Manque d'imagination par moi, mauvaise exécution par ChatGPT 5
Vous avez du entendre parler des LLM (Grands Modèles de Langage) "open-source", le Français Mistral AI prétend proposer de tels modèles accessibles à tous. J'utilise Mistral AI pour la petite version Minitel de MacBidouille, je les soutiens, c'est une entreprise prometteuse, surtout avec l'investissement du mastodonte ASML dans cette société, la valorisant au-dessus de 10 milliards d'Euros.
Un logiciel gratuit ou "freeware" est un logiciel d'accès libre, où beaucoup ont le droit de l'utiliser gratos. Mais le code-source est privé. Et il y a dans la licence d'utilisation des restrictions. Il est quasi-impossible d'en auditer de manière externe la sécurité.
Un logiciel Open-Source est un logiciel d'accès libre, où beaucoup ont le droit de l'utiliser gratos. Le code-source est public ainsi que les moyens de le recompiler/regénérer depuis celui-ci. Mais il y a encore des restrictions d'usage, de modification ou d'intégration dans les licences, un forme de contrôle. Il est possible d'en auditer la sécurité de manière externe.
Un logiciel Libre est un logiciel d'accès libre, où tous sans exceptions ont le droit de l'utiliser gratos. Le code-source est public ainsi que les moyens de le recompilr/regénérer depuis celui-ci. Il n'y a aucune restriction dans les licences. Par abus ces licences sont appelées "permissives", elles sont simplement Libres. La sécurité en est totalement auditable. Je produis publiquement de tels logiciels, sans copyright.
Les IA LLM "open-source" comme celles de Mistral ont des licences limitantes: ce ne sont donc pas des logiciels Libres d'aucune façon. Pas de modification (fine-tuning ou distillation) avec redistribution publique par exemple.
Ces mêmes IA "open-source" ne donnent pas accès à ce qui a permis de créer les paramètres/weights de leurs modèles, empêchant de les reconstruire: il faut les prendre comme elles sont sans savoir ce qu'il y a sous le capot, tant en terme de sécurité directe (génération de code, agents) qu'indirecte (biais, désinformation, abus possible des humains interagissants).
Les LLM IA "open-source" ne sont pas Open-Source, encore moins Libres, leurs biais et problèmes de sécurité (incluant la backdoor que j'avais trouvé dans Qwen 2.5) ne sont pas auditables, sauf indirectement au travers de leurs résultats. Des boîtes noires! Aucune sécurité! Ce sont au mieux des "freeware" mais qui peuvent aussi contenir du malware...
Allo Houston! On a un problème!
Reçu hier — 13 septembre 20257.2.1 🍏 Sites principaux
Aux côtés de ses nouveaux iPhone, Apple a présenté lors de sa conférence de mardi de nouveaux accessoires. Parmi ces accessoires, des coques.
Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max ont, en exclusivité, le droit à une nouvelle matière, le "tissage technique" qui promet d'être plus résistante aux rayures que le "tissage fin" des années précédentes.
Les désormais traditionnelles coques en silicone sont cette année déclinées sur iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max.
De manière assez inhabituelle, la totalité de ces coques officielles sont disponibles avec un rabais non négligeable (-10€) sur le store Amazon d'Apple uniquement.
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Lors de ses annonces hardwares de mardi, Apple présentait l'autonomie record des nouveaux iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : respectivement 33h et 39h de lecture vidéo.
Spécifications des iPhone américains
Spécifications des iPhone français
Cependant, en y regardant de plus près, ces valeurs ne sont vraies que pour les modèles dépourvus de tiroir nano-SIM comme ceux commercialisés sur le sol américain. En France, seul l'iPhone Air est "eSIM only". La présence d'un tiroir de carte SIM physique sur la gamme Pro en France se fait donc au détriment de la capacité de la batterie. Ainsi, les modèles qui seront disponibles chez nous aurons une autonomie rabotée de 2h de "lecture vidéo" : 31h pour le 17 Pro et 37h pour le 17 Pro Max.
Assez étrangement, ce n'est pas vrai sur l'iPhone 17 "classique" qui conserve les mêmes 30h de lecture vidéo sur sa version française avec nano-SIM que sur sa version américaine ne disposant que de l'eSIM.
