↩ Accueil

Vue normale

Reçu aujourd’hui — 29 juillet 20252.1 🍏 Apple

Après Ugreen, ORICO lance des NAS avec succès sur Kickstarter

29 juillet 2025 à 10:32

Après des années de domination par Synology, le marché des NAS connait des changement importants, surtout en destination du grand public désormais boudé par le leader du segment. Après Ugreen en 2024, c’est au tour d’ORICO de lancer de nouveaux NAS par le biais d’une campagne de financement participatif sur Kickstarter. Une campagne qui cartonne, comme le relève Cachem : à neuf jours de la fin, l’entreprise chinoise a récolté plus de 616 000 € et reçu près de 900 précommandes de sa gamme CyberData NAS.

Ce n’est pas le premier NAS conçu par ORICO, spécialiste du stockage assez peu connu encore dans nos contrées, même s’il propose une large gamme de produits et notamment des SSD NVMe avec d’excellents rapports qualité/prix, en tout cas sur le papier. Ces nouveaux modèles franchissent toutefois une étape supplémentaire, en proposant des fonctionnalités assez avancées et bien supérieures à ce que l’on trouve chez Synology, là encore en théorie du moins. La gamme compte six modèles qui intègrent tous au minimum six emplacements pour disques durs et SSD, voire les deux. Les deux modèles « CF56 » ont ainsi une approche hybride, avec de la place pour cinq disques durs et six barrettes SSD au format M2, de quoi combiner un grand espace de stockage à des débits élevés.

Pour offrir ces débits, ORICO n’a pas lésiné sur la connectique avec au minimum de l’Ethernet 2.5G, du 10G sur la majorité de la gamme et même deux prises Ethernet 10G sur le haut de gamme. Sur les modèles les plus chers, il y a aussi deux prises USB4 qui permettent de monter à 40 Gbps pour transférer des données encore plus rapidement. Le fabricant a opté pour un processeur Intel pour contrôler tout cela, avec un simple N100 de base et un modèle i5 à 12 cœurs sur les versions plus puissantes. Il faut dire que l’entreprise mise beaucoup sur les fonctionnalités, avec une large palette d’applications proposées sur une base maison.

ORICO a en effet développé son propre système d’exploitation sur une base de Linux, nommé CyberData OS, ainsi que de nombreuses apps pour gérer ses fichiers (sauvegarde, photos…), avec une bonne dose d’IA au milieu. Toutes les possibilités attendues d’un NAS modernes sont proposées, avec de nombreuses apps préinstallées et la possibilité d’en ajouter via Docker, ou encore de faire tourner une machine virtuelle sous Linux ou même Windows. Le matériel devrait être suffisamment puissant pour en faire un serveur Plex et un port HDMI est d’ailleurs intégré sur certains produits. Sous le capot, ZFS est utilisé comme gestionnaire de fichiers et plusieurs configurations de RAID sont disponibles pour le stockage.

Une app mobile est fournie et le constructeur essaie ainsi d’offrir un écosystème complet, capable de prendre la relève sur tous les points par rapport à Synology et même d’en faire plus, comme la possibilité de faire tourner localement des grands modèles de langage. Néanmoins, ORICO joue la carte de la liberté, un choix logique quand son concurrent ferme ses produits, et on pourra ainsi remplacer cet OS maison par un autre, comme Unraid ou TrueNAS. Au fond, un NAS est un ordinateur comme un autre et ces nouveaux modèles misent encore plus que la normale sur l’ouverture. Ce n’est peut-être pas plus mal pour un acteur comme celui-ci, qui ne dispose pas encore d’un environnement connu et reconnu.

Le succès de la campagne de financement s’explique sans doute en partie par les prix bas : la gamme débute à environ 300 € frais de port inclus pour le CF500, un NAS avec cinq emplacements pour disques durs et deux pour SSD M2, un Intel N100, un port Ethernet 2.5G. À l’autre bout, le monstre CF1000 (10 disques durs et 2 SSD, Intel Core i5 et deux Ethernet 10G) est vendu à moins de 800 € tout compris. ORICO promet des livraisons dès le mois de septembre 2025, ce qui veut dire que l’attente ne devrait même pas être longue.

