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Organic Maps - Le GPS open source qui ne vous flique pas

Vous utilisez Google Maps pour vos balades ou vos trajets en bagnole, comme tout le monde. Sauf que vous savez aussi bien que moi ce que ça implique... Google qui sait où vous êtes, où vous allez, à quelle heure vous bougez, et combien de temps vous passez chez votre nouvelle voisine (pas assez longtemps à son goût).

Mais bonne nouvelle les amis, y'a une alternative qui existe depuis un moment et qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse. Ça s'appelle Organic Maps et c'est exactement ce que son nom suggère : des cartes propres, sans pesticides publicitaires ni tracking chimique.

Le principe est simple. Vous téléchargez les cartes des régions qui vous intéressent, et ensuite vous pouvez naviguer en mode 100% offline. Pas besoin de réseau, pas de connexion data qui se vide à l'étranger, rien. Votre téléphone devient un vrai GPS autonome, comme au bon vieux temps des Tomtom, mais en mieux.

Côté vie privée, c'est le jour et la nuit avec les apps classiques. Zéro pub, zéro tracking et surtout l'app a été vérifiée par Exodus Privacy Project et TrackerControl, donc c'est pas juste du blabla marketing. Même pas besoin de créer un compte pour l'utiliser, vous installez et hop c'est parti.

Pour les randonneurs et cyclistes, c'est là que ça devient vraiment sympa puisqu'Organic Maps affiche les courbes de niveau, les profils d'élévation, les sentiers de rando et les pistes cyclables. Y'a même un mode navigation turn-by-turn avec guidage vocal, et depuis 2024 le support Android Auto est dispo pour l'utiliser en voiture.

Les cartes viennent d'OpenStreetMap, donc c'est collaboratif et parfois plus à jour que ce qu'on trouve chez Google, surtout pour les petits chemins et les POI un peu obscurs. Perso, j'ai déjà trouvé des trucs sur OSM qui n'existaient même pas sur Maps, genre des fontaines d'eau potable en pleine montagne ou des refuges paumés.

L'app est dispo sur iOS , Android (y compris sur F-Droid pour les allergiques au Play Store), et même sur Linux en Flatpak . C'est open source sous licence Apache 2.0, donc vous pouvez aller fouiller le code si ça vous chante. Le projet est financé par des dons et des fondations comme NLnet, et pas par la revente de vos données de localisation.

Après la recherche est moins puissante que Google Maps, ce qui est normal vu qu'ils ont pas des milliards à claquer en IA. Et les infos de trafic en temps réel, bah y'en a pas. Mais pour de la rando, du vélo, ou même des trajets quotidiens quand on connaît un peu le coin, c'est largement suffisant.

Bref, si vous en avez marre de sentir le regard de Google dans votre dos à chaque déplacement, ou si vous voulez juste une app GPS qui marche sans réseau, foncez sur Organic Maps . C'est gratuit, et ça fait le taf !

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HiFidelity - Le lecteur audio macOS pour ceux qui en ont marre de Spotify

J'arrête pas de lire en ce moment des articles sur des Américains de moins de 25 ans qui découvrent les cassettes audio et qui nous en font des tartines en mode "c'est trop génial". Ils sont mignons car biberonnés à Stranger Things, ils deviennent nostalgiques de cette époque des années 80 qu'il n'ont pas connu. Je comprends, c’était cool mais moi j'ai connu et je peux vous dire que la cassette audio, ça vaut pas un bon vieux FLAC en termes de qualité audio.

Après Spotify même s'il propose du lossless depuis peu, c'est pas non plus le top parce que bah faut payer l'abonnement et puis la musique ne nous appartient pas vraiment. Alors peut-être que, finalement, la voie de la sagesse, c'est celle qui consiste à se faire une collection de FLAC comme on le faisait à l'époque avec nos vieux MP3.

Et c'est pour ça qu'aujourd'hui je vous parle de HiFidelity qui va probablement vous faire plaisir.

C'est un lecteur audio pour macOS, totalement gratuit et open source, pensé pour les audiophiles qui en ont marre des usines à gaz bardées de trackers et d'abonnements. Le truc fonctionne 100% hors ligne, ne collecte aucune donnée, et utilise la bibliothèque BASS (celle qu'on retrouve dans plein de players pro) pour une lecture bit-perfect. Ça veut dire que vos fichiers audio sont lus tels quels, sans conversion ni dégradation.

Côté formats, c'est la totale : FLAC, WAV, AIFF, APE, MP3, AAC, OGG, OPUS, M4A... bref tout ce qui traîne dans une bibliothèque musicale bien fournie. Et pour les puristes, y'a même un mode "Hog" qui prend le contrôle exclusif de votre périphérique audio. En gros aucune autre app ne viendra polluer votre écoute avec ses petits bips de notifications.

L'interface est propre, avec navigation par artistes, albums, genres, et une recherche super réactive grâce à SQLite FTS5 , recommandations automatiques... Ah et le mini-player flottant est vraiment bien foutu pour bosser avec sa musique sans encombrer l'écran.

Perso, ce qui me plaît, c'est l'approche "local first" et avoir un lecteur qui fait juste... lire de la musique, ça fait du bien. Y'a même la synchro des paroles en temps réel via lrclib et un égaliseur multiband pour ceux qui aiment tripatouiller les fréquences.

Pour l'installer c'est simple... soit via Homebrew avec

brew tap rvarunrathod/tap && brew install --cask hifidelity

Soit en téléchargeant directement depuis GitHub . Faut macOS 14 minimum par contre.

Bref, si vous cherchez un lecteur audio qui respecte vos oreilles ET votre vie privée, HiFidelity mérite clairement le coup d'oeil. Merci à Lorenper pour la découverte !

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Organic Maps - Le GPS open source qui ne vous flique pas

Vous utilisez Google Maps pour vos balades ou vos trajets en bagnole, comme tout le monde. Sauf que vous savez aussi bien que moi ce que ça implique... Google qui sait où vous êtes, où vous allez, à quelle heure vous bougez, et combien de temps vous passez chez votre nouvelle voisine (pas assez longtemps à son goût).

Mais bonne nouvelle les amis, y'a une alternative qui existe depuis un moment et qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse. Ça s'appelle Organic Maps et c'est exactement ce que son nom suggère : des cartes propres, sans pesticides publicitaires ni tracking chimique.

Le principe est simple. Vous téléchargez les cartes des régions qui vous intéressent, et ensuite vous pouvez naviguer en mode 100% offline. Pas besoin de réseau, pas de connexion data qui se vide à l'étranger, rien. Votre téléphone devient un vrai GPS autonome, comme au bon vieux temps des Tomtom, mais en mieux.

Côté vie privée, c'est le jour et la nuit avec les apps classiques. Zéro pub, zéro tracking et surtout l'app a été vérifiée par Exodus Privacy Project et TrackerControl, donc c'est pas juste du blabla marketing. Même pas besoin de créer un compte pour l'utiliser, vous installez et hop c'est parti.

Pour les randonneurs et cyclistes, c'est là que ça devient vraiment sympa puisqu'Organic Maps affiche les courbes de niveau, les profils d'élévation, les sentiers de rando et les pistes cyclables. Y'a même un mode navigation turn-by-turn avec guidage vocal, et depuis 2024 le support Android Auto est dispo pour l'utiliser en voiture.

Les cartes viennent d'OpenStreetMap, donc c'est collaboratif et parfois plus à jour que ce qu'on trouve chez Google, surtout pour les petits chemins et les POI un peu obscurs. Perso, j'ai déjà trouvé des trucs sur OSM qui n'existaient même pas sur Maps, genre des fontaines d'eau potable en pleine montagne ou des refuges paumés.

L'app est dispo sur iOS , Android (y compris sur F-Droid pour les allergiques au Play Store), et même sur Linux en Flatpak . C'est open source sous licence Apache 2.0, donc vous pouvez aller fouiller le code si ça vous chante. Le projet est financé par des dons et des fondations comme NLnet, et pas par la revente de vos données de localisation.

Après la recherche est moins puissante que Google Maps, ce qui est normal vu qu'ils ont pas des milliards à claquer en IA. Et les infos de trafic en temps réel, bah y'en a pas. Mais pour de la rando, du vélo, ou même des trajets quotidiens quand on connaît un peu le coin, c'est largement suffisant.

Bref, si vous en avez marre de sentir le regard de Google dans votre dos à chaque déplacement, ou si vous voulez juste une app GPS qui marche sans réseau, foncez sur Organic Maps . C'est gratuit, et ça fait le taf !

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HiFidelity - Le lecteur audio macOS pour ceux qui en ont marre de Spotify

J'arrête pas de lire en ce moment des articles sur des Américains de moins de 25 ans qui découvrent les cassettes audio et qui nous en font des tartines en mode "c'est trop génial". Ils sont mignons car biberonnés à Stranger Things, ils deviennent nostalgiques de cette époque des années 80 qu'il n'ont pas connu. Je comprends, c’était cool mais moi j'ai connu et je peux vous dire que la cassette audio, ça vaut pas un bon vieux FLAC en termes de qualité audio.

Après Spotify même s'il propose du lossless depuis peu, c'est pas non plus le top parce que bah faut payer l'abonnement et puis la musique ne nous appartient pas vraiment. Alors peut-être que, finalement, la voie de la sagesse, c'est celle qui consiste à se faire une collection de FLAC comme on le faisait à l'époque avec nos vieux MP3.

Et c'est pour ça qu'aujourd'hui je vous parle de HiFidelity qui va probablement vous faire plaisir.

C'est un lecteur audio pour macOS, totalement gratuit et open source, pensé pour les audiophiles qui en ont marre des usines à gaz bardées de trackers et d'abonnements. Le truc fonctionne 100% hors ligne, ne collecte aucune donnée, et utilise la bibliothèque BASS (celle qu'on retrouve dans plein de players pro) pour une lecture bit-perfect. Ça veut dire que vos fichiers audio sont lus tels quels, sans conversion ni dégradation.

Côté formats, c'est la totale : FLAC, WAV, AIFF, APE, MP3, AAC, OGG, OPUS, M4A... bref tout ce qui traîne dans une bibliothèque musicale bien fournie. Et pour les puristes, y'a même un mode "Hog" qui prend le contrôle exclusif de votre périphérique audio. En gros aucune autre app ne viendra polluer votre écoute avec ses petits bips de notifications.

