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TSMC licencie des employés soupçonnés d’avoir divulgué des informations sur la production de puces 2 nm
La tension monte chez TSMC. Selon Nikkei Asia, le fondeur a viré plusieurs employés ayant tenté d'obtenir des informations top-secrètes sur le développement et la production de puces à 2 nanomètres. TSMC a confirmé avoir récemment détecté « des activités non autorisées au cours d'une surveillance de routine, ce qui a conduit à la découverte de potentielles fuites de secrets commerciaux ». Deux des suspects étaient des employés de TSMC au moment de l'infraction présumée, tandis qu’un troisième était un ancien salarié.

L’entreprise a déclaré avoir pris « des mesures disciplinaires strictes à l'encontre du personnel impliqué » et avoir engagé des poursuites judiciaires. L’affaire n’est pas à prendre à la légère, car TSMC est le leader mondial en matière de gravure : la technologie 2 nanomètres est la plus avancée au monde. De premières fournées de tests sont sorties l’année dernière, et la production de masse devrait commencer l’année prochaine. TSMC dispose de 4 usines dédiées et a prévu une production mensuelle d’environ 60 000 wafers.
Difficile de dire quelles technologies sont concernées par la potentielle fuite. TSMC n’a rien confirmé, et l’enquête va tenter de déterminer où les informations ont été récupérées. L’affaire fait l'objet d'une enquête gouvernementale étant donné qu’elle relève de la loi taïwanaise sur la sécurité nationale de 2022, visant à protéger les technologies sensibles des adversaires.
Difficile également d’évaluer l’ampleur des dégâts. Par le passé, le CEO de TSMC a expliqué que les technologies de TSMC étaient difficiles à copier étant donné qu’elles demandent des connaissances précises et un savoir-faire complexe. Actuellement, seuls le coréen Samsung et le japonais Rapidus sont dans la course pour une gravure à 2 nanomètres.
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Quelle dégradation de la batterie d'une KIA EV4 après 110 000 km et de la charge rapide ?
Astuce : utiliser Exporter pour faire une sauvegarde du contenu de l’app Notes
L’application Notes d’Apple est bien fichue, mais pas très pratique pour faire des sauvegardes. S’il existe des utilitaires pour exporter tout le contenu de l’app, ils ne sont pas forcément très grand public. Heureusement, le développeur Chintan Ghate a créé Exporter, un petit utilitaire gratuit permettant de faire une sauvegarde sous des formats ouverts. Il peut être téléchargé depuis le Mac App Store pour peu que votre Mac fasse au moins tourner Catalina.

Nous l’avions déjà évoqué en 2023, mais il est toujours bon d’en remettre une couche si vous n’avez pas fait de sauvegarde depuis un certain temps. L’interface du logiciel est très simple : une fenêtre vous indique le nombre de notes détectées, et un gros bouton permet de lancer la manœuvre. On peut choisir si l’on veut exporter le tout au format HTML ou Markdown, ce qui sera pratique pour les intégrer à d’autres apps.
L’app garde la structure des dossiers et exporte également les pièces jointes. Il est possible d’ajouter un en-tête pour les documents Markdown. Attention toutefois, car elle ne gère pas les sous-dossiers ou les hyperliens. Tout est traité en local, et l’application est simple d’utilisation. Un achat in-app facturée 6 € permet d’exporter seulement certains dossiers.
Apple ne propose à l’heure actuelle aucune solution pour exporter ses notes, ce qui fait que celles-ci pourraient bien se retrouver bloquées ou illisibles en cas de pépin. Sur Mac, toutes les données sont stockées dans ~/Library/Group Containers/group.com.apple.notes/
. Il est possible de les récupérer avec Time Machine ou Carbon Copy Cloner. L’application iMazing peut également être utilisée pour exporter les notes d’un iPhone.
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Comment prendre une capture d’écran de CarPlay… ou éviter d’en prendre à tout bout de champ
Avant de voir apparaitre le Liquid Glass d’iOS 26 sur l’écran de votre voiture, vous voudrez peut-être garder un souvenir de l’interface actuelle de CarPlay. Mais comment faire une capture de CarPlay ? C’est plus simple qu’il n’y parait : quand votre iPhone est connecté (avec un câble ou en Bluetooth) à votre véhicule, prenez une capture d’écran sur votre iPhone, et cela aura pour effet de prendre simultanément une capture de CarPlay. Cette image sera alors disponible instantanément dans l’application Photos, aux côtés de la capture d’iOS.

