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Reçu aujourd’hui — 12 décembre 2025 6.2 📰 Infos Monde

En Cisjordanie, la croissance des colonies israéliennes atteint son niveau le plus haut depuis 2017, affirme l’ONU

12 décembre 2025 à 23:06
L’avancée de la colonisation s’accompagne en outre d’une augmentation « alarmante » de la violence des colons, dénonce Antonio Guterres dans le rapport, évoquant des attaques parfois « en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes ».

© Lucien Lung/Riva Press pour « Le Monde »

Le Royaume-Uni frappé par une épidémie « sans précédent » de grippe

12 décembre 2025 à 22:04
Le nombre de cas a bondi de 55 % en une semaine, avec une moyenne de 2 660 patients hospitalisés chaque jour la semaine dernière. Le gouvernement a appelé les médecins à renoncer à leur grève prévue juste avant Noël.

© PAUL ELLIS / AFP

Le ministre de la santé britannique, Wes Streeting, prononce un discours lors de la troisième journée du congrès annuel du Parti travailliste, à Liverpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le 30 septembre 2025.

Les dirigeants du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont été reçus par l’ambassadeur américain à Paris

12 décembre 2025 à 21:56
Quelques jours plus tôt, Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains) avaient déjà été reçus à l’ambassade américaine.

© JULIEN DE ROSA / AFP

L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, prononce un discours lors du lancement officiel d’America 250, qui célèbre le 250e anniversaire des États-Unis en 2026, à l’ambassade américaine à Paris, le 4 décembre 2025.

14 heures de travail par jour, pas de week-end, 500 euros de salaires par mois… Plongée dans les coulisses des « ateliers de la sueur » chinois de Shein

12 décembre 2025 à 20:09
REPORTAGE - À Canton, dans le sud du pays, Le Figaro a visité les sites de sous-traitants du géant de l’ultra fast-fashion, où triment les couturières à des cadences stakhanovistes.

© Sébastien Falletti

Des ouvriers chez un sous-traitant de Shein, à Canton, en décembre 2025.

Petits colis importés : comment fonctionnera la taxe européenne de 3 euros à partir du 1er juillet 2026

12 décembre 2025 à 18:37

Trois euros à compter du 1er juillet 2026 : les Etats européens se sont entendus vendredi sur la taxation des petits colis importés dans l'Union européenne, une mesure qui vise à contrer l'afflux de produits chinois à bas prix sur le marché européen. Selon un porte-parole du Conseil, tous les paquets seront au minimum taxés de 3 euros. Si un colis contient plusieurs exemplaires d'un même article (un même t-shirt par exemple), la taxe ne s'appliquera qu'une fois. En revanche, si le paquet contient plusieurs produits différents (un jean et un t-shirt par exemple), il faudra payer 3 euros par produit.

4,6 milliards colis inférieurs à 150 euros en 2024

"Cette mesure temporaire répond au fait qu'actuellement, ces colis sont importés dans l'UE sans subir de droits de douane, ce qui entraîne une concurrence déloyale pour les vendeurs européens, des risques pour la santé et la sécurité des consommateurs, des niveaux élevés de fraude et des inquiétudes pour l'environnement", a souligné le Conseil, qui représente les 27 Etats membres.

Quelque 4,6 milliards d'envois d'une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen en 2024, soit plus de 145 chaque seconde. Sur ce total, 91 % provenaient de Chine.

Il y a un mois, les ministres des Finances européens avaient approuvé la suppression dès l'an prochain de l'exonération de droits de douane dont bénéficient depuis longtemps ces "petits colis". Une mesure qui vise à lutter contre le déferlement de produits chinois à bas prix, achetés sur des plateformes asiatiques comme Shein, Temu ou AliExpress.

Cet afflux de paquets importés sans aucun droit de douane est dénoncé avec plus en plus de vigueur comme une forme de concurrence déloyale par les producteurs et les commerçants européens. De plus, la masse de colis arrivant en Europe est telle que les douaniers sont fréquemment dans l'incapacité de contrôler leur conformité. Difficile dans ces conditions d'intercepter les produits dangereux ou contrefaits avant qu'ils n'arrivent dans les mains des consommateurs.

Une bataille menée par la France

"L'instauration d'un montant forfaitaire sur les petits colis est une victoire majeure pour l'Union européenne", a salué le ministre français de l'Economie Roland Lescure, qui a porté ce combat à Bruxelles.

