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Reçu aujourd’hui — 8 décembre 2025 7.2 📜 Résumé - Apple

Vexé, Elon Musk suspend un compte de la Commission européenne sur X

8 décembre 2025 à 09:05
Le bras de fer entre Elon Musk et l’Union européenne a connu un nouveau tournant ce week-end. Après avoir été condamné à une amende record de 120 millions d’euros par la Commission européenne, le réseau social X a suspendu l’un des comptes officiels de Bruxelles, déclenchant une nouvelle vague de tensions politiques entre les deux rives de l’Atlantique.

Domotique : Homey vend son boîtier « Pro mini » à 250 € en Europe

8 décembre 2025 à 08:55

Homey, solution de domotique complète dans l’esprit de Home Assistant même si elle est propriétaire (et désormais propriété de LG), généralise la commercialisation de son hub « Pro mini » annoncé il y a près d’un an et réservé à l’Amérique du Nord jusque-là. On peut ainsi l’acheter en France et en Europe, où l’appareil est vendu 249 €. C’est toujours nettement moins que le boîtier « Pro » toujours affiché à 399 €, mais ce n’est plus tout à fait deux fois moins cher comme on le pensait initialement.

Le boîtier Homey Pro mini devant l’app associée. Image Homey.

Le Homey Pro mini est composé d’un ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 et de quelques puces dédiées à la domotique, principalement pour créer des réseaux Zigbee et Thread (notamment pour Matter). Par rapport au boîtier Pro complet, il ne gère pas autant de protocoles matériels et il lui manque le Z-Wave, le Bluetooth ou encore la possibilité de contrôler des appareils via infrarouge. Si ces besoins sont importants pour vous, vous pouvez ajouter le Homey Bridge (69 €) et bénéficier de toutes ces fonctionnalités. L’autre différence majeure entre les deux boîtiers est sur la connectique : il n’y a que de l’Ethernet sur la version mini, pas de Wi-Fi.

Si le matériel est important, c’est le logiciel qui est le plus essentiel en domotique. Homey propose son propre système d’exploitation qui a les mêmes ambitions que HomeKit d’Apple ou bien Home Assistant. On peut l’utiliser pour connecter de nombreux appareils, puis pour les contrôler et surtout les automatiser. Sur ce point, l’expérience sera similaire entre les deux boîtiers, même si le Homey Pro mini se contente d’un seul giga de RAM, deux fois moins que le modèle plus cher. Cela peut se comprendre dans le contexte actuel et le fabricant se veut rassurant en indiquant que ce sera suffisant pour la majorité des installations.

L’avantage de Homey face à Home Assistant, c’est qu’il s’agit d’une solution clés en main, avec du matériel prévu pour du logiciel et une simplicité évidente pour la mise en place. L’inconvénient, c’est que vous êtes limité à une plateforme existante et vous ne pourrez pas installer le système sur un Raspberry Pi déjà en votre possession ou un MiniPC. Il faudra aussi se contenter d’un nombre réduit d’intégrations, même si les apps Homey sont très nombreuses et devraient répondre à la majorité des besoins.

Le boîtier Homey Pro mini sera peut-être vendu sur Amazon à terme, ce n’est toutefois pas encore le cas. Les frais de port sont offerts vers la France sur la boutique du fabricant.

Meta repousse ses lunettes de réalité mixte : le phénix attendra 2027 pour naître

8 décembre 2025 à 08:25

Les lunettes connectées pourraient être le prochain champ de bataille entre Meta et Apple. Alors que la firme de Cupertino pourrait rentrer sur ce marché en fin d’année prochaine, Meta est décidé à maintenir son avance dans ce domaine. Toutefois, les choses ne se passeraient pas comme prévu, et Meta prendrait du retard sur sa feuille de route très ambitieuse.

C’est en tout cas ce que suggèrent plusieurs mémos internes consultés par Business Insider. Le projet phare de Meta, nom de code « Phoenix », ne verra pas le jour comme prévu au second semestre 2026. Maher Saba, vice-président de Reality Labs, a prévenu les équipes : il faudra désormais patienter jusqu’au premier semestre 2027 pour découvrir ces nouvelles lunettes de réalité mixte.

Les Meta Ray-Ban sont rappelons-le sans écran. Image WatchGeneration

La raison invoquée ? La volonté de ne pas se précipiter. La direction souhaite se donner « un peu plus d’air pour peaufiner les détails ». Pas question de compromettre l’expérience utilisateur avec un produit fini à la hâte, d'autant que le calendrier de mise au point s'annonçait particulièrement tendu avec des changements majeurs prévus sur l'interface.

Un air de Vision Pro

Si Meta cherche à gagner du temps, c'est aussi parce que le design de « Phoenix » ne laisse pas indifférent. Selon des employés ayant eu accès au prototype, l'appareil ressemblerait fortement au… Vision Pro d’Apple. Pour alléger la monture et éviter la surchauffe, Meta a opté pour un boîtier de calcul déporté relié aux lunettes. Un choix technique qui a suscité le scepticisme en interne, mais qui a finalement été validé pour garantir le confort d’utilisation.

