Comme nombre d'entre-vous, j'ai regardé la semaine dernière l'Apple Event. On sent qu'Apple a maintenant un véritable business dans l'audiovisuel. Tout était très bien léché, monté, mis en scène... Mais à des années lumière de ce qui a pu se faire par le passé. Mais venons-en aux produits. La version 3 pour l'un, la version 11 pour l'autre, la 17 pour les iPhone... un peu plus de puissance, un peu plus de zoom, un peu plus d'autonomie, un test de santé en plus, comme d'habitude quoi. La traduction en direct des AirPods Pro 3 est sympa, mais bon, pas encore disponible. Seule vraie nouveauté, l'iPhone Air. Mais franchement, proposer une batterie externe parce qu'il est trop fin pour avoir une grosse autonomie et un Bumper pour les mêmes raison ! Non mais c'est réellement comme réinventer le Side-Car pour faire de la moto à 3 !
Bref, rien ne m'a donné envie de sortir ma carte bancaire et je ne dois pas être le seul puisque le cours de l'action AAPL a marqué le coup une fois les annonces faites.
Mais revenons-en au titre. Ce qui a le plus manqué dans ces annonces ce sont des choses réellement intéressantes concernant le fameux Apple Intelligence. On a maintenant la preuve qu'Apple s'est plantée toute seule une grosse épine dans le pied. Certes les fonctions de l'IA progressent partout et certaines sont incroyables. Mais derrière ce qui semble trivial à utiliser on trouve des centres de données colossaux qui coûtent des fortunes et consomment des quantités d'énergies hallucinantes (ce qui est un problème en soi).
Fidèle à son crédo de la préservation des données de ses clients (promesse commerciale avant tout), Apple croyait pouvoir tout gérer dans un iPhone. Pour certaines choses simples c'est possible, mais qui peut réellement penser que l'on fera autant avec une puce A19 qu'avec une baie remplie de processeurs Nvidia dédiés ? Il ne fait pas rêver et c'est pourtant ce qu'Apple continue à vous demander de faire.
Alors à partir de là, on sait que ce qu'il y a de plus pertinent en IA dans un iPhone est le fruit de ChatGPT (ou équivalent). Même si Apple arrivait à refaire son colossal retard sur le codage de ces LLM, elle finira pas ne pas avoir d'autre choix que d'envoyer des requêtes à des serveurs pour les traiter ce qui mettra à mal ses promesse de sécurité absolue de données. Mais même si un jour (elle finira par le faire) elle se décide à avoir ses propres centres de données pour tout traiter en interne, se posera alors un autre problème. Comment décupler sa consommation d'énergie tout en se disant la société High Tech la plus verte au monde ? Ce sont des champs entiers de panneaux solaires et des montagnes d'éoliennes qu'il faudra pour les alimenter (quand il y a du vent et du soleil). Les concurrents dans ce domaines n'ont pas à s'en préoccuper, ils n'ont fait aucune promesse à ce sujet.
En résumé, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Hélas, mal conseillés, les dirigeants d'Apple y ont cru aussi ce qui les met dans une situation délicate maintenant.
Avec le MacBook Air M4, Apple propose une machine bien née qui devrait ravir de nombreux utilisateurs. Si vous êtes tenté par ce nouveau Mac, des promotions permettent aujourd'hui d'en profiter au meilleur prix.
« Petit mais costaud », tel pourrait être le mantra des disques LaCie Rugged. Petit, le nouveau LaCie Rugged SSD4 l’est assurément, avec des dimensions de 10,5 × 6,7 × 1,7 centimètres et 108 grammes sur la balance. Costaud, il l’est toujours, avec son boitier en aluminium affichant un indice de résistance IP54 et son pare-chocs orange emblématique capable d’encaisser des chutes de trois mètres. Peut-être plus encore maintenant qu’il possède un port USB 4.
Image Seagate.
Les amateurs des créations de Neil Poulton, designer historique de LaCie, remarqueront que l’aluminium est maintenant brossé et que le port USB-C est maintenant centré. Un port qui adopte la spécification USB 4 pour augmenter les débits, qui passent de 2 000 Mo/s à plus de 3 000 Mo/s en écriture et 4 000 Mo/s en lecture.
