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- Comme ChatGPT, Claude se base sur les conversations précédentes, mais c’est payant pour le moment
Comme ChatGPT, Claude se base sur les conversations précédentes, mais c’est payant pour le moment
Une grosse différence fonctionnelle entre Claude et ChatGPT est peu à peu levée par Anthropic. Le chatbot d’OpenAI sait depuis longtemps maintenant utiliser les discussions précédentes pour créer une mémoire de tout ce que vous avez dit et ainsi déduire automatiquement le contexte d’une future question. C’est un aspect qui m’a toujours fait préférer l’outil d’OpenAI au détriment de celui d’Anthropic, car je le trouve bien pratique à l’usage. Si je pose une question de domotique, par exemple, ChatGPT sait que j’utilise Home Assistant et la réponse est donnée dans ce contexte, alors que je devrais tout répéter à chaque fois dans Claude.
En tout cas, j’aurais dû le faire jusque-là, ce n’est plus vrai depuis que Claude a ajouté sa propre mémoire, similaire dans le principe à celle de ChatGPT. Totalement optionnelle, la fonctionnalité permet d’analyser tous vos échanges avec l’intelligence artificielle générative et d’y accéder à tout moment par la suite. On peut demander au chatbot de reconstituer un historique de tâches effectuées, ou alors se baser sur cette mémoire pour ne pas redonner tout le contexte à chaque fois. À noter que chaque projet créé dans Claude dispose de sa propre mémoire distincte de celle des autres projets, ce qui peut être utile pour mieux organiser son travail.
Claude Memory est en réalité disponible depuis le mois de septembre, mais uniquement pour les clients professionnels (comptes Team et Enterprise). La nouveauté du jour est l’extension de la fonctionnalité aux particuliers, même si la mémoire reste réservée pour l’heure aux utilisateurs qui paient un abonnement. La fonction peut être activée dans les réglages par les clients Max qui paient 100 $ par mois, comme les clients Pro qui paient 20 $ par mois ou 200 $ par an. On ne sait pas encore si ce sera aussi vrai pour les clients gratuits à terme, Anthropic ne l’a pas mentionné. Ce serait en tout cas un bon moyen de mettre Claude sur un pied d’égalité avec ChatGPT sur ce point.
Les créateurs de Claude indiquent qu’ils ont renforcé au maximum la sécurité autour de la fonctionnalité, tout en laissant le plus grand contrôle possible aux utilisateurs. Ainsi, comme chez OpenAI d’ailleurs, on peut consulter les informations mémorisées par l’intelligence artificielle et éventuellement retirer des éléments ou corriger des erreurs. Il est aussi possible d’activer des discussions privées, qui ne participeront pas à enrichir la mémoire et qui ne puiseront pas dans l’historique. Enfin, on peut ne jamais activer la mémoire et rester sur l’ancien mode de fonctionnement.
Anthropic ajoute avoir ajusté le fonctionnement de la mémoire intégrée à Claude, pour que les réponses du chatbot restent sûres et utiles notamment dans des contextes potentiellement dangereux, que ce soit pour l’utilisateur ou les autres. Cette mention répond sans doute aux polémiques qui entourent ChatGPT suite au procès lancé après le suicide d’un adolescent qui avait demandé des conseils au grand modèle de langage d’OpenAI.
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Les AirPods Pro 3 restent beaucoup plus basiques sur Android
On associe logiquement les AirPods à l'iPhone, mais il ne faudrait pas oublier que les écouteurs fonctionnent également sous Android ! Apple optimise cependant son produit pour son écosystème, et s’en servir avec la plateforme de Google bride de nombreuses fonctions. Mashable a testé les récents AirPods Pro 3 avec un Pixel, et l’expérience lui a laissé un goût amer.

Le journaliste regrette que l’appairage soit toujours aussi compliqué : il faut le faire manuellement en tapotant le boîtier jusqu’à ce que la LED clignote en blanc avant de passer par les réglages Bluetooth. Apple sait pourtant faire des écouteurs qui se connectent rapidement à un téléphone Android étant donné qu’elle propose cette fonction sur différents produits Beats. Les Powerbeats Pro 2 embarquent par exemple Google Fast Pair ou un système de localisation des écouteurs… que n’ont pas les AirPods Pro 3. Tout cela passe par une app Beats, indisponible par iOS.
