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Dans moins de 24h, Apple devrait présenter la première brique de son renouveau : la semaine Apple
Dans un peu moins de vingt-quatre heures maintenant, Apple lancera son fameux keynote de la WWDC. Comme prévu de longue date, celui-ci fera la part belle à la rénovation complète des interfaces d’iOS, iPadOS, macOS et d’une bonne part des autres logiciels d’Apple, pour unifier le tout. Faisons un petit état des lieux avec Mark Gurman, avant d’emménager dans le nouvel appartement.
Another Brick in the Wall, Pt. 1
Le premier iPhone, tout comme le premier iPad venu trois ans après, étaient les premiers appareils offrant une interface entièrement tactile destinés au grand public. Avant l’iPhone, il y a toujours eu au moins un semblant de clavier ou de touches physiques sous l’écran, comme l’a très bien illustré Steve Jobs durant la présentation historique de janvier 2007 avec ses fameux « usual suspects ».

Pour ne pas trop perturber les utilisateurs, et leur permettre de retrouver rapidement leurs repères, tout a été fait pour ressembler à la vie de tous les jours, avec la pratique du « skeuomorphisme » : les notes ressemblaient à un calepin, l’app de mémo vocal à un micro à l’ancienne avec un vu-mètre aux couleurs chaudes,... même l’app Game Center était une imitation de la réalité, avec une table de blackjack et son tapis vert.
Another Brick in the Wall, Pt. 2
Au bout de trois ans, le public était maintenant habitué aux smartphones et aux tablettes (même si les concurrents d’Apple eurent bien plus de difficultés à concurrencer la pomme sur le domaine des tablettes tactiles que sur celui des smartphones), et il était maintenant temps de passer à autre chose. Scott Forstall, grand défenseur du skeuomorphisme à Cupertino était parti, et le design était maintenant le domaine exclusif de Jony Ive.

Ainsi naquit la nouvelle interface d’iOS pour sa version 7.0, avec le « flat design ». Les couleurs sont plus vives, de la transparence a été ajoutée, et les interfaces allégées de toute référence au monde réel. Tellement allégées que quelques difficultés sont apparues dans les premiers mois d’utilisation : si nombre de mouvements et d’interactions étaient naturels, la tendance de Jony Ive à vouloir cacher tout ce qui n’est pas « indispensable » était allée loin, trop loin même dans certains cas. Heureusement, les développeurs sont restés bien attentifs aux retours, et au fil du temps, par l’ajout de quelques icônes par-ci, un trait ou deux par-là, les errements ont été corrigés.
Au bout de 12 ans, le « flat design » a eu le temps d’arriver à maturité, et comme le dit Desproges, « après l’âge mûr, vient l’âge pourri »... et Apple ne tient sûrement pas à l’atteindre.
Another Brick in the Wall, Pt. 3
Alors voilà... demain sera présentée la troisième génération d’interface pour les iPhone. Mais pas que pour eux, tous les autres OS d’Apple devant y passer. Pendant des années, iOS (dans une moindre mesure iPadOS) et macOS ont fait leur chemin chacun de leur côté, pouvant laisser passer des incohérences qui si elles n’étaient pas bloquantes, semblaient en tout cas dérangeantes pour une entreprise qui a historiquement un sens du détail très développé.

Il est donc temps d’unifier tous les OS, au moins dans l’apparence, et si l’on en croit le nom que prendront ces systèmes, ça part dans le bon sens : fini les numéros divergents, où le non initié finit par s’y perdre. Tous les OS auront cette année le suffixe « 26 ». La nouvelle interface, au doux nom de « Liquid Glass », devrait amener des barres d’outils transparentes et brillantes, et l’ensemble donner l’impression de voir à travers les couches (en espérant que macOS ne tombe pas dans le syndrome Windows Vista, ce serait ballot).

WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen
The Thin Ice
Si cette nouvelle interface est une grosse brique de l’ensemble, elle ne devrait pas être la seule, mais le mur ne sera pas complet avant 2027. C’est en effet dans deux ans qu’Apple devrait présenter les vrais iPhone de rupture, avec pour la première fois une version pliable, mais aussi un iPhone du vingtième anniversaire voulu comme étant quasi entièrement recouvert de verre.
L’objet, appelé « Glasswing » en interne en référence au papillon aux ailes transparentes, aurait ainsi des bords d’une finesse incroyable, et un écran recouvrant complètement les bords, y compris au niveau des coins. L’écran lui-même n’aurait aucun trou, qu’il soit circulaire ou en pilule, tous les éléments nécessaires à Face ID et à la caméra frontale se retrouvant derrière l’écran.
Empty Spaces
Le plus gros souci pour Apple sera surtout de « remplir les vides », la présentation de cette nouvelle interface devant cacher aux yeux du monde le retard accumulé au niveau de l’intelligence artificielle.
Et l’équilibre à tenir sera très précaire tant qu’Apple n’aura pas rattrapé son retard : la nouvelle interface sera certes marquante à n’en pas douter, mais devra faire oublier qu’Apple n’a pas les moyens de développer une toute nouvelle façon d’utiliser ses appareils, n’étant pas pourvue d’une IA permettant de se passer des interactions standards. L’analogie de Mark Gurman prend ici tout son sens. Dans un monde de transition, Apple se retrouve dans la position de Toyota : Cupertino décide de sortir une hybride avec Apple Intelligence et ces nouveaux OS après avoir fait des véhicules thermiques vendus à foison, mais contrairement à ses concurrents n’arrive toujours pas à sortir son premier véhicule électrique complet et efficace.
Outside the Wall
En face, OpenAI a sorti le chéquier pour récupérer Jony Ive et son équipe. Que va-t-il en sortir ? Si aucun détail précis n’a bien entendu fuité, Mark Gurman a pu s’entretenir avec le designer et son nouveau patron, Sam Altman. Et il apparaît que le partenariat est prévu sur du long terme, avec plusieurs appareils : dans un premier temps, un appareil portable ressemblant à un pendentif devrait permettre d’interagir avec ChatGPT sans avoir à le prendre en main, et une version pour la maison est aussi prévue, à placer sur un bureau (au final une sorte de version évoluée d’un haut-parleur intelligent). Plus loin (beaucoup plus loin), le duo s’intéresse à sortir un robot intelligent, permettant d’avoir des interactions complètes entre humain et machine. Mais cela prendra plusieurs années.

Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI
Run Like Hell
Apple va donc encore nous offrir un grand moment de keynote demain, même si la quasi totalité tournera autour du changement d’interface. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces grands ravalements de façade sont assez rare chez la pomme pour ne pas les attendre avec impatience... il faut juste espérer qu’Apple se démène comme un beau diable en coulisses pour reprendre son trône de l’innovation. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
- Dis Siri, mets-moi du Pink Floyd.
- Désolé, Greg, je ne vois pas de flamant rose mais juste un cochon volant près de la Battersea Station.
- Rooooh l’animal !
Arnaque « en point relais ou je repasse demain ? » : quand le SMS semble presque crédible
Le message ressemble à celui d’un vrai livreur. Le ton est amical, presque familier. Et il arrive au pire moment. Ce n’est pas de la malchance : c’est le résultat d’un système bien rodé, nourri par vos propres données personnelles.

« Bonjour, c’est le livreur. Je suis passé ce matin, mais le colis ne rentrait pas dans la boîte aux lettres. Vous préférez en point relais ou je repasse demain ? »
C’est la dernière ruse des escrocs. Fini les messages truffés de fautes, les liens suspects envoyés par des robot-livreurs... Cette fois, le ton est crédible, humain. Il suggère une vraie personne derrière l’écran. Et c’est exactement ce qui piège.
Derrière ce message : une redirection vers un faux site Mondial Relay. Graphiquement, tout y est. On vous demande de choisir un créneau, de confirmer vos informations, et de payer... des frais de reprogrammation. C’est bien entendu une arnaque. Mais ce qui la rend efficace, ce sont les éléments de contexte. Et ces éléments, ils ne viennent pas de nulle part.
La circulation invisible de vos informations
Si ce SMS tombe si bien — parfois le jour même où vous attendez un colis — ce n’est pas juste une coïncidence. Ce n’est pas non plus un piratage. C’est plus insidieux : vos données sont achetées et revendues légalement par des entreprises spécialisées.
On les appelle les data brokers. Ces acteurs récupèrent vos informations via des formulaires en ligne, des applis, des sites marchands ou des régies publicitaires. Ensuite, ils les croisent, les enrichissent, et les revendent à d’autres. Vos noms, vos adresses, vos numéros de téléphone circulent dans des bases que vous n’avez jamais autorisées explicitement.
C’est ainsi qu’un arnaqueur peut tomber juste. Pas besoin de magie. Juste un fichier bien rempli, obtenu au bon endroit.
Reprendre le contrôle : une solution concrète
Face à ce marché opaque, il existe pourtant un levier. Vous avez, en Europe, le droit de demander à ces entreprises la suppression de vos données. Mais dans les faits, faire cette demande à des centaines d’intermédiaires — souvent invisibles — est quasi mission impossible pour une personne seule.
C’est exactement ce que fait Incogni. Le service agit à votre place, de manière automatique, en s’appuyant sur un mandat légal que vous lui confiez. Il contacte les courtiers, exige la suppression de vos informations, relance si besoin, et vous tient informé de chaque avancée. Vous savez qui a répondu, qui a supprimé, et qui fait la sourde oreille.

