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© ERIC LALMAND / AFP
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© SAUL LOEB/AFP
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Taïwan : face au Japon, le grand retour des "loups guerriers" chinois
"On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens", écrivait au XVIIe siècle le cardinal de Retz dans ses mémoires. La nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi, n’a visiblement pas jugé bon d’appliquer cette maxime. Moins de trois semaines après sa prise de fonction, la "Dame de fer" nationaliste a suscité l’ire de la Chine sur un dossier très sensible, en déclarant que "le déploiement de navires de guerre et le recours à la force [contre Taïwan], pourrait constituer une menace pour la survie du Japon".
Or cette qualification du danger n’a rien d’anodin : elle impliquerait l’envoi de troupes japonaises pour défendre l’île [de facto indépendante, mais revendiquée par Pékin], au titre de la "légitime défense collective" prévue par une loi adoptée en 2015. En évoquant une possible guerre contre la Chine, Sanae Takaichi, première femme à diriger le Japon, a franchi un pas par rapport à ses prédécesseurs, qui avaient maintenu une "ambiguïté stratégique".
Renouant avec la diplomatie agressive dite des "loups guerriers", qu’elle avait mis en sourdine dernièrement, la Chine a vertement réagi par la voix du consul général de Chine à Osaka qui, semblant cibler la Première ministre, a menacé sur X, de "couper cette sale tête sans la moindre hésitation", avant d’effacer son message. Pas davantage nuancé, l’influent journaliste Hu Xijin, proche du pouvoir, a estimé que Sanae Takaichi était "une sorcière maléfique", qui "a réussi à déclencher une nouvelle explosion de haine mutuelle entre l’opinion publique chinoise et japonaise". De son côté, pour marquer la gravité de l’incident, Pékin a convoqué, ce vendredi 15 novembre, l’ambassadeur japonais à Pékin.
Il s’agit d’un nouveau coup de chaud dans des relations sino-japonaises émaillées par nombre de crises ces dernières décennies, sur fond de passé qui ne passe pas - Pékin garde un souvenir douloureux des atrocités commises par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du massacre de Nankin, en 1937. L’arrivée à la tête du Japon d’une dirigeante qui ne cache pas sa défiance envers Pékin et sa sympathie pour Taïwan, était donc de nature à électriser les rapports entre les deux rivaux historiques.
Menace chinoise croissante
Le mandat de Sanae Takaichi avait pourtant commencé sans accroc avec son voisin communiste : la Première ministre et le président chinois Xi Jinping avaient affiché une volonté de poursuivre une relation stable lors de leur rencontre au sommet de l’Apec, à la fin du mois dernier, en Corée du Sud. Les autorités chinoises ont moins apprécié la suite de cette séquence diplomatique : Sanae Takaichi s’est affichée tout sourire lors du même forum avec le représentant de Taïwan (que la Chine considère comme l’une de ses provinces devant être "réunifiée" au besoin par la force), avant de publier la photo de la poignée de main sur X. Et de faire, une semaine plus tard sa déclaration sur Taïwan devant le Parlement japonais.
Cette prise de position audacieuse s’inscrit dans un contexte géopolitique changeant et de plus en plus incertain. D’un côté, la Chine fait peser une menace croissante sur Taïwan, en multipliant les exercices militaires autour de l’île. De l’autre, des déclarations de Donald Trump ont jeté le doute sur le fait que les Etats-Unis interviendraient pour défendre Taïwan en cas d’attaque chinoise. Focalisé sur le rééquilibrage des échanges avec la Chine, Donald Trump n’a d’ailleurs pas évoqué la question de Taïwan avec Xi Jinping, lors de leur rencontre récente en Corée du Sud, qui a mené à une trêve commerciale.
Tokyo augmente ses dépenses militaires
Dans le même temps, l’actuelle administration américaine met le Japon sous pression pour qu’il augmente ses dépenses militaires et sa dissuasion conventionnelle face à une possible offensive chinoise contre Taïwan. En amont de la visite de Donald Trump, le mois dernier, la nouvelle cheffe du gouvernement a d’ailleurs annoncé que les dépenses japonaises en matière de défense aller atteindre 2 % du PIB en mars 2026, soit deux ans plus tôt que prévu par son prédécesseur, contre autour de 1 % en 2022.
La sortie de la Première ministre a inquiété les milieux d’affaires japonais, la Chine étant le premier partenaire commercial du Japon. Mais sur le fond, elle n’a sans doute fait qu’exprimer la réalité. Depuis les "Guidelines for Japan-U.S. Defense Cooperation" de 2015 [NDLR : Principes directeurs de la coopération en matière de défense entre le Japon et les États-Unis], on sait qu’en cas d’attaque contre Taïwan, Tokyo participerait à une opération de protection de l’île, même si on ne sait pas exactement quelle forme elle prendrait (forces combattantes ou soutien logistique)", souligne Jean-Pierre Cabestan, chercheur à Asia centre.
L’Archipel pourrait d’autant moins rester extérieur à un conflit, que l’île la plus à l’ouest du Japon, Yonaguni, dans la préfecture d’Okinawa, ne se situe qu’à seulement 110 kilomètres des côtes taïwanaises. "Taïwan fait partie du périmètre de sécurité de l’alliance entre le Japon et les États-Unis", résume le sinologue. Sans compter que le détroit de Taïwan constitue pour le Japon une voie commerciale cruciale. Avec le faucon Takaichi au pouvoir, qui s’est rendu régulièrement par le passé à un sanctuaire où sont commémorés des criminels de guerre japonais, les "loups guerriers" chinois risquent de donner encore de la voix.