L'interface est propre, avec navigation par artistes, albums, genres, et une recherche super réactive grâce à SQLite FTS5 , recommandations automatiques... Ah et le mini-player flottant est vraiment bien foutu pour bosser avec sa musique sans encombrer l'écran.

Perso, ce qui me plaît, c'est l'approche "local first" et avoir un lecteur qui fait juste... lire de la musique, ça fait du bien. Y'a même la synchro des paroles en temps réel via lrclib et un égaliseur multiband pour ceux qui aiment tripatouiller les fréquences.

Pour l'installer c'est simple... soit via Homebrew avec

brew tap rvarunrathod/tap && brew install --cask hifidelity

Soit en téléchargeant directement depuis GitHub . Faut macOS 14 minimum par contre.

Bref, si vous cherchez un lecteur audio qui respecte vos oreilles ET votre vie privée, HiFidelity mérite clairement le coup d'oeil. Merci à Lorenper pour la découverte !

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Comment j'ai viré Algolia et recréé le Google de 1998 sur mon site

Bon, faut qu'on parle un peu du moteur de recherche de mon site. Ceux qui l'ont déjà utilisé savent de quoi je parle : c'était pas terrible. Enfin, « pas terrible » j'suis gentil. C'est un espèce d'overlay avec des résultats certes fiables mais c'était vraiment pas pratique.

Et en plus de ça, comme j'ai un site statique généré avec Hugo, je passais par Algolia pour la recherche. Si vous ne connaissez pas, Algolia c'est un service cloud qui indexe votre contenu et vous fournit une API de recherche ultra-rapide. Sur le papier c'est génial et dans la pratique aussi d'ailleurs sauf que voilà, ça coûte des sous. Et mon site rencontre un franc succès ces derniers temps (merci à vous !), donc j'ai de plus en plus de visiteurs, donc de plus en plus de recherches, donc une facture Algolia qui grimpe gentiment chaque mois.

Du coup je me suis dit : « Et si je trouvais une solution de recherche pour sites statiques ? » Parce que oui, ça existe et c'est comme ça que j'ai découvert Pagefind.

Pagefind c'est donc un moteur de recherche statique open source développé par CloudCannon qui fonctionne comme ceci : Au moment du build de votre site, Pagefind parcourt tout votre HTML généré et crée un index de recherche qu'on peut interroger avec un peu de JS. Y'a donc plus d'API, et tout se fait localement sur le navigateur des internautes.

Bref, ça avait l'air très cool alors évidemment, je me suis lancé dans l'aventure et comme j'aime bien me compliquer la vie, j'ai décidé de pas juste intégrer Pagefind tel quel. Non non. J'ai voulu recréer l'interface du Google de 1998 parce que à quoi bon avoir son propre site web si on peut pas s'amuser un peu ^^.

Laissez-moi donc vous raconter cette aventure.

Le problème avec Algolia

Leur service est excellent, je dis pas le contraire, la recherche est rapide, les résultats sont pertinents, l'API est bien foutue mais voilà, y'a le modèle de pricing puisque Algolia facture au nombre de requêtes de recherche.

Plus les gens cherchent sur votre site, plus vous payez et quand vous avez un site qui fait plusieurs millions de pages vues par mois, bah... ça chiffre vite. En gros je dépasse très vite les 10 000 recherches offertes chaque semaine et ensuite ça chiffre. C'est pas la mort, mais c'est un coût récurrent débile pour un truc qui pourrait être gratuit.

En plus de ça, y'a la dépendance à un service externe. Si Algolia tombe, ma recherche tombe. Et si Algolia change ses prix, je vais devoir subir. Même chose si Algolia décide de modifier son API... il faudra que j'adapte mon code. Bref, c'est le cloud dans toute sa splendeur... C'est pratique mais on n'est jamais vraiment chez nous.

Pagefind à la rescousse

Pagefind résout donc tous ces problèmes d'un coup. C'est un outil en ligne de commande qui s'exécute après votre générateur de site statique (Hugo dans mon cas, mais ça marche avec Jekyll, Eleventy, Astro, ou n'importe quoi d'autre).

Concrètement, vous lancez :

npx pagefind --site public

Et Pagefind va :

    1. Scanner tous vos fichiers HTML dans le dossier public/
    1. Extraire le contenu textuel (en ignorant la nav, le footer, les pubs si vous lui dites)
    1. Créer un index de recherche optimisé
    1. Générer des fichiers JavaScript pour interroger cet index côté client

Et le résultat c'est un dossier pagefind/ qui contient tout ce qu'il faut. Ensuite; à vous de servir ces fichiers statiquement avec le reste de votre site, et la magie pourra opérer !

L'index pour mes 18 000 articles fait environ 1,5 Go. Ça peut paraître beaucoup, mais Pagefind est malin car il découpe l'index en fragments et ne charge que ce qui est nécessaire pour la recherche en cours. Du coup en pratique, une recherche typique télécharge quelques centaines de Ko, et pas plus.

L'intégration technique

Pour intégrer Pagefind dans mon workflow Hugo, j'ai donc été cherché le binaire, je l'ai mis sur mon serveur et je l'ai appelé dans un cron comme ça, je rafraichi l'index de recherche 1 fois par jour (et pas à chaque génération du site).

0 4 * * * /home/manu/pagefind/pagefind --site /home/manu/public_html --output-path /home/manu/public_html/pagefind >> /var/log/pagefind.log 2>&1

J'ai aussi créé un fichier de configuration pagefind.yml pour affiner le comportement :

root_selector: "[data-pagefind-body]"
exclude_selectors:
 - "header"
 - ".site-header"
 - "footer"
 - ".sidebar"

L'astuce ici c'est d'indexer uniquement les div ayant la class data-pagefind-body='true' et d'exclure les éléments qui ne font pas partie du contenu éditorial afin de ne pas indexer ce qui se trouve dans le header, les natives, le footer...etc.

Côté JavaScript, Pagefind utilise les imports ES6 dynamiques. Ça veut dire que le moteur de recherche n'est chargé que quand l'utilisateur lance effectivement une recherche :

async function initPagefind() {
pagefind = await import('/pagefind/pagefind.js');
await pagefind.init();
}

Et pour faire une recherche :

const search = await pagefind.search("linux");
// search.results contient les IDs des résultats
// On charge le contenu de chaque résultat à la demande
for (const result of search.results) {
 const data = await result.data();
 console.log(data.url, data.meta.title, data.excerpt);
}

C'est bien fichu parce que search.results retourne immédiatement les références des résultats, mais le contenu réel (titre, extrait, URL) n'est chargé que quand vous appelez result.data(). Du coup vous pouvez implémenter une pagination propre sans télécharger les données de milliers de résultats d'un coup.

Le délire rétro - Recréer Google 1998

Maintenant que j'avais un moteur de recherche fonctionnel, fallait l'habiller. Et c'est là que j'ai eu cette idée un peu débile : Pourquoi pas recréer l'interface du Google de 1998 ?

Pour les plus jeunes qui lisent ça, Google en 1998 c'était une page blanche avec un logo, un champ de recherche, et deux boutons : « Google Search » et « I'm Feeling Lucky« . Pas de suggestions, pas de carrousels, pas de pubs... Juste un champs de recherche. C'était la belle époque !

J'ai donc créé une page de recherche avec deux vues distinctes. La page d'accueil avec le logo centré et le champ de recherche au milieu, exactement comme le Google originel.

Et la page de résultats avec le logo en petit en haut à gauche et les résultats en dessous.

Pour le code CSS, j'ai voulu être fidèle à l'époque. Times New Roman comme police par défaut, les liens en bleu souligné qui deviennent violet une fois visités. Et surtout, les boutons avec l'effet 3D des interfaces Windows 95 :

.search-button:active { border-style: inset; }

Ce border: outset et border-style: inset au clic, c'est exactement ce qui donnait cet effet de bouton en relief qu'on avait partout dans les années 90. Pour moi, ça fait toute la différence pour l'authenticité. Même le logo, je l'ai volontairement « dégradé » pour qu'il soit de la même qualité que le logo Google d'origine.

La pagination « Koooooorben »

Vous vous souvenez de la pagination de Google avec « Goooooogle » en bas de page ? Le nombre de « o » correspondait au nombre de pages de résultats. J'ai fait pareil, mais avec « Koooooorben ».

let logo = 'K'; for (let i = 0; i < oCount; i++)
{
logo += o;
} logo += 'rben'; }

Plus il y a de résultats, plus il y a de « o ». C'est complètement inutile mais ça me fait marrer à chaque fois que je le vois.

Le bouton « J'ai de la chance »

Ah, le fameux « I'm Feeling Lucky » de Google, j'ai voulu l'implémenter comme à l'époque ! Si vous tapez une recherche et cliquez sur « J'ai de la chance », vous êtes envoyé sur le premier résultat. Classique. Mais si vous cliquez sur le bouton avec le champ vide sur la home de la recherche, vous êtes envoyé sur un article aléatoire parmi les +18 000 du site.

Pour ça, j'ai utilisé une astuce : le sitemap. Mon Hugo génère un fichier sitemap.xml qui contient toutes les URLs du site et je peux aller piocher dedans en JS :

const articles = [...xml.querySelectorAll('loc')] .map(loc => loc.textContent) .filter(url => {
// Exclure les pages qui ne sont pas des articles
const path = new URL(url).pathname;
return !path.startsWith('/categories/') && !path.startsWith('/page/') && path !== '/';
});
const randomUrl = articles[Math.floor(Math.random() * articles.length)];
window.location.href = randomUrl;
} }

Un seul fetch, un peu de parsing XML natif, et hop c'est le grand retour de la fonctionnalité « article aléatoire » qui vous manquait, je le sais !

Tri et nombre de résultats

Je vous ai aussi mis une listbox qui vous permet d'afficher 10, 25 ou 50 résultats ainsi qu'un tri par pertinence ou data. Et ça aussi Pagefind sait parfaitement le navigateur.

Mode sombre et accessibilité

Même si l'interface est rétro, j'ai quand même ajouté quelques fonctionnalités modernes. Le mode sombre respecte les préférences système, et j'ai intégré la police OpenDyslexic pour les personnes dyslexiques.

