Le train et l’USB-A, c’est décidément une histoire d’amour ! Alors qu’en février apparaissaient les toutes nouvelles rames de métro destinées à la ligne 10, équipées de ce bon vieux port USB-A plutôt qu’un rutilant USB-C, la SNCF suit son alter-ego parisien et dévoile un TGV M proposant la fameuse prise datant de 1996, comme rapporté par Frandroid.
Le port USB-A est toujours là (tout comme la résolution antédiluvienne des brochures presse en 2025...). Image SNCF.
Si cette surprise n’est pas une catastrophe en soit, beaucoup de câbles à cette vieille norme étant encore en circulation pour le moment, cela pourrait s’avérer pénalisant d’ici quelques années : le port USB-C rentre de plus en plus dans les mœurs, et est même devenu la norme de fait en Union européenne, l’UE imposant sa présence sur la quasi totalité des appareils électroniques mobiles produits (les ordinateurs portables faisant encore exception, pour des raisons de puissance de charge).
Mais pourquoi proposer encore et toujours cette vieille prise, apparue sur les iMac dès 1998 ? Comme souvent dans l’industrie, le problème viendrait des délais de conception : ainsi la SNCF rappelle que lors de la commande des 100 premières rames, la norme USB-C n’était pas encore un standard.
La SNCF a cependant prévu le coup, contrairement à la RATP : selon la firme, les prises intégrées dans les rames sont montées sur des boîtiers facilement remplaçables, et pourront donc au fil des rénovations être mises à jour avec des ports USB-C. De plus, une fois la première série finie vers 2028, les rames suivantes seront toutes produites directement avec des ports USB-C en lieu et place des USB-A. Ouf !
Si ses tenues sont extravagantes, Björk n’est pas connue pour se plaindre souvent... Image Wikipedia/Zach Klein, CC BY 2.5.
En tête de ce groupe bien remonté, il y a Jean-Michel Jarre, arguant que « Le rêve de Spotify serait de se passer des artistes »... mais bon, le créateur français est connu pour être le couteau entre les dents dès qu’il y a la moindre petite revendication. Björk par contre, beaucoup moins. Pourtant, la chanteuse islandaise est du même avis : « Spotify est probablement l’une des pires choses arrivées aux musiciens ». Le ton est donné.
Mais au final, que reproche-t-on à cette firme de streaming, qui caracole en tête de sa catégorie loin devant Apple Music et autres ? Et bien, la liste est tellement longue que Liz Pelly, spécialiste de l’industrie musicale, en a fait un livre : Mood Machine.
Des rémunérations en baisse
Alors que la plateforme a un succès de plus en plus grand, de manière totalement étrange les revenus versés, eux, baissent. Le mouvement semble toucher de manière égale tous les artistes, qui voient la rémunération par écoute rapporter de moins en moins. Selon François Moreau, spécialiste de l’économie de la musique, les royalties sont passées de 88 % du chiffre d’affaires de Spotify en 2015 à 70 % en 2024. Et pour lui, l’explication est toute simple : « Les royalties se réduisent de manière tendancielle au fur et à mesure que le rapport de force bascule en faveur de Spotify, qui multiplie les moyens pour ne plus être déficitaire ».
S’il est normal pour une entreprise d’ajuster les paiements pour équilibrer ses comptes, comme l’a reconnu la justice après une plainte du MLC (Mechanical Licensing Collective, un des équivalents américains à la SACEM), Spotify est cependant accusée d’accélérer la baisse des revenus des artistes par un biais bien peu élégant : la dilution des artistes de chair et d’os dans des playlists composées d’un pourcentage de plus en plus élevé de musiques d’ambiance reprenant la sonorité de l’original.
Remplacer les artistes par des musiques d’ambiance... puis par l’IA
Cette pratique, si elle semble mesquine, n’est pas illégale. Consistant à mettre en avant des morceaux ressemblant aux originaux mais recréés par des inconnus, sous le thème de « Mood music » (d’où le nom du livre...), permet ainsi de diminuer la rémunération des artistes, en faisant mécaniquement baisser le nombre d’écoutes de leurs morceaux, dilués parmi des ersatz collant plus ou moins à leurs créations originales.
Et avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, les choses sont loin de s’arranger : celui qui a voulu mettre une playlist de Noël en 2024 l’aura rapidement compris, avec des morceaux rappelant les souvenirs des fêtes précédentes mais... sans la saveur. L’IA passant par là, permettant de recréer un morceau juste assez fidèle pour faire plaisir à l’oreille distraite, tout en permettant d’éviter la case royalties.
