Vue normale
Un mot de passe, c'est comme un slip...
Le discours de Steve Jobs à Stanford remasterisé en HD pour ses 20 ans
Il y a vingt ans déjà, Steve Jobs faisait son fameux speech aux étudiants de Stanford, dans lequel il nous a laissé entre autres la phrase désormais connue « Stay hungry, stay foolish ». Pour fêter cet anniversaire, la vidéo du discours a été remasterisée en HD, et est disponible sur YouTube.
Si la remasterisation a aidé un peu à nettoyer l’image, tout n’est bien entendu pas parfait : il est difficile de recréer de la définition là où elle n’existait pas à l’origine. L’effort permet cependant d’apprécier le discours sur nos désormais gigantesques écrans (pour rappel en 2005 à peine 20 % des téléviseurs vendus étaient LCD, et la taille moyenne des télés cathodiques se situait entre 26 et 32 pouces).
Si ce discours a fini par rentrer dans l’Histoire, il n’était cependant pas le plus marquant de l’année pour les élèves, comme le rapporte AppleInsider : il n’était placé qu’en troisième position derrière ceux de Jon Stewart et de l’incontournable Governator (encore en poste à l’époque) Arnold Schwarzenegger.
Pour les aficionados d’Apple et ceux intéressés par l’histoire d’Apple et de son cofondateur, ce discours marque surtout celui de l’héritage pour Steve Jobs, qui a délivré ce jour de juin 2005 un speech qu’il a voulu être une liste de conseils pour la génération suivante de dirigeants et créatifs, dont une partie se tenait alors devant lui dans l’assemblée, fraîchement diplômés de l’Université. Se sachant atteint d’un cancer du pancréas depuis 2003, ce discours marque ainsi le début d’une période d’échanges et de réflexions sur son parcours, qui mènera à terme à la sortie de sa biographie, sortie quelques jours après son décès.
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- La France pourrait imposer une vérification stricte de l'âge pour Reddit, X ou Bluesky, à cause du porno
La France pourrait imposer une vérification stricte de l'âge pour Reddit, X ou Bluesky, à cause du porno
En France, les tentatives de contrôle d'Internet par le gouvernement semblent s'intensifier. Alors que les plateformes pornographiques doivent vérifier activement l'âge de leurs visiteurs, cette obligation pourrait être étendue à des plateformes plus généralistes qui donnent tout de même accès à des contenus pour adultes, comme X, Bluesky, Reddit ou même le réseau décentralisé Mastodon.

Selon Politico, le cabinet de Clara Chappaz — ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique — envisage d'appliquer les mêmes règles pour les réseaux en question. Ce n'est pas réellement un secret, il est assez simple de trouver des contenus pornographiques sur X, par exemple, et quelques pays bloquent le réseau social pour cette raison. Dans les faits, il y a deux problèmes qui se posent pour le gouvernement. Le premier est que c'est a priori à la Commission européenne de réglementer les plateformes comme X et les autres, qui sont considérées comme des Very Large Online Platforms (des plateformes numériques très utilisées). Le second est ce qui a poussé la fin prématurée de l'accès à Pornhub et d'autres en France récemment : les mesures nécessaires pour vérifier l'âge des utilisateurs sont contraignantes et posent des soucis sur le respect de la vie privée.

Pornhub, Redtube et YouPorn baisent le rideau en France
Imposer un contrôle d'accès pour accéder à des plateformes largement employées comme X ou Bluesky avec une vérification de l'âge compliquerait la vie de beaucoup d'utilisateurs qui n'utilisent tout simplement pas le réseau pour accéder à la pornographie. Et ce choix peut être vu comme une tentative du gouvernement de contrôler en partie l'accès à ces réseaux.
Pour les plateformes, les sanctions possibles restent assez larges, d'un blocage au niveau des DNS (une méthode employée pour des sites considérés comme illégaux) à des amendes ou un déréférencement des moteurs de recherches, qui peut avoir un impact assez important sur le trafic.
Par ailleurs, cette rumeur sur une attaque en règle envers les réseaux sociaux rejoint le souhait d'Emmanuel Macron d'interdire les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans, une position qui là aussi pose de nombreux problèmes, notamment liés à la conformité de ce choix par rapport au droit européen.