Pour rappel, pour prendre une capture d’écran sur un iPhone équipé de Face ID, il faut appuyer simultanément sur le bouton qui sert à augmenter le volume et sur le bouton latéral qui sert à verrouiller le terminal. Sur un iPhone Touch ID, il faut appuyer sur le bouton Touch ID et sur le bouton latéral.
Cette astuce est pratique… sauf quand on ne veut pas spécialement prendre de capture de CarPlay alors que l’on est dans sa voiture. C’est pour cette raison qu’Apple a ajouté une option dans iOS 26.

Dans Réglages > Capture d’écran, on peut désormais choisir si une capture d’écran de CarPlay doit être effectuée ou non quand on prend une capture sur iPhone et que celui-ci est connecté au véhicule. Cette option évitera ainsi des captures superflues pour certains utilisateurs.
iOS 26 comprend beaucoup d'autres nouveautés pour CarPlay : Liquid Glass, widgets, activités en direct… Vous pouvez découvrir tous ces changements dans notre prise en main :

CarPlay se modernise avec iOS 26 : on fait le tour de toutes les nouveautés
Denzel Washington et Spike Lee reviennent sur Apple TV+ dans un remake d'Akira Kurosawa
Linux améliore sa compatibilité avec le HFS et le FireWire… qu'Apple abandonne
Dans la prochaine version du noyau Linux, la 6.17, deux technologies largement liées à Apple vont être corrigées. Et ce sont surtout deux technologies largement abandonnées par Apple : le système de fichiers HFS et le FireWire.
Dans le cas du système de fichiers, la correction remarquée par Phoronix touche le HFS — abandonné par Apple depuis Catalina — et HFS+. Le second est encore pris en charge par Apple, mais a été remplacé par l'APFS depuis quelques années. Les modifications touchent essentiellement des bugs qui peuvent corrompre le système de fichiers (et qui sont donc présents dans la version actuelle du noyau).
La seconde correction (toujours via Phoronix) est liée au FireWire, alias IEEE-1394. La technologie a été mise en avant par Apple de la fin des années 90 jusqu'au début des années 2010. Elle a commencé à être abandonnée il y a quelques années, mais macOS Tahoe va planter les clous du cercueil : le système d'exploitation ne prend plus du tout en charge le FireWire, même à travers un adaptateur Thunderbolt vers FireWire. Du côté du noyau Linux, Takashi Sakamoto est le mainteneur officiel et il espère s'occuper de la technologie au moins jusqu'en 2029. La correction dans le noyau 6.17 est importante : elle remplace les tasklet par une implémentation moderne pour le mode asynchrone du FireWire.

De façon schématique, le mode asynchrone envoie les données dès leur arrivée, sans que l'intervalle entre deux paquets soit fixe. Une solution efficace, mais qui a le défaut de nécessiter un traitement assez rapide de la part du processeur. L'ancienne méthode, à base de tasklet, consistait essentiellement à récupérer les données et les traiter le plus rapidement possible mais pas nécessairement directement. La nouvelle permet un traitement plus rapide, et les tasklet avaient déjà été supprimés des traitements isochrones dans un précédent noyau. En résumé, c'est mieux.

Apple abandonne le FireWire
Il faut noter que si la prise en charge dans le noyau Linux est plus longue que dans macOS, elle repose tout de même sur peu de mainteneurs, ce qui implique que le développement peut s'arrêter du jour au lendemain.

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Cloudflare accuse Perplexity de moissonner les sites web bloquant l’accès aux bots IA
On le sait, les IA génératives ont besoin d’énormément de données (textuelles, vidéo) pour se former et s’améliorer. Certaines entreprises sont suspectées de se servir sans demander la permission des auteurs, et le navigateur par IA Perplexity n’est pas en reste. Le géant Cloudflare l’accuse aujourd’hui de moissonner des sites ayant explicitement indiqué qu’ils refusaient d’être analysés par l’IA.

