L’iPhone est déjà bien doté lorsqu’il s’agit de mettre en place des limitations concernant les choses que les mineurs peuvent faire ou non avec l’appareil : autorisation systématique d’un adulte pour télécharger une app, interdiction de certains sites ou recherches avec Safari, limitation d’utilisation d’une app...
Apple propose déjà de limiter les téléchargements... mais à la demande des parents, pas systématiquement. Image Apple.
Mais l’État du Texas, comme signalé par AppleInsider, trouve que ce n’est pas assez et souhaite faire passer une loi obligeant les App Store, que ce soit celui d’Apple ou de Google, à vérifier systématiquement l’âge de la personne qui souhaite télécharger une app... et c’est là que ça coince pour Cupertino.
En effet, la firme à la pomme considère que c’est une mauvaise idée, et met les moyens pour le faire comprendre : entre publicités affirmant (à tort ou à raison) dans l’État que la nouvelle loi est « appuyée par des sites pornos », envoi de pas moins de six lobbyistes auprès du gouvernement local, et même une intervention de Tim Cook auprès du gouverneur, le moins qu’on puisse dire est qu’Apple ne veut pas de cette nouvelle législation.
L’argument principal de l’entreprise est le danger que représente une accumulation de données privées sur les serveurs d’Apple. Entre le mot de passe, l’adresse mail et physique, les coordonnées bancaires et bien d’autres, rajouter une copie de la pièce d’identité de l’utilisateur serait totalement déraisonnable selon la pomme.
Pour Meta, X et Snapchat, c’est au contraire une merveilleuse idée : ne donner les pièces d’identité qu’à une seule entité limiterait les risques de fuites de données... et leur enlèverait une charge de travail (et donc de dépenses) importante.
Les arguments des deux parties se valent, et l’importance de la décision finale est grande : quelle qu’elle soit, elle posera des bases sur lesquelles d’autres États pourront s’appuyer pour créer leur propre législation en la matière, et ainsi généraliser petit à petit le fonctionnement au pays.
Peut-on payer par carte ? C’est une question qui se pose quand on débarque dans une nouvelle ville et que vient le moment de prendre les transports en commun. De plus en plus de réseaux acceptent en effet les paiements sans contact, mais pas tous. Transit donne maintenant une réponse immédiate.
Si le bus, le métro ou le tram gère les paiements par carte, un nouveau bouton « sans contact » est présent dans le calcul de l’itinéraire. En appuyant sur ce bouton, on peut avoir des infos sur les titres de transport ou bien ouvrir l’app Cartes pour payer directement en Apple Pay. Pratique.
Indication du paiement par carte à Lyon. Image iGeneration.
Transit signale clairement la compatibilité avec les paiements sans contact dans des dizaines de villes à travers le monde à ce jour. En France, on peut citer Lyon (on l’a vérifiée nous-mêmes), Dijon, Aix-les-Bains, Marseille ou encore Brest.
En revanche, l’app ne distingue pas les (rares) villes où le mode Transport express d’Apple Pay est géré. Avec ce mode, pas la peine d’ouvrir Cartes et de s’authentifier avec Face ID, il suffit d’approcher son iPhone du valideur pour que la transaction s’opère.
Pour faciliter les paiements, Transit intègre aussi les billetteries de certaines villes en son sein et peut rediriger vers les apps de certains réseaux. C’est le cas à Reims, où Transit renvoie vers Grand Reims Mobilités pour acheter un billet dématérialisé.
Image Transit
De plus, l’application affiche le coût du trajet… quand elle a l’info. L’éditeur canadien invite les opérateurs des réseaux à préciser leurs prix à l’aide du format GTFS, le standard dans l’industrie, quand ce n’est pas déjà fait.
Transit, qui est l’app de transports en commun favorite de plusieurs membres de la rédac’, dont moi, peut s’utiliser sans frais. Un abonnement optionnel à 3,99 €/mois ou 19,99 €/an débloque des fonctionnalités supplémentaires, notamment des options de personnalisation ainsi que l’affichage complet des lignes et des horaires.
L'été approche, et la politique tarifaire d'Apple consistant à ne jamais baisser les tarifs de l'iPhone en cours de cycle lui coûte des ventes, alors que la gamme d'iPhone 17 sera lancée en septembre et que les revendeurs rivalisent de promos en anticipation. Pour tenter de relancer un peu la...
Avec les augmentations du coût de l'énergie, certaines factures ont pu être difficiles à digérer ces derniers mois. Une promotion permet aujourd'hui de s'offrir les produits du leader européen des solutions de gestion de l'énergie domestique tado° à un tarif vraiment intéressant.
