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Reçu aujourd’hui — 18 décembre 2025 6.2 📰 Infos Monde

En Turquie, l’implantation du géant automobile chinois BYD à Manisa prend du retard

18 décembre 2025 à 14:00
Le constructeur a signé, en 2024, un accord afin d’ouvrir une vaste usine de production dans la cité turque. Mais aucun chantier n’a pour le moment commencé, ce qui agace les autorités du pays.

© TURKISH PRESIDENTAL PRESS SERVIC / AFP

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, serrant la main de Wang Chuanfu (à gauche), président-directeur général de BYD, à Istanbul, le 8 juillet 2024.

Au Soudan, deux morts et des coupures de courant dans plusieurs villes à la suite d’une vaste attaque de drones

18 décembre 2025 à 13:35
Trente-cinq frappes de drones menées par les paramilitaires ont visé l’est du Soudan, dont la ville d’Atbara, où se trouve une importante centrale électrique. Le gouvernement de l’Etat du Nil a accusé « des milices qui n’ont aucun respect pour la vie humaine ».

© Stringer / REUTERS

Des personnes déplacées dans une charrette tirée par des animaux, à la suite des attaques menées par les Forces de soutien rapide (RSF) contre le camp de déplacés de Zamzam, dans la ville de Tawila, au Soudan, le 15 avril 2025.

"Une aggravation continue et délibérée des tensions": la Russie appelle les États-Unis à ne pas "commettre une erreur fatale" avec le Venezuela

18 décembre 2025 à 13:33
Les États-Unis exercent une forte pression sur le Venezuela pour pousser au départ de son président Nicolas Maduro. Un blocus américain sur les "pétroliers sous sanctions" a notamment été annoncé mercredi, ce qui a poussé la Russie ce jeudi 18 décembre à défendre le Venezuela, un "pays ami".

Tensions à Bruxelles, chiffres de la démographie en Bretagne, condamnation de Péchier : le point à la mi-journée

Bruxelles qui est, aujourd’hui, la capitale de la colère agricole ; la population bretonne qui augmente de 0,6 % par an en moyenne ; Frédéric Péchier qui a été condamné à la réclusion à perpétuité… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du jeudi 18 décembre 2025 est à découvrir ici.

Donald Trump multiplie les inexactitudes lors d’une allocution à la nation

18 décembre 2025 à 12:52
Le président américain a défendu son bilan et multiplié les fausses informations, lors d’un discours à la nation diffusé à une heure de grande écoute, mercredi.

© Doug Mills / REUTERS

Le président Donald Trump prononce un discours à la nation de la Maison Blanche, à Washington, DC, aux Etats-Unis, mercredi 17 décembre 2025.

Ukraine : Volodymyr Zelensky est arrivé à Bruxelles pour un sommet européen sur l’utilisation des avoirs russes gelés

18 décembre 2025 à 11:41

Les dirigeants européens se rencontrent ce jeudi 18 décembre lors d'un sommet à haut risque à Bruxelles dont l'issue reste incertaine. Au programme : le financement de l'effort de guerre en Ukraine. Et le temps presse pour trouver une solution à Kiev, qui fait face à l'invasion de son territoire depuis février 2022, et qui sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026, en l'absence d'accord des 27. Face à au soutien européen, Vladimir Poutine a affirmé mercredi que les objectifs de son offensive en Ukraine "seront sans aucun doute atteints".

Après Bruxelles ce jeudi, Volodymyr Zelensky se rendra à Varsovie vendredi pour une première rencontre avec son homologue polonais, le nationaliste Karol Nawrocki, connu pour ses positions critiques vis-à-vis de Kiev. Un rendez-vous sous tension mais indispensable pour deux voisins alliés.

