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Reçu aujourd’hui — 24 décembre 2025 6.2 📰 Infos Monde

Alger durcit sa législation sur la déchéance de nationalité

24 décembre 2025 à 15:42
Les autorités ciblent toute « atteinte à la sécurité ou à l’unité de l’Etat » ou « allégeance à une puissance étrangère », faisant craindre un musellement de l’opposition en exil.

© RYAD KRAMDI / AFP

Le bâtiment de l’Assemblée nationale populaire à Alger, le 10 septembre 2020.

Avec un nouveau porte-avions, “la grandeur de la France ne regarde pas à la dépense”

24 décembre 2025 à 15:18
Depuis une base militaire française aux Émirats arabes unis, le président Emmanuel Macron a officialisé, dimanche 21 décembre, le lancement du chantier du futur porte-avions nucléaire français qui succédera au Charles-de-Gaulle. Si ce massif navire contribue à “renforcer la puissance militaire de la France”, la presse étrangère s’interroge sur le bien-fondé de cet investissement.

© LUDOVIC MARIN / AFP

Le président français Emmanuel Macron s’adressant aux soldats du 5e régiment de cuirassiers sur leur base près d’Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025.

Qui se cache derrière NoName057 (16), ce groupe pro-russe revendiquant la cyberattaque de La Poste ?

24 décembre 2025 à 14:55

Ils affirment vouloir "venger" la Russie des nations européennes et de leur appui à l’Ukraine. Les hackers du groupe pro-Moscou NoName057 (16) sont dans le collimateur des autorités de nombreuses nations européennes. Depuis mars 2022, date de sa création dans la foulée de l’invasion russe en Ukraine, le collectif mène de multiples opérations de déstabilisation sur le Vieux Continent en s’en prenant à des dizaines d’infrastructures privées et publiques. En cette période de fêtes, le groupe refait surface en France : il vient de revendiquer la cyberattaque ayant touché La Poste lundi 22 décembre, ralentissant plusieurs de ses services. Deux jours plus tard, le groupe demeure toujours affecté ce mercredi par le problème.

Un groupe pro-Russie et opposé aux pays soutenant Kiev

L’enquête sur l’incident, confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), devra déterminer la réelle responsabilité de NoName057 (16) dans cette affaire. Rien ne prouve en effet pour le moment que le collectif soit bien à l’origine de la perturbation de l’entreprise : de nombreuses organisations pirates ont effectivement l’habitude de revendiquer par opportunité des actions qu’elles n’ont pas forcément commises. "Toutes leurs revendications sont accompagnées d’une propagande outrancière pro-russe sur leur chaîne Telegram", note ainsi sur son compte X le hackeur éthique Clément Domingo, connu sous le pseudonyme de SaxX sur les réseaux sociaux.

Mais, au-delà de cet épisode, le groupe a déjà fait parler de lui à de nombreuses reprises en France. En 2023, les experts en cybersécurité avaient notamment montré que NoName057 avait mené une attaque contre le site de l’Assemblée nationale. Sans conséquence grave sur le fonctionnement du Parlement, ce piratage avait tout de même mis hors ligne le portail web de la Chambre basse pendant plusieurs heures. Sur ses canaux, les hackers pro-russes, eux, en profitaient pour dérouler le narratif habituel du Kremlin. "Nous avons décidé de réitérer notre récent voyage en France, où les protestations contre Macron, qui a décidé de ne pas se soucier des Français et continue à servir les néonazis ukrainiens, ne se calment pas", lançaient-ils alors sur leur chaîne Telegram.

Ailleurs en Europe, NoName057 (16) figure comme l’un des principaux groupes de pirates pro-russes menaçant leurs entreprises et administrations. Au mois de novembre, il avait tenté de troubler le bon déroulement des élections municipales et régionales au Danemark, ciblant les sites web de plusieurs partis politiques, de municipalités, de l’audiovisuel public ou encore d’une entreprise liée au secteur de la défense. Suède, Suisse, Allemagne, Italie… Le groupe vise sans relâche des pays affichant leur soutien à Kiev, lors d’opérations aboutissant à plus ou moins de succès. Il a aussi essayé de gêner le sommet de l’Otan de La Haye (Pays-Bas), qui se déroulait en juin dernier en présence de Donald Trump, Emmanuel Macron ou encore Friedrich Merz.