Le LaCie Rugged SSD Pro5, lancé au début de l’année avec un port Thunderbolt 5, est presque deux fois plus rapide, mais aussi deux fois plus cher. La filiale de Seagate abandonne le modèle de 512 Go, mais propose un modèle 4 To, citant explicitement la possibilité « d’enregistrer des vidéos en ProRes 4K à 120 i/s sur iPhone ». Le LaCie Rugged SSD4 est annoncé à 169,99 € avec 1 To de stockage, 299,99 € avec 2 To et 529,99 € avec 4 To.
Si vous avez besoin d'un aspirateur robot qui est aussi capable de laver le sol de votre maison, le Roborock Qrevo Curv S5X est à 690 € au lieu de 990 € sur Amazon, soit une jolie réduction de 30 %.
L'aspirateur et sa base. Image Roborock
C'est un modèle assez haut de gamme, capable d'aspirer mais aussi de laver le sol. Il est livré avec une station d'accueil qui peut nettoyer et sécher les serpillières intégrées, pour plus d'hygiène. Les différents tests montrent que c'est un appareil complet et efficace. Il est compatible Matter et peut s'intégrer à Apple Home, ce qui est un avantage pour les utilisateurs de produits Apple. Si la page officielle indique que la prise en charge de Matter nécessite une mise à jour, de nombreux retours — notamment sur Reddit — indiquent que la mise à jour en question a bien été distribuée et que l'aspirateur laveur est compatible avec Apple Home.
Longtemps réticent à rejoindre Apple News, le Daily Mail change aujourd’hui de stratégie et cherche désormais à intégrer la plateforme d’actualités d’Apple au Royaume-Uni. Après avoir rejeté cette option lors du lancement du service outre-Manche, le tabloïd britannique estime désormais qu’ignorer Apple News n’est plus viable tant l’application est devenue centrale dans la distribution numérique […]
Nous vous parlions il y a quelques jours des jeux pour les iPod, qui ont été préservés. Mais les modèles précédents — avant la 5e génération — intégraient déjà quelques jeux directement dans le firmware. On trouvait Brick (un casse-briques), Parachute (un jeu de tir) et Solitaire (le jeu de cartes). Mais avant la sortie de l'iPod 3G, Apple avait prévu de proposer un autre jeu : Tetris (sous le nom de Stacker).
Stacker sur un iPod 3G commercial.
Ce jeu a été vu quelquefois dans des prototypes d'iPod 3G équipé d'un firmware précis (2.0d200) et il était jusqu'à maintenant réservé aux prototypes. Mais grâce à des adeptes de la préservation des jeux vidéo, il est possible de le télécharger et de l'installer sur n'importe quel iPod 3G. Cette version bêta contient donc Stacker, un clone de Tetris, Block0 (le casse-briques), Chopper (renommé en Parachute) et Klondike, le nom de la variante de solitaire qui est intégrée.
Stacker
La raison pour laquelle Apple n'a finalement pas intégré son clone de Tetris n'est pas connue, mais nous pouvons supposer qu'il y a des raisons commerciales derrière ce choix : même en changeant le nom, Stacker n'est qu'un clone de Tetris et le jeu est toujours en vente et les droits gérés par The Tetris Company. Si des petites sociétés pouvaient (et peuvent) se permettre de cloner Tetris sans trop de répercussions, c'était probablement un peu différent pour Apple en 2003.
À gauche les jeux d'un iPod commercial. À droite, ceux d'un prototype. Montage iGeneration.
Si vous voulez tenter l'aventure, attention : la restauration passe visiblement par un PC sous Windows et va nécessiter d'effacer le contenu de l'iPod.
Nouveau coup de théâtre dans une entreprise d'Elon Musk. Sa startup d'intelligence artificielle, xAI, a licencié ce week-end environ 500 personnes, soit un tiers de l'équipe chargée d'entraîner son IA, Grok. La raison invoquée : un changement de stratégie pour se concentrer sur des "tuteurs spécialistes", sélectionnés après un processus bien plus brutal.
C'est un rétropédalage important. Ram, la marque de pick-ups du groupe Stellantis, a annoncé la semaine dernière l'annulation de son projet de Ram 1500 REV 100% électrique. La raison invoquée : une demande plus faible que prévu pour les gros pick-ups à batterie.
Mise à jour : le boîtier d'Ugreen perd encore 5 € et passe à 70 € en promotion, au lieu de 100 €.