Vérification d'âge au Royaume-Uni : il suffit du jeu "Death Stranding" pour contourner le système

29 juillet 2025 à 10:30
La nouvelle loi britannique sur la sécurité en ligne, qui impose une vérification de l'âge, a à peine eu le temps d'entrer en vigueur qu'elle est déjà tournée en dérision. Des internautes ont découvert une faille pour le moins insolite : il suffit d'utiliser le mode photo du jeu vidéo "Death Stranding" pour tromper les systèmes de reconnaissance faciale.

iOS 26: cette nouvelle fonction de Messages qui terrifie les républicains

29 juillet 2025 à 09:47

Les fonctions de filtrages de Messages présentes dans iOS 26 semblent grandement inquiéter les responsables de la campagne républicaine pour le Sénat. D’après eux, les modifications apportées par Apple pourraient les priver de 25 millions de dollars pour financer leur prochaine campagne.

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Comme nous l’indiquions dans notre aperçu de Messages dans iOS 26, l’application dispose d’une nouvelle option qui n’est pas activée par défaut, et qui permet de filtrer automatiquement dans une catégorie « Expéditeurs inconnus » tous les messages de numéros n’étant pas dans vos contacts. Elle contient par exemple les différents codes à usage unique, les publicités ou les éventuelles notifications par message, comme un suivi d’expédition.

Crédit : Mike Stoll (Unsplash)

Le souci, c’est que, pour les Américains, l’envoi de messages est devenu un canal très important pour les donations lors des campagnes électorales. 70 % des dons de petits montants sont faits par ce biais. Au vu du nombre de messages intempestifs que l’on reçoit sur ce type d’outils, il ne serait pas étonnant que cette fonctionnalité devienne rapidement assez populaire. La crainte est donc bien réelle pour le Comité national républicain pour le Sénat, qui a écrit un mémo à ce sujet :

La mise à jour iOS 26 d’Apple introduit un filtrage agressif des messages. Les textos politiques — même provenant d’expéditeurs vérifiés et conformes — seront traités par défaut comme du spam, envoyés silencieusement dans une boîte de réception « Inconnus », sans alertes ni notifications. Ce changement a des implications profondes sur notre capacité à collecter des fonds, mobiliser les électeurs et mener des campagnes numériques.

Il est important de comprendre ceci : Apple ne vise pas seulement les démarchages à froid ou les acteurs douteux. Chaque message politique — qu’il soit envoyé via un numéro court ou long, peu importe — est relégué dans l’ombre. Le seul contournement possible — obtenir une réponse de l’électeur — devient de plus en plus rare et reste entièrement à la merci des règles floues d’Apple. Comment un électeur peut-il répondre s’il ne reçoit jamais le message ?

Ce mémo, publié par John Gruber, montre une certaine irritation de la part des républicains qui, apparemment sont décidés à mettre le paquet avant la sortie d’iOS 26 :

Voici ce que cela change concrètement. Aujourd’hui, un électeur possédant un iPhone reçoit notre message comme un simple texto. Avec iOS 26, à moins que cette personne ait déjà répondu, notre message est envoyé silencieusement dans la boîte de réception « Inconnus ». Pas de notification, pas de pastille, simplement enterré dans une boîte que presque personne ne consulte.

Nous avons passé des années à respecter des normes strictes — en fournissant une documentation complète, des preuves d’adhésion volontaire et des exemples de messages via Campaign Verify et The Campaign Registry — mais Apple n’en tient pas compte. Les opérateurs mobiles respectent ces règles. Apple, non.

Pertes estimées en prospection : le seul NRSC pourrait subir un manque à gagner de plus de 25 millions de dollars. Comme 70 % des dons de petits montants proviennent de messages texte, et que les iPhone représentent 60 % du parc mobile américain, l’impact global pourrait dépasser 500 millions de dollars de revenus perdus pour le Parti républicain.