Les infos à retenir

⇒ L'absence de décision sur les avoirs russes, "un gros problème" pour l'Ukraine, dit Volodymyr Zelensky

⇒ Les 27 "ne quitteront" pas le sommet européen sans solution financière pour l'Ukraine, affirme Ursula von der Leyen

⇒ De nouveaux pourparlers américano-ukrainiens auront vendredi et samedi aux Etats-Unis

Un haut responsable ukrainien à Pékin pour des discussions avec des diplomates chinois

Le premier vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères Serguiï Kyslytsia est arrivé jeudi 18 décembre en Chine, pays allié de la Russie, pour des discussions avec des diplomates chinois, a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux. Une telle rencontre entre des représentants de Kiev et de Pékin est rare, alors que la Chine est accusée d'aider la Russie dans son offensive à grande échelle en Ukraine lancée en février 2022.

La Chine, l'un des principaux partenaires commerciaux de la Russie, affirme avoir une position neutre dans le conflit en Ukraine, mais elle s'est abstenue de condamner l'agression russe.

L'absence de décision sur les avoirs russes, "un gros problème" pour l'Ukraine, dit Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants de l'Union européenne ne parviennent pas à un accord sur l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer une aide à l'Ukraine.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se rencontrent pour discuter de cette question épineuse alors que le temps presse pour trouver une solution de financement pour l'Ukraine qui fait face à l'invasion russe de son territoire depuis février 2022 et compenser la fin annoncée de l'aide américaine. La Commission européenne veut aider Kiev avec un "prêt de réparation" adossé sur les avoirs russes gelés par les sanctions de l'UE. Mais la Belgique, où se trouve la majorité de ces avoirs, redoute des représailles économiques et juridiques de la part de la Russie et réclame une garantie de responsabilité collective.

"La Russie doit comprendre que nous sommes en position de force", a déclaré Volodymyr Zelensky aux journalistes, estimant qu'un accord sur le financement d'un tel prêt signifierait "que l'Ukraine aura des fonds pour 2026 et 2027". "C'est un signal à la Russie selon lequel l'Ukraine ne s'effondrera pas simplement en raison d'un manque de financement — que ce soit pour les armes, le soutien à la population etc", a ajouté le président ukrainien.

A l'inverse, en l'absence d'accord des 27, l'Ukraine sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a promis jeudi que les dirigeants des Etats membres ne quitteraient pas le sommet sans accord pour financer l'Ukraine.

De nouveaux pourparlers américano-ukrainiens vendredi et samedi aux Etats-Unis

De nouveaux pourparlers entre l'Ukraine et les Etats-Unis auront lieu vendredi et samedi aux Etats-Unis, a annoncé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans le cadre de discussions sur le plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. "Vendredi et samedi, notre équipe sera aux Etats-Unis, elle est déjà en route pour les Etats-Unis, et les Américains les y attendent. Je ne sais pas qui d'autre pourrait être présent — peut-être qu'il y aura des Européens", a-t-il déclaré à des journalistes. Il n'a pas précisé la composition de la délégation ukrainienne.

Ce nouveau cycle de pourparlers américano-ukrainiens va se dérouler juste avant une rencontre entre émissaires russes et américains sur la guerre en Ukraine prévue, selon un responsable de la Maison-Blanche, ce week-end en Floride.

La présidence américaine n'a fourni aucun détail sur la composition des délégations russo-américaines. Selon le site Politico, les Etats-Unis seront représentés par l'émissaire pour l'Ukraine Steve Witkoff et le gendre du président Donald Trump Jared Kushner, tandis que la Russie devrait envoyer l'émissaire du Kremlin pour les questions économiques Kirill Dmitriev.

Les 27 "ne quitteront" pas le sommet européen sans solution financière pour l'Ukraine

Les dirigeants de l'Union européenne ne quitteront pas le sommet organisé jeudi à Bruxelles sans accord pour financer l'Ukraine, a déclaré à la presse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

"Nous devons trouver une solution aujourd'hui", a affirmé la dirigeante de l'exécutif européen, tout en disant "soutenir totalement les demandes belges que les risques associés au prêt de réparations (un montage qui impliquerait de mobiliser les avoirs russes gelés pour financer un prêt à Kiev, ndlr) soient partagés par nous tous".