Pour la première fois, en avril 2025, BYD a vendu plus de véhicules 100 % électriques que Tesla en Europe. Un symbole fort du virage en cours sur le marché européen, alors que le constructeur américain accumule les revers.
À peine Mozilla avait-il annoncé qu'il allait bientôt fermer Pocket qu'un possible repreneur s'est manifesté. Dans un tweet, Kevin Rose a manifesté son intérêt pour ce service que l'on utilise pour mettre de côté des liens à consulter plus tard.
Source X.
Rose n'est pas étranger à la valeur que peuvent avoir les liens vers des contenus web, c'est avec eux qu'il a connu la célébrité sur le web et cofondé Digg.com au début des années 2000. Digg était une destination prisée pour trouver des actualités populaires soumises par des internautes au moyen de votes.
Au fil des années, Digg a perdu de son influence et les réseaux sociaux ont pris l'ascendant. Rose a entrepris de relancer Digg avec la compagnie d'Alexis Ohanian, le co-fondateur de Reddit. Pocket pourrait être l'une des pierres de ce nouvel édifice, puisqu'après tout ses utilisateurs y envoient des liens qu'ils jugent utiles et intéressants.
Même si le développement en Swift n’est pas limité aux ordinateurs conçus par Apple, le langage étant open-source depuis (quasiment) sa création, il peut servir depuis bien des années sur Linux et Windows. Le code source peut également être écrit dans n’importe quel éditeur sur n’importe quel système, en revanche la compilation d’une app iOS demande des ressources qui restent exclusives au Mac, voire à Xcode, l’environnement de développement fourni par Apple. Le projet xtool vise justement à corriger cela en proposant une solution pour créer une app destinée à iOS depuis un ordinateur sous Linux ou Windows.
xtool en action depuis VSCode sous Windows. Image fournie par les développeurs.
Même si on peut aussi installer xtool sous macOS, tout l’intérêt est de le faire sur le système d’exploitation de Microsoft ou une distribution GNU/Linux. La procédure à suivre est assez longue, puisqu’il faut non seulement installer Swift lui-même, il faut prévoir tout le nécessaire pour communiquer avec un appareil iOS via l’USB et il faut télécharger une copie de Xcode, qui fournira des ressources indispensables. Un compte Apple est nécessaire, payant si on veut soumettre les apps à l’App Store, cela ne change rien de ce côté.
Une fois que tout est installé, vous pourrez utiliser xtool dans un terminal pour créer un projet, le compiler pour le faire tourner sur un appareil iOS relié à l’ordinateur en USB. L’outil se charge de la partie signature et de l’installation sur l’iPhone ou iPad. Faute de simulateur comme on en a sur un Mac, ce sera la seule méthode pour tester l’app et valider des changements. Le fichier signé généré par le projet pourra être soumis à Apple, même s’il faudra le faire avec un autre outil, comme Fastlane.
Précisons que cette alternative aux outils fournis par Apple est encore jeune et qu’elle ne permet pas de tout gérer. Plusieurs restrictions importantes sont listées sur le forum officiel de Swift, où le projet a été présenté. Il manque ainsi les catalogues de ressources (asset catalogs), il n’y a aucune trace d’Interface Builder pour créer des interfaces visuellement, il faut oublier une partie des fonctionnalités qui ne sont pas dans la partie open-source de Swift et les App Extensions, qui permettent de créer les widgets notamment, ne sont pas gérées pour le moment.
Il faut souligner qu’un seul développeur travaille sur xtool, ce qui limite forcément les possibilités. Maintenant que le projet est public, d’autres le rejoindront peut-être pour contribuer à son développement. Le code source, majoritairement lui-même en Swift, est distribué sur GitHub.
Une récente offre d’emploi publiée par Apple semble confirmer que la firme travaille sur une refonte en profondeur de ses applications, notamment Calendrier, avec à la clé des fonctionnalités intelligentes et automatisées, alimentées par Apple Intelligence.
Bonne nouvelle si vous aviez dans l’idée de faire reprendre votre iPhone chez Apple : la Pomme vient de revoir ses tarifs de reprise à la hausse dans une offre temporaire, en place jusqu’au 18 juin 2025. L'augmentation oscille entre 5 € et 30 € selon les modèles.