© The Yomiuri Shimbun via AFP
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Soulagement pour la Suisse, qui obtient une réduction des droits de douane américains
La lourde surtaxe américaine de 39 % sur les produits suisses est en passe d'être réduite, Washington et Berne ayant annoncé vendredi 14 novembre avoir finalement trouvé un terrain d'entente. L'exécutif américain a accepté d'abaisser les droits de douane frappant les produits helvétiques depuis août, pour les ramener de 39 % à 15 %. Le gouvernement suisse a remercié sur X le président Donald Trump "pour son engagement constructif".
L'accord - qui concerne aussi le Liechtenstein - doit encore être formalisé, le gouvernement suisse précisant dans un communiqué avoir abouti avec Washington à "une déclaration d'intention juridiquement non contraignante". Les parties prévoient de terminer les négociations "début 2026", selon la Maison-Blanche.
Berne accorde plusieurs concessions
En échange d'une réduction des droits de douane, Berne a accordé une série de concessions tout en tentant de préserver son secteur agricole, alors que les Etats-Unis cherchent à pousser les exportations américaines en la matière.
Le ministre suisse de l'Economie Guy Parmelin a expliqué en conférence de presse que son pays allait "supprimer les droits de douane sur les poissons, fruits de mer américains ainsi que sur certains produits agricoles exotiques ou non sensibles, comme les agrumes, certaines noix, les compléments alimentaires, les produits du tabac ou le café". "Par ailleurs, a-t-il poursuivi, de petits contingents en franchise de droits seront accordés pour le bœuf, la viande de bison et la volaille."
Selon le communiqué de Berne, 500 tonnes de viande de bœuf, 1 000 tonnes de bison et 1 500 tonnes de volaille en provenance des Etats-Unis pourront ainsi entrer en Suisse avec zéro droit de douane. "Ces résultats ne posent pas de problème pour l'agriculture suisse", a assuré Guy Parmelin.
Des promesses d'investissements
Le secteur privé suisse a aussi donné des gages, en promettant d'investir 200 milliards de dollars aux États-Unis d'ici à fin 2028. "Ces investissements créeront des milliers d'emplois bien rémunérés dans les 50 États (américains, NDLR), dans divers secteurs tels que l'industrie pharmaceutique, la fabrication de machines, les dispositifs médicaux, l'aérospatial, la construction, l'industrie de pointe, le raffinage d'or et les infrastructures énergétiques", estime la Maison Blanche sur son site internet.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump a juré de relancer la production industrielle aux Etats-Unis et de réduire le déficit commercial du pays. Son offensive protectionniste a pris de court le petit pays alpin. La Suisse s'est retrouvée avec des droits de douane additionnels de 39 %, une des surtaxes les plus lourdes mises en place par l'exécutif américain. L'Union européenne (UE) et le Japon avaient réussi dès l'été à ramener à 15 % les taxes américaines sur leurs exportations.
L'annonce est intervenue au lendemain d'une rencontre à la Maison-Blanche entre le représentant américain au Commerce Jamieson Greer et le ministre Parmelin, qui s'est déplacé à plusieurs reprises aux Etats-Unis ces derniers mois pour débloquer la situation.
Les entreprises suisses ont rapidement salué cette issue, sans crier victoire. L'abaissement des droits de douane "supprime les discriminations tarifaires considérables par rapport aux concurrents, notamment ceux de l'UE et du Japon. C'est un bref soulagement, mais on ne peut pas encore parler de levée de l'alerte", a commenté l'organisation patronale de l'industrie Swissmem. "Il ne faut pas baisser la garde. De nouveaux droits de douane pourraient être instaurés", a souligné son président Martin Hirzel, cité dans un communiqué.
"C'est une bonne nouvelle parce que ces 39 % (...) ont amené beaucoup d'insécurité pour notre secteur", a réagi auprès de l'AFP le président de la fédération horlogère, Yves Bugmann. "On parle toujours un peu sous réserve, les conditions de l'accord ne sont pas encore connues mais, évidemment, c'est un soulagement pour l'industrie", a-t-il poursuivi.
Le gouvernement suisse concède que "les droits de douane (américains, NDLR) restent supérieurs au taux en vigueur avant la mise en place des surtaxes, en avril", mais estime que "leur abaissement devrait se traduire par des impulsions positives pour l'économie suisse".