Les précommandes des iPhone 17, Air, 17 Pro et 17 Pro Max sont ouvertes depuis hier. Il semblerait que cette année encore, précommander sur le store Amazon d'Apple permettra la livraison la plus rapide (dans la limite des stocks).
Et-vous, avez-vous encore une carte SIM physique dans votre iPhone ?
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Hier à 14 heures, Apple a ouvert les précommandes de la gamme iPhone 17 sur l'Apple Store et très rapidement les délais se sont allongés pour de nombreux modèles. Mais comme chaque année il est toujours possible d'aller voir ailleurs avec quelques bonnes surprises le jour de la livraison.
Il n’est pas rare aujourd’hui de vouloir redonner vie à de vieilles vidéos familiales, de sublimer des rushs tournés en basse qualité, ou encore d’upscaler des séquences YouTube ou TikTok sans perdre en netteté. C’est là qu’intervient Aiarty Video Enhancer, un logiciel boosté à l’intelligence artificielle qui promet de transformer vos vidéos floues ou pixellisées en séquences nettes, fluides et mo
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Après Orange, c'est désormais Free Mobile qui offre la conversion de la carte SIM en eSIM, d'après un communiqué envoyé par l'opérateur à iGeneration. Comme chez Orange, c'est une opération qui est normalement facturée 10 €. Chez Free Mobile, cette gratuité n'est pas réservée à...
Suite au lancement des précommandes des nouveaux iPhone 17, iPhone Air et iPhone 17 Pro ce vendredi, Apple a mis en ligne les différents tarifs de réparation de ces modèles qui seront officiellement disponibles le 19 septembre. On peut donc savoir à quoi s'en tenir en cas de dommage accidentel,...
Robby Walker quittera ses fonctions au sein d'Apple le mois prochain, rapporte Mark Gurman sur Bloomberg. C'est un profil inconnu du grand public mais qui a dans l'ombre été le directeur de Siri, l'assistant vocal d'Apple, jusqu'à l'année dernière. Suite à la débacle du nouveau Siri au...
Comme n’importe quel site web, MacGeneration ne serait rien sans des serveurs. C’est valable aussi pour notre application mobile, qui a bien besoin de récupérer tous nos contenus quelque part. Pour prolonger le 25e anniversaire de MacGeneration, je vous propose de lever en partie le voile sur l’infrastructure qui héberge tous nos sites et services.
L’un de ces serveurs pourrait héberger le contenu que vous lisez en ce moment même. Image OVHcloud.
Une infrastructure à mi-chemin entre deux mondes
Pour commencer, il faut peut-être évoquer notre situation actuelle, qui est assez particulière. MacGeneration a connu de nombreuses infrastructures au cours de son existence. Au début de l’aventure, au tournant des années 2000, c’était le système D avec des Mac bricolés en guise de serveurs. Notre hébergement s’est ensuite vite professionnalisé pour répondre à la croissance continue du lectorat. Cela fait maintenant dix ans que nous sommes hébergés par OVH, devenu OVHcloud, l’un des leaders européens de l’hébergement et un acteur français qui nous permet d’utiliser des serveurs situés dans le nord de la France. Si nous n’avons pas changé d’hébergeur depuis, les techniques comme nos besoins ont changé en une décennie et nous nous trouvons actuellement au cœur d’une transition.
Vous l’avez peut-être noté si vous utilisez nos sites web, leur interface a un petit peu changé l’été dernier. Sans bousculer la maquette, MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration ont basculé sur une toute nouvelle base technique courant 2024 et c’est le signe le plus visible de cette transition qui devrait encore durer quelques mois. Sous le capot, nous sommes en train d’abandonner Drupal, un gestionnaire de contenu (CMS) concurrent historique de WordPress que nous utilisons depuis la toute fin des années 2000. Nous avons décidé il y a quelques années de créer notre propre CMS parfaitement adapté à nos besoins, au lieu d’essayer d’adapter un outil clé en main, comme nous l’avions fait jusque-là.
La transition en une image : la nouvelle interface d’administration flambant neuve codée par nos développeurs en arrière-plan mène toujours à celle de Drupal 7 au premier plan quand on veut éditer un article. Image MacGeneration.