Spotify, par le biais d’Antoine Monin, son directeur Benelux et France, dément toute volonté de nuire aux artistes, bien entendu. Pour lui, c’est une « campagne anti-Spotify très violente », et ces accusations ne sont que des « fantasmes sur l’entreprise qu’il faut à tout prix dégonfler »... Reste que, même si les chiffres des artistes ne sont pas rendus publics pour le confirmer, chacun peut se rendre compte depuis quelques temps de l’étrange invasion de la plateforme par des musiques se rapprochant de l’original, sans pour autant l’être. Fantasme vous dites ?
Bouygues Telecom a déposé plainte contre Free pour publicité mensongère. L’opérateur reproche à son concurrent d’avoir présenté la Freebox Ultra comme équipée du WiFi 7 alors qu’elle ne serait pas certifiée. Une nouvelle bataille judiciaire dans un marché du très haut débit où la communication joue un rôle clé.
Le marché aérien européen continue de se concentrer. Air France-KLM a déposé une offre de 300 millions d’euros pour racheter 51 % d’Air Europa, l’une des principales compagnies espagnoles. Une acquisition qui permettrait au groupe franco-néerlandais de renforcer sa position en Europe du Sud et d’élargir son réseau vers l’Amérique latine et les Caraïbes.
Si vous êtes sur le marché pour une souris légère et bien conçue, c'est peut-être le moment de craquer pour les excellentes Logitech G Pro X Superlight 1 et 2 actuellement en promotion à un tarif intéressant.
Apple Music Classical est désormais disponible sur le web ! L'adresse est un peu alambiquée : il faut se rendre sur classical.music.apple.com/fr pour retrouver la section dédiée à la musique classique d'Apple Music, a priori sur n'importe quel navigateur que cela soit sur Mac comme sur PC. À...
Nouveau coup dur pour Apple. L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) du Royaume-Uni vient de rendre son avis définitif : la firme de Cupertino doit garantir une concurrence libre et ouverte entre les navigateurs Web sur iPhone. Voila une décision directement inspirée des normes communautaires.
Samsung préparerait le lancement de son premier casque à conduction osseuse. Selon plusieurs sources, l’appareil, connu sous le nom de code « Able », pourrait être dévoilé en juillet 2025 lors de l’événement Galaxy Unpacked, aux côtés des Galaxy Z Fold 7 et Z Flip 7.
L’affaire de la fuite massive de données chez Free prend un nouveau tournant. Plusieurs mois après la révélation de l’exposition des données de 19 millions d’abonnés -dont 5 millions d’IBAN-, la CNIL vient d’annoncer l’ouverture d’une procédure de sanction à l’encontre de l’opérateur.
En repoussant à une période indéterminée de 2025 l'arrivée de son tout nouveau Siri, Apple suggère que la démonstration faite l'été dernier n'était en réalité que du vent.
Le 10 juin dernier, lors de la conférence d'ouverture de la WWDC, Craig Federighi et une autre responsable consacrent une partie du propos sur Apple Intelligence à la démonstration du futur Siri et plus spécifiquement ses fonctions personnelles les plus avancées. L'assistant va être refait de pied en cap, dopé à l'intelligence artificielle et capable d'exploiter vos données personnelles et les informations affichées sur votre écran. 10 mois plus tard, cette partie majeure d'Apple Intelligence et ce volet de Siri sont toujours aux abonnés absents, même sous la forme d'une bêta qui aurait pu être réservée d'abord aux testeurs américains.
Craig Federighi à la WWDC24. Source Apple.
Dans un billet rageur sur Daring Fireball, John Gruber, habituellement accommodant avec Apple, tire à boulets rouges sur la cascade de décisions qui ont conduit à présenter cette fonction comme s'il s'agissait d'un développement bien entamé puis à l'inclure quelques mois plus tard dans le marketing entourant les nouveaux iPhone 16, à en faire un thème publicitaire pour Apple Intelligence puis annoncer, entre deux portes, que ce Siri n'arrivera que l'année prochaine. Sans plus de précisions. Cela pouvant être dans les premiers mois de 2026 comme bien après la sortie d'iOS 19.
Avec le recul, il y avait pourtant des signes annonciateurs, explique Gruber, qui se flagelle de ne pas l'avoir compris plus tôt. Lors de la WWDC, devant des médias invités, Apple avait fait la présentation de quelques-unes des fonctions d'IA dévoilées lors du keynote. Mais du nouveau Siri, il ne fut aucunement question. Pas même dans le cadre d'une démonstration assurée par le représentant d'Apple. Par comparaison, à l'annonce du Vision Pro, les journalistes avaient pu enfiler le casque même si leur démonstration était très fléchée. Le produit avait une réalité tangible.