Ce n’est pas un service magique. C’est une mécanique rigoureuse, documentée, et continue. Dès les premières semaines, les premières suppressions s’accumulent. Et sur le long terme, vous réduisez votre exposition de façon mesurable.

Tarifs d’Incogni en 2025

Ce que vous payez, ce n’est pas juste un abonnement. C’est le droit de savoir où circulent vos données, et d’exiger qu’on les oublie. À une époque où un simple SMS peut suffire à vider un compte, c’est un droit qu’il serait dommage de ne pas exercer. Depuis avril 2025, les prix sont les suivants :
- Formule individuelle mensuelle : 14,48 €
- Formule individuelle annuelle : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
- Formule Famille mensuelle : 30,98 €
- Formule Famille annuelle : 185,88 € (soit 15,49 €/mois)
- Formule Unlimited annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)
Stationnement électrique : faut-il respecter la signalisation si la borne est en panne ?
L'offre Back to School d'Apple bientôt de retour

WWDC 2025 : la nouvelle interface d'Apple s'appellerait Liquid Glass

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- WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen
WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen
À quoi ressemble la nouvelle interface de l’iPhone ? Quelles sont les nouveautés disponibles sur Mac, iPad, Apple Watch et Vision Pro ? Nous répondrons dès la semaine prochaine à ces questions en explorant dans les moindres détails iOS 26, macOS 26 et les autres annonces de la WWDC 2025 !
Le lundi 9 juin aura beau être férié, toute l’équipe de MacGeneration sera mobilisée pour couvrir le plus grand événement Apple de l’année. Vous pourrez suivre la conférence à partir de 19 h avec notre transcription en direct sur notre site spécial LeKeynote.fr. Nous décortiquerons ensuite toutes les nouveautés dans de nombreux articles exclusifs au Club iGen. Si vous n’êtes pas encore abonné à notre offre premium, c’est donc vraiment le moment de franchir le pas.

Mais nous n’avons pas attendu la WWDC pour gâter les membres du Club iGen. Des dizaines et des dizaines de contenus exclusifs ont été publiés au cours de ces dernières semaines, avec comme toujours une grande variété de sujets traités.
Pierre a récemment expliqué comment il avait réussi à obtenir un sticker Intel pour son Mac ; entre deux tests de produits domotiques, Nicolas a fait le bilan de ses quatre ans en Tesla ; Florian a dressé une rétrospective du design d’iOS ; Félix a continué de tester de drôles de périphériques ; j’ai réalisé un panorama des chaînes de télé sur Apple TV ; et Anthony est absorbé par la création du magazine des 25 ans de MacG ! Et ce n’est qu’une petite partie des contenus réservés aux abonnés, il y en a eu bien d’autres, comme plusieurs épisodes de notre podcast Kernel Panic.

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?

Kernel Panic : Flutter ou Swift, deux visions s’affrontent

Kernel Panic : notre retour d’expérience sur les kits solaires pour balcons et jardins
Pour rappel, le Club iGen vous permet aussi de vous débarrasser de la publicité sur tous nos supports (sites web, application iOS, application Android) ainsi que d’accéder à un site spécial, ClubiGen.fr, qui rassemble toute la production de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration. Enfin, l’abonnement vous ouvre les portes d’un serveur Discord privé pour discuter dans la bonne humeur avec d’autres membres ainsi qu’avec l’équipe de MacG.
Pionnier du Mac, Bill Atkinson est décédé

HyperCard : l'un des plus beaux concepts d'Apple
En souvenir de Bill Atkinson, nous republions aujourd’hui notre présentation d’HyperCard, l’une de ses plus fameuses inventions. Cet article est paru à l’origine le 12 août 2012.
Dans l'histoire logicielle d'Apple, HyperCard est sans doute l'un des logiciels les plus ambitieux et novateurs. Sorti très exactement le 11 août 1987, cet « organisateur d'information » fêtait ce week-end son 25e anniversaire. Vendu à l'époque 49 $, HyperCard nécessitait 1 Mo de mémoire vive et était présenté par ses concepteurs comme « une pièce fondamentale du Macintosh ».

Il avait été présenté en même temps que le MultiFinder (qui permettait d'utiliser plusieurs applications en même temps), l'imprimante ImageWriter LQ ainsi que l'Apple Fax Modem. Mais HyperCard avait été présenté comme de loin l'annonce la plus importante. À l'époque, Apple espérait que son logiciel génère plusieurs centaines d'applications gratuites, payantes ou encore à destination du marché de l'éducation. Un chiffre bien en dessous de la réalité, car si dans les premières années HyperCard connut un franc succès, Apple fut hélas bien incapable de l’exploiter.

Un outil pour les créateurs d'information
HyperCard est un « organisateur d'information ». Il présente tellement d'aspects différents qu'il est difficile de vraiment le classer dans une catégorie de logiciels : base de données, programmation, multimédia… Mais ce point est loin d'être sa seule spécificité.
HyperCard est né de la rencontre de Bill Atkinson (créateur de MacPaint et d'une bonne partie du Macintosh) et de John Sculley, alors président d'Apple. En 1985, juste après le lancement du Macintosh, Bill Atkinson travaille sur le projet de Magic Slate, visant à mettre au point un ordinateur portable avec un écran pleine page. Bill Atkinson est un Apple Fellow : ce titre est une reconnaissance pour les personnages les plus importants dans l'histoire d'Apple. Avec ce titre, Bill Atkinson dispose d'un budget conséquent et d'une totale liberté, sans compte à rendre à la direction.
Bill Atkinson a l'idée d'HyperCard en faisant le constat suivant : les ordinateurs sont exploités essentiellement par les créateurs d'information et non par les utilisateurs, pourtant beaucoup plus nombreux. Il fallait donc créer un outil simple et universel, offert à tous les possesseurs de Macintosh. Bill Atkinson décide de quitter Apple pour le développer en toute liberté, mais John Sculley l'en dissuade : Apple l'aidera dans son travail, Atkinson demeurant libre d'exploiter commercialement son invention au cas où le marque décide finalement de ne pas le joindre gratuitement aux Mac.
À l'origine, Atkinson conçoit HyperCard (appelé alors WildCard, « le Joker ») comme un outil de gestion personnelle. Sculley lui suggère d'intégrer un système de programmation simple et la faculté de piloter les lecteurs de supports optiques. Ainsi nait HyperCard, organisateur d'information, mariage de MacPaint et d'HyperTalk. À propos du nom de code des versions de développement d'HyperCard, « WildCard », il est intéressant de remarquer qu'il en reste encore une trace : la signature qui authentifie l'application HyperCard et ses fichiers est « WILD ».

La plate-forme rêvée pour le CD-ROM
HyperCard est lancé en août 1987. Dès cette date et pendant plusieurs années, HyperCard sera fourni avec tous les Macintosh vendus par Apple. La première année de commercialisation voit le nombre de copies vendues atteindre 1 million ! Pour Apple, HyperCard est la plate-forme rêvée pour lancer son lecteur de CD-ROM : l'application tire alors pleinement parti du grand espace de stockage pour afficher images, sons et quantités d'informations.