Prototype imaginé par une IA

Mark Zuckerberg lui-même a mis son grain de sel. Lors d’une récente réunion, le CEO a recadré les ambitions de sa division Reality Labs pour 2026. Le mot d’ordre est clair : rendre l’activité « durable » et privilégier la qualité à la quantité. Ce report n'est donc pas une invitation à ajouter de nouvelles fonctionnalités, a prévenu Maher Saba, mais bien une nécessité pour livrer un produit abouti.

Le Quest se recentre sur le jeu

Pour la prochaine génération de casques Quest, Meta semble vouloir revenir aux fondamentaux. Loin des promesses parfois floues de l'informatique spatiale à tout faire, les responsables de la division, Gabriel Aul et Ryan Cairn, souhaitent se concentrer sur le « jeu immersif ». Il ne s’agira pas d’une simple révision : les mémos internes promettent une mise à niveau « majeure » des capacités techniques par rapport aux modèles actuels.

Meta va couper dans le métavers et les casques Quest pour miser sur l’IA

Meta va couper dans le métavers et les casques Quest pour miser sur l’IA

Surtout, ce futur matériel devra répondre à un impératif financier critique : améliorer significativement l'équation économique. En fin de semaine dernière, on apprenait que Mark Zuckerberg envisagerait de réduire jusqu’à 30 % le budget consacré au « métavers », division qui comprend entre autres les casques Quest et la plateforme sociale Horizon Worlds.

Cette logique économique n’a pas empêché Mark Zuckerberg de poursuivre ses emplettes. En fin de semaine dernière, on apprenait que Meta avait mis la main sur Limitless, à qui l’on devait cette fameuse app sur Mac, qui enregistre tout ce qui se passait sur l’écran de manière à proposer une mémoire infinie à l’utilisateur. L'objectif affiché est d'intégrer ces capacités dans les futurs wearables du groupe…

Meta s

Meta s'offre Limitless (ex-Rewind) et coupe le service en Europe

Test du Smartlet One : fini le compromis, portez votre montre classique et connectée sur le même poignet !

Introduite en 2015, l’Apple Watch peut aujourd'hui se vanter, à l’heure de fêter ses 10 bougies, d’être devenue la montre la plus portée au monde.

Je fais partie de ceux qui ont été rapidement convertis. L’Apple Watch fait désormais partie intégrante de mon quotidien. Les usages que j’en fais chaque jour sont multiples et variés : consulter la météo, suivre mes entraînements sportifs (et l’ensemble de mes métriques de santé), payer, déverrouiller mon domicile/mon Mac, consulter discrètement mes notifications/appels… Il m’arrive même parfois d’y lire l’heure !

Cependant, je suis aujourd’hui devant le constat simple que, devenu si dépendant des fonctionnalités qu’elle apporte, je ne porte quasiment plus qu’elle. C’est que ces anneaux ne vont pas se fermer tout seuls !

Et si la montre d’Apple est sans doute la plus pratique des montres, il est plutôt universellement reconnu que ce petit rectangle noir est loin d’être aussi esthétique que peut ne l’être une montre d’horloger. Bien que l’idée de porter une montre à chaque poignet m’ait plusieurs fois effleuré l’esprit, je n’ai jamais franchi le pas ayant plutôt l’habitude de porter un bracelet au poignet droit…

C’est justement dans ce cadre que la société Smartlet propose désormais une solution. Avec son bracelet métallique « Smartlet One » primé au prestigieux Concours Lépine, la société éponyme entend rassembler montre classique et smartwatch sur le même poignet. L’idée est donc d’avoir deux montres montées sur un même bracelet : montre classique à l’extérieur et montre connectée à l’intérieur. Mais dans les faits, parfaitement symétrique et modulaire, il est tout à fait possible de porter son Smartlet One dans l’autre sens. Et, tout comme les femmes ont tendance à retourner leur bague pour éviter la convoitise (dans les transports par exemple), il est possible de retourner son Smartlet One pour plus de discrétion.

Compatible avec la quasi-totalité des montres classiques (des adaptateurs pour différentes tailles d’entre-corne étant disponibles), j’ai pu porter le « Smartlet One » avec une montre d’horloger et avec mon Apple Watch Series 11 42 mm (il est également compatible avec le Fitbit Charge et le Whoop).

Bien qu’emballé par l’idée de pouvoir concilier style d’une montre classique et fonctionnalité d’une montre connectée, j’avoue avoir été initialement sceptique sur le ressenti au poignet au quotidien… Et bien pour faire court : j’ai été bluffé. Car dès les premières heures de port, j’ai tout bonnement oublié que je l’avais au poignet. Les seules piqûres de rappel venaient des notifications de l’Apple Watch. Là, il faut réapprendre à regarder de l’autre côté du poignet (à un angle certes un peu moins optimal mais plus discret). Niveau lecture des données de santé par les capteurs de la montre, je n’ai pas remarqué de différence notable avec un port sur le côté externe du poignet.