Même chose lorsque les iPhone 16 sont mis entre les mains des médias sur place et alors qu'Apple Intelligence entoure à nouveau le lancement des nouveaux téléphones. Apple ne montre toujours rien du nouveau Siri alors que 4 mois se sont écoulés et qu'elle diffuse une pub mettant en scène certaines possibilités de l'assistant. On ne peut qu'en déduire que la présentation faite en juin ne reposait sur rien de concret, ce n'était que du vent, l'illustration complètement fabriquée d'une intention :
Ce qu'Apple a présenté à la WWDC à propos de son futur « Siri personnalisé » n'était pas une démo. C'était une vidéo conceptuelle. Les vidéos conceptuelles sont du n'importe quoi et témoignent d'une entreprise en pleine déroute, voire en crise.
Depuis quelques semaines, Apple Intelligence a été déployé en version bêta dans une première vague de nouveaux pays, mais l'histoire se répète, le Siri des 10 prochaines années reste en cale sèche et bien caché chez Apple. Il est arrivé par le passé qu'Apple admette avoir fait une erreur de jugement et convié la presse pour une mise au point. Ce fut le cas avec l'échec du Mac Pro de 2013 et les inquiétudes quant à la stratégie pour les Mac des professionnels.
Il est également arrivé qu'Apple se presse d'annoncer un produit dont il s'avèrera qu'il était impossible à réaliser. Gruber rappelle le précédent de l'AirPower. Toutefois une entreprise comme Apple peut se remettre aisément d'un écueil de cet ordre. Le tapis de recharge était, dans tous les sens du terme, un accessoire.
Dans le cas de Siri on passe à une tout autre échelle. L'avenir des IA est en train de s'écrire et les difficultés d'Apple peuvent peser bien davantage. La Pomme a pu pécher par orgueil. Prise de court par l'explosion soudaine de cette nouvelle forme d'IA, elle aura pu vouloir marquer sa différence et promettre au-delà de ce qu'elle était capable dans les conditions de fonctionnement et les délais qu'elle s'était imposés :
Le fiasco ici n'est pas qu'Apple soit en retard sur l'IA. Ce n'est pas non plus qu'ils aient dû annoncer la semaine dernière un retard gênant sur des fonctionnalités promises. Ce sont des problèmes, pas des fiascos, et les problèmes sont monnaie courante. Ils sont inévitables. Les dirigeants prouvent leur courage et bâtissent leur héritage non pas par leur façon de gérer les succès, mais par leur façon de gérer – d'identifier, de comprendre, de s'adapter et de résoudre – les problèmes. Le fiasco, c'est qu'Apple a présenté une histoire qui était fausse, une histoire que certains au sein de l'entreprise ont certainement acceptée comme telle, et sur cette base qu'ils ont établi leur stratégie.
Ce qui amène à la question de la responsabilité et des dégâts occasionnés. Sur le second point, Apple, qui aime à se présenter comme une entreprise réglée au millimètre, a terni sa crédibilité. Dorénavant et pour longtemps, toute annonce d'une fonction ambitieuse sera entourée de méfiance si aucune preuve rapide de son existence réelle n'est fournie.
Quant au premier point, il faut d'abord remarquer qu'Apple a martelé son message sur l'arrivée de ce nouveau Siri pendant plusieurs mois alors que de toute évidence, l'ingénierie accusait un sérieux décalage avec le marketing. Il en est allé de même avec une fonction destinée aux développeurs, là encore imprégnée d'IA et pour laquelle aussi on pourrait émettre un avis de recherche (lire Apple semble avoir oublié Swift Assist, son outil dopé à l’IA pour créer des apps).
Le futur Siri en action, en juin 2024. Source Apple.
Au sommet de la pyramide décisionnelle, il y a inévitablement Tim Cook que l'on suppose avoir validé chacune de ces étapes de communication. Est-ce que le patron d'Apple a donné trop de crédit à des informations trop optimistes ? Cela rappelle un autre fiasco, celui de MobileMe (lire aussi MobileMe : les dessous d'un lancement raté). Steve Jobs, surpris par la catastrophe, avait poussé un coup de gueule et congédié les responsables. S'agissant de Siri, on ne sait encore s'il y a eu une reprise en main vigoureuse au sein des équipes en charge de ce Siri — placées sous la tutelle de John Giannandrea et non de Craig Federighi — et si les responsabilités ont été établies.