Le truc important c'est de charger ces préférences avant le rendu de la page pour éviter le fameux flash. J'ai donc un petit script qui lit les préférences dans le localStorage et applique les classes CSS immédiatement :

function() {
 if (localStorage.getItem('theme') === 'dark') {
 document.documentElement.classList.add('dark-mode');
 }
 if (localStorage.getItem('dyslexic-font') === 'true') {
 document.documentElement.classList.add('dyslexic-mode');
 }
});

Gestion de l'historique navigateur

Un détail qui peut sembler anodin mais qui est super important pour l'expérience utilisateur c'est la gestion du bouton retour du navigateur.

Quand vous faites une recherche, l'URL change selon votre requête du genre /recherche/?q=linux&p=2. Du coup si vous partagez cette URL à un collègue, la personne arrivera directement sur les résultats de recherche. Et si vous utilisez le bouton retour, vous reviendrez alors à la recherche précédente.

window.addEventListener('popstate', () => {
const query = new URLSearchParams(location.search).get('q');
if (query) doSearch(query);
else showHomePage();
});

Liens vers d'autres moteurs

Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans mes +18 000 articles (ce qui serait quand même étonnant ^^), j'ai ajouté des liens pour relancer la même recherche sur Google, DuckDuckGo, Qwant, Brave et Ecosia. Bref, un petit service bonus pour mes visiteurs, exactement comme le proposait Google à l'époque.

Le bilan - Algolia vs Pagefind

Après 1 semaine d'utilisation, voici donc mon verdict ! Côté portefeuille d'abord, Algolia me coûtait entre 60 et +100 euros par mois et maintenant pour Pagefind, c'est zéro euros ! Et les performances sont également au rendez-vous. Algolia c'était rapide et bien là, ça l'est encore plus. Seul compromis à noter, l'index Algolia se mettait à jour en temps réel, alors que Pagefind nécessite une reconstruction au moment du build.

La conclusion

Voilà, j'ai maintenant une recherche qui marche vraiment bien, qui me coûte 0€ par mois, et qui a un look rétro qui va en surprendre plus d'un...

Alors est-ce que c'était nécessaire de passer autant de temps sur le design rétro ? Hé bien absolument pas. Mais est-ce que ça valait le coup ?

Franchement, oui !! C'est mon site, je fais ce que je veux, et si ça peut faire sourire quelques visiteurs nostalgiques des débuts du web, c'est du bonus. D'ailleurs un grand merci aux Patreons qui me soutiennent car sans eux, je n'aurais pas pu passer mon dimanche là dessus ^^

Et puis surtout, ça m'a permis de découvrir Pagefind qui est vraiment un excellent outil. Donc si vous avez un site statique (ou n'importe quel type de contenu textuel) et que vous cherchez une solution de recherche gratuite et performante, je vous le recommande chaudement. La documentation est claire, l'intégration est simple, et le résultat est top !

Allez, maintenant vous pouvez aller tester la nouvelle recherche sur le site . Et si vous cliquez sur « J'ai de la chance » sans rien taper... bonne découverte !

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Quand je pense que Win32 est devenu la couche de compatibilité la plus stable sur Linux...

Vous avez déjà essayé de faire tourner un vieux logiciel Linux sur une distrib récente, du genre un truc compilé il y a 5 ans ? Bah bon courage, parce que y'a de grandes chances que ça plante lamentablement à cause d'une dépendance qui aura changé entre-temps.

Maintenant, prenez un .exe Windows de 1998, genre un vieux jeu ou une appli Win32 classique. Lancez-le sous Wine et là, ô surprise... y'a de bonnes chances que ça tourne ! Bon, ça dépend des applis évidemment, mais le taux de réussite est souvent meilleur qu'avec les vieux binaires Linux...

C'est précisément ce paradoxe que pointe le projet loss32 , une distro Linux expérimentale dont l'idée complètement dingue serait de faire tourner TOUT l'environnement de bureau en Win32 via Wine. Leur slogan c'est "Win32 is the stable Linux ABI!" ce qui veut dire en gros que l'interface binaire la plus fiable pour faire tourner des applications sur Linux à long terme, c'est celle de Windows. Ahaha, je suis mort de rire en écrivant ça car j'imagine votre tête énervée de barbu ! Pourtant, vous allez voir, c'est difficile de leur donner tort...

Alors c'est quoi le problème avec Linux exactement ?

Hé bien en août 2022, un changement dans la toolchain a fait des dégâts. Beaucoup de distributions ont basculé vers l'option --hash-style=gnu au lieu de --hash-style=both, ce qui génère des binaires sans la section DT_HASH classique. L'idée c'était de gagner quelques kilobytes par binaire avec DT_GNU_HASH, qui est plus moderne et plus performant.

Ça n'a l'air de rien comme ça... sauf que ça a cassé pas mal de trucs. Des jeux utilisant Easy Anti-Cheat d'Epic se sont retrouvés en vrac, par exemple Shovel Knight a eu des soucis, ou encore le limiteur de framerate libstrangle . Bref, des logiciels qui marchaient très bien la veille se sont retrouvés dans les choux du jour au lendemain.

Et c'est là qu'on touche au cœur du problème car sous Windows, Microsoft maintient une compatibilité binaire quasi-religieuse pour les applis Win32 classiques. Un programme compilé pour Windows 95, s'il n'utilise pas de drivers ou d'APIs obsolètes, a de bonnes chances de tourner sur Windows 11. C'est un contrat tacite entre Microsoft et les développeurs qui a tenu pendant trois décennies.

Et même si sous Linux, le kernel et glibc sont plutôt stables, c'est vrai, dès qu'on parle de binaires tiers liés à des bibliothèques user, c'est une autre histoire. Et comme c'est le bordel et que chaque distribution fait un peu ce qu'elle veut, et les dépendances évoluen forcement. Du coup, si votre binaire précompilé casse, c'est votre problème. La philosophie c'est donc plutôt "recompile ton truc et arrête de te chialer 'spèce de fragile".

Et c'est pour ça que Valve a misé gros sur Proton. Officiellement, ils n'ont pas de préférence entre ports natifs et Windows via Proton, mais dans les faits, Proton fonctionne tellement bien que pas mal de studios ne se cassent plus la tête à faire des ports Linux natifs. Et parfois, les jeux Windows via Proton tournent même mieux que les ports natifs ... c'est dire.

Et le projet loss32 pousse cette logique jusqu'au bout car pourquoi se battre contre les moulins à vent de la fragmentation Linux quand on peut simplement tout faire tourner en Win32 ?

Alors perso, j'ai hâte de voir ça et visiblement un PoC devrait sortir en janvier 2026 avec un paquet APT pour qu'on puisse tous tester ça chez nous. Et si ça fonctionne bien, ça veut dire que si vous créez une application desktop simple et que vous voulez qu'elle tourne sur Linux encore dans 10 ans, cibler Win32 et distribuer un .exe via Wine/Proton est une option à considérer sérieusement.

Ça semble contre-intuitif, mais pour certains cas d'usage, c'est une stratégie pragmatique...

Pour les utilisateurs, ça veut dire aussi que Wine et Proton ne sont pas des rustines en attendant mieux mais des des solutions de première classe pour faire tourner des logiciels de manière stable sur Linux. Le Steam Deck l'a prouvé avec des milliers de jeux Windows qui tournent nickel.

Bref, on en est là... Win32, l'API de Microsoft, est devenue paradoxalement une des couches de compatibilité les plus stables pour faire tourner des logiciels sur Linux. C'est fou non ? Ça va faire grincer des dents de barbus c'est sûr mais c'est aussi la preuve que parfois, les solutions terre à terre l'emportent sur l'idéologie.

Source

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Comment j'ai viré Algolia et recréé le Google de 1998 sur mon site

Bon, faut qu'on parle un peu du moteur de recherche de mon site. Ceux qui l'ont déjà utilisé savent de quoi je parle : c'était pas terrible. Enfin, « pas terrible » j'suis gentil. C'est un espèce d'overlay avec des résultats certes fiables mais c'était vraiment pas pratique.

Et en plus de ça, comme j'ai un site statique généré avec Hugo, je passais par Algolia pour la recherche. Si vous ne connaissez pas, Algolia c'est un service cloud qui indexe votre contenu et vous fournit une API de recherche ultra-rapide. Sur le papier c'est génial et dans la pratique aussi d'ailleurs sauf que voilà, ça coûte des sous. Et mon site rencontre un franc succès ces derniers temps (merci à vous !), donc j'ai de plus en plus de visiteurs, donc de plus en plus de recherches, donc une facture Algolia qui grimpe gentiment chaque mois.

Du coup je me suis dit : « Et si je trouvais une solution de recherche pour sites statiques ? » Parce que oui, ça existe et c'est comme ça que j'ai découvert Pagefind.

Pagefind c'est donc un moteur de recherche statique open source développé par CloudCannon qui fonctionne comme ceci : Au moment du build de votre site, Pagefind parcourt tout votre HTML généré et crée un index de recherche qu'on peut interroger avec un peu de JS. Y'a donc plus d'API, et tout se fait localement sur le navigateur des internautes.

Bref, ça avait l'air très cool alors évidemment, je me suis lancé dans l'aventure et comme j'aime bien me compliquer la vie, j'ai décidé de pas juste intégrer Pagefind tel quel. Non non. J'ai voulu recréer l'interface du Google de 1998 parce que à quoi bon avoir son propre site web si on peut pas s'amuser un peu ^^.

Laissez-moi donc vous raconter cette aventure.

Le problème avec Algolia

Leur service est excellent, je dis pas le contraire, la recherche est rapide, les résultats sont pertinents, l'API est bien foutue mais voilà, y'a le modèle de pricing puisque Algolia facture au nombre de requêtes de recherche.

Plus les gens cherchent sur votre site, plus vous payez et quand vous avez un site qui fait plusieurs millions de pages vues par mois, bah... ça chiffre vite. En gros je dépasse très vite les 10 000 recherches offertes chaque semaine et ensuite ça chiffre. C'est pas la mort, mais c'est un coût récurrent débile pour un truc qui pourrait être gratuit.

En plus de ça, y'a la dépendance à un service externe. Si Algolia tombe, ma recherche tombe. Et si Algolia change ses prix, je vais devoir subir. Même chose si Algolia décide de modifier son API... il faudra que j'adapte mon code. Bref, c'est le cloud dans toute sa splendeur... C'est pratique mais on n'est jamais vraiment chez nous.

Pagefind à la rescousse

Pagefind résout donc tous ces problèmes d'un coup. C'est un outil en ligne de commande qui s'exécute après votre générateur de site statique (Hugo dans mon cas, mais ça marche avec Jekyll, Eleventy, Astro, ou n'importe quoi d'autre).