Le papier des chercheurs explique qu’en temps normal, Perplexity fouille le web avec un agent utilisateur déclaré, c’est-à-dire une sorte de signal indiquant à un site web l’identité d’un visiteur. Les propriétaires de sites peuvent bloquer ceux qu’ils considèrent comme indésirables, et notamment les plateformes d’IA. Or, lorsque c’est le cas, Perplexity semble masquer son identité en modifiant son agent utilisateur pour contourner les restrictions.
« Nous constatons que Perplexity modifie régulièrement son agent utilisateur et ses ASN sources afin de dissimuler son activité d'exploration, et qu'il ignore les fichiers robots.txt, voire ne les récupère pas », explique Cloudflare. « Robots.txt » est un fichier indiquant aux moteurs de recherche et aux sociétés d’IA quelles pages peuvent être indexées et celles qui ne doivent pas l'être.
Cloudflare indique avoir reçu des plaintes de plusieurs utilisateurs ayant bloqué Perplexity mais tout de même remarqué que la plateforme parcourait leur site et pouvait répondre à des questions sur leurs contenus. « Cette activité a été observée sur des dizaines de milliers de domaines et des millions de requêtes par jour. Nous avons pu établir l'empreinte de ce crawler en utilisant une combinaison d'apprentissage automatique et de signaux de réseau », ajoute Cloudflare.
Perplexity n’a pas tardé à répondre aux accusations dans un communiqué bien remonté. Elle y affirme que son service analyse les pages pour répondre aux demandes des utilisateurs, sans réutiliser son contenu à des fins d’entraînement. Les pages seraient uniquement consultées lorsqu’un utilisateur demande des informations sur le sujet qu’elle contient, et Perplexity ne récupérerait que les informations nécessaires.
Cette controverse révèle que les systèmes de Cloudflare sont fondamentalement inadaptés pour faire la distinction entre les assistants d'IA légitimes et les menaces réelles. Si vous ne pouvez pas distinguer un assistant utile d'un scraper malveillant, vous ne devriez probablement pas prendre de décisions sur ce qui constitue un trafic web légitime.
Le billet accuse Cloudflare de ne pas avoir répondu aux questions de Perplexity sur la méthodologie employée et d’avoir simplement cherché à se faire un coup de pub. L’entreprise d’IA dénonce de grosses erreurs dans le travail de recherche, avec des diagrammes techniques éloignés de la réalité. Cloudflare n’a pas encore répondu à ces accusations.
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Les iPhone américains sont peut-être assemblés en Inde, ils restent des produits chinois
La majorité des iPhone vendus aux États-Unis sont désormais produits en Inde, c’est un changement majeur repéré la semaine dernière par Canalys et directement lié à la guerre commerciale menée par l’administration de Donald Trump. Pour autant, est-ce la fin de l’ère du « Made in China » ? Pas si vite, note Patrick McGee sur X : l’auteur du livre Apple in China a tenu à remettre les pendules à l’heure, en rappelant qu’il s’agissait davantage d’un assemblage final que d’une véritable production. Sans la Chine derrière, l’Inde ne pourrait assurément pas produire les millions d’iPhone vendus chaque trimestre aux États-Unis.

La chaine de production d’Apple dépend toujours autant de la Chine pour créer tous les composants qui viennent former l’iPhone final. Le journaliste indique ainsi que c’est plus de mille éléments différents qui restent produits en Chine par jusqu’à trois millions de personnes par an et qui sont envoyés en Inde pour assembler chaque smartphone. Ce n’est que la toute dernière étape, l’assemblage final et la mise en carton, qui est ainsi effectuée dans un autre pays et Apple ne pourra pas tout basculer du jour au lendemain.
Si l’entreprise de Tim Cook voulait vraiment abandonner la Chine, cela lui coûterait des dizaines de milliards de dollars et surtout, cela lui prendrait des années, comme le rappelle Patrick McGee. Dans l’équation, il n’y a pas que des aspects techniques et financiers, la politique joue aussi et Apple se mettrait inévitablement à dos le gouvernement chinois et pourrait même potentiellement perdre son accès à l’immense marché local.
En attendant, l’assemblage d’iPhone en Inde a bien aidé Apple jusque-là, même si c’est une stratégie plutôt à court terme. D’autant que le Président des États-Unis n’apprécie pas du tout l’astuce imaginée par Tim Cook et pourrait taxer l’Inde tout autant, voire plus, que la Chine.
Tim Cook promet une feuille de route “incroyable”, comme chaque année
Il faut toujours prendre avec les pincettes d'usage les commentaires faits par les dirigeants d'Apple à lors des conférences de présentation des résultats trimestriels. Ils ont le superlatif facile d'une part et ils répètent souvent la même chose d'autre part.

