Apple préparerait de nouvelles fonctionnalités satellitaires pour l'iPhone


Décidément, Meta est sur tous les fronts en ce moment avec WhatsApp. Après avoir (enfin) sorti un compagnon watchOS, amélioré la version Mac et « dégradé » la version Windows, voilà que la firme de Mark Zuckerberg prépare l’arrivée des messageries tierces.
Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows
WhatsApp va bientôt débarquer sur l'Apple Watch
Il n’y a pas qu’Apple qui ait des démêlés avec le Digital Markets Act (DMA) européen. Dans ce cadre, WhatsApp est contrainte de rendre son service interopérable avec d’autres applications de messagerie. Pour répondre à cette exigence, la dernière bêta — disponible aussi bien sur Android que sur iOS — inaugure une nouvelle section dans les réglages intitulée « Discussions tierces ».
Cette fonction permet d’échanger directement depuis WhatsApp avec des utilisateurs d’autres applications de messagerie. Pour le moment, seul BirdyChat est compatible, mais d’autres services devraient suivre une fois qu’ils auront validé les critères de sécurité et de chiffrement imposés par Meta.
Les discussions interplateformes prennent en charge les textes, photos, vidéos, documents et messages vocaux, mais pas encore les stickers, les statuts, ni les messages éphémères. L’utilisateur peut choisir d’intégrer ces conversations à sa boîte principale ou de les séparer.
Cette ouverture reste limitée à l’Union européenne et vise à se conformer à la législation imposant l’interopérabilité entre messageries. Meta promet de préserver le chiffrement de bout en bout, même si certaines règles — comme le blocage d’un contact sur une autre app — dépendront toujours du service tiers.
L’arrivée d’une telle fonctionnalité soulève plusieurs questions : est-ce qu’une passerelle avec iMessage pourrait voir le jour ? Que se passera-t-il si un utilisateur quitte temporairement le territoire européen ? Et, au final, cette contrainte réglementaire ne risque-t-elle pas de renforcer WhatsApp, en lui donnant ce statut de messagerie « universelle » ?

L’expédition du magazine des 25 ans de MacGeneration n’aura pas été un long fleuve tranquille. L’un des transporteurs s’est illustré en égarant purement et simplement une de nos palettes… Malgré ces péripéties, vous êtes une immense majorité à avoir désormais reçu — et, on l’espère, dévoré — notre tout premier magazine papier.
Si vous ne l’avez pas encore reçu, contactez-nous au plus vite à notre adresse support@mgig.fr. On travaille sur une dernière vague d’envoi qui aura lieu prochainement.
En attendant, vous avez été nombreux à nous demander un espace pour réagir, partager vos impressions sur le magazine ou évoquer, à votre tour, ces 25 années de MacGeneration. Cet espace est le vôtre. Faites-en bon usage !
N’oubliez pas, au passage, de monter votre paper toy et de faire les mots croisés de la page 136 ! Un immense merci à toutes et à tous pour votre soutien dans cette belle aventure.

