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index.feed.received.today — 22 mai 20257.2.1 🍏 Sites principaux

Xiaomi va concevoir ses propres puces tout en travaillant avec Qualcomm

Au Computex, Xiaomi a annoncé un nouveau système sur puce, le Xring O1. C'est la première fois que Xiaomi propose un composant de ce type et — comme une bonne partie de ses concurrents —, la société chinoise se repose sur des cœurs Arm sous licence. Un point qui n'enlève rien aux performances attendues de la puce : les premiers retours indiquent des performances du même ordre que le Snapdragon 8 Gen 3 de 2024. C'est un cran en dessous des Snapdragon 8 Elite ou des puces A18 d'Apple, mais c'est tout de même parfaitement suffisant pour animer un smartphone haut de gamme.

Image Xiaomi.

Xiaomi a intégré 10 cœurs dans sa puce, avec un agencement 2+4+2+2. Les types de cœurs exacts ne sont pas connus, mais il y aurait donc deux cœurs très performants à 3,9 GHz (a priori des Cortex X925, le haut de gamme d'Arm), quatre cœurs à 3,4 GHz — soit des Cortex A725, soit des Cortex X4, en fonction des rumeurs —, deux cœurs à 1,9 GHz (visiblement des Cortex A720) et enfin deux cœurs à 1,8 GHz, des Cortex A520. Le point intéressant, c'est qu'il n'y a que deux cœurs basse consommation (beaucoup moins rapides) et que tous les autres sont a minima des cœurs de la famille A700, qui propose un compromis entre consommation et performances. Sur le papier, ce choix amène des performances élevées dans tous les cas, probablement au détriment de l'autonomie.

Un score très correct pour un premier jet.

La puce gravée en 3 nm intégrerait aussi un GPU Immortalis G925 de chez Arm, avec 16 cœurs (G925-MC16). Un choix qui peut soit amener des performances très élevées, au-delà de la concurrence, soit un compromis sur l'autonomie. En effet, certains fabricants implémentent parfois plus de cœurs pour pouvoir limiter la fréquence (et donc la consommation) tout en gardant un niveau de performances décent.

Qualcomm toujours un partenaire privilégié

Ce nouveau système sur puce ne touche pas encore Qualcomm au portefeuille : Xiaomi et la marque américaine viennent de communiquer sur un prolongement de leur collaboration. Et c'est assez logique : la puce Xring O1 est visiblement efficace, mais elle n'est pas adaptée à tous les smartphones. Xiaomi n'a pas le portfolio nécessaire pour équiper toutes ses gammes de smartphones, contrairement à Qualcomm. Il existe des Snapdragon plus performants (les modèles 8 Elite, basés sur une architecture maison) et d'autres qui sont moins rapides… mais moins onéreux. De plus, Qualcomm a ses propres modems et puces Wi-Fi, qui peuvent être intégrés dans les systèmes sur puce, alors que Xiaomi se repose pour le moment sur des composants Arm sous licence et probablement sur un modem Qualcomm séparé pour accompagner son système sur puce.

Le Computex 2025 promet une grosse passe d’ARM face à Apple

Le Computex 2025 promet une grosse passe d’ARM face à Apple

Plusieurs banques allemandes vont abandonner Apple Pay le 5 septembre

Certaines banques allemandes se préparent à quitter Apple Pay. La Pomme a été forcée par l’Union européenne de lâcher prise sur la puce NFC des iPhone en ouvrant son accès à la concurrence. En Allemagne, deux établissements ont d'ores et déjà prévu de couper les ponts : la Raiffeisenbanken et la Volksbanken. Cette dernière proposera son propre système dès le 5 septembre, et il sera donc possible de l’utiliser pour remplacer l’application Cartes d’Apple. L’Association nationale des banques coopératives allemandes (BVR) a confirmé sur Linkedin que de premiers tests internes avaient été réalisés avec succès.

Image Girocard.