Pour cette nouvelle fondation, nos développeurs ont créé un ensemble d’applications que l’on nomme API dans le jargon. Vous ne les voyez pas, mais vous les utilisez au quotidien : ce sont ces API qui stockent le contenu dans une base de données, que ce soit des articles ou des commentaires, et ce sont aussi des API qui distribuent ce contenu quand vous ouvrez une page de nos sites. Cette approche modulaire, avec des dizaines de briques qui communiquent entre elles, est bien différente du monolithe qu’est Drupal 7, le CMS que nous continuons d’utiliser pendant la transition.
En effet, nos moyens limités ne nous permettent pas de basculer entièrement du jour au lendemain sur notre nouveau CMS et il n’est pas question de fermer les sites pendant une longue durée pour réaliser cette opération. Dans ce contexte, nous avons mis en place deux infrastructures serveur qui tournent en parallèle. L’ancienne destinée à héberger Drupal reste active pour gérer les contenus. La nouvelle avec toutes les API maison prend peu à peu le relai, remplaçant progressivement des fonctionnalités assurées jusque-là par le CMS historique. De nombreuses briques dépendent encore de Drupal, à la fois en interne (pour tous les outils de création et de publication d’articles) et en externe. Par exemple, notre app mobile historique repose largement sur Drupal et nous devrons la remplacer par une toute nouvelle version afin de mener à bien la transition.
Tout cela pour vous prévenir que notre infrastructure serveur est un petit peu complexe en ce moment, ce qui est l’occasion parfaite d’évoquer quelques évolutions menées dans les centres de données qui hébergent MacGeneration.
Du matériel aux conteneurs, une infrastructure de plus en plus virtuelle
Ces évolutions dépendent en réalité largement de la technologie à notre disposition. Quand MacGeneration voit le jour en 1999, héberger un site web, même purement statique comme il l’était à l’époque, n’est pas une mince affaire. Des serveurs (pas très puissants) à la bande passante (les données qui transitent depuis les serveurs vers les ordinateurs des visiteurs), tout coûte cher. Au fil du temps, le réseau internet gagne en importance et se démocratise, ce qui passe aussi par du matériel plus abordable et plus puissant. Le prix de la bande passante chute également, à tel point qu’on ne nous la facture plus du tout et qu’elle n’est même pas mesurée. Ce n’est pas le cas pour tous les hébergeurs, ni pour toutes les régions du monde, mais vous pouvez héberger un site en Europe sans payer un centime de plus même si vous recevez d’un coup un trafic énorme, ce qui est rassurant pour les entreprises comme nous.
Pendant très longtemps, notre infrastructure a été basée sur des serveurs dédiés, du matériel que nous avons d’abord possédé puis loué auprès de l’hébergeur, mais qui était entièrement géré par nos soins. Cette option n’a pas disparu, OVHcloud a toujours une large gamme de serveurs dédiés pour les clients qui le souhaitent. Cela a encore quelques intérêts, notamment financiers si l’on a des besoins importants. À capacité égale, un hébergement dédié peut être moins cher qu’un serveur virtuel s’il demande beaucoup de puissance CPU (ou GPU à l’ère de l’intelligence artificielle) ou énormément de stockage. Elle a aussi des inconvénients, qui nous ont poussés au fil des années vers la virtualisation.
OVHcloud assemble ses propres serveurs dans une usine située à Croix, juste à côté de Roubaix, ce qui lui permet d’utiliser une solution maison de refroidissement à eau et de limiter les besoins en climatisation de ses centres de données. Image OVHcloud.
Avec un serveur dédié, vous dépendez d’un équipement particulier qui peut, comme tout matériel, connaître des défaillances au fil du temps. Si vous le louez, votre hébergeur devra alors effectuer les réparations et même si l’opération est rapide, on parle probablement de quelques heures où le serveur sera au mieux ralenti, souvent inaccessible. Si la panne concerne le stockage, ce qui est courant, il faut en plus prévoir le temps de restaurer les données et gérer d’éventuelles pertes depuis la dernière sauvegarde. C’est pourquoi notre ancienne infrastructure reposait sur des serveurs redondants pour chaque élément : nous avions deux serveurs de base de données qui répliquaient les informations en temps réel, plusieurs serveurs web qui hébergeaient les sites et même plusieurs load balancers, des serveurs qui accueillent au départ les visiteurs et les dirigent ensuite au bon endroit.