Smartlet One Classic à mon poignet

Quel plaisir de pouvoir à nouveau porter une montre classique au quotidien ! Le Smartlet One s’intègre parfaitement dans ma routine… du moins jusqu’au moment de m’entraîner. En effet, il n’est pas vraiment conçu pour accompagner les séances sportives intenses que je peux pratiquer. Lors du test, je repassais donc tout naturellement sur un bracelet Apple Watch type fluoroélastomère/tissu le temps de mes sessions, avant de retrouver le Smartlet One après l’effort.

Le Smartlet One est doté d’un système d’attaches rapides breveté qui fonctionne plutôt très bien (mais pas assez sécurisé vis-à-vis du vol à l’arraché à mon goût).

Système d’attaches sur le Smartlet One Shadow, mon coloris préféré bien qu’intrinsèquement plus fragile

Le bracelet est également livré avec un « bijou » servant de remplacement à l’une des montres, dans le cas où l’on voudrait porter son bracelet avec un unique cadran. Tout est bien pensé et les finitions sont excellentes. Le nombre de maillons est réglable avec un tournevis fourni.

Contenu du coffret Smartlet One avec le « bijou », © Smartlet

Le Smartlet One est disponible à la précommande en 3 coloris. Le « Classic » (349€) est en acier inoxydable, le « Shadow » acier inoxydable noir sablé mat (449€) et « Titanium » (599€) en titane (là, on aurait pu deviner !).


Et vous, faites-vous vous aussi face à ce dilemme : privilégier l’élégance d’une montre classique ou la praticité d’une montre connectée ?

Qu’attendre de l’iPad 2026 ?

8 décembre 2025 à 07:15

L’année 2026 promet d’être très riche en nouveautés. Entre l’iPhone pliable, le MacBook Pro M6 entièrement revisité et d’éventuelles lunettes frappées d’une pomme, il devrait y en avoir pour tous les goûts. Parmi la liste des produits attendus en 2026 figure également l’iPad d’entrée de gamme. Ce n’est probablement pas l’appareil le plus excitant du lot, mais si vous comptiez vous équiper, voici ce qu’il faut savoir à son sujet !

Image iGeneration

Un design inchangé

On ne change pas une équipe qui gagne. Aucune rumeur ne laisse penser qu’Apple préparait un nouveau design pour l’iPad 12ᵉ génération. L’entrée de gamme devrait donc reconduire exactement la même formule : un écran de 11 pouces bord à bord, un bouton Touch ID sur la tranche et des bordures toujours assez épaisses.

Apple n’a plus retouché le design de cet iPad depuis la 10ᵉ génération, qui avait enfin adopté une esthétique plus moderne et cohérente avec les iPad Air et iPad Pro. Depuis, la firme semble estimer que la recette fonctionne… et les ventes lui donnent probablement raison.

Image iGeneration

Cet iPad reste d’ailleurs le plus épais de la famille : 7 mm au compteur, un seul format d’écran, et un affichage Retina LED sans ProMotion, sans large gamme de couleurs P3 et sans dalle laminée. Autant dire qu’il ne joue pas dans la même cour technologique que les modèles Pro. L’écart est toujours saisissant lorsque l’on passe d’un appareil à l’autre.

Là où Apple pourrait tout de même s’amuser, c’est sur les coloris. La gamme actuelle (bleu, rose, argent et jaune) pourrait accueillir de nouvelles teintes en 2026. C’est souvent le seul terrain sur lequel l’iPad entrée de gamme change d’une année sur l’autre.

Pour le reste, n’attendez rien de neuf : capteur photo, caméra frontale, port USB-C, compatibilité avec les accessoires ou encore prise en charge de l’Apple Pencil devraient rester strictement inchangés.

Un système sur puce qui lui ouvre les portes d’Apple Intelligence ?

Les rumeurs s’accordent à dire que l’iPad d’entrée de gamme devrait passer à la puce A18. C’est le même moteur que l’on trouve dans les iPhone 16e, 16 et 16 Plus : une puce gravée en 3 nm, plus rapide et plus économe que l’A16 qui équipe encore le modèle actuel.

Le prochain iPad d’entrée de gamme est bien parti pour s’ouvrir à Apple Intelligence

Le prochain iPad d’entrée de gamme est bien parti pour s’ouvrir à Apple Intelligence

Et ce changement n’est pas qu’un simple rafraîchissement technique. L’A16 de 2025 ne prenait pas en charge Apple Intelligence. L’A18, si. Avec cette transition, l’iPad 2026 deviendrait le tout premier modèle d’entrée de gamme compatible avec Apple Intelligence.

Autre bénéfice collatéral : l’A18 intègre un ray tracing matériel qui devrait améliorer nettement l’expérience de jeu, même sur ce modèle “budget”.