Le prix de reprise de l’iPhone 15 Pro Max grimpe de 750 € à 770 €, tandis que le 15 Pro passe de 670 € à 680 €. L’iPhone 15 standard rapporte 15 € de plus là où Apple n’ajoute que 10 € pour la déclinaison Plus. Pour les téléphones plus anciens, la hausse va de 5 € à 30 € pour l’iPhone 12 Pro, dont la valeur a été réévaluée de 265 € à 295 €. Les nouveaux prix sont disponibles sur le site d’Apple, tandis que nous avions évoqué les anciens dans cet article.
Valeurs de reprise au 23 mai
Anciennes valeurs de reprise de l’iPhone
iPhone 15 Pro Max
Jusqu’à 770 €
Jusqu’à 750 €
iPhone 15 Pro
Jusqu’à 680 €
Jusqu’à 670 €
iPhone 15 Plus
Jusqu’à 535 €
Jusqu’à 525 €
iPhone 15
Jusqu’à 515 €
Jusqu’à 500 €
iPhone 14 Pro Max
Jusqu’à 615 €
Jusqu’à 610 €
iPhone 14 Pro
Jusqu’à 535 €
Jusqu’à 525 €
iPhone 14 Plus
Jusqu’à 415 €
Jusqu’à 405 €
iPhone 14
Jusqu’à 405 €
Jusqu’à 395 €
iPhone SE 3
Jusqu’à 150 €
Jusqu’à 140 €
Ces offres peuvent être intéressantes si vous cherchez à vendre votre matériel sans vouloir vous embêter à trouver un acheteur fiable. Notons que les tarifs ne concernent que des iPhone en bon état général, et que les prix peuvent baisser en cas de vitre cassée ou de traces de corrosion. Un formulaire sur le site du partenaire d'Apple pour la collecte permet d’évaluer la valeur de son produit, mais il est également possible de faire la démarche en Apple Store. Il est possible de recevoir un crédit pour l'achat d'un nouvel appareil ou un virement bancaire.
Ce type de campagne tombe souvent : on avait vu une telle opération pour l’iPhone à Noël dernier, et une autre pour les Mac au mois de février. Les Mac, Apple Watch et iPad ne sont malheureusement pas concernés par cette campagne.
Le jeu sur mobile a le vent en poupe avec des titres qui se rapprochent de plus en plus de ce que proposent les plateformes traditionnelles. Beaucoup d'utilisateurs n'apprécient toutefois pas les contrôles tactiles, souvent jugés (à raison) imprécis. Tous les appareils d'Apple sont désormais compatibles avec les manettes des grands constructeurs, dont celle de Microsoft actuellement en promotion.
On peut créer un café autour de n'importe quelles thématiques, même celle des câbles et accessoires de recharge. Pour preuve le Store & Cafe ouvert dans le centre de Tokyo par Anker. La marque est très présente au Japon, au point d'ouvrir ce lieu, intégré avec une boutique.
Image Anker.
On peut y commander une petite sélection de boissons chaudes ou froides et y manger une poignée de classiques de la cuisine japonaise : bol de nouilles, assiette de curry ou sandwich aux œufs. C'est surtout un parfait endroit pour les clients-ventouses qui squattent les tables de café des heures durant, penchés sur leur portable.
Toutes les tables sont munies de zones de recharge sans fil incrustées sur un coin du plateau et de prises pourvues de câbles variés (vidéo). Pour encourager les travailleurs nomades à venir et rester, le café dispose du Wi-Fi et, beaucoup plus original, de petites pièces fermées capables d'accueillir jusqu'à 4 télétravailleurs.
Elles contiennent des casques et enceintes ainsi que le nécessaire pour afficher le contenu de son portable sur un grand écran et faire une présentation ou un visio. Ces espaces fermés sont payants, l'équivalent de 0,99 € les 15 minutes pour une seule personne ou presque 3 € pour la même durée avec quatre participants.
Le café sert aussi de vitrine pour des rayons sur lesquels sont vendus plus de 100 produits de la marque, qu'il s'agisse de batteries, de casques, de câbles ou de stations de charge multiappareils.
La Fnac propose en ce moment une offre permettant de récupérer des bons pour l’achat de produits Apple. Le code TECH10 crédite ainsi 10 € sur la cagnotte tous les 100 € d’achats. Celle-ci sera mise à jour sous 48 h et devra être utilisée dans les 30 jours qui suivent. L’offre est réservée aux adhérents : si ce n’est pas le cas, vous pouvez glisser la carte Fnac+ dans le panier sachant qu’elle est facturée 10 € la première année (avant de passer à 15 € par an).
