L'iPhone 17 décliné en vert et en violet ?

Les iPad comme les iPhone ont droit à un minimum de 5 années de mises à jour systÚme et correctifs de sécurité. Cette information est gravée dans le marbre des nouvelles étiques d'efficacité énergétique qui fleurissent depuis ce matin aux cÎtés des smartphones et tablettes.
En version détaillée, dans celles pour les iPad, Apple indique ces 5 années de suivi logiciel. Il y a un an, elle l'avait déjà officialisé outre-Manche pour les iPhone, mais elle n'avait pas donné d'indications particuliÚres pour ses tablettes.
Apple officialise une durée des mises à jour d'iOS inférieure à Google et Samsung
Ces 5 ans sont une durĂ©e minimale, rien n'empĂȘche Apple de tirer un peu plus longtemps sur la corde. Elle l'a encore fait en janvier dernier avec une importante mise Ă jour de sĂ©curitĂ© pour d'assez vieux iPhone, mais l'exception n'est pas devenu une rĂšgle.
En face, de grands acteurs du monde Android ont poussĂ© le curseur Ă 7 ans, c'est le cas de Google et de Samsung. Pour ce dernier, les tablettes enregistrĂ©es dans la base du Registre europĂ©en de lâĂ©tiquetage Ă©nergĂ©tique des produits indiquent Ă©galement 7 ans de suivi et on a mĂȘme croisĂ© un modĂšle annonçant 8 ans. La Galaxy Tab Active5 Pro est une tablette conçue pour l'entreprise et les milieux industriels.
Europe : Apple trouve beaucoup à redire sur les tests d'efficacité énergétique et de résistance des iPhone et iPad
SFR tente de faire passer la pilule de ses gros problĂšmes techniques du dĂ©but de semaine. LâopĂ©rateur vient de lancer un forfait avec 300 Go de 5G pour 9,99 ⏠via sa marque RED. Le forfait comporte 33 Go Ă utiliser dans lâUE et les DOM. La carte SIM ou eSIM est facturĂ©e 10 âŹ.
Si vous nâavez pas besoin de tant, RED propose Ă©galement 200 Go de 5G pour 7,99 âŹ, avec 38 Go dans lâUE/les DOM. On peut sinon descendre Ă 50 Go de 4G pour 4,99 âŹ, ce qui devrait suffire Ă un grand nombre de profils.
Ă lâapproche des vacances, les opĂ©rateurs se sont lancĂ©s dans une vĂ©ritable guerre des prix. Sosh propose 200 Go de 4G pour 10 ⏠par mois, lĂ oĂč les 40 Go sont affichĂ©s Ă 6 âŹ. Bouygues affiche 200 Go de 5G pour 10 âŹ, sachant quâil revient Ă 1 ⏠par mois pour les personnes optant pour une box Pure Fibre. La mĂȘme chose chez Free ne coĂ»te que 9 âŹ, sachant que le forfait passe Ă 20 ⏠aprĂšs 12 mois.
Plusieurs Pencil sont en réduction chez Amazon et pour l'un d'entre eux l'économie est significative. Le Pencil de 2e génération est ainsi vendu 101,75 ⏠au lieu de 149 ⏠chez Apple. Ce n'est pas une baisse brutale, Amazon l'avait mis à 108 ⏠depuis un moment, mais c'est un bon plan. Le Pencil 2 fonctionne avec plusieurs génération d'iPad mini, Air et Pro.
Il se recharge par aimantation, il est sensible Ă la pression (pour faire varier lâĂ©paisseur du trait), Ă lâinclinaison (pour ombrer), ainsi qu'au toucher : vous pouvez taper deux fois sur la partie aplatie du stylet pour basculer entre lâoutil actif et la gomme, entre autres
L'Apple Pencil USB-C est Ă©galement en promo Ă 75 ⏠au lieu de 89 âŹ, mais cette rĂ©duction est lĂ depuis un moment. Ce modĂšle est compatible aussi avec beaucoup d'iPad, mais il ne gĂšre pas la pression pour faire varier l'Ă©paisseur du trait. Cela pourrait manquer s'il s'agit de souvent dessiner avec.
Enfin, le roi des stylets d'Apple, le Pencil Pro est également vendu moins cher depuis un bon moment à 129 ⏠au lieu de 149.
Il marche avec des tablettes plus récentes : iPad mini A17 Pro, iPad Air M2 et M3 et iPad Pro M4. Il est doté de toutes les possibilités : détection de la rotation du corps, retour haptique, fonction survol, compatibilité avec Localiser, etc.