Concrètement, vous lancez :

npx pagefind --site public

Et Pagefind va :

    1. Scanner tous vos fichiers HTML dans le dossier public/
    1. Extraire le contenu textuel (en ignorant la nav, le footer, les pubs si vous lui dites)
    1. Créer un index de recherche optimisé
    1. Générer des fichiers JavaScript pour interroger cet index côté client

Et le résultat c'est un dossier pagefind/ qui contient tout ce qu'il faut. Ensuite; à vous de servir ces fichiers statiquement avec le reste de votre site, et la magie pourra opérer !

L'index pour mes 18 000 articles fait environ 1,5 Go. Ça peut paraître beaucoup, mais Pagefind est malin car il découpe l'index en fragments et ne charge que ce qui est nécessaire pour la recherche en cours. Du coup en pratique, une recherche typique télécharge quelques centaines de Ko, et pas plus.

L'intégration technique

Pour intégrer Pagefind dans mon workflow Hugo, j'ai donc été cherché le binaire, je l'ai mis sur mon serveur et je l'ai appelé dans un cron comme ça, je rafraichi l'index de recherche 1 fois par jour (et pas à chaque génération du site).

0 4 * * * /home/manu/pagefind/pagefind --site /home/manu/public_html --output-path /home/manu/public_html/pagefind >> /var/log/pagefind.log 2>&1

J'ai aussi créé un fichier de configuration pagefind.yml pour affiner le comportement :

root_selector: "[data-pagefind-body]"
exclude_selectors:
 - "header"
 - ".site-header"
 - "footer"
 - ".sidebar"

L'astuce ici c'est d'indexer uniquement les div ayant la class data-pagefind-body='true' et d'exclure les éléments qui ne font pas partie du contenu éditorial afin de ne pas indexer ce qui se trouve dans le header, les natives, le footer...etc.

Côté JavaScript, Pagefind utilise les imports ES6 dynamiques. Ça veut dire que le moteur de recherche n'est chargé que quand l'utilisateur lance effectivement une recherche :

async function initPagefind() {
pagefind = await import('/pagefind/pagefind.js');
await pagefind.init();
}

Et pour faire une recherche :

const search = await pagefind.search("linux");
// search.results contient les IDs des résultats
// On charge le contenu de chaque résultat à la demande
for (const result of search.results) {
 const data = await result.data();
 console.log(data.url, data.meta.title, data.excerpt);
}

C'est bien fichu parce que search.results retourne immédiatement les références des résultats, mais le contenu réel (titre, extrait, URL) n'est chargé que quand vous appelez result.data(). Du coup vous pouvez implémenter une pagination propre sans télécharger les données de milliers de résultats d'un coup.

Le délire rétro - Recréer Google 1998

Maintenant que j'avais un moteur de recherche fonctionnel, fallait l'habiller. Et c'est là que j'ai eu cette idée un peu débile : Pourquoi pas recréer l'interface du Google de 1998 ?

Pour les plus jeunes qui lisent ça, Google en 1998 c'était une page blanche avec un logo, un champ de recherche, et deux boutons : « Google Search » et « I'm Feeling Lucky« . Pas de suggestions, pas de carrousels, pas de pubs... Juste un champs de recherche. C'était la belle époque !

J'ai donc créé une page de recherche avec deux vues distinctes. La page d'accueil avec le logo centré et le champ de recherche au milieu, exactement comme le Google originel.

Et la page de résultats avec le logo en petit en haut à gauche et les résultats en dessous.

Pour le code CSS, j'ai voulu être fidèle à l'époque. Times New Roman comme police par défaut, les liens en bleu souligné qui deviennent violet une fois visités. Et surtout, les boutons avec l'effet 3D des interfaces Windows 95 :

.search-button:active { border-style: inset; }

Ce border: outset et border-style: inset au clic, c'est exactement ce qui donnait cet effet de bouton en relief qu'on avait partout dans les années 90. Pour moi, ça fait toute la différence pour l'authenticité. Même le logo, je l'ai volontairement « dégradé » pour qu'il soit de la même qualité que le logo Google d'origine.

La pagination « Koooooorben »

Vous vous souvenez de la pagination de Google avec « Goooooogle » en bas de page ? Le nombre de « o » correspondait au nombre de pages de résultats. J'ai fait pareil, mais avec « Koooooorben ».

let logo = 'K'; for (let i = 0; i < oCount; i++)
{
logo += o;
} logo += 'rben'; }

Plus il y a de résultats, plus il y a de « o ». C'est complètement inutile mais ça me fait marrer à chaque fois que je le vois.

Le bouton « J'ai de la chance »

Ah, le fameux « I'm Feeling Lucky » de Google, j'ai voulu l'implémenter comme à l'époque ! Si vous tapez une recherche et cliquez sur « J'ai de la chance », vous êtes envoyé sur le premier résultat. Classique. Mais si vous cliquez sur le bouton avec le champ vide sur la home de la recherche, vous êtes envoyé sur un article aléatoire parmi les +18 000 du site.

Pour ça, j'ai utilisé une astuce : le sitemap. Mon Hugo génère un fichier sitemap.xml qui contient toutes les URLs du site et je peux aller piocher dedans en JS :

const articles = [...xml.querySelectorAll('loc')] .map(loc => loc.textContent) .filter(url => {
// Exclure les pages qui ne sont pas des articles
const path = new URL(url).pathname;
return !path.startsWith('/categories/') && !path.startsWith('/page/') && path !== '/';
});
const randomUrl = articles[Math.floor(Math.random() * articles.length)];
window.location.href = randomUrl;
} }

Un seul fetch, un peu de parsing XML natif, et hop c'est le grand retour de la fonctionnalité « article aléatoire » qui vous manquait, je le sais !

Tri et nombre de résultats

Je vous ai aussi mis une listbox qui vous permet d'afficher 10, 25 ou 50 résultats ainsi qu'un tri par pertinence ou data. Et ça aussi Pagefind sait parfaitement le navigateur.

Mode sombre et accessibilité

Même si l'interface est rétro, j'ai quand même ajouté quelques fonctionnalités modernes. Le mode sombre respecte les préférences système, et j'ai intégré la police OpenDyslexic pour les personnes dyslexiques.

Le truc important c'est de charger ces préférences avant le rendu de la page pour éviter le fameux flash. J'ai donc un petit script qui lit les préférences dans le localStorage et applique les classes CSS immédiatement :

function() {
 if (localStorage.getItem('theme') === 'dark') {
 document.documentElement.classList.add('dark-mode');
 }
 if (localStorage.getItem('dyslexic-font') === 'true') {
 document.documentElement.classList.add('dyslexic-mode');
 }
});

Gestion de l'historique navigateur

Un détail qui peut sembler anodin mais qui est super important pour l'expérience utilisateur c'est la gestion du bouton retour du navigateur.

Quand vous faites une recherche, l'URL change selon votre requête du genre /recherche/?q=linux&p=2. Du coup si vous partagez cette URL à un collègue, la personne arrivera directement sur les résultats de recherche. Et si vous utilisez le bouton retour, vous reviendrez alors à la recherche précédente.

window.addEventListener('popstate', () => {
const query = new URLSearchParams(location.search).get('q');
if (query) doSearch(query);
else showHomePage();
});

Liens vers d'autres moteurs

Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans mes +18 000 articles (ce qui serait quand même étonnant ^^), j'ai ajouté des liens pour relancer la même recherche sur Google, DuckDuckGo, Qwant, Brave et Ecosia. Bref, un petit service bonus pour mes visiteurs, exactement comme le proposait Google à l'époque.

Le bilan - Algolia vs Pagefind

Après 1 semaine d'utilisation, voici donc mon verdict ! Côté portefeuille d'abord, Algolia me coûtait entre 60 et +100 euros par mois et maintenant pour Pagefind, c'est zéro euros ! Et les performances sont également au rendez-vous. Algolia c'était rapide et bien là, ça l'est encore plus. Seul compromis à noter, l'index Algolia se mettait à jour en temps réel, alors que Pagefind nécessite une reconstruction au moment du build.

La conclusion

Voilà, j'ai maintenant une recherche qui marche vraiment bien, qui me coûte 0€ par mois, et qui a un look rétro qui va en surprendre plus d'un...

Alors est-ce que c'était nécessaire de passer autant de temps sur le design rétro ? Hé bien absolument pas. Mais est-ce que ça valait le coup ?

Franchement, oui !! C'est mon site, je fais ce que je veux, et si ça peut faire sourire quelques visiteurs nostalgiques des débuts du web, c'est du bonus. D'ailleurs un grand merci aux Patreons qui me soutiennent car sans eux, je n'aurais pas pu passer mon dimanche là dessus ^^

Et puis surtout, ça m'a permis de découvrir Pagefind qui est vraiment un excellent outil. Donc si vous avez un site statique (ou n'importe quel type de contenu textuel) et que vous cherchez une solution de recherche gratuite et performante, je vous le recommande chaudement. La documentation est claire, l'intégration est simple, et le résultat est top !

Allez, maintenant vous pouvez aller tester la nouvelle recherche sur le site . Et si vous cliquez sur « J'ai de la chance » sans rien taper... bonne découverte !

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Quand je pense que Win32 est devenu la couche de compatibilité la plus stable sur Linux...

Vous avez déjà essayé de faire tourner un vieux logiciel Linux sur une distrib récente, du genre un truc compilé il y a 5 ans ? Bah bon courage, parce que y'a de grandes chances que ça plante lamentablement à cause d'une dépendance qui aura changé entre-temps.

Maintenant, prenez un .exe Windows de 1998, genre un vieux jeu ou une appli Win32 classique. Lancez-le sous Wine et là, ô surprise... y'a de bonnes chances que ça tourne ! Bon, ça dépend des applis évidemment, mais le taux de réussite est souvent meilleur qu'avec les vieux binaires Linux...

C'est précisément ce paradoxe que pointe le projet loss32 , une distro Linux expérimentale dont l'idée complètement dingue serait de faire tourner TOUT l'environnement de bureau en Win32 via Wine. Leur slogan c'est "Win32 is the stable Linux ABI!" ce qui veut dire en gros que l'interface binaire la plus fiable pour faire tourner des applications sur Linux à long terme, c'est celle de Windows. Ahaha, je suis mort de rire en écrivant ça car j'imagine votre tête énervée de barbu ! Pourtant, vous allez voir, c'est difficile de leur donner tort...