Les clients sous Android passent à côté d’autres fonctions intéressantes. Le suivi du rythme cardiaque n’est pas compatible, alors qu’il l’est sur les Powerbeats Pro 2. Il faut également faire une croix sur le changement rapide d’appareil ou l’amplificateur de conversation pour mieux entendre la personne qui parle en face de soi. D’autres fonctions liées à iOS, comme les raccourcis « Hey Siri » ou la traduction en direct des AirPods, sont aussi aux abonnés absents.
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Bref, les utilisateurs Android ne doivent pas s’attendre à plus que l’essentiel avec ces AirPods Pro 3, à savoir une bonne qualité d’écoute et une réduction de bruit efficace. Le but d’Apple est clairement de faire un produit avant tout pensé pour son écosystème, réservant sa gamme Beats aux clients ayant un pied dans les deux mondes.
Ce pari est parfois au désavantage des utilisateurs Apple. Les AirPods Pro 3 partagent par exemple la fréquence cardiaque dans un canal Bluetooth dédié réservé à iOS. Un choix qui les rend incompatibles avec certains tapis de course ou autres vélos d’appartement, là où les Powerbeats Pro 2, plus ouverts, fonctionnent.
Promo : 200 € de bon d’achat chez la Fnac et Darty lors de l’achat d’un iPhone Air
L’iPhone Air se vend mal, ce qui est une excellente nouvelle si c’est un modèle qui vous intéresse. Les promotions s’accumulent pour écouler les stocks et justement, la Fnac comme Darty proposent en ce moment un bon d’achat de 200 € pour tout achat du téléphone ultra-fin d’Apple. Le principe est le même chez les deux revendeurs, qui appartiennent au même groupe : le prix affiché est celui officiel d’Apple, à partir de 1 229 €, mais en saisissant le code promo IPHAIR200 au moment de passer la commande, vous aurez 200 € en carte cadeau ou cagnotte, à utiliser sur un futur achat.
Le code promo est identique, les modalités sont toutefois un petit peu différentes. Darty est le plus intéressant des deux, puisque l’opération est ouverte à tous et il suffit de saisir le code au moment d’acheter un iPhone Air et obtenir en échange une carte cadeau de 200 € qui pourra servir sur la commande suivante. Du côté de la Fnac, il faut être adhérent et les 200 € liés à l’achat du téléphone seront ajoutés à votre cagnotte. La somme pourra aussi servir pour un achat ultérieur, mais seuls les adhérents peuvent en bénéficier.
Quoi qu’il en soit, c’est une bonne manière d’acheter un iPhone Air et d’économiser sur quelques accessoires pour l’accompagner. Par exemple, vous pourrez achetez le smartphone puis une coque Apple et la batterie MagSafe associée à ce modèle sans surcoût. Voici quelques idées pour accompagner votre téléphone, et vous aurez même de quoi glisser un bon câble USB-C en plus :
- Batterie MagSafe pour iPhone Air à 116 € : Fnac / Darty ;
- Bumper pour iPhone Air à 46 € : Fnac / Darty ;
- Coque Apple transparente pour iPhone Air à 56 € : Fnac ;
- Coque Beats pour iPhone Air à 56 € : Fnac.
Autre option, vous pouvez réduire le prix sur une paire d’AirPods Pro 3 flambant neuve : vous les obtiendrez alors à 49,99 €, un excellent prix pour d’excellents écouteurs.
Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur
Pour ne rien gâcher, les stocks sont loin de poser un problème sur les iPhone Air, alors selon la configuration choisie, vous pourriez le recevoir dans les jours qui viennent, voire dès demain pour certains modèles. La Fnac comme Darty peuvent livrer chez vous ou dans un magasin, ce qui peut être plus pratique si vous n’êtes pas à domicile toute la journée.
Où trouver un iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max en stock ?