Malheureusement, K Street et les groupes de pression professionnels ne réagissent pas. Apple reste silencieuse. Et il ne nous reste que quelques semaines avant la sortie publique d’iOS 26. Si nous voulons riposter, c’est maintenant. La fenêtre pour agir est très étroite.

Comme le note John Gruber, les responsables en question confondent les notions de spam et d’expéditeurs inconnus. Il y a cependant un point qui devrait réconforter les républicains. Cette nouvelle fonctionnalité d’Apple touche autant les républicains que les démocrates.

Les Ray-Ban Meta explosent les revenus d’EssilorLuxottica !

29 juillet 2025 à 09:09
EssilorLuxottica, géant franco-italien de l’optique et partenaire de Meta sur le marché des lunettes connectées, vient de publier des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Porté par l’essor des Ray-Ban Meta, le groupe confirme que ce segment est désormais l’un des moteurs les plus prometteurs de sa croissance.

Apple avait envisagé d'apposer son logo sur l'avant de l'iMac M1

29 juillet 2025 à 08:49
L'iMac M1 aurait pu avoir un design légèrement différent, à en croire cette photo partagée par le collectionneur Kosutami : Apple a testé l'intégration de son logo, en noir, sur le menton de la dernière version de son tout-en-un lancée en 2021. L'idée aurait été abandonnée au moment...

Un iPhone 17 Pro aperçu dans les rues de San Francisco ?

29 juillet 2025 à 08:10
L'iPhone 17 Pro pourrait bien avoir été aperçu dans les rues de San Francisco hier, à en croire deux photos partagées par @Skyfops qui font le tour du monde depuis quelques heures. On y voit un homme porter un iPhone dans chaque main, avec un autocollant masquant le logo d'Apple (à moins qu'il...

Sploitlight : Apple a corrigé une faille de sécurité repérée par Microsoft dans le moteur de recherche de macOS

29 juillet 2025 à 08:31

Sortie au printemps, macOS 15.4 corrigeait plusieurs failles de sécurité, en plus des nouveautés visibles par les utilisateurs et dans le lot, il y en avait une dénichée par Microsoft. Quelques mois plus tard, l’entreprise détaille ses découvertes dans un article qui entre dans les détails techniques sur « Sploitlight », le joli nom que ses chercheurs en sécurité ont donné à la vulnérabilité repérée dans le moteur de recherche du Mac. L’idée principale est de contourner les protections sur le contenu mises en place par macOS dans le cadre de TCC1 grâce à Spotlight.

Sploitlight en action, en tout cas la version de démonstration créée par Microsoft, ici qui analyse les images de l’app Photos sans autorisation. Image Microsoft.
Sploitlight en action, en tout cas la version de démonstration créée par Microsoft, ici qui analyse les images de l’app Photos sans autorisation. Image Microsoft.

Pour résumer très rapidement la démarche des chercheurs de Microsoft, ils se sont intéressés aux mdimporters, les processus sous-jacents à Spotlight qui sont chargés de créer les bases de données qui servent ensuite à la recherche. Ces processus respectent normalement des consignes de sécurité assez strictes pour éviter tout abus, mais Sploitlight a déniché des failles dans les mesures mises en place par Apple. Ils ont réussi à modifier un processus existant pour qu’il se comporte différemment par rapport à ce que les développeurs de Cupertino avaient prévu. En l’occurrence, la preuve de concept fournie par Microsoft accède au contenu de la photothèque gérée par Photos sans aucune demande d’autorisation à l’utilisateur.

Ce faisant, Sploitlight pouvait lire les métadonnées de toutes les images stockées sur le Mac à l’insu de l’utilisateur, ce qui implique notamment d’avoir accès aux positions GPS de chaque cliché géolocalisé. Potentiellement plus grave encore, cette même faille pouvait servir à accéder aux contenus compilés par Apple Intelligence, en lisant les caches générés automatiquement par macOS pour les besoins de ses outils d’intelligence artificielle.