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AprÚs avoir travaillé avec Ray-Ban, un grand nom dans le domaine des lunettes, Meta étend ses partenariats. Cette fois, c'est Oakley, une marque américaine spécialisée dans les lunettes pour les sportifs, qui est de la partie. Comme Ray-Ban, Oakley appartient par ailleurs à EssilorLuxottica.
Les Oakley Meta HSTN en Ă©dition spĂ©ciale (HSTN pour how-stuhn) sont prĂ©vues pour 500 $ (550 âŹ) avec une sortie le 11 juillet et une version plus classique est attendue plus tard cet Ă©tĂ© pour 400 $ (440 âŹ). Les fonctions attendues sont les mĂȘmes que les Ray-Ban Meta : les lunettes intĂšgrent une camĂ©ra dans une des branches et des Ă©couteurs ainsi qu'un microphone. Il est donc possible de prendre des photos, d'Ă©couter de la musique, d'effectuer des appels, d'enregistrer des messages vocaux, etc. L'IA de Meta est aussi capable de rĂ©pondre Ă certaines questions et mĂȘme de traduire ce que dit votre interlocuteur.
L'esthétique est évidemment assez différente de celle des modÚles de Ray-Ban, avec aussi quelques améliorations. L'autonomie annoncée est meilleure que sur les Ray-Ban, avec 8 heures annoncées (contre 4 heures) et un étui capable de fournir 48 heures d'autonomie au total. Les lunettes sont résistantes (IPX4, ce qui indique qu'une forte pluie ne posera pas de soucis) et le capteur passe du 1080p à du 3K (1620p) pour la vidéo, avec toujours 12 mégapixels pour les photos, ce qui promet une amélioration assez nette de la qualité.
Oakley va proposer plusieurs couleurs (gris, noir, brun et transparent) avec des options pour adapter les verres Ă votre vue si vous en avez besoin. La sortie est prĂ©vue dans nos contrĂ©es, mais aussi au Canada, aux Ătats-Unis, en Belgique et dans de nombreux pays europĂ©ens. Notons qu'une des variantes proposĂ©es va intĂ©grer des verres transparents classiques, pour ceux qui ne portent pas des lunettes de soleil en permanence.
L'affichage à partir d'aujourd'hui de nouveaux indices d'efficacité énergétique et de durabilité des smartphones et tablettes a conduit Apple à publier une longue critique de ce systÚme qu'elle soutient sur le fond, mais beaucoup moins sur la forme.
Comme ses concurrents, Apple a dĂ©sormais une astreinte Ă afficher sur ses sites europĂ©ens des indices d'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et d'Ă©coconception. Les grandes enseignes de vente font de mĂȘme, comme on le voit depuis des annĂ©es pour les produits d'Ă©lectromĂ©nager. L'objectif est de donner des clefs aux consommateurs qui ne sont pas mariĂ©s pour la vie Ă un Ă©cosystĂšme pour comparer des appareils sur des points tels que leur rĂ©parabilitĂ©, l'optimisation de leur consommation Ă©lectrique, leur rĂ©sistance Ă la chute, etc.
Ces scores et indices sont Ă©tablis Ă partir de tests standardisĂ©s rĂ©alisĂ©s par les fabricants eux-mĂȘmes. Ce sont donc eux qui vont attribuer les rĂ©sultats Ă leurs produits Ă l'issue de leurs tests. Dans un long livre blanc publiĂ© en mĂȘme temps que cette nouvelle rĂ©glementation entre en vigueur, Apple dĂ©taille les raisons pour lesquelles cette mĂ©thode lui paraĂźt bancale. En prĂ©ambule, la Pomme dit adhĂ©rer au principe de rĂ©gulations destinĂ©es Ă encourager l'innovation pour amĂ©liorer le fonctionnement et la durĂ©e de vie des smartphones et tablettes.
L'étiquette d'efficacité énergétique et d'écoconception apparait chez Apple et les autres vendeurs
Mais si l'objectif est louable et Ă soutenir, la mise en Ćuvre n'est pas sans dĂ©fauts importants, poursuit Apple, qui dĂ©clare :
Le nouveau rĂšglement de lâUE [âŠ] prĂ©voit plusieurs mĂ©thodes dâessai provisoires dont le libellĂ© est flou. En consĂ©quence, certaines donnĂ©es figurant sur lâĂ©tiquette Ă©nergĂ©tique sont influencĂ©es par les choix faits par les fabricants et les laboratoires dâessai dans leur interprĂ©tation du rĂšglement.
