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Guerre en Ukraine : Kiev se félicite de "réels progrès" après des pourparlers avec Washington
Les rouages diplomatiques s’activent de nouveau. La rencontre entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les négociateurs américains a commencé, lundi 15 décembre, à Berlin, au deuxième jour de négociations visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, a indiqué à l’AFP un haut responsable ukrainien. Dimanche déjà, Volodymyr Zelensky et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner ont négocié pendant plus de cinq heures à Berlin pour trouver une issue à ce conflit déclenché en 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine.
Les infos à retenir
⇒ Kiev se félicite de "réels progrès" après des pourparlers avec les Américains
⇒ Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner sa région du Donbass
⇒ La non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est une "pierre angulaire" des pourparlers, dit le Kremlin
Kiev se félicite de "réels progrès" après des pourparlers avec les Américains
Le principal négociateur ukrainien aux pourparlers avec les Américains sur le plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie s'est félicité lundi de "réels progrès accomplis" à l'issue d'une rencontre à huis clos à Berlin. "Les négociations entre l'Ukraine et les Etats-Unis ont été constructives et productives, avec de réels progrès accomplis. Nous espérons parvenir d'ici la fin de la journée à un accord qui nous rapprochera de la paix", a indiqué Roustem Oumerov sur X.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les négociateurs américains ont négocié ce lundi à Berlin, pour un deuxième jour consécutif, Kiev espérant convaincre Washington qu’un cessez-le-feu doit intervenir en Ukraine sans concessions territoriales préalables à la Russie. Ce 2e round a commencé en toute fin de matinée, et s'est achevé autour de 13h00, sans déclaration publique.
Le chef de la diplomatie allemande, Johann Wadephul, a jugé qu’il faudrait attendre "la fin de la semaine" pour connaître le résultat des échanges. Il a pointé une fois encore la responsabilité du président russe, Vladimir Poutine, pour arrêter la guerre qu’il a lui même déclenché. Dimanche soir, après le premier cycle de pourparlers, l’émissaire américain, Steve Witkoff, avait assuré sur son compte X que "beaucoup de progrès" avaient été faits. Une réunion autour de l’Ukraine doit en outre réunir lundi soir le chancelier allemand, Friedrich Merz, et de nombreux dirigeants européens. Des représentants américains sont également invités, mais leur venue reste incertaine, d'après la chancellerie.
Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner sa région du Donbass
Les négociateurs américains demandent toujours à l’Ukraine d’abandonner la partie de la région du Donbass (est) encore contrôlée par Kiev, lors du dernier cycle de pourparlers à Berlin, a indiqué à l’AFP un haut responsable au fait des discussions. Vladimir "Poutine veut des territoires. Les Américains disent que" l’Ukraine "doit se retirer", ce que Kiev refuse, a indiqué à l’AFP cette source proche du dossier. "C’est assez frappant que les Américains adoptent la position des Russes sur cette question", a-t-elle ajouté.
Selon un sondage publié lundi, 75 % des Ukrainiens sont opposés à l'abandon de ce territoire.
La non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est une "pierre angulaire" des pourparlers, dit le Kremlin
La non-adhésion de Kiev à l'Otan est une "pierre angulaire" des pourparlers, sous médiation américaine, visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, a affirmé lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cette question doit faire l’objet de "discussions spécifiques", a assuré Dmitri Peskov lors de son point de presse quotidien auquel participe l’AFP, tout en précisant que la Russie attendait d’être informée par Washington des résultats des pourparlers à Berlin entre Américains, Européens et Ukrainiens sur un plan de règlement du conflit en Ukraine.
Une semaine "décisive" pour le financement de l’Ukraine, affirme Kaja Kallas
La semaine qui s’ouvre à Bruxelles sera "décisive" pour l’Ukraine et le financement de sa guerre contre la Russie, a averti lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas. "C’est une semaine très importante" pour le financement de l’Ukraine, sur lequel les dirigeants de l’Union européenne devront prendre une décision lors d’un sommet jeudi et vendredi, a-t-elle déclaré avant le début d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.