Dans les boîtiers externes qui permettent de fabriquer un SSD externe, la majorité des modèles se limite à l'USB à 10 Gb/s. Mais quelques versions intègrent des composants capables d'atteindre 40 Gb/s (environ 3,6 Go/s en pratique). Le modèle Ugreen en promotion à 75 € au lieu de 100 € fait partie de ces derniers.
Le boîtier Ugreen. Image Amazon.
Ce boîtier en aluminium, refroidi passivement, intègre la puce ASM2464PD, gage de performances. Elle permet d'atteindre 40 Gb/s avec les Mac Apple Silicon, et offre de meilleures performances que les puces Thunderbolt, limitées à 32 Gb/s de facto pour les données. Pour accompagner le boîtier, n'importe quel SSD M.2 PCI-Express 4.0 suffit. Vous trouverez des modèles de 1 To aux alentours de 65 €, comme le Crucial P310, l'Acer GM6 ou le MSI M470 Pro.
C’est une petite ligne au fin fond de la fiche technique, mais elle peut avoir une grande importance. Lorsqu’un téléphone est pris en flagrant délit d’excès de DAS, le débit d’absorption spécifique qui traduit la quantité d’énergie véhiculée par les ondes électromagnétiques émises vers l’utilisateur, sa commercialisation peut être suspendue par les autorités. L’iPhone 12 avait connu une telle mésaventure, mais Apple ne semble pas avoir été échaudée, puisque le DAS de la gamme iPhone 17 atteint de nouveaux records. Ou presque.
Le DAS « tête » augmente. Image Anthony Nelzin-Santos/iGeneration.
Jamais un iPhone n’avait affiché un DAS aussi élevé que celui l’iPhone 16e, qui atteint 2,99 W/kg selon les normes européennes, avec une mesure sur deux grammes de tissu. Cela ne veut pas dire que le téléphone d’Apple risque de vous faire pousser une troisième oreille, d’abord parce que le DAS est une mesure du pire, la puissance maximale que le système cellulaire peut atteindre lorsque vous essayez de passer un coup de fil depuis le quatrième sous-sol d’un bunker situé au beau milieu d’une zone blanche.
Ensuite parce qu’il s’agit du DAS « membre », loin de la tête ou un tronc, avec une valeur limite de 4 W/kg sur dix grammes de tissu. Cela signifie que, lorsque les algorithmes gouvernant la puce C1 de l’iPhone 16e détectent que le téléphone n’est pas collé à votre tête, mais plutôt dans vos mains, ils peuvent augmenter légèrement la puissance pour essayer d’accrocher le réseau lorsque la couverture est mauvaise. Les émissions restent toutefois en dessous des valeurs règlementaires, elles-mêmes largement inférieures aux seuils sanitaires.
Sauf que c’est précisément ce qui avait condamné l’iPhone 12 : dans les conditions des tests réalisés par l’Agence nationale des fréquences, qui mettaient en défaut les algorithmes d’Apple, il pouvait brièvement dépasser le plafond de 4 W/kg. A-t-elle voulu s’éviter une nouvelle controverse ? Apple a clairement institué des mesures pour empêcher que le DAS ne dépasse 1,2 W/kg selon les normes américaines (sur 1 gramme de tissu) et 1,5 W/kg selon les normes européennes (sur 10 grammes de tissu).
Dans l’absolu, il s’agit du DAS le plus élevé de l’histoire de l’iPhone, qui surpasse même celui de l’iPhone 8 (1,36 W/kg) et de l’iPhone 7 (1,38 W/kg), sans toutefois dépasser les limites règlementaires (2 W/kg). Mais le « bridage » touche aussi bien les puces Qualcomm de l’iPhone 17 et de l’iPhone 17 Pro que la puce C1X de l’iPhone Air et s’applique à l’ensemble des scénarios de test. Autrement dit : le DAS augmente sur les mesures « tête » et « corps » de l’iPhone 17 et l’iPhone 17 Pro, tout en diminuant sur les mesures « membre » de l’ensemble de la gamme. Or il ne fait aucun doute que cette dernière mesure est aujourd’hui la plus représentative des usages.
Mais le DAS « membre » diminue. Image Anthony Nelzin-Santos/iGeneration.