Dans son document, Apple reprend chacun des tests requis et en souligne les lacunes qui peuvent conduire à des scores fonciÚrement différents selon la maniÚre dont un fabricant ou un laboratoire indépendant aura appliqué les consignes :
Nous avons constatĂ© des cas oĂč ces mĂ©thodes dâessai comportent des paramĂštres non dĂ©finis, mal dĂ©finis ou contradictoires. En consĂ©quence, certaines des donnĂ©es prĂ©sentĂ©es sur lâĂ©tiquette Ă©nergĂ©tique sont affectĂ©es par les choix de paramĂštres effectuĂ©s par les fabricants ou les laboratoires dâessai lorsquâils interprĂštent la mĂ©thode dâessai. Cela peut entraĂźner des rĂ©sultats incohĂ©rents et des comparaisons trompeuses entre les produits.
Dans certains cas, mĂȘme en sâefforçant de coller au plus prĂšs des explications, Apple a notĂ© que le test de chute de l'appareil pouvait donner 3 scores diffĂ©rents. Lorsque les tests Ă©taient suffisamment clairs et prĂ©cis, Apple s'est appliquĂ©e Ă les suivre, lorsqu'il y avait des ambiguĂŻtĂ©s ou des points sujets Ă interprĂ©tation, Apple dit avoir favorisĂ© un scĂ©nario au plus proche d'une utilisation jugĂ©e rĂ©aliste.
Sur le test de l'autonomie, Apple pose ainsi la question de l'utilisation du FRA, pour Full Resource Allocation. Entre deux simulations de communication en 4G (dans un environnement trÚs contrÎlé avec un réseau dédié), si le FRA est désactivé, le téléphone cesse de communiquer et voit ainsi sa dépense énergétique réduite.
Dans le cas contraire, avec le FRA activĂ©, le tĂ©lĂ©phone continue de tirer sur sa connexion cellulaire mĂȘme si cela n'a aucune utilitĂ©. FRA ou pas FRA ? Le protocole de test de la Commission europĂ©enne n'en parle pas. Apple a donc choisi de le dĂ©sactiver puisque de tout façon, un utilisateur lambda ne peut accĂ©der lui-mĂȘme Ă ce rĂ©glage. Mais il y a des laboratoires qui activent le FRA lors de leurs Ă©valuations de matĂ©riels.
Le rĂ©glage du volume du haut-parleur est ensuite pris en exemple avec d'autres lacunes mises en exergue : la nature de la piĂšce (les matĂ©riaux dont elle est faite, si ce doit ĂȘtre ou non une chambre anĂ©choĂŻque), le type de contenu Ă jouer pour calibrer le volume, la position du haut-parleur⊠de nombreux dĂ©tails manquent pour parvenir Ă une mĂ©thode applicable Ă l'identique chez tout le monde et qui ne soit pas non plus tributaire du design du tĂ©lĂ©phone.
Cette litanie de questions sur la maniĂšre de conduire ces tests se poursuit Ă propos des antennes cellulaires, du matĂ©riel Ă utiliser pour simuler la chute des appareils au sol ou du type prĂ©cis de matĂ©riaux Ă sĂ©lectionner pour la surface (au-delĂ de dire qu'il doit ĂȘtre en bois ou en mĂ©tal et de telle Ă©paisseur). Toujours dans le test de chute, 26 orientations distinctes de la tablette sont Ă©noncĂ©es, mais il n'y a rien sur les angles de position de la tablette, indique Apple. Et cela peut avoir des consĂ©quences. LĂ encore elle a optĂ© pour un scĂ©nario considĂ©rĂ© comme cohĂ©rent avec ce qu'elle a observĂ© sur le terrain, mais pas forcĂ©ment favorable Ă la tablette.
Au vu des tests de rĂ©sistance qu'elle mĂšne elle-mĂȘme en interne de maniĂšre habituelle, Apple voit dans la mĂ©thode europĂ©enne une volontĂ© comprĂ©hensible de proposer une approche simple et accessible Ă des constructeurs de toutes tailles. Mais elle considĂšre ses protocoles comme plus proches de la rĂ©alitĂ© des accidents constatĂ©s au quotidien :
Notre vaste expĂ©rience montre que les mĂ©thodes dâessai prescrites par le rĂšglement sont tout simplement inadĂ©quates pour mesurer la rĂ©sistance aux chutes. Par consĂ©quent, nous ne pensons pas que les scores finaux que nous avons rapportĂ©s Ă partir des tests prescrits par lâUE reflĂštent rĂ©ellement la durabilitĂ© des iPhone et des iPad.