L’iPhone Air est moins bon que les iPhone 17 et 17 Pro si on se contente de lire les fiches techniques, ce qui ne veut pas dire qu’il n’a aucun intérêt, loin de là. C’est un modèle qui change assez fortement la prise en main du smartphone d’Apple et sa finesse ainsi que sa légèreté peuvent faire la différence. Pour le savoir, il faut toutefois le prendre en main, ce qui n’est pas évident lors d’une commande en ligne. Peut-être que le magasin Darty ou Fnac à proximité de chez vous en a en démonstration, c’est un bon moyen de vérifier qu’il vous conviendrait.
Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?
Anthropic signe avec Google Cloud pour des dizaines de milliards de dollars
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Microsoft ressuscite Clippy avec Mico, un nouvel assistant vocal carburant à l’IA
Ceux ayant utilisé un PC Windows à la fin des années 90 se souviennent sans doute de Clippy, le petit trombone donnant des conseils sur Office, Publisher ou encore FrontPage. Disparu en 2004, Microsoft a décidé de ressusciter le concept en y intégrant de l’IA générative. C’est ainsi qu’est né Mico, un nouveau petit personnage lié au mode vocal de Copilot.

L’idée est de proposer un petit assistant virtuel qui répond à vos questions lorsque vous lui en posez. Il prend la forme d’une boule pouvant changer de forme quand on lui parle et réagissant par différentes expressions. L’ambition d’humaniser un peu un tchatbot est intéressante et également envisagée par Apple, qui réfléchirait à une façon de donner une identité visuelle à Siri.
Siri pourrait bientôt gagner un visage
Mico peut garder en tête certaines informations apprises sur l’utilisateur pour répondre de manière plus précise. Cliquer dessus permet de lui faire changer de forme, et sans surprise, il peut se transformer en Clippy. Il est désormais activé par défaut dans le mode discussion de Copilot aux États-Unis, et Microsoft laisse évidemment la possibilité de le désactiver. Une vidéo de présentation a été mise en ligne… étonnamment sans aucun son.
L’entreprise a également ajouté un mode visant les étudiants transformant l’assistant en professeur pouvant « guider à travers les concepts plutôt que de simplement donner une réponse ». Il utilise pour cela des tableaux blancs interactifs et des repères visuels, ce qui pourra être intéressant pour l’apprentissage de langues.
Mis à part cela, le communiqué confirme l’ambition de Windows d’intégrer Copilot à travers ses différents logiciels, dans Edge comme dans Windows 11. La firme de Redmond pousse en ce moment une campagne visant à inciter les clients à parler à leur ordinateur et à l’IA. Le projet est ambitieux tant Cortana, le précédent essai sur Windows 10, a fait un flop : lancé en 2014, il a été débranché en 2023.
IKEA imagine un petit lit tout mignon pour votre smartphone
IKEA a eu une idée intrigante en imaginant un petit lit… pour smartphone. Le « Phone Sleep Collection » reprend l’aspect d’un des lits pour humains du géant de l’ameublement suédois, en version miniature. Il s’agit en réalité d’un support pour téléphone, sur lequel vous pourrez poser votre iPhone le soir venu afin de le laisser dormir toute la nuit. L’objectif annoncé par le spécialiste des boulettes est de vous permettre de mieux dormir, en éloignant cette distraction majeure de votre propre lit.
Pour y parvenir, IKEA a intégré une puce NFC dans ce petit lit pour smartphone. En posant l’appareil dessus, une notification s’affichera et en la tapotant, l’app maison de l’entreprise s’ouvrira. Cela déclenche un compteur intégré (mais apparemment invisible) qui reste actif tant que le téléphone est posé sur son lit. Le matin, en le sortant du lit, l’app mémorise la durée et comptabilise une nuit complète si le terminal est resté au moins sept heures d’affilée.
Précisons d’emblée qu’il s’agit pour le moment d’une opération marketing imaginée par la filiale IKEA des Émirats Arabes Unis. Le support n’est pas en vente libre, il est proposé aux clients qui achètent au moins pour 750 dirhams (environ 176 €) de literie dans les magasins de la marque. Après sept nuits de sept heures enregistrées par l’app, ils pourront obtenir un coupon de 100 dirhams (environ 23 €). En attendant de savoir si le fabricant compte étendre l’opération à d’autres pays, son idée est intéressante, même si elle pourrait facilement être améliorée.
