Tim Cook intervient personnellement pour refuser une loi sur le contrôle parental au Texas
L’iPhone est déjà bien doté lorsqu’il s’agit de mettre en place des limitations concernant les choses que les mineurs peuvent faire ou non avec l’appareil : autorisation systématique d’un adulte pour télécharger une app, interdiction de certains sites ou recherches avec Safari, limitation d’utilisation d’une app...

Mais l’État du Texas, comme signalé par AppleInsider, trouve que ce n’est pas assez et souhaite faire passer une loi obligeant les App Store, que ce soit celui d’Apple ou de Google, à vérifier systématiquement l’âge de la personne qui souhaite télécharger une app... et c’est là que ça coince pour Cupertino.
En effet, la firme à la pomme considère que c’est une mauvaise idée, et met les moyens pour le faire comprendre : entre publicités affirmant (à tort ou à raison) dans l’État que la nouvelle loi est « appuyée par des sites pornos », envoi de pas moins de six lobbyistes auprès du gouvernement local, et même une intervention de Tim Cook auprès du gouverneur, le moins qu’on puisse dire est qu’Apple ne veut pas de cette nouvelle législation.
L’argument principal de l’entreprise est le danger que représente une accumulation de données privées sur les serveurs d’Apple. Entre le mot de passe, l’adresse mail et physique, les coordonnées bancaires et bien d’autres, rajouter une copie de la pièce d’identité de l’utilisateur serait totalement déraisonnable selon la pomme.
Pour Meta, X et Snapchat, c’est au contraire une merveilleuse idée : ne donner les pièces d’identité qu’à une seule entité limiterait les risques de fuites de données... et leur enlèverait une charge de travail (et donc de dépenses) importante.
Les arguments des deux parties se valent, et l’importance de la décision finale est grande : quelle qu’elle soit, elle posera des bases sur lesquelles d’autres États pourront s’appuyer pour créer leur propre législation en la matière, et ainsi généraliser petit à petit le fonctionnement au pays.