Cela fait maintenant presque un an que la BVR se prépare à lâcher Apple Pay. Ce changement concerne pour le moment uniquement les girocard, une carte de paiement très courante outre-Rhin dont environ 100 millions sont en circulation. « Les cartes de débit et de crédit sont encore en cours d'évaluation par nos soins », a précisé un porte-parole de l’association à Mac & i.

Volksbanken et Raiffeisenbanken pourront continuer de proposer des cartes Mastercard à leurs clients via Apple Pay. S’il s’agit d’une nouveauté chez Apple, l’intégration de cartes tiers sur le NFC existe déjà sur Android. Ce nouveau système ne devrait pas changer grand-chose au quotidien : il faudra l’activer en double cliquant sur le bouton principal de l’iPhone ou bien en l’approchant d’un terminal de paiement (avant de valider d’un double-tap).

Les établissements ayant troqué Apple Pay pour un système maison restent peu nombreux en Europe. Vipps a été le premier à se lancer en Norvège dès la fin 2024. PayPal lui a emboîté le pas en Allemagne il y a peu. Notons qu’un tel système ne fonctionne pas sur l’Apple Watch, l’accord entre Apple et la Commission européenne portant uniquement sur la puce NFC de l’iPhone.

OpenAI rachète une société créée par Jony Ive

Tout le monde ici connaît Jony Ive. Il a été pendant très longtemps le designer des produits Apple, participant à la création des produits de 1992 à 2019.

Fin 2019 il a quitté Apple et lancé une société appelée "io" spécialisée dans ce qui faisait sa force chez Apple.

Cette dernière vient d'être rachetée par OpenAI (qui a créé ChatGPT) pour la somme de 6,5 milliards de dollars.

Avec cette acquisition OpenAI compte proposer dans le futur des produits matériels qui auront été créés pour exploiter à fond ChatGPT. Tout cela pourrait arriver rapidement étant donné que les deux sociétés travaillent ensemble en secret depuis deux ans.

On pourrait donc voir arriver dans peu de temps des produits imaginés par Ive et ses équipes et utilisant une IA réellement fonctionnelle. De là à dire qu'Apple a des soucis à se faire il y a un pas très facile à franchir.

Les regrets des premiers acheteurs du casque Vision Pro, un an plus tard

Visiblement, les premiers acheteurs du casque Apple Vision Pro ne sont pas tous enchantés après un peu plus d'un an. Dans un article, le Wall Street Journal montre que le gadget à 3 500 $ (sans compter les taxes) traîne parfois dans le carton à câbles que vous avez peut-être chez vous.

Le casque rangé dans un bac. Image Wall Street Journal/Dustin Fox.

Dans les exemples de témoignages, on trouve Dustin Fox qui l'a utilisé « quatre fois l'année dernière ». Ou Tiovia Goldstein, qui s'est rendu compte que le casque, acheté pour regarder des films, était beaucoup trop lourd. Il n'a plus touché son casque depuis quatre mois à cause de ce problème et rien que l'attente du démarrage de l'appareil le dissuade de recommencer à le porter. Son constat est assez direct : « Je ne recommanderais à personne de l'acheter (…) à moins que vous ne soyez vraiment riche et que vous ne sachiez pas quoi faire de votre argent. ».

3 500 $ vous regardent à travers ces lentilles. Image WatchGeneration.

Les témoignages montrent aussi que l'acceptation sociale du casque reste assez faible et que les regards qui étaient étonnés ou intéressés au départ ne le sont plus après quelques mois. Une des personnes explique que l'hôtesse d'un des vols qu'il prenait pensait qu'il avait un masque de sommeil et ne lui a donc pas proposé à boire. Une autre, qui a essayé de travailler avec le casque, indique que ses collègues lui ont demandé d'enlever le casque, car « on dirait que vous portez des lunettes de ski au travail. ».