Meurtre d’une surveillante par un ado : Emmanuel Macron veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans
Les fenêtres d'iPadOS 26 rapprochent tous les iPads du Mac

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- iOS 26 alertera de mauvaises conditions météo sur votre lieu de destination
iOS 26 alertera de mauvaises conditions météo sur votre lieu de destination
iOS 26 devrait être capable de vous prévenir de conditions météo difficiles sur la destination que vous avez prévu de rejoindre. On peut déjà recevoir des alertes pour des précipitations ou autres événements météorologiques potentiellement à risques. Le système et Météo se base sur le lieu où vous vous trouvez ainsi que la liste des villes ajoutées manuellement à l'app.
Avec iOS 26, ce sont les lieux que vous vous apprêtez à rejoindre — et qui ne figurent pas déjà dans cette liste — qui peuvent être pris en compte pour envoyer ces notifications. Steve Moser sur X a ainsi ajouté dans Calendrier un événement se déroulant dans un endroit où des orages importants étaient prévus. L'Apple Watch lui a alors signifié ces conditions météo avec un widget.

Un essai du même ordre avec des événements météorologiques en France n'a toutefois rien donné. Peut-être est-ce limité aux États-Unis pour le moment ? Ou alors les conditions n'étaient pas remplies. Dans l'absolu, pour que cette fonction soit opérationnelle, il faut activer Lieux importants et itinéraires dans Services systèmes de Services de localisation. Puis régler l'app Météo sur Toujours pour l'accès à sa position et activer enfin les Alertes critiques dans les réglages de météo.
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- Widgets spatiaux, personas améliorées… Les 5 grosses nouveautés de visionOS 26
Widgets spatiaux, personas améliorées… Les 5 grosses nouveautés de visionOS 26
Comme le dit Greg Jozwiak, passer de visionOS 2 à visionOS 26, c’est un sacré saut. Blague à part, la deuxième révision majeure de visionOS apporte de nombreux changements, qui précisent la vision d’Apple en matière de réalité mixte. Fenêtres persistantes, widgets, navigation spatialisée, personas améliorées et galerie de contenus en 3D… Voici les cinq nouveautés qu’il ne faut pas manquer.
Les fenêtres restent en suspens
Les développeurs de visionOS lisent-ils WatchGeneration ? À l’issue de la précédente édition de la WWDC, nous nous lamentions qu’« Apple laisse toujours les fenêtres s’empiler sans rime ni raison, ne propose aucune fonctionnalité qui pourrait faciliter leur alignement et ne semble pas vouloir travailler sur des mécanismes d’ancrage de l’environnement virtuel autour de la tête (pour que l’on puisse se déplacer avec ses fenêtres) ou sur les surfaces environnantes (pour que l’on puisse laisser des fenêtres à demeure). » À l’issue de la WWDC 2025, il faut se féliciter des progrès en la matière.

Avec visionOS 26, le Vision Pro peut organiser un bureau dans l’espace virtuel entourant l’utilisateur. Vous avez retiré ou redémarré votre casque ? Ce n’est plus un problème : vous retrouverez vos fenêtres exactement là où vous les aviez laissées. Alors qu’elle avait surtout travaillé sur la réalité virtuelle, enfermant l’utilisateur dans des « environnements » numériques, Apple planche maintenant sur la réalité augmentée, ancrée dans l’environnement physique.
Les widgets font leur show
Les widgets sont les premiers bénéficiaires de cette nouvelle approche. Vous pouvez maintenant accrocher une horloge sur votre mur, ouvrir une fenêtre virtuelle pour voir le temps qu’il fait dehors, poser un cadre photo sur une commode, installer un lecteur musical entre vos deux enceintes, coller un calendrier sur le frigo… Comme les widgets sont persistants, vous pouvez véritablement « augmenter » votre réalité avec des données numériques.