En Russie, trois morts dans des attaques de drones visant un port de la mer d'Azov

Une attaque de drones visant la zone portuaire russe de Rostov-sur-le-Don, sur la mer d'Azov a fait trois morts, a indiqué jeudi le gouverneur régional Iouri Slioussar. L'attaque a provoqué un incendie sur un cargo dans le port de la capitale régionale, tuant deux membres d'équipage et en blessant trois, a précisé le responsable sur son compte Telegram. L'incendie a été maîtrisé, selon lui. Dans la localité de Bataïsk, voisine des installations portuaires, un civil est mort et six autres ont été blessés, a-t-il ajouté.

En riposte aux bombardements quotidiens dont son territoire est la cible depuis près de quatre ans, l'Ukraine envoie des dizaines de drones chaque nuit vers le territoire russe, concentrant ses attaques sur les infrastructures énergétiques qui permettent à Moscou de financer son offensive.

Ces dernières semaines, l'Ukraine a revendiqué des attaques de drones navals contre des pétroliers liés à la Russie dans la mer Noire. Elle a aussi attaqué des ports russes, dont celui de Novorossiïsk près duquel un important terminal pétrolier avait été forcé d'interrompre ses activités fin novembre. La Russie bombarde de son côté régulièrement le port ukrainien d'Odessa, où des navires de transport turcs ont été touchés ces derniers jours.

Ces attaques ont poussé le président turc Recep Tayyip Erdogan à mettre en garde la semaine dernière contre la transformation de la mer Noire en "zone de confrontation", alors que la côte nord de son pays fait face à l'Ukraine et à la Crimée.

© Toby Melville / POOL / AFP

La réunion d'Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz à Londres avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lundi 8 décembre 2025.

Massacre de Tiananmen en Chine : ce document caché par Pékin enfin révélé au grand jour

18 décembre 2025 à 10:55

Une colonne de chars dévale une avenue fantomatique où la vie a déserté. Seul, au milieu de la route, un homme se tient debout, un sac de courses à la main. L’inconnu est déterminé à empêcher les véhicules de poursuivre leur course meurtrière : nous sommes le 5 juin 1989, à Pékin, et la veille, des milliers de manifestants contre le régime chinois ont été massacrés dans les rues. Le blindé de tête tente de contourner l’individu, mais celui-ci refuse de bouger. La scène, immortalisée par les photographes Jeff Widener et Charlie Cole, est devenue l’un des symboles de la résistance face à la répression du soulèvement de Tiananmen. De cet anonyme (baptisé "tank man"), et de centaines de disparus, on ne sait toujours pas aujourd’hui ce qu’il est advenu - le massacre demeurant un tabou.

Des vidéos inédites

Mais un document ayant fuité ces dernières semaines en Chine nous permet de mieux comprendre les coulisses de cet épisode sanglant de l’histoire. Il s’agit des vidéos inédites du procès de Xu Qinxian, un général devenu célèbre pour avoir refusé d’ouvrir le feu sur les étudiants qui manifestaient contre Deng Xiaoping. Pendant des années, les motivations de cet officier, décédé en 2021 à l’âge de 85 ans, sont restées floues. Mais ces enregistrements, maintenus jusqu’ici secrets, nous donnent des indications sur la manière dont a été prise la décision de décréter la loi martiale, et les désaccords suscités au sein du commandement chinois de l’époque.

Lors de son audience devant une cour martiale en 1990, l’ancien général de la 38e armée (une force d’élite de l’Armée de libération populaire) a ainsi déclaré avoir agi par "jugement professionnel". Pour le général, envoyer des troupes armées contre des civils engendrerait le chaos et un bain de sang. "J’ai expliqué que celui qui accomplirait bien cette tâche pourrait être un héros [mais] celui qui l’accomplirait mal deviendrait un pécheur au vu de l’Histoire", s’est justifié Xu.

On comprend également, dans ces enregistrements de six heures, que les dirigeants chinois ont secrètement élaboré et transmis les plans de la loi martiale et tenté de calmer toute vague au sein de l’Armée populaire de libération. Les ordres ont ainsi été transmis à l’oral aux généraux, convoqués individuellement, afin de ne pas pouvoir se concerter ou exprimer d’opposition.