Et Apple inventa le concept de pile
Quand l'application HyperCard est lancée, elle ouvre la pile de base. Une pile, c'est une sorte d'application, à la différence près qu'elle n'est pas autonome. Chaque utilisateur peut créer des piles, qui contiennent une ou plusieurs cartes. Sur ces cartes, l'utilisateur dispose des images, des boutons et des champs de texte. Chacun de ces éléments peut être associé à un script. C’est tout simplement une suite de commandes, rédigées en HyperTalk, permettant aussi bien de piloter l'ordinateur ou la gestion des fichiers, que la pile elle-même : dessin, création de boutons, navigation entre les cartes, mathématique, effets visuels ou sonores…

Le langage HyperTalk fut conçu par Dan Winkler. Celui-ci essaya de créer un langage aussi proche que possible de la syntaxe de l'anglais. C'est ainsi que toutes les commandes sont des verbes (ask, answer, go, quit) et les événements sont des phrases en anglais, sans les espaces (onMouseUp, onOpenBackground, onMouseDoubleClick). De plus, le langage HyperTalk offre un très haut degré de réutilisation : il est possible de copier-coller quelques lignes de codes d'une pile à une autre.
HyperCard est le premier logiciel grand public utilisant un concept très innovant : l'hypertexte. Avec l'hypertexte (ou l'hypermédia), les informations sont divisées en plusieurs unités (les cartes d'une pile dans HyperCard, ou encore les pages HTML sur Internet), et l'utilisateur peut passer des unes aux autres grâce à des liaisons (programmées avec HyperTalk sous HyperCard, ou grâce aux liens sur Internet).

En fait, deux sortes d'utilisateurs coexistent avec HyperCard : les premiers sont des consommateurs, ils utilisent des piles conçues par d'autres, ils naviguent, ils récupèrent des informations… Les deuxièmes sont des créateurs : à partir d'une pile vide, ils créent une application, offrant des fonctions nouvelles (navigation, calculs, jeux, utilitaires…). Les premiers utilisent le clavier et la souris, les deuxièmes utilisent en plus HyperTalk pour rendre leur pile réactive aux demandes des utilisateurs.
Un long déclin
La version 2.0 d'HyperCard, présentée en 1990, apporte plus de 80 nouvelles fonctions. La plupart des désirs des utilisateurs ont été comblés : il devient possible d'ouvrir plusieurs fenêtres en même temps, les scripts s'exécutent de 30 à 40 % plus rapidement qu'avec la version précédente, un débogueur a été intégré pour faciliter la correction des scripts, il est enfin possible de créer des piles d'une taille supérieure à 512 × 342 pixels, une palette de navigation permet de déplacer le contenu des piles plus larges que l'écran… La barre des menus est maintenant personnalisable, les icônes peuvent être modifiées depuis HyperCard lui-même, une XCMD Picture permet d'afficher des images en couleur, les champs sont capables d'accueillir plusieurs types de polices de caractères, plusieurs scripts peuvent être ouverts en même temps.

À partir de cette version 2.0, HyperCard n'est plus tout à fait fourni avec les Macintosh : seule une version permettant de naviguer dans les piles est comprise. Les utilisateurs souhaitant programmer leurs propres piles sont obligés d'acheter la version complète d'HyperCard, distribuée par Claris, une filiale d’Apple.
La version 2.2 apporte quelques nouveautés : la gestion des champs de texte de type Liste, les familles de boutons, la possibilité d'utiliser des scripts rédigés avec AppleScript pour piloter l'ordinateur, les menus locaux, ou encore la possibilité de créer une application autonome à partir d'une pile.
La version 2.3 apporte enfin la possibilité d'intégrer la couleur dans HyperCard, grâce à une XCMD. On peut colorer les boutons, les champs, on peut intégrer des images en fond ou sur chaque carte. Les possibilités restent néanmoins assez limitées : l'interface reste semblable à celle que présentait le système 6, et ne se pare ni des nouveautés du système 7 ni de l'aspect Platinum de Mac OS 8… Autre nouveauté, la fenêtre « Tâches du bouton » permet de désigner facilement les commandes d'un bouton (accès à une carte, effet visuel).
La version 2.4, sortie en 1998, permet enfin de se connecter à internet depuis une pile. Il suffit de cliquer sur un bouton ou un texte pour que le navigateur se lance et affiche la page désirée. Il devient également possible de manipuler des films QuickTime avec le langage HyperTalk. Les films QuickTime VR peuvent aussi être commandés depuis le clavier. En revanche, seule la version américaine d'HyperCard 2.4 est disponible : il est en plus impossible de mettre à jour HyperCard 2.3 français vers 2.4 US…
En fait, depuis le début des années 90, Apple semble se désintéresser complètement d'HyperCard. L'application n'est plus mise à jour, sauf pour quelques corrections de bug. Les outils couleur, attendus pendant plusieurs années, ne sont pas à la hauteur des espérances des utilisateurs. Les différentes mises à jour ne sont plus traduites et Apple ne fait plus aucune annonce à propos de l'application la plus innovante de tous les temps.
La rumeur HyperCard 3
En fait, une rumeur persistante traîne depuis 1996 : Apple serait en train de bosser sur une version 3.0 d'HyperCard, qui serait absolument révolutionnaire. Cette nouvelle version serait une fusion d'HyperCard et de QuickTime : les piles seraient en fait des films QuickTime, auxquels on aurait ajouté les capacités d'HyperCard et d'HyperTalk. Ainsi, on pourrait utiliser pleinement tous les outils de couleurs, de connexion à internet, d'animation, et aussi bien sur Mac que sur PC. Les piles HyperCard pourraient donc également tourner dans un navigateur, grâce au plug-in QuickTime.
Il n'y aura ensuite plus aucune nouvelle. QuickTime 3, qui était censé contenir ces nouveautés, est arrivé sans HyperCard. De même, QuickTime 4 ne semble pas offrir quoi que ce soit d'équivalent ! Le fameux QuickTime Interactive, qui devait permettre la création des fameux fichiers QuickTime-HyperCard, n'a jamais pointé le bout de son nez… Les rumeurs ne faiblirent pas durant les années d'attente : de nombreux ingénieurs travailleraient chez Apple sur QuickTime Interactive, cette technologie permettrait d'inclure dans des piles des fichiers VR, 3D, MPEG, on pourrait mélanger HyperTalk, AppleScript et Java, les piles tourneraient indifféremment sur Mac et sur PC, et tout ça marcherait avec 8 Mo de mémoire vive…
Apple a définitivement laissé tomber HyperCard en 2004. Des projets similaires au fil du temps ont tenté de relancer le concept. On pense entre autres à SuperCard qui est encore développé. La version 4.7.3 sortie récemment offre même la prise en charge de Mountain Lion. L'un des intérêts de ce logiciel, outre qu'il partage la même philosophie, c'est qu'il est capable d'importer sans trop de difficulté des piles créées avec le logiciel d'Apple.
iBooks Author : le successeur ?
Simple coïncidence, alors que le logiciel souffle cette année sa 25e bougie, Apple a quelque peu revu le concept en début d'année avec iBooks Author (iBooks Author, héritier d'HyperCard). La nouvelle application d'Apple qui permet de concevoir sans avoir de grandes connaissances techniques des livres interactifs (Test d'iBooks Author).

Enfin, si l'on devait citer une création réalisée avec HyperCard, le premier qui viendra à l'esprit de beaucoup est Myst. Ce jeu d'aventures est sorti sur notre plate-forme en 1993. C'est l'un des rares best-sellers dans le domaine à être d'abord sorti sur Mac. La version PC arriva un an plus tard. Lors de sa sortie, ce jeu avait impressionné la critique par son univers de fiction très immersif.

Avec six millions d'exemplaires écoulés, Myst fut longtemps le jeu pour ordinateur le plus vendu au monde avant d'être dépassé par The Sims. Et si, 19 ans plus tard, il n'est plus possible de faire fonctionner ce jeu sur un Mac récent, il a en quelque sorte ressuscité dans une version iOS.
Article réalisé en collaboration avec notre partenaire L'Aventure Apple.
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Bill Atkinson : le génie oublié d’Apple, est mort
Bill Atkinson, le créateur de MacPaint et d'HyperCard, est décédé
Bill Atkinson est décédé à l'âge de 74 ans. Il a été l'un des artisans du Lisa puis du Mac. Il était atteint d'un cancer du pancréas, a annoncé sa famille. Il y a quelques années, William Dana Atkinson était revenu sur certains moments de sa prolifique carrière chez Apple où il entra en 1978 recruté par Jef Raskin, le père du premier projet du Macintosh. Atkinson y a créé MacPaint, le logiciel de dessin qui démontrait à lui seul la dimension révolutionnaire de l'interface du Mac avec sa palette d'outils. Il imagina également HyperCard, qui pouvait mettre la programmation à portée de presque tout le monde et fonctionnait sur un principe de navigation hypertexte. Le web ne sera inventé que bien plus tard.