Ce genre d’infrastructure est assez lourd à mettre en œuvre et à gérer au quotidien, tandis que les éventuels avantages financiers sont effacés par la nécessité d’avoir de la redondance matérielle. C’est pourquoi nous avons choisi de basculer sur une nouvelle configuration à la fin des années 2010, profitant de l’offre « Public Cloud » de l’hébergeur français. Pour faire (très) simple, l’entreprise installe de nombreux serveurs dans ses centres de données et les propose à la découpe, avec des machines virtuelles qui n’exploitent qu’une partie de ce matériel — on parle en général d’instances. Selon les besoins, vous pouvez opter pour une petite instance avec peu de cœurs CPU, peu de RAM et peu de stockage ou au contraire une très grosse instance. Contrairement à un hébergement « mutualisé » que l’on trouve en entrée de gamme, ces ressources sont garanties, c’est-à-dire que si vous payez pour deux cœurs CPU, vous aurez accès à 100 % de ces deux cœurs aussi longtemps que vous le souhaitez, sans être bridé par un voisin plus gourmand.
Notre première infrastructure « virtuelle » a été un calque de l’ancienne, avec des instances au lieu de serveurs dédiés. Nous avions comme toujours un load balancer en entrée, deux ou trois instances web pour répartir la charge entre tous les visiteurs, et un gros serveur de base de données, le tout communicant via un réseau interne privé. Inutile de créer de la redondance, c’est OVHcloud qui s’en charge en mettant en place plus de matériel que nécessaire. Quand un des serveurs du Public Cloud tombe en panne, un autre prend le relai en toute transparence et nous ne nous en rendons même pas compte. Si les problèmes peuvent toujours arriver, notamment à l’échelle d’un centre de données entier, cette virtualisation nous a permis d’éviter les pannes matérielles les plus courantes. En six ans avec cette offre, nous n’avons jamais perdu une instance à cause d’un disque dur déficient ou d’une alimentation défaillante.
Une partie des instances actuellement dans notre infrastructure mixte : celles sous Ubuntu sont les anciennes de l’ère Drupal, celles sous Debian sont les nouvelles qui servent à notre propre CMS. Image MacGeneration.
Ce choix a apporté de nombreux avantages que l’on n’avait pas envisagés au départ. Puisque les instances sont virtuelles, on peut facilement et surtout très rapidement en créer de nouvelles selon les besoins. Alors qu’un serveur dédié est en général loué pour un mois entier1, une instance Public Cloud est facturée à l’heure. C’est très utile pour tester rapidement une idée et nous l’avons fait à plusieurs reprises au fil des années, avec des instances lancées pendant quelques jours seulement puis supprimées. Autre atout, puisque tout est virtuel, nous pouvons ajuster la puissance d’une instance si nos besoins changent… ou alors en créer une nouvelle si c’est plus facile, puisque c’est une opération simple et rapide.
La transition en cours vers notre CMS maison nous a amené à revoir en profondeur cette architecture « traditionnelle » et ajouter une couche de virtualisation supplémentaire. Les API qui composent notre gestionnaire de contenu maison tournent en effet dans des conteneurs, des sortes de machines virtuelles allégées, grâce à Docker, un outil très connu et utilisé en masse dans le monde des serveurs. Chaque brique repose sur une « stack » (pile) composée de plusieurs conteneurs différents en fonction des besoins. Ces conteneurs échangent entre eux au sein d’une pile et aussi avec les autres conteneurs, tout est géré par Docker et lié au même réseau privé « vRack » à notre disposition dans cette offre. Nous utilisions déjà cette technologie du temps des serveurs dédiés, elle reste toujours d’actualité avec nos instances virtuelles.
Avec cette approche, nous n’avons plus besoin d’autant de serveurs différents, mais chaque instance doit être nettement plus grosse. Pour résumer, la nouvelle infrastructure se compose de trois instances Public Cloud. La première est dédiée aux API et à toute la gestion des données (on parle souvent de « back-end »). La deuxième fait office de serveur web pour fournir ces données à nos sites et sur nos apps (le « front-end »). La troisième se charge d’héberger tous les outils annexes, de Plausible que nous utilisons désormais pour des statistiques plus respectueuses de votre vie privée à Portainer qui nous sert à gérer les conteneurs Docker.
Le « cloud », ce sont d’abord des infrastructures bien physiques. Cette photo du centre de données de Gravelines où sont situées nos instances donne une idée des dimensions de telles installations et aussi de tout l’équipement nécessaire pour refroidir les machines (les gros ventilateurs ainsi que les échangeurs en métal sur la droite) et les alimenter en cas de panne de courant (les groupes électrogènes sur la gauche). Image OVHcloud.