Des attaques par déni de service distribué

Sa méthode est souvent la même : déployer des attaques par déni de service distribué (DDoS). La Poste aurait été touchée par ce type d’incident, ce qui renforce les suspicions à l’égard de NoName057 (16) dans ce cas. Le principe de ce procédé ? Multiplier les requêtes sur le serveur d’une infrastructure, jusqu’à le saturer et le faire tomber en panne. Dans la pratique, les hackers peuvent utiliser un botnet, un réseau d’appareils piratés, pour être en mesure de lancer des centaines de demandes sur les sites visés. Pas forcément d’une grande complexité, ces opérations malveillantes permettent surtout aux cybercriminels de perturber provisoirement les systèmes informatiques, plutôt que de récupérer des données sensibles.

Si NoName057 (16) demeure aujourd’hui actif, les agences européennes de police criminelle et de coopération judiciaire, Europol et Eurojust, avaient pourtant annoncé son démantèlement l’été dernier. "Lors d’une journée d’action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de serveurs à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie", avaient expliqué ces organismes. Deux personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette enquête en France et en Espagne.

Selon les autorités, les hackers pro-russes s’appuyaient notamment sur un logiciel disponible à tout un chacun via des systèmes de messagerie cryptée. Ses utilisateurs, estimés à "plus de 4 000" selon les chiffres du parquet de Paris, pouvaient alors les aider à mener leurs attaques. Ainsi, "plus de 74 000 attaques" de ce type contre "4 900 victimes" avaient été recensées dans le monde entre 2023 et juillet 2025. "La France a été la cible de plus de 2 200 attaques, qui ont touché plus de 200 entreprises et institutions publiques", précisait à l’époque la même source, dans un communiqué.

© afp.com/Philippe Huguen

Deux jours après une cyberattaque, La Poste demeure affectée par des perturbations ce mercredi 24 décembre.

La “purge” des ambassades américaines touche particulièrement l’Afrique

24 décembre 2025 à 14:11
Depuis la fin de la semaine dernière, des rumeurs faisaient état d’un vaste remaniement au sein de représentations diplomatiques internationales. Si toutes les régions du monde sont concernées, l’Afrique semble subir une véritable saignée. Pour de nombreux titres de la presse étrangère, cette manœuvre témoigne du peu de considération de l’administration Trump pour le continent.

© PHOTO EVELYN HOCKSTEIN/REUTERS

Le département d’État américain n’a pas confirmé le nombre exact d’ambassades concernées, mais il a défendu une décision relevant “d’une procédure ordinaire dans n’importe quelle administration”.

Syrie : à Raqqa, la multiplication des tunnels fait craindre un nouveau conflit

24 décembre 2025 à 13:27
Alors que l’accord signé le 10 mars 2025 entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le gouvernement syrien arrive à son terme, des travaux de creusement de tunnels se multiplient dans les quartiers résidentiels de Raqqa, dans le nord-est de la Syrie. Des habitants de la ville font part de leur inquiétude d’une militarisation souterraine de la ville.

Turquie : la boîte noire de l'avion libyen retrouvée et analysée dans un pays neutre

24 décembre 2025 à 11:45
La boite noire de l'avion libyen qui s'est écrasé mardi soir en Turquie sera analysée dans un pays neutre, a annoncé mercredi le gouvernement turc. L'analyse de la boite, retrouvée plus tôt dans la journée sur le site de l'accident, pourrait prendre plusieurs mois d'après le ministre turc de l'Intérieur. Elle devrait permettre de comprendre les raison du crash, qui a tué tous les passagers de l'avion, dont le chef d'état-major libyen des armées.

Guerre en Ukraine : ce que contient la nouvelle version du plan américain en 20 points

24 décembre 2025 à 11:40

À la veille de Noël, Volodymyr Zelensky communique à sa population des informations cruciales. Dans des propos diffusés ce mercredi 24 décembre, le président ukrainien a dévoilé la dernière version du plan de paix américain destiné à mettre fin à la guerre qui oppose son pays à la Russie depuis février 2022. Négocié séparément par Washington avec Kiev et Moscou, ce texte fait l'objet d'âpres discussions depuis plusieurs mois, Donald Trump se montrant de plus en plus pressé de voir aboutir ce processus. Fin novembre, une première mouture en 28 points avait été révélée et largement critiquée, car elle reprenait nombre des revendications du Kremlin pour interrompre son offensive dans l'est de l'Ukraine.

