix à ce prix là.

La version cellulaire peut être associée à un forfait, ce qui permet de rester joignable sans emporter son iPhone. Comptez par exemple 5 € par mois chez Orange ou Sosh, avec trois mois offerts pour tester la fonctionnalité sans risque.

En 2024, l’App Store américain a généré près de trois fois plus de revenus qu’en 2019

Alors que la pression monte sur l’App Store et sa fameuse commission de 30 %, Cupertino vient de dévoiler les conclusions d’une enquête portant sur les gains générés par sa boutique. Commandée par ses soins, on y apprend que l’App Store américain a « généré 406 milliards de dollars de revenus et de ventes pour les développeurs en 2024 ». Apple explique que la taille de sa boutique a presque triplé depuis 2019, étant donné qu’elle n’engendrait alors que 142 milliards de dollars.

Sur ce chiffre de 406 milliards, 277 proviennent des ventes de biens et services physiques (voyages, livraison de nourriture, paiement), 75 de publicités in-app et 53 des biens et services numériques. En 2024, le nombre de téléchargements d'applications dans le monde a atteint 12,4 milliards, soit une augmentation de 36 % par rapport à 2019. Apple indique que les petits développeurs ont vu leurs revenus s'envoler, avec une hausse de 76 % entre 2021 et 2024. Le communiqué, forcément très positif, rappelle les différents avantages à utiliser l’App Store ainsi qu’une déclaration de Tim Cook :

Depuis plus de 15 ans, l’App Store est une source d’opportunités incroyables pour les développeurs d’apps, les entrepreneurs et les entreprises de toutes tailles. Cela inclut les nombreux développeurs américains qui innovent, développent leurs activités et connaissent un succès exceptionnel sur l’App Store. Nous continuerons d’investir dans des outils, des technologies et des ressources puissants pour aider les développeurs aux États-Unis et dans le monde entier à propulser leurs apps vers de nouveaux sommets et à créer des expériences transformatrices pour les utilisateurs.

Cupertino insiste sur le fait que les développeurs ne lui ont versé aucune commission pour plus de 90 % des transactions et ventes effectuées sur l'App Store. La mise en valeur de cette donnée n’est pas innocente : Cupertino a récemment été forcée de faire sauter plusieurs barrières tarifaires de sa boutique aux États-Unis, permettant par exemple de rediriger en dehors des applications pour faire des achats. Le changement a eu lieu dans le cadre de son grand procès contre Epic, qui s’est toujours montré très critique face à cette commission.

Le Thunderbolt 5 et l'USB4v2 à 80 Gb/s vont se démocratiser

Avec les Mac à base de M4 Pro et Max (et sur le Mac Studio M3 Ultra), Apple a ajouté une corde à son arc : la prise en charge du Thunderbolt 5 et de l'USB4v2. Les deux technologies permettent un débit de 80 Gb/s (et même 120 Gb/s dans certains cas) mais les périphériques compatibles restent rares. Un point qui pourrait changer : Asmedia et Via, deux sociétés spécialisées dans les composants, travaillent sur le sujet.

Le logo de l'USB à 80 Gb/s. Image USB-IF.

Actuellement, il n'y a que deux contrôleurs sur le marché : celui d'Intel (vu dans les périphériques et dans les PC à base de CPU Intel) et celui d'Apple. Mais selon Tom's Hardware, Asmedia et Via devraient proposer leurs propres puces en 2026 et 2027 (respectivement). Celui d'Asmedia est très attendu, car il va permettre aux fabricants de PC qui ont choisi un CPU AMD d'intégrer la technologie, mais il va aussi probablement permettre l'arrivée de périphériques moins onéreux. C'était le cas avec l'USB4 classique (40 Gb/s) : avant l'arrivée d'Asmedia avec l'ASM2464PD, vu par exemple dans le ZikeDrive, les périphériques étaient rares et onéreux.

Avec un SSD Thunderbolt 5, macOS travaille en mode USB4v2. Image MacGeneration.

Dans la pratique, l'USB4v2/Thunderbolt 5 permet un débit pratique de l'ordre de 7 Go/s avec des SSD externes, par exemple. Le mode à 120 Gb/s, parfois mis en avant, cible essentiellement les moniteurs : il permet de créer des modèles avec des définitions très élevées qui ne nécessitent qu'un seul câble. Ce mode asymétrique est en effet peu pratique pour les autres types de périphériques : il monte à 120 Gb/s vers un périphérique, mais descend à 40 Gb/s du périphérique vers l'hôte. Un choix peu adapté aux SSD externes, qui sont généralement plus rapides en lecture (du périphérique vers l'hôte) qu'en écriture (de l'hôte vers le périphérique).