Cela fera-t-il une différence dans la capacité de l’iPhone à accrocher le réseau dans des conditions difficiles ? C’est probable, mais il faudra attendre que les opérateurs aient collecté des données pendant plusieurs mois avant de pouvoir jauger de l’ampleur des changements. Ookla, éditeur d’un speedtest très populaire, a récemment montré que la puce C1 de l’iPhone 16e tirait son épingle du jeu dans des conditions difficiles à moyennes, mais marquait le pas face aux puces Qualcomm des autres modèles sur les réseaux ultra-rapides de dernière génération.
Apple sort ce soir les versions finales de tous ses systèmes d'exploitation. Elle devrait en profiter pour mettre à jour les applications qui ne sont pas préinstallées, comme celles de sa suite bureautique.
Numbers, Pages, Keynote, iMovie et Clips n'ont pas eu de programme de bêtas comme les systèmes et les apps fournies avec. Ce soir ou demain, Apple devrait proposer des mises à jour qui les mettent au diapason de la nouvelle interface Liquid Glass.
Si vous lancez par exemple Numbers sur iOS 26, certains éléments d'interface sont déjà à jour, mais pour beaucoup d'autres qui sont spécifiques à l'application, c'est l'ancienne approche visuelle qui est de mise. En attendant, sur les pages de description des iPhone, Apple a actualisé la grille des icônes de toutes les apps qu'elle propose pour ses téléphones.
Les apps pour iOS 26. Image Apple.Les apps dans iOS 18. Image Apple.
Numbers, Pages, Keynote, iMovie, Clips révèlent leurs futures icônes pour iOS 26, celles que l'on aura une fois les mises à jour installées. De légers effets de transparents ont été ajoutés tandis que les silhouettes blanches — comme l'icône de GarageBand — ont disparu pour retrouver de la matière et des couleurs. Ça change, mais pas énormément, bien moins que sur macOS Tahoe où certaines icônes complètement redessinées peuvent laisser songeur.
VirtualBuddy, l’outil de virtualisation gratuit qui simplifie la création de machines virtuelles sur le Mac, gagne une option supplémentaire avec sa dernière mise à jour. La version 2.1 peut désormais importer des fichiers directement depuis UTM, la référence du domaine qui est beaucoup plus complète grâce à sa couche d’émulation, mais aussi plus complexe à prendre en main. Si vous aviez commencé avec UTM, mais que vous préférez l’interface plus léchée de VirtualBuddy, c’est désormais possible. Vous pouvez glisser le fichier directement sur l’icône du Dock ou bien passer par le menu contextuel pour ouvrir une machine virtuelle UTM dans l’autre app.
Import d’une machine virtuelle créée avec UTM dans VirtualBuddy 2.1.
Précision importante, cette transition ne fonctionnera qu’avec les machines virtuelles qui reposent sur la couche de virtualisation fournie par macOS, car c’est la seule gérée par VirtualBuddy. UTM propose d’autres options basées sur QEMU, si bien que les systèmes virtuels qui font ce choix ne pourront pas faire la bascule. Ajoutons qu’il ne s’agit pas simplement d’ouvrir les fichiers de base : VirtualBuddy repose sur son propre format de fichiers et l’import consiste en réalité en la conversion du format UTM vers le sien. La machine virtuelle d’origine restera inchangée, si bien que vous pourrez aisément revenir en arrière en cas de problème.
La liste des nouveautés est encore longue et on repère dans le lot une alerte qui s’affichera désormais si on essaie de quitter l’app alors qu’un système d’exploitation virtuel est actif. On peut rafraichir le catalogue, qui propose des machines virtuelles prêtes à l’emploi pour macOS et Linux et de nombreux bugs ont été corrigés.
VirtualBuddy est une app gratuite et open-source, dont le code source en Swift est distribué sur GitHub. On peut toutefois aider son développeur en achetant une copie à cette adresse (prix défini par l’utilisateur) ou en sponsorisant son travail sur GitHub. Un Mac Apple Silicon sous macOS 13 est nécessaire, son interface n’est pas traduite en français.
Apple TV+ a marqué les 77e Emmy Awards d’une empreinte durable, grâce aux succès éclatants de Severance et The Studio. La plateforme de Cupertino, encore relativement jeune face aux géants du streaming que son Netflix ou HBO Max, confirme qu’elle est bien devenue un acteur incontournable du paysage audiovisuel mondial. En remportant plusieurs distinctions majeures […]
C'est une première mondiale quelque peu insolite. Le Premier ministre albanais, Edi Rama, a annoncé la semaine dernière la nomination d'une intelligence artificielle au sein de son gouvernement. Son nom : Diella. Sa mission : gérer tous les appels d'offres publics pour éradiquer la corruption.