Elle a souligné que la négociation entre les 27 sur les avoirs russes gelés se poursuivait mais était "de plus en plus difficile". Les 27 de l’UE envisagent d’utiliser ces avoirs gelés russes pour financer un "prêt de réparation" en faveur de l’Ukraine, mais plusieurs pays y sont réticents, à commencer par la Belgique où l’essentiel de ces avoirs russes se trouve en Europe.

© afp.com/KEMAL ASLAN
EN DIRECT, guerre en Ukraine : Kiev affirme avoir frappé un sous-marin russe en mer Noire

© Maksim Konstantinov/SOPA Images/LightRocket via Getty Images
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Admirateur d'Augusto Pinochet, anti-IVG, anti-immigration... Qui est le nouveau président ultraconservateur du Chili José Antonio Kast
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- Et maintenant le Chili : en Amérique latine, les ressorts profonds d'un basculement à droite
Et maintenant le Chili : en Amérique latine, les ressorts profonds d'un basculement à droite
Le paysage politique évolue à vitesse grand V vers la droite en Amérique latine. Amorcée l’année dernière, cette tendance s’est confirmée en hier au Chili où le candidat de droite José Antonio Kast, conservateur catholique qui affiche des positions extrêmes notamment sur l’immigration et sur la sécurité, a remporté le scrutin avec plus de 58 % des voix.
Face à lui, la candidate de la coalition des gauches, l’ex-ministre du Travail et de la Protection sociale Jeannette Jara, issue du Parti communiste, a atteint 42 %. Kast, qui se présentait pour la troisième fois, a soulevé la polémique en défendant à plusieurs reprises le bilan d’Augusto Pinochet, l’ancien dictateur au pouvoir au Chili de 1973 à 1990. Il deviendra en mars (lors de sa prise de fonction au palais de la Moneda) le président chilien dont les positions sont le plus à droite, notamment sur l’immigration, depuis la fin du régime militaire pinochétiste.
La gauche avait remporté la dernière présidentielle, en 2021, avec Gabriel Boric face au même José Antonio Kast dont c’était hier la troisième candidature. Issus du mouvement étudiant, lui, le sortant Boric avait accédé au pouvoir sur la plateforme de la coalition Frente Amplio (Front large) mais sa grande difficulté à mettre en place son programme l’a rendu impopulaire.

Une rupture avec le socialisme
A l’est du Chili, de l’autre côté de la cordillère des Andes, Javier Milei a pour sa part considérablement renforcé sa position à la Chambre des députés et au Sénat, en octobre 2025. Celui qui se décrit comme un ultralibéral armé d’une tronçonneuse (pour couper dans les dépenses publiques) va ainsi pouvoir continuer à mettre en place les réformes structurelles, indispensables pour poursuivre la stabilisation économique du pays.
Également voisins du Chili, mais au nord, les Boliviens viennent, quant à eux, de mettre fin à près de vingt années de domination du Parti de gauche à tendance populiste, le Movimiento al socialismo (MAS) longtemps incarné par la figure d’Evo Morales, à la tête d’un pays perché à 4 000 mètres d’altitude. Le nouveau président, Rodrigo Paz, veut marquer la rupture avec vingt années de socialisme. Ce président de centre droit doit faire face à une crise économique sans précédent, héritée de la gauche. 2 000 kilomètres plus au nord, également dans les Andes, l’Équateur a réélu, de son côté, en mars, le président de droite Daniel Noboa qui a ouvertement affiché sa volonté de travailler en étroite collaboration avec Donald Trump.