Tous ceux qui ont du mal à lâcher leur smartphone le soir venu apprécieront sans doute le concept. Pour être complet, ce petit lit pourrait aussi servir à recharger le téléphone pendant la nuit, ce qui n’est pas le cas ici. Bien entendu, vous pouvez obtenir le même résultat en installant un câble ou une station de charge loin de votre lit et en évitant de vous coucher avec l’iPhone. Mais avez-vous bien vu à quel point ce petit lit pour téléphone est mignon ?
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Wero est enfin disponible pour les clients Fortuneo
Il aura fallu être patient ! Le service Wero, qui a pris le relais de Paylib en France, est enfin disponible chez Fortuneo. Il permet d’envoyer des fonds à un particulier pour des opérations de la vie courante, par exemple pour rembourser un repas à un proche ou participer à un cadeau commun. Lancé à l’automne 2024 dans de nombreux établissements bancaires, il est disponible dès aujourd’hui chez les clients de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa.

Pour en profiter, il suffit de mettre à jour son application avant de se rendre dans l’onglet Paiements. Un encart dédié à Wero devrait être présent, qu’il faut tout d’abord activer d’un clic. Une fois les conditions d’utilisation acceptées, il suffit de valider ses coordonnées et le compte de réception. L’envoi d’argent se fait ensuite simplement, l’app présentant une liste de contacts avec un badge « Wero » à côté de leurs noms s’ils sont déjà sur le service. Notons qu’un plafond de 300 € par jour s’applique pour les transferts via Wero.
Le service, soutenu par de grandes banques européennes, a quelques avantages. Un utilisateur français peut par exemple faire un virement à un ami belge ou allemand sans que cela pose de problème. Il n’y a pas besoin d’entrer son IBAN, et seuls un numéro de téléphone ou un mail suffisent. Wero a trouvé son public : en septembre dernier, il comptait plus de 43,5 millions d’utilisateurs.
Wero fourbit ses armes face à Apple Pay
S’il est pour le moment limité aux particuliers, les choses devraient accélérer. Il devrait permettre de payer ses achats en ligne d’ici la fin de l’année en Allemagne, et à partir de 2026 en France. Plusieurs entreprises comme Air France, E. Leclerc ou Orange/Sosh ont indiqué vouloir participer, ce qui devrait se traduire par un nouveau bouton Wero au côté d’Apple Pay ou de PayPal.
Wero a également pour ambition de s’ouvrir aux commerçants en 2026 tout en arrivant aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il pourra ensuite éventuellement proposer des paiements échelonnés ou une intégration des programmes fidélité de commerçants. À terme, Wero ambitionne aussi de gérer les abonnements et de s’imposer dans les boutiques physiques.
La fin de Windows 10 donne un coup de fouet aux ventes de Mac
La semaine prochaine, Apple dévoilera ses résultats financiers. Deux indicateurs seront sans doute suivis de près :
- les ventes d’iPhone, pour mesurer l’ampleur du rebond entamé il y a quelques mois ;
- et le chiffre d’affaires du Mac, pour évaluer à quel point la fin de Windows 10 joue en faveur de Cupertino.
D’après les chiffres publiés par Counterpoint Research, l’abandon de Windows 10 profite clairement à Apple. Les livraisons de Mac ont progressé d’environ 15 % au troisième trimestre 2025 — seule Lenovo fait mieux, avec une hausse de 17 %.
Dans l’ensemble, le marché du PC retrouve des couleurs, avec une croissance de 8,1 % sur la période. Ce cycle de renouvellement, porté par la migration vers Windows 11, devrait se poursuivre : 40 % du parc mondial reste encore sous Windows 10.
La fin de Windows 10 : un nouveau motif de switch vers le Mac ?
Autre moteur identifié : l’essor de l’intelligence artificielle, qui devrait avoir un impact important sur les ventes de PC d'ci 12 à 18 mois, selon les responsables de l'étude.
Pour expliquer le succès d’Apple, Counterpoint avance deux raisons principales : le lancement réussi des nouveaux MacBook et leur adoption croissante dans le monde de l’entreprise.
Apple exploite-t-elle à fond le potentiel des Mac Apple Silicon ?