La question territoriale pas réglée... mais un gel du front

La dernière mise à jour de ce plan de paix, en 20 points, ne résout pas plusieurs points de blocage des pourparlers actuels. D'après Volodymyr Zelensky, les négociations entre Ukraine et États-Unis n'ont pas permis d'aboutir à un "consensus" sur la question du contrôle des territoires, alors que Moscou demande notamment que Kiev lui cède la partie de la région orientale de Donetsk. Le président ukrainien s'est dit "prêt à rencontrer les États-Unis au niveau des dirigeants afin d'aborder les questions sensibles", après avoir déjà appelé par le passé à une rencontre tripartite avec le président russe Vladimir Poutine.

En revanche, le projet prévoit un gel de la ligne de front actuelle. En cas de signature de ce document par les différentes parties, "la ligne de déploiement des troupes à la date de cet accord [sera] la ligne de contact reconnue de facto", précise Volodymyr Zelensky. Cette situation ouvrirait la voie à des discussions sur la création de possibles zones démilitarisées. Le chef de l'État ukrainien ajoute qu'un "groupe de travail se réunira pour déterminer le redéploiement de forces nécessaires pour mettre fin au conflit, ainsi que pour définir les paramètres des futures possibles zones économiques spéciales".

Pas d'interdiction formelle d'adhérer à l'Otan

Autre question sensible : la possibilité, ou non, pour l'Ukraine d'adhérer à l'Otan. Moscou a fait de cette hypothèse une ligne rouge absolue avant la signature de tout accord. Une exigence russe sur laquelle Donald Trump a déjà laissé entendre qu'il était prêt à céder. "Pas question pour l'Ukraine d'entrer dans l'Otan", avait notamment écrit, en lettres capitales, le milliardaire républicain en août sur son réseau Truth Social. Or, selon Volodymyr Zelensky, le scénario d'une adhésion ukrainienne à l'Alliance atlantique n'est pas formellement interdit par l'accord.

"C'est à l'Otan de décider si elle souhaite ou non accueillir l'Ukraine parmi ses membres. Et notre choix est fait. Nous avons renoncé à modifier la Constitution ukrainienne pour y inscrire que le pays ne rejoindra pas l'Otan", a développé le président ukrainien. Une précédente version du plan rédigée par les États-Unis exigeait à l'inverse de Kiev un engagement juridique à ne pas rejoindre l'organisation.

Incertitude sur le contrôle de la centrale de Zaporijia

Toujours parmi les zones de flou découlant de cet hypothétique accord, la problématique du contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia n'est pas tranchée. Occupé par la Russie depuis 2022 et situé dans le sud de l'Ukraine, ce site fait l'objet d'inquiétudes de sécurité de la part de la communauté internationale. Le plan propose qu'elle soit exploitée conjointement par Moscou, Kiev et Washington, une éventualité rejetée par Volodymyr Zelensky. "Pour l'Ukraine, cela semble très inapproprié et pas tout à fait réaliste", a-t-il déclaré mardi aux journalistes, dont ceux de l'AFP.

Enfin, le président ukrainien a aussi assuré que le document prévoit qu'il organise une élection présidentielle après la signature d'un accord mettant fin aux hostilités. Il a en revanche indiqué que tout texte prévoyant un retrait des troupes ukrainiennes devait être approuvé par référendum par les Ukrainiens, ce qui nécessiterait un cessez-le-feu de 60 jours.

Kiev attend désormais une réponse de Moscou dès ce mercredi, "après que les Américains leur auront parlé". Plus tôt dans la semaine, un responsable russe avait qualifié les progrès dans les négociations de "lents" et accusé les Européens de chercher à "faire dérailler le processus diplomatique" en poussant à des modifications du texte inacceptables pour le Kremlin. Sur le terrain, le régime de Vladimir Poutine ne relâche pas la pression : ce mardi, de nouvelles frappes russes ont visé mardi le réseau électrique ukrainien, provoquant des coupures de courant, et la région portuaire d'Odessa, ciblée à de multiples reprises ces dernières semaines.

Le plan en 20 points (traduit de l'ukrainien)

1. La souveraineté de l'Ukraine sera réaffirmée. Nous déclarons que l'Ukraine est un État souverain, et tous les signataires de l'accord le confirment par leurs signatures.

2. Ce document est un accord de non‑agression total et inconditionnel entre la Russie et l'Ukraine. Pour maintenir une paix durable, un mécanisme de surveillance sera établi pour contrôler la ligne de contact par l'intermédiaire d'un suivi aérien sans équipage, afin d'assurer un signalement rapide des violations et de résoudre les différends. Des équipes techniques en arrêteront tous les détails.