Le récent iPhone 16e est éligible à cette promotion. Image iGeneration
Quelques offres particulièrement intéressantes sont à noter, comme sur l’iPhone 16e (719 €) sur lequel on peut récupérer 70 €. Le MacBook Air M4, qui est déjà en promo à 1 099 € au lieu de 1 199 € chez Apple, est éligible : on gagne donc 100 € de bons d’achat. L’occasion d’investir dans une housse, un hub USB-C ou pour différents accessoires de bureau. Le code fonctionne aussi avec les MacBook Pro et autres Mac mini.
Les tablettes comme l’iPad Air M3, l’iPad mini ou l’iPad 11 sont également concernées : on peut ainsi récupérer plusieurs dizaines d’euros à chaque fois. L’offre est moins intéressante sur les produits moins chers comme l’Apple TV, les AirPods ou le HomePod, mais reste à noter si vous aviez prévu un achat. Le code restera fonctionnel jusqu’au 25 mai au soir.
En 2025, les Français dépensent en moyenne 49 € par mois pour leurs abonnements numériques, selon une étude BearingPoint. Une facture en hausse, non pas à cause d’une explosion du nombre de services, mais de la flambée des prix des plateformes comme Netflix ou Spotify.
Curve Pay est prêt à remplacer Apple Pay sur les iPhone européens grâce aux nouvelles obligations imposées par Apple. Depuis que Bruxelles et le Règlement sur les marchés numériques (DMA) ont obligé Apple à ouvrir l'accès à la NFC des iPhone, les acteurs du domaine bancaire commencent à profiter de leur nouvelle liberté d'action.
Image Curve.
Après PayPal qui a ouvert le bal en Allemagne, c'est le britannique Curve qui enchaine à l'échelle des pays européens. Son service Curve Pay est en mesure de remplacer Apple Pay et de se substituer à l'app Cartes. De la même manière que PayPal, une double pression sur le bouton latéral de l'iPhone ou sa présentation à un terminal de paiement sans contact vont lancer automatiquement Curve Pay à l'écran pour régler son achat.
Il y a tout de même une différence avec PayPal, en cela que Curve a conçu sa solution depuis ses débuts en 2017 comme une sorte de portefeuille de cartes toutes rassemblées derrière la Carte Curve. On paye avec celle-ci, mais lorsqu'on est client de plusieurs banques on peut choisir laquelle des cartes servira au paiement. Ça marche de la même manière avec la carte physique de Curve qui évite d'emporter toutes les autres.
Mieux, on a quelques jours pour réaffecter un paiement à une autre de ses cartes enregistrées dans l'app de Curve Pay (on peut le faire un certain nombre de fois par mois seulement dans les formules non Pro). Il y a également des offres de cashback selon la formule d'abonnement.
Comme avec PayPal et tous ceux qui voudront remplacer Apple Pay il demeure une limite. La NFC de l'Apple Watch n'a pas été incluse dans l'obligation faite à Apple.
Cette fois, Donald Trump passe aux menaces. La semaine dernière, le président américain avait déjà fait savoir à Tim Cook qu'il n'appréciait pas que son entreprise ait réagi à la mise en place d'importants droits de douane à l'encontre de la Chine (actuellement suspendus) par une...
Comme on pouvait le pressentir, le président des États-Unis n'apprécie pas du tout la pirouette d'Apple de délocaliser ses chaines de production en Inde et pas sur le sol américain.
L’interface de l’app Calendrier devrait changer dans les années à venir. Apple a récemment publié une offre d’emploi pour un poste d’ingénieur qui devra s’attaquer à « l’expérience de Calendrier ». La mission va consister à « réimaginer ce que peut être un calendrier moderne sur les plates-formes d'Apple ». Cette annonce mise en ligne le 29 avril a été repérée par MacWorld et est toujours en ligne sur le site de la Pomme.
Ce n’est pas le premier indice qui montre qu’Apple envisage de réinventer son calendrier. Comme nous l’avions remarqué, Cupertino a racheté la startup Mayday Labs au début 2024. Celle-ci développait un calendrier doublé d’un gestionnaire de rappels intelligent, pouvant par exemple alerter et donner des conseils lorsque deux événements sont planifiés au même moment. Elle peut automatiquement programmer des tâches à des heures idéales, en plus d’affiner ses suggestions au fil du temps en analysant les préférences et les différentes habitudes de l’utilisateur.
On peut imaginer que certaines de ces idées vont infuser dans cette refonte de Calendrier, tout en étayant la liste des fonctions d’Apple Intelligence. Le logiciel Mayday a été débranché peu après son acquisition par Apple, et plus d’un an a passé depuis le rachat : de premiers signes de la refonte seront peut-être présents dans iOS 19 et macOS 16. Ces deux systèmes seront présentés lors de la prochaine WWDC, dont la grande conférence débutera le 9 juin à 19h.