La recharge des véhicules électriques est un enjeu clé pour les automobilistes, et Renault, via sa marque Mobilize, s’efforce de proposer une solution pratique et économique avec le Mobilize Charge Pass Intense.
WhatsApp continue d’affiner son application avec une nouvelle fonctionnalité très attendue : les fils de discussion, repérés dans une version bêta récente sous Android.
Depuis aujourd’hui, Apple Music Classical est disponible directement sur le Web à l’adresse classical.music.apple.com. Une nouveauté qui permet aux amateurs de musique classique d’accéder à leur bibliothèque et aux millions de morceaux du service sans passer par une application dédiée.
Surprise ! Tout juste deux ans après son lancement sur iPhone, Apple Music Classical est maintenant disponible sur le web. Pour l’occasion, Apple propose un enregistrement de la Symphonie n° 2 de Tchaïkovski et de la Symphonie n° 2 de Julius Eastman par l’orchestre de Cleveland, dirigé par Franz Welser-Möst, en exclusivité pendant six semaines.
Image iGeneration.
Apple Music Classical est maintenant disponible sur iPhone, iPad, CarPlay, Android… mais toujours pas sur Mac. La version web n’est qu’un pis-aller, puisqu’elle ne permet pas de choisir la qualité de reproduction, ni de profiter pleinement de l’audio spatial. Mais comme il a fallu attendre deux ans le retour de la version web de Primephonic, le service de streaming de musique classique acheté par Apple en 2021 pour concevoir Apple Music Classical, on doit pouvoir encore attendre quelques années pour une application native…
C’est l’histoire d’une vengeance 2.0 ! Un développeur américain de 55 ans vient d’être reconnu coupable par la justice américaine pour avoir saboté les systèmes informatiques de son employeur. En effet, estimant qu'il avait été licencié injustement, il avait décidé de se faire justice soi-même.
Skich n’est plus seulement une application de recommandation de jeux vidéo, mais aussi une boutique à part entière. Comme AltStore, SetApp, Aptoide et l’Epic Game Store, Skich bénéficie des règles imposées par le DMA pour proposer sa propre boutique sur iPhone. Avec une petite bizarrerie : elle est complètement vide.
Image Skich.
Sergey Budkovski, le CEO de Skich, explique vouloir attendre la GDC, la grande conférence des développeurs de jeux qui se tiendra du 17 au 21 mars prochain, pour présenter les premiers titres disponibles. La petite entreprise aurait déjà attiré une vingtaine de développeurs. Espérons qu’ils proposeront des jeux plus intéressants que la vingtaine de titres distribués par Aptoide, qui rappelle les plus sombres heures des plateformes de « jeux » en Flash.
Skich a peut-être une carte à jouer : c’est déjà une application de recommandation établie, une sorte de Tinder du jeu vidéo, utilisé par 100 000 personnes par mois. L’entreprise, qui réclame une commission de 15 %, compte sur son algorithme comptant plus de 240 catégories pour « matcher » tel jeu avec tel utilisateur. La boutique sera disponible sur Android ultérieurement.
Les arnaques par SMS sont désormais monnaie courante, et elles ne cessent d’évoluer. Dernièrement, un message frauduleux promettant un don de 2,5 millions d'euros a envahi nos téléphones.
Un SMS qui, sous des airs de générosité, incite à se rendre sur un site douteux (btn-f.com ou xfcxi.com), où l’on vous donne un identifiant et un mot de passe. Mais au lieu d’un joli pactole, c’est tout simplement votre argent qui disparaît dans la nature.
La question qu’on se pose alors est la suivante : comment se protéger contre ce genre d’escroqueries, qui semblent se multiplier à une vitesse folle ? Heureusement, des solutions existent, et Incogni en fait partie.
Incogni : votre bouclier numérique
Ce service est un véritable bouclier numérique, qui agit directement pour vous protéger contre les vols de données personnelles. Comment ? En supprimant automatiquement vos informations sensibles des bases de données exploitées par les courtiers en informations. En d'autres termes, Incogni réduit drastiquement le risque que vos données tombent entre de mauvaises mains, celles des fraudeurs.
Mais ce n’est pas tout. L’avantage d’Incogni réside dans sa capacité à agir en votre nom. La gestion des demandes de suppression de données, une tâche longue et fastidieuse que les entreprises rechignent souvent à effectuer, est entièrement prise en charge par le service. Et en plus, cela se fait sans que vous ayez à lever le petit doigt.