Employé numéro 51 chez Apple, il a travaillé sur le Lisa et poussa à l'adoption d'une souris pour piloter le futur ordinateur. Il avait fait partie de la délégation conduite par Steve Jobs qui avait visité les laboratoires du Xerox Parc. Tout aussi stupéfait que ses collègues par ce qu'il y avait vu, il s'était attaché à imaginer comment récréer cette interface graphique, mais en l'améliorant considérablement.

L'une de ses contributions majeures fut la création de QuickDraw, avec Andy Hertzfeld, un système d'affichage 2D révolutionnaire pour l'époque et indispensable pour dessiner et faire fonctionner l'interface du Lisa puis du Mac, avec leurs icônes, fenêtres et menus déroulants capables de se superposer. C'était alors une prouesse technique que de parvenir à faire se chevaucher ces objets graphiques et faire en sorte qu'on retrouve ce qu'il y avait en dessous après un déplacement.
Après avoir été victime d'un grave accident où le toit de sa voiture fut arraché, Jobs s'était inquiété auprès d'Atkinson de sa santé alors qu'il était hospitalisé. Andy Hertzfeld raconta qu'Atkinson rassurera Jobs en répondant qu'il se souvenait encore comment programmer cet élément essentiel de QuickDraw. Cette bibliothèque 2D ne disparut officiellement du Mac que 20 ans plus tard, avec Mac OS X Tiger.

HyperCard : l'un des plus beaux concepts d'Apple

Le code source de MacPaint et de QuickDraw est disponible
À un autre moment du développement de l'interface du Lisa, Bill Atkinson réussit, à la surprise de ses collègues, à faire dessiner au système des formes ovales ou rondes en un rien de temps malgré les faibles ressources processeur disponibles. Jobs le mit alors au défi de dessiner tout aussi simplement des rectangles aux coins arrondis et Atkinson là encore trouva une solution. C'est un trait d'interface qui perdure jusqu'à aujourd'hui dans tous les systèmes d'exploitation.

Les rectangles à coins arrondis, l'innovation made in Apple
Atkinson quitta Apple en 1990, il n'avait pas suivi Steve Jobs chez NexT. Il alla, en 1996, rejoindre l'équipe de General Magic, cofondée par Andy Hertzfeld, où fut conçu un système d'exploitation novateur, basé sur des agents intelligents. L'aventure ne fut pas un succès commercial, mais General Magic était une pépinière de talents : Andy Rubin (Android), Tony Fadell (iPod, Nest) ou encore Kevin Lynch (Flash, Apple Watch) pour ne citer que quelques noms.
Rangé des affaires informatiques, Bill Atkinson se consacra à sa passion pour la photographie. Les plus observateurs reconnaîtront dans quelques-uns de ses clichés certaines petites images qui furent proposées pendant quelques années dans Mac OS X pour servir d'avatar à un compte utilisateur.

Dans un tweet sur X, Tim Cook a salué la créativité, l'ingéniosité et la générosité de Bill Atkinson.
Vous en lirez plus sur Bill Atkinson sur le site spécialisé L'Aventure Apple et plus encore sur l'aventure de la création du Mac et celle de ses artisans sur le site Folklore d'Andy Hertzfeld. La vidéo ci-après contient une démonstration de MacPaint par Atkinson, lors de la présentation du Mac. On peut jauger de l'aspect extraordinaire du logiciel aux réactions du public.
Et si on imaginait le passé et l'avenir de l'Apple Watch avec ChatGPT ?
On parle beaucoup d'intelligence artificielle générative actuellement. Des usages sérieux, dans les mathématiques, la robotique, la médecine, et des usages moins sérieux, voire problématiques, quand elle se mêle de créer des fake news et de propager de fausses rumeurs. OpenAI a intégré récemment à son modèle GPT-4o un générateur d'images, qui permet donc à ChatGPT de se débrouiller pour créer des contenus graphiques alors qu'il sous-traitait jusqu'à présent le boulot à son voisin de bureau DALL•E.
Nous avons voulu vérifier ce que ce moteur a dans le ventre, avec l'un de nos sujets favoris : l'Apple Watch. Que peut-on demander à ChatGPT, que peut-on espérer de sa part ? Peut-on vraiment envisager de se passer d'un bon rendu 3D pour imaginer ce qui n'existe pas en vrai ? C'est ce que nous allons voir !
Alors oui, comme toutes les activités humaines, l'IA pollue. Faire créer des images à un ordinateur n'est pas neutre. Pas plus que de jouer à la console, d'aller au cinéma ou d'écouter de la musique sur son HomePod. Mais même selon les estimations les plus pessimistes, générer une image dans ChatGPT ne représente qu'une poignée de wattheures, soit une heure d'utilisation de votre téléphone portable, ou quelques mètres parcourus avec votre voiture…
Par où commencer ?
Le plus simple pour se lancer est de se rendre sur le site web de ChatGPT ou bien de télécharger l'application mobile ou Mac. Pas besoin de sortir la carte bleue : l'accès de base est gratuit, mais limité : vous ne pourrez générer que trois images par jour, entre autres limitations. Mais c'est bien assez pour débuter !
Ensuite ? Eh bien vous y êtes. Il n'y a rien à savoir. On pourrait presque arrêter l'article ici, tiens. Mais on n'est pas comme ça sur MacG, on va rester un moment avec vous et vous montrer comment on a fait. Comme ChatGPT est très bavard, on a parfois un peu résumé ses réponses.
MOI : Imagine une apple watch de l'époque du Performa 5400 (ou PowerMacintosh 5400 et 5500, le tout-en-un noir d'Apple). À quoi ressemblerait-elle ?
CHATGPT : Ah, excellente idée de design rétrofuturiste ! Imaginer une Apple Watch conçue à cette époque, c’est se projeter dans les années 1996–1997, à une époque où Apple explorait un style plus industriel et audacieux, surtout avec ses modèles noirs (rares pour Apple), bien avant l’ère du blanc pur et du minimalisme post-iMac G3. Voici à quoi pourrait ressembler cette "Apple Watch 5400 Edition", si elle avait existé à cette époque :
Loin du minimalisme moderne, cette montre aurait ressemblé à un petit accessoire informatique robuste, avec un écran bombé monochrome, un cadran mécanique latéral et un bracelet en caoutchouc strié ou en velcro.
Son interface aurait été aussi rétro que son boîtier : un écran LCD gris-vert façon Newton, des icônes pixelisées à la sauce Mac OS 8, et un petit "Finder" pour naviguer entre les fonctions de base — horloge, alarme, calendrier, calculatrice. Le tout contrôlé uniquement via des boutons physiques, sans écran tactile, avec peut-être même un Happy Mac de démarrage en guise d’animation.
Côté connectique, oublie le Bluetooth : on parle ici de port ADB ou SCSI pour synchronisation, voire d’un infrarouge IRDA pour dialoguer avec un Power Mac. Pour le style, un logo Apple arc-en-ciel, une mention "Apple Watch 5400 Series" en Helvetica Narrow et un packaging en carton gris typique des brochures Apple des années 90 viendraient parfaire l’esthétique rétrofuturiste.
Souhaites-tu que je te génère une image conceptuelle de cette Apple Watch rétro-5400 ?
MOI : Oui, avec plaisir, le plus réaliste possible dans le rendu.
Et voilà, ce n'est pas plus compliqué que ça. ChatGPT a fait tout le boulot de conceptualisation, il a suffi ensuite de confirmer. Et le résultat est tout à fait correct et crédible. Pas parfait, évidemment, et pas tout à fait fidèle à la description que ChatGPT en avait faite, mais quand-même, on parle d'une image générée sans intervention humaine en quelques secondes, c'est pas rien, ça !