Qu’ils soient fournis par Apple ou les développeurs tiers, les widgets pourront être installés avec l’application… Widgets. Ils peuvent être posés sur une surface horizontale ou verticale, auquel cas ils peuvent être encadrés d’une bordure plus ou moins épaisse, ou bien être incrustés dans un mur. Cela n’a l’air de rien, mais en pratique, cela fait toute la différence.
Surfez dans l’espace
Qu’il s’agisse de son lobbying pour la standardisation d’un élément <model>
ou sa prise en charge des vidéos à 180 et 360°, Apple a beaucoup travaillé sur l’intégration des contenus tridimensionnels dans le navigateur. De manière plus inattendue, elle propose un nouveau mode de navigation spatialisée dans Safari 26, une sorte de mode Lecteur adapté à visionOS. Ce n’est pas révolutionnaire, mais ce n’est pas la pire manière de lire un bon article au fond de son canapé…

Les personas sortent de la vallée de l’étrange
Qui l’eût cru ? Apple n’a pas abandonné les personas, ces représentations désincarnées de votre visage utilisées pendant les appels en vidéo, bien au contraire. Au premier démarrage sous visionOS 26, votre casque Vision Pro vous proposera de recapturer vos données faciales pour régénérer votre portrait numérique. Les nouvelles personas sont infiniment plus réalistes, notamment sur la carnation et les yeux, même si elles ont encore un peu de mal avec les cheveux longs et les barbes broussailleuses.
Les expressions sont plus naturelles et, surtout, la tête peut enfin tourner pour révéler un profil complet. Les contours du buste sont encore flous et les mouvements des mains peuvent gêner la capture, mais les progrès sont indéniables. Pour ne rien gâcher, vous pouvez maintenant choisir parmi un millier de variations de lunettes et ajuster précisément la teinte et la luminosité de votre peau. C’est beaucoup mieux.
Mais aussi…
Nous vous aurions bien parlé du nouveau mécanisme de défilement oculaire, qui est censé faire défiler les listes et les pages web lorsque l’on regarde en haut ou en bas de la fenêtre, mais elle ne fonctionne pas sur notre casque. On (ne) se consolera (pas) avec la galerie spatiale, qui comporte des dizaines et des dizaines de photos et de clips spatialisés.

Les applications peuvent maintenant être organisées en dossiers, qui s’ouvrent sous la forme d’une grille hexagonale rappelant watchOS, et deux personnes peuvent maintenant regarder un film (ou n’importe quelle autre fenêtre) en même temps chacune dans son casque. Apple prépare la suite avec une fonctionnalité de transfert des données biométriques entre deux casques, porte la fréquence du suivi des mains à 90 Hz et déverrouille automatiquement votre iPhone lorsque vous l’utilisez en portant votre casque.
C'est quoi cet « Apple Vision Pro 4K » planqué dans Xcode 26 ?
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Peakto 2.4 révolutionne la gestion photo et vidéo grâce à l’IA et au travail collaboratif
L’application Journal enfin disponible sur le Mac et l’iPad
Journal est une application aussi méconnue qu’elle est intrigante. En mêlant vos réflexions aux données des applications, comme les photos que vous avez prises et la musique que vous avez écoutée, elle ressuscite la pratique du zibaldone, ce journal intellectuel autant qu’intime. Mais il y a un mais : elle est seulement disponible sur iPhone. Ce vilain défaut sera bientôt réglé avec iPadOS 26 et macOS 26.

Mieux vaut tard que jamais : deux ans après sa présentation, Journal est déclinée dans une version iPadOS et macOS. Sur l’iPad, vous pourrez « créer des entrées avec votre propre écriture manuscrite en utilisant l’Apple Pencil », tandis que le Mac assure « l’expérience d’écriture la plus confortable ». Si ces déclarations d’Apple vous semblent excessivement génériques, c’est normal, rien n’a changé par ailleurs.
Autrement dit, iPadOS 26 et macOS 26 n’intégreront rien d’autre qu’une version agrandie de l’application présentée en 2023, qui avait seulement gagné quelques widgets et un moteur de recherche en 2024. Espérons que l’apparition de cette nouvelle icône dans le Dock poussera quelques utilisateurs à découvrir cette application digne d’intérêt, afin qu’elle ne connaisse pas le même destin que Clips.