Votre numéro de téléphone, votre adresse e-mail et vos autres informations personnelles deviennent ainsi beaucoup plus difficiles à exploiter pour ceux qui cherchent à vous nuire.
Une inscription rapide
S’inscrire à Incogni est un jeu d’enfant. En quelques clics, vous êtes prêt à protéger jusqu’à trois adresses e-mail. Il vous suffit de vous rendre sur le site officiel, de remplir le formulaire d’inscription, et de profiter des avantages du service.
Grâce au code SWITCHON, vous bénéficiez d’un tarif attractif : 89,84 € par an pour une protection complète. Une fois inscrit, Incogni se charge de tout. Plus besoin de vous en occuper. Vous êtes tranquille.
Mais au-delà de ce service, il est important de garder en tête quelques bons réflexes pour se protéger des arnaques. Ne jamais, jamais cliquer sur un lien douteux, même s'il semble provenir d’une source fiable.
Les fraudeurs sont de plus en plus habiles à imiter les messages des banques ou des entreprises, ce qui rend les arnaques encore plus difficiles à repérer. Et surtout, ne répondez jamais à un SMS non sollicité avec des informations personnelles. La règle est simple : si vous avez des doutes, ignorez le message.
N’oubliez pas non plus de signaler toute tentative de fraude. En France, c’est possible grâce au numéro 33700, un service mis en place pour lutter contre ces escroqueries. En transférant les messages frauduleux à ce numéro, vous contribuez à alerter les autorités et à limiter la propagation de ces arnaques.
L'abonnement d'un an à Microsoft 365 Famille (ou en bundle de 15 mois avec la suite de sécurité McAfee) est actuellement disponible en promotion à un tarif intéressant.
Apple continue de peaufiner son écosystème avec la bêta d’iOS 18.4, et l’application Photos n’est pas en reste. Si les changements sont discrets au premier coup d’œil, plusieurs nouveautés offrent aux utilisateurs plus de flexibilité pour trier, filtrer et sécuriser leurs clichés.
Les fuites continuent de s’accumuler autour des prochains iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, et cette fois, une nouvelle image partagée sur X par le leaker Majin Bu semble confirmer l’un des plus gros changements esthétiques depuis des années : l'apparition de la barre de caméra.
Si l’on avait besoin d’une preuve que les relations entre Martin Bouygues et Xavier Niel sont exécrables, il suffirait de suivre la chronique judiciaire de leurs opérateurs respectifs pour s’en convaincre. Après avoir été condamné à payer 308 millions d’euros de dommages pour « concurrence déloyale » sur le subventionnement des téléphones en 2023, Bouygues Telecom avait répliqué en attaquant l’offre de leasing Free Flex en 2024. Les choses auraient pu en rester là, mais le troisième opérateur ouvre un nouveau front en attaquant Xavier Niel pour dénigrement et Free pour publicité mensongère.
Xavier Niel lors de la présentation de la Freebox Ultra. Image Anthony Nelzin-Santos.
L’affaire, révélée par le titre économique L’informé (financé par Xavier Niel), trouve ses racines dans la présentation de la Freebox Ultra en janvier 2024. Bouygues Telecom estime d’abord avoir été victime de dénigrement : Xavier Niel avait effectivement attaqué les « vrais Nostradamus » qui avaient « jugé la fibre à 10 Gbit/s inutile » avec la gouaille qu’on lui connait. Dans un grand sourire, il avait égrené les déclarations de dirigeants qui « ne sont plus là aujourd’hui », notamment ceux de Bouygues Telecom qui disaient ne pas voir « de cas d’usage pour nos clients ».
Free se distingue alors en proposant pour la première fois la fibre optique à 10 Gbit/s partout en France, mais aussi la première box « au monde » équipée du Wi-Fi 7. Ou pas, selon Bouygues Telecom, qui dénonce une « publicité mensongère ». La nouvelle norme de communication sans fil n’a pas encore un mois lorsque Xavier Niel présente la Freebox Ultra. Le patron en convenait : « la certification n’est pas encore sortie ». « Pour une fois qu’on était à l’heure sur la création d’un box », ajoutait-il, « la Wi-Fi Alliance a été plus lente que Free ».