Le problème n’est pas nouveau, mais macOS 26.1 semble le remettre en lumière. Chez certains utilisateurs, le lancement du navigateur de fichiers depuis une application — lorsqu’on veut ouvrir ou enregistrer un document — prend plusieurs secondes. Le curseur multicolore, que l’on pensait réservé à l’époque des Mac Intel, refait même surface. Ces lenteurs se manifestent aussi au lancement d’apps comme Aperçu, qui ouvrent directement une fenêtre de navigation de fichiers.
Running macOS 26.1 and noticing the file browser is painfully slow when closing, saving, or opening files. Plenty of SSD space and no memory-hogging apps. Restart didn’t help. Anyone else seeing this? pic.twitter.com/cWlgwNFmJu
— Basic Apple Guy (@BasicAppleGuy) November 7, 2025
Si vous constatez ce bogue, il y a de fortes chances que vous utilisiez iCloud Drive et la fameuse fonction de synchronisation des dossiers Bureau et Documents.
macOS Tahoe 26.1 : la liste des nouveautés
J’ai moi-même été victime de ce problème après avoir installé la RC de macOS 26.1 en fin de semaine dernière. Il existe aujourd’hui deux manières de le contourner : l’une temporaire, l’autre plus radicale. Malheureusement, il n’existe pas de méthode miracle pour le moment.
La solution la plus simple consiste à désactiver temporairement la synchronisation des dossiers Bureau et Documents, en espérant qu’Apple corrige le tir dans une prochaine mise à jour. Pour cela, ouvrez Réglages Système ▸ iCloud ▸ iCloud Drive, puis désactivez l’option correspondante.
L’autre solution plus radicale - celle que j’ai utilisée - consiste non pas à tout réinstaller, mais à recréer une nouvelle session utilisateur. C’est un peu plus long, mais c’est plus pérenne. De manière générale, depuis que j’ai migré sur ma nouvelle session, j’ai noté de manière générale qu’il y avait moins de latence lors des accès réseau.
Avant d’en arriver là, j’ai tenté plusieurs manipulations : suppression des caches, effacement complet d’iCloud Drive suivi d’une resynchronisation, déconnexion puis reconnexion du compte iCloud… Rien n’y a fait. Espérons qu’Apple corrigera rapidement ce bogue, d’autant qu’il touche une fonction devenue centrale pour de nombreux utilisateurs.
macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !
macOS Tahoe 26.1 : des correctifs importants pour l’audio
macOS 26.1 ne massacre plus les angles des PDF

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Un MacBook à 700 €, ça vous dit ? Ce n’est pas une promo du Black Friday, mais une toute nouvelle machine qui pourrait sortir l’année prochaine. Ce MacBook low cost serait notamment équipé d’une puce d’iPhone. Un tel Mac est-il vraiment crédible ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, la sortie d’iOS 26.2 en bêta avec des surprises, un nouveau partenariat probable entre Apple et Google autour de Siri et les problèmes latents des HomePod.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
Bonne écoute !
Mise à jour 08/11 — Le Mac mini M4 repasse à nouveau sous les 600 €. Pour l’obtenir à ce prix, rendez-vous sur Amazon Allemagne. Pas de panique, si vous ne maitrisez pas la langue de Goethe, le site est également disponible en anglais. Pas la peine d’ouvrir un compte non plus, vous pouvez utiliser votre compte Amazon français.
La configuration de base est annoncée à 582 €, mais, entre l’ajustement du taux de TVA et les frais de port, la facture montera de quelques euros. Au final, il vous en coûtera 594 €.
À titre de comparaison, cette configuration est proposée à 629 € sur Amazon France et 699 € en Apple Store.
Amazon France propose des prix intéressants sur les configurations avec 512 Go d’espace de stockage :
Mise à jour 16/10 — Le Mac mini continue de faire l'objet de remises assez intéressantes. Il est vendu plus cher que pendant les Prime Days, mais les prix proposés demeurent plutôt dans la fourchette basse des prix constatés ces derniers mois :
Mise à jour 08/10 — Amazon a revu à la baisse le prix de certaines configurations, mais attention, il y a des ruptures de stock !
De mémoire, jamais le Mac mini M4 n’avait été proposé à un tel tarif en France, du moins sur Amazon. Il est possible de faire l'acquisition du modèle de base pour 576 €, soit une remise de 16 % sur son prix public. Cette configuration embarque 16 Go de RAM, mais seulement 256 Go de SSD.
Là où les choses sont intéressantes, c'est que ce n'est pas la seule référence à faire l'objet d'une promotion. Le modèle avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposé à 766 €, soit une remise de 183 € sur son prix normal. Le même modèle avec 24 Go de RAM est proposé à 1070 €, soit une économie de 129 €.
Le modèle équipe d'une puce M4 Pro fait lui aussi l'objet d'une promotion, même si elle est moins marqué. La configuration quasiment la plus évoluée avec 24 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposée à 1585 €, soit une réduction de 114 € sur son prix habituel.
Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes
Dans notre test, le Mac mini M4 avait obtenu la note maximale, un vrai coup de coeur. Au vu des prix proposés, il y a de moins en moins de stock !
Comme toutes les offres des Jours Flash Prime, cette promotion est réservée aux abonnés Amazon Prime. Cet abonnement donne accès à la livraison rapide, à Prime Video, à Amazon Music Prime et à plusieurs autres avantages. Il est proposé à 6,99 € par mois sans engagement, ou 69 € par an pour la formule annuelle.
Alors que Nvidia a dépassé récemment les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, en faisant la première entreprise à atteindre ce palier, son patron Jensen Huang a fait une déclaration fracassante au Financial Times, avant de se raviser dans un post sur X, précisant sa pensée.

Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière
Il faut dire que la phrase a le mérite d’être claire, nette et sans ambiguïté :
La Chine est en passe de gagner la course à l’intelligence artificielle.
Pour le patron de Nvidia, les limitations imposées sur les exportations d’unités de calcul vers la Chine ne sont pas efficaces, et la politique teintée de « cynisme » de l’Occident face à la Chine ne fonctionne pas. Il appelle ainsi les dirigeants occidentaux à faire preuve de plus d’optimisme dans leurs décisions, et à laisser plus de liberté aux entreprises de l’IA.
A statement from NVIDIA CEO Jensen Huang. pic.twitter.com/Exwx54OYJV
— NVIDIA Newsroom (@nvidianewsroom) November 5, 2025
En effet, même aux USA pourtant considérés comme bien plus libres que l’Union européenne, Jensen Huang a pesté contre l’instauration de 50 nouvelles règles imposées à l’intelligence artificielle, qu’il compare aux fournisseurs d’énergie en Chine qui subventionnent l’usage des solutions de calcul locales, leur donnant quasiment une énergie gratuite. En effet, la Chine a instauré des subventions massives pour les data-centers locaux, permettant une expansion massive des géants ByteDance, Alibaba ou encore Tencent dans le domaine, du moment qu’ils utilisent des technologies chinoises.
Le gouvernement de Xi Jinping contourne ainsi l’efficience bien plus faible des solutions d’IA locales, qui peinent à rivaliser en performance par Watt face aux puces de Nvidia. De l’autre côté du globe, le gouvernement Trump a réaffirmé ne pas vouloir partager à l’export les puces Blackwell de Nvidia, que ce soit avec la Chine ou tout autre pays.
Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine
Si Jensen Huang a adouci son propos dans un communiqué succinct sur X, le message reste clair : si l’Occident continue de mettre des bâtons dans les roues des start-ups de l’IA, et de les laisser se tirer dans les pattes plutôt que de travailler en symbiose, la Chine pourrait dépasser les USA dans la course à l’intelligence artificielle, et le retard sera alors difficile à combler.
Le 17 octobre, Apple et la Formule Un ont révélé le nouveau partenariat signé entre les deux parties, amenant la diffusion de la F1 aux USA sur Apple TV pendant cinq ans à partir de l’année prochaine. Si cette couverture ne concerne que les États-Unis, il semble que l’annonce ait eu l’effet d’une alerte générale chez les autres diffuseurs, selon Stefano Domenicali, l’actuel patron de la F1, comme le rapporte RaceFans.