Pour certaines d'entre nous, les applications Météo sont une véritable addiction. Quoiqu'il en soit, si vous êtes à la recherche d’une alternative plus élégante et plus complète à l’app native, Mercury Weather pourrait bien vous convenir.
Foxconn, partenaire privilégié d’Apple pour la production d’une bonne partie de ses produits, prépare un investissement de 1,5 milliard de dollars en Inde pour son plus gros client, d’après le Financial Times. Cet argent devrait servir à créer une nouvelle usine près de Chennai (autrefois nommée Madras) dans le sud du pays, afin de produire sur place des modules pour écran qui devraient se retrouver dans des produits pommés, iPhone en tête. Cet investissement répond au désir d’Apple de déplacer une partie de sa production de la Chine vers l’Inde, en réponse à la guerre commerciale menée par Donald Trump.
Montage MacGeneration, photos officielles de Donald Trump et Tim Cook.
Sauf que le Président des États-Unis ne cherchait pas spécialement à favoriser l’Inde par rapport à la Chine. Son souhait est de rapatrier la production d’iPhone sur le sol américain et peu importe si ce n’est pas envisageable à court, et même moyen, terme. La manœuvre entreprise par Tim Cook n’a pas plu à Donald Trump, qui l’a fait savoir la semaine dernière à l’occasion d’un déplacement au Qatar.
Il hausse le ton en publiant sur Truth Social, le réseau social équivalent à X qui appartient à son entreprise, une menace plus concrète. Si Tim Cook poursuit sa stratégie et continue de privilégier l’Inde au détriment de la Chine, alors son gouvernement imposera une taxe « d’au moins 25 % » sur tous les produits Apple importés aux États-Unis. On imagine qu’il s’agit d’une taxe supplémentaire, qui vient s’ajouter à celle qui devra être payée pour les produits importés depuis l’Inde, ou tout autre pays où la firme de Cupertino choisit d’installer ses chaînes de production.
L’Inde semble en tout cas ravie d’accueillir la production de l’iPhone. L’usine de Chennai créée par Foxconn deviendrait l’une des plus grandes du pays dans ce domaine, d’après le Financial Times. Le site fournirait 18 000 emplois d’après des sources officielles, ce qui donne une idée de l’ampleur des besoins, sachant qu’il s’agit ici de produire une toute petite partie d’un iPhone. Le module en question servirait à gérer l’écran, y compris la couche tactile, la luminosité ou encore l’affichage des couleurs. On est loin d’un iPhone entièrement indien, de nombreux composants viendront toujours de Chine, même si l’assemblage se fait dans un autre pays.
[MàJ] L'épisode suivant est disponible. Donald Trump a annoncé qu'Apple sera taxé de 25% sur les importations d'iPhone, peu importe leur pays de production, sauf quand ce seront les Etats-Unis bien entendu.
Tout semblait aller au mieux entre le président américain Donald Trump et Tim Cook. Après une peur panique provoquée par l'explosion des droits de douane avec la Chine puis les avoir revu significativement à la baisse, les deux hommes auraient échangé au téléphone à ce sujet, se félicitant de cet état de fait. En attendant, devant la crainte de taxes faramineuses vis à vis de la Chine, Apple a commencé à marche forcée à migrer sa production en dehors de la Chine. Le grand gagnant est l'Inde qui voit pousser comme des champignons les usines de production d'iPhone.
Tout pourrait donc sembler aller au mieux si Donald Trump n'avait pas de nouveau mis son grain de sel là dedans. Il déplore que la production de produits Apple soit transférée en Inde et pas aux Etats-Unis. Sa position est conforme à sa ligne de conduite mais Apple va se retrouver face à un dilemme impossible à régler. L'Inde lui permettrait de maintenir ses coûts (même si une augmentation globale se profile sur les iPhone). En revanche produire les iPhone aux Etats-Unis conduirait à une augmentation catastrophique de leur prix, de quoi probablement franchir la barrière de l'impossible même pour ses clients fidèles.
Ce dernier a reçu les 220 plus gros détenteurs de sa cryptomonnaie, et ce, dans l’un de ses clubs de golf, situé près de Washington, sur les rives du Potomac.
Avec le MacBook Air M4, Apple propose une machine bien née qui devrait ravir de nombreux utilisateurs. Si vous êtes tenté par ce nouveau Mac, des promotions permettent aujourd'hui d'en profiter au meilleur prix.
