Comme prévu par la fuite d’Amazon.co.uk, Signify a bien sorti sa première sonnette connectée, et y a adjoint une nouvelle caméra de surveillance en 2K, sans oublier un carillon dédié.

Tout cet ensemble vient compléter la nouvelle fonction de sécurité proposée par Signify pour ses appareils de la gamme Hue, qui se base sur une technologie présentée par la CSA (Connectivity Standards Alliance), responsable des normes Matter et Zigbee.

Zigbee Ambient Sensing : une mise à jour pour transformer les ampoules en détecteurs de présence

Grâce aux fluctuations provoquées par les mouvements dans un flux d’ondes 2,4 GHz, les appareils Hue peuvent détecter la présence d’un individu, ou d’un animal. Bien entendu il faut avoir un nombre conséquent d’appareils pour rendre la chose assez précise, mais une fois équipé d’un grand nombre d’éclairages de la marque, ça n’est plus tellement un souci.

La nouvelle sonnette, proposée en octobre à 169,99 €, s’intègre bien entendu parfaitement à l’écosystème de la marque, et fonctionne en lien avec l’application Hue. Avec une caméra intégrée en 2K et un angle de 180° de couverture, elle devrait permettre de remarquer n’importe quelle personne venant sonner à votre porte ou déposer un colis, et ce nuit et jour, étant équipée d’un système de vision nocturne par infrarouges que Signify a poétiquement appelé « Starlight ». Elle est aussi bien équipée d’un micro que d’un haut-parleur, permettant de parler à l’importun qui viendrait troubler votre tranquillité.

Pour avoir tous les atouts d’une sonnette traditionnelle en plus d’être connectée, Signify ne manque pas de vous proposer un carillon sans-fil, le Hue Smart Chime (59,99 €). Les sonneries qu’il diffusera sont personnalisables, et il peut être lié à un ou plusieurs éclairages de la marque pour donner à la fois un signal sonore mais aussi visuel si quelqu’un vient sonner à votre porte.

Pour finir, une nouvelle caméra d’intérieur connectée est proposée, la Hue Secure 2K (179,99 €) avec une résolution 2K comme la sonnette. Alimentée en USB-C, elle se connecte en wi-fi au réseau de la maison, et s’intègre à l’environnement Hue pour faire s’allumer les lumières et sonner le carillon en mode alarme si un intrus vient s’introduire dans votre propriété. Bien entendu, étant connectée, elle permet aussi d’envoyer des alertes sur smartphone, et de visionner l’intérieur de votre domicile à distance. Une version avec un support de bureau est proposé, pour 20 € de plus (199,99 €).

Les utilisateurs devraient pouvoir consulter l’historique vidéo sur les 24 dernières heures enregistrées gratuitement. Pour plus de durée d’enregistrement, il faudra obligatoirement passer par l’abonnement Hue Secure, proposé à 39,99 € par an (et par caméra !) pour 30 jours de stockage, et débloquant les capacités de détection intelligente de la sonnette ou de la caméra (colis, voitures, animaux, etc.). La version Plus, pour 99,99 € par an, intéressera les possesseurs de plusieurs caméras, étant valable pour de 2 à 10 flux et gardant les vidéos sur 60 jours.

Pour rappel, les caméras et sonnettes Hue ne sont pas (encore ?) compatibles avec HomeKit, ni avec les solutions de Google ou Amazon, se reposant entièrement sur l’app propriétaire de Hue et les serveurs associés, contrairement aux solutions d’éclairage de la marque.

Dans les années 70 et 80, les utilisateurs ne se posaient pas nécessairement la question du système d'exploitation de leur ordinateur, mais par contre s'intéressaient beaucoup à la version du BASIC (et son interpréteur), un langage qui a eu 60 ans récemment. Microsoft, à l'origine d'un des BASIC les plus connus, vient de mettre en ligne le code source de ce dernier, pour les processeurs de type 6502. Il a notamment servi de base à l'Applesoft BASIC, intégré dans une bonne partie des Apple II.