Reste la mémoire. L’iPad 11ᵉ génération se contente de 6 Go de RAM, mais pour faire tourner Apple Intelligence, Apple devra forcément passer à 8 Go. Une évolution quasi obligatoire si l’entreprise veut proposer une expérience cohérente avec le reste de la gamme.

Des puces Apple pour la communication

Apple pourrait profiter de cette révision pour moderniser toute la partie communication. Après avoir inauguré sa puce maison N1 (Wi-Fi, Bluetooth et Thread) avec l’iPhone 17 puis l’iPad Pro, la firme va sans doute poursuivre dans cette voie l’année prochaine. Le gain serait notable pour l’iPad d’entrée de gamme : le modèle actuel se limite au Wi-Fi 6, tandis que la N1 ouvre la voie au Wi-Fi 7 et à ses réseaux 6 GHz bien plus rapides, ainsi qu’au Bluetooth 6. On verra si 2026 sera l’année du Wi-Fi 7 chez Apple ou si elle réservera cette technologie aux modèles plus haut de gamme.

La puce N1 se charge de tout (ou presque)

Côté modèles cellulaires, Apple pourrait également remplacer les puces Qualcomm par son propre modem, comme elle l’a déjà fait en 2025 sur certains iPhone et iPad avec les C1 et C1X. Ces modems maison offrent une meilleure efficacité énergétique tout en conservant des performances comparables, un bon moyen d’améliorer l’autonomie sans augmenter les coûts ni changer le design.

Prix et lancement

Côté tarif, rien n’indique pour l’instant qu’Apple compte bouleverser sa grille : l’iPad 11ᵉ génération démarre à 389 € en 128 Go, et le futur modèle devrait rester dans les mêmes eaux. Quant au calendrier, Apple viserait un lancement au printemps 2026, quelque part entre mars et avril, période durant laquelle l’iPad Air doit également être renouvelé. Une fenêtre classique pour les mises à jour “raisonnables” de la gamme, sans keynote tapageuse mais avec les ajustements nécessaires pour rester compétitif.

DragThing a un successeur : DockThings

8 décembre 2025 à 06:44

Si nous avions dû établir une liste de 40 logiciels marquants pour le quarantième anniversaire du Mac, il n’est pas impensable que DragThing y figure. Dans les années 90, ce logiciel a connu son heure de gloire et était un must pour de nombreux utilisateurs.

Voici la dernière version de DragThing

Malheureusement, l’application a raté son passage à macOS X. Il faut dire que le Dock lui faisait perdre en partie son utilité. Le logiciel a cessé sa carrière à la fin des années 2010 : la dette technique était trop importante, l’app étant écrite en Carbon 32 bits.

DragThing ne survivra pas au passage à 64 bits

DragThing ne survivra pas au passage à 64 bits

L’application avait pris un coup de vieux, mais le concept demeure toujours intéressant. DragThing était un lanceur qui permettait de créer des palettes sur lesquelles on plaçait les éléments dont on avait toujours besoin.

Avec l’abandon du Launchpad dans macOS Tahoe 26, les développeurs de Synium ont dû se dire qu’il y avait un bon coup à jouer. Ils viennent tout juste de présenter DockThings, qui n’est rien d’autre qu’un successeur de DragThing remis au goût du jour.

Le logiciel est extrêmement flexible. Sur ces fameuses palettes, vous pouvez stocker tout ce que vous voulez : apps, documents, dossiers, fichiers, signets, volumes… Chaque palette peut comporter des onglets pour ranger encore plus d’éléments. Vous pouvez définir l’emplacement et la taille de chaque palette. Enfin, pour qu’une palette ne prenne pas de place tout en restant accessible rapidement, il est possible de la coller sur un côté de l’écran.

Pour fêter son lancement sur le Mac App Store, DockThings est disponible au prix de lancement de 9,99 €. Son prix est appelé à doubler prochainement.

Guide : quel utilitaire pour remplacer le Launchpad sous macOS Tahoe ?

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Meta s'offre Limitless (ex-Rewind) et coupe le service en Europe

8 décembre 2025 à 06:20

C’est la fin d’une aventure qui avait fait grand bruit lors de son lancement en 2022. Limitless, l’entreprise derrière l’application Mac qui promettait une "mémoire infinie", vient d’annoncer son acquisition par Meta. Une opération qui signe l’arrêt de mort immédiat de l'application et du service pour les utilisateurs européens.

Souvenez-vous de Rewind. À son arrivée sur macOS, l’application avait impressionné par sa promesse technique : enregistrer en continu tout ce qui s'affichait à l'écran et tout ce qui se disait autour du Mac, le tout compressé de manière prodigieuse (10 Go de données réduits à 3 Mo). À l'époque, la "killer feature" n'était pas seulement cette compression, mais la confidentialité : tout le traitement se faisait en local, sur la machine de l'utilisateur. Une approche rassurante qui avait séduit de nombreux utilisateurs soucieux de leur vie privée.