La France, en plein bras de fer avec le géant de l'e-commerce d'origine chinoise Shein, après le scandale de la vente de poupées sexuelles d'apparence enfantine et d'armes de catégorie A, est en pointe dans ce dossier. La mesure était en fait déjà prévue dans le cadre de la réforme de l'Union douanière (le système douanier européen), mais celle-ci ne doit s'appliquer qu'en 2028.

Les ministres de l'Economie de l'UE se sont donc entendus à Bruxelles sur un dispositif transitoire, qui s'appliquera à partir du 1er juillet prochain, et jusqu'à l'entrée en vigueur d'une solution pérenne qui devrait accompagner ou précéder la réforme douanière. La France avait proposé à ses partenaires d'imposer une "taxe forfaitaire", c'est-à-dire d'un montant fixe, plutôt qu'une taxe proportionnelle comme le préconisait la Commission européenne. Et c'est l'option défendue par Paris, beaucoup plus dissuasive, qui a été validée. En revanche, la mesure ne s'appliquera qu'en juillet, alors que Paris militait pour une entrée en vigueur dès le premier trimestre.

Mettre en place un système transitoire "n'est pas simple, car nous devons le faire avec nos moyens existants", en attendant la plateforme de données, avait expliqué en amont un diplomate européen.

Des frais de traitement en novembre 2026

La taxation des petits colis n'est qu'une première étape d'une offensive de l'UE contre l'avalanche de produits chinois qui entrent sur son territoire : elle devrait s'accompagner de l'instauration à partir de novembre 2026 de frais de traitement sur ces même colis valant moins de 150 euros. Bruxelles a proposé en mai de les fixer à deux euros par paquet.

Cette somme aidera à financer le développement des contrôles, et contribuera selon l'UE, avec la perception des droits de douane, à rééquilibrer les règles du jeu entre les produits européens et la concurrence "made in China". En outre, plusieurs pays membres, comme la France et l'Italie, ont déjà annoncé la mise en place de tels frais de traitement à l'échelle nationale.

© Joao Luiz Bulcao / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les Etats européens se sont entendus vendredi 12 décembre 2025 sur la taxation des petits colis importés dans l'Union européenne.

RD Congo : l'ONU craint un "embrasement régional" après le contrôle du M23 sur Uvira

12 décembre 2025 à 18:21
Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU met en garde, vendredi, contre la "menace d'un embrasement régional aux conséquences incalculables" dans la région des Grands Lacs, à l'est de la République démocratique du Congo. Les rebelles du M23, soutenus par Kigali, contrôlent depuis mercredi la ville de Uvira.

Mercosur, dermatose… Pourquoi le monde agricole s’embrase de nouveau

12 décembre 2025 à 18:03

Retour du Mercosur, remaniement de la politique agricole commune (PAC), nouvelle vague de dermatose nodulaire contagieuse à la gestion publique contestée… La colère des agriculteurs, qui refait irruption en France, risque de se propager en Europe. Une marche de protestation sera organisée le 18 décembre à Bruxelles, "10 000 manifestants" y sont attendus, dont de nombreux Français.

"Des blocages partout"

Depuis quelques jours, la pression grimpe encore d’un cran sur les autorités publiques. Ce vendredi 12 décembre, sur Facebook, la Confédération paysanne a appelé à "des blocages partout" en France. Le syndicat prévient : "le bras de fer" avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, "a bien été lancé et va s’intensifier dans les prochains jours". La cause de cette insurrection : la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse, maladie de la peau qui touche les bovins. En cas de contamination d’un animal, l’intégralité du troupeau doit être abattue.

Jeudi, c’est l’Ariège qui a été concernée par ces euthanasies de masse. En réaction, de vives tensions ont éclaté aux abords de la ferme visée afin d’empêcher les autorités d’atteindre les bêtes. Quatre personnes ont été interpellées. Partout en France, des mobilisations se sont organisées : rassemblements devant les préfectures, "feux de la colère" dans la Marne, cercueil devant le ministère… "C’est une aberration complète ! Il faut arrêter le carnage", s’indignait jeudi, Sébastien Durand, président de la Coordination rurale d’Ariège, au micro d’ICI Occitanie. Le syndicat, tout comme la Confédération paysanne plaide pour l’instauration d’une vaccination préventive généralisée.

Mais ce vendredi, la ministre du secteur persiste et signe : "l’abattage est la seule solution pour sauver toute la filière", estimant que, sans quoi, la maladie pourrait tuer 1,5 million de bovins en France.