Cette couche d’abstraction supplémentaire répond à une tendance générale dans le monde de l’hébergement et elle nous simplifie la vie, en nous permettant encore plus facilement d’ajuster les ressources pour répondre à la demande. C’est aussi une bonne manière de moins dépendre d’un hébergeur, puisque nos conteneurs Docker peuvent tourner n’importe où.
Une gestion entièrement en interne
MacGeneration n’est plus le site amateur alimenté par des contributeurs sur leur temps libre, c’est une entreprise qui paye un salaire à ses journalistes et développeurs. Malgré tout, nous restons une petite structure indépendante avec des moyens limités, un fort sens de la débrouille et un goût prononcé pour la polyvalence. Je ne suis pas journaliste de formation, j’ai commencé à écrire pour le site presque par accident pendant mes études et je n’ai jamais quitté l’entreprise depuis. Je travaille principalement comme rédacteur, mais aussi comme administrateur réseau. Je gère les serveurs au quotidien avec mon collègue Cédric, embauché comme développeur web pour travailler sur Drupal, et cela fait près de dix ans que nous faisons tout en interne.
Avant cela, nous avions des contrats d’infogérance, comme on dit dans le milieu, c’est-à-dire qu’un tiers ou l’hébergeur lui-même se chargeait de gérer les serveurs et toute la configuration de l’infrastructure. MacGeneration se contentait de fournir un cahier des charges et nous avions accès aux serveurs uniquement pour gérer nos fichiers et applications. La première infrastructure créée chez OVHcloud a été imaginée et mise en place par Maxime Valette, que vous connaissez peut-être grâce au site Vie de merde qu’il a fondé à la fin des années 2000. Cédric a pris le relai par la suite et je l’ai rejoint vers 2017 pour mettre au point une toute nouvelle infrastructure, la première conçue et déployée en interne et celle qui tourne encore pour héberger Drupal.
Cédric au premier plan et l’auteur de ces lignes derrière, lors de nos premières sessions ensemble sur les serveurs dans le courant de l’année 2017. Image MacGeneration.
Confier l’administration réseau à deux employés est une bonne affaire pour MacGeneration, qui ne pourrait de toute manière pas se permettre d’avoir un employé à temps plein juste pour cette tâche. Ce n’est pas qu’une histoire de gros sous néanmoins : en gérant nous-mêmes nos serveurs, nous avons une liberté et une réactivité bien supérieures à ce qu’un contrat d’infogérance nous apporterait. Nous pouvons décider sur un coup de tête d’expérimenter avec une idée, quitte à tout annuler si elle n’aboutit pas, sans avoir à solliciter un tiers et devoir définir un cahier des charges bien précis. Grâce à cette gestion interne, nous avons expérimenté beaucoup plus et énormément appris : c’est l’avantage pour Cédric et moi-même.
Nous apprenons d’ailleurs encore tous les jours, dès que l’on commence à bricoler avec ces serveurs. Cette souplesse nous a aussi joué des tours, c’est vrai. Ne le répétez pas à notre patron, mais il nous arrive de perdre du temps sur un problème qu’un professionnel saurait peut-être corriger d’un claquement de doigt, ou alors de suivre une voie qui mène à une impasse. En contrepartie, nous maîtrisons toute la chaîne technique et nous gérons autant le stockage que la distribution du contenu que vous pouvez lire tous les jours sur nos sites et dans nos apps. Garder un tel contrôle d’un bout à l’autre, c’est assez rare dans notre industrie et une fierté.
L’offre s’est élargie depuis et OVHcloud, comme ses concurrents, propose désormais des serveurs dédiés payés à l’heure et gérés comme des instances virtuelles. ↩︎
Concomitamment avec l'ouverture des pré-commandes de l'iPhone 17, Tim Cook s'est rendu dans l’usine Corning de Harrodsburg, dans le Kentucky. Il en a profité pour défendre les nouveautés de la rentrée – iPhone 17 Pro, iPhone Air et AirPods Pro 3 – tout en annonçant un renforcement stratégique de la production de verre aux États-Unis.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Cette semaine, ce sont évidemment les multiples annonces d’Apple qui sont au cœur de l’actualité. L’iPhone 17 Pro est-il une bonne évolution ? L’iPhone Air sert-il à quelque chose ? Pourquoi Antoine Dupont était-il à l’Apple Park ? On essaye de trouver les réponses à ces questions.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Les AirPods Pro 3 introduisent une nouvelle fonctionnalité majeure : associés à l’iPhone, les écouteurs d’Apple peuvent désormais servir de traqueur d’activité, grâce à la prise en charge de la mesure de la fréquence cardiaque.