Rewind, le moteur de recherche de votre vie, ouvre ses portes pour 20 $ par mois

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Rewind enregistre l

Rewind enregistre l'intégralité de ce qu'affiche votre Mac pour vous créer un historique personnel

Mais de l'eau a coulé sous les ponts. L'entreprise a changé de nom pour devenir Limitless, pivotant vers le matériel avec le "Pendant", un collier-micro connecté. Avec ce changement d'identité, la philosophie du "tout local" s'était déjà érodée au profit de fonctions basées sur le cloud. De toute manière, ce débat sur le traitement local ou distant est désormais de l’histoire ancienne : avec l'acquisition par Meta, la messe est dite.

Clap de fin immédiat pour l'Europe

Dan Siroker, le CEO de Limitless, a confirmé aujourd'hui que son équipe rejoignait la division réalité augmentée et wearables de Meta. La conséquence directe pour le logiciel existant est brutale : l'application Mac va cesser de fonctionner. Une mise à jour désactivera toutes les fonctions de capture d'écran et d'audio dès le 19 décembre.

Mais pour les utilisateurs européens, la coupure est encore plus radicale. Dans ses conditions mises à jour, Limitless précise que le service n'est plus disponible depuis le 5 décembre 2025 dans l'Union européenne (ainsi qu'au Royaume-Uni, au Brésil ou en Chine).

Pour les utilisateurs du service ou du pendentif "Pendant", il y a urgence. Vous avez jusqu'au 19 décembre 2025 pour télécharger vos transcriptions et vos données via l'outil d'export mis en place. Passé cette date, votre compte et toutes les informations associées seront définitivement supprimés des serveurs.

Le Pendant - image Limitless

Meta vise les lunettes, pas votre Mac

Pourquoi ce rachat ? Meta ne s'intéresse visiblement pas à l'application Mac, mais à la technologie et aux talents derrière l'IA contextuelle. L'objectif affiché est d'intégrer ces capacités dans les futurs wearables du groupe, probablement les prochaines générations de lunettes Ray-Ban ou les futures lunettes AR.

Pour les clients existants du "Pendant" (hors UE), le support continuera pendant un an, mais le matériel ne sera plus commercialisé. L'abonnement "Unlimited" devient gratuit pour les derniers fidèles, mais on ne se fait guère d'illusions sur la pérennité du produit à moyen terme.

C’est donc une sortie de route classique pour une startup de la Silicon Valley : une technologie prometteuse, un pivot matériel, et finalement une absorption par un géant de la tech qui ne garde que la propriété intellectuelle et les ingénieurs, laissant les utilisateurs initiaux sur le carreau.

Test de Supa Sidebar, l’utilitaire indispensable à tous vos navigateurs

8 décembre 2025 à 00:01
Je vous ai parlé à plusieurs reprises d’Arc, ce navigateur un peu révolutionnaire, pratiquement abandonné par son propriétaire pour créer Dia, un autre navigateur propulsé par l’IA. Problème: Dia n’a pratiquement rien repris des bonnes idées de son grand frère, et Comet est arrivé motorisé par Perplexity, Chrome intègre l’IA et son Gemini 3, et d’autres navigateurs modernes font de même. Dia n’a plus d’originalité, je ne vois pas comment il ... Continuer la lecture
Reçu hier — 7 décembre 2025 7.2 📜 Résumé - Apple

[#BonPlan] Les promos High-Tech du 7 décembre (livraison avant Noël)

Par :Marco
7 décembre 2025 à 21:27

Chaque jour nous dénichons pour vous des promos sur les produits High-Tech pour vous faire économiser le plus d’argent possible. Voici la liste des bons plans du jour (valable au moment où nous écrivons ces lignes) : Les stocks des produits sont limités, les prix peuvent donc remonter dans la journée.   🔥🔥 Si vous […]

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Les périphériques de nos Mac : ma souris Logitech M500

J'ai "gagné" ma souris, la Logitech M500, en achetant en 2008 un PC Acer équipé de l'Intel Core2™ Quad 6600, une sorte de Mac Pro pour une fraction du prix avec une bonne GPU. Une bête overclockable ! Il venait aussi avec son clavier Logitech (qui fonctionne encore aussi).

Ma souris actuelle, la Logitech M500

Pour mon Mac mini, si pour le clavier je suis passé à un clavier compact Apple Bluetooth, qui fera l'objet d'un autre article (son point faible réside justement dans le Bluetooth), j'utilise cette souris filaire, simplement parfaite. Après 17 ans elle est toujours parfaite.

C'est justement sur ce type de produit que Logitech a fait sa bonne réputation : excellents et increvables.

Dans ce cas, avec ce fil, pas besoin de recharger, ou d'échanger des piles (première souris Apple Bluetooth de mon iMac 5K), la batterie ne meurt jamais car il n'y en a pas. Pas de poids superflu non plus.

Précise sur tous les matériaux même le verre, légère et rapide, cela en ferait presque une souris de gamer dans les fait...

Et vous, quelle souris utilisez vous ? Plutôt filaire ou sans fil comme la nouvelle MX Master 4 ?