Reste la question qui revient à chaque publication de statistiques : le succès commercial du Mac est-il vraiment à la hauteur de l’avance technologique apportée par Apple Silicon ? Depuis deux ans, les performances sont bonnes, mais le rythme de croissance d’Apple reste parfois en deçà de ce que ses puces laissent espérer.
Sur certains segments, l’avance technologique de Cupertino est telle qu’il en devient presque frustrant de voir un concurrent comme Lenovo croître encore plus rapidement. Mais la messe est loin d’être dite : ces chiffres concernent le troisième trimestre, alors que la fin officielle de Windows 10 n’est intervenue que depuis quelques jours.
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OpenAI achète Sky, l’outil d’automatisation basé sur IA des créateurs de Raccourcis
Sky ne verra jamais le jour, du moins pas sous la forme d’une app indépendante. Présenté en mai dernier pour la première fois, cet outil d’automatisation pour le Mac se basait sur l’intelligence artificielle générative pour réaliser des tâches sous macOS. Outre son nom bizarrement générique, l’app se distinguait surtout par son origine : ses créateurs sont à l’origine de Workflow, l’app qu’Apple a acheté pour la transformer en Raccourcis. Quelques mois après cette présentation, on apprend qu’OpenAI a finalement acheté l’entreprise et son équipe pour l’intégrer à ses propres produits.
L’annonce ne laisse planer aucun doute sur la nature de l’acquisition : OpenAI compte intégrer les idées de Sky dans ChatGPT pour macOS, tandis que tous les employés de la start-up vont rejoindre les équipes du géant de l’IA. Ari Weinstein, l’un des co-fondateurs de Workflow puis de Sky, glisse dans le communiqué de presse qu’il est ravi de rejoindre OpenAI pour réaliser leur vision d’une informatique automatisable simplement grâce aux LLM à des millions de personnes. C’est évident que seule, leur app n’aurait jamais eu l’impact qu’une intégration à ChatGPT pourra offrir, peut-être même au-delà du Mac d’ailleurs, même si on peut noter que la plateforme d’Apple est redevenue essentielle dans ce domaine.
Quand le Mac (re)devient le laboratoire du logiciel moderne
Quasiment personne n’a pu tester Sky avant cette vente, puisque l’app était en bêta privée depuis le printemps et n’a jamais été diffusée au-delà d’un petit cercle de testeurs. Parmi eux, Federico Viticci avait pu essayer l’app et la présenter en longueur sur son site MacStories. De quoi découvrir un concept effectivement très proche de ChatGPT, mais avec une intégration bien plus profonde à macOS et ses apps. Le principe était similaire, l’exécution semblait bien différente et permettait d’aller bien plus loin que tout ce que les grands noms peuvent offrir aujourd’hui.
Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle
Lors de sa présentation initiale, on notait que l’app reposait très largement sur le grand modèle de langage fourni par OpenAI, ce qui pouvait être un problème sur la durée, que ce soit en termes d’indépendance technologique ou même de rentabilité. La vente de Sky au créateur du modèle est une conclusion assez logique en ce sens, ces idées et leur mise en œuvre trouveront aisément une place dans ChatGPT, qui bénéficie déjà d’offres payantes pour rentabiliser ces opérations potentiellement coûteuses.
Une autre acquisition logique était évidemment à chercher du côté d’Apple. Après tout, l’entreprise connaissait déjà une partie de l’équipe, puisque les développeurs de Workflow avaient travaillé pendant quelques années à Cupertino suite à l’achat de leur première app. Surtout, Sky semblait correspondre assez précisément à ce qu’Apple compte faire avec Apple Intelligence : son Siri vraiment intelligent qui doit pouvoir agir au sein des apps aurait, lui aussi, pu profiter des idées de la start-up. On ne sait pas si la Pomme a été un temps intéressée par une acquisition, mais si c’est le cas, OpenAI l’a emporté.
S’il n’y a aucun détails financiers dans la communication, on peut imaginer que la firme de Sam Altman aurait été de toute manière bien plus généreuse que celle de Tim Cook. Ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde des IA et on suppose qu’acheter Sky et tous ses développeurs est nettement moins coûteux que de créer des centres de données et commander des palettes de cartes graphiques pour faire tourner ChatGPT.