Apple reste ouverte à une “grosse acquisition”… comme toujours
Ainsi, une partie de la presse s'est emballée la semaine dernière, Tim Cook a répondu à une question sur la stratégie d'acquisition d'Apple dans le domaine de l'intelligence artificielle.
« Nous avons acquis environ sept entreprises cette année, et ce sont des entreprises de tous horizons, pas uniquement orientées vers l’IA. En gros, cela revient à une acquisition toutes les quelques semaines. Nous sommes très ouverts aux fusions-acquisitions qui peuvent accélérer notre feuille de route. Nous ne sommes pas bloqués sur la taille des entreprises, même si celles que nous avons rachetées jusqu’à présent cette année sont plutôt de petite taille. Mais, au fond, nous nous demandons surtout si une entreprise peut nous aider à accélérer notre feuille de route. »
Certains ont titré un peu vite qu'Apple était prêt à sortir le carnet de chèques pour faire une grosse acquisition dans le domaine de l'intelligence artificielle. Après tout, les rumeurs évoquaient le mois dernier un intérêt d'Apple pour Perplexity.

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Cela ne veut pas dire qu'Apple ne le fera pas. Mais Tim Cook, depuis des années et des années, répète dans ce genre d'exercices qu'il n'aurait aucun problème à faire l'acquisition d'une grosse entreprise si cela en valait le coup. Au passage, si Apple se décidait à passer à l'acte, ce ne sera sans doute pas une partie de plaisir avec les régulateurs du monde entier qui surveillent de près les moindres faits et gestes de Cupertino.
“Une feuille de route incroyable” comme toujours, mais...
Il y a une autre déclaration faite lors de la conférence organisée avec les employés d'Apple et révélée par Mark Gurman au sujet des produits à venir :
Je n’ai jamais ressenti autant d’excitation et d’énergie qu’en ce moment », a-t-il déclaré. [...] La feuille de route produit — dont je ne peux pas parler — est incroyable, les amis. C’est incroyable », [...] Une partie sera dévoilée bientôt, une autre plus tard, mais il y a beaucoup à découvrir.
Les choses sont à la fois assez similaires et différentes. Lors de la publication des résultats trimestriels, Tim Cook se dit souvent excité quand il évoque de manière très floue la feuille de route de produits en gestation chez Apple. C'est tout sauf une co-incidence, son "excitation" tend à augmenter au fur et à mesure que l'on se rapproche du keynote de septembre et des fêtes de fin d'année.
Il a d'ailleurs beau jeu de vanter la feuille de route, sachant qu'Apple ne cesse d'augmenter son portefeuille de produits. Et il est vrai que le menu pourrait être copieux d'ici la fin de l'année. Il est possible qu’on découvre la nouvelle gamme d’iPhone (notamment l’iPhone 17 Air), des iPad Pro, une nouvelle série d’Apple Watch, une mise à jour du Vision Pro, la très attendue troisième génération d’AirPods Pro, l’Apple TV…

iPhone 17 Air : la batterie tiendra-t-elle le coup ?
Toutefois, son optimisme n'est sans doute pas feint et est sans doute justifié. Apple vit une période de transition qui semble toucher à sa fin. Le coup d'envoi sera sans doute cet iPhone Air, mais ce n'est que le coup d'envoi. En 2026, Apple devrait (enfin) sortir son iPhone pliable et on devrait enfin voir sortir de terre ce fameux HomePod équipé d'un écran. Puis, il y a différents projets en gestation, comme les lunettes connectées. Tim Cook le sait mieux que quiconque, il aura besoin de nouveaux produits pour alimenter la croissance d'Apple. L'iPhone ne peut pas tout !
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iPhone 17 Air : la batterie tiendra-t-elle le coup ?
Avec son design ultra-fin et son poids plume, l’iPhone 17 Air coche de nombreuses cases. Mais derrière ce profil affûté se cache une question épineuse : qu'en sera-t-il de l'autonomie ? Entre batterie plus fine que jamais, nouvelle technologie lithium-silicium et rumeurs contradictoires, le suspense reste entier jusqu'à la rentrée…
En effet, d'après le leaker coréen « yeux 1122 », la batterie interne de l’iPhone 17 Air aurait une épaisseur de seulement 2,49 mm. Sur la photo ci-dessous, on voit à gauche la batterie de l'iPhone 17 Air et à droite la batterie de l'iPhone 17 Pro. La première serait environ deux fois plus fine que la seconde.