"Eviter un carnage"

En effet, le 18 mai 1989, alors que des étudiants occupent la place Tiananmen depuis plusieurs semaines, le gouvernement chinois de Deng Xiaoping envisage déjà la solution forte. "J’ai dit que j’avais des désaccords à ce sujet. Les manifestations devraient être résolues principalement par des moyens politiques, et non par la force".

Xu Qinxian explique que, si bien l’armée devait rendre des comptes aux dirigeants du Parti communiste chinois, la décision de décréter la loi martiale devait, selon lui, passer par une instance plus large, comme l’Assemblée législative. A l’époque, un secteur plus modéré de parlementaires espérait, en effet, pouvoir encore enrayer le carnage, et trouver une issue politique à la crise. A ce sujet, les dirigeants du Parti communiste, notamment Xi Jinping, ont d’ailleurs depuis "condamné l’idée d’une armée nationale, la considérant comme une menace pour le contrôle du Parti sur les forces armées", note le New York Times.

Sous la pression de ses supérieurs, le général Xu avait fini par transmettre les détails de la loi martiale à un de ses collègues de la 38e armée, tout en réitérant ses désaccords. Il avait ensuite été condamné à cinq ans de prison. La vidéo de son procès partagée sur YouTube, site bloqué en Chine, a suscité un vif intérêt, avec plus d’un million de vues sur une seule chaîne.

Et pour cause, ce massacre demeure l’un des plus grands scandales politiques de l’Histoire récente de la Chine. On ne connaît pas, par exemple, le nombre exact de victimes : en 1989, les autorités chinoises avaient publié un rapport indiquant que "plus de 3 000 civils avaient été blessés et plus de 200, dont 36 étudiants, avaient perdu la vie dans les émeutes". Mais des témoins, dont l’ambassadeur du Royaume-Uni de l’époque, avait estimé à au moins "dix milliers" le nombre de morts. Chaque année, des proches de victimes, des rescapés et des défenseurs des droits humains, rassemblés au sein des Mères de Tiananmen, continuent ainsi de demander vérité et réparation à l’Etat chinois.

© afp.com/CATHERINE HENRIETTE

Des centaines d'étudiants rassemblés place Tiananmen autour de la statue "Déesse de la Démocratie", le 2 juin 1989 à Pékin

Les Etats-Unis approuvent une seconde vente d'armes à Taïwan, pour 11 milliards de dollars

18 décembre 2025 à 08:17

Le gouvernement américain a approuvé la deuxième vente d'armes à Taïwan depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, pour une valeur de 11,1 milliards de dollars face à la menace chinoise, a annoncé Taipei jeudi 18 décembre. Il s'agit de la vente la plus importante depuis 2001, lorsque George W. Bush avait validé la livraison 18 milliards de dollars d'armes à Taïwan.

La peur d'une invasion chinoise

Le président taïwanais Lai Ching-te a annoncé le mois dernier que son gouvernement allait proposer 40 milliards de dollars de dépenses de défense supplémentaires sur plusieurs années, alors que l'île tente de se prémunir contre une potentielle invasion chinoise. Les huit contrats annoncés jeudi portent sur des systèmes de missiles Himars, des obusiers, des missiles antichars, des drones et des pièces détachées pour d'autres équipements, selon le ministère taïwanais des Affaires étrangères.

"Il s'agit de la deuxième vente d'armes à Taïwan annoncée au cours du second mandat de l'administration Trump, démontrant une fois de plus l'engagement ferme des Etats-Unis envers la sécurité" de l'île, a souligné cette source. Validée par le département d'Etat américain mais en attente de l'approbation du Congrès, la vente devrait entrer en vigueur dans environ un mois, selon le ministère taïwanais de la Défense. Le Yuan législatif, parlement monocaméral de l'île contrôlé par l'opposition formée par le Kuomintang (KMT) et son allié le Parti populaire de Taïwan (PPT), doit également approuver ces contrats.