Dans l'ensemble, les témoignages montrent de gros regrets et certains ont même revendu le casque plutôt que de le laisser traîner dans un coin. Nos confrères ont tout de même pu trouver quelques personnes contentes du casque, qui le portent pour regarder des films. C'est un point que nous avons apprécié aussi dans notre test : les (rares) vidéos immersives comme le mini-concert de Metallica sont impressionnantes.

Notre test complet du Vision Pro est disponible !

Notre test complet du Vision Pro est disponible !

Retest du Vision Pro : un pète au casque

Retest du Vision Pro : un pète au casque

Kernel Panic : après un an, le Vision Pro a-t-il tenu ses promesses ?

Kernel Panic : après un an, le Vision Pro a-t-il tenu ses promesses ?

Fuite de données : ravalement de façade pour le service Have I Been Pwned

Have I Been Pwned fait peau neuve. Ce célèbre site lancé fin 2013 par l'expert en sécurité Troy Hunt permet de savoir si son mail fait partie d’une base de données piratées. Il suffit simplement d’entrer son adresse pour voir s’il a été retrouvé dans une des différentes fuites recensées, avec la possibilité de recevoir une alerte en cas de compromission future. Cette version 2.0 apporte un nouveau design ainsi que quelques fonctionnalités supplémentaires.

Le concept du site n’a guère changé, et il repose toujours sur une boîte de texte principale dans laquelle il faut entrer son mail. Le design global a été légèrement revu pour être un peu plus moderne, et affiche désormais une file chronologique des failles à faire défiler. Le site pioche parmi plus de 850 bases de données ayant été piratées.

La recherche par nom d’utilisateur et par numéro de téléphone a été abandonnée étant donné que ces deux éléments n’étaient auparavant utilisés que pour deux failles distinctes (Facebook et Snapchat). Troy Hunt justifie ce choix par le fait que de telles informations sont difficiles à remonter pour des raisons techniques, et que ces choix créaient finalement plus de confusion qu’autre chose.

Chaque faille a désormais une page indépendante synthétisant les différents types de données compromises (adresses, numéro de téléphone, liens vers des réseaux sociaux, questions de sécurité…). On peut également y voir le nombre de comptes concernés, la date de la fuite ainsi que d’éventuels conseils. Un nouveau tableau de bord a fait son apparition, sur laquelle les membres enregistrés pourront retrouver facilement différentes fonctions déjà présentes ou qui arriveront par la suite.

Troy Hunt a donné de nombreux détails dans un long billet de blog où il revient sur les changements pour les utilisateurs avancés ainsi que sur les subtilités techniques. L’API n’a pas été modifiée, ce qui fait que cette mise à jour ne devrait rien changer pour les développeurs l'utilisant. Have I Been Pwned reste gratuit et accessible depuis un navigateur.

La fin du démarchage téléphonique non consenti pour 2026 ne signe pas la fin des appels indésirables

Le projet de loi avait passé l'étape de l'Assemblée nationale en janvier 2025, et il a été voté au Parlement hier : dès le 11 août 2026, le démarchage téléphonique non consenti ne sera plus accepté en France. Avec cette loi, comme le rappelle LCP, les entreprises ne pourront plus solliciter (directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte) une personne. Celle-ci devra donc avoir « exprimé préalablement son consentement à faire l’objet de prospections commerciales par ce moyen ». C'est une avancée intéressante dans le domaine, qui rejoint une loi précédente qui avait défini des plages de numéros pour le démarchage commercial. Mais ce n'est pas la fin du démarchage.

Ils ne vont pas pointer au chômage. Image Tima Miroshnichenko.

Les règles sont pour ceux qui les respectent

Premièrement, il y a quelques exceptions. La principale va permettre aux entreprises de contacter des clients qui possèdent un contrat en cours, pour proposer des options en rapport avec ce contrat. Dit plus clairement, votre opérateur de téléphonie mobile (choix pris totalement au hasard) pourra toujours vous appeler pour vous proposer une option particulièrement intéressante (…) en rapport avec votre contrat.