DSA : après l'amende de Bruxelles, Elon Musk appelle à la dissolution de l'UE

7 décembre 2025 à 12:51

La pilule ne passe visiblement pas. Après avoir écopé d'une amende de 120 millions d'euros pour non-respect du Digital Services Act (DSA), Elon Musk a vivement réagi ce week-end. Si la Commission européenne reproche au réseau social un manque de transparence et de coopération, le propriétaire de X a choisi la contre-attaque frontale, ciblant l'existence même des institutions européennes.

X sanctionné par Bruxelles : amende de 120 millions d’euros pour non-respect du DSA

X sanctionné par Bruxelles : amende de 120 millions d’euros pour non-respect du DSA

Escalade verbale et amalgames

La réponse du milliardaire a pris une tournure politique radicale. « L’UE devrait être dissoute et la souveraineté restituée à chaque pays, afin que les gouvernements puissent mieux représenter leur population », a-t-il déclaré sur sa plateforme. Au-delà des mots, Elon Musk a relayé des montages graphiques de mauvais gout, associant le drapeau européen à un autre drapeau particulièrement en vogue dans les années 30.

The EU should be abolished and sovereignty returned to individual countries, so that governments can better represent their people

— Elon Musk (@elonmusk) December 6, 2025

L'affaire dépasse désormais le simple cadre de la régulation numérique pour prendre une dimension diplomatique. L'administration américaine a rapidement apporté son soutien à la plateforme. Marco Rubio, figure clé de la diplomatie américaine, a qualifié la sanction d'acte hostile envers l'industrie des États-Unis.

« L’amende infligée par la Commission européenne n’est pas seulement une attaque contre X, c’est une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers », a-t-il affirmé sur X. Il conclut en prévenant que « l’époque de la censure des Américains en ligne est révolue », sans que l’on comprenne bien de quelle censure il s’agit…

Le DSA à l'épreuve de la géopolitique

Ce bras de fer illustre la politisation croissante de l'application du DSA. Sur le plan technique, X reste sous pression : le réseau dispose de 60 jours pour revoir son système de certifications (les coches bleues) et de 90 jours pour soumettre un plan de transparence publicitaire conforme aux exigences bruxelloises.

Toutefois, l'intervention de l'exécutif américain laisse présager des tensions transatlantiques accrues. Si Bruxelles venait à appliquer la même sévérité envers d'autres géants comme Google, Meta ou Apple — notamment dans le cadre du DMA (Digital Markets Act) — il est fort probable que l'administration Trump ne se contente plus de simples déclarations d'indignation.

Apple en retard sur l’IA : les fabricant chinois courtisent les utilisateurs d’iPhone

7 décembre 2025 à 08:00

Huawei, Xiaomi, Vivo… Les fabricants de smartphones en Chine lancent une offensive coordonnée pour attirer les utilisateurs d’iPhone et capter les parts de marché d’Apple, profitant des difficultés de la société à déployer ses fonctionnalités d’intelligence artificielle en Chine. Ralenti par le régulateur national sur fond de tensions géopolitiques avec les États-Unis, le groupe à […]

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L’Inde souhaiterait connaître en permanence la position des citoyens dans son pays en espionnant leur smartphone

6 décembre 2025 à 22:45

Depuis quelques temps, certains pays semblent dériver progressivement vers une surveillance accrue de leurs citoyens. Si l’idée ne paraît pas étonnante en Chine, ou encore en Russie où le Rozkomnadzor à récemment décidé de bloquer FaceTime, c’est plus surprenant venant d’autres comme le Royaume-Uni et ses envies de fouiller dans les données privées stockées sur les serveurs type iCloud. Pour continuer cette série, l’Inde se joint à la fête avec une demande à la fois très intrusive, et provoquant une levée de boucliers de tous les constructeurs dont Apple.

Tim Cook et Narendra Modi en avril 2023. Image Apple.

C’est AppleInsider qui rapporte la nouvelle, et la réaction des intéressés : l’Inde souhaiterait imposer aux constructeurs de smartphone une géolocalisation précise par GPS toujours activée, afin de pouvoir surveiller les allées et venues de chaque personne présente sur son territoire.

Dans un premier temps, le gouvernement de Narendra Modi a imposé aux fabricants tels Apple ou Samsung d’intégrer obligatoirement un module A-GPS dans chaque smartphone vendu. Jusque là, rien de bien particulier, d’autant que quasi toute la production mondiale contient déjà un tel module.

Là où la demande dérive c’est qu’une fois cette étape franchie, la Cellular Operators Association of India (COAI, regroupant les opérateurs mobiles du pays), très liée au gouvernement sur le domaine de la sécurité nationale, propose maintenant de forcer les smartphones de tout le pays à garder en permanence la position précise A-GPS allumée, afin de connaître les mouvements de chaque citoyen. L’India Cellular and Electronics Association (ICEA), regroupant les constructeurs de smartphones, voit la demande d’un très mauvais œil, et pour cause.