Vous vous sentez à l'étroit sur votre Mac et avez besoin de disposer de davantage de ports ? Il sera peut-être intéressant d'ajouter un dock Thunderbolt à votre arsenal. L'accessoiriste Ugreen propose justement un nouveau modèle Thunderbolt 5 actuellement en promotion à son meilleur prix et capable de répondre à de nombreux besoins.
À peine les précommandes de l’iPhone 17 ouvertes, les rumeurs sur l’iPhone 18 reprennent déjà de plus belle. Selon une fuite publiée sur Weibo par le leaker Instant Digital (également connu sous le nom Setsuna Digital), Apple préparerait un léger changement esthétique pour son prochain modèle : une Dynamic Island plus étroite, mais toujours sans Face ID sous l’écran.
Il y a près de 40 ans, le 12 septembre 1985 exactement, Steve Jobs présentait officiellement au monde sa nouvelle entreprise, NeXT, une startup ambitieuse dont l’objectif était alors de construire des ordinateurs puissants pour le secteur de l’enseignement supérieur. Sans locaux fixes et avec peu de moyens, Jobs rassemble une équipe de talents—ingénieurs, designers, […]
Avec l'iPhone Air, Apple a choisi de n'installer qu'un seul haut-parleur dans le smartphone, comme dans le premier MacBook Air il y a bientôt vingt ans, ou dans l'iBook il y a encore plus longtemps. Dans l'iPhone Air, l'unique haut-parleur est placé en haut du smartphone, ce qui est inhabituel.
L'iPhone Air n'a pas de haut-parleur en bas. Image Apple.
Les premiers iPhone dotés de deux haut-parleurs sont les iPhone 7 : ils intégraient un haut-parleur dans le bas de l'appareil, au niveau du connecteur Lightning, et un second sur le haut du téléphone. Ce choix permet d'obtenir de l'audio en stéréo quand vous placez l'iPhone en mode paysage, ce qui peut être intéressant si vous aimez regarder des vidéos sans casque1. Le retour à un seul haut-parleur est une régression sur l'iPhone Air, et il faut donc remonter à l'iPhone SE ou aux iPhone 6S pour n'avoir qu'un seul diffuseur. C'est surtout un problème si vous aimez regarder des vidéos en mode paysage, ou jouer : dans ce cas, le son ne sortira que d'un seul côté. Bien évidemment, il peut reproduire un son en stéréo avec des écouteurs, un casque, des enceintes, etc.
Il y en a bien un sur l'iPhone 16e. Image Apple.
Sa position inhabituelle, à l'opposé des microphones, risque aussi de surprendre ceux qui ont l'habitude de placer le smartphone à l'horizontale pour passer des appels avec le haut-parleur1 : le son sera diffusé vers les personnes en face de vous si vous partez du principe que le micro est au niveau de la prise. Heureusement, il y en a aussi un au niveau du haut-parleur.
macOS Tahoe va apporter du neuf à votre Mac. Cette révision inaugure une nouvelle interface, un Spotlight plus puissant et tout un tas de fonctions éparpillées dans les apps et les réglages. La mise à jour sera la dernière compatible avec les Mac Intel, seuls une poignée de modèles étant encore pris en charge. À quelques heures de sa sortie officielle, jetons ensemble un œil à ce qui va changer sur votre machine.
Une interface modernisée
Comme les autres systèmes d’Apple, macOS Tahoe adopte Liquid Glass, une toute nouvelle interface mettant l’accent sur les effets de transparence et les reflets. Le changement se ressent dès le premier démarrage avec de nouvelles icônes dans le dock et une barre des menus sans arrière plan. L’interface infuse en profondeur à travers le Mac, les réglettes affichant une bulle d’eau laissant voir ce qu’il y a en dessous ou encore sur les boutons des vidéos en mode image dans l’image.
Les options de personnalisations sont plus nombreuses, et on peut désormais changer la couleur des icônes des apps. Elles pourront être standard, constamment sombres, mais aussi transparentes ou dans une teinte définies par vos soins. À propos des icônes, Apple a d’ailleurs procédé à de nombreux changements de petits éléments d’interface. Le curseur en forme de gant de Mickey a tiré sa révérence, tandis que l’icône des disques Time Machine a été revue tout comme celle de Macintosh HD, de l'Utilitaire de disque ou de l’Assistant migration. De plus, l’utilisateur peut maintenant personnaliser la couleur des dossiers.
