QuickSheet (gratuit) est une nouvelle app sur le Mac App Store qui a une idée originale : placer un tableur dans la barre des menus de macOS. Le tableau entier n’est pas littéralement dans la barre, mais une icône permet d’afficher un véritable tableur d’un clic, avec ses lignes et colonnes et même sa propre barre d’outils. Le concept est d’avoir ce tableur toujours sous la main, pour réaliser quelques calculs rapides sans interrompre ce que vous faisiez. Si c’est nécessaire, il est toujours possible d’ouvrir une fenêtre dédiée avec le même tableur, sinon l’interface se masque dès lors que l’on passe à une autre app.
QuickSheet en action, ici avec un tableau créé dans l’app en haut et un autre collé depuis Numbers en bas. Image MacGeneration.
L’idée est intéressante, la réalisation n’est pas encore tout à fait à la hauteur. Si QuickSheet donne bien accès à un tableur, ce n’est pas un très bon tableur et il lui manque énormément de fonctionnalités, tandis que l’ergonomie est loin d’être optimale. Par exemple, on peut modifier la largeur des colonnes ou la hauteur des lignes, mais c’est à peu près tout : impossible de les déplacer, impossible aussi de définir des en-têtes, c’est encore très rudimentaire. Côté calculs, il faut se contenter de cinq fonctions seulement, avec la somme, la moyenne, un compteur et les valeurs minimale ou maximale. Enfin, l’absence de raccourcis clavier standard, comme ⌥← pour créer une colonne avant l’actuelle, m’a gêné pendant mes tests.
Cela étant, QuickSheet est une nouvelle app qui vient de sortir et ses développeurs pourront l’améliorer. Qui plus est, elle est entièrement gratuite, sans frais cachés ou publicités pour la financer. Si vous êtes curieux, vous pouvez la télécharger depuis le Mac App Store, sachant que vous aurez besoin de macOS 14.6 au minimum. Son interface n’est pas traduite en français.
Quinze ans après la série Parenthood, l’idée de Sarah Braverman est enfin une réalité : une chaussure pour enfants que l’on peut retrouver facilement. Si la technologie n’est pas tout à fait la même, le principe est identique pour la gamme « Find My Skechers » du fabricant californien. Ces baskets se distinguent toutes par un emplacement caché dans le talon destiné à accueillir un AirTag d’Apple. De quoi retrouver plus facilement la chaussure cachée sous le canapé quand c’est l’heure de partir à l’école ou de garder un œil sur la position de son chérubin, même si Apple déconseille de suivre des personnes avec ses traqueurs.
D’après le fabricant, l’AirTag passera totalement inaperçu une fois en place, il est bien maintenu dans son emplacement et ne gêne pas l’utilisation normale de la chaussure. Mieux, on peut jeter les baskets dans la machine à laver sans crainte, l’emplacement dédié assure l’étanchéité du périphérique pommé. La gamme compte de nombreux modèles à partir de 52 $, sachant qu’il faudra ajouter le prix de l’AirTag pour avoir un produit complet. Si vous nous lisez depuis les États-Unis ou le Canada, vous devriez pouvoir acheter ces nouvelles chaussures pour enfants.
Skechers ne semble pas avoir pensé aux adultes distraits qui auraient peut-être apprécié, eux aussi, de retrouver plus facilement leurs chaussures. L’idée étant toute simple et astucieuse, peut-être que davantage de fabricants s’y mettront également à l’avenir.
Audi cherche un second souffle. Le PDG de la marque, Gernot Döllner, a annoncé la présentation en septembre d'un nouveau concept de voiture de sport 100% électrique. Présenté comme un "créateur d'identité" pour la marque, il se positionnera "entre la TT et la R8".
Jack Dorsey, le cocréateur de Twitter et créateur de Bluesky, s'ennuie visiblement. Il a annoncé récemment une app destinée à suivre votre apport en vitamine D mais aussi une app de chat sécurisée qui passe par le Bluetooth, bitchat mesh. Sur le papier, l'idée est intéressante : c'est un réseau décentralisé qui fonctionne en Bluetooth, sans connexion à Internet. L'app permet de communiquer avec des personnes à proximité (la portée du Bluetooth reste assez faible) et les messages sont en théorie chiffrés de bout en bout.