Free aurait voulu présenter la Freebox Ultra en décembre 2023, mais avait dû patienter quelques semaines avant de pouvoir mentionner tout à fait officiellement le Wi-Fi 7. Or la Freebox Ultra n’était pas certifiée par la Wi-Fi Alliance, et ne l’est toujours pas, contrairement à la nouvelle B-Box de Bouygues Telecom. Free a fait l’impasse sur la bande des 6 GHz sur les répéteurs de la Freebox Ultra, ainsi que sur la Freebox Pop, pour tenir les couts.
Cette possibilité est prévue par la norme, mais elle empêche d’atteindre les meilleurs débits, Bouygues Telecom parlant même de « Wi-Fi 7 partiel » avec un brin de mauvaise foi. Ce nouvel épisode de la guéguerre opposant les deux opérateurs intervient au moment de la grande bascule de l’ADSL, qui sera bientôt coupé, vers la fibre optique. Les passes d’armes entre les opérateurs sur les débits et les capacités des routeurs ne font que commencer.
Dans cette belle course à l'intelligence artificielle, Google n'est pas vraiment en reste. Dans un billet de blog publié hier, la firme -via sa filiale DeepMind- vient de dévoiler Gemini Robotics et Gemini Robotics-ER : deux nouveaux modèles d’intelligence artificielle destinés à donner des capacités de raisonnement à des robots humanoïdes.
Quatre mois n’y auront rien fait : la Competition and Markets Authority (CMA) confirme les résultats de son enquête sur le marché des navigateurs mobiles et accuse Apple de « limiter la concurrence » en imposant son moteur de rendu WebKit sur iOS. Même si la firme de Cupertino permet depuis quelques semaines de changer le navigateur par défaut, le régulateur britannique estime que cette concession « ne résout pas tous les problèmes » et empêche les utilisateurs de véritablement « choisir le navigateur qu’ils souhaitent utiliser ».
Image James Giddins (Unsplash).
Cette conclusion n’est pas une surprise, puisque la CMA reprend l’essentiel du rapport prévisionnel qu’elle avait publié en novembre dernier. Le régulateur britannique s’inquiète encore et toujours du renfermement des écosystèmes mobiles : Safari est utilisé par 88 % des propriétaires d’iPhone et Chrome par 77 % des propriétaires d’appareils Android. Chrome (11 % sur iOS) et Samsung Internet (13 % sur Android) ne sont pas vraiment une alternative, puisque le premier utilise le moteur WebKit de Safari et le deuxième utilise le moteur Blink de Chrome.
Mais il y a une différence de taille : Google doit utiliser WebKit sur iOS, alors que Samsung pourrait utiliser un autre moteur de rendu sur Android, comme le prouve d’ailleurs Mozilla avec son navigateur Firefox basé sur Gecko (3 % sur Android). Peu importe le navigateur que vous utilisez sur votre iPhone, vous finissez par utiliser le moteur de rendu d’Apple. Or « Safari a ou a eu accès plus rapidement ou plus profondément à des fonctionnalités du système » que les autres navigateurs basés sur WebKit.
La CMA dénonce ainsi la gourmandise d’Apple, qui veut le beurre (imposer son moteur de rendu aux concurrents) et l’argent du beurre (castrer la version du moteur de rendu imposée aux concurrents). Seul Safari peut bénéficier du catalogue des extensions distribuées dans l’App Store, et les navigateurs tiers ont dû attendre deux ans avant de profiter des mesures de protection contre le pistage et quatre ans avant de pouvoir afficher des vidéos en plein écran.
Sous la pression du régulateur européen, Apple a certes dû accepter que les navigateurs tiers puissent utiliser leur propre moteur de rendu, mais cette possibilité n’a pas fait d’émules. Pour la CMA, il ne fait aucun doute que « l’accord de partage des revenus entre Apple et Google » sur le placement préférentiel du moteur de recherche dans Safari « diminue l’intérêt financier d’une compétition entre les deux navigateurs ». Cela changera peut-être si le régulateur américain finit par interdire cet accord.
Le constat posé, la CMA doit agir… mais ne peut pas encore le faire. Le régulateur britannique doit encore décider si Apple et Google peuvent être considérés comme des opérateurs ayant un « statut de marché stratégique ». Si tel était le cas, les deux entreprises pourraient être forcées de changer leurs pratiques ou risquer des amendes atteignait jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires annuel.
Apple ajoute une option attendue dans iOS 18.4 : la possibilité de choisir une application de navigation par défaut. Cette fonctionnalité ne sera disponible qu’en Europe.
Apple a récemment renouvelé tous ses ordinateurs portables, qui sont passés à des puces de génération M4 en deux temps : d'abord les MacBook Pro en octobre 2024, puis le MacBook Air en mars 2025. Les configurations proposées sont nombreuses, d'autant plus qu'il est toujours possible de...
Pocket Casts a décidé de rendre son lecteur web et ses applications pour Mac et Windows accessibles gratuitement. Jusqu’ici réservées aux abonnés payants, ces fonctionnalités sont désormais ouvertes à tous, sans compte obligatoire.
Rien ne va plus à Cupertino. C’est en tout cas le cri d’alerte lancé par John Gruber dans son dernier billet de blog intitulé Something Is Rotten in the State of Cupertino -un titre lourd de sens, directement inspiré d’Hamlet de Shakespeare.
Si vous comptez vous offrir un iPad Pro M4 disposant d'1To de stockage et de l'option écran nano-texturé, c'est le moment de craquer grâce à cette très belle promotion.
Longtemps référence du marché, l'Autopilot de Tesla est désormais pointé comme défaut majeur de la voiture, à cause de choix techniques et logiciels largement clivants.
Snapchat vient d’annoncer l’arrivée de nouveaux filtres vidéo basés sur l’intelligence artificielle, accessibles uniquement aux utilisateurs de Snapchat+ Platinum, la version la plus chère de son abonnement premium. Ces filtres utilisent un modèle de génération vidéo conçu par Snap et permettent d’animer certains éléments directement dans les vidéos des utilisateurs.
Avec l'iPad Air M3, Apple a fait le service minimum puisque le remaniement de cette gamme s'est limité à ce changement de processeur. Dès lors, la précédente génération M2 conserve tout son intérêt et plus encore avec quelques promotions qui suivent la commercialisation, hier, de la nouvelle gamme.
Les nouveaux iPad lancés le 12 mars. Image iGeneration.
On peut viser des capacités de stockage plus importantes, envisager une version cellulaire et, dans certains cas, de grosses capacités sont particulièrement soldées. Cdiscount et Amazon sont parfois alignés sur les prix, mais il arrive aussi que l'un fasse bien mieux que l'autre. Enfin, les stocks de part et d'autre sont assez variables.
Pour mémoire, l'iPad Air M3 de 11" Wi-Fi démarre à 719 € en 128 Go et 889 € en cellulaire ; le M3 de 13" Wi-Fi débute à 969 € en 128 Go et 1 139 € en cellulaire.
iPad Air M2 11" Wi-Fi de 256 Go à 789 € chez Amazon (mauve) et à 799 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
iPad Air M2 11" Wi-Fi de 512 Go à 850 € chez Cdiscount (gris sidéral)
iPad Air M2 11" Wi-Fi de 1 To à 950 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
iPad Air M2 11" Cellulaire de 128 Go à 830 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
iPad Air M2 11" Cellulaire de 256 Go à 959 € chez Amazon (mauve)
iPad Air M2 11" Cellulaire de 512 Go à 980 € chez Amazon (mauve)
Meta veut reprendre la main sur son avenir technologique et ne plus dépendre uniquement de Nvidia. Selon Reuters, le géant californien teste actuellement une nouvelle puce IA conçue en interne avec le soutien de TSMC (tiens tiens), dans le cadre de son programme Meta Training and Inference Accelerator.
Tusk et ShiftCam se sont associés pour créer la CINEMA//Series, un système de bonnettes et de filtres « de qualité cinématographique » pour l’iPhone. Déjà utilisé pour tourner quelques clips de démonstration et quelques publicités, le kit complet compte sept optiques et huit filtres magnétiques, livrés dans une mallette fort élégante. Le prix du professionnalisme ? “Seulement” 1 800 € pendant la campagne de sociofinancement sur Kickstarter.
Image Tusk.
D’un côte, Tusk, un « collectif international de réalisateurs, de cinéastes, de producteurs et de créateurs de contenu ». De l’autre, ShiftCam, l’accessoiriste qui a notamment conçu la poignée ProGrip vendue par Apple. Entre les deux, la CINEMA//Series, un système modulaire qui tourne autour d’une coque possédant une monture à baïonnette pour mettre et retirer rapidement les bonnettes. Tusk propose sept modèles :
un fisheye de 8 mm avec un champ de 200° ;
un grand-angle de 16 mm ;
un objectif anamorphique 1,55× de 15 mm ;
un objectif anamorphique 1,33× de 18 mm ;
un objectif macro 10× de 25 mm ;
un téléobjectif de 60 mm ;
et un téléobjectif macro de 75 mm.