Au bout du bout, Apple dit avoir abaissĂ© d'autoritĂ© ses scores de durabilitĂ© et d'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de maniĂšre à « prendre en compte les ambiguĂŻtĂ©s et les variations des mĂ©thodes dâessai » :
Par exemple, les indices dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique des modĂšles dâiPhone sur le marchĂ© europĂ©en en juin 2025 correspondaient tous Ă la meilleure note « A », mais Apple a choisi de rĂ©trograder volontairement ces scores Ă la note « B » afin de minimiser le risque quâun testeur tiers, interprĂ©tant le rĂšglement diffĂ©remment, obtienne une note infĂ©rieure. Nous avons Ă©galement abaissĂ© les scores de la classe de fiabilitĂ© aux chutes rĂ©pĂ©tĂ©es pour la mĂȘme raison.
En conclusion, Apple répÚte son soutien à de telles réglementations, mais elle déplore les zones de flou qui laissent chaque fabricant face à différentes possibilités d'interprétation et des résultats qui peuvent varier tout autant. Avec le risque, in fine, ne pas apporter une information fiable aux consommateurs.
Ces tests qui servent de rĂ©fĂ©rence aux fabricants ont Ă©tĂ© mis au point en Bretagne par la sociĂ©tĂ© SmartViser. Dans un entretien avec Frandroid, Xavier Frere, le dirigeant de cette sociĂ©tĂ© de conseil qui a Ă©paulĂ© la Commission â et qu'Apple a Ă©galement consultĂ© â a dĂ©taillĂ© le protocole utilisĂ©, celui-ci devant ĂȘtre reproduit Ă l'identique par chaque fabricant. Cela semble relever d'une gageure car beaucoup de petites choses peuvent influer sur les rĂ©sultats et certaines dĂ©cisions techniques, Ă des fins de simplification du protocole, Ă©loignent les tests de la rĂ©alitĂ© d'usage. Sans oublier l'une des principales critiques, celle que chaque fabricant exĂ©cute lui-mĂȘme ses tests et peut orienter les rĂ©sultats Ă son avantage.
Que faire d'un vieil iPhone 8, qui se limite à iOS 16 ? Certains le mettront dans un tiroir, d'autres le recycleront pour une personne qui a peu de besoins ou tenteront de le revendre. Mais Hemant Kumar, un Canadien, a eu une autre idée : lui faire analyser des images en masse, en l'alimentant avec des panneaux solaires.
Le développeur avait besoin d'analyser de nombreuses images, pour effectuer une reconnaissance de caractÚres (OCR) sur des milliers de pages1. Il a développé un petit logiciel en employant le framework Apple Vision d'Apple (qui n'a aucun rapport avec le Vision Pro) et qui permet d'effectuer la totalité des traitements en local. Le modÚle d'Apple est rapide, totalement offline et fonctionne visiblement bien selon Hemant. Il explique qu'il a traité plus de 83 000 images, environ 48 Go de données, en un peu plus d'un an.
Pour la partie matérielle, il a alimenté l'iPhone avec des panneaux solaires basiques (220 W) reliés à une station EcoFlow River 2 Pro, d'une capacité de 768 Wh. L'ensemble était off grid, c'est-à -dire que la seule source d'énergie était les panneaux. La station alimentait aussi un mini PC qui prenait notamment en charge la partie réseau.
Les gains de son installation ne se limitent pas Ă l'Ă©lectricitĂ© Ă©conomisĂ©e par les panneaux solaires : les images traitĂ©es servent visiblement Ă un projet plus Ă©tendu, et il aurait donc dĂ» payer pour effectuer les mĂȘmes traitements (le coĂ»t est de l'ordre de 1 Ă 1,5 $ canadiens pour 1 000 images, soit environ 1 ⏠dans la fourchette haute). L'ensemble a Ă©tĂ© rĂ©glĂ© pour Ă©viter les pannes de courant : si les panneaux fournissent entre 150 et 220 W en Ă©tĂ©, ils descendent Ă une valeur comprise entre 20 Ă 60 W au printemps et en automne, et se limitent Ă une puissance de 5 Ă 20 W en hiver. Ă cette saison, l'ensemble tourne donc essentiellement sur la batterie. La batterie a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e pour couper le PC automatiquement (qui consomme plus que l'iPhone) en cas d'autonomie faible, avant de couper l'alimentation de l'iPhone, capable de fonctionner plusieurs heures sur sa batterie.