Le problème, c'est que le côté sécurisé de l'app est un peu exagéré. Si Jack Dorsey a publié un livre blanc sur la sécurité de son app (qui est open source), elle n'a pas été examinée par des spécialistes de la sécurité. Comme le rapporte TechCrunch, il y a bien des problèmes de sécurité dans bitchat mesh, et il est par exemple possible d'usurper l'identité d'un utilisateur. Alex Radocea a notamment publié des explications sur le sujet. Jack Dorsey, depuis, a ajouté un message sur la page de l'app… qui met un peu en avant que bitchat mesh n'est donc pas si sécurisé.
Avertissement
Les fonctionnalités de messagerie privée et de canal n'ont pas encore fait l'objet d'un audit de sécurité externe et peuvent contenir des vulnérabilités. Ne les utilisez pas pour des cas sensibles, et ne comptez pas sur leur sécurité tant qu'elles n'ont pas été vérifiées. Le protocole Noise est désormais utilisé pour l'identité et le chiffrement. Le chat public local (la fonctionnalité principale) ne présente aucun problème de sécurité.
C'est une métaphore quelque …peu originale. Ryukishi07, le célèbre auteur qui écrit le scénario du très attendu Silent Hill f, a comparé le mélange d'horreur psychologique et surnaturelle de son jeu à de la vinaigrette. On vous explique.
Image générée par ChatGPT, manque d'imagination par Philippe
OpenAI a fait évoluer ses IA de la gamme ChatGPT en y ajoutant des "Agents" capable d'effectuer des opérations localement mais aussi sur le Web et en votre nom. Comme faire une réservation, trouver un bon prix, passer commande pour vos courses, etc.
Outre l'absence de contrôle par l'utilisateur, mais qui semble bien se passer pour les premiers essayeurs, il y a un autre point problématique: ces agents passent les tests de re-captcha les doigts dans le nez et sans aucun remord affiché.
Les tests de re-captcha sont destinés à interdire l'accès aux bots, quels que soient leurs buts, sur les sites qui les intègrent. Êtes-vous humain?!?
Les agents de ChatGPT cliquent sans hésiter, sans évidemment être humains, et passent ces tests haut-la-main, ce qui pose d'énormes questions éthiques mais aussi légales. Dans de nombreux pays le fait d'entrer dans un système d'information et de s'y maintenir, d'interagir avec lui, contrairement aux conditions d'utilisation, est un crime.
Le Web va-t-il être envahi par des agents d'IA qui finiront un jour par le contrôler?
Les tarifs réglementés de l’électricité vont de nouveau bouger en cette fin de semaine, quelques mois seulement après la baisse de l’hiver. À partir du 1er août 2025, la TVA sur les abonnements obligatoirement associés aux offres d’électricité va ainsi passer à 20 %, contre 5,5 % aujourd’hui, une augmentation qui répond à une exigence de l’Union européenne. La France pratiquait jusque-là une double taxation sur l’électricité, avec le taux plein (20 %) sur la consommation et un taux réduit (5,5 %) sur la part fixe, c’est-à-dire l’abonnement. Le droit européen impose une TVA uniforme pour un même service et c’est le taux plein qui sera désormais la norme.
Seule, cette hausse de la TVA aurait contribué à augmenter le prix des factures mensuelles, mais le gouvernement a décidé de la compenser en réduisant deux taxes sur la consommation. La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), qui a la responsabilité notamment de fixer le tarif réglementé, détaille les baisses sur l’accise (taxe sur la consommation) et le TURPE (financement des réseaux). À l’arrivée, le tarif moyen du kWh d’électricité réglementée devrait baisser de 3 %, ce qui entraînera en réalité une baisse de la facture pour une partie des foyers. Pour résumer, les plus gros consommateurs seront gagnants, tandis que ceux qui utilisent très peu d’électricité devraient voir une petite augmentation de leurs factures.
Pour prendre mon exemple, ma maison bretonne entièrement chauffée à l’électricité et associée à une voiture électrique consomme plus de 10 000 kWh par an. En prenant les chiffres de consommation réels sur les douze derniers mois, avec un abonnement heures creuses de 12 kVA qui est actuellement le mien et enfin avec une hypothèse d’une baisse de 3 % sur le kWh, j’estime que les changements à venir me feront économiser autour de 72 € à l’année. Cela représente environ 3 % de baisse, ce qui est logique puisque la part de l’abonnement est très réduite sur ma facture totale. À l’inverse, un foyer qui ne consommerait que 1 000 kWh par an avec un petit abonnement devrait voir sa facture totale légèrement augmenter.