Dans un premier temps, sur le terrain pratique, laisser le module A-GPS allumé en permanence aurait un impact direct sur l’autonomie de la batterie : aucun téléphone actuel ne vérifie en permanence sa position précise, et pour cause, l’autonomie fondrait comme neige au soleil. Il suffit de voir combien de temps dure une batterie avec une app GPS allumée en permanence pour se rendre à l’évidence.

Plus grave encore est l’impact sur la vie privée. Si les citoyens lambda peuvent déjà trouver désagréable d’être traqués en permanence par leur smartphone, cette idée même pose des problèmes de sécurité pour de nombreux cas : militaires, juges, journalistes ou encore lanceurs d’alerte (liste non exhaustive) pourraient se retrouver en danger si leur position était connue en permanence, et consultable à loisir.

Les intentions des parties appelant à cette surveillance ne font aucun mystère, d’autant plus quand on entre dans les détails : la COAI souhaiterait que cette surveillance se fasse en toute discrétion, là où les fabricants de smartphones souhaitent que le message « Carrier is trying to access your location » (Votre opérateur tente d’accéder à votre localisation) reste une obligation en cas de consultation de la position d’un smartphone.

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L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse

Quoi qu’il en soit, il semble que la décision finale attendra quelques semaines, voire quelques mois : le ministère de l’intérieur local devait réunir tous les constructeurs de smartphones ce vendredi, mais la réunion a été repoussée sans raison apparente. Le sujet s’accumulant avec les velléités d’installation d’une app de sécurité sur les smartphones des citoyens du pays qui a beaucoup fait parler d’elle en Inde, le gouvernement attendra peut-être que la situation médiatique se calme avant de revenir à la charge ?

Reçu avant avant-hier 7.2 📜 Résumé - Apple

Johny Srouji, responsable d’Apple Silicon, envisage de démissionner

6 décembre 2025 à 20:26

Apple fait face à une vague de départs sans précédent au sein de sa direction et voilà maintenant que Johny Srouji, le responsables des puces Apple Silicon, envisage de démissionner pour aller travailler ailleurs. Johny Srouji prévient Tim Cook qu’il veut partir d’Apple Johny Srouji, qui occupe le poste de vice-président des technologies matérielles et […]

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Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

6 décembre 2025 à 21:00

Depuis quelques mois, c’est l’avis de tempête dans les hautes sphères d’Apple : les grands cadres historiques se ramassent à la pelle, nombre d’entre eux étant partis soit pour vérifier si l’herbe est plus verte ailleurs, soit prendre une retraite bien méritée. Si certains départs s’expliquent par l’âge des personnes, d’autres sont bien plus inquiétants pour l’entreprise... et les quelques têtes restantes réfléchissent pour certaines à leur départ, ce qui annonce d’autres fracas à venir, comme le rapporte Mark Gurman.

Il ne fait pas si beau que ça en ce moment à l’Apple Park... le vent souffle. Image Apple.

La fin d’une ère

La plupart des dirigeants de Cupertino sont, quand ils étaient dignes de rester en poste, tous à peu près de la même époque : la très grande majorité a entre 50 et 65 ans, à quelques exceptions près. Si ceux étant encore plus proche de la fourchette basse se sentent encore d’attaque pour faire bouger l’immense paquebot qu’est devenu Apple, d’autres plus vieux n’en ont plus vraiment la force, ni l’envie. Ces derniers ont donc décidé de prendre leur retraite, suivant l’exemple de Jeff Williams parti cette année, comme Kate Adams ou Luca Maestri.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

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Si c’était la majorité, alors pas d’inquiétude, ce serait juste un renouvellement générationnel. Mais si on regarde où partent les cadres dirigeants, malheureusement, c’est rarement pour la retraite : Alan Dye est parti chez Meta, Billy Sorrentino (son n°2) aussi, la loooooongue liste de l’intelligence artificielle avec Ruoming Pang, Ke Yang, Jian Zhang et bien d’autres ont quitté le pont pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs...

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

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D’autres sont partis un peu « aidés » : le premier de cette courte liste est bien entendu John Giannandrea, pour qui l’entreprise avait perdu toute confiance, le mettant dans un placard doré en attendant de trouver le bon moment pour l’éjecter. C’est chose faite, l’annonce de son départ ayant été officialisée, et son remplaçant venant de chez Microsoft dévoilé. Lisa Jackson, de son côté, a la chance d’avoir un départ bien plus doux. Il faut dire que ce n’est pas un manque de compatibilité avec l’entreprise qui lui est reproché, et qu’elle a bien plus de bouteille que l’ex patron de l’IA. Non, pour elle, c’est l’arrivée à la Maison Blanche d’une nouvelle équipe totalement opposée à ses idées qui nécessite son départ.

Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

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Qui reste-t-il ? Et resteront-ils ?