Moins de 3 000 mAh au programme ?
La capacité de la batterie du nouveau téléphone d'Apple est au cœur de toutes les rumeurs. Tous les sites de rumeurs sont d'accord pour dire qu'elle est en dessous des 3000 mA · h. Certains évoquent le chiffre de 2900 mA · h, alors que d'autres, comme yeux1122, parlent d'un chiffre de 2800 mA · h. Comparaison n'est pas raison, car ce n'est pas le seul chiffre à prendre en compte pour juger de l'autonomie d'un smartphone. Cela dit, la dernière fois qu'Apple a proposé un terminal avec une batterie sous cette barre symbolique, il faut remonter à l'iPhone 12 ou à l'iPhone 13, comme le note MacRumors. Toujours à titre de comparaison, la capacité de la batterie de l'iPhone 17 Pro Max devrait tourner autour de 5000 mAH.
La batterie et indirectement l'autonomie, vous l'aurez compris, c'est tout l'enjeu de ce modèle. Ming-Chi Kuo a déclaré en mars que l’appareil serait équipé d’une batterie « haute densité ». Sans en dire beaucoup plus sur la signification de ce terme, si ce n'est que l'autonomie de l'iPhone 17 Air pourrait positivement surprendre les consommateurs.

Une batterie qui intrigue autant qu’elle inquiète
La grande nouveauté, cela pourrait être l'utilisation de batteries lithium-silicium. Évoquées il y a un peu plus d'un an, ces batteries équipées d'anodes en silicium (silicon en anglais), toujours couplées à du lithium, promettaient à volume identique un gain de 10 % en matière de capacité. Noboru Saito, le CEO de TDK espérait cependant atteindre à un gain de 40 % à l'avenir.

Plus récemment au printemps, Noboru Saito laissait entendre que les premiers produits équipés de sa nouvelle batterie pourraient sortir dès la rentrée. « Nous avons fait de bons progrès et nous allons commencer les livraisons très bientôt », avait-il déclaré Saito, ajoutant que « certains fabricants de smartphones pourraient être en mesure d’utiliser la nouvelle batterie dès une génération plus tôt. » C'est le genre de technologies qu'Apple adore avoir à sa disposition en premier.
Plus que la présentation du produit, ce sont les premiers tests d'autonomie grandeur nature qui seront attendus avec impatience concernant l'iPhone 17 Air. Il y a la première école qui se veut optimiste : entre les nouvelles technologies de batterie, une puce modem maison C1 et différentes optimisations logicielles, le téléphone ultra-fin d'Apple pourrait disposer d'une autonomie tout à fait convenable.
Puis il y a les plus pessimistes, comme The Information qui sont souvent bien renseignés, avait laissé entendre qu'il ne faut pas s'attendre à des miracles. D'après des estimations internes d'Apple, seuls 60 à 70 % des utilisateurs parviendront à tenir toute la journée sur une seule charge avec le nouvel appareil, quand les autres iPhone satisfont entre 80 et 90 % des utilisateurs. Pour corriger ce souci, Apple devrait sortir une batterie MagSafe nouvelle génération, après avoir arrêté la production de la première version en septembre 2023.