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Amplify : les chaussures électriques signées Nike
« Je ne peux pas sortir tout de suite, je n’ai pas rechargé mes chaussures. » Cette phrase peut paraître aujourd’hui totalement incongrue, mais elle pourrait bien devenir réalité d’ici quelques années. Nike a dévoilé hier le Project Amplify, que la marque présente comme « le premier système de chaussures à assistance motorisée au monde ».
On aurait pu penser qu’un tel dispositif visait à aider des personnes souffrant d’un handicap, mais ce n’est pas le cas — du moins pas encore. Nike a conçu ces chaussures pour aider les athlètes du quotidien à aller un peu plus vite, un peu plus loin, tout en fournissant un peu moins d’efforts.
Voilà qui pourrait donner lieu à des scènes cocasses sur les terrains d’entraînement dans un futur pas si lointain. Le système Amplify a été imaginé pour amplifier les mouvements naturels du bas de la jambe et de la cheville, offrant une sorte d’assistance mécanique à chaque foulée.
Une deuxième paire de muscles du mollet
Le système en lui-même est assez astucieux. Fruit des travaux du Nike Sport Research Lab, il repose sur des algorithmes de mouvement maison. Il combine un moteur compact, une courroie d’entraînement et une batterie rechargeable logée dans une chevillère. L’ensemble s’intègre dans une chaussure de running équipée d’une plaque en fibre de carbone, que l’on peut porter avec ou sans le module motorisé.
Réalisé en partenariat avec la société robotique Dephy, ce système permet de passer d'une allure de 8 minutes au kilomètre à une allure de 6 minutes au kilomètre. Chez Nike, on fait volontiers l'analogie avec le vélo électrique. Ces chaussures, si elles sont commercialisées un jour, doivent permettre à leurs utilisateurs d'aller plus loin sans faire plus d'efforts.
À ce jour, 400 personnes ont participé aux tests, cumulant 2,4 millions de pas — soit près de 12 000 tours de piste. Nike affirme avoir déjà conçu neuf versions différentes du matériel pour affiner les sensations et l’efficacité du système. Le Project Amplify en est encore à la phase de test, mais Nike ne cache pas ses ambitions : la marque souhaite proposer à terme une paire de chaussures équipée de cette technologie.
Nomad dévoile le Stratos Band, un bracelet mêlant titane et fluoroélastomère
Nomad est l'un des rares accessoiristes qui essaie de faire autre chose que des clones de bracelets Apple. La preuve avec le Stratos Band, un nouveau bracelet hybride mêlant titane et fluoroélastomère. Ce modèle haut de gamme est d’ores et déjà en vente sur le site du fabricant au prix de 179 €. Sur le prix, Nomad n'a pas manqué de s'inspirer d'Apple.
Le Stratos Band combine des maillons extérieurs en titane Grade 4, obtenus par moulage par injection, et du fluoroélastomère à l’intérieur pour relier les éléments entre eux. Résultat : un bracelet plus souple qu’un modèle métallique classique, mais tout aussi robuste. Le FKM apparaît subtilement entre les maillons arrondis, apportant une touche de couleur et une meilleure respirabilité grâce à une aération naturelle du poignet.
Des finitions haut de gamme et un ajustement précis
Nomad propose deux finitions de titane — argent ou carbide (noir) — associées à trois teintes de FKM : noir, volt (vert vif) ou ultra orange. Le fermoir magnétique sur mesure assure un maintien ferme sans sacrifier l’élégance. Un outil de réglage et deux demi-maillons sont inclus pour un ajustement précis, quelle que soit la taille du poignet.
Si le Stratos Band a été conçu pour les modèles Apple Watch Ultra, il reste compatible avec l’ensemble des Apple Watch, y compris les plus anciennes générations. Le Nomad Stratos Band est disponible dès maintenant sur le site du fabricant au prix de 179 €.
Apple : la fin annoncée du panneau “Autoriser le suivi” (ATT) en Europe ?
La fonction App Tracking Transparency (ATT), connue en France sous le nom “Autoriser les demandes de suivi des apps”, pourrait bientôt disparaître en Europe.