Sonos a débuté hier une nouvelle campagne de promotion sur tous ses produits avec des remises parfois relatives et d'autres plus substantielles sur ses grosses enceintes. L'opération dure jusqu'au 7 juin.
Enceintes fixes :
Les Era 100 conviennent à tous les scénarios alors que les 300 ont plus de sens dans le cas d'une écoute où l'on privilégie le Dolby Atmos.
La petite Ray peut convenir à quelqu'un qui cherche à améliorer l'ordinaire d'un téléviseur, la Beam ira pour le plus grand nombre et l'Ultra sera plus à l'aise si vous n'avez pas de voisins…
Imagination par Philippe et réalisation par ChatGPT
Les rumeurs prennent forme, et elles confirment ce que nous redoutions (ou pressentions) : OpenAI et Jony Ive plancheraient sur un nouvel appareil, non pas pour écouter de la musique, mais pour... écouter et filmer nos vies.
Il s’agirait d’un petit boîtier bardé de caméras et de micros, à porter autour du cou, un peu à la manière d’un iPod Shuffle première génération. On évoque un format compact, discret, quasi anodin. À cela près qu’il serait dédié à l’enregistrement continu de vidéo et d’audio.
La seule chose qui manquerait vraiment, c’est la laisse… Qui sera sans doute proposée en accessoire "haut de gamme".
Difficile de ne pas faire le parallèle avec les Google Glass, qui ont échoué non pas sur le plan technologique, mais pour une raison bien plus fondamentale : le rejet massif d’un monde où l’on peut être filmé à tout moment, sans consentement. Une frontière sociale claire avait alors été tracée, à juste titre. On touche ici à des enjeux lourds : vie privée, sécurité des données personnelles et confidentialité en entreprise.
Mais avec le retour en grâce de l’IA omnisciente, que certains s’apprêtent à arborer fièrement autour du cou comme autrefois une croix ou un talisman, OpenAI et Jony Ive semblent croire que cette fois, ça passera. Et mieux encore : que ça se vendra.
D’un côté, l’idée peut séduire : un assistant qui nous connaît vraiment, qui pourrait nous épauler dans notre quotidien, voire aider les personnes souffrant de troubles cognitifs ou de maladies neurodégénératives.
Mais d’un autre côté... peut-on sérieusement croire qu’OpenAI mettra en place des garde-fous solides, alors que tout transiterait vraisemblablement par le cloud?
Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a évoqué devant le Sénat la suppression de l’argent liquide pour lutter contre les trafics de drogue. Une idée choc, vite abandonnée, mais révélatrice des tensions autour de la traçabilité des paiements et de l’usage persistant du cash en France.
Pour une durée limitée, l’iPad Air 13" M2 est à un prix record sur Amazon. La grande tablette est en promotion à 759 €, son tarif le plus bas à ce jour. Les quatre couleurs bénéficient de la réduction : bleu, gris sidéral, lumière stellaire et mauve. 759 €, c’est 210 € de moins que l’iPad Air 13" M3, qui n’apporte rien de plus qu’une puce M3. Or, la puce M2 offre déjà des performances exceptionnelles pour une tablette.
Pour qui veut une très grande tablette, l’iPad Air 13" M2 est un excellent choix. On l’a dit, elle est très puissante, mais elle a aussi un bel écran, une webcam bien placée et suffisamment de stockage (128 Go) pour un usage basique, voire un peu avancé. Et si vous avez besoin de plus d'espace, les modèles 256 Go et 512 Go sont eux aussi disponibles à des prix intéressants.
Avec son autonomie record et son design affûté, le Xiaomi YU7 cible frontalement le Tesla Model Y sur le marché chinois. Sans surprise, la bataille tourne court : Xiaomi frappe fort, Tesla ne peut qu’encaisser, sur un marché chinois devenu compliqué pour l’Américain.
Apple s'apprêterait bien à repenser son application Calendrier. On a récemment appris le rachat par Apple de startup MayDay qui a développé une application de calendrier et de gestion de tâches faisant appel à l'intelligence artificielle pour automatiser la mise en place des rendez-vous et...
Home Assistant annonce l’abandon à venir de deux méthodes d’installation et surtout des processeurs basés sur une architectures en 32 bits. Les créateurs de la domotique open-source justifient ce choix par le faible nombre d’utilisateurs qui comptent sur l’un ou sur l’autre. Si vous utilisez Home Assistant, vous pouvez vérifier ce qu’il en est pour vous en suivant ce lien et en observant la valeur affichée pour les lignes « Type d’installation » et « Architecture du processeur ».