Le petit groupe des anciens encore chez Apple se réduit donc comme peau de chagrin : Deirdre O’Brien, Greg Joswiak, Craig Federighi, Eddy Cue, Johny Srouji et... Tim Cook. C’est tout. Cinq vétérans, plus le CEO. C’est tout. Et si pour Craig Federighi et Eddy Cue tout va pour le mieux, les deux gagnant même de nouvelles responsabilités, pour les deux autres, c’est une autre histoire.

Tout va bien pour Hair Force One, qui gagne encore en fonctions, récupérant l’IA. Image Apple.

Pour Deirdre O’Brien, si rien n’est annoncé officiellement, les choses s’activent en silence selon Mark Gurman. Ainsi, les équipes se renforcent sous la DRH d’Apple, et des têtes sont élevées afin de préparer sa succession, signe qu’elle ne devrait pas trop tarder à être annoncée. Il faut dire qu’après plus de 35 ans chez Apple, celle qui a toujours été considérée comme une DRH plus près de l’entreprise que de ses employés n’a plus grand chose à prouver : elle n’est certes pas la plus humaine des directrices, mais a su remettre de l’ordre après la période fashion d’Angela Ahrendts, et surtout la catastrophe qu’avait représenté John Browett avant elle.

Vanessa Trigub prend la direction des Apple Store

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De son côté, Greg Joswiak devrait suivre le même chemin que sa collègue des RH, ses équipes suivant le même schéma que celles de Deirdre O'Brien. Si le successeur n'est pas encore publiquement connu, les choses bougent et les rumeurs bruissent jusqu'aux oreilles du fuiteur de Bloomberg, tendant à indiquer un départ en retraite à venir.

Johny Srouji, une figure clé probablement sur le départ

Le cas le plus inquiétant reste Johny Srouji : le patron de l’électronique chez Apple, c’est lui. L’ère moderne, avec la création de l’A4, l’intégration de l’équipe de PA Semi, le passage d’Intel aux SoC Mx sur les Mac, et dans sa globalité toute la feuille de route du succès d’Apple dans les puces, c’est lui. Et selon Mark Gurman, il ne fait pas grand mystère de ses envies de départ, non pas pour la retraite, mais pour une autre entreprise.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Si tel était le cas, et c’est ce qui semble se profiler, Apple pourrait fortement s’inquiéter : le départ de la tête pensante de toute la stratégie SoC de l’entreprise serait déjà un coup dur, mais le voir partir offrir ses services à un concurrent pourrait être plus terrible encore, tant l’homme est un atout majeur. Preuve en est les tentatives de Tim Cook pour le garder dans le giron de Cupertino : une paie fortement réévaluée, des responsabilités élargies (le poste de Chief Technology Officer lui aurait été proposé) en faisant le n°2 de l’entreprise,... mais rien n’y fait. Johny Srouji semble sur le départ, ne souhaitant pas continuer sous un autre CEO que Tim Cook. Apple va probablement devoir faire sans lui, ou pire, le retrouver face à lui.

La fin du Mac Intel, un « 27 » type Snow Leopard et un départ un peu (trop) anticipé : la semaine Apple

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Tim Cook, un départ de plus en plus proche

Car oui, l’une des dernières clés de ces départs à la chaîne, c’est lui : le CEO d’Apple. Si certains récemment l’ont vu partir dans les six mois à venir, ce qui n’est pas encore dit, d’autres ont remonté une certaine fatigue chez le patron de Cupertino. Il faut dire qu’à 65 ans, dont quasiment 15 ans passés à la tête de l’entreprise, il y a de quoi être épuisé, d’autant que les dernières années n’ont pas été de tout repos.

Nouvelles spéculations sur la succession de Tim Cook… et sur sa santé

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Si, ou plutôt quand l’actuel boss annoncera son départ, son successeur semble déjà désigné. Certes, certains jouent des coudes ou des relations pour tenter de devenir Calife à la place du Calife, comme Tony Fadell, mais l’idée semble plus improbable qu’autre chose : John Ternus est là, et tient largement la corde pour remplacer Tim Cook à la tête d’Apple. C’est d’autant plus probable qu’Apple ne semble pas être dans l’idée d’aller chercher son futur dirigeant en externe, et que Fadell n’est pas des mieux vus par certains hauts placés.

La fin de la dream-team ?

D’autres ont eu à gérer ces départs à répétition et un changement d’ère après avoir été sur le toit du monde. Avec plus ou moins de succès... Image Ferrari.

Apple semble à un tournant clé de son histoire : entre départs pour la concurrence, pour des raisons d’âge, ou de compatibilité, toute une génération de cadres clés de l’entreprise prend petit à petit ses bagages pour quitter l’entreprise. Si le recrutement de personnes brillantes pour les remplacer ne devrait pas être une trop grosse difficulté étant donné la confortable trésorerie de l’entreprise, reste à leur prouver que les projets à venir sont motivants, et surtout, à reconstruire une ambiance propice à innover, encore et toujours. Le virage n’est pas facile à prendre, et la moindre erreur peut mener à une sortie de piste qui sera difficile à rétablir.

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