Journal : une application méconnue, voire ouvertement rejetée
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Apple ne synchronise plus le premier iPod
Le premier iPod est sorti en 2001, et ce baladeur numérique avec deux particularités à l'époque : un disque dur de 5 Go quand la concurrence employait plutôt de la mémoire flash avec une capacité faible (quelques dizaines de mégaoctets) et une synchronisation en FireWire. La norme portée par Apple permettait de transférer les données bien plus rapidement qu'avec l'USB 1.1 de l'époque, et copie un album vers l'iPod prenait souvent moins de temps que déplacer un seul morceau vers un baladeur USB. Et avec macOS Tahoe, Apple ne synchronise plus le premier iPod.

Ce n'est pas réellement l'iPod qui a disparu, mais bien le FireWire, nécessaire pour ce modèle. macOS Tahoe (dans sa première bêta) ne prend plus en charge la technologie et il est donc impossible de connecter l'iPod. La seconde génération d'iPod, qui inaugurait une molette capacitive en lieu et place de la molette mécanique, est dans le même cas. Pour la troisième génération d'iPod, c'est moins un problème : c'est le premier iPod équipé de la fameuse prise 30 broches, et il peut être synchronisé en FireWire ou en USB. Attention, vous aurez quand même besoin d'un chargeur FireWire pour ce modèle, qui ne charge pas en USB.


iPod : 20 ans qu'on l'aime
Bose lance des écouteurs QuietComfort Ultra améliorés
Bose lance de nouveaux écouteurs QuietComfort Ultra qui devraient capitaliser sur les excellentes performances de leurs prédécesseurs. Bose ne propose pas des « QuietComfort Ultra 2 », mais des « QuietComfort Ultra (2e génération) ». Nuance. Et pour cause, l'essentiel reste inchangé, mais de petites améliorations ont été apportées ici et là.
Pas de rupture dans le design, ces écouteurs prennent un gramme de plus et font toujours plus encombrants qu'ils ne le sont en réalité. Ils sont aussi toujours livrés avec plusieurs bouchons et des "bandes de maintiens" : des ailettes qu'on peut installer pour améliorer le maintien dans l'oreille. Le choix des coloris comprend à nouveau le noir et le blanc nuage rejoints par un "prune intense" au lieu des bleu et "diamant" (gris) précédents.

Quoi de neuf alors ? Le boitier d'une part. Lors de notre test, on regrettait qu'il n'utilise pas la recharge par induction. C'est maintenant le cas. Au passage, les données d'autonomie sont identiques (6h dans le meilleur des cas et 4h avec l'ANC, sachant que nous avions plutôt tenu 5h avec cette dernière).

Test des Bose QuietComfort Ultra Earbuds : confort absolu, silence absolu, prix absolu
Ensuite, Bose promet une qualité d'appels améliorée par l'IA (elle était déjà d'un bon niveau) et une fonction ActiveSense plus efficace encore. C'est une option pour le mode d'écoute "Attentif" (ou transparence). Elle lime la pointe des pics sonores indésirables que l'on peut entendre parfois dans la rue.

Enfin deux autres petites choses : l'app Bose donnera une information plus détaillée sur le niveau de batterie du boitier (qui a conserve néanmoins sa diode) et le réglage du volume sur la surface tactile des écouteurs peut être désactivé pour éviter quelques interventions malheureuses (lorsqu'on enfile un vêtement ou ce genre de mouvement).
Tout cela fait une paire d'écouteurs à 299,95 € alors que la première génération avait été lancée à 349 € (on la trouve maintenant à 250 €). Ces QuietComfort Ultra 2025 sont en précommande puis livrables à partir du 26 juin.

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Promo : des MacBook Air M3 16 Go à partir de 850 €
En partenariat avec Carrefour, Rakuten propose deux super offres autour des MacBook Air M3. Vous pouvez ainsi faire l’acquisition du modèle avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage pour seulement 850 €. Pour ne rien gâcher, Rakuten crédite votre compte de 17 € à dépenser ultérieurement. Au niveau de la couleur, vous avez le choix entre le noir et l’argent.
Vous trouvez que 256 Go, ce n’est pas assez ? Le modèle avec 512 Go fait également l’objet d’une belle offre. Vous pouvez l’acquérir pour 950 €. Sur le papier, cette machine est complète et devrait être en mesure de vous accompagner pendant de longues années. Si vous commandez cette configuration, vous aurez le droit à 19 € reversé dans votre cagnotte Rakuten. Là encore, vous avez le choix de la couleur : noir ou beige.