Deuxièmement, les règles sont pour ceux qui les respectent, et l'exemple de Bloctel (qui va probablement disparaître dans la foulée de la mise en place de cette loi) est édifiant : en théorie, le service doit éviter les appels indésirables. En pratique, de nombreuses entreprises ne passaient pas par Bloctel (qui nécessite un abonnement) ou ne respectent pas les règles, comme l'indique Le Monde.

Troisièmement, une partie significative des appels indésirables ne provient pas d'entreprises, mais de malandrins qui tentent de vous arnaquer d'une façon ou d'une autre, ou d'entreprises qui ne sont pas nécessairement françaises. Dans ce cas de figure, une loi ne change pas réellement la donne : des personnes qui se cachent et en emploient des numéros déjà interdits pour tenter de vous arnaquer ne vont pas arrêter parce qu'une loi l'interdit…

Enfin, il faut espérer que les entreprises respectent les règles pour vous demander votre consentement, surtout en partant du principe que vous allez probablement refuser ce démarchage1. Les risques de voir des cases avec des intitulés trompeurs pour vous demander votre consentement et votre numéro de téléphone ne sont donc pas nuls.

Reste que la loi est un pas en avant et devrait a minima permettre de régler le problème des appels indésirables dans une partie des cas : avec les entreprises qui suivent les règles. Et elles sont normalement majoritaires.

Comment éviter les démarchages téléphoniques sur iPhone

Comment éviter les démarchages téléphoniques sur iPhone


  1. Mais peut-être que vous adorez recevoir des appels d'entreprises qui essayent de vous vendre quelque chose, qui sait.  ↩︎

Avez-vous envie de passer à CarPlay Ultra ?

Trois ans après sa présentation, CarPlay Ultra devient enfin une réalité. Vous connaissez déjà le CarPlay « classique » qui permet d’afficher des applications (GPS, lecteur de musique, messagerie…) sur l’écran d’une voiture en connectant un iPhone.

CarPlay Ultra dans une Aston Martin. Image Top Gear/MacGeneration.

La technologie de nouvelle génération pousse l’intégration un cran au-dessus en étendant l’interface d’Apple à d’autres éléments du véhicule. Compteur de vitesse, niveau de la batterie, climatisation… Tout cela est géré par CarPlay Ultra. Pour l’instant, seul Aston Martin embarque cette interface tout-en-un, mais Apple promet que d’autres marques suivront.

Avez-vous envie de passer à CarPlay Ultra ?

L’iPhone 7 Plus et l’iPhone 8 sont désormais considérés comme « anciens »

Deux nouveaux appareils viennent de rejoindre la liste des produits « anciens » d’Apple : l’iPhone 7 Plus et deux modèles d’iPhone 8, à savoir les déclinaisons 64 et 256 Go. La version 128 Go ne l’est pas encore étant donné qu’elle a été commercialisée plus longtemps. La mouture (PRODUCT)Red de ce téléphone était déjà considérée comme vintage.

L’iPhone 8. Image iGeneration.

L’iPhone 8 est sorti en 2017, un mois avant l’iPhone X qui a donné un nouveau souffle au produit. L’iPhone 7 Plus avait été lancé l’année précédente. Un appareil est considéré comme ancien 5 ans après avoir été enlevé des étals. Cela signifie qu’il est encore possible de le faire réparer chez Apple ou dans un centre de services agréés, mais seulement si les pièces sont en stocks.

Sur un autre registre, Apple a également déplacé l’iPad Air 2 et mini 2 dans la catégorie des appareils obsolètes. Ceux-là ne sont plus en vente depuis 7 ans. Ils ne peuvent plus être réparés chez Apple ou ses partenaires, et les pièces ne sont plus fabriquées. Les clients ayant besoin d'un coup de main devront donc se tourner vers les réparateurs indépendants.

Ces iPhone sont désormais vintage pour Apple !

22 mai 2025 à 09:01
Apple a discrètement mis à jour aujourd’hui sa liste de produits vintage et obsolètes, signalant ainsi un tournant pour plusieurs de ses appareils emblématiques. Prennen ainsi leur retraite l’iPhone 7 Plus et certaines déclinaisons de l’iPhone 8. En parallèle, deux modèles d’iPad ont été déplacés vers la catégorie des produits obsolètes, ce qui limite encore davantage leur prise en charge matériel

Les abonnements Spotify Premium s'envolent

22 mai 2025 à 08:14
Spotify n’a pas tardé à tirer parti des nouvelles règles imposées à Apple. Grâce à la dernière décision dans le procès contre Epic Games, la firme suédoise a pu mettre à jour son application iOS pour y intégrer des liens externes permettant aux utilisateurs de s’abonner à Spotify Premium sans passer par le système de paiement d’Apple. Et cette évolution porte déjà ses fruits !

Pour le patron de Nvidia, les USA se sont plantés avec les puces

22 mai 2025 à 07:35
Lors du salon Computex, qui se déroule à Taïwan, Jensen Huang -CEO de Nvidia- a regretté les effets des restrictions américaines à l’exportation de semi-conducteurs vers la Chine. Selon lui, loin d’entraver l’essor technologique de cette dernière, ces mesures auraient au contraire favorisé l’émergence de concurrents chinois plus résilients et plus déterminés.

Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI

Les prochaines générations de logiciels et d'interfaces d'OpenAI et de ChatGPT seront dessinées par Jony Ive et ses équipes. Jony Ive va se replonger dans le bain de la conception d'interfaces logicielle, comme il l'avait fait chez Apple à partir de 2012 à l'issue d'une refonte de l'organigramme de l'entreprise.

Jony Ive et Sam Altman. Image OpenAI.

Son studio Lovefrom va s'occuper de tout le design logiciel d'OpenAI tout en continuant de travailler avec quelques clients prestigieux tels qu'Airbnb ou Ferrari. Cela suffira à faire bouillir la marmite puisque Lovefrom n'entend pas prendre de nouveaux gros clients à l'avenir. Ceux-ci ont été assez éclectiques par le passé. Lovefrom a planché sur un sceau pour la couronne royale britannique, un livre sur Steve Jobs, un bouton de fermeture pour des vêtements Monclerc, une platine vinyle chez Linn Products…

Pour Sam Altman, le patron d'OpenAI, tout reste à faire dans le domaine des interfaces pour l'IA et surtout à inventer un visage spécifique à ces logiciels : « Nous sommes évidemment encore dans la phase terminale des interactions avec l’IA », a déclaré Altman à Bloomberg, ajoutant : « Nous n’avons pas encore trouvé l’équivalent de l’interface graphique, mais nous allons y arriver ». Dans le même article, Jony Ive racontait avoir été amené vers ChatGPT par l'un de ses fils et que la manipulation du robot conversationnel avait déclenché son envie de rencontrer immédiatement Sam Altman.

C'est un nouveau duo qui s'est formé et s'est montré hier à l'occasion d'une annonce majeure d'acquisition. Difficile de ne pas voir dans ce couple celui que Jony Ive formait avec Steve Jobs, mais où le premier aurait cette fois, en quelque sorte, le rôle de mentor à la longue et riche expérience.

Image OpenAI.

OpenAI se retrouve dans une situation assez originale : l'un de ses grands partenaires est Apple et celui qui doit donner un visage et un corps à sa future gamme de matériel a façonné ceux d'Apple pendant plusieurs décennies d'une créativité extrêmement fructueuse. Jony Ive et Altman ont cogité pendant deux ans sur l'idée de fabriquer des matériels dévolus à l'usage des IA. Ive avait créé une startup, io, musclée par 55 ingénieurs et créatifs, dont quelques figures de son ancienne équipe d'Apple. Parmi eux Evans Hankey, celle qui lui avait succédé après son départ d'Apple ou Tang Yew Tan qui supervisait l'iPhone et les Apple Watch ou le designer Mike Matas.