Image : Apple
Beaucoup espéraient qu’Apple propose une Apple Watch sans écran. Apple les a quelque part écoutés. Mais point de bague ou de bracelet. La Pomme a choisi une autre voie : faire évoluer ses écouteurs fétiches, dans la lignée des PowerBeats Pro 2.
Les AirPods Pro 3 transforment l'iPhone en traqueur d'activité
Ce changement peut sembler mineur, mais il a des conséquences importantes sur l’Apple Watch. Dans iOS 26, Apple a revu son application Forme, qui intègre désormais un onglet Exercice.
Depuis son iPhone, on peut lancer une session de vélo. Celle-ci s’exécutera automatiquement sur l’Apple Watch si elle est à votre poignet, ou sur vos AirPods Pro 3 si vous les portez. Sans accessoire, l’iPhone se charge lui-même du suivi. Mieux, l'application est compatible avec n'importe quel cardiofréquencemètre Bluetooth. L’interface, avec ses gros caractères, sera appréciée par ceux qui ont des problèmes de vue.
La partie Exercice sur iOS reprend les codes familiers de watchOS : une liste des sports disponibles, la possibilité de choisir sa musique et de paramétrer sa séance.
Un éditeur de séances enfin plus accessible
Et c’est là que la nouveauté se fait sentir : l’application iOS accueille enfin un éditeur de séances. Un outil attendu de longue date. Exemple concret : vous prévoyez de courir une heure. Vous pouvez créer un programme avec 20 minutes d’échauffement, 15 minutes à allure modérée, 10 minutes d’accélération progressive, puis un retour au calme jusqu’à la fin.
Auparavant, il fallait tout régler sur le petit écran de l’Apple Watch, ou passer par une application tierce. Désormais, l’éditeur est identique à celui de watchOS mais profite du grand écran de l’iPhone. Une fois la séance créée, elle se synchronise automatiquement sur l’Apple Watch, et peut être partagée facilement avec un proche. Toutes les fonctionnalités sont présentes.
En prenant du recul, on comprend mieux la stratégie d’Apple pour les sportifs. Cette année, la firme n’a pas ajouté de fonctionnalités spectaculaires, à l’exception de Workout Buddy (limité à l’anglais). À la manière de Coros, elle a préféré mettre de l’ordre : d’abord dans l’app Exercice sur watchOS, puis en la répliquant sur iOS. Une base plus cohérente, avant sans doute de nouvelles avancées l’an prochain.
Depuis l’iPhone 12 Pro, les versions haut de gamme de l’iPhone réservées à l’Amérique du Nord ont ce petit quelque chose de spécial par rapport aux autres : la présence d’une antenne permettant d’utiliser la 5G millimétrique.
L’antenne réservée à la 5G millimétrique est maintenant sur le dessus. Image Apple.
Sur chaque génération depuis, ces téléphones étaient repérables à une petite fenêtre plastifiée sur le côté de l’appareil, derrière laquelle se trouvait l’antenne. Pour l’iPhone 16 Pro, Apple avait réussi à supprimer cette petite fenêtre, cachant l’antenne derrière la vitre arrière, mais le corps Unibody de l’iPhone 17 Pro ne permet plus ce tour de passe-passe.
L’antenne 5G millimétrique de l’iPhone 16 Pro, collée sur l’écouteur. Image iFixit.
En effet, cette gamme de fréquence nécessite non seulement une antenne spécifique, qui s’accommode difficilement des formes utilisées habituellement par Apple pour les cacher dans le pourtour du smartphone, mais en plus elles ne supportent pas la moindre présence de métal entre elles et l’émetteur. Les iPhone du 12 Pro jusqu’au 15 Pro utilisaient une petite fenêtre en plastique, qui fait donc son retour avec l’iPhone 17 Pro, permettant ainsi aux ondes millimétriques de rejoindre l’antenne idoine.