Fort heureusement, Microsoft est un bon acteur dans le domaine : Apple a été notifiée directement et l’entreprise a eu le temps de corriger la faille de sécurité avant la publication de ces informations, si bien qu’il n’y a eu aucune exploitation connue. Si vous utilisez la dernière version de macOS Sequoia, votre Mac n’est pas soumis à cette vulnérabilité, comblée d’une manière ou d’une autre avec macOS 15.4.


  1. « Transparency Consent and Control », c’est le nom en interne des autorisations que les apps doivent désormais demander à l’utilisateur pour accéder aux contenus de plusieurs dossiers, dont le bureau, celui des téléchargements ou encore les documents.  ↩︎

Voilà à quoi aurait pu ressembler le dernier iMac

29 juillet 2025 à 08:14
Alors que les rumeurs sur l'iPhone 17 font une petite pause. Une photo vient raviver les discussions sur les choix esthétiques d’Apple. Partagé sur X par le leaker Kosutami_Ito, il montre ce qui semble être un écran d’iMac arborant un logo Apple situé sous la dalle. Une piste que la firme aurait finalement abandonnée avant la commercialisation.

Est-ce l'iPhone 17 Pro qui a été aperçu à San Francisco ?

29 juillet 2025 à 07:42
L'image aurait été prise à Union Square, célèbre place de San Francisco, non loin des bureaux d'Apple : on y voit un homme, le visage masqué par de grosses lunettes et une casquette, transportant ce qui s'apparente à un iPhone 17 Pro, à côté d'un iPhone 16 Pro plus classique.

Orange victime d’une cyberattaque, des services perturbés

29 juillet 2025 à 07:44

Orange a annoncé avoir été victime d’une cyberattaque sur un de ses systèmes d’information. L’attaque en question a eu lieu ou du moins a été détectée le 25 juillet, par les équipes de cybersécurité de l’opérateur.

Pour le moment, Orange ne donne que peu de détail, si ce n’est que cette attaque a pu perturber et perturbe encore «  certains services et plateformes de gestion pour une partie de nos clients Entreprises et pour quelques services Grand Public principalement en France ». 

Image : Orange

Les services impactés devraient rouvrir au plus tard le 30 juillet au matin. Dans son communiqué, Orange affirme qu’à ce stade des investigations, elle ne pense pas que « des données de nos clients ou d'Orange auraient été exfiltrées ».

Orange affirme garder la plus haute vigilance et annonce avoir déposé plainte. Pour le moment, l’opérateur refuse de faire davantage de commentaires.

Les opérateurs de téléphonie mobile sont une cible de choix pour les hackers. L’année dernière, c’était Free qui avait été victime d’une opération de piratage de premier ordre.

Piratage de Free : un jeune hacker mis en examen

Piratage de Free : un jeune hacker mis en examen

Des clichés supposés de l’iPhone 17 Pro font surface

29 juillet 2025 à 07:20

Ce sont les deux photos qui agitent les réseaux sociaux depuis quelques heures. Sur la première, on peut voir une personne portant des lunettes de soleil réfléchissantes tenir ce qui semble être un iPhone protégé par une coque noire épaisse, probablement destinée à dissimuler le design de l’iPhone 17 Pro en public. Elle tient également ce qui ressemble à un iPhone 16 Pro avec un autocollant au dos, qui pourrait cacher un code Data Matrix permettant à Apple de suivre les iPhone internes utilisés par ses employés à des fins de développement.

Crédit image : Fox Pupy

Fox Pupy, qui est à l’origine de ces clichés, affirme que l’homme que l’on voit sur la deuxième photo était quelqu’un de la sécurité. Il a apparemment immédiatement cherché à masquer l’angle de vue quand son compère a commencé à être pris en photo. On ignore où la photo a été prise exactement, mais son auteur vit à Los Angeles. [MàJ 8:56] Entre temps, on a appris que la photo a été prise à San Francisco.