Quant au Venezuela, si les élections n’avaient pas été truquées par le pouvoir, Nicolas Maduro aurait largement perdu l’élection présidentielle l’année dernière. C’est alors le candidat de centre droit, Edmundo Gonzales – qui remplaçait au pied levé Maria Corina Machado, empêchée de se présenter – qui aurait pris les commandes aux palais Miraflores de Caracas. Enfin, récemment, le 30 novembre, au Honduras (Amérique centrale), le parti de gauche sortant Liberté et Refondation – également appelé "Libre" –, a péniblement obtenu 19 % des voix alors que les deux candidats de centre droit totalisaient chacun 40 %. Soit 80 % des voix pour la droite au total. Encore une défaite majeure pour la gauche…
Et ce n’est peut-être pas fini ! En 2026, le Brésil, le Pérou, la Colombie et le Costa Rica iront aux urnes. Au Brésil, où les élections sont prévues dans un an, une lutte serrée se profile entre le Parti des travailleurs (PT) du président sortant Lula et la droite, actuellement divisée.
En Colombie, l’impopularité du président Gustavo Petro, un ex-guérillero, qui ne peut se représenter, rend peu probable le maintien de la gauche au pouvoir à Bogota, la capitale perchée à 2 640 mètres d’altitude. Quant au Costa Rica, il semble que le parti de centre droit sortant ait toutes les chances de se maintenir au pouvoir.
Deux exceptions
Dans ce contexte, le grand Mexique et le petit Uruguay, cette "Suisse de l’Amérique du Sud" coincée entre Brésil et Argentine, constituent deux exceptions. L’élection remportée haut la main de Claudia Sheinbaum au Mexique en juin de l’année dernière a prolongé le pouvoir de la gauche pour six ans. La présidente est issue du parti Morena, créé par Manuel Lopez Obrador, au pouvoir à partir de 2018. Sheinbaum reste extrêmement appréciée, avec un taux d’approbation d’environ 70 %. En Uruguay, Yamandu Orsi, de centre gauche, a été élu fin 2024 et mène une politique centriste, comme cela a toujours été le cas dans ce pays qui a tendance à éviter les extrêmes.
Pourquoi ce glissement général vers la droite de presque toute l’Amérique latine ? La motivation première des électeurs ne semble pas être idéologique, mais liée à des facteurs économiques et sécuritaires très concrets. Deux sujets principaux sont au centre des préoccupations des ménages : les mauvais résultats économiques des gouvernements en place et l’inquiétude face à la montée de l’insécurité.
De fait, deux décennies de populisme de gauche au Venezuela, en Argentine et en Bolivie ont été particulièrement dévastatrices pour les classes moyennes de ces trois pays, où la pauvreté a augmenté rapidement. Leur triple effondrement économique représente certainement un épouvantail pour une majorité de Latino-américains, provisoirement vaccinés par la démagogie du Vénézuélien Nicolas Maduro ou de l’Argentine Cristina Kirchner (président de 2007 à 2015, puis vice-présidente de 2019 à 2023).
Dans les pays où les gouvernements en place menaient des politiques de centre gauche, la croissance était rarement au rendez-vous à des niveaux suffisants pour que cela se traduise par une augmentation visible du pouvoir d’achat. Selon le Fonds monétaire international, la croissance de l’Amérique latine et des Caraïbes s’est maintenue aux alentours de 2,4 % en 2024, en dessous du niveau de croissance mondiale estimé à 3,3 %. Cela fait une bonne décennie que l’Amérique latine se trouve dans une situation de croissance molle et de sous-investissement, ce qui encourage les électeurs à pénaliser les gouvernements en place.
Le taux d’homicide s’est stabilisé mais…
La situation sécuritaire est l’autre grand motif d’insatisfaction qui fragilise la gauche. Sur cette question, même si la réalité est complexe, la droite apparaît plus crédible. Cela fait longtemps que l’insécurité constitue un problème pour beaucoup de pays, mais jusqu’à récemment, le "cône sud" de l’Amérique latine (Argentine, Chili) était relativement épargné. Or aujourd’hui, la violence s’étend rapidement à l’ensemble du continent, principalement en raison du trafic de drogue. De puissants réseaux de "narcos" se sont installés un peu partout sur le continent, encourageant la corruption et s’adonnant à toutes sortes de trafics en marge de leur activité principale. Certes, le taux d’homicide s’est stabilisé dans la région ces dernières années, mais reste parmi les plus élevés au monde. Les sondages confirment que la sécurité est une préoccupation majeure de Buenos Aires à Panama en passant par Santiago, Sao Paulo et La Paz…
Le "modèle Nayib Bukele", du nom du président du Salvador rendu célèbre par sa politique extrême de mano dura (main de fer) est désormais vu comme une solution possible. Elle consistait à incarcérer sans jugement toute personne suspectée d’appartenir à un gang dans des prisons de haute sécurité. Très contestable sur le plan des droits humains, cette politique a fait baisser le taux d’homicide de 38 pour 100 000 en 2019 (année de son élection) à 1,9 pour 100 000 en 2024. Fait inimaginable voilà encore dix ans : le Salvador est aujourd’hui l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine. Malgré le mépris affiché par le président salvadorien pour les règles démocratiques et de l’État de droit, la plupart des dirigeants de droite comme de gauche se réfèrent désormais à son "modèle" comme à une stratégie dont il faut au moins en partie s’inspirer.