Dans tous les cas, c'est une utilisation assez inventive d'un ancien appareil, considéré parfois comme totalement dépassé et inutilisable.
Il ne prĂ©cise pas la finalitĂ© des traitements. â©ïž
Le premier modÚle d'Apple TV sous tvOS, le modÚle HD de 2015, avait une prise USB-C (c'est un des premiers périphériques à cette norme) qui était là pour notamment permettre la restauration du petit appareil. Sur les modÚles suivants, 4K, la prise a disparu mais Apple ne l'a pas réellement supprimée. Plus exactement, les modÚles 4K avec Ethernet disposent d'une prise Lightning cachée dans l'emplacement RJ45. Et il existe évidemment un dongle Apple pour en profiter.
Le dongle en question se trouve assez facilement sous le nom Foxlink X892 ou Golden Eye, pour quelques dizaines de dollars. Visuellement, il ressemble à un dongle Apple, avec un marquage classique, mais nous n'avons pas pu confirmer qu'il provient réellement de la marque. D'un cÎté, il propose une prise RJ45 mùle avec quelques broches en plus, de l'autre une prise RJ45 femelle et une prise Lightning femelle.
Techniquement, le dongle sert essentiellement à la restauration. Si jamais l'Apple TV a un problÚme avec tvOS, il suffit de brancher le boßtier à un Mac avec un cùble Lightning et l'Apple TV apparaßt dans le Finder, avec la possibilité de restaurer le systÚme d'exploitation comme sur un iPhone ou un iPod. Il n'y a pas d'autres options, contrairement aux appareils mobiles.
En thĂ©orie, il est possible de mettre Ă jour tvOS vers une bĂȘta de tvOS 26 par exemple, mais en pratique Apple ne fournit le nĂ©cessaire que pour l'Apple TV HD et sa prise USB-C.
Le dongle a tout de mĂȘme une utilitĂ© dans un cas prĂ©cis : si vous avez l'Apple TV 4K de 1e gĂ©nĂ©ration (Ă base d'A10X), il est possible de jailbreaker le boĂźtier pour installer plus facilement des applications, par exemple. Vous aurez besoin d'outils comme checkra1n et d'un cĂąble Lightning spĂ©cifique, connu sous le nom DCSD. Si vous avez un modĂšle d'Apple TV plus rĂ©cent, c'est par contre impossible : le jailbreak se casse les dents sur les puces Apple plus rĂ©centes que l'A11.
Dans tous les cas, le dongle est surtout une curiosité pratique pour les bidouilleurs, un peu à la maniÚre des cùbles de diagnostic pour les Apple Watch.
Si vous ĂȘtes majeurs, vous pouvez couper vos VPN : Pornhub, Redtube et YouPorn sont de nouveau accessibles en France. Ă la suite dâune dĂ©cision de justice favorable au secteur, le groupe Aylo a rouvert ses trois sites pornographiques quâil avait lui-mĂȘme fermĂ© il y a deux semaines.
Cette mesure dâauto-censure avait Ă©tĂ© prise juste avant lâentrĂ©e en vigueur dâune loi permettant Ă lâArcom de sanctionner les sites pornos hĂ©bergĂ©s dans lâUnion europĂ©enne qui ne vĂ©rifient pas lâĂąge de leurs visiteurs. Sauf que le tribunal administratif de Paris a suspendu cette semaine ce dispositif.
Il faut savoir que lorsquâelle vise des sites hĂ©bergĂ©s dans des pays europĂ©ens autres que la France, lâArcom doit notifier la Commission europĂ©enne et les Ătats membres concernĂ©s afin de respecter le droit europĂ©en. Câest ce qui a Ă©tĂ© fait avec un arrĂȘtĂ© listant 17 sites basĂ©s Ă Chypre, au Portugal ou encore en Hongrie, mais cet arrĂȘtĂ©, attaquĂ© en justice par Xhamster, a Ă©tĂ© suspendu en dĂ©but de semaine. Pourquoi ? Parce quâil ne respectait toujours pas le droit europĂ©en, selon le tribunal administratif de Paris. Le gouvernement français veut se pourvoir en cassation devant le Conseil dâEtat pour contester cette dĂ©cision.