Le BASIC original de Microsoft a été écrit pour un processeur Intel, le 8080. Cette version pour le processeur MOS 6502 est donc un portage qui a été effectué par Bill Gates et Ric Weiland en 1976, comme l'explique le blog de Microsoft. Il s'est notamment retrouvé dans les Commodore PET, VIC-20 ou 64, directement dans la ROM. À l'époque, il était possible d'employer différents interpréteurs BASIC — en simplifiant, le programme qui allait permettre d'exécuter votre code —, mais beaucoup de développeurs utilisaient évidemment celui en ROM, c'est-à-dire celui disponible au démarrage de l'ordinateur.

La version mise en ligne sur GitHub prend en charge différentes plateformes de l'époque, mais certaines n'ont pas eu de succès. Les deux variantes intéressantes sont évidemment celles pour les Commodore et celle qui a servi de base à l'Applesoft BASIC. Si la toute première version de l'Apple II intégrait un BASIC écrit par Steve Wozniak (connue sous le nom d'Integer BASIC), il a été remplacé par l'Applesoft BASIC (d'origine Microsoft) dès l'Apple II Plus et était aussi disponible sur cassette. La différence principale entre les deux vient de la prise en charge des nombres à virgule flottante (en opposition aux entiers) dans la version de Microsoft… ce qui explique le nom de la version d'Apple (limitée aux entiers).

Microsoft a eu la bonne idée de proposer le code assembleur de ce BASIC sous une licence permissive (MIT), en plus de permettre de préserver un pan essentiel de l'informatique dans les années 70 et 80. Par ailleurs, le BASIC en question a aussi servi de base pour le GW-BASIC vu dans les PC dans les années 80, ainsi qu'au BASIC intégré dans la ROM du premier PC, même si c'est une fonction un peu oubliée de ce dernier.

La fonction Localiser d'Apple a trouvé son chemin dans un petit SSD externe signé Team Group. Baptisé d'un nom à rallonge — T-Create Expert P34F — ce support de stockage USB-C est d'une taille assez compacte et ne pèse que 70 grammes.

Sa base est pourvue d'un emplacement pour loger une pile standard CR2032 et alimenter la fonction Localiser du périphérique. Au vu des dimensions de l'objet, il entre dans la catégories de ceux qui peuvent être égarés ou oubliés derrière soi.

C'est donc un SSD qui renferme un AirTag, sans sa fonction de localisation précise, mais avec un système sonore pour le faire biper lorsqu'on est à proximité. Le fabricant ne donne pas encore les prix, mais il y aura trois capacités de 512 Go, 1 et 2 To.

Strava vient d’annoncer une refonte de son app pour watchOS pensée pour fournir « une expérience plus claire et plus intuitive » aux athlètes. Elle ajoute une prise en charge du système de segment, une compétition entre membres sur des portions de vélo ou de course à pied. L’application nécessite watchOS 10 et est disponible dès maintenant.

Strava a visiblement bien travaillé sur l’intégration de son système de défis. Les sportifs se verront suggérer un segment directement sur le cadran de la montre à l’approche d’une zone concernée. Un cercle apparaîtra alors, s’actualisant en temps réel pour montrer la progression et où elle se situe par rapport au record personnel. Des retours haptiques sont présents, et les résultats finaux s'affichent ensuite instantanément. Attention, car il est nécessaire d’avoir un abonnement pour certaines fonctions : les utilisateurs gratuits verront seulement leurs données de suivi une fois un segment lancé, sans comparaison avec leurs précédents résultats.

Mis à part cela, l’interface a été repensée avec un démarrage rapide des activités ou une présentation plus lisible des statistiques. Les sportifs pourront ainsi consulter rapidement leur rythme, la distance parcourue, le temps écoulé et leur fréquence cardiaque pendant l’effort. La synchronisation a également été simplifiée.