Et le reste du monde ? Les USA étant quasiment les seuls à proposer commercialement la 5G millimétrique, Apple n’inclut pas cette antenne dans les smartphones destinés aux autres pays. Cette petite fenêtre n’apparaît donc pas pour le reste de la planète, y compris en France.
L’automne arrive, et avec lui, les ingénieurs se ramassent à la pelle... c’était pourtant les feuilles avant non ? Au final, la saga de l’été continue sur sa lancée, même une fois les beaux jours déclinants : Apple vient (encore !) de perdre un ingénieur dédié à l’intelligence artificielle, et non des moindres, en la personne de Robby Walker, comme rapporté par Bloomberg.
Mike Rockwell ayant repris la majeure partie de ses prérogatives, à quoi bon rester ? Image Apple.
Au début 2025, Robby Walker occupe le poste de Senior Director pour Siri et l’intelligence artificielle. Sous ses ordres, toute l’équipe attelée au renouvellement de l’assistant vocal d’Apple, quand lui de son côté rend des comptes à John Giannandrea. Suite aux déboires d’Apple Intelligence, c’est lui qui a pris la parole face aux équipes, expliquant que les retards sont horribles, et que les directeurs marketing avaient dévoilé bien trop tôt les travaux de renouvellement de Siri.
Nous avons nagé sur des centaines de miles — accrochant au passage un record au Guinness Book pour une telle distance — mais nous n’avons pas réussi à atteindre Hawaï. Et maintenant on nous saute dessus, non pas pour la prouesse que nous avons accomplie, mais parce que nous n’avons pas réussi à atteindre le but final.
Au début de l’été, c’est au-dessus de lui que les choses ont été revues et reprises en mains : Tim Cook a confié l’avenir de Siri aux mains de Mike Rockwell, ancien responsable du Vision Pro, et la globalité du projet Apple Intelligence est maintenant directement sous la coupe de Craig « Hair Force One » Federighi. Si John Giannandrea, de par son historique, a réussi à garder une petite équipe s’occupant de recherche fondamentale, Robby Walker a pris part au développement d’un outil de recherche boosté à l’IA, en concurrence frontale avec Perplexity et ChatGPT Search. Cet outil, selon Mark Gurman, devrait sortir l’année prochaine.
Contrairement aux autres départs, celui-ci ne semble pas lié à une fuite chez un concurrent. Et au vu de ses prérogatives et de la taille de son équipe qui diminuaient au fur et à mesure que l’année avance, il semble plutôt que Robby Walker ait été poussé petit à petit vers la porte. Entre sa prise de parole marquante, jetant le blâme sur les équipes marketing plutôt que les développeurs, et le fait qu’Apple pourrait se diriger vers une collaboration avec Google Gemini pour une partie de l’IA, il semble que l’ingénieur ait préféré partir.
Depuis quelques années, Apple affiche sur son site les tarifs demandés pour diverses réparations sur ses smartphones. Que ce soit la batterie, le module caméra ou l’écran, tout est indiqué sur le site... et les nouvelles versions viennent d’apparaître dans la liste.
Déjà avec l’iPhone X, les tarifs en cas de chute étaient salés.
Concernant le changement de batterie, aucun changement entre les « anciens » iPhone 16 et les nouveaux iPhone 17 : la version standard demande 109 €, quand les versions Pro et Pro Max demandent 135 €. Et l’iPhone Air ? Comme les versions Pro, il demande 135 €.
Pour les autres réparations, préparez-vous à quelques augmentations...
Un écran cassé ? Si l’iPhone 16 demande 339 €, son équivalent 2025 passe à 405 €. L’iPhone 16 Pro et son descendant 17 Pro est à 405 € aussi, quand les versions Max sont à 489 €. L’iPhone Air, lui demandera 405 €.
Bonne nouvelle pour le dos de l’appareil, il reste à 169 € la réparation, quel que soit le modèle, que ce soit dans l’ancienne gamme iPhone 16 comme dans la nouvelle iPhone 17, y compris l’iPhone Air.
Si par malheur vous avez cassé l’appareil photo arrière, tout dépendra de votre version : les iPhone 16, iPhone 17 et iPhone Air vous demanderont 199 €. Les iPhone 16 Pro/Pro Max et iPhone 17 Pro/Pro Max, eux sont à 299 €.