Comment améliorer le rendu ?
Ce qui est absolument génial avec GPT-4o, c'est sa capacité à retravailler ses réponses précédentes pour améliorer le résultat selon les indications de l'utilisateur. Regardez plutôt :
MOI : Peut-on revenir sur cette image ? Je souhaiterais changer certaines choses.
CHATGPT : Bien sûr ! Tu peux me dire exactement ce que tu aimerais changer sur l’image conceptuelle de l’Apple Watch rétro-5400 (celle avec l’écran pixelisé, boîtier noir épais, etc.). Tu peux préciser, par exemple :
- éléments à ajouter (ex. port ADB, antenne, stickers, etc.)
- éléments à modifier (couleur, texte, taille de l’écran, police, vis…)
- éléments à supprimer
- ou si tu veux une nouvelle pose, angle ou contexte (ex. sur un bureau vintage, portée par une main, dans un emballage d’époque…)
Dis-moi tout, et je te prépare un nouveau prompt adapté.
MOI : En fait, je voudrais que l'écran soit en couleurs, façon MacOS 8. Et qu'il soit encore plus bombé, comme les écrans cathodiques de l'époque. Et n'oublie pas le logo arc-en-ciel sur le boîtier de la montre, c'est important.

Mais qu'est-ce qu'il dessine exactement ?
Ce qui peut être déstabilisant, c'est qu'entre ce qu'il raconte et ce qu'il dessine, ChatGPT intègre une étape intermédiaire invisible : la rédaction d'un « prompt », une description précise qu'il va envoyer à son moteur de rendu (qui va à son tour l'interpréter pour créer ce nuage de pixels colorés qui représente quelque chose pour nos yeux humains).
C'est pour cette raison qu'avant de laisser ChatGPT réaliser son dessin, il est utile (et très recommandé) de lui demander quel prompt il va utiliser. Ainsi, vous verrez comment il a traduit votre demande, et modifier certains éléments. Petit détail qui a son importance : le prompt est généralement en anglais. Mais vous pouvez demander à ChatGPT de le traduire en français, puis de le retraduire en anglais avant de l'utiliser.
MOI : J'adore ce résultat ! Que pourrait-on faire ensuite ?
CHATGPT : Trop bien, ravi que ça te plaise autant !
Si tu veux explorer une version Lisa, Newton, iMac G3 ou même une Apple Watch édition QuickTake, je suis chaud !
Tu veux qu’on continue à remonter ou avancer dans la timeline Apple ?
MOI : Apple Watch édition QuickTake ? Tu verrais ça comment ? Décris-la d'abord.
CHATGPT : Ah, l’Apple Watch édition QuickTake… là on entre dans une esthétique technologique très early 90s, très "boîte grise chunky avec lentille apparente", typique de la QuickTake 100 / 150 / 200 (1994–1997).
Tu veux que je t’en génère une visuellement maintenant ?
MOI : Non. Écris plutôt le prompt correspondant.
CHATGPT : Voici le prompt complet et bien calibré pour générer une Apple Watch "QuickTake Edition" réaliste et fidèle à l'esthétique Apple des années 90 :
Une photo numérique d’une Apple Watch rétro, conçue dans le style de l’appareil photo numérique Apple QuickTake 100 des années 1990. La montre possède un boîtier anguleux et massif en plastique bicolore gris clair et foncé, rappelant les premiers appareils photo numériques. À l’avant, on trouve **un faux objectif** et un témoin lumineux LED rouge. Un petit écran LCD monochrome verdâtre affiche des vignettes de photos pixellisées ainsi que des icônes d’interface bitmap (comme Appareil Photo, Galerie, Réglages). **Le côté est doté d’un bouton déclencheur** et d’une poignée texturée, ainsi que d’un minuscule port série ou SCSI. Le bracelet de la montre est épais et utilitaire, assorti au style robuste. Un logo Apple arc-en-ciel est visible sous l’écran. Un éclairage neutre et doux met en valeur les détails rétro-futuristes. La mention « Apple Watch QuickTake Edition » est imprimée discrètement près de la lentille.
Souhaites-tu que je le lance maintenant ?
MOI : Non. Lance plutôt exactement ce prompt corrigé :
Une photo numérique d’une Apple Watch rétro, conçue dans le style de l’appareil photo numérique Apple QuickTake 100 des années 1990. La montre possède un boîtier anguleux et massif en plastique bicolore gris clair et foncé, rappelant les premiers appareils photo numériques. À l’avant, on trouve **un grand et véritable objectif** et un témoin lumineux LED rouge. Un petit écran LCD monochrome verdâtre affiche des vignettes de photos pixellisées ainsi que des icônes d’interface bitmap (comme Appareil Photo, Galerie, Réglages). **Un bouton déclencheur est situé à l’avant de la montre, sous l’écran** On trouve également une poignée texturée, ainsi que d’un minuscule port série ou SCSI. Le bracelet de la montre est épais et utilitaire, assorti au style robuste. Un logo Apple arc-en-ciel est visible sous l’écran. Un éclairage neutre et doux met en valeur les détails rétro-futuristes. La mention « Apple Watch QuickTake Edition » est imprimée discrètement près de la lentille.

Mais alors il n'y a aucune limite ?
Non, en théorie, il n'y a aucune limite. En voici quelques exemples, avec les prompts correspondants. Bien sûr, en regardant de près, il reste de nombreux détails à peaufiner, mais la plus grosse partie du travail est faite.






Si l'exercice vous a plu, nous pourrons le poursuivre une fois prochaine. Il paraît que le Macintosh de 1984 est très sympa en plastique transparent façon iMac… Dites-nous ce que vous en pensez en commentaires !
La 5G Standalone maintenant disponible sur l'iPhone en France

Vous endormez-vous avec vos AirPods dans les oreilles ?
Bon nombre de clients d’Apple continuent de porter leur Apple Watch la nuit, que ce soit pour mesurer leur sommeil ou pour profiter d’un réveil en douceur. La montre connectée n’est pas le seul produit à s’inviter dans le lit : certains glissent aussi leurs AirPods dans les oreilles pour s’endormir au son d’un podcast ou d’une musique apaisante.

La pratique serait suffisamment répandue pour qu’Apple envisage une fonction dédiée. Selon une rumeur, iOS 26 pourrait apporter aux AirPods une détection de l’endormissement capable de mettre automatiquement la lecture en pause.
On peut déjà programmer une minuterie de sommeil pour n’importe quelle app sur iOS — et certaines, comme Spotify, disposent d’une fonction à part entière — mais cette nouveauté hypothétique aurait l’avantage d’être transparente. Pour ceux qui ont l’habitude de s’endormir en musique, quelques fabricants proposent même des écouteurs spéciaux, comme les Soundcore Sleep A20 que nous avons testés l’année dernière.
Vous endormez-vous avec vos AirPods dans les oreilles ?
iPhone : la 5G+ d’Orange est plus ou moins disponible, gratuitement
Avec Apple Intelligence, revoilà les vieux démons du « Grand Tout »
Découvrez UPDF 2.0, avec 41 % de réduction sur la nouvelle version
UPDF passe la seconde avec une mise à jour qui introduit des outils par lot, une interface repensée, une IA intégrée compatible GPT-4.1, et de nouvelles possibilités de personnalisation. L’objectif : alléger les tâches courantes liées à la gestion de documents PDF et enrichir l’expérience utilisateur.

L’édition de documents PDF ne se limite plus à surligner un passage ou déplacer une image. Avec la version 2.0 de son logiciel, UPDF redéfinit ce que l’on est en droit d’attendre d’un outil de productivité en 2025.
La mise à jour introduit des fonctionnalités pensées pour les usages concrets du quotidien : automatisation, lecture assistée, personnalisation visuelle et prise en charge étendue des traitements par lot. UPDF 2.0 est d’ores et déjà disponible avec une offre spéciale de lancement à -41 % sur la page dédiée, et entend bien séduire un public large, du freelance au service administratif.

Un logiciel plus simple, mais surtout plus rapide
L’un des apports les plus significatifs de cette mise à jour, c’est l’arrivée d’un module de traitement par lot particulièrement attendu. Pour ceux qui jonglent avec des dizaines de documents chaque semaine, pouvoir appliquer les mêmes réglages à plusieurs fichiers en une seule manipulation change radicalement la donne.

Compression, reconnaissance de texte, ajout de filigranes, modification d’en-têtes ou de pieds de page… autant d’opérations que l’on peut désormais lancer de manière groupée, sans repasser par la case clic droit ou menu contextuel à chaque fois. Cela rend le logiciel plus réactif, mais aussi plus adapté à des contextes d’usage professionnels.
L’interface a également été revue. Chaque modification est directement visible à l’écran, sans avoir à valider ou à simuler. Le gain de confort est net, notamment pour l’édition de documents contenant à la fois texte et éléments graphiques.