3. L'Ukraine recevra de solides garanties de sécurité.

4. L'armée ukrainienne conservera un effectif de 800.000 personnes en temps de paix.

5. Les États‑Unis, l'OTAN et les États européens signataires fourniront à l'Ukraine des garanties de sécurité calquées sur l'article 5 :

a) Si la Russie envahit l'Ukraine, en plus d'une réponse militaire coordonnée, toutes les sanctions mondiales contre la Russie seront rétablies.

b) Si l'Ukraine envahit la Russie ou ouvre le feu sur le territoire russe sans provocation, les garanties de sécurité seront réputées nulles et non avenues. Si la Russie ouvre le feu sur l'Ukraine, les garanties de sécurité entreront en vigueur.

c) Des garanties de sécurité bilatérales ne sont pas exclues au titre du présent accord.

6. La Russie formalisera une politique de non‑agression envers l'Europe et l'Ukraine dans toutes les lois et documents requis pour la ratification.

7. L'Ukraine deviendra membre de l'Union européenne dans un délai précisément défini, et l'Ukraine bénéficiera à court terme d'un accès privilégié au marché européen.

8. Un solide programme mondial de développement pour l'Ukraine, à définir dans un accord distinct sur l'investissement et la prospérité future. Il couvrira un large éventail de domaines économiques, notamment, sans s'y limiter:

a) La création d'un Fonds de développement de l'Ukraine pour investir dans des secteurs à forte croissance, dont la technologie, les data centers et l'intelligence artificielle.

b) Les États‑Unis et les entreprises américaines coopéreront avec l'Ukraine et co‑investiront dans la reconstruction, ainsi que dans le développement, la modernisation et l'exploitation des infrastructures gazières de l'Ukraine, y compris ses gazoducs et ses installations de stockage.

c) Des efforts conjoints seront déployés pour reconstruire les zones touchées par la guerre, afin de restaurer, rebâtir et moderniser les villes et les quartiers résidentiels.

d) Le développement des infrastructures.

e) L'extraction de minerais et de ressources naturelles.

f) La Banque mondiale fournira un dispositif de financement spécial pour garantir des fonds afin d'accélérer ces efforts.

g) Un groupe de travail de haut niveau sera créé, prévoyant la nomination d'un dirigeant financier mondial en qualité d'administrateur, chargé d'organiser la mise en œuvre du plan stratégique de reconstruction et de maximiser les perspectives de développement futur.

9. Plusieurs fonds seront créés dédiés au redressement de l'économie ukrainienne, la reconstruction des zones et régions endommagées, ainsi que les questions humanitaires.

a) Les États‑Unis et les pays européens créeront un fonds d'investissement en capital et de subventions d'un montant cible de 200 milliards de dollars pour un financement transparent et efficace en Ukraine.

b) Un large éventail d'investissements en capital et d'autres instruments financiers seront mobilisés pour la reconstruction post‑conflit de l'Ukraine. Les institutions mondiales de reconstruction utiliseront des mécanismes destinés à renforcer et faciliter ces efforts.

c) L'Ukraine appliquera les standards les plus exigeants au niveau mondial afin d'attirer l'investissement direct étranger.

d) L'Ukraine se réserve le droit à réparation pour les dommages infligés.

10. Après la conclusion du présent accord, l'Ukraine accélérera le processus de conclusion d'un accord de libre‑échange avec les États‑Unis.

11. L'Ukraine confirme qu'elle demeurera un État non nucléaire conformément au Traité sur la non‑prolifération des armes nucléaires.

12. La centrale nucléaire de Zaporijjia sera gérée conjointement par trois pays: l'Ukraine, les États‑Unis et la Russie.

13. Les deux pays s'engagent à mettre en œuvre des programmes éducatifs dans les écoles et au sein de la société qui favorisent la compréhension et la tolérance à l'égard des différentes cultures et qui combattent le racisme et les préjugés. L'Ukraine appliquera les règles de l'Union européenne en matière de tolérance religieuse et de protection des langues minoritaires.