Alors c'est quoi le problème avec Linux exactement ?

Hé bien en août 2022, un changement dans la toolchain a fait des dégâts. Beaucoup de distributions ont basculé vers l'option --hash-style=gnu au lieu de --hash-style=both, ce qui génère des binaires sans la section DT_HASH classique. L'idée c'était de gagner quelques kilobytes par binaire avec DT_GNU_HASH, qui est plus moderne et plus performant.

Ça n'a l'air de rien comme ça... sauf que ça a cassé pas mal de trucs. Des jeux utilisant Easy Anti-Cheat d'Epic se sont retrouvés en vrac, par exemple Shovel Knight a eu des soucis, ou encore le limiteur de framerate libstrangle . Bref, des logiciels qui marchaient très bien la veille se sont retrouvés dans les choux du jour au lendemain.

Et c'est là qu'on touche au cœur du problème car sous Windows, Microsoft maintient une compatibilité binaire quasi-religieuse pour les applis Win32 classiques. Un programme compilé pour Windows 95, s'il n'utilise pas de drivers ou d'APIs obsolètes, a de bonnes chances de tourner sur Windows 11. C'est un contrat tacite entre Microsoft et les développeurs qui a tenu pendant trois décennies.

Et même si sous Linux, le kernel et glibc sont plutôt stables, c'est vrai, dès qu'on parle de binaires tiers liés à des bibliothèques user, c'est une autre histoire. Et comme c'est le bordel et que chaque distribution fait un peu ce qu'elle veut, et les dépendances évoluen forcement. Du coup, si votre binaire précompilé casse, c'est votre problème. La philosophie c'est donc plutôt "recompile ton truc et arrête de te chialer 'spèce de fragile".

Et c'est pour ça que Valve a misé gros sur Proton. Officiellement, ils n'ont pas de préférence entre ports natifs et Windows via Proton, mais dans les faits, Proton fonctionne tellement bien que pas mal de studios ne se cassent plus la tête à faire des ports Linux natifs. Et parfois, les jeux Windows via Proton tournent même mieux que les ports natifs ... c'est dire.

Et le projet loss32 pousse cette logique jusqu'au bout car pourquoi se battre contre les moulins à vent de la fragmentation Linux quand on peut simplement tout faire tourner en Win32 ?

Alors perso, j'ai hâte de voir ça et visiblement un PoC devrait sortir en janvier 2026 avec un paquet APT pour qu'on puisse tous tester ça chez nous. Et si ça fonctionne bien, ça veut dire que si vous créez une application desktop simple et que vous voulez qu'elle tourne sur Linux encore dans 10 ans, cibler Win32 et distribuer un .exe via Wine/Proton est une option à considérer sérieusement.

Ça semble contre-intuitif, mais pour certains cas d'usage, c'est une stratégie pragmatique...

Pour les utilisateurs, ça veut dire aussi que Wine et Proton ne sont pas des rustines en attendant mieux mais des des solutions de première classe pour faire tourner des logiciels de manière stable sur Linux. Le Steam Deck l'a prouvé avec des milliers de jeux Windows qui tournent nickel.

Bref, on en est là... Win32, l'API de Microsoft, est devenue paradoxalement une des couches de compatibilité les plus stables pour faire tourner des logiciels sur Linux. C'est fou non ? Ça va faire grincer des dents de barbus c'est sûr mais c'est aussi la preuve que parfois, les solutions terre à terre l'emportent sur l'idéologie.

Source

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3 sites pour jouer aux jeux rétro directement dans votre navigateur

Qu'est-ce que j'ai pu passer de temps sur les émulateurs ces dernières années... Entre les ROMs à chercher, les émulateurs à configurer, les manettes à mapper... Y'a des jours où j'avais juste envie de lancer un petit Sonic ou un Street Fighter sans me prendre la tête. Hé bien bonne nouvelle, y'a des sites qui font exactement ça, et j0j0b4rj0 vient de m'en partager trois qui valent le détour.

Le principe est simple, vous ouvrez votre navigateur, vous choisissez un jeu, et hop c'est parti. Pas de téléchargement, pas d'installation, juste du rétro gaming !

Le premier c'est RetroGames.cc . C'est probablement le plus fourni des trois avec un catalogue qui couvre à peu près toutes les consoles de l'âge d'or : NES, SNES, Game Boy, N64, Mega Drive, PlayStation 1, et même des trucs plus exotiques comme la PC Engine ou la Neo Geo Pocket. L'interface est pas super moderne mais elle fait le taf, avec une recherche et un tri par console. Par contre y'a des pubs, faudra pas s'étonner.

Ensuite y'a ClassicGameZone . Celui-là il est dispo en français et il a un truc en plus : un système de sauvegarde. Si vous créez un compte, vous pouvez sauvegarder vos parties et les reprendre plus tard. Le catalogue dépasse les 2100 jeux répartis sur 23 plateformes, et y'a même du multijoueur sur certains titres. L'interface est plus propre que RetroGames et y'a un système de favoris pour retrouver vos jeux rapidement.

Et le troisième c'est Retro-Games.org . Lui aussi est dispo en français et propose une couverture impressionnante des consoles. L'interface est sobre avec un mode sombre, et y'a une FAQ sympa qui raconte l'histoire du jeu vidéo pour les curieux. Comme les autres, c'est gratuit avec de la pub pour financer le service.

Les trois sites utilisent des émulateurs JavaScript qui tournent directement dans le navigateur, donc ça marche sur à peu près tout : PC, Mac, tablette... Faut juste un navigateur pas trop vieux et une connexion correcte pour charger les jeux.

Bon évidemment, côté légalité c'est un peu la zone grise habituelle des ROMs sur le web. Les jeux sont protégés par le droit d'auteur, mais les sites se retranchent derrière le fair use ou le fait que certains éditeurs n'existent plus. À vous de voir où vous placez le curseur.

En tout cas, si un soir vous avez une envie soudaine de relancer Tetris, Zelda ou Final Fantasy sans vous prendre la tête avec un émulateur, ces trois sites font le job.

Merci à j0j0b4rj0 et Lorenper pour le partage !

Article publié initialement le 7 octobre 2020 et mis à jour le 30 décembre 2025.

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3 sites pour jouer aux jeux rétro directement dans votre navigateur

Qu'est-ce que j'ai pu passer de temps sur les émulateurs ces dernières années... Entre les ROMs à chercher, les émulateurs à configurer, les manettes à mapper... Y'a des jours où j'avais juste envie de lancer un petit Sonic ou un Street Fighter sans me prendre la tête. Hé bien bonne nouvelle, y'a des sites qui font exactement ça, et j0j0b4rj0 vient de m'en partager trois qui valent le détour.

Le principe est simple, vous ouvrez votre navigateur, vous choisissez un jeu, et hop c'est parti. Pas de téléchargement, pas d'installation, juste du rétro gaming !

Le premier c'est RetroGames.cc . C'est probablement le plus fourni des trois avec un catalogue qui couvre à peu près toutes les consoles de l'âge d'or : NES, SNES, Game Boy, N64, Mega Drive, PlayStation 1, et même des trucs plus exotiques comme la PC Engine ou la Neo Geo Pocket. L'interface est pas super moderne mais elle fait le taf, avec une recherche et un tri par console. Par contre y'a des pubs, faudra pas s'étonner.

Ensuite y'a ClassicGameZone . Celui-là il est dispo en français et il a un truc en plus : un système de sauvegarde. Si vous créez un compte, vous pouvez sauvegarder vos parties et les reprendre plus tard. Le catalogue dépasse les 2100 jeux répartis sur 23 plateformes, et y'a même du multijoueur sur certains titres. L'interface est plus propre que RetroGames et y'a un système de favoris pour retrouver vos jeux rapidement.

Et le troisième c'est Retro-Games.org . Lui aussi est dispo en français et propose une couverture impressionnante des consoles. L'interface est sobre avec un mode sombre, et y'a une FAQ sympa qui raconte l'histoire du jeu vidéo pour les curieux. Comme les autres, c'est gratuit avec de la pub pour financer le service.

Les trois sites utilisent des émulateurs JavaScript qui tournent directement dans le navigateur, donc ça marche sur à peu près tout : PC, Mac, tablette... Faut juste un navigateur pas trop vieux et une connexion correcte pour charger les jeux.

Bon évidemment, côté légalité c'est un peu la zone grise habituelle des ROMs sur le web. Les jeux sont protégés par le droit d'auteur, mais les sites se retranchent derrière le fair use ou le fait que certains éditeurs n'existent plus. À vous de voir où vous placez le curseur.

En tout cas, si un soir vous avez une envie soudaine de relancer Tetris, Zelda ou Final Fantasy sans vous prendre la tête avec un émulateur, ces trois sites font le job.

Merci à j0j0b4rj0 et Lorenper pour le partage !

Article publié initialement le 7 octobre 2020 et mis à jour le 30 décembre 2025.

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X-Files revient et ça promet du lourd !!

Qu'est-ce que j'aimais ces soirées scotché devant M6 à regarder Mulder et Scully enquêter sur des trucs inexplicables ! Les extraterrestres, les monstres de la semaine, le grand complot gouvernemental... X-Files c'était LA série qui nous a tous fait flipper dans les années 90, à tel point qu'éteindre la télé et aller me coucher après un épisode était un combat contre la peur d'être enlevé par des petits gris... Et bien accrochez-vous parce qu'un reboot est en préparation !

Ryan Coogler vient en effet de confirmer qu'il bossait sur un reboot de X-Files et que c'était son prochain projet, juste après son film "Sinners". Pour ceux qui connaissent pas, Coogler c'est le gars derrière Black Panther et la saga Creed... Donc autant dire qu'il sait s'y prendre pour donner un coup de jeune aux franchises cultes.

Il a évidemment promis de respecter ce qui fait l'ADN de la série. Je cite : "It wouldn't be X-Files if we didn't do both. We intend on having both monsters of the week and also the overarching conspiracy." Traduction pour ceux du fond : on aura les épisodes standalone avec des créatures flippantes ET une grande conspiration au long cours. Soit les deux piliers qui ont fait le succès de la série originale.

Et le réalisateur a même ajouté que si son équipe fait bien son boulot, certains épisodes seront "really fucking scary". Moi j'attends que ça !!