Sur le plan visuel, UPDF 2.0 introduit également davantage de souplesse. L’utilisateur peut désormais adapter l’apparence de l’interface selon ses préférences, en choisissant parmi plusieurs thèmes visuels.

Le mode protection des yeux, conçu pour réduire la fatigue visuelle lors des longues sessions, complète cette logique de personnalisation. Le tout s’active depuis la barre d’outils, qui peut elle-même être réorganisée. Cette approche modulaire s’inscrit dans une volonté plus large de laisser l’utilisateur construire son environnement de travail idéal.
Une fois encore, tout est accessible depuis le site officiel, en version d’essai ou avec l’offre complète.
Une couche d’intelligence pour gagner en pertinence
L’autre nouveauté marquante d’UPDF 2.0, c’est l’arrivée d’un assistant intelligent intégré, basé sur GPT-4.1 et DeepSeek R1.

Cette IA embarquée est capable de comprendre le contenu d’un PDF pour le résumer, le traduire ou l’expliquer. Concrètement, il suffit d’ouvrir un document, de cliquer sur l’icône dédiée et de poser sa question. Le système identifie les passages concernés et propose une réponse contextuelle, le tout dans un français fluide. Il est même possible d’interagir avec des images intégrées au fichier, pour obtenir une description ou un complément d'information.
Cette approche transforme la lecture passive en expérience interactive. Elle peut s’avérer utile dans des contextes de formation, de validation juridique ou simplement pour gagner du temps dans la compréhension d’un dossier complexe.
Toujours via l’IA, UPDF 2.0 permet également de générer une carte mentale à partir d’un document. L’idée n’est pas de remplacer les outils de mindmapping classiques, mais d’automatiser la première étape, souvent la plus fastidieuse : extraire les idées principales d’un texte dense. Ce service, comme les autres, est directement disponible dans la version complète, accessible depuis cette page promotionnelle.

Fonctions classiques, usages étendus
Au-delà des nouveautés, UPDF conserve ce qui a fait son socle : l’édition de texte, d’images et de liens, l’organisation des pages, la signature électronique ou encore la possibilité de remplir automatiquement des formulaires grâce à la reconnaissance de champs.


Le logiciel permet aussi de protéger un fichier en y ajoutant un mot de passe ou en le caviardant partiellement, ainsi que de convertir un document vers d'autres formats (Word, Excel, image…). Ces fonctions ne sont pas nouvelles, mais elles gagnent en efficacité grâce à l’optimisation générale de l’interface et à l’ajout de raccourcis plus intuitifs.

Ce sont donc autant de petites briques fonctionnelles qui, mises bout à bout, permettent à UPDF 2.0 de répondre à un éventail d’usages plus large qu’auparavant. L’ensemble est disponible sur le site d’UPDF, qui propose également un accès direct aux captures d’écran, exemples de documents et ressources visuelles pour mieux évaluer le logiciel.

Une belle promotion pour fêter UPDF 2.0

Avec UPDF 2.0, le traitement des documents PDF devient plus rapide, plus lisible et plus adapté aux usages modernes. Et pour ceux qui souhaitent découvrir cette version 2.0, une offre promotionnelle de 41 % est actuellement proposée ici.
Pour contourner le blocage des sites pornos en France, les VPN cartonnent !
WWDC : la réponse à Google ?⎜ORLM-551
Sortie de veille : les dernières rumeurs sur iOS 19… ou iOS 26 ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Plus qu’une petite poignée de jours avant la WWDC ! On découvrira lundi iOS 26, macOS 26 et watchOS 26. Eh oui, il se murmure qu’Apple va changer la numérotation de tous ses systèmes d’exploitation. Ce ne serait pas le seul changement marquant en préparation. On va voir dans cette émission quelles sont les rumeurs de dernière minute.
Dans le reste de l’actu, les marchés financiers doutent d’Apple, trois importants sites pornographiques ont fermé leur porte en France et la concurrence fait rage dans les télécoms.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
- Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
- Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l'émission directement dans ce lecteur :
Bonne écoute et bon week-end !
Comment zoomer sur du texte ou des images sur Mac ?
Orange lance la 5G+, ou 5G Stand Alone, sur les iPhone [ : Free et Bouygues aussi]
Comme les alliés ont surpris les Allemands il y a 81 ans, Orange nous fait une surprise aujourd’hui, en faisant débarquer la 5G+ sur iPhone dès maintenant. C’est sous ce terme commercial qu’Orange a décidé de lancer sa 5G SA en France.

Comme souvent avec l’opérateur historique, cette annonce s’accompagne d’un forfait spécial (en fait le même proposé au lancement de la 5G+ sur Android), réservé aux 18-26 ans, et incluant 180 Go de data (en 5G+ donc), ChatGPT Plus pendant 12 mois, Netflix (standard avec pub) pendant 6 mois, et 80 € de remise sur l’achat d’un smartphone compatible pour 25 € par mois.
Orange rappelle les avantages de la 5G SA sur son réseau, composé d’une bonne partie d’antennes en 3,5 GHz :
- une plus faible latence, pratique pour les usages gaming ou dans les domaines demandant une réaction rapide.
- une amélioration de la voix, avec une bande passante élargie passant par la 5G (contrairement aux réseaux actuels qui font passer la voix par la 4G, en VoLTE).
- une sécurité renforcée, les communications passant uniquement par le réseau 5G dédié dont les chiffrements sont plus robustes que les réseaux précédents.
Cependant, tout forfait Orange souscrit après 2023 et déjà compatible 5G peut bénéficier de la 5G+, en choisissant l’option gratuite dans l’espace client. Attention, cette option n’étant pas compatible avec les offres multi-SIM et eSIM Watch (comme c’est étrangement souvent le cas pour les nouvelles fonctions chez l’opérateur), vous ne verrez pas cette possibilité si vous avez une SIM iPad liée à votre compte, ou une Apple Watch dans votre forfait. Il vous faudra au minimum un iPhone 15 ou ultérieur pour en profiter.
Pour rappel, la 5G+, ou 5G SA (pour Stand Alone) dans sa dénomination technique, est la « vraie 5G », dans le sens où elle ne repose pas sur une base technique de 4G pour fonctionner, et exploite ainsi tout le potentiel du réseau de dernière génération.

La 5G+ pointe le bout de son nez... si on faisait un point sur la norme ?
Mise à jour à 22h15 : Bouygues Telecom et Free ont aussi vu la 5G SA être activée sur les appareils des clients concernés, par une mise à jour des réglages opérateur. Comme pour Orange, seuls les iPhone 15 et ultérieurs sont concernés par cette ouverture de la 5G SA. Bouygues Telecom et Free n'ont pas communiqué officiellement sur l'arrivée de la 5G SA aujourd'hui sur les iPhone de leurs clients.
iFixit sanctionne la Switch 2, un enfer à réparer
Nintendo n’est pas connue pour être des plus correcte concernant le droit à la réparation, et suite à la sortie de la Switch 2, il semble que la nouvelle console fasse honneur à cette réputation.
Comme souvent, c’est iFixit qui s’y colle, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas déçus du voyage : alors que la précédente console était déjà passée à une note de 4/10 pour refléter les nouveaux standards de réparation, la Switch 2 écope d’un 3/10 semble-t-il bien mérité.
Dès l’entrée dans la console, les choses se présentent mal : Nintendo a bien entendu utilisé encore une fois ses fameuses vis « tri-points », mais celles-ci sont en plus cachées derrière des stickers, irrémédiablement endommagés une fois enlevés.
Mais ce n’est pas fini, loin de là : si la précédente version permettait de remplacer le stockage interne, le lecteur de cartouches et le port USB-C, la nouvelle les intègre sur la carte-mère, obligeant à la remplacer en cas de défaillance, ou à jouer du fer à souder. En parlant de carte-mère, enlever les dissipateurs thermiques promet d’être un challenge au bout de quelques années : Nintendo utilise pas moins de 3 (!) pâtes thermiques différentes sur sa console, qui ne manqueront pas de sécher et se transformer en adhésif agaçant au fil du temps.
Concernant les Joy-Cons, ce n’est pas mieux : ils sont bien plus difficiles à démonter que les précédents. Et c’est un souci majeur, étant donné que Nintendo n’a pas changé de technologie concernant les joysticks, utilisant les mêmes potentiomètres que les originaux, prompts au fameux « joystick drift ».

