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Reçu hier — 20 octobre 2025 6.2 📰 Infos Monde

EN DIRECT, Gaza : le vice-président américain, J. D. Vance, attendu en Israël mardi ; des violences meurtrières dans la bande de Gaza

20 octobre 2025 à 22:40
Les appels à préserver le cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre se multiplient alors qu’Israël a confirmé avoir largué « 153 tonnes de bombes » dimanche, tuant au moins 45 personnes selon la défense civile, après la mort de deux soldats israéliens dans une explosion.

© Nathan Howard / via REUTERS

Le vice président américain, J. D. Vance, et sa femme, Usha Vance avant leur montée dans l’Air Force Two en direction d’Israël à la base de Maryland, le 20 octobre 2025.

Face à Google et Washington, Nathalie Loiseau appelle à la protection de la presse européenne

20 octobre 2025 à 22:01
Le 20 octobre, lors d’un débat au Parlement européen sur l’amende de 2,95 milliards d’euros infligée à Google, accusé d’abuser de sa position dominante dans la publicité en ligne, l’eurodéputée Nathalie Loiseau (Renew) a exhorté l’UE à défendre la liberté de la presse, sans se laisser intimider par les menaces de sanctions commerciales venues de Washington.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : le nord de l’oblast de Tchernihiv privé d’électricité à la suite d’une nouvelle attaque de drone russe

20 octobre 2025 à 22:01
« Des dommages ont été constatés sur des infrastructures critiques », a annoncé l’administration régionale de l’oblast, rapportant un « impact de drone ennemi sur une installation énergétique ».

© Valentyn Ogirenko/REUTERS

La cuisine d’une école maternelle de Tchernihiv (Ukraine), lors d’une coupure de courant, le 9 octobre 2025.

La Colombie dénonce une "menace d'invasion" américaine après les propos de Donald Trump

20 octobre 2025 à 20:18

La Colombie a dénoncé lundi une "menace d'invasion" de la part des Etats-Unis et rappelé son ambassadeur à Washington pour consultations, après la mise en garde la veille de Donald Trump qui a évoqué une possible intervention de son pays si Bogota n'arrêtait pas "immédiatement" la production de drogue. Le président américain a en outre annoncé la suspension du versement des aides financières accordées à la Colombie, sans préciser lesquelles.

Les relations entre les deux pays au plus bas

Les relations entre les deux pays, historiquement alliés, ont atteint leur point le plus bas avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche et l'élection en 2022 du premier chef de l'Etat colombien de gauche, Gustavo Petro. Washington a ainsi révoqué en septembre le statut de la Colombie qui était considérée comme un de ses 20 partenaires dans la lutte antidrogue. Celle-ci a répliqué en suspendant ses achats d'armes aux Etats-Unis, son principal partenaire dans le domaine militaire.

Le président américain a affirmé dimanche sur son réseau Truth Social que son homologue colombien était un "baron de la drogue qui encourage fortement la production massive de stupéfiants" dans son pays. "Petro, un dirigeant peu apprécié et très impopulaire (...) ferait mieux de fermer ces champs de la mort immédiatement, sinon les Etats-Unis les fermeront pour lui et cela ne se fera pas gentiment", a encore écrit Donald Trump.

Echange d'accusations

S'exprimant lundi sur Blu Radio, le ministre colombien de l'Intérieur, Armando Benedetti, a en conséquence assuré que la Colombie faisait face à une "menace d'invasion ou d'action terrestre ou militaire contre la Colombie". Il a suggéré qu'une solution alternative pour les Etats-Unis serait de pulvériser du glyphosate, un pesticide, sur les cultures de drogue, ce qui constituerait également une atteinte à la "souveraineté" de son pays.

Le président américain a par ailleurs dit vouloir annoncer de nouveaux droits de douane sur les produits colombiens, déjà soumis à une taxe de 10 %. En réponse, Gustavo Petro a proposé lundi sur X aux Etats-Unis de "supprimer les droits de douane sur la production agricole et agroindustrielle" de son pays "afin de renforcer la production légale". Considérant que Donald Trump était "trompé" par ses "conseillers", Gustavo Petro a assuré que la politique antidrogue américaine avait "causé un million de morts en Amérique latine" et n'était qu'"un prétexte pour contrôler cette région", notamment afin d'"obtenir le pétrole bon marché du Venezuela".

Peu auparavant, la Colombie avait fait savoir qu'elle avait rappelé son ambassadeur aux États-Unis, Daniel Garcia Peña, pour consultations après l'annonce par le président américain d'une interruption de son aide financière à Bogota.