Avant août 2025
Après août 2025
Différence
Consommation
1 958 €
1851 €
-5,5 %
Abonnement
260 €
295 €
+13,5 %
Total
2 218 €
2 146 €
-3,2 %
EDF n’a pas encore publié sa nouvelle grille de tarifs réglementés, alors il y aura peut-être des surprises, à découvrir ce vendredi. Il faut rappeler à ce sujet que la CRE évoque des baisses sur le tarif moyen du kWh. Dans le détail, l’entreprise historique peut (dé)favoriser certaines offres en modulant les variations en fonction de l’option choisie. On l’avait bien vu en février dernier, quand les baisses sur les prix réglementés s’étaient faites au détriment des abonnés Tempo. Pas sûr qu’EDF inverse la tendance, cette offre semble avoir fait son temps et elle ne correspond plus aux besoins récents en termes d’incitation aux consommateurs.
D’ailleurs, la CRE prévient dans sa délibération qu’un ajustement en profondeur des grilles d’électricité est prévu pour 2026. On sait déjà que les horaires des heures pleines et creuses vont bouger, puisqu’ils ne collent plus avec la production actuelle : l’énergie solaire est surtout disponible en journée, si bien que ce serait plus logique de payer moins cher à ce moment-là. Pour accompagner le mouvement et inciter davantage de consommateurs à basculer sur ces formules, la commission envisage de renforcer l’attractivité des offres basées sur des heures creuses. La nouvelle grille sera présentée d’ici la fin de cette année.
Pour finir, notons que la hausse de la TVA concerne aussi l’abonnement pour les offres de gaz de ville. Là encore, l’État a tenté de compenser en baissant l’accise, mais d’après le site spécialisé Selectra, cela ne suffira pas à compenser les hausses sur le prix du gaz sur les marchés. Le site s’attend ainsi à une augmentation sur la facture annuelle de l’ordre de 2 à 5 % selon les foyers.
Si les disques durs ne trouvent plus vraiment leur place dans les ordinateurs, ils restent intéressants en externe, pour effectuer des sauvegardes ou pour stocker en masse des fichiers peu importants, comme des vidéos de vacances envoyées par votre oncle depuis les États-Unis. Ils offrent en effet un bon rapport capacité/prix et (surtout) peuvent atteindre de très grandes capacités quand les SSD se limitent souvent à 8 To. Sur Amazon, un modèle Seagate de 20 To est par exemple à 313 €, soit moins de 16 € par téraoctet. Il est vendu habituellement aux alentours de 400 €.
Le disque dur de Seagate. Image Seagate.
C'est un modèle externe de bureau, qui contient un disque dur 3,5 pouces SATA classique. Il nécessite donc une alimentation externe et se connecte en USB-A. Du côté du disque dur, il y a une prise Micro USB 3.0 et si jamais vous n'avez pas de prises USB-A sur votre Mac, la solution la plus pratique est tout simplement un câble Micro USB 3.0 vers USB-C. Seagate propose un service de récupération de données avec le disque dur, qui est inclus pour deux ans et prend en charge certains problèmes qui peuvent survenir (dégât des eaux, panne mécanique, etc.). Enfin, ce modèle existe avec d'autres capacités, mais le coût par To est généralement plus élevé.
Apple ne cesse de répéter que l’Apple Watch est un objet éminemment personnel. Mais le paradoxe dans cette affaire, c’est qu’elle ne permet pas à ses utilisateurs de créer leur propre cadran, pour le meilleur et pour le pire…
Si l’on simplifie les choses, il existe deux types de cadrans :
les cadrans plein écran qui n’affichent pas de complication, ou une seule tout au plus. On pense entre autres à Chiffres Duo, Contour, Fluctuation, Artistes ou Photos.
les cadrans qui permettent d’afficher au contraire un grand nombre de complications et qui font presque oublier que le métier premier de l’Apple Watch, c’est d’afficher l’heure. On pense à Mégalopole, Meridien Modulaire Ultra ou à Orientation.
On notera qu’Apple se démène depuis quelques versions pour ceux qui veulent en quelque sorte le meilleur des deux mondes, notamment avec le défilement intelligent. Cette fonctionnalité sera d’ailleurs encore plus pratique avec watchOS 26.
Mais vous, de quelle école êtes-vous ? Alors, certes, il est facile de passer d’un cadran à un autre, et donc d’un dispositif à l’autre. Mais, si vous deviez choisir… Vous êtes pour des cadrans qui ressemblent à des cadrans de montre traditionnels ou à des cadrans bardés de complications.