Fake ou pas fake ? Certains s’amusent même à demander leur avis aux intelligences artificielles génératives pour se faire une opinion. Une chose est certaine, ce n’est pas le fait d’Apple Intelligence. Mark Gurman, pour sa part, a déclaré que la photo semblait authentique.

Quoi qu’il en soit, vu les nombreuses rumeurs sur le sujet ainsi que les nombreux rendus, ces clichés dignes de Voici ne révèlent rien de fondamentalement nouveau. Ils confirment tout au plus ce que l’on savait jusqu’à présent comme la nouvelle disposition des capteurs photo/vidéo. Alors que la présentation de la nouvelle gamme est dans un peu plus d’un mois, une nouvelle rumeur lancée hier laissait entendre que le cru 2025 ferait la part belle à la vidéo.

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

S’il devient difficile de faire des tests grandeur nature avec un nouvel iPhone, on a hâte de voir ce qu’il en sera le jour où Apple en sera au même stade avec ses lunettes !

AirPods : dites adieu au basculement automatique intempestif grâce à iOS 26

29 juillet 2025 à 06:50

En voilà une fonctionnalité bien pratique ! Après avoir longtemps assez mal marché, le basculement automatique des AirPods d’un appareil à un autre marche bien. Toutefois, il est parfois frustrant. Vous écoutez attentivement quelque chose via votre iPhone, quand, tout d’un coup, les AirPods se connectent automatiquement sur votre Mac pour une bonne ou une mauvaise raison.

Avec iOS 26, vous allez pouvoir changer ce comportement. Un réglage permet de maintenir l’audio dans les écouteurs ! La description d’Apple est claire.

Lorsque vous utilisez des AirPods ou d'autres écouteurs sans fil, maintenez l'audio dans ces derniers lorsque d'autres appareils, comme des hautparleurs ou des véhicules se connectent à l'iPhone.

Ce qui est intéressant, c’est que ce réglage n’est pas situé dans le panneau de préférences des AirPods, mais plutôt dans celui d’AirPlay et de la continuité. Cette fonctionnalité a été pensée pour les AirPods ainsi que les autres écouteurs disposant de la puce d’Apple, mais également dans le cadre d’une utilisation avec CarPlay.

En effet, il est tout à fait possible de profiter de cette fonctionnalité sur les AirPods sans avoir à mettre à jour le système d’exploitation de ces écouteurs. Cette mise à jour permet de déclencher l’appareil photo de votre iPhone, de mettre en pause la musique lorsque vous vous endormez ou encore d’améliorer les capacités d’enregistrement audio.

Pour en revenir à cette histoire de basculement automatique, il existe déjà un mécanisme dans les préférences relatives aux AirPods. Il existe un paramètre Connecter à votre iPhone qui permet la liaison aux AirPods de manière automatique, soit uniquement s’il s’agissait du dernier appareil connecté. Une manière déjà de limiter le phénomène.

Reçu hier — 28 juillet 20252.1 🍏 Apple

Apple avait envisagé une pomme sur la façade de l'iMac M1

28 juillet 2025 à 21:30

Lors de la sortie de l'iMac M1, en 2021, un point avait étonné : dans le menton de l'iMac, sous la dalle, la pomme n'était plus présente. C'était un signe distinctif depuis les iMac G5, les premiers qui adoptaient le format d'un ordinateur placé derrière un écran plat. Visiblement, même chez Apple, la question de la présence de la  a été un sujet.

Une pomme sur la vitre d'un modèle EVT. Image Kosutami.

C'est Kosutami qui le montre sur X : Apple a bien a minima testé des iMac avec une pomme sur la façade. Une photo de la vitre d'un iMac M1 montre en effet la pomme en question. Elle a été abandonnée au stade EVT (Engineering Validation Testing) du développement de l'iMac, c'est-à-dire assez tôt. Les prototypes EVT sont souvent un peu différents des modèles commerciaux, car c'est une étape qui sert à vérifier que le matériel fonctionne et qu'il n'y a pas de gros problèmes sur le matériel, mais pas nécessairement à valider l'esthétique. Les étapes suivantes sont le DVT (Design Validation Testing), qui va permettre de fixer le design, puis le PVT (Production Validation Testing), qui sert à vérifier que tout est au point. Les prototypes DVT sont donc généralement identiques (ou très proches) aux versions commerciales, et les prototypes PVT, eux, sont normalement juste des modèles commerciaux de test1.