Le CEO ne cache pas son enthousiasme à voir Apple s’emparer des droits de la F1 aux USA, et l’effet provoqué ailleurs dans le monde :
Nous sommes un sport mondial où la fragmentation des contrats est cruciale pour être sur le bon marché avec le bon partenaire. [...] Et ce que je peux vous révéler dès maintenant c’est que la signature du contrat avec Apple a eu pour effet un réveil immédiat de nos autres partenaires à travers le monde, qui d’un coup sont venus vers nous en disant « Nous voulons rester avec vous, nous voulons investir dans notre partenariat, que peut-on faire pour le renforcer ? ».
Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir
Cependant, la F1 ne compte pas pour autant donner un contrat mondial à Apple, mais plutôt voir au cas par cas selon les pays et les régions du monde :
C’est super, parce que ça va mettre en lumière le fait qu’Apple est un partenaire global. [...] Et pour sûr, nous avons des pays où nous voyons des potentiels différents, dans lesquels nous discuterons avec Apple aussi. [...] Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous allons couvrir le monde entier uniquement avec Apple, parce que nous pensons qu’au moins pour le moment nous sommes plus forts avec les multiples accords que nous avons dans le monde entier. Cependant, la signature du contrat avec Apple a eu un effet retentissant dans le monde entier.
Stefano Domenicali compte bien profiter du partenariat avec Apple pour amener la F1 sur tous les produits de la pomme, afin d’en faire une gigantesque plateforme de diffusion. La F1 a bien pris en compte le fait que l’audience s’était rajeunie, et qu’il fallait suivre en laissant sortir les monoplaces de l’écran de télé, contrairement à la politique de l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui ne voulait pas entendre parler des réseaux sociaux et d’internet :
En termes d’engagement, nous sommes partis pour faire en sorte que pour tout contenu, toutes les plateformes qui existent à travers l’écosystème Apple soit utilisées. Nous allons encore renforcer l’axe multi-plateformes que nous avons aujourd’hui.
Avec un tel discours, on comprend bien qu’Apple n’est pas un partenaire comme les autres pour la F1, et qu’il est fort probable qu’après un film, et maintenant les accords de diffusion aux USA, que Cupertino prenne une place de plus en plus importante dans le sport mécanique le plus diffusé au monde, qui fête ses 75 ans cette année.
Alors qu’Apple a supprimé la possibilité d’installer la bêta 1 développeur d’iOS 26.2 sur les appareils utilisant les puces C1 et C1X (iPhone 16e, iPhone Air ou encore iPad Pro M5 Cellulaire), ces pré-versions sont ce soir toutes proposées au grand public.

iOS 26.2 : Apple stoppe la bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire
Pour rappel, si iOS 26.1 n’est pas venu avec beaucoup de changements sous le bras à part un moyen d’adoucir les effets de Liquid Glass, iOS 26.2 devrait se rattraper et amener quelques nouveautés intéressantes :
Personnalisation avancée de l’écran verrouillé au niveau des effets Liquid Glass
Gestion des sites pour lesquels le mot de passe ne doit pas être enregistré
Les tableaux Freeform arrivent sur iPhone
Scores de sommeil améliorés
Création d’un rappel avec alarme
Chapitres automatiques, liens vers d’autres podcasts et liens évoqués dans l’épisode en cours sur l’app Podcasts
Évolutions d’AirDrop
Repères temporels relatifs dans l’app Météo
Flash de l’écran pour les alertes
Alertes de sécurité améliorées
La traduction dans les AirPods arrive en Union européenne
iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés
Comme toujours, tous les appareils se voient proposer la bêta en même temps, vous pourrez donc retrouver la première bêta publique pour iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS 26.2, tvOS 26.2 et watchOS 26.2.
Si certains étaient dubitatifs lors du lancement de l'offre avec publicités de Netflix — facturées 8 €/mois, contre 15 € pour l'abonnement standard —, ils se trompaient. En effet, selon Médiamétrie (et pas selon Netflix) et sa nouvelle offre « Watch », Netflix aurait 10 millions d'abonnés à son offre payante qui intègre de la publicité. Une mesure à prendre avec des pincettes, étant donné que Netflix ne communique pas directement sur son nombre d'abonnés (estimé en France à 15 millions) mais qui montre que la publicité est un vecteur de revenus important pour Netflix.