Strava explique que cette refonte est liée à une forte augmentation de son nombre d’utilisateurs sur Apple Watch, avec une hausse de près de 20 % d’une année sur l’autre. Apple occupe les deux premières places des appareils préférés des coureurs dans son rapport de 2024. Elle ne compte pas s’arrêter là et promet « un investissement continu » dans son app Apple Watch, avec de nouvelles fonctions d’ici la fin de l’année.

Plusieurs protections d'Apple pour ses différents iPad sont en promotion. Elles varient selon les gammes et les couleurs mais elles rendent ces (bons) accessoires un peu moins onéreux qu'ils ne sont à la base. On trouvera des alternatives bien moins chères d'autres marques mais il faut reconnaître que celles-ci sont plutôt pas mal, comparé aux coques d'Apple pour iPhone par exemple.

Si on voulait habiller de neuf un iPad de précédentes générations, les protections pour les actuels iPad (A16), iPad Air (M3) ou encore l'iPad mini (A17 Pro) iront très bien sur leurs prédécesseurs (iPad 10, iPad Air M2 ou iPad mini 6).

Les remises les plus intéressantes sont celles-ci mais tous les coloris sont à des prix plus bas à des degrés divers :

• Smart Folio pour iPad mini (A17 Pro) à 46 € (-23 €)
• Smart Folio pour iPad A16 à 67 € (-29 €)
• Smart Folio pour iPad Air 11 à 53 € (-36 €)
• Smart Folio pour iPad Air 13 à 82 € (-37 €)
• Smart Folio pour iPad Pro 11 (M4) à 58 € (-31 €)
• Smart Folio pour iPad Pro 13 (M4) à 77 € (-42 €)

Le Smart Folio de l'iPad se plie en trois

Luma Fusion et Capcut ont un nouveau concurrent : Adobe Premiere sera bientôt disponible sur iPad et iPhone ! Adobe a annoncé la bonne nouvelle dans un communiqué, expliquant avoir réinventé son logiciel sous la forme d’une application « rapide, gratuite et intuitive ». La page App Store est déjà disponible pour les précommandes, sachant qu’elle sera lancée officiellement le 30 septembre.

Adobe promet un portage « intuitif, épuré et sans superflu, sans filigranes et sans distractions ». On y retrouvera une timeline colorée avec les options habituelles (superposer, couper…). Les sous-titres automatiques seront présents, tout comme la prise en charge de la 4K HDR. L’utilisateur ne sera pas limité en couches de contenus (vidéo, audio…) et pourra facilement exporter ses créations sur TikTok, YouTube Shorts ou Instagram.

Bonne nouvelle, l’application sera gratuite. Des achats in-apps sont tout de même mentionnés qui serviront à acheter des crédits IA pour Firefly. Cette version de Premiere prendra d’ailleurs en charge la génération de son et la création d’éléments via Firefly. On attendra de voir à quel point le logiciel est complet, Adobe mettant surtout en avant la déclinaison iPhone dans sa communication. Une version Android arrivera par la suite.

Adobe mise beaucoup sur les applications mobiles depuis le début d’année. Elle a lancé une nouvelle version de Photoshop pour iPhone en février, qui est une déclinaison adaptée de celle pour ordinateur avec les fonctionnalités essentielles. Une app dédiée à l’IA générative Firefox a également été mise en ligne au printemps. Enfin, l’entreprise propose une app d’appareil photo appelée Project Indigo qui vise à donner le rendu d’un Reflex.

Mise à jour à 19:45 : Adobe nous a donné quelques détails sur la version iPad, qui sera initialement la même expérience que sur téléphone, mais en plus grand. Elle devrait être optimisée pour tablettes sur le long terme.

Tim Cook sera à la Maison-Blanche aujourd’hui. Le CEO d’Apple a été invité par le Président Donald Trump au côté de nombreux autres grands noms de la tech pour une présentation sur l’IA organisée par Melania Trump. Mark Zuckerberg devrait être présent, tout comme Bill Gates ou Sam Altman.