Ce que nous aurions pu avoir. Montage MacGeneration.
Test de l

Test de l'iMac 24" M1 : l'ordinateur personnel remis à plat


  1. Il arrive parfois que les modèles PVT soient vendus en l'état.  ↩︎

Promo : un MacBook Air 15” M3 avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD à 1299 € !

28 juillet 2025 à 20:10

Voici une promotion qui pourrait intéresser bien du monde. Boulanger propose le MacBook Air 15” M3 au prix de 1299 €. Certes, elle n’a pas le tout dernier processeur, mais pour le reste, son équipement avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est complet. On ne trouvera de ce point de vue rien à redire.

Il est important de noter que la configuration similaire, mais avec un Soc M4, coûte généralement 1749 €. Cela représente une différence de quasiment 450 €, qui vaut largement la différence de processeur. Toutefois, on temporisera légèrement en rappelant que cette même configuration est proposée ce jour 1514 € sur Amazon.

MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit sur ce nouvel incontournable 

MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit sur ce nouvel incontournable 

À titre de rappel, le MacBook Air M3 est sorti il y a un peu plus de deux ans. Dans notre test, nous louions l’autonomie et la performance de cette machine. Nous regrettions seulement la quantité de mémoire vive de 8 Go et le fait que la finition « minuit » soit encore trop salissante.

MacBook Air 15". Image MacGeneration.

La configuration proposée étant de couleur argent et ayant 16 Go de RAM, nous n’avons pas grand-chose à redire. C’est une belle machine qui satisfera l’immense majorité des utilisateurs.

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

À ce prix, seule une question se pose : voulez-vous une machine confortable avec un grand écran, ou préférez-vous un petit format avec les derniers composants ? Dans le premier cas, optez pour le MacBook Air 15” proposé par Boulanger à 1299 €. Dans le second, considérez le MacBook Air 13” M4 également doté de 16 Go de RAM et de 512 Go de SSD proposé à 1241 € sur Amazon ! C’est vraiment une histoire de goût. À vous de voir ! Une chose est certaine, il est rare de voir un MacBook Air 15” tout équipé dans cette zone de prix !

Un contrat à 16,5 milliards de dollars pour Samsung, qui va graver la prochaine puce de Tesla

28 juillet 2025 à 20:00

Si Tesla travaille avec des composants standards pour le système d'infodivertissement (avec selon les générations des puces Nvidia, Intel ou AMD), les composants employés pour l'Autopilot, eux, reposent sur un système sur puce maison1. Et comme la majorité des sociétés qui conçoivent des puces, Tesla n'a pas d'usine pour la fabrication et se repose sur des fondeurs. La dernière annonce en rapport avec ce point est importante : c'est Samsung qui va graver les puces AI6, alors que la société avait perdu ce marché pour l'AI5.

La carte d'une Tesla, équipée d'une puce maison.

Samsung l'a annoncé, mais sans indiquer le nom du fabricant2 : un contrat de 16,5 milliards de dollars a été signé pour fournir des puces jusqu'en décembre 2033. Si Samsung n'indique rien, Tesla — par l'intermédiaire d'Elon Musk — a indiqué être le client mystère. C'est donc les puces de la sixième génération (AI6) qui vont être gravées dans une usine texane.