Netflix a tout de même confirmé à nos confrères de Les Echos que plus d'un nouvel abonné sur deux choisissait l'offre avec publicité plutôt que la version standard ou celle qui propose des flux vidéo en 4K et la possibilité d'avoir plus d'utilisateurs. Netflix met en avant la possibilité pour les marques de cibler assez précisément les personnes qui verront les publicités avec une centaine de centres d'intérêt. Et pour mieux tirer parti de ce ciblage, Netflix devrait proposer « des publicités plus interactives qui permettront aux annonceurs d'inclure des fonctionnalités dans leurs formats », selon Florence Trouche, directrice des ventes publicitaires chez Netflix France.
Si vous avez l'habitude des jeux pour smartphones, vous pouvez imaginer le problème. Les publicités interactives, en plus d'être nettement plus intrusives que les publicités classiques, demandent généralement une action de l'utilisateur pour se fermer et combinent les pires dark pattern (que l'on peut traduire par interfaces truquées) pour tenter de diriger l'utilisateur vers une application ou un service.

Il n'est pas dit que Netflix suivra cette voie, mais les publicités interactives sont rarement réputées pour leurs qualités intrinsèques. Reste tout de même un espoir : le service a un slogan assez particulier pour son offre publicitaire, sur la ligne liée aux publicités : « Moins que vous pourriez le penser ». Mais dans le même temps, Netflix veut proposer des publicités générées par une IA en 2026. Et avec un tel mouvement, il n'est pas certain qu'espérer des publicités interactives « acceptables1 » soit autre chose qu'un vœu pieux.
Netflix va afficher des publicités basées sur l’IA générative en 2026
Si tant est qu'une publicité puisse être acceptable. ↩︎
L’Apple Watch Ultra 3 n’a déjà plus le monopole de la connexion satellitaire. Au Canada et au Japon, les Apple Watch Series 11 et SE 3 peuvent faire appel à des satellites dans les zones blanches grâce à des partenariats passés entre des opérateurs locaux et Starlink. L’Apple Watch Ultra 3 profite elle aussi de cette nouveauté.

Comme pour l’iPhone, il faut bien distinguer les deux types de connexions satellitaires disponibles. Depuis les iPhone 14, les smartphones d’Apple peuvent se connecter gratuitement au réseau satellitaire de Globalstar (qu’Apple a en quelque sorte privatisé) pour les communications d’urgence essentiellement. Parallèlement, Starlink s’appuie sur sa technologie Direct to Cell pour permettre aux iPhone (à partir de l’iPhone 13) de se connecter à ses satellites dans les zones sans couverture mobile. Cette technologie repose sur des accords conclus avec les opérateurs nationaux, qui doivent intégrer le service dans leur réseau.
C’est le même principe côté Apple Watch. Seule l’Ultra 3 peut se connecter au réseau de Globalstar, mais les Series 11 et SE 3 en version cellulaire (ainsi que l’Ultra 3) peuvent accéder au réseau de Starlink, à condition d’être client d’un opérateur partenaire. C’est désormais le cas chez Rogers au Canada et chez au (KDDI) au Japon.

Sur l’Apple Watch, la connexion Direct to Cell permet pour l’instant uniquement d’envoyer et de recevoir des messages, précise l’opérateur japonais. Sur iPhone, en revanche, il est possible d’utiliser quelques applications via cette liaison. En Europe, aucun opérateur n’a encore passé de contrat commercial avec Starlink, mais cela pourrait changer prochainement.
La filiale de SpaceX, propriété d’Elon Musk, continue donc de grignoter du terrain sur Apple dans le domaine des communications satellitaires. La firme de Cupertino pourrait d’ailleurs finir par s’allier à son rival. Elon Musk, lui, voit déjà plus loin : il veut court-circuiter les opérateurs terrestres et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites.
Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial