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Reçu aujourd’hui — 23 octobre 2025 2.1 🍏 Apple

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

23 octobre 2025 à 21:00

Même si ces nouvelles fonctions sont très peu visibles en France ou même ailleurs dans le monde en dehors des USA, il y a une nouveauté qui a le vent en poupe chez les constructeurs de mobile, lancée par Apple avec l’iPhone 14 : la connexion par satellite, quand le réseau mobile est absent. Si Globalstar est le fournisseur de Cupertino depuis le départ, il est possible qu’Apple change pour Starlink, selon The Information.

La force de Starlink vient clairement de SpaceX, avec des capacités de mise en orbite inégalables. Image SpaceX.

Starlink et Apple, c’est un peu une histoire d’amour-haine : les deux entreprises ont déjà eu plusieurs discussions, y compris pour fournir le service qu’Apple souhaite donner à ses utilisateurs sur téléphone mobile, mais les relations entre Tim Cook et Elon Musk sont électriques, et la conclusion d’un accord compliqué.

Déjà à l’époque du premier iPhone connecté par satellite, Starlink avait proposé à Apple par le biais d’Elon Musk de fournir la connectivité satellite à l’iPhone 14. Pour ce faire, il demandait un montant de 5 milliards de dollars pour l’exclusivité, auxquels s’ajoutaient 1 milliard de dollars par an pour la continuité du service une fois les concurrents autorisés à venir. Apple a refusé, préférant aller voir Globalstar.

Si jusqu’ici ce fonctionnement vivote, avec au départ la possibilité d’envoyer uniquement un message de secours, étendue aux messages textes à n’importe quel destinataire pour les USA, le Canada et le Mexique, l’Europe se contentant pour le moment de l’assistance d’urgence. Et c’est bien là que le bât blesse : Apple aimerait bien développer plus avant ces fonctionnalités mais Globalstar, avec ses 24 satellites à 1 400 km d’altitude, est bien trop limitée pour le permettre.

Les SOS d

Les SOS d'urgence par satellite maintenant disponibles en France sur les iPhone 14

Comment essayer le SOS d

Comment essayer le SOS d'urgence par satellite sur iPhone 14

Alors que faire ? Acheter Globalstar ? Même si c’était une solution disponible, l’opérateur satellite cherchant d’ailleurs un intéressé pour 10 milliards de dollars, Apple n’en veut pas. Non pas qu’elle n’en aie pas les moyens, mais la pomme n’a pas du tout envie d’être considérée comme un opérateur télécom par les régulateurs, avec les réglementations strictes du secteur. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Apple ne fait toujours pas payer le service de secours, ou de messages par satellite pour ceux qui en bénéficient : facturer le service la placerait de facto en position d’opérateur télécom.

À la place, Apple a fait jusqu’à présent ce qu’elle sait faire de mieux : investir dans le partenaire. C’est ainsi que Cupertino a injecté 2 milliards de dollars dans Globalstar, pour aider l’entreprise à se développer. Mais ça ne suffit pas : la constellation de l’opérateur est bien trop petite, bien trop peu dimensionnée pour permettre autre chose que quelques messages de la part des utilisateurs d’iPhone. Preuve supplémentaire que le partenariat fait du sur place, Globalstar a récemment annoncé à ses investisseurs que la « possible perte » de leur plus gros client aurait des effets non négligeables sur les profits et au final la santé financière de l'entreprise.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

De ce fait, plusieurs voix y compris en interne appellent Tim Cook à réfléchir plus sérieusement à un partenariat avec Starlink et SpaceX : la constellation d’Elon Musk est bien plus grande que celle de Globalstar, avec son 10 000e satellite envoyé en orbite récemment, et bien que les relations n’aient jamais été au beau fixe, les appels du pied de l’opérateur satellite sont de plus en plus insistants. Depuis plusieurs mois, les satellites envoyés par Starlink présentent la possibilité d’émettre et de recevoir dans la bande de fréquence des téléphones mobiles, y compris celle actuellement utilisée par Apple avec Globalstar, ce qui permettrait de basculer les iPhone actuels d’un réseau à l’autre en toute transparence, mais en plus, Starlink se donne les moyens de voir plus loin : le mois dernier, elle a racheté la bande de fréquence détenue par l’opérateur EchoStar, pour 17 milliards de dollars.

Pourquoi mettre autant pour cette bande appelée « bande S » ? Tout simplement parce qu’elle représente la meilleure option pour proposer un service d’internet par satellite sur les smartphones, que ce ceux soit Apple ou les autres, et la CEO de SpaceX, Gwynne Shotwell, est déjà en discussions avec les fabricants de puces comme Qualcomm pour l’intégrer. La bande permettrait de proposer des communications et de l’internet à haut débit dans le monde entier avec un simple iPhone, chose dont Globalstar n’a pas et n’aura sûrement jamais les moyens.

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Les relations ont beau être tumultueuses entre les deux entreprises, Apple se rend petit à petit à l’évidence : SpaceX/Starlink se rend au fil du temps incontournable, et il sera difficile voire impossible de proposer un service de téléphonie et d’internet par satellite sur l’iPhone sans passer par la société d’Elon Musk, d’autant plus maintenant avec l’acquisition de la bande S. Apple tenant apparemment à intégrer internet par satellite dans ses smartphones, au moins pour les zones isolées, un accord entre les deux entreprises n’est plus une histoire de « peut-être », mais plus de « quand ».

Amazon brade les Magic Mouse et Magic Keyboard d'Apple (-24%) !

23 octobre 2025 à 19:35
Ceux qui travaillent au quotidien sur un ordinateur ou une tablette connaissent l'importance de disposer de bons périphériques. Les claviers, souris, trackpad et Pencil d'Apple sont de bonne facture mais présentent un tarif élevés, ce qui rend les promotions d'aujourd'hui d'autant plus intéressantes.

Amazon montre les Amelia : ses lunettes IA pour "aider" les livreurs

23 octobre 2025 à 19:30
Amazon a confirmé le développement de lunettes à réalité augmentée pour ses livreurs. Baptisé Amelia, ce prototype utilise l'IA pour afficher les instructions et scanner les colis. Si le but officiel est de gagner en sécurité et en efficacité, c'est aussi un nouvel outil de monitoring des employés.

Apple intéressée par le rachat de Warner Bros. Discovery ?

23 octobre 2025 à 19:12
Warner Bros. Discovery cherche à se faire racheter, en intégralité ou par morceaux. Plusieurs géants du secteur seraient intéressés, et le CEO David Zaslav a déclaré à son conseil d'administration qu'Apple serait l'un d'entre eux, rapporte Bloomberg. Paramount, Netflix, Comcast et Amazon...

Pourquoi le M5 est-il 21% plus rapide sous Geekbench 6 multithread que le M4 ?

23 octobre 2025 à 17:06

Dans Geekbench 6 multithread, le M5 est 21% plus rapide que le M4, les deux ayant la même configuration : 4 cœurs Performances et 6 cœurs Économiques.
Et les cœurs Performances du M5 seulement 13% plus rapides que les mêmes cœurs du M4.

Une première piste pourrait être l'augmentation de bande-passante mémoire, de 120 Go/s à 153 Go/s (+28% grosso modo), sauf que cette bande-passante est nécessaire pour leurs GPU, et même 120 Go/s plus que suffisant pour leurs CPU respectives.

La seconde pourrait être une augmentation des caches sur le M5, sauf qu'on ne gagne que très peu, marginalement hors usages très spécifiques, et Geekbench 6 couvre de nombreux usages qui ne sont pas impactés par celà.

Il reste la troisième piste: l'augmentation des performances des cœurs Économiques, sur lesquels Apple a énormément travaillé depuis le M1, et qui littéralement boosteraient la performance multithread du M5 !

D'autres options?

Ledger Nano Gen5 : le nouveau portefeuille crypto veut sécuriser votre identité numérique

23 octobre 2025 à 18:45
La licorne française Ledger lance le Nano Gen5, un nouvel appareil à 179€. Fini les petits boutons, place à un grand écran tactile E Ink. Mais le vrai changement est stratégique : Ledger ne parle plus de "portefeuille" mais de "signer" et veut aller au-delà de la crypto pour gérer l'identité numérique et même les IA. L'application Ledger Live change aussi de nom.

Les robots tondeuses Dreame en promo : profitez du meilleur prix !

23 octobre 2025 à 18:13
Reconnue pour ses robots aspirateurs performants, la marque chinoise Dreame Technology poursuit sa percée sur le marché des robots tondeuses. Après le succès du Dreame A1, les modèles A1 Pro et A2 élèvent encore le niveau avec des fonctionnalités de pointe pour entretenir les jardins sans effort.

Dropbox booste Dash, son IA qui veut unifier Slack, M365 et Notion

23 octobre 2025 à 17:30
Dropbox déploie une nouvelle version majeure de son assistant Dash. L'objectif est de transformer l'outil en un hub central capable de se connecter à tout l'environnement de travail (Slack, M365, Notion). Une montée en puissance qui positionne Dash en concurrent direct de Microsoft Copilot et Google Gemini.

Apple ferait partie des entreprises intéressées par le catalogue de films et séries de Warner Bros. Discovery

23 octobre 2025 à 17:09

Warner Bros. Discovery est à vendre et ce géant américain du divertissement cherche des acquéreurs pour tout ou partie de ses actifs. En particulier, son immense et réputé catalogue de films et séries, qui compte notamment toutes les créations originales de HBO, pourrait intéresser ses concurrents. Bloomberg évoque les négociations en cours et on retrouve dans l’article un nom qui nous intéresse particulièrement : celui d’Apple, bien entendu. L’entreprise de Tim Cook n’aurait pas fait d’offre à ce stade, mais elle pourrait être intéressée, d’après le CEO de Warner Bros. cité par les sources de nos confrères.

Apple TV, le nouveau HBO ? Image réalisée avec l’aide d’une IA.

Apple ne serait pas la seule en lice évidemment, Netflix voudrait ainsi faire une offre et d’autres noms auraient circulé, comme ceux d’Amazon et de Comcast. Paramount Skydance Corp., l’un de ses concurrents directs aux États-Unis, serait le seul qui aurait fait des offres concrètes. D’après les informations du New York Times, elles auraient toutes été jugées trop basses et refusées jusque-là par Warner Bros. Discovery.

Est-ce qu’Apple serait vraiment prête à mettre les milliards nécessaires pour acheter ce catalogue ? Ce serait évidemment un avantage énorme pour enrichir Apple TV, même si on peut imaginer que seule une partie des films et séries pourrait vraiment intéresser l’entreprise. Néanmoins, il faudrait mettre une somme conséquente, bien plus importante que toutes les acquisitions effectuées jusque-là par la Pomme. Comme c’est Eddy Cue qui gère le service, on pourrait être légèrement plus optimiste.

L’homme a la réputation à Cupertino de vouloir dépenser plus d’argent avec de grosses acquisitions : c’est lui qui aurait convaincu Tim Cook d’acheter Beats en 2014, ce qui reste jusque-là la plus grosse acquisition d’Apple avec trois milliards de dollars. Il aurait aussi proposé au fil des années d’autres achats, refusés par le CEO, comme Tesla et Netflix. Alors pourquoi pas sortir le chèque pour ajouter instantanément des milliers de films et épisodes de séries populaires à Apple TV ?

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D’un autre côté, Apple a choisi de lancer un service de streaming avec uniquement ses contenus et de privilégier la qualité à la quantité. Intégrer d’un coup un immense catalogue comme celui de Warner Bros. Discovery changerait totalement cette stratégie, qui semble toujours d’actualité si l’on en croit Eddy Cue dans une interview récente.

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Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

23 octobre 2025 à 16:26

Dans quelques années, en plus d’un forfait Orange ou Free Mobile, vous aurez peut-être aussi un forfait Starlink pour votre iPhone. C’est en tout cas l’ambition d’Elon Musk. Invité il y a un mois au All-In Summit, le patron de SpaceX a esquissé un vaste plan pour sa filiale spécialisée dans les communications par satellite.

Un satellite Starlink. Image SpaceX.

De la couverture des zones blanches à la connexion directe

Starlink rend déjà service à des abonnés américains ou japonais en comblant les zones blanches laissées par les opérateurs traditionnels. Ses satellites en orbite basse permettent non seulement d’envoyer des messages, mais aussi d’utiliser certaines applications — dont X, comme par hasard — là où le réseau terrestre est inexistant. Mais la technologie Direct to Cell utilisée jusqu’ici repose sur des partenariats avec les opérateurs locaux, qui doivent intégrer la solution à leurs réseaux.

Elon Musk veut désormais court-circuiter les opérateurs traditionnels et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites. C’est la raison pour laquelle Starlink a déboursé 17 milliards de dollars en septembre pour récupérer une partie des fréquences détenues par l’opérateur américain EchoStar (50 MHz de spectre dans les bandes AWS-4 et H-Block, situées autour des 2 GHz).

« C’est le genre de projet à long terme, a indiqué l’homme d’affaires. Cela permettra à SpaceX de fournir une connexion haut débit directement entre les satellites et les téléphones. » Mais contrairement au Direct to Cell actuel, compatible avec tous les iPhone depuis les iPhone 14, « des modifications matérielles seront nécessaires sur les téléphones », a-t-il averti. Et d’expliquer :

Puisque ces fréquences ne sont pas prises en charge par les téléphones actuels, le chipset devra être modifié pour les intégrer, ce qui prendra probablement deux ans. Les téléphones capables d'utiliser le spectre acquis commenceront donc probablement à être commercialisés dans environ deux ans.

Starlink va ainsi devoir convaincre les fabricants de modems d’ajouter la prise en charge de ses bandes de fréquences, parmi lesquels Qualcomm, MediaTek… et Apple, puisqu’elle fait maintenant partie de ces acteurs avec ses modems C1 et C1X. Les iPhone récents prennent bien en charge la bande AWS-4 dont Starlink a acquis une partie, mais, comme tous les autres smartphones, ils ne sont pas compatibles avec cette portion précise du spectre, EchoStar utilisant des appariements de fréquences différents.

Or, les relations entre Apple et Starlink sont pour le moins compliquées. Pour résumer, mécontent qu’Apple ait choisi de s’allier à Globalstar pour mettre au point son propre service de communication par satellite, Elon Musk cherche depuis à freiner les projets satellitaires de la Pomme. Le patron de SpaceX devra donc se montrer particulièrement habile pour convaincre Tim Cook d’intégrer ses fréquences spéciales dans de futurs iPhone. Selon The Information, les deux entreprises pourraient toutefois bientôt enterrer la hache de guerre.

Mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas lancer un smartphone siglé Tesla ou Starlink, comme des fans en rêvent ? Elon Musk a déjà écarté l’idée par le passé et il n’a pas saisi la perche tendue par les participants de la conférence pour annoncer un projet en ce sens.

Un réseau mondial pour les smartphones

Le smartphone n’est d’ailleurs qu’un maillon du plan. « Nous devons également fabriquer les satellites qui vont communiquer sur ces fréquences, a ajouté Elon Musk. Donc, en parallèle, nous construisons les satellites et nous travaillons avec les fabricants de téléphones pour ajouter ces fréquences aux appareils. Les satellites et les téléphones pourront ainsi bien se synchroniser afin d’obtenir une connectivité à haut débit. » Si tout se passe comme prévu, « vous devriez pouvoir regarder des vidéos sur votre téléphone où que vous soyez dans le monde ».

Même si l’audience lui était acquise, une question épineuse a vite surgi : une telle connexion fonctionnerait-elle à l’intérieur d’un bâtiment ? Elon Musk s’est montré confiant, assurant que le signal passerait « dans une maison normale ».

L’autre question pressante concernait l’avenir des opérateurs traditionnels. Un participant a ainsi demandé si l’objectif était de faire de Starlink un opérateur mondial unique, capable d’assurer la connectivité partout sans besoin d’abonnement local ni d’itinérance. « Ce serait l’une des options », a répondu Elon Musk, en précisant immédiatement « pour être clair, nous n’allons pas mettre les autres opérateurs sur la touche. »

Pour une fois, le patron de SpaceX n’a pas promis de révolution immédiate. Les opérateurs terrestres continueront d’exister, « car ils possèdent beaucoup de spectre », a-t-il expliqué. Alors qu’Orange, SFR, Bouygues ou Free exploitent différentes bandes (700 MHz, 800 MHz, 2 100 MHz, etc.) selon leurs priorités de couverture ou de débit, Starlink ne disposera pas d’un éventail aussi large.

Il imagine plutôt un futur abonnement Starlink combinant forfait fixe — comme ceux proposés actuellement — et forfait mobile pour smartphone. On pourrait ainsi avoir un abonnement Orange pour la France, plus performant localement, et un forfait Starlink pour les voyages ou les zones sans réseau. À moins que Starlink ne se décide d’acheter des opérateurs pour s’emparer de leurs fréquences ? « Ce n'est pas exclu. Je suppose que cela pourrait arriver », a répondu Elon Musk avec un grand sourire.

Vente de SFR : Patrick Drahi demande aux trois opérateurs plus d’argent et de rapidité

23 octobre 2025 à 16:06

Patrick Drahi a refusé l’offre d’achat conjointe d’Orange, Bouygues Telecom et de Free, qui proposent de reprendre SFR et toutes ses activités pour 17 milliards d’euros. Comme on le pressentait, ce refus sert d’abord d’outil de négociation, le patron d’Altice à qui appartient SFR souhaitant recevoir plus d’argent de la part de ses anciens concurrents. D’après les informations de BFM TV, il voudrait 21 milliards d’euros, quatre de plus que ce qui a été initialement proposé. Il souhaiterait aussi accélérer le calendrier, pour clore l’opération dès le début de l’année 2027.

Image iGeneration, photo de base École polytechnique Université Paris-Saclay (CC BY-SA 2.0).

Demander plus d’argent que proposé au départ est une tactique évidente dans le cadre de négociations et Patrick Drahi peut compter dans l’affaire sur le soutien des créanciers d’Altice, comme le rapportait Le Figaro il y a quelques jours. Ces co-actionnaires ont récupéré 45 % du capital de l’entreprise il y a quelques mois, épongeant sa dette au passage, et ils sont l’un des principaux moteurs derrière la vente en cours de SFR. Néanmoins, ils laissent son dirigeant gérer les négociations, ce qui est logique puisqu’ils espèrent certainement rentabiliser au mieux leur investissement en récupérant un maximum de milliards dans l’opération.

Le deuxième souhait de Patrick Drahi concerne la durée de l’opération. Les trois opérateurs s’attendaient à finaliser l’achat fin 2027, le patron de SFR préférerait que tout soit terminé au début de l’année 2027. Ce n’est pas simplement parce qu’il est pressé de partir à la retraite, accélérer les négociations permettrait d’éviter aux trois acheteurs de trop prendre leur temps et de trouver des arguments pour réduire la somme offerte. En particulier, Bouygues Telecom pourrait récupérer quasiment la moitié des actifs et d’après BFM TV, l’entreprise voudrait prendre son temps pour analyser les comptes et éviter de trop dégrader ses propres comptes.

On attend maintenant une reprise des négociations et probablement une contre-proposition de la part des acquéreurs. Pour le moment, le trio s’en tient à ses 17 milliards d’euros et on ne sait pas si les trois opérateurs comptent proposer plus. Même si les quatre s’entendent, il faudra encore convaincre les autorités de la concurrence et le gouvernement, tout le monde craignant des hausses de prix suite au retour à trois entreprises.

Retour à trois opérateurs en France : la fin de la guerre des prix ?

Retour à trois opérateurs en France : la fin de la guerre des prix ?

Vision Pro : le nouveau bandeau est plus lourd, pas le casque

23 octobre 2025 à 15:45
Le poids important de l'Apple Vision Pro est l'une des principales critiques visant le casque de réalité virtuelle d'Apple. Sans pour autant changer le design de son casque, Apple a essayé de répondre à cette problématique la semaine dernière avec un nouveau bandeau qui accompagne l'Apple...

BYD tease une "kei car" électrique pour s'attaquer au marché japonais

23 octobre 2025 à 14:50
BYD s'apprête à défier les constructeurs japonais sur leur propre terrain. Le géant chinois présentera au Salon de Tokyo un prototype de "kei car" 100% électrique, son tout premier modèle conçu exclusivement pour un marché étranger. L'objectif est clair : pénétrer un segment ultra-dominé par les marques locales.
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