Précision que la transaction est effectuée à travers la plate-forme Rakuten, mais que l’expédition est gérée par la boutique officielle de Carrefour. Les délais de livraison sont tout au plus de quelques jours.
Alors, que vaut ce MacBook Air M3 ? C’est une machine solide, qui fera tourner sans difficulté macOS 26. Dans notre test paru il y a un peu plus d’un an, le portable d’Apple obtenait la note de 4 sur 5. On louait sa puce M3 et son excellente autonomie. On regrettait également les 8 Go de base pour la RAM, mais rappelons-le, les offres citées plus haut embarquent 16 Go de RAM !
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Android 16 est déjà disponible, mais sans toutes ses nouveautés
Fait exprès ou pas, Google a distribué la version finale d’Android 16 en plein milieu de la WWDC. Comme ça, si le Liquid Glass vous débecte, vous pouvez foncer acheter un Pixel. En réalité, cette mise à jour majeure sort plus tôt que d’habitude afin de mieux se caler avec le calendrier de lancement des fabricants.

Android 16 est dès à présent disponible sur les Pixel (jusqu’aux Pixel 6 sortis en 2021 et 2022) et arrivera au cours des prochaines semaines ou des prochains mois chez Samsung, Xiaomi, Honor et les autres. Cette nouvelle version apporte plusieurs améliorations importantes, dont certaines empruntées à iOS.
Les utilisateurs de Pixel ont droit à un équivalent des Activités en direct. Google va travailler avec Samsung et Oppo pour les intégrer dans leurs propres systèmes de notification dynamique. C’est une des particularités de l’écosystème Android : les fabricants tiers sont parfois en avance sur Google, qui s’efforce ensuite de standardiser les nouvelles fonctionnalités.
Android 16 comprend un mode Protection Avancée. À l’image du mode Isolement d’Apple, il sécurise au maximum le téléphone en désactivant plusieurs vecteurs d’attaque potentiels : déconnexion de la 2G, blocage des sites ne respectant pas les règles de sécurité modernes, bridage de l’USB… Côté technique, les développeurs ont à leur disposition de nouveaux outils pour améliorer les performances, l'accessibilité et la sécurité de leurs applications.
Peut-être parce que la mise à jour arrive plus tôt que d’habitude, deux nouveautés importantes sont manquantes au lancement. Il faudra attendre quelques mois pour voir le design Material 3 Expressive, qui pour le coup n’a rien à voir avec le Liquid Glass d’Apple, embellir (ou enlaidir, selon les goûts de chacun) les Pixel. Même chose pour le mode DeX piqué à Samsung, qui donnera aux tablettes et aux smartphones pliants du multi-fenêtrage similaire à un système de bureau.

À côté de ça, Google a procédé à un nouveau Pixel Drop, une distribution de nouveautés exclusives à ses smartphones. On retient surtout le widget VIP qui permet de rassembler des infos (dernier message, date d’anniversaire, localisation…) sur ses proches les plus chers.
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Apple abandonne le FireWire
Apple avait déjà commencé à se débarrasser de la technologie qui a fait une partie de sa gloire dans les années 2000, le FireWire, mais avec macOS Tahoe le cercueil est fermé : le FireWire n'est plus pris en charge. Vous ne pourrez plus brancher de disques durs, de caméras DV, d'iPod, d'interface audio ou même d'iSight (ce qui était déjà le cas depuis quelques années).

Sur notre Mac mini M1 sous macOS Tahoe, la sentence est directe : l'adaptateur Thunderbolt vers FireWire 800 n'est pas reconnu et il n'a pas de pilotes. De même, la barre latérale des Informations système ne liste plus la technologie.
Une technologie apparue dans les années 90
Le FireWire est apparu dans les Mac vers 1998, avec les Power Macintosh G3. La technologie, bien plus rapide que l'USB à l'époque, avait été intégrée dans le Power Macintosh G3 Bleu et ensuite dans les iMac (dès le modèle DV), les iBook et le reste de la gamme. Le FireWire proposait à l'époque 400 Mb/s, contre seulement 12 Mb/s pour l'USB, et la seconde version qui a été intégrée dans les années 2000 montait à 800 Mb/s (480 Mb/s pour l'USB). Le FireWire, connu aussi sous le nom i.Link ou IEEE 1394, a toujours été une technologie plus complète que l'USB mais aussi plus onéreuse.

Apple a commencé à abandonner le FireWire vers les années 2010, quand une partie de la gamme (comme le MacBook de 2008) n'a plus proposé la prise. Jusqu'à maintenant, il restait toujours possible d'employer un adaptateur Thunderbolt vers FireWire 800, mais certains périphériques n'étaient plus pris en charge faute de pilotes. Avec macOS Tahoe, c'est terminé. Et rappelons que la technologie a permis à Apple de recevoir son premier Emmy Award en 2001.
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macOS Tahoe se prépare pour l'encodage AV1
Depuis quelques années maintenant, nous vous parlons de la prise en charge de l'AV1, un codec notamment porté par Apple, dans les produits de la marque. Apple fait bien partie de l'AOM (Alliance for Open Media) mais la prise en charge de l'AV1 reste assez parcellaire : il n'y a pas de décodeur logiciel ni d'encodeur dans macOS, par exemple, et les Mac ne peuvent décoder l'AV1 qu'avec les puces équipées d'un décodeur matériel. Ce dernier est présent dans les puces M3 et M4 ainsi que leurs équivalents pour iPhone (dès l'A17 Pro).

Avec macOS Tahoe, Apple a bien ajouté un fichier AV1EncoderSW.bundle
(en plus du AV1DecoderSW.bundle
) mais il ne semble pas fonctionnel actuellement. Le décodeur logiciel est présent depuis quelques années, mais il ne fonctionne en réalité pas pour les vidéos encodées en AV1, mais uniquement pour les images AVIF. Ces dernières emploient un codec équivalent à l'AV1 et Apple a ajouté la prise en charge logicielle dès macOS Ventura.

Lors de nos essais sur un Mac mini M1 sous macOS Tahoe, nous n'avons pas pu lire une vidéo encodée en AV1 avec QuickTime, ce qui semble indiquer que le décodeur logiciel n'est pas actif. Nous n'avons pas trouvé de traces d'une éventuelle possibilité d'encoder des vidéos en AV1 ou des images en AVIF dans le système (Aperçu ne le propose pas). Enfin, une analyse rapide de l'encodeur montre qu'il s'agit de celui fourni par l'alliance (AOMedia Project AV1 Encoder).

Soit Apple compte activer l'encodage et le décodage logiciel dans une future version bêta de macOS Tahoe, soit l'encodeur n'est présent que pour les images. Reste qu'Apple devrait par ailleurs probablement intégrer un encodeur AV1 dans ses prochains systèmes sur puce, une voie déjà choisie par ses concurrents. En effet, tant nVidia qu'Intel ou AMD ont commencé avec un décodeur matériel avant d'ajouter un encodeur.

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macOS Tahoe introduit un nouveau format pour les images disque
C'est une petite nouveauté de macOS Tahoe, mais elle est intéressante pour ceux qui travaillent avec des machines virtuelles, notamment : Apple a introduit un nouveau format pour les images disque, l'ASIF (Apple Sparse Image Format). Il offre de bien meilleures performances que les formats classiques selon Howard Oakley.
Une image disque peut être vue comme un volume virtuel, contenu dans un fichier. Habituellement, on travaille soit avec des images dites raw, qui font essentiellement correspondre les données entre le volume virtuel et le volume physique, et éventuellement des images SparseBundle, qui sont en réalité composées d'une myriade de fichiers d'une taille précise. Les premières sont performantes, mais nécessitent de réserver l'espace de stockage, les secondes offrent des performances parfois faibles.