Une frappe sur un bateau

Washington a par ailleurs fait état dimanche d'une nouvelle frappe - qui a fait trois morts -, le 17 octobre, contre un navire dans les Caraïbes, un bateau affilié à la guérilla colombienne de l'Armée de libération nationale (ELN) soupçonné de transporter de la drogue. Cette attaque s'est inscrite dans le cadre d'une extension de l'opération militaire des Etats-Unis dans la mer des Caraïbes, où ils déploient des bâtiments de guerre, au large du Venezuela, depuis le mois d'août.

Au total, au moins sept bateaux ont été ciblés par les forces américaines, avec un bilan d'au moins 30 morts. Les experts s'interrogent sur la légalité de ces frappes contre des suspects qui n'ont été ni interceptés ni interrogés.

La Colombie est le pays d'Amérique du Sud recevant la plus importante aide financière de Washington, selon les données américaines, avec plus de 740 millions de dollars versés en 2023, la dernière année dont les données sont disponibles. La moitié de cette somme est consacrée à la lutte contre la drogue. Le reste sert notamment à financer des programmes humanitaires et alimentaires.

La Colombie est le premier producteur mondial de cocaïne, avec un record de 2.600 tonnes en 2023, soit 53 % de plus que l'année précédente, selon l'ONU. Des chiffres contestés par Gustavo Petro qui dénonce des problèmes méthodologiques. Depuis son arrivée au pouvoir, il préfère miser sur la lutte contre les problèmes sociaux qui alimentent les trafics et sur des négociations avec les groupes armés, pour l'instant infructueuses.

© Mandel NGAN, JOAQUIN SARMIENTO / AFP

Les relations entre les deux pays, historiquement alliés, ont atteint leur point le plus bas avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche et l'élection en 2022 du premier chef de l'État colombien de gauche, Gustavo Petro.

Une étude met en doute la pertinence de la politique de cohésion européenne

20 octobre 2025 à 17:22

C’est une nouvelle étude qui risque de faire réagir au sein de l’Union européenne (UE). Selon Zareh Astryan, professeur d’économie à l’université de Münster, le budget de 392 milliards d’euros destiné à soutenir les régions les plus pauvres de la zone produit un rendement très faible, chaque euro dépensé par l’UE dans le cadre de sa "politique de cohésion" ne générant qu’environ un euro de croissance supplémentaire du PIB, révèle le Financial Times, ce lundi 20 octobre. D’après les travaux de l’économiste, bien que ces aides, qui peuvent parfois représenter l’essentiel des investissements publics dans certains pays, contribuent à attirer entre deux et trois euros d’investissements privés pour chaque euro dépensé, ces derniers ont tendance à s’effondrer dès lors que les régions perdent l’accès à ces fonds.

Une analyse qui rejoint celle d’autres spécialistes, pour lesquels cet argent peut certes permettre de moderniser les infrastructures et soutenir l’emploi dans toute la périphérie de l’UE, mais dont l’impact sur la productivité et l’innovation reste inégal. "En moyenne, la politique de cohésion semble avoir été efficace pour stimuler la croissance des régions européennes, mais ce n’est pas le cas partout", appuie auprès du Financial Times Ugo Fratesi, professeur d’économie régionale à l’Ecole polytechnique de Milan.

Des inquiétudes

Du côté des Etats, certains s’inquiètent déjà. "Sans politique de cohésion, nous ne serions pas en mesure de réparer un grand nombre de routes, de ponts, d’écoles, d’équipements sociaux, d’hôpitaux et de transports en commun", a illustré Milan Majerský, gouverneur régional de Prešov, la région la plus pauvre de Slovaquie orientale, où les fonds de cohésion représentent environ 80 % des investissements publics. "La Slovaquie ne pourrait pas fonctionner sans les fonds européens", a-t-il résumé. A Murcie, une région sèche du sud de l’Espagne, on affirme également que les nets progrès dans les domaines agricoles et de gestion de l’eau auraient été impossibles sans ces aides, qui ont fait du territoire "l’une des économies régionales espagnoles à la croissance la plus rapide", soutient Fernando López Miras, son président.

A l’inverse, les responsables des pays les plus riches du nord et de l’ouest de l’UE, principaux contributeurs au budget de l’Union, affirment que les dépenses de cohésion ont déjà permis aux régions de rattraper leur retard économique, et que ces ressources doivent désormais être réorientées vers d’autres priorités, comme la défense ou la relance industrielle.

Un contexte tendu

Ces critiques à l’encontre des fonds de cohésion s’inscrivent dans un contexte déjà tendu. Le 15 octobre dernier, le Comité européen des régions (Cdr) a rejeté, par une résolution adoptée à l’unanimité, le projet de la Commission européenne visant à fusionner les fonds destinés au développement régional et à l’agriculture dans le budget 2028-2034. Outre l’absence de garanties d’accès à la politique de cohésion pour toutes les régions, le Cdr alerte contre le regroupement de ces aides en "un seul paquet nationalisé sans critères d’allocation clairs", ce qui pourrait engendrer une concurrence entre les agriculteurs et les collectivités locales, assure l’organe consultatif.