Si cela vous dit quelque chose, c’est normal, ce n’est rien d’autre que le catalogue de bonnettes LensUltra de ShiftCam. Quel est l’intérêt de débourser 1 800 €, alors, autrement que pour la jolie mallette ? Pour la formulation optique améliorée, d’abord, mais aussi et surtout pour la forme des bonnettes, qui acceptent les filtres de 72 mm.
Image Tusk.
Tusk propose d’ailleurs huit modèles magnétiques : un polariseur circulaire, un filtre ND variable entre 1 et 5 stops et un autre entre 6 et 9 stops, quatre filtres ND (8, 64, 128 et 512) et un filtre black mist 1/2 pour ajouter un léger brouillard. Les différents éléments du système, fabriqués en aluminium, pèsent entre 29 et 320 grammes.
Image Tusk.
Vous pouvez (pré)commander les optiques pour 184 à 243 € chacune, une réduction de 33 % sur le prix final, ou bien l’ensemble du kit pour 1 796 €, une réduction de 43 % sur le prix final. La coque est déclinée pour l’iPhone 14 Pro, l’iPhone 14 Pro Max, l’iPhone 15 Pro, l’iPhone 15 Pro Max, l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max. Si vous n’avez pas d’ambitions cinématographiques ni le budget qui va avec, mais que vous voulez quand même transformer votre iPhone en appareil photo, regardez plutôt du côté de la drôle de coque de Fotorgear.
Intel s'est choisi un nouveau CEO en la personne de Lip-Bu Tan, un vétéran de ce secteur qui avait claqué la porte du conseil d'administration du fondeur l'été dernier.
Début décembre, le conseil d'administration d'Intel poussait son CEO Pat Gelsinger vers la sortie. Cet ancien du groupe avait été rappelé quatre ans plus tôt pour remettre l'entreprise sur les rails face à une concurrence, TSMC en premier lieu, devenue beaucoup plus performante et innovante. Depuis, le groupe avait une direction intérimaire.
Lip-Bu Tan. Image Intel.
C'est la même mission qui échoit à Lip-Bu Tan. Nommé CEO, il va aussi retrouver le conseil d'administration qu'il avait quitté en août dernier sur fond de désaccord avec son prédécesseur. Lip-Bu Tan nage dans l'industrie des semi-conducteurs depuis plus de 20 ans. Il a dirigé Cadence, de 2009 à 2021, un vendeur de logiciels utilisés pour la conception de processeurs.
Dans le communiqué d'Intel, le nouveau patron fait part de la longue admiration et son respect pour le groupe et marque sa volonté de restaurer sa compétitivité pour ses clients sans oublier ses investisseurs. Sur ses projets, il s'en tient pour l'heure à des déclarations d'intention convenues : « Intel dispose d'une plate-forme puissante et singulière, d'une large clientèle et d'une solide implantation manufacturière qui se renforce de jour en jour à mesure que nous redéfinissons la feuille de route de nos processus technologiques ».
Son départ du conseil d'administration l'été dernier aurait été motivé par sa frustration devant une culture d'entreprise qu'il jugeait trop bureaucratique, trop peu portée sur la prise de risques, sur la manière dont Intel négociait ses contrats de fabrication et face à des employés beaucoup trop nombreux à son goût.
Cette nomination intervient alors que des rumeurs couraient cette semaine sur l'intérêt de Broadcom pour les activités de conception d'Intel tandis que TSMC avait étudié l'idée de prendre le contrôle de certaines sinon de toutes les usines d'Intel au travers d'un consortium ou d'une autre structure. L'arrivée du nouveau CEO semble fermer la porte à ces initiatives.
Un autre dossier qui attend Lip-Bu Tan est beaucoup plus politique, avec la volonté de Donald Trump de tirer un trait sur le CHIPS and Science Act lancé par Joe Biden et grâce auquel Intel avait obtenu plusieurs milliards de dollars pour ses investissements.
Le Toyota bZ4X, premier SUV 100% électrique du constructeur japonais, a connu des débuts difficiles (seulement 626 immatriculations en France en 2023), il faut dire qu'on en attendait beaucoup de la marque, longtemps leader des technologies hybrides.
L’intelligence artificielle aurait-elle trouvé la clé du hasard ? C’est en tout cas ce que semblent croire des étudiants en mathématiques de l’université de Lecce, dans le sud de l’Italie, qui viennent de décrocher le jackpot.
Rien ne va plus chez Ubisoft. Le géant français du jeu vidéo, déjà fragilisé par des résultats financiers en berne et une série de lancements décevants, doit désormais faire face à la colère de certains de ses propres investisseurs.