14. Dans les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, la ligne de déploiement des troupes à la date du présent accord est de facto reconnue comme la ligne de contact.

a) Nous confirmons de facto en tant que parties qu'il s'agit de la ligne de contact — là où nous nous trouvons actuellement.

b) Un groupe de travail se réunira pour déterminer la redéploiement des forces nécessaire pour mettre fin au conflit, ainsi que pour définir les paramètres de potentielles futures zones économiques spéciales.

c) Après une base équivalente pour les mouvements militaires, des forces internationales seront déployées le long de la ligne de contact pour surveiller le respect du présent accord. Si la décision est prise d'établir une telle zone, elle devra recevoir une approbation spéciale du Parlement ukrainien ou faire l'objet d'un référendum.

d) La Fédération de Russie doit retirer ses troupes des régions de Dnipropetrovsk, Mykolaïv, Soumy et Kharkiv pour que le présent accord entre en vigueur.

e) Les parties conviennent de respecter les règles, garanties et obligations des Conventions de Genève de 1949 et de leurs protocoles additionnels, qui s'appliquent pleinement sur le territoire, y compris les droits humains universellement reconnus.

15. Après s'être entendues sur de futurs arrangements territoriaux, la Fédération de Russie et l'Ukraine s'engagent toutes deux à ne pas modifier ces dispositions par la force.

16. La Russie n'entravera pas l'utilisation par l'Ukraine du Dniepr et de la mer Noire à des fins commerciales.

17. Un comité humanitaire sera créé pour résoudre les questions en suspens.

a) Tous les prisonniers de guerre restants, y compris ceux condamnés en Russie de 2014 à ce jour, seront échangés selon le principe du "tous contre tous" (l'ensemble des prisonniers détenus, quel que soit leur nombre respectif de chaque côté, ndlr).

b) Tous les civils et otages détenus, y compris les enfants et les prisonniers politiques, seront libérés.

c) Des mesures seront prises pour remédier aux problématiques et aux souffrances des victimes du conflit.

18. L'Ukraine doit organiser des élections dès que possible après la signature de l'accord.

19. Le présent accord a force obligatoire. Sa mise en œuvre sera surveillée et garantie par un Conseil de paix présidé par le président Trump. L'Ukraine, l'Europe, l'OTAN, la Russie et les États‑Unis feront partie de ce mécanisme. Des sanctions s'appliqueront en cas de violations.

20. Une fois que toutes les parties auront accepté le présent accord, un cessez-le-feu total entrera immédiatement en vigueur.

© afp.com/Handout

Photo diffusée par la présidence ukrainienne, le 24 décembre 20255, montrant le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse avec des journalistes, le 23 décembre 2025 à Kiev

Bethléem célèbre Noël « dans la peur et l’incertitude »

24 décembre 2025 à 15:00
Les autorités de la ville avaient limité l’ampleur des festivités de la fête chrétienne depuis l’attaque du 7 octobre 2023. Elles reprennent dans un contexte économique catastrophique, et alors que la colonisation israélienne progresse à travers toute la Cisjordanie.

© JONAS OPPERSKALSKI POUR « LE MONDE »

Sur la place de la Mangeoire, à Bethléem, en Cisjordanie occupée, le 23 décembre 2025.

L’Algérie réclame des « excuses » et des « réparations » à la France pour son passé colonial

24 décembre 2025 à 14:54
Les députés algériens ont adopté, mercredi 24 décembre, une loi pour « criminaliser la colonisation française », dans un contexte de tensions diplomatiques entre Alger et Paris.

© RYAD KRAMDI / AFP

Des Algériens marchent devant le bâtiment de l’Assemblée populaire nationale, à Alger, le 10 septembre 2020.

Cambodge et Thaïlande entament des pourparlers pour mettre fin aux affrontements meurtriers à la frontière

24 décembre 2025 à 14:21
Malgré des échanges de tirs transfrontaliers, le ministère de l’intérieur cambodgien s’est déclaré cette semaine « optimiste quant à la sincérité dont fera preuve la Thaïlande » dans la mise en œuvre d’un cessez-le-feu.

© MOHD RASFAN / AFP

Le ministre des affaires étrangères thaïlandais, Sihasak Phuangketkeow, tient une conférence de presse à l’issue d’une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l’Asean sur le conflit frontalier entre la Thaïlande et le Cambodge, à Kuala Lumpur, en Malaisie, le 22 décembre 2025.

Grands excès de vitesse, fin de la vigilance rouge dans l’Hérault, « vent de maccarthysme » aux États-Unis : le point à la mi-journée

Les excès de vitesse supérieurs à 50 km/h qui vont devenir des délits ; Météo France qui a mis fin à la vigilance rouge pour le risque de crues dans l’Hérault ; Thierry Breton qui dénonce un « vent de maccarthysme » aux États-Unis… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du mercredi 24 décembre 2025 est à découvrir ici.

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