Toute cette équipe rejoindra les rangs d'OpenAI cet été au sein d'une nouvelle branche dédiée au matériel, tout en restant physiquement dans les locaux de Lovefrom. Les deux entreprises étant dans un même périmètre de San Francisco où Ive a acheté un pâté d'immeubles il y a quelques années pour installer ses locaux.

Jony Ive entrouvre les portes de son studio LoveFrom

Jony Ive entrouvre les portes de son studio LoveFrom

Entre Apple et Jony Ive, ce serait définitivement terminé

Entre Apple et Jony Ive, ce serait définitivement terminé

index.feed.received.yesterday — 21 mai 20257.2.1 🍏 Sites principaux

La Chine envoie des supercalculateurs dans l’espace

21 mai 2025 à 22:15

Alors que les États-Unis d’Amérique semblent reculer sur le plan du spatial public, se rapprochant d’une annulation pure et simple d’une grande part des missions Artemis et Gateway pour se recentrer sur un futur plus lointain et l’arrivée de l’humain sur Mars, la Chine de son côté explore sous toutes les coutures les possibilités offertes par l’immensité de l’espace.

Chang’e 4, sur la face cachée de la Lune. Image Wikipedia/CSNA, CC BY 2.0.

Ainsi, après avoir lancé sa propre station habitée Tiangong (天宮, pour palais céleste), envoyé des sondes et un rover sur la lune, récupéré des échantillons du sol de notre satellite naturel, annoncé vouloir y envoyer des humains... voilà que le pays décide d’envoyer des supercalculateurs dans l’espace !

C’est dans un communiqué officiel que l’agence spatiale chinoise indique vouloir mettre en orbite une constellation de 12 satellites dédiés aux calculs et au traitement de données, représentant 744 TOPS (téra opérations par seconde) chacun, pour une puissance combinée de 5 péta-OPS. Une fois la constellation complétée par d’autres satellites, la puissance totale a pour but d’atteindre les 1000 péta-OPS.

Pour communiquer, les satellites utilisent des liaisons par laser à 100 Gbps, permettant de mettre en commun une capacité de stockage de 30 To. Le premier groupe de satellite fait partie d’un projet appelé « Constellation de Calcul des Trois Corps », clin d’œil à l’œuvre de science-fiction de Liu Cixin, qui s’est lui-même appuyé sur le problème à n corps de mécanique orbitale pour écrire son livre.

Mais au final, dans quel but envoyer des supercalculateurs en orbite ? La Chine y voit plusieurs intérêts : dans un premier temps, réduire la quantité de données devant être envoyée sur terre : étant donné le nombre limité d’antennes permettant de rapatrier les données des sondes spatiales, seulement 10 % des informations produites par ces engins sont récupérées pour être traitées.

Effectuer les calculs directement dans l’espace a aussi une importance stratégique : les données peuvent ainsi être traitées, vérifiées et chiffrées sans avoir besoin de passer par une transmission radio préalable, et les calculateurs utilisés sont moins vulnérables à une éventuelle attaque du pays.

Pour finir, la Chine élimine en mettant ces supercalculateurs dans l’espace le souci de leur alimentation en énergie et en eau de refroidissement : les satellites sont directement alimentés par des panneaux solaires qui ne seront jamais impactés par des nuages, et le pays semble avoir trouvé une solution au souci de refroidissement des processeurs dans l'espace.

Avec ce projet, la Chine lance un pavé dans la mare, et les grandes puissances spatiales que représentent les USA et l’Europe ne devraient pas mettre trop longtemps à suivre le mouvement, que ce soit pour des raisons civiles ou militaires, cette constellation donnant un avantage certain à l’Empire du milieu dans le domaine spatial.