Samsung produit déjà les puces AI3 (en 14 nm) et AI4 (en 7 nm), qui équipent les Tesla depuis 2019 (AI3) et 2023 (AI4). Pour la cinquième génération, c'est TSMC qui a été choisi, avec une production en partie à Taiwan et en partie aux États-Unis (en Arizona), ce qui implique a priori une gravure en 4 nm : le 3 nm est réservée aux usines taïwanaises. Cette version ne devrait pas arriver dans les voitures de Tesla avant 2027, et les puces AI6, elles, ne seront donc probablement pas installées dans les véhicules avant 2029 dans le meilleur des cas. Compte tenu des délais et de ce qui a été annoncé pour l'usine texane de Samsung, la puce AI6 devrait donc être gravée en 2 nm.

Pour Samsung, il s'agit d'un contrat majeur, dans un domaine très concurrentiel qui est dominé assez largement par TSMC. Samsung est certes le second plus gros fondeur, mais TSMC reste largement devant. Et comme les déboires d'Intel le prouvent, la chute peut être rapide.


  1. Avec notamment des coeurs ARM sous licence.  ↩︎

  2. Peut-être à cause de l'aura négative autour du patron de Tesla.  ↩︎

Perplexity sur Mac peut désormais contrôler vos apps (Notes, Calendrier...) grâce au MCP

28 juillet 2025 à 19:45
L'application Perplexity pour Mac vient de recevoir une mise à jour importante. Elle prend désormais en charge le "Model Context Protocol" (le MCP), une nouvelle technologie qui lui permet de se connecter et d'interagir avec vos applications locales comme Notes ou Calendrier. Une avancée prometteuse, mais qui n'est pas encore à la portée de tous.

iOS 26 améliore un peu l’utilisation des iPhone à une main grâce à ce geste repensé

28 juillet 2025 à 18:17

C’est une nouveauté d’iOS 26 qui peut passer inaperçue alors qu’elle est loin d’être anodine : le geste de retour en arrière a été assoupli. Jusque-là, pour revenir en arrière dans une application, il fallait faire glisser son pouce depuis le bord gauche de l’écran vers la droite. Sur iOS 26, il n’est plus nécessaire de partir du bord de l’écran, dans certains cas tout du moins.

Un retour en arrière depuis le milieu de l’écran. Image iGeneration.

Même s’il part du milieu de l’écran, voire de la moitié droite, un swipe vers la droite permet d’afficher la vue précédente de l’application en cours d’utilisation. Cela fonctionne dès à présent dans la plupart des applications d’Apple : Réglages, Mail, Téléphone, App Store, Santé, Rappels, Musique…

Ce geste de retour plus « tolérant » améliore l’ergonomie à une main des iPhone. On n’a plus besoin d’étirer son pouce jusqu’au bout de l’écran, on peut se contenter d’un petit glissement n’importe où sur l’écran (ou presque) pour réaliser cette interaction extrêmement courante. C’est plus que bienvenu à l’heure où les iPhone ne cessent de s’agrandir.

Une fois qu’on a pris le coup, cette nouvelle façon de faire devient vite un réflexe. Mais un réflexe qu’il faut savoir manier avec précaution. De manière logique, ce retour en arrière ne fonctionne pas dans les zones qui sont déjà prises par un geste similaire. Par exemple, dans Mail, faire un glissement latéral sur un courriel aura toujours comme effet d’ajouter un drapeau à celui-ci. Le geste de retour ne fonctionne que sur les zones où il n’y a pas d’interactions déjà établies.

Démo du « nouveau » geste de retour d’iOS 26 sur la bêta 2 (ce geste ne fonctionne plus sur Safari dans la bêta 4). Vidéo iGeneration.

Selon les apps, cela peut nécessiter de poser son pouce à un endroit plus ou moins précis. Dans Réglages, ce n’est pas un problème, on trouve facilement des zones libres où démarrer le geste. Mais dans d’autres, comme Podcasts, cette nouvelle interaction est moins évidente à exploiter. Avec un peu d’expérience, on finit toutefois par identifier rapidement les zones libres.

Mais ce qui contrarie le plus l’adoption de cette interaction pour l’instant, c’est qu’elle n’est gérée par aucune app tierce à notre connaissance. Au mieux, une simple compilation pour iOS 26 suffira à les convertir à ce swipe plus permissif, au pire, il faudra que les développeurs revoient leur navigation.