Test du LaCie Rugged SSD Pro5, un SSD externe Thunderbolt 5 capable d

Test du LaCie Rugged SSD Pro5, un SSD externe Thunderbolt 5 capable d'atteindre 6 Go/s

Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre que les nouveaux contrôleurs arrivent, comme souvent. Pour rappel, l'USB4v2 a été annoncé en septembre 2022.

Passez à CarPlay sans fil pour 20 €

Autant être honnête CarPlay Ultra pour le commun des mortels, ce n’est pas pour demain la veille. Mieux vaut adopter la politique des petits pas. À défaut de pouvoir (ou vouloir) acheter une Aston Martin vendue à un prix d’appartement, se mettre à CarPlay sans fil est autrement plus raisonnable. Avec cette promotion, cela vous reviendra pour à peine plus de 20 €. Pensez à activer le coupon.

Pour que cela fonctionne, il faut déjà que le système de votre voiture soit déjà compatible à CarPlay. Ce dongle USB qui se connecte à votre voiture se charge ensuite de faire le relai avec votre iPhone. Il a été revu récemment avec un processeur plus puissant. Cet adaptateur est compatible avec plus de 800 modèles et prend en charge tous les iPhone à partir de l’iPhone 6. Autre prérequis peu gênant en 2025 : utiliser au minimum iOS 10.

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

Autre chose à noter : du fait des règlementations actuelles, ce dongle est équipé d’un port USB-C. Si ce n’est pas le cas de votre véhicule, il faudra également acquérir un petit adaptateur. Ce n’est pas le choix qui manque.

Ce dongle CarPlay sans fil étant en vente sur Amazon, en cas de souci, vous pourrez toujours le rendre et obtenir un remboursement de la part du géant du commerce en ligne.

Microsoft veut unifier les mises à jour d'apps dans Windows Update, ce qu'Apple n'a jamais réussi

Dans les systèmes d'exploitation modernes, les mises à jour des applications ont beaucoup d'importance : elles sont régulières et permettent parfois de corriger des failles de sécurité. Mais que ce soit sous macOS ou sous Windows, rien n'est unifié. Mais Microsoft veut régler en partie ce problème.

Un exemple d'une app qui se met à jour par elle-même. Image MacGeneration.

Actuellement, et le constat est le même sous macOS et Windows, vous avez des applications qui se mettent à jour dans l'App Store du système, d'autres qui se mettent à jour dans un lanceur (comme Steam), certaines qui reposent sur des mécanismes intégrés et (plus rare) des apps qui vous indiquent simplement d'aller télécharger manuellement la mise à jour sur le site. Apple, à une époque, avait essayé d'unifier un peu ça, avec par exemple les mises à jour de macOS qui passaient par le Mac App Store, sans succès.

La solution Windows Update

Microsoft détaille sa solution dans un post de blog : elle consiste à passer par Windows Update, le mécanisme de mise à jour de Windows, qui prend déjà notamment en compte certains pilotes. La société de Redmond met évidemment en avant divers avantages. Elle permet d'améliorer les performances avec des mises à jour récupérées pendant les périodes où le PC est peu utilisé, simplifie l'expérience pour les utilisateurs avec des notifications unifiées et une liste des mises à jour visibles et disponibles à un endroit connu et simplifie la vie des administrateurs système, qui n'auront en théorie qu'une méthode à gérer.

Windows Update sous Windows 10. Image MacGeneration.

Les détails eux-mêmes sont peu importants, Microsoft explique juste que les développeurs devront fournir les informations nécessaires pour détecter une mise à jour (versions, obligation de redémarrer, etc.). Les applications disponibles sous la forme d'un paquet msix ou appx (apparus avec Windows 10) pourront être modifiées facilement pour tirer parti des nouvelles API, les applications Win32 plus classiques nécessiteront quelques ajustements, mais Microsoft a prévu le coup. Pour le moment, le mécanisme est dans une phase de test privée, a priori uniquement pour Windows 11.

En pratique, ça ne va probablement rien changer

Le principal problème du choix de Microsoft, c'est que ça ne va (presque) rien changer. Même en considérant un lien entre le Microsoft Store et Windows Update pour unifier l'interface, des magasins en ligne comme Steam ou Epic Games Store ne vont pas passer par Windows Update, et il est évident que certains développeurs ne suivront pas Microsoft, ne serait-ce — comme le note Next — que parce que Windows Update n'est pas parfait et a eu son lot de problèmes avec le temps.

Des mises à jour dans le Microsoft Store. Image MacGeneration.

Si Apple proposait un mécanisme du même type, les chances de le voir être adopté pourraient être plus élevées, pour deux raisons. La première, c'est que les développeurs d'apps emploient plus facilement les nouvelles API et les fonctions proposées par Apple. La seconde, c'est qu'Apple a tendance à parfois vouloir imposer ses vues et pourrait pousser les développeurs vers sa solution. Reste que le problème des magasins tiers et l'adoption assez faible du Mac App Store ne jouent pas en la faveur d'une intégration.

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