Apple investit tous les supports pour faire la promotion de son film F1

21 mai 2025 à 21:30

Alors que le producteur de « La Maison » qualifiait récemment Apple de « pire boîte marketing de l’univers », s’énervant que l’entreprise ne fasse quasiment aucune communication sur sa série, abandonnée suite au peu de succès qu’elle a rencontré, il semblerait qu’Apple l’ait entendu, ou en tout cas ait revu sa manière de communiquer... quitte à aller à l’opposé pour F1.

À l’occasion de la première séance de diffusion privée du film, dédiée aux membres du sport mécanique le plus regardé au monde, Apple multiplie les publicités, en duo avec les communicants du grand cirque de la F1. Ainsi, certains ont eu la surprise de recevoir un e-mail d’Apple leur précisant qu’ils pouvaient désormais réserver une place pour aller voir le film. De son côté, l’équipe de comm de la F1 faisait de même.

Mais ce n’est pas tout, loin de là ! Les utilisateurs de l’app F1 ont ainsi eu droit à une notification leur rappelant la sortie du film, et Apple a transformé Plans pour intégrer le tracé du circuit de Monaco à l’occasion de l’épreuve qui s’y tiendra le 25 mai, y plaçant des F1 tout autour et de nombreux panneaux faisant la promotion du film.

Une fois ajoutée la promotion du film sur le compte X de la F1 (celui d’Apple étant à l’abandon depuis plusieurs mois, aucun post n’y figure), celle faite dans l’app du sport directement, les publicités qui ne manqueront pas d’être affichées un peu partout, et les teams qui en parlent de leur côté, il est clair qu’Apple veut que la planète entière sache que son film sort !

OpenAI se paie l’entreprise de Jony Ive et d’anciens designers d’Apple pour 6,5 milliards de dollars

21 mai 2025 à 20:30

Pendant qu’Apple coince sur la façon de faire une intelligence artificielle qui fonctionne correctement, que Humane disparaît dans les limbes de Hewlett-Packard, OpenAI suit son petit bonhomme de chemin, et engage le plus gros achat de son histoire, en rachetant « io ».

Si le nom est quasiment inconnu du grand-public, l’homme à la tête de l’entreprise d’appareils motorisés par IA est loin d’être un anonyme : nul autre que Jony Ive ! Alors qu’Apple coince sévèrement sur son intelligence artificielle maison, les plus superstitieux pourraient y voir un mauvais augure, Jobs ayant toujours considéré Ive comme son « partenaire spirituel ». Laurene Powell Jobs, la veuve de Steve Jobs et amie de Jony Ive, compte parmi les investisseurs initiaux dans io.

Reste que pour racheter ce petit studio de design, OpenAI a mis les grands moyens : pas moins de 6,5 milliards de dollars ont été alignés ! Avec cette acquisition, l’entreprise d’IA compte mettre un pied dans le matériel, et proposer ses propres appareils intégrant ChatGPT. Pour le prix, OpenAI récupère non seulement Ive, mais aussi Tang Tan (responsable de nombreux designs d’iPhone jusqu’en 2024), Scott Cannon, Mark Newson (qui est connu pour un nombre conséquent de collaborations avec Ive, dont l’Apple Watch) et même Evans Hankey, qui a remplacé Ive depuis son départ d’Apple jusqu’en 2023, où elle l’a suivi. De « LoveFrom » à « io », toutes les équipes de design de Jony Ive représentent maintenant la branche design matériel d’OpenAI.

Ive a bien entendu fait part de sa satisfaction, suite au rachat d’io :

J’ai de plus en plus la sensation que tout ce que j’ai appris depuis ces 30 dernières années m’a guidé vers cet instant. [...] C’est une relation et une façon de travailler ensemble qui, je pense, permettra la création de très nombreux produits.

De son côté, Sam Altman n’en dit pas moins, indiquant que Jobs serait « très fier » de cette décision de Ive.

[Créer un produit de cette qualité] n’a jamais été tenté avant dans le matériel grand-public. [...] L’IA est un tel bond en avant pour les consommateurs qu’elle nécessite un tout nouveau form factor pour en tirer le maximum.