Il y a un community manager qui doit avoir les oreilles qui sifflent chez Apple Chine. Parfois, le copier-coller a des ratés et ce message paru sur le réseau social Weibo en est la preuve.
Le compte Apple Support voulait faire la promotion du contrôle parental sur iOS et expliquer à quel point il était facile d’accepter ou de refuser le téléchargement d’une app à un adolescent. Cela partait d’un bon sentiment, mais la vidéo postée en même temps parlait d’un tout autre sujet. Il s’agissait d’une publicité pour le Galaxy Z Flip7.
A mix-up occurred when China's official "Apple Support" Weibo account accidentally posted a promotional video for the Samsung Galaxy Z Flip7, which was later promptly taken down. pic.twitter.com/CvxT0EVWx7
Alors que le géant coréen lance ces jours-ci sa nouvelle gamme de smartphones pliables, il ne pouvait pas rêver de plus beau cadeau. On imagine que le fautif a rapidement réagi, mais ce n’est jamais assez rapide. Tout cela a été « filmé » et fait désormais le tour des réseaux sociaux. On en est à un point où certains sont en train d’élaborer des thèses pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Une thèse voudrait que Samsung et Apple aient recours à la même agence pour communiquer sur les réseaux sociaux. Si cette thèse est vraie, ce n’est sans doute plus le cas au moment où nous écrivons ces lignes.
L’iPhone pliable : une opportunité à 65 milliards de dollars pour Apple
Pour en revenir à l’iPhone pliable, il n’y a aucun doute qu’il sera l’une des grandes attractions de 2026. Les analystes commencent à y porter attention, notamment Samik Chatterjee de JP Morgan, qui l’attend au prix de 1999 $ dès le mois de septembre 2026. Jusqu’à présent, les différentes prédictions annonçaient plutôt un tarif compris entre 2100 et 2300 $. C’est une opportunité à 65 milliards de dollars, indique-t-il, estimant qu’il pourrait donc avoir un impact réel sur le chiffre d’affaires et le bénéfice d’Apple. Lors de sa première année, Apple pourrait en écouler environ 10 millions. Ce nombre pourrait ensuite quadrupler en deux ans. Tim Cook n’en demande pas tant (quoique…) !
Un peu plus d’un an après le lancement de la procédure, l’affrontement entre Apple et le Department of Justice américain prend un nouveau tournant. La firme a officiellement déposé sa réponse à la plainte antitrust initiée en mars 2024, qui l’accuse de maintenir un monopole.
L'assistant ChatGPT pourrait bientôt se loger dans vos écouteurs. La société allemande Bragi a annoncé un partenariat avec OpenAI pour proposer "ChatAI", une solution "clé en main" qui permettra à n'importe quel fabricant de casque d'intégrer un assistant dopé à l'IA.
Un air de déjà-vu ? Le développeur du navigateur Opera a déposé une plainte pour abus de position dominante contre Microsoft au Brésil. Il accuse la firme de Redmond de tout faire pour imposer son navigateur Edge sous Windows, avec des pratiques jugées anticoncurrentielles.
Si l'iPad Air M3 en 11 ou 13 pouces vous fait de l'œil, sachez qu'il est actuellement possible de profiter d'une première promotion vraiment intéressante afin de l'acquérir au meilleur prix.
Les moniteurs 5K restent assez rares, mais depuis quelques mois les fabricants proposent tout de même de nouvelles références pour venir concurrencer le Studio Display d'Apple. Le nouveau Philips 27E3U7903, dans la gamme Brilliance, a quelques avantages intéressants, dont un prix annoncé de 1 090 €.
Un design assez sobre. Image Philips.
Il propose une dalle de 27 pouces en 5 120 x 2 880, comme le moniteur d'Apple. Elle est compatible 10 bits (avec une dalle 8 bits, comme souvent), avec la prise en charge du HDR 600, une valeur suffisante pour certains effets. L'espace de couleur DCI-P3 est pris en charge à 99 % et le contraste annoncé est de 2000:1, ce qui indique la présence d'une dalle IPS. La fréquence de rafraîchissement annoncée est assez étonnante : 70 Hz. C'est une valeur atypique qui est intéressante pour un peu plus de fluidité dans les animations, mais qui peut amener des microsaccades dans les vidéos qui sont majoritairement en 24, 25, 30 ou 60 Hz1.
On voit la prise Ethernet. Image Philips.