Ajoutons à cela quelques changements au niveau du centre de contrôle, qui ressemble désormais plus à celui d’iOS/iPadOS. Tout est plus transparent et arrondi, on peut le personnaliser. Et pour ceux qui veulent garder un bureau propre, macOS Tahoe permet enfin de faire le ménage dans les icônes de la barre des menus : une nouvelle section dans les Réglages Système permet d’empêcher les développeurs de nicher leur icône en haut à droite.
L’autre grosse nouveauté de macOS Tahoe, c’est un Spotlight entièrement revu. Le lanceur récupère une interface plus ronde et plus complète permettant d’accéder rapidement à 4 catégories : Applications, Fichiers, Actions et Presse-papiers. Les deux premiers simplifient le tri, là où le troisième permet d’exécuter des actions directement dans les apps.
Spotlight se rapproche ainsi des autres lanceurs avancés que l’on trouve chez les développeurs tiers depuis un moment. On peut par exemple envoyer un mail, démarrer un minuteur ou créer une note sans avoir à quitter la barre au centre de l’écran. Les actions possibles sont nombreuses, et on pourra également lire un podcast, calculer un itinéraire dans Plans ou encore ouvrir un album spécifique dans Photos.
La sauvegarde du presse-papier est désactivée par défaut (une alerte incite à l’activer au premier lancement). Tout ce que vous copiez sur le Mac sera ajouté petit à petit, des mots comme des fichiers ou des URL. On peut alors retrouver tous ces éléments dans Spotlight, qui fait tout de même le ménage au bout d’un certain temps. Ce ne sera donc pas une bonne option pour de la sauvegarde, mais un atout pratique pour certaines tâches de productivité.
macOS Tahoe inaugure trois nouvelles applications : Téléphone, Journal et Jeux. Les deux premières viennent d’iOS, là où la dernière est inédite cette année. Il s’agit d’un programme centralisant tout ce qui est en lien avec le monde du jeu vidéo, avec un système de bibliothèque ou de liste d’amis. On y trouve un onglet faisant la retape des titres Apple Arcade et quelques suggestions de jeux à télécharger. macOS Tahoe apporte aussi du neuf pour Metal, et permet de changer la couleur des LED des manettes PlayStation.
L’arrivée de Journal est intéressante tant le Mac semble adapté à la tenue d’un journal intime. Il s’agit de la même version que l’on a pu découvrir sur iPhone, permettant de facilement rédiger une entrée et donnant également différentes statistiques. Le journal est verrouillé derrière Touch ID, et tout se synchronise entre les appareils.
Enfin, Téléphone ressemble à l’app que l’on connaît bien sur iPhone. Elle permet de passer un appel tout en mettant les contacts favoris en évidence. Une barre de recherche est présente, et on pourra sinon faire le tri grâce à différents filtres mis en place (Appels manqués, messages vocaux…). L’app permet également de composer un numéro directement depuis son Mac.
Si Cupertino n’avance pas aussi vite qu’elle le voudrait avec Apple Intelligence, la mise à jour apporte tout de même quelques petites nouveautés. La traduction en direct dans Messages va faciliter les communications multilingues, tandis que des sous-titres pourront apparaître lors d’une conversation FaceTime ou via Téléphone.
Apple a également apporté quelques nouveautés à ses Genmoji et à Image Playground. ChatGPT est par exemple disponible dans l’app de création d’images, ce qui devrait permettre d’obtenir des résultats mieux finis que ceux générés par le modèle en local. On pourra sinon combiner deux emojis pour un rendu moins brouillon qu’auparavant.
Terminons en évoquant une grosse avancée pour les Raccourcis. L’intelligence artificielle générative fait son entrée dans les automatisations, et il est possible de faire appel à ChatGPT ou aux modèles maison d’Apple. On pourra également automatiser Image Playground ou transcrire un contenu audio grâce à un nouveau modèle amélioré.
Mis à part cela, les nouveautés sont nombreuses et dispersées à travers le système. La mise à jour apporte par exemple 15 économiseurs d’écran exclusifs ou des vitesses de lecture personnalisées pour chaque podcast dans l’app éponyme. Siri devrait prochainement accueillir GPT-5, le dernier grand modèle de langage d’OpenAI. Le remplissage des codes de sécurité a été amélioré dans les navigateurs tiers.