La bataille des sites pornos s'intensifie, et s'étend à l'Union européenne
« Les autoritĂ©s françaises sont dans leur rĂŽle en protĂ©geant les mineurs, mais restent Ă cĂŽtĂ© de la plaque lorsquâelles lĂ©gifĂšrent dans leur coin. Ce sont des sujets qui se dĂ©cident Ă Bruxelles, oĂč un groupe de travail se focalise sur des dispositifs juridiques qui semblent beaucoup plus solides », analyse lâavocat Alexandre Archambault, spĂ©cialisĂ© dans le numĂ©rique, auprĂšs de LâInformĂ©.
En attendant le prochain Ă©pisode, Pornhub, qui revendique 7 millions de visites quotidiennes dans lâHexagone, Redtube et YouPorn sont de retour. Ces trois sites nâont donc toujours pas de systĂšme de contrĂŽle de lâĂąge, contrairement Ă dâautres (SpankBang, Cam4âŠ) qui se sont mis en rĂšgle.
Adobe a rĂ©cemment lancĂ© une nouvelle app dâappareil photo : Project Indigo. DĂšs Ă prĂ©sent disponible sur lâApp Store, celle-ci est gratuite et ne nĂ©cessite pas de compte Adobe. Lâapp va prendre une rafale de clichĂ©s avant de les combiner pour produire une photo « avec moins de bruit et une gamme dynamique plus Ă©levĂ©e » pour un rendu cherchant Ă se rapprocher de celui dâun Reflex.
Un billet de prĂ©sentation a Ă©tĂ© publiĂ©, dans lequel on peut en apprendre plus sur le traitement apportĂ© Ă lâimage. En pratique, lâapplication prend jusquâĂ 32 images sous-exposĂ©es, quâelle combine et rĂ©ajuste pour rĂ©duire le bruit. Des algorithmes de machine learning servent ensuite Ă peaufiner le rĂ©sultat. Le traitement se veut plus lĂ©ger, nâappliquant « qu'un lĂ©ger traitement des tons, une augmentation de la saturation des couleurs et un renforcement de la nettetĂ© ».
L'interface de l'app est plutĂŽt bien pensĂ©e. Des commandes manuelles sont disponibles permettant de modifier lâISO, la balance des blancs ou lâexposition. Lâapp propose dâexporter en JPEG ou en RAW. On y trouve Ă©galement quelques fonctions dâIA dâAdobe, lâune dâentre elles permettant par exemple de supprimer les reflets des photos.
Project Indigo nâest pour le moment pas disponible sur Android et nĂ©cessite un iPhone 12 Pro/Pro Max, un iPhone 13/13 Pro Max ou un iPhone 14 et supĂ©rieurs. Elle embarque une intĂ©gration avec Lightroom permettant de facilement modifier ses clichĂ©s. Lâapp est gratuite et sans achat in-app, mais uniquement proposĂ©e en anglais. Elle va continuer dâĂȘtre mise Ă jour et pourra servir Ă Adobe de laboratoire pour essayer de nouvelles fonctions. RĂ©cemment, lâentreprise a Ă©galement lancĂ© une version revue de Photoshop pour iOS ainsi quâune app pour gĂ©nĂ©rer images et vidĂ©os.
Alors que Free mobile devrait annoncer ses cartes prĂ©payĂ©es d'ici peu â les dĂ©tails sur les offres sont dĂ©jĂ en partie disponibles â, Bouygues Telecom abandonne les siennes. L'opĂ©rateur l'avait annoncĂ© en septembre 2024, les cartes sont plus disponibles Ă la vente depuis dĂ©but 2025, mais pour ceux qui passent par une offre prĂ©payĂ©e, tout fonctionne encore⊠pour quelques jours.
La fin des offres est en effet prĂ©vue pour le 30 juin 2025, dans une dizaine de jours. Si vous avez encore une carte avec un numĂ©ro valide, il est donc plus que temps de vous occuper du problĂšme et de migrer vers une offre prĂ©payĂ©e d'un autre opĂ©rateur â Orange ou SFR â ou vers un abonnement. Attention, le passage sur un abonnement Ă quelques coĂ»ts cachĂ©s : la carte SIM est gĂ©nĂ©ralement payante et Bouygues Telecom a ajoutĂ© rĂ©cemment des frais de rĂ©siliation sur ses offres mobiles, si vous dĂ©cidez finalement d'abandonner l'opĂ©rateur.