C'est ce qu'Apple a fait savoir à l'agence de presse allemande DPA. Apple déclare notamment :
Des efforts de lobbying intenses en Allemagne, en Italie et dans d’autres pays d’Europe pourraient nous contraindre à retirer cette fonctionnalité, au détriment des consommateurs européens.
Apple n’en dit pas beaucoup plus pour le moment, si ce n’est qu’elle ne compte pas baisser les bras :
Nous continuerons d’exhorter les autorités compétentes en Allemagne, en Italie et dans toute l’Europe à permettre à Apple de continuer à offrir cet important outil de protection de la vie privée à nos utilisateurs.
Cette affaire est pour le moins cocasse. Alors que l’Europe cherche à renforcer la protection des citoyens, cette fonction — qui impose aux applications de demander explicitement le consentement au suivi publicitaire — allait précisément dans le bon sens.
Apple, pas si exemplaire
Apple reste toutefois loin d’être irréprochable. Lors de l’introduction d’ATT en 2021, la firme avait “oublié” de s’appliquer la règle à ses propres apps. C’est d’ailleurs ce que pointe l’Office fédéral allemand de la concurrence, qui estime que ses règles n’empêchent pas Cupertino de combiner les données issues de l’App Store, de l’Apple ID ou des appareils connectés à des fins publicitaires. En France, Apple a écopé d’une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante dans une affaire similaire — une décision contre laquelle l’entreprise a fait appel.
Encadrement du pistage : Apple fait appel de sa condamnation en France à 150 millions d’euros
Une chose est certaine : cette fonction a provoqué la colère de nombreuses régies publicitaires - européennes et américaines - qui ont perdu beaucoup d'argent. Meta est notamment vent debout dans cette affaire et est parvenu à plusieurs reprises à contourner avec des solutions technologiques le dispositif d'Apple.
Un ancien employé accuse Meta de contourner les mesures interdisant le suivi des utilisateurs d’iOS
Ces déclarations d’Apple ne doivent sans doute rien au hasard : elles semblent surtout préparer le terrain à un possible retrait d’ATT. Peut-être dès iOS 26.1, qui sait…
IA : pourquoi OpenAI s’offre la firme derrière les Raccourcis d’Apple ?
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- Orange a testé la prochaine norme fibre en conditions réelles, avec 40 Gb/s entre Lyon et Marseille
Orange a testé la prochaine norme fibre en conditions réelles, avec 40 Gb/s entre Lyon et Marseille
Alors que l’agrume a déjà bien entamé la généralisation du XGS-PON permettant le 8 Gb/s pour ceux qui ont la chance d’être fibrés, remplaçant les modules G-PON qui plafonnaient à 2 Gb/s, Orange a commencé les tests pour la prochaine norme, le 50G-PON.

Cette nouvelle version de la fibre optique permet des débits pouvant atteindre les 40 Gb/s, multipliant par cinq les débits théoriques atteignables par rapport à la version actuelle.
Orange a ainsi fait une démonstration pratique de cette nouvelle norme, en permettant un test de performance entre deux joueurs, l’un à Lyon (Crimson) et l’autre à Marseille (Kayane) qui se sont affrontés sur 2XKO, développé par Riot Games.
Si cette démonstration montre qu’Orange maîtrise le sujet, quelques questions se posent : quels travaux seront à effectuer sur le réseau pour passer à la nouvelle norme ? Et surtout, qu’apportera-t-elle de plus pour l’utilisateur futur ?
Si la première question a déjà une réponse, Orange assurant que les infrastructures actuelles sont compatibles avec le 50G-PON moyennant un simple changement de la carte réseau au bout de la fibre (et bien entendu de la box chez l’utilisateur), la seconde dépendra surtout à la fois des usages, la 5G ayant montré qu’un débit encore plus grand n’est pas forcément utile pour le grand public, mais aussi des serveurs en bout de chaîne : déjà actuellement avec une connexion 8 Gb/s, ce sont souvent les serveurs qui plafonnent et ne permettent même pas l’usage complet de la connexion de l’utilisateur. Quoi qu’il en soit, si la demande est là, Orange sera à même d’y répondre.