Sergey Brin et Sundar Pichai de Google seront là, au côté de Satya Nadella de Microsoft. On pourra également croiser les CEO d’Oracle, de Blue Origin ou de Micron. Le chef de l’IA de Meta Alexandr Wang sera aussi de la partie. Sans surprise, Elon Musk n’est pas sur la liste des invités.

La réunion sera suivie d’un dîner dans la Roseraie de la Maison-Blanche, le premier depuis sa rénovation. Il s’agit de la première visite de Tim Cook depuis son apparition remarquée au mois d’août, pendant laquelle il avait offert un verre produit par Corning sur un socle en or de 24 carats. La démarche avait été interprétée par un pot-de-vin pour certains, dont les créateurs de la série South Park, qui n'ont pas loupé l’occasion de se moquer du CEO.

Si vous cherchez à vous équiper pour la rentrée et passer un automne en musique, bonne nouvelle : de nombreuses enceintes Sonos sont en promotion aujourd’hui sur Amazon. L’enceinte Era 100 perd 17 % de son prix pour tomber à 189 €, là où la Era 300 perd 20 %. On peut donc l’obtenir pour 389 € au lieu de 499 € dans ses deux coloris, noir ou gris.

La Era 100 est la plus petite de ces deux enceintes domestiques. Elle dispose d’une connectivité Bluetooth et d’une entrée audio mini-jack. La Era 300 est le modèle au-dessus, apportant entre autres une compatibilité avec l’audio spatial d'Apple Music et les autres services le prenant en charge. Nous avions testé ces deux modèles : n’hésitez pas à relire nos articles avant de passer commande.

Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi

Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

Dans un autre style, l’enceinte portable Roam 2 perd 24 % pour tomber à 151 €. C’est une remise de 24 % sur cette enceinte compatible Bluetooth et AirPlay certifiée IP67. Pour le salon, la barre de son Beam (Gen 2) est affichée à 354 €, ce qui représente une grosse ristourne sur les 499 € demandés en temps normal (- 29 %). Enfin, le caisson de basse Sonos Sub 4 est vendu 679 €, soit 220 € de moins que le tarif recommandé.

"Une personne tenant un tube/crayon orange de Veuve Cliquot"

macOS 26 et iOS 26 bêta ont amené une fonctionnalité permettant de prendre une photo et de la faire analyser par ChatGPT d'OpenAI après lui avoir transmise et sans informer l'utilisateur au préalable de cette transmission, ni sans avoir requis son accord.

Les points essentiels: limité aux Mac ARM et aux iPhone 16 et suivants, transmission à OpenAI pour ChatGPT, exécution dans le cloud et non locale. Pas de protection de la vie privée. Et juste une photo.

L'App mobile ChatGPT fait bien mieux sur tous les iPhone même anciens et sur tous les smartphone Android!

À quelques jours d'intervalle, Apple vient de présenter un modèle VLM (Visual Language Model ou Modèle de Langage Visuel), en plusieurs tailles, permettant d'identifier (et plus) ce qu'il y a dans un flux vidéo, en temps réel, tournant dans le navigateur (sauf Safari, c'est un gag!).
Essayez-le ici, c'est un peu lent. C'est sur GitHub et dans HuggingFace.

Les points essentiels: n'importe quel matériel PC ou smartphone Android inclus et bien sûr les anciens iPhone, aucune transmission d'image ou de vidéo dans le cloud. Protection de la vie privée. Et ça marche en temps-réel (ça lagge suivant le matériel) en n'étant pas restreint à une photo.

Je pense qu'on est là dans l'absurde le plus total, Apple est schizophrène, proposant d'excellentes technologies en accès libre et protégeant les données personnelles, tout en intégrant dans macOS et iOS les technologies d'autres acteurs (Google ou OpenAI) qui s'emparent de nos données personnelles en forçant leur envoi dans le cloud!

Que se passe-t-il chez Apple?!?