Et le gars a l'air motivé pour faire un truc bien puisqu'il explique que X-Files c'est comme Rocky avec son père, sauf que là c'est avec sa mère. "The X-Files is one of those things with my mom. My mom means the world to me." Sa daronne a même déjà lu certains scripts et apparemment elle valide. Je pense que quand un réalisateur de ce calibre aborde un projet avec autant d'attachement personnel, ça promet du lourd !

Côté casting, ça reste mystérieux par contre... Coogler confirme avoir parlé avec Gillian Anderson qui pourrait revenir incarner Scully mais rien n'est signé. Pour Duchovny, même flou artistique. Par contre, des rumeurs circulent sur Danielle Deadwyler qui a cartonné dans "Till", pour un rôle principal.

Le projet est développé via Walt Disney Television depuis que Chris Carter (le créateur original) a révélé son existence en 2023 et lui a donné sa bénédiction même s'il n'est pas impliqué directement dedans.

Perso, je suis comme un gosse ! X-Files c'était pas juste une série, c'était une ambiance, j'sais pas comment dire... Ils avaient une façon unique de mélanger le paranormal, la science-fiction et le thriller politique donc si Coogler arrive à retrouver cette atmosphère tout en l'adaptant à notre époque paranoïaque de fake news et de surveillance généralisée, ça peut être énorme.

Quoiqu'il en soit, la vérité est ailleurs... et j'ai hâte de la retrouver !

Source

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Hacker son lave-linge Miele ou Bosch pour en reprendre le contrôle

Moi je pensais qu'un lave-linge c'était juste... un lave-linge. On tourne le bouton, le bouton tout rond, et paf, ça lave... Mais aujourd'hui ces bestioles sont bourrées d'électronique et connectées à fond au cloud. Et forcément, ça a donné des idées à deux chercheurs allemands qui ont présenté leurs travaux au 39C3 (Chaos Communication Congress).

Severin von Wnuck-Lipinski et Hajo Noerenberg ont passé des mois à décortiquer les entrailles de machines Miele et BSH (Bosch, Siemens, Neff, Gaggenau) et leurs découvertes sont super intéressantes pour qui s'intéresse notamment au droit à la réparation et à la domotique (sans dépendre du cloud).

Côté Miele, Severin a découvert que la plupart des machines fabriquées après 1996 embarquent une interface de diagnostic optique. Un petit port infrarouge planqué sur la façade qui permet aux techniciens de se connecter avec un outil proprio appelé MDU (Miele Diagnostic Utility). Le protocole c'est du bon vieux UART à 2400 bauds avec parité paire. Pas de chiffrement mais juste une clé de sécurité à 16 bits.

Et c'est là que ça devient croquant à souhait car pour trouver ces clés de diagnostic, Severin a exploité une faille de timing sur le microcontrôleur 8 bits. En gros, quand vous envoyez une mauvaise clé, le microcontrolleur met un tout petit peu plus de temps à répondre que quand le premier octet est correct. En mesurant ces délais avec un oscilloscope, il a pu deviner les clés octet par octet.

Et c'est grâce à cela qu'il a créé FreeMDU , un outil open source qui permet de dialoguer avec les appareils Miele et compatibles. Diagnostics, codes erreur, compteurs de cycles... tout est accessible et y'a même une intégration Home Assistant pour les fans de domotique DIY.

Côté BSH, Hajo a attaqué le D-BUS, le bus de communication propriétaire qui relie tous les composants internes (moteur, pompe, interface utilisateur, module WiFi). C'est également du UART à 9600 bauds sur des connecteurs RAST, avec une tension de bus de 9V pour les lave-linge et 13.5V pour les lave-vaisselle.

Le plus beau c'est qu'en fouillant le firmware du module timeline (celui qui gère l'affichage du temps restant), Hajo a trouvé des easter eggs planqués par les développeurs dans les graphiques. Comme quoi même les ingénieurs Bosch ont le sens de l'humour ^^.

Suite à ça, Hajo a développé bsh-home-appliances , un projet open source avec une extension ESPHome pour intégrer les appareils BSH dans Home Assistant. Vous pouvez donc suivre votre cycle de lavage, recevoir des notifications, et même accéder aux diagnostics sans passer par l'app proprio.

Et le final de la présentation était épique puisque les deux chercheurs ont connecté un lave-linge Miele à l'application BSH Home Connect via une couche de compatibilité maison qu'ils ont baptisée AMBCL (Advanced Miele BSH Compatibility Layer). Un Miele qui parle le Bosch, ça c'est fait !

Bref, si vous avez un appareil Miele ou BSH qui traîne et que vous voulez reprendre le contrôle sans dépendre du cloud du fabricant, les outils sont maintenant disponibles. C'est ça aussi le droit à la réparation : pouvoir diagnostiquer soi-même sa machine sans appeler un technicien à 150 euros de l'heure.

Par contre, bidouillez vos propres appareils uniquement parce que faire ça sur le lave-linge de votre meilleur pote, c'est pas cool et c'est illégal, alors fézez pas les cons !

Source

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X-Files revient et ça promet du lourd !!

Qu'est-ce que j'aimais ces soirées scotché devant M6 à regarder Mulder et Scully enquêter sur des trucs inexplicables ! Les extraterrestres, les monstres de la semaine, le grand complot gouvernemental... X-Files c'était LA série qui nous a tous fait flipper dans les années 90, à tel point qu'éteindre la télé et aller me coucher après un épisode était un combat contre la peur d'être enlevé par des petits gris... Et bien accrochez-vous parce qu'un reboot est en préparation !

Ryan Coogler vient en effet de confirmer qu'il bossait sur un reboot de X-Files et que c'était son prochain projet, juste après son film "Sinners". Pour ceux qui connaissent pas, Coogler c'est le gars derrière Black Panther et la saga Creed... Donc autant dire qu'il sait s'y prendre pour donner un coup de jeune aux franchises cultes.

Il a évidemment promis de respecter ce qui fait l'ADN de la série. Je cite : "It wouldn't be X-Files if we didn't do both. We intend on having both monsters of the week and also the overarching conspiracy." Traduction pour ceux du fond : on aura les épisodes standalone avec des créatures flippantes ET une grande conspiration au long cours. Soit les deux piliers qui ont fait le succès de la série originale.

Et le réalisateur a même ajouté que si son équipe fait bien son boulot, certains épisodes seront "really fucking scary". Moi j'attends que ça !!

Et le gars a l'air motivé pour faire un truc bien puisqu'il explique que X-Files c'est comme Rocky avec son père, sauf que là c'est avec sa mère. "The X-Files is one of those things with my mom. My mom means the world to me." Sa daronne a même déjà lu certains scripts et apparemment elle valide. Je pense que quand un réalisateur de ce calibre aborde un projet avec autant d'attachement personnel, ça promet du lourd !

Côté casting, ça reste mystérieux par contre... Coogler confirme avoir parlé avec Gillian Anderson qui pourrait revenir incarner Scully mais rien n'est signé. Pour Duchovny, même flou artistique. Par contre, des rumeurs circulent sur Danielle Deadwyler qui a cartonné dans "Till", pour un rôle principal.

Le projet est développé via Walt Disney Television depuis que Chris Carter (le créateur original) a révélé son existence en 2023 et lui a donné sa bénédiction même s'il n'est pas impliqué directement dedans.

Perso, je suis comme un gosse ! X-Files c'était pas juste une série, c'était une ambiance, j'sais pas comment dire... Ils avaient une façon unique de mélanger le paranormal, la science-fiction et le thriller politique donc si Coogler arrive à retrouver cette atmosphère tout en l'adaptant à notre époque paranoïaque de fake news et de surveillance généralisée, ça peut être énorme.

Quoiqu'il en soit, la vérité est ailleurs... et j'ai hâte de la retrouver !

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Hacker son lave-linge Miele ou Bosch pour en reprendre le contrôle

Moi je pensais qu'un lave-linge c'était juste... un lave-linge. On tourne le bouton, le bouton tout rond, et paf, ça lave... Mais aujourd'hui ces bestioles sont bourrées d'électronique et connectées à fond au cloud. Et forcément, ça a donné des idées à deux chercheurs allemands qui ont présenté leurs travaux au 39C3 (Chaos Communication Congress).

Severin von Wnuck-Lipinski et Hajo Noerenberg ont passé des mois à décortiquer les entrailles de machines Miele et BSH (Bosch, Siemens, Neff, Gaggenau) et leurs découvertes sont super intéressantes pour qui s'intéresse notamment au droit à la réparation et à la domotique (sans dépendre du cloud).

Côté Miele, Severin a découvert que la plupart des machines fabriquées après 1996 embarquent une interface de diagnostic optique. Un petit port infrarouge planqué sur la façade qui permet aux techniciens de se connecter avec un outil proprio appelé MDU (Miele Diagnostic Utility). Le protocole c'est du bon vieux UART à 2400 bauds avec parité paire. Pas de chiffrement mais juste une clé de sécurité à 16 bits.

Et c'est là que ça devient croquant à souhait car pour trouver ces clés de diagnostic, Severin a exploité une faille de timing sur le microcontrôleur 8 bits. En gros, quand vous envoyez une mauvaise clé, le microcontrolleur met un tout petit peu plus de temps à répondre que quand le premier octet est correct. En mesurant ces délais avec un oscilloscope, il a pu deviner les clés octet par octet.

Et c'est grâce à cela qu'il a créé FreeMDU , un outil open source qui permet de dialoguer avec les appareils Miele et compatibles. Diagnostics, codes erreur, compteurs de cycles... tout est accessible et y'a même une intégration Home Assistant pour les fans de domotique DIY.

Côté BSH, Hajo a attaqué le D-BUS, le bus de communication propriétaire qui relie tous les composants internes (moteur, pompe, interface utilisateur, module WiFi). C'est également du UART à 9600 bauds sur des connecteurs RAST, avec une tension de bus de 9V pour les lave-linge et 13.5V pour les lave-vaisselle.

Le plus beau c'est qu'en fouillant le firmware du module timeline (celui qui gère l'affichage du temps restant), Hajo a trouvé des easter eggs planqués par les développeurs dans les graphiques. Comme quoi même les ingénieurs Bosch ont le sens de l'humour ^^.

Suite à ça, Hajo a développé bsh-home-appliances , un projet open source avec une extension ESPHome pour intégrer les appareils BSH dans Home Assistant. Vous pouvez donc suivre votre cycle de lavage, recevoir des notifications, et même accéder aux diagnostics sans passer par l'app proprio.