La connectique est moderne : une entrée HDMI 2.1, une entrée Thunderboilt 4 (capable de fournir 96 W à un ordinateur) et une sortie Thunderbolt 4 pour chaîner un second écran ou des périphériques. Il intègre aussi une sortie jack 3,5 mm, une prise Ethernet 1 Gb/s et trois prises USB avec un hub intégré (deux prises USB-A 10 Gb/s, une prise USB-C). En plus de la connectique, on trouve deux haut-parleurs de 5 W (probablement moins bon que ceux d'Apple, compte tenu de la cible professionnelle de Philips) et une webcam intégrée, avec un capteur de 5 mégapixels2 et une compatibilité Windows Hello. Enfin, le moniteur intègre un système KVM, qui permet de partager les périphériques branchés entre deux ordinateurs3.
Un problème qui peut être corrigé avec des choix de fréquences fixes ou un rafraîchissement variable, mais Philips n'indique la présence d'aucun des deux. ↩︎
Photoshop a gagné un nouvel outil et cette fois, le célèbre éditeur d’images d’Adobe rattrape son retard par rapport à la concurrence. L’app propose à son tour un outil d’agrandissement des images qui se base sur une dose d’intelligence artificielle, au lieu de se contenter des algorithmes historiques pour réaliser cette tâche. Six ans après Pixelmator Pro, on pourra ainsi agrandir des images tout en gardant une bonne qualité perçue, ce qui implique de ne pas se contenter d’agrandir chaque pixel, mais en quelque sorte de redessiner la photo.
Incroyable, mais vrai : j’ai agrandi la petite image fournie par Adobe avec le processus équivalent dans Pixelmator Pro. Image Adobe.
Adobe présente cette nouvelle fonctionnalité comme une bêta et l’entreprise impose des limites assez importantes. L’agrandissement devra rester sous la barre des 8 mégapixels, l’image en sortie devra faire moins de 4096 px sur le plus grand côté et la plus étrange des trois, le ratio (longueur divisée par largeur) ne devra pas être supérieur à 1/4. Ces limites devraient être levées avec la sortie de la version finale de l’outil à une date ultérieure qui n’est pas encore connue.
Autre nouveauté en bêta, la fonction « Harmoniser » permet de modifier un élément placé sur n’importe quelle image pour que le rendu soit plus naturel, comme s’il n’y avait jamais eu d’ajout a posteriori. Photoshop travaille autant sur les ajustements colorimétriques que la génération de contenus supplémentaires, avec plusieurs options pour choisir le rendu le plus satisfaisant. Dans l’exemple fourni par Adobe, c’est assez impressionnant, avec un reflet généré entièrement dans la piscine.
La nouvelle fonction « Harmoniser » actuellement en bêta. Image Adobe.
L’outil de suppression, dopé lui aussi à l’intelligence artificielle, a fait des progrès. Adobe utilise une nouvelle version de son modèle sous-jacent, nommé Firefly, et promet ainsi de meilleurs rendus. Il faut savoir que lui aussi génère du contenu pour remplacer celui que vous supprimez et peut ainsi inventer des scènes entières selon les besoins. Puisque l’on parle bien d’IA générative, Photoshop proposera aussi de changer de modèle pour plusieurs outils, chaque version ayant apparemment des points forts et faiblesses.
Ces nouveautés sont disponibles dès aujourd’hui dans Photoshop, dans les apps et même sur le web.
Un changement bienvenu s’est discrètement logé dans iOS 18.6, mise à jour sortie hier soir en version finale : les boutiques alternatives à l’App Store sont plus faciles à installer. Jusque-là, il fallait demander l’installation sur le site du créateur de la boutique, puis ouvrir les Réglages pour la valider et enfin télécharger l’application de la boutique. La nouvelle version élimine l’étape des Réglages : on demande à installer la boutique depuis le site web, la validation se fait avec Face ID ou Touch ID et le téléchargement se lance dans la foulée, sans quitter son navigateur.
Le site web de l’Epic Games Store n’a pas encore été mis à jour, il affiche les anciennes instructions qui ne sont plus nécessaires sous iOS 18.6. Une fois l’autorisation donnée sur l’écran de droite, l’installation commence immédiatement et la boutique s’ouvre dans la foulée. Image iGeneration.