Cependant la pièce de résistance, et c’est un doux euphémisme, est malheureusement une pièce d’usure : la batterie. Celle-ci est tellement bien collée par un puissant adhésif qu’il a fallu une grande quantité d’alcool isopropylique et de leviers en plastique à l’équipe d’iFixit pour en venir à bout. Qui plus est, une fois décollée, son support en mousse se désagrège en de nombreux morceaux impliquant un nettoyage des plus pénibles avant de mettre une pièce de remplacement.
En parlant de pièces de remplacement, justement, n’y comptez pas trop : Nintendo n’a jamais vendu de pièces originales en dehors de son réseau de réparateurs agréés pour ses précédentes consoles, et l’entreprise ne semble pas décidée à changer d’avis sur la question. Au moins un manuel de réparation ? Non plus, aucun manuel de démontage officiel n’est sorti pour la Switch originale, alors n’y comptez pas trop pour la Switch 2.
Fidèle à sa réputation, Nintendo n’a que faire du droit à la réparation. Jusqu’à ce qu’une class action finisse par enfin lui forcer la main, comme ce fut le cas pour Apple et ses iPhone ?
YouTube part à la chasse aux ad blockers, au grand dam des resquilleurs
Dans la série du jeu du « chat et de la souris », il en est un qui dure depuis maintenant plusieurs années : la course entre les ad blockers et YouTube. Si jusqu’à présent Alphabet avait fait une pause dans la chasse aux resquilleurs, il semble que la trêve soit terminée.

Comme le rappelle 9to5Mac, YouTube a été clair et net sur sa politique depuis maintenant fin 2023 :
[YouTube] a lancé un effort global pour inciter les utilisateurs d’ad blockers à laisser la diffusion des publicités sur YouTube, ou à essayer YouTube Premium pour une expérience sans pub. [...] L’utilisation d’ad blockers viole les conditions d’utilisation de YouTube. [...] La publicité permet à tout un écosystème de créateurs de vivre de leurs créations, et permet à des milliards de personnes d’accéder à leurs contenus favoris sur YouTube.
Cette déclaration fut suivie d’une vague de colmatage des failles utilisées par les ad blockers, fermant la majorité des accès frauduleux. Mais la nature ayant horreur du vide, de nouveaux entrants sont venus exploiter d’autres failles, permettant ainsi de profiter de YouTube sans verser le moindre sou, et sans visionner la moindre réclame.
YouTube reprend ainsi sa chasse, au grand dam de certains utilisateurs qui sont venus s’en plaindre sur Reddit (1, 2, 3, 4, 5, 6). Si le fait de se plaindre qu’une solution de contournement ne fonctionne plus paraît logique, d’autant plus quand le risque d’être pris à l’utiliser est très faible, le plus étonnant reste que nombre d’utilisateurs d’ad block ne viennent pas chercher une nouvelle solution, mais lancent un appel à YouTube à « lâcher l’affaire ». Si le message est fort probablement reçu, il a cependant peu de chances d’être entendu...
Skullcandy relance ses Aviator avec un casque ANC haut de gamme à moins de 300 €
Les « e-dogs », les chiens gendarmes capables de flairer le matériel électronique
Connaissez-vous les « e-dogs » ? Non, nous n'allons pas vous parler des antiques Aibo ni d'un nouveau modèle de robot, mais bien d'un nouvel ami des gendarmes, formé par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG). Il s'agit en effet de chiens entraînés pour détecter les circuits électroniques grâce à leur flair.

Nos confrères de BFM TV ont pu voir une démonstration des capacités de ces chiens avec Snatch, un berger malinois de 4 ans qui travaille depuis quelques mois pour la gendarmerie. Il est capable de détecter l'odeur de certains composés présents dans les circuits électroniques, comme le tantale, un métal rare. Ce n'est pas la seule possibilité, selon les gendarmes, mais l'entraînement avec le tantale permet un taux de réussite de 70 %, alors que les Américains qui passent par l'oxyde de triphénylphosphine (aussi présent dans certains composants) se limitent à 30 % de réussite.

L'entraînement ne diffère visiblement pas de celui des autres chiens, qui doivent chercher des billets de banque, de la drogue ou des armes à feu : quand Snatch trouve une clé USB, une carte microSD ou une montre connectée — des objets qui peuvent aider les enquêteurs à résoudre une enquête —, il reçoit une récompense qui est au cœur de l'entraînement. Visiblement, les chiens semblent aussi capables de détecter d'autres composants que le tantale : Snatch est capable de trouver des batteries au lithium, qui ne contiennent pas de tantale. Pour conclure de la même façon que nos confrères, « c'est la magie des chiens ».
Fairphone 6 : un smartphone modulaire, personnalisable et toujours aussi réparable
Mark Gurman continue de gâcher la surprise, à quelques jours de la WWDC
Mark Gurman continue de lever le voile en avance sur le contenu de la WWDC 2025, qui débutera pour rappel lundi 9 juin en fin de journée. Si vous comptez garder la surprise, arrêtez votre lecture immédiatement et venez nous lire à partir de 19 heures. Si quelques spoilers ne vous effraient pas, le journaliste de Bloomberg a repris de nombreux éléments connus, tout en glissant quelques informations nouvelles au passage. Je vais me concentrer ici sur les rumeurs que l’on ne connaissait pas.

Un style unifié, inspiré par visionOS, mais toujours spécifique à chaque plateforme
Tous les systèmes d’exploitation conçus par Apple devraient avoir des changements visuels, d’iOS à tvOS, de macOS à watchOS, en passant par CarPlay. L’inspiration viendrait de visionOS, avec du verre brossé et davantage de transparence et de jeux sur les lumières. Les différents OS seraient ainsi plus proches, sans être égaux : par exemple, les icônes d’apps rondes devraient rester l’apanage du Vision Pro, les autres appareils garderont une présentation similaire à l’actuelle.
Les barres d’outils et d’onglets devraient toutefois avoir un nouvel aspect et on devrait pouvoir compter sur de nouveaux aspects pour des icônes et boutons. Apple pourrait aussi généraliser les menus contextuels « pop-out », qui affichent des commandes au niveau du bouton associé. Sur le Mac, le journaliste de Bloomberg annonce une nouvelle barre des menus ainsi que des boutons colorés retravaillés pour les fenêtres, ce n’est pas tous les jours que cela arrive.
Les widgets, que l’on retrouve un petit peu partout, seraient modifiés en fonction de ce nouveau design, ce serait logique. L’article du jour souligne toutefois qu’il ne faut pas s’attendre à des changements sur le plan fonctionnel, il s’agirait uniquement d’un nouveau style.
Aperçu sur l’iPhone et iPad
Aperçu ne devrait plus être réservée au Mac ! Si l’on en croit Mark Gurman, cette app capable d’ouvrir et de modifier des images et fichiers PDF pourrait aussi intégrer iOS et iPadOS 26. L’app serait très proche de ce que l’on connait sous macOS, avec toutefois un écran de démarrage dans le même style de ceux de Pages ou Keynote, où l’on trouverait notamment les documents récemment ouverts. Cette app serait préinstallée sur tous les iPhone et iPad, note le journaliste, il ne sera pas nécessaire de la télécharger depuis l’App Store.
Parmi les options qu’on devrait avoir dans la version mobile d’Aperçu, on imagine qu’il sera possible d’annoter un PDF avec un Apple Pencil. À ce sujet, iPadOS 26 aurait droit à un nouveau crayon virtuel, en l’occurrence une plume italique (façon roseau).
Des plus grosses nouveautés pour Téléphone, Appareil photo et Safari
Toutes les apps conçues par Apple devraient être mises à jour pour s’aligner sur le nouveau style, mais elles seraient par ailleurs similaires, voire identiques, aux versions actuelles. Il y aurait quelques exceptions toutefois, à commencer par Téléphone qui recevrait une mise à jour majeure, ce qui est rarement arrivé depuis 2007. D’après la rumeur du jour, Apple aurait créé une nouvelle vue unifiée pour présenter vos contacts favoris, les appels récents et la boîte vocale. Au lieu de passer d’un élément à l’autre avec des boutons en bas, on aurait une seule fenêtre qui défile.