Même du côté d’Apple, les choses ne semblent pas complètement figées. Dans les deux premières bêtas d’iOS 26, il était possible de faire un retour en arrière sur Safari depuis à peu près n’importe quelle zone des pages web. Ce n’est plus le cas depuis la bêta 3 ou la bêta 4, qui impose de nouveau un geste depuis le bord de l’écran. Un retour en arrière définitif ou juste temporaire ?

Meta envisagerait une smartwatch équipée d’une caméra ! Qui y croit ?

28 juillet 2025 à 18:05
Allons bon, voilà que Meta vient de retrouver son projet de smartwatch ! En effet, d'après Digitimes, Mark Zuckerberg pourrait bien présenter une montre connectée dès son événement Meta Connect, prévu les 17 et 18 septembre aux États‑Unis. Autre particularité, elle devrait être doté d'une caméra -grillant ainsi la priorité à Apple qui l'envisage également pour son Apple Watch.

L'iBook G3 gagne en mémoire vive grâce à une bidouille, 26 ans plus tard

28 juillet 2025 à 17:42

Apple et la mémoire vive soudée, c'est une (très) longue histoire, qui ne se limite pas aux Mac Apple Silicon équipés de 8 Go de RAM. Dans les années 90 et 2000, Apple avait en effet tendance à souder une partie de la RAM, ce qui réduisait les possibilités d'extension. Les premiers iBook, par exemple, intégraient 32 ou 64 Mo de RAM sur la carte mère, avec un emplacement SO-DIMM qui permettait de passer à 544 Mo ou 576 Mo avec une barrette de 512 Mo. Mais dosdude1, grand amateur de bidouilles, a trouvé une solution pour gagner quelques mégaoctets.

La carte mère a des traces pour des puces supplémentaires. Image MacGeneration.

La solution évidente, qui existe pour d'autres Mac, consiste à remplacer les puces de RAM soudées sur la carte mère par des versions avec une densité supérieure. Mais dans le cas de certains modèles, comme l'iBook, cette solution ne fonctionne pas. Dans un système classique, les informations sur la RAM (capacité, fréquence, etc.) sont stockées dans une puce nommée SPD, présente sur les barrettes de RAM. Dans les Mac Intel, il y a l'équivalent du SPD dans l'UEFI, avec la même structure. Il est donc possible d'inscrire les bonnes valeurs pour passer un Mac de 8 à 16 Go. Mais dans les Mac à base de PowerPC, comme dosdude1 l'explique, ce n'est pas le cas : le format est propriétaire et n'était pas documenté.

Des puces sur les emplacements prévus. Image dosdude1.

La nouveauté, c'est qu'un vieux document a été découvert récemment, avec justement les informations nécessaires pour modifier la BootROM. La méthode n'est pas évidente : il faut remplacer les puces de mémoire présentes sur la carte mère par d'autres, sauver la BootROM — ce qui peut être fait sous GNU/Linux —, modifier le contenu de la ROM (fréquence, capacité, structure, etc.) et le checksum, et enfin flasher la version modifiée (toujours sous GNU/Linux). C'est donc une méthode qui nécessite de solides connaissances, mais qui a permis à dosdude1 de passer un iBook de 64 à 128 Mo de RAM sur la carte mère, soit 640 Mo au total avec la bonne barrette de mémoire. Une différence qui ne va pas fondamentalement changer la machine, mais c'est toujours ça de gagné.

Un iBook G3 (modifié avec un G4) avec 640 Mo de RAM au total. Image dosdude1.

Notons deux points : dans ce cas précis, il n'a pas remplacé les puces de mémoire, mais installé des puces dans des emplacements vides dont les traces sont visibles. Ensuite, il est a priori possible d'installer une plus grande quantité de mémoire car le chipset est capable de prendre en charge au moins 1 Go de RAM. Mais la modification nécessite probablement un peu plus de travail.

❌