Les régions en appellent désormais aux institutions compétentes pour bloquer le projet : "Le Parlement européen et le Conseil de l’UE doivent désormais prendre leurs responsabilités pour stopper ces projets et éviter une aggravation des conflits institutionnels et du chaos", a déclaré Kata Tüttő, la présidente du Cdr, qui a mené une mobilisation éclair sur la place située devant le Parlement européen. Melonian Fitto, le vice-président exécutif de la Commission européenne en charge de la cohésion, a de son côté échangé avec les régions italiennes le 14 octobre dernier, assurant que "la cohésion sans les régions [était] impossible".

© afp.com/FREDERICK FLORIN

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au parlement européen à Strasbourg, le 8 octobre 2025

Procès libyen : Nicolas Sarkozy lourdement condamné pour "association de malfaiteurs"

20 octobre 2025 à 17:10
Après cinq ans d'enquête, l'ancien chef de l'Etat a été mis en examen pour "corruption passive", "recel de fonds libyens" et "financement illégal de campagne". Les juges mènent des investigations sur des accusations de financement de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007 avec de l'argent libyen, lancées par d'anciens dignitaires du régime de Mouammar Kadhafi. L'affaire avait rebondi en novembre 2016, avec les déclarations explosives de Ziad Takieddine quand il avait affirmé avoir lui-même remis 5 millions d'euros d'argent libyen au camp Sarkozy quelques mois avant son élection à la présidence.

© afp.com/Alain JOCARD

L'ancien président Nicolas Sarkozy s'adresse à la presse, à la sortie de la salle d'audience au tribunal de Paris, le 25 septembre 2025

Madagascar : après le coup d’Etat, le colonel Randrianirina nomme un civil au poste de premier ministre

20 octobre 2025 à 20:32
Après avoir consulté l’Assemblée nationale, le colonel Randrianirina a choisi lundi Herintsalama Rajaonarivelo, personnalité du secteur privé et ancien président de la banque malgache BNI, comme premier ministre.

© Siphiwe Sibeko/Reuters

Le nouveau dirigeant militaire de Madagascar, le colonel Michael Randrianirina, après avoir prêté serment en tant que président, à la Cour constitutionnelle d’Antanariv, le 17 octobre 2025.

Narcotrafic : jusqu'où ira Trump ?

20 octobre 2025 à 20:11
Après les offensives des forces américaines contre des navires vénézuéliens, qui, selon la Maison Blanche, transporteraient de la drogue vers les États-Unis, Trump envisage des frappes terrestres et donne le feu vert à la CIA pour mener des actions sur le territoire vénézuélien. Il a également proféré des menaces contre le président colombien. Il accuse Gustavo Petro d’être un baron de la drogue et suspend les aides financières à Bogotá.

Déraillement meurtrier du funiculaire à Lisbonne : un câble reliant les deux cabines n’était pas aux normes, tout le parc de la ville reste à l’arrêt

20 octobre 2025 à 20:10
Le Bureau d’enquête sur les accidents aériens et ferroviaires (GPIAAF) a déclaré ce lundi que l’accident de funiculaire qui a fait une quinzaine de morts le 3 septembre, à Lisbonne, était dû à une rupture de câble reliant les cabines de l’appareil.

"J'ai été invité": Donald Trump annonce qu'il se rendra en Chine début 2026

20 octobre 2025 à 19:17
Donald Trump se rendra en Chine au début de l'année 2026, a-t-il déclaré ce lundi 20 octobre. En pleine guerre commerciale entre les deux pays, ce déplacement "est à peu près organisé", précise le président américain. Les deux dirigeants doivent déjà se rencontrer une première fois en novembre, lors d'un sommet en Corée du sud.

Les contradictions de Rodrigo Paz, nouveau président d’une Bolivie en pleine crise économique

20 octobre 2025 à 19:16
Responsable politique de centre droit, Rodrigo Paz, 58 ans, a été élu dimanche avec 54,5 % des voix, mettant fin à deux décennies de domination du Mouvement vers le socialisme de l’ancien président Evo Morales.

© Adriano Machado/REUTERS

Le sénateur centriste et candidat à la présidence Rodrigo Paz, du Parti démocrate-chrétien (PDC), célèbre les résultats préliminaires le jour du second tour de l’élection présidentielle, dans son quartier général à La Paz, le 19 octobre 2025.
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