Mon installation de Home Assistant reste conforme, ouf. Image iGeneration.
Commençons par l’architecture : seuls les processeurs 64 bits seront désormais gérés, qu’il s’agisse de puces ARM comme dans les Raspberry Pi ou bien x86 comme dans les CPU Intel. Si vous avez aarch64 ou bien x86_64 qui s’affiche, c’est bien votre cas et vous n’avez aucun souci à vous faire. Ce sera vrai pour l’écrasante majorité des utilisateurs de Home Assistant, ce qui justifie l’abandon des trois architectures 32 bits gérées jusqu’ici, à savoir i386 (anciens processeurs Intel et AMD qui ont largement disparu depuis le milieu des années 2000) ainsi que armhf et armv7 côté ARM. La première a notamment servi dans le Raspberry Pi de première génération, tandis que la deuxième était utilisée dans la majorité des Pi 21.
Ces trois architectures sont encore utilisées par moins de 1,5 % des utilisateurs de Home Assistant. Ceux-là verront une alerte dans la prochaine version du système, la mise à jour 2025.6 attendue courant juin, et ils bénéficieront encore d’une prise en charge pendant six mois. C’est à partir de la version 2025.12 qui sortira en fin d’année que ces architectures seront abandonnées pour de bon, ce qui signifie qu’elles ne recevront plus de nouvelles mises à jour. Le projet étant open-source, un tiers pourrait toutefois continuer à adapter les versions suivantes aux processeurs 32 bits, tout est question de volonté en la matière.
Côté installation, Home Assistant proposait jusque-là pas moins de quatre méthodes prises en charge officiellement : Home Assistant OS, Container, Core et Supervised. Les deux dernières seront retirées de la liste, pour ne conserver que le système d’exploitation, qui reste la solution la plus simple et recommandée à la majorité des utilisateurs, et le conteneur qui est proposé aux utilisateurs plus avancés, qui veulent plus de contrôle sur leur domotique ou ne pas dédier un ordinateur complet à cet usage. J’ai détaillé ces options dans ces deux articles, si vous voulez en savoir plus :
La méthode Core consiste à installer le système dans un environnement virtuel Python, le langage de développement qui sert de fondation à Home Assistant. Enfin, Supervised permet une installation directement sur le système de base, en prévoyant toutes les dépendances indispensables associées. Ces méthodes ne sont pas recommandées et elles sont non seulement minoritaires, leur part baisse régulièrement. À l’heure actuelle, elles représentent un petit peu moins de 6 % des utilisateurs de la domotique ouverte et ceux-là verront également un message à compter de Home Assistant 2025.6 et ils pourront compter sur six mois de prise en charge officielle, le temps de changer de méthode d’installation.
Ou pas : contrairement à l’architecture processeur qui implique une modification de Home Assistant et une incompatibilité matérielle, les utilisateurs qui de ces deux méthodes pourront continuer à utiliser normalement la domotique sans rien changer et sans changement à venir. Concrètement, les développeurs vont retirer la documentation officielle concernant Core et Supervised et il ne sera plus possible de remonter un bug lié à ces méthodes d’installation. C’est d’ailleurs une des principales motivations derrière leur abandon : ces installations génèrent de nombreux bugs complexes à corriger et imposent pour cette raison une gestion complexe, qui bénéficie à peu d’utilisateurs. Ici aussi, le projet étant open-source, n’importe qui peut reprendre le flambeau s’il le souhaite.
Les créateurs de Home Assistant donnent quelques conseils pour ceux qui doivent migrer leur domotique, avec la meilleure installation à choisir en fonction des besoins et la méthode à suivre. Ils rappellent aussi que certains utilisateurs de Raspberry Pi 3 et 4 peuvent encore utiliser un système d’exploitation 32 bits, alors même que leur matériel est compatible 64 bits, ce qui impliquera alors une réinstallation.
Majorité, car bizarrement, la fondation Raspberry a mis à jour la puce du Pi 2 sans en changer de nom. Le « Raspberry Pi 2, Model B V1.2 », c’est son nom officiel, intègre la puce du Pi 3 et reste donc compatible. ↩︎
Le gouvernement aimerait instaurer des heures “super-creuses” dès novembre 2025 pour inciter les conducteurs de véhicules électriques à recharger leurs véhicules en dehors des pics de consommation. Objectif : alléger les factures, soulager le réseau, et booster l’adoption des véhicules électriques.