Bien entendu, Donald Trump veut faire croire que ce retour de la droite latino aux commandes s’explique par l’influence qu’il exercerait au sud du Rio Grande jusqu’à la terre de Feu. À l’occasion du 250e anniversaire de la doctrine Monroe, la Maison-Blanche a diffusé un message réaffirmant l’attachement du président Trump à cette politique énoncée en 1823 par le cinquième président américain, James Monroe. Ce dernier prônait un rôle de protecteur du continent américain au sens large (Amérique du Nord, Centrale et du Sud) par Washington afin de le protéger des influences extérieures négatives.
En pratique, hormis l’Argentine, dont le président a été sauvé à la veille des récentes élections par un swap de devises pour éviter un effondrement de la monnaie nationale, et du Venezuela, où Donald Trump ne fait pas mystère de sa volonté de remplacer le régime de Maduro, il n’est pas dit que l’intérêt manifesté par les Etats-Unis joue en faveur de la droite continentale. En fait, la dynamique politique est interne à chaque pays concerné et ne dépend qu’à la marge des déclarations de Trump. Le déplacement du curseur politique vers la droite constitue toutefois une aubaine pour Donald Trump qui peut trouver des appuis en Amérique latine pour réduire, autant que possible, l’influence de Pékin sur le continent.
Bref, les implications du mouvement de balancier actuel ne sont pas encore tout à fait claires à l’échelle globale parce qu’il n’existe pas une doctrine unifiée de la droite en Amérique latine, hormis celle qui consiste à favoriser une économie de marché. Qui plus est, l’évolution actuelle ne se traduira pas forcément par une politique antichinoise car de nombreux pays dépendent déjà beaucoup trop du commerce avec la Chine pour leur survie, comme l’Argentine et le Brésil. Reste à voir si ce changement politique permettra de redonner un coup de pouce à la croissance en Amérique latine et de réduire à la fois la pauvreté et l’insécurité.
*Alexandre Marc est expert associé à l’Institut Montaigne, ancien spécialiste en chef à la Banque Mondiale et auteur de La Démocratie à l’âge de l’hyper-individualisme.

© afp.com/Marvin RECINOS
Hongrie : ces scandales dans la protection de l’enfance qui secouent Viktor Orban
Jouets et torches en main, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues hongroises ce samedi 13 décembre, répondant à l’appel du chef de l’opposition, Péter Magyar. Le motif de ce rassemblement : la diffusion le 9 décembre d’une vidéo montrant les sévices infligés à des mineurs internés dans un centre éducatif fermé de Budapest, dernière goutte d’un vase prêt à déborder. Les images montrent le responsable par intérim de l’établissement en train de battre violemment l’un de ses pensionnaires à la tête. L’auteur des coups et plusieurs autres éducateurs du centre de la rue Szolo ont été arrêtés par les forces de l’ordre.
Agressions sexuelles, prostitution forcée de mineurs, passage à tabac… Depuis deux ans, plusieurs scandales ont secoué les établissements pour mineurs en difficulté, notoirement en manque de financements après une politique de coupes budgétaires. Dans le viseur des manifestants : Viktor Orbán et son gouvernement qui se targuent volontiers d’œuvrer en faveur de la protection de l’enfance. Farouchement conservateur, l’homme qui dirige la Hongrie depuis 15 ans n’hésite pas à communiquer sur ses efforts pour "protéger les enfants de la propagande LGBT+ " en prohibant aux moins de 18 ans l’accès à des contenus représentant l’homosexualité.