Les Etats-Unis ne reconnaissent pas officiellement le statut d'Etat à Taïwan mais demeurent le principal partenaire et fournisseur d'armes de l'île. En 2019, Washington avait approuvé pour 10 milliards de dollars de vente, dont 8 pour des avions de combat. La Chine revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire, et n'écarte pas de recourir à ses forces armées pour s'en emparer, soumettant l'île à une forte pression militaire, économique et diplomatique.

Augmentation des dépenses de défense de Taïwan

Lai Ching-te Il a évoqué des projets d'augmentation des dépenses de défense à plus de 3 % du PIB en 2026, et de 5 % à horizon 2030, répondant aux demandes américaines en ce sens. Bien que Taïwan dispose de sa propre industrie de défense, le territoire reste fortement dépendant des armes américaines face à la puissance de feu chinoise.

Washington avait approuvé en novembre une première vente d'armes à Taïwan portant sur "des composants, des pièces de rechange et des accessoires, ainsi qu'un soutien pour la réparation et le retour des avions F-16, C-130 et Indigenous Defense Fighter (IDF)" pour un montant de 330 millions de dollars, selon une déclaration publiée par l'Agence de coopération pour la sécurité de la défense des Etats-Unis.

La Chine déploie presque quotidiennement des avions militaires et des navires de guerre autour de Taïwan, ce que les experts et le gouvernement taïwanais qualifient de tactiques de "zone grise", des manœuvres coercitives qui ne constituent pas pour autant des actes de guerre.

Le ministère taïwanais de la Défense a déclaré que 40 avions militaires chinois, dont des chasseurs, des hélicoptères et des drones, ainsi que huit navires de guerre, avaient été détectés autour de Taïwan entre mercredi et jeudi matin. Selon les autorités taïwanaises, le troisième et plus récent porte-avions de Pékin, le Fujian, a traversé mardi le détroit de Taïwan.

© I-Hwa Cheng / AFP

Le président taïwanais Lai Ching-te (au centre) avec des réservistes au centre de services du parc industriel Loung Te, dans le comté de Yilan, le 2 décembre 2025.

Le plan européen pour des logements abordables suscite à la fois espoirs et déceptions en France

18 décembre 2025 à 12:00
L’Union européenne a présenté mardi une série de propositions visant à lutter contre la crise du logement. Une démarche saluée par les acteurs français du secteur, qui déplorent cependant leur caractère encore vague et soulignent certains risques.

© FREDERICK FLORIN/AFP

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, au Parlement européen, à Strasbourg, le 17 décembre 2025.

Avoirs russes : l’Europe face à ses responsabilités

18 décembre 2025 à 11:30
La décision sur le sort des 210 milliards d’euros d’actifs russes gelés, que les chefs d’Etat européens doivent prendre, lors du sommet à Bruxelles qui se tient jeudi et vendredi, est déterminante. Un passage en force provoquerait une crise à l’issue incertaine. Mais ne pas utiliser ces avoirs serait encore plus dommageable.

© OLIVIER HOSLET / REUTERS

Les chefs d’Etat européens rassemblés pour le sommet du Conseil européen à Bruxelles, le 18 décembre 2025.

Un #MeToo interne secoue le parti socialiste espagnol

18 décembre 2025 à 11:30
Plusieurs affaires de harcèlement sexuel éclaboussent le parti du président du gouvernement, Pedro Sanchez, déjà affaibli par des scandales de corruption. La gestion des plaintes suscite une vive contestation interne, alors que plusieurs scrutins régionaux sont prévus en Espagne dans les prochains mois.

© NICOLAS TUCAT/AFP

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, à Bruxelles, le 18 décembre 2025.

Accord UE-Mercosur : l’Italie tiraillée entre la défense des agriculteurs et les intérêts des industriels exportateurs

18 décembre 2025 à 11:17
La présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, a déclaré, mercredi, qu’il était « prématuré » de signer en l’état l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur. Ces déclarations ont rassuré le secteur agricole, mais inquiètent les entreprises transalpines qui exportent vers le Mercosur.

© Remo Casilli/REUTERS

La première ministre italienne, Giorgia Meloni, devant la Chambre basse du Parlement, à Rome, le 17 décembre 2025.
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