Dans tous les cas, si vous ne faites rien avant le 30 juin, votre ligne va ĂȘtre coupĂ©e et le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone liĂ© ne sera pas rĂ©cupĂ©rable. Enfin, Bouygues Telecom n'indique pas si le crĂ©dit inutilisĂ© potentiellement restant peut ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©, mĂȘme s'il est peu probable que vous en ayez encore (il faudrait avoir rechargĂ© avec l'offre la plus onĂ©reuse â 40 ⏠â quelques jours avant la fin de la commercialisation des recharges).
L'offre prépayée de Free se dévoile avant sa sortie, parfaite pour les touristes
Ce 20 juin marque le lancement de l'étiquetage énergétique des smartphones et tablettes vendus en Europe, il s'y ajoute des renseignements sur la durabilité de ces produits.
Un nouveau jeu d'étiquettes a commencé à apparaßtre chez les vendeurs de smartphones et tablettes en Europe. Cela a commencé par exemple à la Fnac/Darty qui fait figurer ces logos et indicateurs à cÎté des iPhone, Galaxy et autres. L'étiquette complÚte a une allure familiÚre puisqu'elle est inspirée de celles que l'on a déjà sur l'électroménager.
Elle doit renseigner le consommateur sur l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de son produit (qu'idĂ©alement on devrait pouvoir utiliser le plus longtemps possible entre deux recharges qui sont synonyme de consommation), sa rĂ©sistance Ă des chutes successives (autre poste de dĂ©penses Ă diminuer autant que faire se peut), sa rĂ©parabilitĂ© (mĂȘme topo), l'endurance de sa batterie (qu'elle dure le plus longtemps possible avant un changement inĂ©vitable) ou encore la rĂ©sistance Ă l'eau et la poussiĂšre.
Chaque étiquette sur le site des vendeurs renvoie vers une page plus détaillée pour chacun de ces appareils (exemple pour un iPhone). Cette information est présente également sur les pages descriptives du produit chez son fabricant. Le site d'Apple en France s'est ainsi paré de petits logos verts (ou d'autres couleurs) sur les pages concernées.
Parmi les critĂšres retenus il y a donc celui de l'endurance de la batterie. C'est Ă dire le temps d'utilisation entre le moment oĂč la batterie est remplie Ă bloc et celui oĂč elle arrive Ă zĂ©ro. Chacun a sa mĂ©thode d'Ă©valuation, ce qui donne des Ă©carts significatifs entre les chiffres d'Apple et ceux issus du protocole utilisĂ© pour le Registre europĂ©en de l'Ă©tiquetage Ă©nergĂ©tique des produits (EPREL).
Apple donne trois mesures d'autonomie pour les iPhone : un pour la lecture vidéo, un pour la lecture vidéo en streaming et un dernier pour la lecture audio qui écrase les deux précédents. La lecture vidéo en local est toujours supérieure à celle en streaming, c'est celle-ci que nous avons retenu pour cette tentative de comparaison.
Le protocole de l'EPREL colle (un peu) plus Ă un usage rĂ©aliste que celui d'Apple qui se borne Ă une seule tĂąche jusqu'Ă Ă©puisement de la batterie. La Commission europĂ©enne a ainsi dĂ©fini une procĂ©dure standard oĂč les temps d'opĂ©ration sont simplement allongĂ©s pour les tablettes :
Le temps obtenu (lâendurance, « END ») est utilisĂ© dans une Ă©quation avec les caractĂ©ristiques de la batterie (tension « U » et capacitĂ© nominale « C ») pour obtenir lâindice dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique.
Tous les iPhone 16e Ă 16 Pro Max enregistrent un score identique sur l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique avec une note de B (de A Ă G) et de C (de A Ă E) pour les chutes rĂ©pĂ©tĂ©es et la rĂ©parabilitĂ©. Les signaux virent aux orange et rouge et les notes sont mauvaises pour les iPad qui ont la pire note possible pour le test dâune chute rĂ©pĂ©tĂ©e (E), le mĂȘme C que les iPhone pour leur rĂ©parabilitĂ© et une efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique classĂ©e G, il n'y a pas plus bas.