Cette simplification n’est pas un choix d’Apple, l’entreprise savait très bien que la méthode précédente était complexe et allait décourager des utilisateurs. Les ajustements réalisés avec iOS 18.6 sont en réponse aux demandes de l’Europe dans le cadre du DMA et la Pomme n’a pas eu d’autres choix que d’éliminer l’aller et retour dans Réglages. L’autorisation pour installer une boutique alternative est affichée directement dans le navigateur et une fois que l’utilisateur valide avec son visage, empreinte digitale ou le code de l’appareil, l’installation débute instantanément. La boutique est même ensuite ouverte, sans avoir à repasser par l’écran d’accueil de l’iPhone ou iPad.
Tous ces changements sont du côté du système d’exploitation, les créateurs de boutiques alternatives n’ont rien à faire pour en bénéficier. La preuve, j’ai pu installer l’Epic Game Store sur un iPhone sous iOS 18.6, alors que la boutique n’a pas reçu de mise à jour et alors que le site web affiche encore des instructions désormais inutiles.
Selon de nouvelles données de Canalys, le marché américain du smartphone a légèrement progressé de 1 % au deuxième trimestre 2025, dans un contexte de tensions commerciales avec la Chine et de diversification accélérée des chaînes d’approvisionnement.
Lovense, un fabricant de jouets pour adultes connectés, a visiblement un problème avec la sécurité. Les trous de sécurité dans les sex-toys sont assez courants, mais la faille qui touche les modèles de Lovense est dangereuse et (surtout) le fabricant prend visiblement le problème par-dessus la jambe.
Un Nora. Image MacGeneration.
BobDaHacker, sur son blog, explique avoir découvert en 2025 une grosse faille : à partir du nom d'utilisateur d'un propriétaire d'un des produits, il est trivial d'obtenir l'adresse email liée, un problème évident de sécurité. Le second problème, c'est que cette adresse email permet de se connecter aux services du fabricant, sans avoir besoin d'un mot de passe. Il explique avoir signalé le bug à Lovense fin mars 2025, et avoir reçu une prime de la part du fabricant pour la découverte.
2025 : il faut mettre à jour les sex-toys. Image MacGeneration.
Mais la société n'a pas corrigé les failles. Début juin, elle explique que la seconde faille a été corrigée (ce qui n'est pas le cas) et explique que pour diverses raisons, elle va prendre 14 mois pour corriger la première. Lovense explique que la correction nécessite de gros changements dans la structure de leurs services, ce qui demande plus d'un an de travail. Une correction plus rapide (un mois) a bien été envisagée, mais la compagnie considère qu'imposer une mise à jour des applications à ses clients n'est pas possible.
Le Nora en action. Image MacGeneration.
BobDaHacker explique que plusieurs mois plus tard (fin juillet 2025), les services de Lovense laissent toujours fuiter les adresses emails, et que la seconde faille — qui permettait de prendre la main sur un compte administrateur — n'est corrigée qu'en partie. Point amusant (ou pas), un autre chercheur en sécurité avait découvert les mêmes problèmes en 2023 et la société avait indiqué que tout était corrigé sans que ce soit le cas. De plus, Lovense communique avec ses clients pour indiquer que la fuite n'est pas avérée, ce qui est faux. En résumé, la sécurité des amateurs de sex-toys connectés n'est pas assurée et la société ne compte pas corriger les problèmes.
Meta continue de se servir dans les effectifs d'Apple Intelligence. Bloomberg rapporte l'embauche d'un nouveau profil en provenance de l'équipe Apple Foundation Models (AFM), qui développe les grands modèles de langage derrière les fonctionnalités d'Apple Intelligence. Bowen Zhang, décrit...
L’App Store reste sous haute surveillance en Europe. En Espagne, la Commission Nationale des Marchés et de la Concurrence vient d’annoncer l’extension de son enquête antitrust visant Apple. Ouverte en juillet 2024 et initialement centrée sur de possibles conditions commerciales jugées abusives pour les développeurs, l’investigation s’intéresse désormais aux règles tarifaires imposées par la firme
Si vous comptez vous offrir la dernière version de l'Apple Watch, c'est peut-être le moment de craquer grâce à une intéressante promotion sur les modèles en 42 et 46mm.
La Nintendo Switch 2 est un carton, malgré son prix public de 470 € (510 € avec Mario Kart World). Amazon, qui n'en a que rarement en stock, la propose pour le moment à 440 € seulement, et à 500 € avec la version dématérialisée de Mario Kart World. C'est assez rare, le revendeur américain était en effet en rupture de stock la majorité du temps depuis le lancement de la console.