L’un des nouveaux économiseurs d’écran de Tahoe.
Il y a également du neuf pour les utilisateurs avancés, qui remarqueront l’abandon du FireWire ou une nouvelle ligne indiquant la consommation en watts des périphériques USB. Un nouveau framework écrit en Swift et appelé Containerization permet enfin aux applications d’utiliser des conteneurs Linux. Les gestionnaires de parcs Apple ne sont pas en reste avec de nombreuses nouveautés.
La nouvelle gamme d'iPhone, du 17 jusqu'au 17 Pro Max avec passant par l'Air, ne coûtera pas plus cher pour le remplacement d'une batterie. Apple a ajouté les derniers modèles à sa page dédiée au remplacement de cette pièce. Pour l'iPhone Air et les deux 17 Pro il en coûtera 135 € et 109 € pour l'iPhone 17. Ce sont les mêmes tarifs que leurs équivalents dans la gamme des 16.
iPhone Air. Image Apple.
Les prix commencent à baisser avec les iPhone 15 où le changement revient à 109 € pour toute la famille. Ça baisse encore d'un cran à 99 € à partir des 13 et jusqu'à l'iPhone X. Enfin, pour qui voudrait redonner des vitamines à des iPhone 8, 7, 6s et SE, Apple facture uniformément 79 €.
N'oubliez pas, lorsque vous prévoyez un remplacement de batterie, (chez Apple ou un autre) de réclamer le bonus réparation, s'il ne vous est pas proposé d'emblée. 25 € seront retranchés de la note finale.
Voilà, s'il en fallait, la démonstration qu'Apple a bien fait d'y aller en deux étapes pour la disparition de la carte SIM physique sur l'iPhone vendu en France. Certaines rumeurs laissaient en effet entendre que la grande bascule vers l'eSIM aurait lieu dès cette année en Europe, mais les...
Apple ne sera pas la seule à dévoiler une gamme « 17 » cette année. Après avoir lancé ses Xiaomi 15 en fin d’année dernière, le constructeur chinois a décidé de sauter la génération 16 pour passer directement aux Xiaomi 17. L’objectif est évidemment d’aller concurrencer les nouveaux iPhone.
Le Xiaomi 15. Image Xiaomi
La nouvelle a été partagée par le président de Xiaomi Lu Weibing sur son compte Weibo, où il annonce « le saut le plus important de l'histoire de la gamme de téléphones mobiles Xiaomi ». Le fabricant chinois s’est lancé dans le domaine du haut de gamme il y a maintenant 5 ans. Il affirme que la marque a doublé ses investissements en recherche et développement sur les cinq dernières années, et qu’elle compte faire de même sur les 5 années à venir.
Il y a cinq ans, nous avons lancé une stratégie haut de gamme en tirant les leçons de notre plus grand concurrent et en nous basant constamment à l'iPhone comme référence. À ce jour, Apple reste exceptionnellement performant. Si le succès de la série iPhone 17 est évident pour tous, nous conservons une confiance considérable, qui nous permet d'affronter l'iPhone directement et à armes égales.
Cette nouvelle cuvée sera composée des Xiaomi 17, Xiaomi 17 Pro et Xiaomi 17 Pro Max. Habituellement présentée fin octobre, elle arrivera sur le marché avec un mois d’avance. Lu Weibing fait miroiter « quelque chose d'assez différent » sur son nouveau smartphone, sans quoi les gens pourraient « commencer à trouver les téléphones actuels ennuyeux ». Elle sera la première à carburer grâce au processeur Snapdragon 8 Elite Gen 5, successeur direct du Snapdragon 8 Elite lancé l’an dernier. Les rumeurs voudraient qu’il embarque un écran arrière, au niveau des capteurs de l’appareil photo.
On l'a connu patron de Microsoft et philanthrope, le voilà conseiller clientèle. Bill Gates a passé une journée à travailler pour le service client de Phia, la jeune startup co-fondée par sa fille, Phoebe. Un coup de com' familial, mais aussi une "leçon de leadership", selon l'intéressé.
Apple TV+ a vécu une soirée historique lors de la 77ᵉ cérémonie des Emmy Awards, raflant plusieurs trophées majeurs grâce à deux de ses séries phares : le thriller dystopique Severance et la comédie satirique The Studio.