© afp.com/Fabrice Coffrini
Le Mali suspend "jusqu'à nouvel ordre" les chaînes françaises LCI et TF1
La Haute autorité de la communication du Mali (HAC) a suspendu les chaînes françaises LCI et TF1, leur reprochant "des affirmations non vérifiées et des contrevérités" relatives aux djihadistes dans ce pays sahélien, selon une décision consultée vendredi 14 novembre par l'AFP. "Les services des télévisions LCI et TF1 sont retirés des bouquets de tous les distributeurs de service de radiodiffusion sonore ou télévisuelle au Mali, jusqu'à nouvel ordre, à compter de la date de signature de la présente décision" de la HAC datée de jeudi.
Des mesures répressives contre la presse
Le Mali dirigé par un régime militaire à la suite de putschs entre 2020 et 2022, a pris des mesures répressives contre la presse, suspendu l'accès ou la diffusion de plusieurs médias - notamment étrangers - et réduit au silence ou emprisonné des journalistes et autres voix critiques.
Selon la HAC, la LCI a diffusé une "séquence de 12,24 mn extraite de l'émission 'Grand Dossier' le dimanche 9 novembre 2025 à 13H00, structurée en deux volets : 'Mali, les djihadistes aux portes de Bamako' et "'Mali, le nouveau fief d'Al-Qaïda'". Cette séquence a été "reprise par TF1 sur sa page web" le même jour, selon elle. Or, selon le régulateur des médias au Mali, elle comporte "des affirmations non vérifiées et des contrevérités" relatives notamment aux allégations selon lesquelles "la junte a interdit la vente du carburant" ou "désormais les terroristes sont donc proches de faire tomber la capitale" Bamako.
Il estime que ces affirmations, qu'il incrimine, sont "en violation fragrante du code de déontolongie du journaliste au Mali qui lui impose de se tenir au respect de la vérité". La séquence mise en cause présente "un registre alarmiste qui prédit un 'effondrement imminent de l'Etat malien', toutes choses qui provoquent la panique ou la défiance envers les institutions et (nuisent) à la cohésion sociale", argue la HAC. LCI et TF1 ne sont plus accessibles au Mali depuis jeudi soir, a constaté un journaliste de l'AFP.

© afp.com/Kenzo TRIBOUILLARD
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L'Express
- Cyberattaques, drones, désinformation... Les grands pays européens veulent unir leurs forces contre les menaces russes
Cyberattaques, drones, désinformation... Les grands pays européens veulent unir leurs forces contre les menaces russes
Les ministres de la Défense de cinq grands pays européens membres de l'Otan ont promis une coopération accrue pour contrer les "menaces hybrides" telles que les cyberattaques, les incursions de drones et la désinformation, après une réunion vendredi 14 novembre à Berlin où ils ont de nouveau pointé Moscou du doigt.
"Soutien indéfectible" à l'Ukraine
L'Allemagne, la France, la Pologne, le Royaume-Uni et l'Italie ont également réitéré leur "soutien indéfectible" à l'Ukraine et leur engagement à poursuivre le renforcement de leurs propres forces armées, dans une déclaration commune. "Nous intensifierons notre coopération pour contrer les menaces hybrides contre les alliés, y compris en répondant aux défis posés par les drones, les cyberattaques et la désinformation", ont déclaré les alliés du "Groupe européen des Cinq", établi un an plus tôt.
Cela inclura l'exploration de "systèmes de défense contre les drones" ainsi que "l'amélioration du partage d'informations", ont-ils ajouté.
Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, les pays européens accusent la Russie de mener une guerre "hybride" à leur égard — soit un mélange de moyens non conventionnels qui peut inclure du sabotage ou des campagnes de désinformation.
Les survols de drones se multiplient
Les signalements de survols de drones se sont multipliés dans des aéroports et autres sites sensibles, dont militaires, ces derniers mois en Europe du nord, les dirigeants de ces pays voyant la main de Moscou derrière ces actions. "La Russie tente de détourner l'attention de ses propres problèmes et insuffisances, par exemple les frappes réussies de l'Ukraine dans l'arrière-pays russe, mais aussi les lourdes pertes sur le front, tout en essayant d'insécuriser et d'effrayer nos sociétés", a déclaré après la réunion le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius.
Rejoints par la cheffe de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, ils ont également promis d'intensifier la coopération avec l'Ukraine et "d'intégrer l'industrie de défense ukrainienne dans les initiatives et chaînes de valeur européennes". Les ministres ont également promis de "permettre une plus grande contribution européenne à la sécurité euro-atlantique".
Sous la pression de Donald Trump et face à la menace russe, les pays de l'Otan ont promis fin juin de porter à 3,5 %, contre 2 % auparavant, le pourcentage de leur PIB consacré aux dépenses strictement militaires. "L'agression russe s'intensifie. La guerre en Ukraine continue de faire rage. Les Etats-Unis ont à juste titre mis au défi les nations européennes de faire davantage et de dépenser davantage pour la défense", a estimé le ministre britannique de la Défense John Healey.

© afp.com/Kenzo TRIBOUILLARD
EN DIRECT, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky se rendra mardi à Madrid

© SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE UKRAINIENNE/AFP
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© PHOTO KAZUHIRO NOGI/AFP