Un ancien directeur suspecté de proxénétisme
A quelques mois des élections législatives du pays, Péter Magyar, qui caracole en tête des sondages, fait partie des voix qui s’élèvent pour dénoncer la maltraitance sur mineurs. L’homme politique affirme s’être procuré un rapport confidentiel destiné à l’exécutif hongrois, faisant état des abus sur mineurs dans le pays. "Il démontre plus clairement que jamais que Viktor Orbán et les autorités disposaient d’informations détaillées sur des abus systémiques commis contre des enfants depuis au moins quatre ans, et qu’ils n’ont pourtant rien fait", cingle le chef d’opposition sur X. Selon le document, "38 % des tuteurs chargés de la protection de l’enfance ont connaissance d’au moins un enfant ayant subi des abus sexuels pendant la durée de la prise en charge".
A mai napon eljutott hozzám egy, az Orbán-kormány részére készült, elhallgatott, hivatalos jelentés az állami gyermekvédelem alatt álló gyermekeket érő egészen elképesztő bántalmazásokról.
— Magyar Péter (Ne féljetek) (@magyarpeterMP) December 12, 2025
Nem hamisított, nem mesterséges intelligenciával összetákolt, hanem egy szakemberek által… pic.twitter.com/MCeJTSeFxx
Et ce n’est pas la première fois que ce centre éducatif fermé de la rue Szolo fait couler de l’encre. Au printemps dernier, son directeur avait été arrêté par la police, visé par une enquête pour proxénétisme, trafic d’êtres humains et blanchiment d’argent.
L’homme qui était à la tête de l’établissement depuis 2011 avait été décoré à plusieurs reprises pendant son mandat. Apparaissant sur des médias de propagande, il ne dissimulait pas sa proximité avec le pouvoir en place et ses valeurs conservatrices. Selon les révélations du média Hongrois Magyar Jelen, "plusieurs enquêtes et procédures avaient déjà été menées au cours des trente dernières années" pour des faits similaires. Au début des années 2000, des poursuites pénales avaient été engagées "pour suspicion d’abus sexuels très graves", accompagnées de "témoignages accablants de plusieurs personnes". Une affaire finalement abandonnée "faute de preuve".
Protéger les enfants des "scélérats"
Dans les jours qui ont suivi les révélations de maltraitance, les réactions du gouvernement hongrois ont davantage ravivé les tensions qu’elles ne les ont apaisées.
Le porte-parole du gouvernement, Gergely Gulyas, a tenu à rappeler que le centre fermé hébergeait des mineurs délinquants, dont "27 personnes condamnées pour vol" et "quatre pour agression sexuelle". Une intervention interprétée comme une tentative de justifier le recours à la violence sur ces enfants. Des propos que Viktor Orbán a depuis tenté de nuancer, affirmant que "même un jeune délinquant ne doit pas être traité comme ce surveillant a traité le détenu. C’est inadmissible, sans l’ombre d’un doute". Et le Premier ministre de poursuivre : "la rue Szolo est une institution particulière. Elle accueille des mineurs délinquants, tous ayant commis des crimes. La plupart sont des crimes graves, y compris des meurtres. C’est, à proprement parler, une forme de prison".
"Même si un enfant a été condamné, cela ne veut pas dire que vous pouvez le frapper sur le sol, piétiner sa tête, ou la battre avec un bâton", a tancé samedi Péter Magyar devant un parterre de manifestants. Et l’homme politique d’ajouter sur X : "un gouvernement qui a permis et couvert les abus physiques et psychologiques infligés à des enfants ne peut rester au pouvoir un jour de plus", promettant de protéger les mineurs en difficulté des "scélérats" d’ici 121 jours, tout au plus, date des élections législatives hongroises.

© Ferenc ISZA / AFP
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