Et le final de la présentation était épique puisque les deux chercheurs ont connecté un lave-linge Miele à l'application BSH Home Connect via une couche de compatibilité maison qu'ils ont baptisée AMBCL (Advanced Miele BSH Compatibility Layer). Un Miele qui parle le Bosch, ça c'est fait !

Bref, si vous avez un appareil Miele ou BSH qui traîne et que vous voulez reprendre le contrôle sans dépendre du cloud du fabricant, les outils sont maintenant disponibles. C'est ça aussi le droit à la réparation : pouvoir diagnostiquer soi-même sa machine sans appeler un technicien à 150 euros de l'heure.

Par contre, bidouillez vos propres appareils uniquement parce que faire ça sur le lave-linge de votre meilleur pote, c'est pas cool et c'est illégal, alors fézez pas les cons !

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Make 67 - Un petit jeu de calcul mental pour votre pause café

Bon, il est bientôt l'heure de la pause et vous avez bien mérité de faire travailler vos méninges sur autre chose que des lignes de code ou des tableurs Excel. Ça tombe bien, je viens de tomber sur un petit jeu web qui va vous rappeler des souvenirs... Vous vous souvenez de "Des Chiffres et des Lettres" ? Cette émission où Bertrand Renard alignait des calculs pendant que vous, gamin, vous demandiez pourquoi vos parents regardaient un truc aussi barbant ?

Hé bien Make 67 s'en inspire clairement, mais en version web décontractée et sans le stress du chrono qui défile à la télé.

On vous donne 4 nombres au hasard et vous devez combiner le tout avec les opérations de base (addition, soustraction, multiplication, division) pour obtenir... 67. Pourquoi 67 ? Aucune idée, mais c'est le charme du truc. Chaque nombre ne peut être utilisé qu'une seule fois, et petit détail qui a son importance, les calculs s'effectuent de gauche à droite, pas selon l'ordre mathématique classique. Du coup 2 + 3 × 4 ça donne 20, pas 14. Faut s'y faire, mais ça rajoute une petite couche de réflexion.

L'interface est minimaliste au possible avec 4 boutons pour les nombres, 4 pour les opérations, et hop vous construisez votre expression. Et si vous vous plantez, y'a un bouton Clear pour recommencer. Mais attention, vous ne pouvez l'utiliser que 3 fois max, après quoi le bouton Solve se débloque pour vous montrer la solution. Pas de jugement, on a tous des jours sans ^^.

Le petit plus sympa c'est quand vous trouvez la bonne combinaison. Votre téléphone peut vibrer (si compatible), des confettis apparaissent et y'a même un petit son de victoire. C'est con mais ça fait plaisir. Et pour les maniaques du détail, sachez que le jeu gère proprement les divisions en arrondissant à 6 décimales.

Perso je trouve ça parfait pour une pause de 5 minutes entre deux réunions ou pour décompresser en fin de journée.

Bref, si vous cherchez un truc pour occuper votre pause café, c'est cadeau .

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Make 67 - Un petit jeu de calcul mental pour votre pause café

Bon, il est bientôt l'heure de la pause et vous avez bien mérité de faire travailler vos méninges sur autre chose que des lignes de code ou des tableurs Excel. Ça tombe bien, je viens de tomber sur un petit jeu web qui va vous rappeler des souvenirs... Vous vous souvenez de "Des Chiffres et des Lettres" ? Cette émission où Bertrand Renard alignait des calculs pendant que vous, gamin, vous demandiez pourquoi vos parents regardaient un truc aussi barbant ?

Hé bien Make 67 s'en inspire clairement, mais en version web décontractée et sans le stress du chrono qui défile à la télé.

On vous donne 4 nombres au hasard et vous devez combiner le tout avec les opérations de base (addition, soustraction, multiplication, division) pour obtenir... 67. Pourquoi 67 ? Aucune idée, mais c'est le charme du truc. Chaque nombre ne peut être utilisé qu'une seule fois, et petit détail qui a son importance, les calculs s'effectuent de gauche à droite, pas selon l'ordre mathématique classique. Du coup 2 + 3 × 4 ça donne 20, pas 14. Faut s'y faire, mais ça rajoute une petite couche de réflexion.

L'interface est minimaliste au possible avec 4 boutons pour les nombres, 4 pour les opérations, et hop vous construisez votre expression. Et si vous vous plantez, y'a un bouton Clear pour recommencer. Mais attention, vous ne pouvez l'utiliser que 3 fois max, après quoi le bouton Solve se débloque pour vous montrer la solution. Pas de jugement, on a tous des jours sans ^^.

Le petit plus sympa c'est quand vous trouvez la bonne combinaison. Votre téléphone peut vibrer (si compatible), des confettis apparaissent et y'a même un petit son de victoire. C'est con mais ça fait plaisir. Et pour les maniaques du détail, sachez que le jeu gère proprement les divisions en arrondissant à 6 décimales.

Perso je trouve ça parfait pour une pause de 5 minutes entre deux réunions ou pour décompresser en fin de journée.

Bref, si vous cherchez un truc pour occuper votre pause café, c'est cadeau .

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Netflix offre des vidéos 4K HDR gratuites pour vos tests et calibrations

Vous avez déjà eu besoin de vidéos de test en 4K HDR pour calibrer votre écran, tester un encodeur maison ou juste faire le malin avec votre nouveau téléviseur ? Hé bien je ne le savais pas mais Netflix met à disposition gratuitement une bibliothèque de contenus professionnels sous licence Creative Commons Attribution 4.0 (donc vous pouvez les utiliser à condition de créditer Netflix).

Ça s'appelle Netflix Open Content et c'est une initiative plutôt méconnue du géant du streaming. L'idée c'est de fournir aux développeurs, chercheurs et autres bidouilleurs des fichiers vidéo de référence de qualité broadcast, sans les problèmes de droits habituels.

Et y'a du lourd dans le catalogue puisqu'on y trouve des courts-métrages d'animation comme Sol Levante (2020), un anime réalisé en partenariat avec Production I.G et entièrement dessiné à la main en 4K HDR natif. Côté live-action, y'a aussi des trucs techniques comme Sparks (2017) filmé en 4K à quasi 60 fps avec un master HDR encodé pour 4000 nits... de quoi faire chauffer les dalles haut de gamme.

Netflix fournit les masters vidéo en HDR10 et pour certains projets des métadonnées Dolby Vision au format XML. Pour Sol Levante par exemple, y'a même les sessions Pro Tools avec le mix Dolby Atmos, les storyboards et quelques fichiers After Effects du projet. Donc pour les devs qui bossent sur des codecs ou les fabricants de TV qui veulent calibrer leurs dalles, c'est de l'or en barre.

Le téléchargement se fait soit via navigateur, soit en ligne de commande avec AWS CLI si vous avez de gros fichiers à récupérer... et croyez-moi certains pèsent lourd comme Sol Levante ou encore Sparks.

Après, faut quand même noter que le dernier contenu ajouté date de 2020 donc le projet n'a pas l'air très actif ces derniers temps mais les contenus restent parfaitement utilisables. Et vous en trouverez d'autres ici également .

Voilà, si vous cherchez des vidéos de test de qualité pro sans vous prendre la tête avec les droits d'auteur, c'est une ressource plutôt sympa à bookmarker.

Source

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ShaderBeam - Retrouvez la clarté CRT sur vos écrans LCD et OLED

J'sais pas si vous vous rappelez mais quand on jouait à nos jeux préférés sur un de ces vieux écrans CRT, l'image était nette ! Une clarté de mouvement quasi parfaite, avec très peu de traînées... C'était chouette ! Hé bien y'a un dev qui a décidé de recréer ça sur nos écrans modernes avec un outil open source qui s'appelle ShaderBeam .

En fait, le souci de nos LCD et autres OLED, c'est que chaque pixel reste allumé pendant toute la durée d'une frame (c'est ce qu'on appelle le sample-and-hold ). Alors que sur un CRT, le faisceau d'électrons balayait l'écran ligne par ligne, donc chaque pixel ne s'allumait qu'une fraction de seconde. C'est ça qui donnait cette sensation de netteté en mouvement. C'est précisément ce comportement que ShaderBeam tente de reproduire via un shader GPU.

Le projet vient de sortir en version 0.1 beta et c'est développé par Mausimus, le même gars qui a créé ShaderGlass (un overlay pour appliquer des shaders sur Windows). Et son nouveau bébé utilise la technologie de simulation CRT de Blur Busters , développée par Mark Rejhon et Timothy Lottes.

Si vous testez, vous verrez, les résultats peuvent être assez bluffants selon votre config. Sur un écran 120Hz, vous pouvez réduire le flou de mouvement jusqu'à 50% pour du contenu 60fps. À 240Hz, on peut monter à 75% de réduction. Et si vous avez un monstre à 480Hz, c'est jusqu'à 87,5% de blur en moins. Autant dire que ça peut commencer à se rapprocher de l'expérience CRT d'antan.

Le gros avantage par rapport au Black Frame Insertion classique (le BFI que proposent certains écrans), c'est que ShaderBeam peut flicker moins selon les réglages. Au lieu d'alterner brutalement entre image et noir, le shader simule la phosphorescence qui s'estompe progressivement. Résultat, ça peut être plus agréable pour les yeux sur du contenu 60fps.

Par contre, y'a quelques contraintes. Déjà vous avez besoin d'un écran qui monte au minimum à 100Hz, et 240Hz ou plus c'est vraiment l'idéal. Ensuite, le dev recommande d'utiliser un deuxième GPU (votre iGPU intégré fait l'affaire) pour faire tourner ShaderBeam pendant que votre carte graphique principale gère le jeu. Ça peut aider à éviter les problèmes de désync dans la plupart des jeux.

Pour l'installer, ensuite c'est assez simple. Vous téléchargez le zip depuis GitHub, vous lancez l'exe, et l'overlay se met par-dessus vos jeux en fullscreen. Y'a des raccourcis clavier pour afficher l'interface de config (Ctrl+Shift+B), et vous pouvez ajuster plein de paramètres selon votre écran et vos préférences. Attention, il est recommandé de désactiver HAGS, VRR et HDR pour de meilleurs résultats.