Si Apple doit redoubler d’efforts suite à cette annonce d’une incursion dans le matériel grand-public d’OpenAI avec un aussi grand nom du design industriel, Altman ne voit pas un danger imminent pour l’iPhone :

De la même manière que le smartphone n’a pas tué l’ordinateur portable, je ne pense pas que nos premiers produits tueront le smartphone. [...] C’est un appareil radicalement différent.

Ive abonde en ce sens, rappelant que le smartphone tel qu’il est est « un remarquable outil multi-usages », et que la prochaine création du duo permettra aux personnes de se connecter à l’IA « par de toutes nouvelles manières ».

Le duo n’a pas peur non plus en voyant les échecs récents dans l’industrie, avec l’Ai Pin de Humane ou le Rabbit r1. « Ces produits étaient vraiment mauvais », indique ainsi Ive à Bloomberg, appuyant sur le fait qu’il y avait « une absence de créativité dans la façon dont ces produits étaient pensés ». Un tacle sans nuance pour les créateurs de l'Ai Pin qui sortaient eux-aussi des rangs des équipes design d'Apple.

Les premiers fruits de la nouvelle équipe sont attendus d’ici fin 2026 au plus tôt. De quoi s’impatienter, Altman indiquant que « l’attente vaut le coup » ?

Raycast permet d’exploiter un modèle local pour utiliser l’IA gratuitement et sans serveurs

21 mai 2025 à 18:30

Raycast, un lanceur multitâches pour le Mac et maintenant l’iPhone, n’a pas loupé le train de l’IA. Bien au contraire, c’est désormais une fonctionnalité majeure de l’app, qui propose d’accéder facilement à de nombreux modèles, jusque-là tous en ligne. Ces intelligences artificielles génératives sont toutes payantes, ce qui explique aussi que cette fonction est réservée aux abonnés « Pro », qui demande une centaine d’euros par an. Néanmoins, si vous ne voulez pas payer, ou alors que dépendre d’un serveur distant pour ces tâches ne vous enchante guère, la dernière version de Raycast apporte une réponse intéressante.

Un modèle local, qui tourne grâce à Ollama, est ici sélectionné dans les réglages de Raycast. Image MacGeneration.

La version 1.99 qui est désormais disponible ajoute en effet la possibilité d’utiliser un grand modèle de langage exécuté en local. Cette capacité repose sur Ollama, qui est certainement la solution la plus populaire pour télécharger et exécuter une IA générative sur son ordinateur. Tous les modèles proposés par Ollama sont compatibles avec Raycast, même s’il faudra prendre soin d’en choisir un qui soit adapté à ses besoins et surtout à la puissance de son ordinateur. Certains modèles sont aussi équipés pour la vision, c’est-à-dire la possibilité d’analyser une image, ce qui est utile pour exploiter toutes les fonctionnalités du lanceur. D’autres sont plus adaptés pour les outils, ce qui sert pour les extensions AI de l’app.

Sur mon Mac Studio de 2021, le modèle de base avec une puce M1 Max et 32 Go de mémoire vive, j’ai obtenu de bons résultats avec le Gemma3:4b. Ce modèle basé sur Gemini de Google s’exécute suffisamment rapidement pour que ce soit viable et demande autour de 4 Go de mémoire vive, ce qui me permet d’éviter la saturation avec les autres apps et le système. La version 12B serait sans doute plus fiable et plus compétente, même si la vitesse d’exécution est vite un point bloquant.

Quoi qu’il en soit, c’est une excellente option pour tester les IA intégrées à Raycast, surtout si vous avez un Mac suffisamment puissant. Aucun abonnement n’est nécessaire si on se limite aux modèles en local, ce qui est appréciable. En revanche, on ne peut toujours pas utiliser son propre compte OpenAI ou bien une clé d’API fournie par un autre fournisseur, il faut toujours payer Raycast Pro pour utiliser les modèles en ligne.

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