Cas le plus terrible, celui des « autres dommages », qui incluent ceux touchant la structure de l’appareil, ou sa carte mère. Si les iPhone 16, 16 Pro et 16 Pro Max vous demandent respectivement 659, 799 et 899 €, les nouveaux modèles font valoir leur statut de derniers sortis, avec 729 € pour l’iPhone 17, 899 € pour l’iPhone 17 Pro, 955 € pour l’iPhone 17 Pro Max et 859 € pour l’iPhone Air.
Quoi qu’il en soit, au vu des tarifs, l’AppleCare+ reste utile pour les étourdis, les maladroits, et au final pour tous ceux qui pensent qu’une probabilité non nulle que leur téléphone fasse un vol plané existe dans cet univers. Comme toute assurance, elle paraît inutile tant qu’aucun souci n’arrive. Mais dans le cas contraire, il est toujours plus agréable de payer 99 € que 859 €, pour prendre le cas de l’iPhone Air qui tombe sur la tranche...
Précommander, c’est bien beau, mais comme toujours chez Apple à la sortie d’un produit, les délais peuvent varier très fortement. Si les précédentes années ont vu la demande déborder considérablement l’offre, il semble que pour 2025 Apple aie à peu près correctement configuré ses stocks... du moins jusqu’à ce soir. Voici un petit état des lieux de l’Apple Store en ligne.
L’iPhone, quelques délais sauf sur l’iPhone Air
Concernant l’entrée de gamme, toutes les configurations sont maintenant annoncées pour le 6 octobre, sauf le Brume 512 Go, qui reste disponible au 29 septembre.
L’iPhone 17 Pro est lui aussi donné pour disponible à partir du 6 octobre pour toutes les configurations, quelle que soit la capacité ou la couleur voulue.
La version 17 Pro Max, elle, repousse encore plus la date : aucune version n’est disponible avant le 13 octobre.
Et l’iPhone Air ? C’est le seul de la gamme disponible le jour de la sortie, à quelques versions près. Le 19 septembre, vous aurez votre poids plume devant la porte, sauf pour les version or 256 et 512 Go, qui passent au 6 octobre. Si vous en voulez un pour la sortie, dépêchez-vous tout de même : après être restées quelques temps au 19 septembre, les configurations passent une par une à des dates plus lointaines.
Les Apple Watch, des délais raisonnables
Que ce soit pour la version SE3, la Series 11 ou l’Ultra 3, toutes sont disponibles dans une fourchette resserrée allant du 6 au 14 octobre, sauf une : de manière surprenante, l’Ultra 3 en bracelet milanais médium (et uniquement cette configuration) est encore disponible pour le jour de la sortie.
C'est un mouvement stratégique qui en dit long sur l'état de la relation entre Microsoft et son partenaire OpenAI. Selon le site The Information, le géant de Redmond s'apprête à intégrer les modèles d'intelligence artificielle d'Anthropic, le principal concurrent d'OpenAI, pour alimenter certaines fonctions de Copilot dans sa suite Office 365.
YouTube déploie massivement son outil de doublage automatique basé sur l’intelligence artificielle. Objectif : permettre aux créateurs de toucher un public mondial. Mais entre voix sans émotion, traductions bancales et absence d’options de désactivation, la fonctionnalité divise déjà.
Mardi soir, Apple a dévoilé l’iPhone Air comme son modèle le plus audacieux, misant sur une finesse record et un design industriel spectaculaire. Pour atteindre ce format ultra-mince, la firme a dû faire des choix, comme l’abandon du tiroir SIM physique -ce qui n'est pas sans poser de problème.
Si vous êtes à la recherche d'un chargeur performant ou d'une batterie pour accompagner votre iPhone (rappelons que les iPhone ne sont plus livrés avec un chargeur), voici notre sélection des produits que nous avons pu tester, dont certains sont actuellement en promotion.
Cinq ans après le lancement de Quick Charge 5, Qualcomm a dévoilé cette semaine une nouvelle version de sa technologie de charge rapide : Quick Charge 5+. Fait surprenant, l'objectif n'est pas d'aller encore plus vite, mais de proposer une charge plus intelligente, plus efficace et surtout, plus "froide".
Apple a cette semaine tenu son évènement de rentrée durant lequel elle a dévoilé sa gamme d'iPhone 17 incluant l'iPhone Air, trois nouveaux modèles d'Apple Watch ainsi que les AirPods Pro 3. L'entreprise a également annoncé la sortie des versions finales de ses nouveaux systèmes qui avaient...