Car pour le reste, les spécifications techniques sont tout de même assez impressionnantes. Ce téléphone devrait être équipé d’un écran de 6,6 pouces et peser environ 145 grammes, soit à peu près le poids d’un iPhone 13 mini ou d’un iPhone SE 2. Son épaisseur devrait être de 5,5 mm à son point le plus fin. Concernant le système sur puce, les rumeurs sont plus floues. Il est question soit d'une puce A19 soit d'une puce A19 Pro (mais avec un core GPU en moins que l'iPhone 17 Pro). Enfin, il pourrait être doté de 12 Go de RAM. Pour Apple, la barre est d'autant plus haute, que Samsung semble avoir raté son pari. Sorti au printemps, le Galaxy S25 Edge, qui se distingue également par sa finesse, ne rencontrerait pas le succès escompté !
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Quand Google trolle Siri, ça donne ça
Pauvre Siri ! L'assistant d'Apple est devenu la cible facile de ses concurrents. Et cela n'est pas prêt de s'arrêter vu qu'il faudra attendre l'année prochaine pour le voir enfin redresser la tête.
Le jeu en vaut-il la chandelle ? Dans ce spot publicitaire, Google rappelle que le genre humain déteste patienter et invite les utilisateurs à considérer l'achat d'un Pixel 10.
Voici ce que la voix off dit (traduit en français)
Si vous achetez un nouveau téléphone pour une fonction « à venir bientôt »… Mais que ce « bientôt » dure depuis un an… Vous pouvez revoir votre définition de « bientôt ». Ou tout simplement changer de téléphone.
Bref, c'est l'amour vache. Les nouveaux Pixel 10 seront présentés le 20 aout, même si Google, fatigué par les leaks, n'a pas fait mystère de son design. Ceci dit, des surprises sont peut-être à prévoir au niveau de l'intelligence artificielle.

Face aux fuites, Google décide de publier une courte vidéo du Pixel 10
En dépit de qualité réelle et d'un véritable effort de Google pour promouvoir son téléphone, le Pixel vit encore dans l'ombre de ses rivaux que sont Apple et Samsung. Aux États-Unis, selon les derniers chiffres, sa part de marché avoisine les 3 % seulement.
Apple prépare-t-elle ses propres capteurs photo ?
Sony doit-elle se préparer à perdre un gros contrat ? D’après MacRumors, Apple envisagerait de créer ses propres capteurs photos pour ses produits, ce qui laisserait l’entreprise japonaise sur le côté. Après la puce centrale, le modem ou encore la puce Wi-Fi, le capteur photo sera-t-il bientôt un énième composant développé en interne ? La rumeur provient à la base de « Fixed focus digital », un utilisateur de Weibo qui donne de nombreuses informations sur le réseau social chinois et qui a souvent vu juste1, même s’il semble avoir retiré son message depuis la publication de l’article de nos confrères.

Quoi qu’il en soit, la rumeur est aussi et peut-être surtout associée à un brevet obtenu par Apple. Le brevet US12342091B2 a été déposé en juin 2023 et il décrit plusieurs techniques pour améliorer les capteurs photos des smartphones, en particulier sur la plage dynamique. Apple estime pouvoir atteindre 20 valeurs d’exposition (on parle de « stops » dans le jargon), quand la majorité des capteurs actuellement sur le marché s’arrête à dix ou treize. Ce serait nettement mieux que la production destinée aux smartphones et même supérieur à ce que l’on retrouve dans certaines caméras professionnelles.
Pour réussir à enregistrer encore plus de lumière, les ingénieurs d’Apple ont imaginé un capteur constitué de deux couches superposées. Celle du dessus accueille les pixels (photosites), tandis que la couche inférieure intègre tous les autres composants qui se chargent du traitement, notamment pour gérer l’exposition ou encore réduire le grain numérique. Dans ce brevet, chaque pixel peut stocker une quantité variable de lumière en fonction de la scène grâce à un « condensateur d’intégration à débordement latéral » (Lateral Overflow Integration Capacitor, ou LOFIC), ce qui devrait permettre de mieux gérer des plans avec de forts écarts de luminosité. Le capteur pourrait également gérer le bruit numérique au niveau de chaque pixel, en tenant compte notamment de la température en temps réel.
Ce brevet décrit ainsi des techniques très évoluées pour améliorer la qualité des images produites par un petit capteur de smartphone. Est-ce suffisant pour déterminer qu’Apple remplacera Sony sur ce poste ? Pas forcément, il faut se souvenir que le système américain de brevets implique de déposer toutes les idées qui peuvent l’être et ce, même si l’entreprise n’a aucune intention de les exploiter. Cela dit, la photographie est un élément si important de l’iPhone qu’il serait parfaitement logique qu’Apple essaie de maîtriser encore plus toute la chaîne et développe à cet égard ses propres capteurs.
Reste à savoir si la théorie du brevet peut mener à de vrais gains en pratique et si Apple peut en effet abandonner Sony. Réponse, peut-être, dans quelques années.
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Récemment, il a notamment été le premier à donner le nom de l’iPhone 16e, quand tout le monde parlait encore d’iPhone SE4. ↩︎