Une Ă©tiquette Ă©nergie et des rĂšgles dâĂ©coconception bientĂŽt obligatoires pour les smartphones
Google a prĂ©sentĂ© le mois dernier Veo 3, un nouveau modĂšle de gĂ©nĂ©ration de vidĂ©os similaire au Sora dâOpenAI pouvant Ă©galement gĂ©nĂ©rer du son. Lâentreprise a confirmĂ© Ă CNBC quâelle se servait des vidĂ©os hĂ©bergĂ©es sur YouTube pour former son modĂšle ainsi que Gemini. La nouvelle pourrait crĂ©er une secousse dans le monde des crĂ©ateurs, qui ne sont pas clairement au courant de cette utilisation.
Cette utilisation avait en effet Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e au dĂ©tour dâun billet de blog datant de septembre dernier, et les conditions dâutilisations de YouTube impliquent de cĂ©der une licence Ă Google. Cependant, les crĂ©ateurs ne peuvent pas refuser cette utilisation et Google ne la met pas clairement en avant. Selon les experts interrogĂ©s par CNBC, les crĂ©ateurs et les mĂ©dias hĂ©bergeant leurs vidĂ©os sur YouTube ne comprennent pas trĂšs bien que leurs crĂ©ations peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour former des modĂšles d'IA.
La question est dĂ©licate, les YouTubeurs Ă©tant directement en train dâaider Ă former un outil visant Ă leur crĂ©er de la concurrence. Google a indiquĂ© ne pas utiliser toutes les vidĂ©os de sa plateforme, et quâelle le faisait dans le cas dâaccords spĂ©cifiques conclut avec les crĂ©ateurs et les sociĂ©tĂ©s de mĂ©dias. Dans une dĂ©claration, lâentreprise rappelle que cette utilisation nâest pas nouvelle :
Nous avons toujours utilisé le contenu de YouTube pour améliorer nos produits, et cela n'a pas changé avec l'avÚnement de l'IA. Nous reconnaissons également la nécessité de garde-fous, c'est pourquoi nous avons investi dans des protections robustes qui permettent aux créateurs de protéger leur image et leur ressemblance à l'Úre de l'IA - ce que nous nous engageons à poursuivre.
Lâimmense catalogue de YouTube (plus de 20 milliards de vidĂ©os) est un avantage considĂ©rable pour Google. 1 % de ce catalogue reprĂ©senterait 2,3 milliards de minutes de contenu, soit plus de 40 fois les donnĂ©es d'entraĂźnement utilisĂ©es par les modĂšles d'IA concurrents. Google compte bien remplir YouTube de vidĂ©o gĂ©nĂ©rĂ©e par IA. Le CEO de la plateforme a annoncĂ© que Veo 3 allait ĂȘtre intĂ©grĂ© Ă YouTube Shorts dans le courant de l'Ă©tĂ©. De son cĂŽtĂ©, Meta va vendre des publicitĂ©s vidĂ©o gĂ©nĂ©rĂ©es par IA et a prĂ©vu de noyer ses plateformes sous les contenus artificiels.
iOS 26 nâa pas fini de rĂ©vĂ©ler tous ses secrets. Le compte Twitter @8810cfw a remarquĂ© la prĂ©sence dâune nouvelle sonnerie cachĂ©e dans les fichiers systĂšme et inaccessible Ă lâutilisateur. BaptisĂ©e « ReflectionAlt1-EncoreRemix », il sâagit dâune version revue de « Reflet », la sonnerie active par dĂ©faut depuis lâiPhone X.
Le fichier nâest pas prĂ©sent sur macOS 26, et le fait que la sonnerie ne soit pas directement accessible sur la bĂȘta a de quoi Ă©tonner. Il sâagira peut-ĂȘtre dâune exclusivitĂ© de lâiPhone 17 ou dâune surprise quâApple comptait garder pour son keynote de septembre. Vous pouvez la tĂ©lĂ©charger Ă ce lien ou l'Ă©couter ici :
Dâautres nouveautĂ©s sont Ă noter pour les fans de sonneries personnalisĂ©es. Il est dĂ©sormais possible de facilement en dĂ©finir une nouvelle pour peu quâelle ne fasse pas plus de 30 secondes. Il faut pour cela trouver son enregistrement audio dans lâapp Fichiers avant dâappuyer sur le menu Partager : un bouton « Utiliser comme sonnerie » devrait ĂȘtre prĂ©sent. Lâoption est Ă©galement apparue dans l'app Dictaphone.
La manipulation est faisable sur iOS 18, mais il faut un peu bidouiller en passant par GarageBand. Apple continue de vendre des sonneries depuis lâiTunes Store. Il nâest malheureusement pas possible de choisir une piste Apple Music comme sonnerie, mĂȘme pour les abonnĂ©s.