La PAC en berne

C’est une semaine compliquée pour Annie Genevard. Lundi déjà, son discours à Rungis a été boycotté par une grande partie des syndicats agricoles. La ministre s’était rendue au plus grand marché d’Europe pour le lancement des "conférences de la souveraineté alimentaire". Un "exercice de communication" qui déplaît alors que le "diagnostic" dramatique de la "Ferme France" est connu, selon la FNSEA, premier syndicat de la filière.

L’Hexagone, qui est pourtant la première puissance agricole européenne, est en souffrance. Contraint d’importer toujours plus, le secteur entrevoit un déficit commercial en 2025. Une première depuis 50 ans. Ses fleurons, du blé aux vignes, traversent une crise inédite.

Dans ce contexte, la proposition de la Commission européenne de revoir les conditions de la PAC attise la colère. La politique agricole commune, qui constituait jusqu’ici le premier poste de dépenses de l’UE, pourrait voir son budget réduit de 20 % pour la période de 2028 à 2034, qui risquerait en plus d’être "dilué" dans un grand fonds.

Un projet qui serait lourd de conséquences pour la France dont les agriculteurs sont les premiers bénéficiaires de la PAC avec environ 9 milliards d’euros d’aides par an. Cette somme qui représente les deux tiers de leurs revenus est devenue indispensable depuis le début de la guerre en Ukraine qui a entraîné une flambée des denrées alimentaires.

Mercosur le retour

Un autre accord en cours de négociation à Bruxelles : celui avec le Mercosur, cette communauté économique des pays d’Amérique du Sud. 25 ans après le début des négociations, le processus semble toucher à sa fin et se rapprocher de l’aboutissement, l’instance bruxelloise vise un feu vert pour le 20 décembre et une adoption par Parlement début 2026.

L’accord, qui doit permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, machines et vins, facilitera en retour l’entrée de bœuf, volaille, sucre, miel… Mais ce texte, vu d’un très mauvais œil par les agriculteurs, ravive la colère des syndicats. Les organisations, qui dénoncent une concurrence déloyale, placent les normes moins exigeantes des pays du Mercosur dans leur viseur. La crainte : déstabiliser les filières européennes déjà fragiles.

Un point a souvent été remis à l'ordre du jour : la viande qui pourrait bientôt se retrouver dans nos assiettes. Le Brésil, qui représente déjà plus de 35 % des importations de bœuf dans l’UE, est connu pour sa viande traitée aux hormones de croissance et aux antibiotiques mais vendue à des prix plus attractifs. Bruxelles a tenu à rassurer : "Toutes les conditions sanitaires en vigueur au sein de l’Union européenne restent en place avec l’accord". Des annonces qui laissent la filière de marbre. "Des garanties ? Il n’y en a pas", s’indignait en 2024 Karine Jacquemart, directrice générale de l’association de consommateurs Foodwatch dans les colonnes de Reporterre.

Et dans les sphères du pouvoir français, la mayonnaise ne prend pas non plus : "L’accord avec le Mercosur est inacceptable. Il sera peut-être appliqué. Car nous sommes 27 dans l’Union européenne", lançait Annie Genevard, le 9 décembre.

A ce projet de signature s’ajoute une autre crispation : la taxe MACF. Ce mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, voulu par l’Union européenne doit entrer en vigueur le 1er janvier. Une taxe carbone qui fait craindre aux agriculteurs une explosion du coût des engrais russes, déjà imposés. Un impact de "500 millions d’euros pour les grandes cultures" serait à estimer selon la FNSEA.

© afp.com/Dimitar DILKOFF

Des agriculteurs manifestent à Paris contre l'accord Mercosur de libre-échange entre l'Union européenne et les pays d'Amérique latine, le 14 octobre 2025

EN DIRECT, guerre en Ukraine : la Turquie appelle à une « suspension » des attaques contre les ports après qu’un navire civil turc a été endommagé près d’Odessa

12 décembre 2025 à 20:35
« Nous insistons sur l’importance d’un cessez-le-feu immédiat entre la Russie et l’Ukraine et réaffirmons la nécessité d’un accord visant à prévenir toute escalade en mer Noire », a déclaré, vendredi, le ministère des affaires étrangères turc.

© HANDOUT / AFP

Sur cette photo diffusée par les services d’urgence ukrainiens le 12 décembre 2025, des secouristes s’efforcent d’éteindre un incendie à bord d’un navire après une attaque aérienne au port de Tchornomorsk, dans la région d’Odessa.
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