Ce design unifié rappelle fortement l’app Photos, entièrement remaniée l’an dernier avec iOS 18. Apple aurait retenu la leçon toutefois : Mark Gurman suggère qu’une option serait accessible directement depuis l’app pour revenir à la présentation classique. Il faut dire que l’app Téléphone est indéniablement parmi les plus fréquemment ouverte par les utilisateurs d’iPhone et tout changement aurait un impact considérable.
Appareil photo serait elle aussi bouleversée et Mark Gurman croit savoir que ce sera pour la simplifier. Il faut dire qu’Apple n’a pas cessé de multiplier les modes ces dernières années, si bien que l’interface actuelle est devenue assez touffue, pour ne pas dire bordélique. iOS 26 devrait apporter une nouvelle approche, on peut imaginer que séparer les modes dédiés à la photo et ceux à la vidéo pourrait aider, c’est justement ce qu’une autre rumeur parue en début d’année suggérait.
Enfin, Safari aurait un tout nouveau design, encore une fois. Mark Gurman n’entre pas dans les détails, si ce n’est qu’un des changements les plus visibles serait une barre d’adresse plus transparente et avec un effet en verre. Celle de visionOS sur toutes les plateformes, peut-être ?
Il note aussi en passant que Messages, en plus d’offrir des sondages comme une précédente rumeur le mentionnait, permettrait d’associer un fond d’écran à une discussion. Ça pourrait être utile pour mieux les distinguer.
Peu de nouveautés pour Apple Intelligence
Apple Intelligence devrait avoir droit à quelques mentions sur la scène virtuelle de la WWDC, mais Mark Gurman réitère qu’il ne faut pas s’attendre à un show AI, l’entreprise se ferait plutôt discrète puisqu’elle n’aurait pas grand-chose à montrer. La plus grosse nouveauté devrait être la traduction, qui deviendrait l’une des fonctionnalités mises en avant dans le cadre d’Apple Intelligence, bizarrement. On devrait pouvoir traduire des appels et messages, tandis que les AirPods devraient proposer une fonction de traduction en direct.
Vous vous rappelez des Genmoji ? Apple ne les aurait pas oublié, étrangement, avec la possibilité de combiner deux emojis existants pour en créer un nouveau. C’est un petit peu différent de la fonctionnalité actuelle, qui demande de saisir du texte. On peut obtenir des mélanges d’emojis en les décrivant, mais ce serait plus facile si on pouvait sélectionner les deux images et avoir directement un résultat.

Pour le reste, Apple n’aurait pas grand-chose à présenter. Le nouveau Siri ne serait pas prêt et il serait ainsi largement ignoré, tout comme la nouvelle app Santé attendue par la rumeur, elle ne serait pas non plus prête et se ferait discrète. Apple travaillerait bien sur une nouvelle app Calendrier, sauf que c’est la même idée : pas prête, elle aurait été repoussée à l’an prochain.
Quant à Swift Assist qui n’a jamais été lancée, elle serait remplacée par un Xcode relié sur un grand modèle de langage fourni par un tiers, faute de mieux. C’est celui d’Anthropic qui aurait les faveurs d’Apple, on verra lundi si Claude a finalement été retenu.
Le MacBook Air M4 tombe à 1027€ : un prix jamais vu !
Cette blague douteuse sur Apple Pay tourne très mal pour ce TikTokeur
Une usine d'assemblage pour (sauver) Apple ! Bientôt aux États-Unis ?
Le programme de la WWDC 2025, selon Mark Gurman

Collectible Phones encadre le premier iPhone et le livre en Europe
Collectible Phone démonte des téléphones d'Apple et met ses principaux composants à l'intérieur d'un tableau décoratif. L'idée n'est pas foncièrement nouvelle, depuis la Chine l'équipe de Grid Studio fait la même chose avec en plus des iPad et pas mal d'autres appareils électroniques devenus fameux.

Le nouvel arrivant est basé en Australie, le fondateur est Sonny Dickson. Son nom n'est pas étranger à l'actualité d'Apple. Depuis des années il met sur le web ou sur Twitter/X des photos de maquettes des futurs iPhone d'Apple (ou autres produits) lorsqu'elles commencent à circuler chez les accessoiristes.

Suivant le modèle de Grid Studio il propose le tout premier iPhone sous la forme d'un éclaté dont les différents éléments sont légendés. Ce sont des pièces d'origine à l'exception de la batterie qui est une reproduction pour des raisons de sécurité (idem chez Grid Studio). Au lieu d'un cadre en bois, Dickson a opté pour l'aluminium décliné en tons noir et argent.

Comment les tableaux de Grid Studio dévoilent l'intérieur des iPhone, iPod ou Game Boy
Il ne propose pour le moment que ce seul modèle d'iPhone, qu'il vend aussi vers l'Europe pour 312,95 € — la livraison est gratuite — c'est en deçà de son concurrent qui approche les 350 €.
Une minorité de développeurs finance l'App Store, et c'est un problème
Ce n'est pas nécessairement quelque chose qui est vraiment connu ou compris par les utilisateurs de produits Apple, mais l'App Store d'Apple est financé par une minorité des développeurs. Et c'est un choix d'Apple : en effet, la majorité des apps n'amène pas d'argent directement dans la poche d'Apple.
Jeff Johnson l'explique bien, en prenant plusieurs exemples. Premièrement, les apps gratuites — la majorité — n'amènent pas d'argent directement par Apple et (par exemple) un jeu gratuit financé par la publicité et sans achats in-app a un coût direct pour Apple (les serveurs) mais n'amène pas de revenus en dehors des 100 $ annuels demandés aux développeurs. Deuxièmement, certains développeurs peuvent éviter la commission d'Apple. Typiquement, une app de covoiturage ou un service de livraison de nourriture ne payent pas de commission sur les ventes (ce qui peut sembler logique). En 2019, Apple expliquait que 84 % des développeurs ne payaient pas pour être dans l'App Store, et cette valeur a visiblement atteint plus de 90 % selon le dernier communiqué en date. Si vous prenez le problème dans l'autre sens, 16 % des développeurs « finançaient » l'App Store en 2019 et ils sont moins de 10 % en 2025.

Pour le développeur, qui vit d'applications Mac et iOS, c'est un non-sens et un problème. Selon lui, le fait qu'Apple prend une commission sur l'App Store ne peut pas être justifié face à ces chiffres, pour la bonne et simple raison que l'App Store est probablement payé par la taxe Apple, c'est-à-dire le prix élevé du matériel. C'est aussi pour ça que nous avons mis « finançaient » en guillemets plus haut : les développeurs qui payent une commission à Apple ne suffisent probablement pas à financer les coûts des serveurs pour les applications de tous les autres développeurs. Et surtout, pour lui, le fait que l'App Store est (hors de l'Europe) le seul moyen d'ajouter une application dans un iPhone est une anomalie. Il n'a pas vraiment de solutions, et il est assez lucide sur le fait que l'App Store iOS fait vendre des iPhone et des iPad et que la marge d'Apple sur les iPhone et les iPad permet de financer les serveurs de l'App Store.
Mais pour le développeur, tout ceci est un problème : les petits développeurs indépendants (comme lui) qui n'ont pas de passe-droits comme certains pour éviter de payer la commission financent l'App Store pour les gros développeurs d'applications, qui sont pourtant parfois assez prompts à se plaindre du monopole d'Apple.
Garmin devrait bientôt lancer un brassard de suivi du sommeil
Garmin prépare le lancement d'un brassard conçu pour suivre la qualité de son sommeil. Ce produit baptisé Index Sleep Monitor fuite depuis un mois, puis il est brièvement apparu sur la page YouTube d'une filiale régionale du fabricant. La vidéo a été retirée, mais Gadget & Wearable a pu en récupérer quelques images.


Le clip donne un aperçu assez complet de ce brassard assez simple dans sa conception. Outre son capteur, il présente une diode pour vérifier l'état de la batterie — l'autonomie annoncée est d'une semaine — et il dispose d'une fonction d'alarme qui fait le fait vibrer (on l'arrêtera par un tap sur le brassard).
Le capteur sera capable de mesurer la fréquence cardiaque, le niveau d'oxygène dans le sang, la variabilité de la fréquence cardiaque, les écarts de température et variation de la respiration, probablement pour détecter des apnées du sommeil. L'objectif de cet accessoire est de permettre à ceux qui n'aiment pas porter leur montre pendant la nuit — surtout certaines grosses Garmin — de continuer à collecter des données. Le prix de l'Index Sleep Monitor serait proche des 170 €.