Selon les tests d'Oakley, les performances sont bien plus élevées (notamment en écriture) avec les images ASIF, qui ont aussi l'avantage de ne pas nécessiter de réserver l'espace de stockage. Une image disque de 100 Go ne demande donc pas 100 Go lors de sa création. Pour le moment, les images ASIF sont utilisables sous macOS Tahoe et avec la dernière version de macOS Sequoia (15.5), mais la création des images elles-mêmes ne peut s'effectuer que sous macOS Tahoe.
Dans la pratique, ce petit changement documenté chez Apple devrait améliorer les performances des machines virtuelles, des nouveaux conteneurs Linux ou de toutes les solutions qui reposent sur des images disque, comme les sauvegardes Time Machine dans certains cas de figure.
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- Starlink augmente le prix d'un abonnement, mais réduit le prix de l'antenne sur un autre
Starlink augmente le prix d'un abonnement, mais réduit le prix de l'antenne sur un autre
Starlink, l'offre de connexion à Internet par satellites de SpaceX, vient de modifier ses offres en France. Premièrement, un des abonnements prend 17 € mensuels de plus sur la facture. Il s'agit de l'abonnement itinérance illimité, qui permet de se connecter depuis n'importe quel endroit en Europe, sans limites de données. Il passe de 72 € à 89 €/mois, tant pour les abonnés actuels que pour les nouveaux. L'offre limitée à 50 Go mensuels, elle, ne bouge pas et reste à 40 €/mois. Étant donné que les abonnements sont sans engagement, les clients de l'offre peuvent résilier sous 30 jours et ont normalement déjà reçu un email pour présenter ce changement.

L'autre changement qui arrive en France est la possibilité d'obtenir une antenne à un prix moins élevé avec un compromis : un abonnement d'un an à l'offre résidentielle classique, qui est à 40 €/mois. Cet engagement permet une réduction de 250 € sur le prix de l'antenne classique, qui passe de 350 € à 100 € dans ce cas de figure. L'offre n'est pas proposée pour l'abonnement résidentiel lite. Pour 29 €/mois, il propose une connexion fixe avec une priorité plus faible que les autres abonnés, ce qui peut réduire les débits. Notons par ailleurs que Starlink est plus généreux dans d'autres pays : l'antenne Starlink mini est par exemple offerte avec l'abonnement d'un an en Italie.

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Craig Federighi explique la transformation d'iPadOS 26 en un quasi-macOS
Avec iPadOS 26, l'iPad dispose enfin d'un système de gestion des fenêtres en accord avec sa puissance et ses tailles d'écran. Au point de le faire presque ressembler à un ordinateur standard. Craig Federighi, le responsable du logiciel chez Apple, s'est expliqué auprès d'Ars Technica sur la genèse de cette transformation.

Quiconque prendrait en cours de route la démonstration d'iPadOS 26 faite durant le keynote de la WWDC pourrait penser, le temps d'un battement de cils, qu'il voit un nouveau macOS en action. Il y a plusieurs fenêtres ouvertes sans organisation, redimensionnables à loisir, qui se chevauchent ou disparaissent en partie dans les bords de l'écran, on a les trois boutons colorés caractéristiques des contrôles des fenêtres de macOS, etc.
L'iPad avec son prochain système ressemble de plus en plus à un Mac et cela fait des années que des utilisateurs le réclamaient, voyant la tablette devenir de plus en plus performante tout en restant engoncée dans son système tiré de l'iPhone.
Cette convergence n'était tout simplement pas possible sur les iPad d'il y a une décennie :
Si vous remontez jusqu’à l’époque où nous avons introduit Split View et Slide Over [avec iOS 9], il faut d’abord comprendre que l’iPad est un appareil basé sur la manipulation directe, pensé avant tout pour le tactile. C’est une exigence fondamentale : si vous touchez l’écran et commencez à déplacer quelque chose, il faut que ça réagisse. Sinon, c’est tout le modèle d’interaction qui s’effondre — c’est une rupture psychique du contrat que vous avez avec l’appareil.
Sur Mac, l'attente de l'utilisateur est moins élevée, une légère latence sera plus facilement acceptée puisqu'on est soi-même ralenti par la manipulation de sa souris ou de son trackpad. Alors que les iPad « n'avaient pas les capacités requises pour faire fonctionner un nombre illimité d'apps fenêtrées avec une parfaite réactivité ». En outre, les apps pour iPad n'étaient pas conçues et développées avec cette idée de les faire fonctionner comme leurs cousines sur Mac.
La montée en charge des caractéristiques des iPad — à commencer par les modèles Pro — la prise en compte des claviers, trackpad, stylets et souris ont commencé à faire bouger les lignes et forcer à revoir certaines règles établies :
Du coup, les planètes se sont un peu alignées : beaucoup de choses qu’on faisait traditionnellement sur un Mac sont devenues possibles sur un iPad pour la première fois, tout en respectant ce qui fait l’essence de l’iPad.
Cette transformation dans le système avait commencé avec Slide Over et Split View. Elle a pris un grand virage avec l'option Stage Manager dans iPadOS 16 en 2022 qui a offert — entre autres — le redimensionnement des fenêtres, mais pas avec une totale liberté non plus. Ce système présent aussi sur Mac était toutefois malaisé d'utilisation parfois, bugué et réservé à quelques iPad puissants.