La marque américaine Victrola, fondée en 1906 et leader sur le marché des platines vinyles aux Etats-Unis, propose un modèle compatible avec l'écosystème Sonos, profitant aujourd'hui d'une très belle promotion à la Fnac.
Après plus de dix ans d’existence, Pocket, l’un des services les plus emblématiques de Mozilla, fermera officiellement le 8 juillet 2025. Dans un communiqué, la fondation a expliqué que cette décision s’inscrivait dans une stratégie visant à réorienter ses ressources sur le développement de Firefox et à s’aligner sur les nouvelles habitudes de navigation des internautes.
Le jeu culte "3D Pinball Space Cadet", intégré à Windows XP et gravé dans la mémoire de toute une génération (dont moi), revient sur Android. Gratuit, sans pubs ni achats intégrés, ce portage fidèle s'offre une nouvelle jeunesse sur mobile grâce à un développeur indépendant.
Rumeur après rumeur, les projets d'Apple en matière d'Intelligence Artificielle semblent flous. Depuis plusieurs mois, il était question pour elle de doter plusieurs produits à venir de caméras, et ce, afin de proposer certains fonctionnalités IA.
Apple Retail France ferait bientôt la demande du label QualiRépar, a affirmé un représentant CFDT à l'occasion d'une réunion du CSE de l'entreprise, rapporte MacGeneration. Une fois le label obtenu, les Apple Stores bénéficieraient du bonus réparation permettant d'obtenir jusqu'à 50 € de...
Si vous avez envie de profiter de l’été pour jouer, bonne nouvelle : le service de jeu dans le nuage Geforce Now vient de lancer ses soldes d’été. Il propose une remise de 40 % sur les 6 premiers mois de la formule Performance, ce qui revient à 32,99 € au lieu de 54,99 €. Une offre intéressante, sachant que l’abonnement mensuel est habituellement facturé 10,99 € par mois.
GeForce Now est souvent considéré comme le meilleur service de streaming du marché. Son fonctionnement est différent de celui du Game Pass de Xbox : l’abonnement ne donne accès à aucun jeu, mais permet de lancer certains titres de sa bibliothèque Steam ou Epic. Plus de 2000 jeux sont compatibles, avec une liste disponible à ce lien, sachant que les abonnés au PC Game Pass de Microsoft peuvent lancer leurs jeux directement depuis GeForce Now. La formule Performance est pensée pour jouer en 1440p avec du ray tracing. Les files d’attente sont presque inexistantes et la session peut durer jusqu’à 6 heures d’affilée.
Une offre gratuite est disponible si vous voulez essayer, mais celle-ci comporte des publicités et implique une longue file d’attente. La session de jeu est limitée à une heure. Une offre « Ultime » donnant accès aux performances d’une 4080 est également proposée pour 22 € par mois, malheureusement sans aucune promotion.
Orange et Free ont déclaré publiquement leur intérêt pour SFR dans l'hypothèse où Altice France mettrait bientôt son opérateur sur le marché. Orange s'est exprimé le premier par la voix de sa directrice Christel Heydemann lors de l'assemblée générale du groupe. Elle a d'abord rappelé que la place de leader d'Orange l'empêchait d'être trop gourmand : « Comme on est numéro un sur le marché français, ce n'est pas nous qui pouvons être à la manœuvre. On serait sur des parts de marché dominantes dans tous les secteurs ». Le dossier reste néanmoins intéressant par quelques « combinaisons possibles », des aspects qui n'ont pas été détaillés.
Image iGeneration
Iliad n'a pas la même problématique de position sur le marché français. Interrogé sur le même sujet lors de la présentation des résultats trimestriels, Thomas Reynaud, le directeur général du groupe a marqué un intérêt plus vif : « Si la consolidation permet de diffuser notre modèle à plus de Français, alors nous serons au rendez-vous », en ajoutant aussitôt : « Mais nous serons très pragmatiques par rapport à cette question ». Sous-entendu peut-être : pas à n'importe quel prix et dans n'importe quelles conditions.
Il y a deux jours, BFM Business évoquait des discussions entre Bouygues Télécom et Free pour le partage des 19,4 millions d'abonnés sur mobile de SFR et des 6,1 millions de clients sur le fixe. Orange regarderait du côté des clients d'entreprise et de certaines fréquences mobiles. Assez pour se muscler mais pas trop pour ne pas allumer un feu rouge chez l’Autorité de la concurrence. Il ne faut pas non plus exclure l'intérêt d'acteurs étrangers, comme cela a été aussi suggéré.