L’utilisation de Stage Manager décryptée sur iPad
Apple a alors en quelque sorte sorti une feuille blanche et repensé son système de gestion des fenêtres pour iPadOS 26 :
Nous voulions offrir une base claire et cohérente de ce que Stage Manager signifie réellement. Et pour nous, cela voulait dire quatre apps simultanées sur l’écran interne et quatre autres sur un écran externe. Donc, huit apps en fonctionnement simultané. On s’est dit que ce serait notre point de départ, que c’est ça, Stage Manager. On ne voulait pas dire : “vous avez Stage Manager, mais une version allégée ici” ou quelque chose dans le genre. Du coup, ça a tout de suite fixé une limite minimale en dessous de laquelle on ne pouvait pas descendre.
Apple a ainsi revu ses fondations dans iPadOS :
Nous avons découvert énormément d’optimisations. Nous avons repensé l’architecture de notre système de gestion des fenêtres, ainsi que la manière dont nous gérons les tâches en arrière-plan, ce qui nous a permis de tirer davantage de performances d’autres appareils par rapport à ce que nous pouvions faire au moment où nous avons lancé Stage Manager
C'est ce travail qui a eu un autre effet heureux en permettant à Stage Manager d'apparaître sur des iPad qui en avaient été privés comme les iPad mini 6 ou iPad 8.

Selon son iPad, cette nouvelle gestion des fenêtres sera plus nuancée comme le dit Federighi. On reste sur le même nombre de fenêtres ouvertes en même temps, mais elles ne se réactualiseront pas aussi simultanément sur un iPad plus ancien et la gestion intégrale d'un écran externe — pas une simple recopie vidéo — nécessitera un modèle plus puissant.

iPadOS 26 abandonne juste l’iPad 7
La manière dont iPadOS 26 se rapproche de macOS appelle la question habituelle du degré d'intimité à venir entre ces deux systèmes. Il n'y a pas de mariage en vue, tempère à nouveau Federighi, mais certains choix d'interface sonnaient comme une évidence :
Nous y avons réfléchi et nous nous sommes dit que, à mesure que l’iPad et le Mac se rapprochent, il y a des éléments issus du Mac — comme l’emplacement des boutons pour fermer ou agrandir une fenêtre, ou leur couleur — qu’on peut reprendre sur iPad là où ça a du sens. On s’est dit : pourquoi ne pas adopter un design unifié pour ces éléments, afin que ce soit familier et agréable. Mais là où ça n’a pas de sens, l’iPad restera l’iPad.

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Refurb : Apple ajoute des Mac Studio M3 Ultra et M4 Max
Le Mac Studio 2025 pointe le bout de son nez sur le refurb en France et en Belgique. Précision préalable, au moment de la rédaction de l'article, deux configurations en France étaient listées, mais impossible de les acheter. Le fait qu'elle apparaisse est toutefois un bon signe pour cette machine où les promotions sont inexistantes sur le neuf.

Le refurb en France propose(ra) les deux modèles suivants (un client s'est visiblement fait plaisir pour la seconde) :
- Mac Studio M4 Max (CPU 14 cœurs et GPU 32 cœurs) en 32/512 Go à 2 119 € (-380 €)
- Mac Studio M3 Ultra (CPU 28 cœurs et GPU 60 cœurs) en 96/1 To à 4 249 € (-750 €)
Sur le refurb en Belgique on trouve 3 configurations à base de M4 Max allant de 2 359 € à 3 959 € et des réductions de quelques centaines d'euros là encore.
Avec l'arrivée de ces Mac Studio, la gamme 2025 est presque au complet en versions reconditionnées. Il y avait déjà eu les Mac mini, on a vu plus récemment des iMac M4 et il ne manque plus que le MacBook Air M4.

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