Bon, c'est encore une beta, donc attendez-vous à quelques bugs et attention si vous êtes photosensible car ça peut créer des flashs rapides. Mais pour les nostalgiques du CRT qui veulent retrouver cette clarté de mouvement sur leurs écrans modernes, c'est vraiment un projet à suivre. D'ailleurs, Blur Busters propose une démo interactive si vous voulez voir le principe en action avant de télécharger.

Source

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X dégringole en France - Elon Musk va bientôt se retrouver tout seul avec ses fachos

Vous vous souvenez de mon article sur la machine à désinformation qu'est devenu X ? Et bien j'ai une bonne nouvelle pour vous :** les Français commencent enfin à se barrer de ce cloaque numérique !! Woohoo \o/ !**

En effet, Médiamétrie vient de sortir les chiffres de novembre 2025 et c'est un massacre pour le réseau social d'Elon. Pour la première fois depuis 2017, X ne figure plus dans le top 50 des marques les plus visitées en France. Le réseau social qui devait "révolutionner la liberté d'expression" (mdrrrr) se retrouve maintenant derrière Dailymotion, Allociné et même Yahoo. YAHOO putain !!! Le site que plus personne n'utilise depuis 15 ans fait mieux que le joujou à 44 milliards de Musk.

En novembre, X comptabilisait 14,4 millions de visiteurs uniques en France. C'est le même niveau que Reddit et pendant ce temps, Facebook et Instagram font trois fois plus d'audience et même LeBonCoin fait deux fois mieux. Le roi autoproclamé de la "free speech" se fait doubler par un site de petites annonces pour vendre des canapés d'occaz, c'est couillon quand même.

Et j'avoue, ça me fait plaisir. Parce que X c'est devenu quoi au juste ? Un repaire à fachos, à complotistes et à bots russes qui se refilent leurs fake news préférées en boucle. Un endroit où l'engagement prime sur la vérité, où les Community Notes arrivent 75 heures trop tard (quand elles arrivent...), et où le système de monétisation récompense littéralement ceux qui propagent de la merde. Souvenez-vous de l'attentat de Sydney où un innocent s'est fait menacer de mort parce que des abrutis cherchaient du clic facile...

Moi j'ai quitté tout ça. X, Facebook, Mastodon, Bluesky... Tous ces réseaux sociaux toxiques où on passe son temps à se foutre sur la gueule et je m'en porte mille fois mieux. Plus de notifications anxiogènes, plus de fils d'actualité conçus pour maximiser et cristalliser les colères, plus de cette économie de l'attention qui nous transforme tous en zombies.

Et visiblement je suis pas le seul à avoir eu cette illumination puisqu'en Europe, l'usage de X a chuté de 10 à 40% selon les pays. Les annonceurs continuent de fuir (qui a envie de voir sa pub à côté d'un tweet négationniste ?) et Musk a viré 80% de ses employés, passant de 7500 à 1500 personnes... donc y'a plus personne pour modérer quoi que ce soit.

Alors maintenant tous ces beaufs vont pouvoir rester entre eux à se branler la nouille sur leurs théories du complot préférées et ils vont pouvoir se persuader mutuellement que le Grand Remplacement c'est vrai, que les vaccins rendent autiste, et que Taylor Swift est une psy-op de la CIA. Grand bien leur fasse. Pendant ce temps, le reste du monde aura déserté leur petit club de losers et la vie continuera sans eux.

Vivement que X.com disparaisse dans les limbes de l'Internet, rejoindre MySpace et Google+ au cimetière des réseaux sociaux has-been. Ce sera bien mérité parce qu'il n'y a plus rien à sauver là bas.

Source

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Le driver NTFSPLUS devient NTFS et progresse vers le kernel Linux

Vous vous souvenez quand Paragon Software a sorti son driver NTFS3 pour Linux en 2021 ? Bien sûr que vous ne vous en souvenez pas parce que vous êtes gens normaux. Mais le titi barbus sous Linux étaient très contents !! Enfin un driver NTFS kernel-space performant et maintenu par une boite sérieuse !

Mais le problème c'est qu'un an plus tard, le développeur principal du driver a disparu de la circulation. Silence radio total et depuis les bugs se sont accumulés et il n'y a plus eu de patch. Et aujourd'hui en 2025, les utilisateurs Linux continuent d'utiliser ce vieux ntfs-3g (driver FUSE) préhistorique de 2008.

Heureusement, Namjae Jeon a décidé de tout refaire from scratch !! C'est super ça non ? Alors moi je connaissais pas Namjae, mais c'est lui qui a créé le driver exFAT pour Linux et qui maintient le code du serveur KSMBD dans le kernel (à vos souhaits !). Le gars sait coder proprement, et surtout contrairement à l'autre qui a disparu, il maintient ses projets sur la durée.

Son nouveau driver s'appelait NTFSPLUS à l'origine, mais bonne nouvelle : il vient d'être renommé tout simplement "NTFS" pour sa soumission v3 sur la mailing list du kernel Linux. Pourquoi ce changement ? Parce que Namjae est reparti de l'ancien driver NTFS read-only qui existe depuis des années dans le kernel, un code beaucoup plus propre et bien commenté. Comme ça au lieu de partir sur une base Paragon qui ressemble à un champ de mines mal documenté, il a juste repris le code legacy et y a ajouté le support en écriture. Et maintenant que ça s'appelle "NTFS" tout court, c'est plus clair pour tout le monde.

Le résultat c'est donc un gros patch qu'il vient de soumettre et niveau features, ça envoie du paté de manchot : implémentation iomap, suppression des buffer-head, des utilitaires user-space publics, support IDMAPPED mount, fonctionnalité readahead pour le fichier $MFT, et surtout la suppression de la limitation 2TB sur les systèmes 32-bit. Bref, tout ce que NTFS3 devait faire mais n'a jamais vraiment fait.

Et niveau perfs, les benchmarks sont encore meilleurs que prévu. On parle de +3 à 5% en écriture single-thread et carrément +35 à 110% en multi-thread par rapport à NTFS3. Le listing des fichiers est 12-14% plus rapide, et le montage d'une partition de 4 To prend moins d'une seconde (contre plus de 4 secondes avec NTFS3). Techniquement, c'est mieux sur tous les tableaux !

Par contre, faut pas s'emballer trop vite non plus. Le driver est toujours marqué comme expérimental et le journaling complet n'est pas encore fonctionnel. Y'a juste le replay du journal qui existe, et d'après Namjae lui-même, ça marche pas correctement pour l'instant. Le support complet du journaling est prévu après l'intégration upstream.

Maintenant la vraie question c'est : est-ce que les gens vont faire confiance à ce nouveau driver ? Parce que NTFS3, ça avait l'air super aussi au début pour finalement être boudé par la communauté. Les utilisateurs Linux ont été hypés et déçus une fois... Et ça c'est dramatique car on peut tromper 1 linuxiens mille fois...non, c'est pas ça mais vous avez compris...

Bref, nos barbus en culottes courtes ne sont pas pressés je pense, de retenter l'expérience NTFS en écriture car même si le nouveau driver affiche +110% de perfs sur le papier, ça ne garantit rien sur la fiabilité à long terme et surtout sur la maintenance. Mais bon j'ai confiance en Namjae Jeon qui a un excellent track record avec exFAT et KSMBD ! Donc je garde la foiiiii !

Et puis il y a la question de l'adoption par les distributions car même si le driver NTFS est intégré dans le kernel Linux principal, ça ne veut pas dire que Debian, Ubuntu ou Fedora vont switcher dessus par défaut. Elles ont encore les doigts un petit peu brûlés avec NTFS3 et vont probablement attendre 2-3 ans pour voir comment ça évolue avant de faire le changement. En attendant, ntfs-3g continuera de vivre sa vie peinarde malgré ses 17 ans d'âge.

En attendant que ce jour de gloire arrive pour NTFS, si vous voulez tester le nouveau driver, le code est dispo sur Github !

Source

Article publié le 21 octobre 2025 et mis à jour le 30 décembre 2025

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Netflix offre des vidéos 4K HDR gratuites pour vos tests et calibrations

Vous avez déjà eu besoin de vidéos de test en 4K HDR pour calibrer votre écran, tester un encodeur maison ou juste faire le malin avec votre nouveau téléviseur ? Hé bien je ne le savais pas mais Netflix met à disposition gratuitement une bibliothèque de contenus professionnels sous licence Creative Commons Attribution 4.0 (donc vous pouvez les utiliser à condition de créditer Netflix).

Ça s'appelle Netflix Open Content et c'est une initiative plutôt méconnue du géant du streaming. L'idée c'est de fournir aux développeurs, chercheurs et autres bidouilleurs des fichiers vidéo de référence de qualité broadcast, sans les problèmes de droits habituels.

Et y'a du lourd dans le catalogue puisqu'on y trouve des courts-métrages d'animation comme Sol Levante (2020), un anime réalisé en partenariat avec Production I.G et entièrement dessiné à la main en 4K HDR natif. Côté live-action, y'a aussi des trucs techniques comme Sparks (2017) filmé en 4K à quasi 60 fps avec un master HDR encodé pour 4000 nits... de quoi faire chauffer les dalles haut de gamme.

Netflix fournit les masters vidéo en HDR10 et pour certains projets des métadonnées Dolby Vision au format XML. Pour Sol Levante par exemple, y'a même les sessions Pro Tools avec le mix Dolby Atmos, les storyboards et quelques fichiers After Effects du projet. Donc pour les devs qui bossent sur des codecs ou les fabricants de TV qui veulent calibrer leurs dalles, c'est de l'or en barre.

Le téléchargement se fait soit via navigateur, soit en ligne de commande avec AWS CLI si vous avez de gros fichiers à récupérer... et croyez-moi certains pèsent lourd comme Sol Levante ou encore Sparks.

Après, faut quand même noter que le dernier contenu ajouté date de 2020 donc le projet n'a pas l'air très actif ces derniers temps mais les contenus restent parfaitement utilisables. Et vous en trouverez d'autres ici également .

Voilà, si vous cherchez des vidéos de test de qualité pro sans vous prendre la tête avec les droits d'auteur, c'est une ressource plutôt sympa à bookmarker.

Source

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ShaderBeam - Retrouvez la clarté CRT sur vos écrans LCD et OLED

J'sais pas si vous vous rappelez mais quand on jouait à nos jeux préférés sur un de ces vieux écrans CRT, l'image était nette ! Une clarté de mouvement quasi parfaite, avec très peu de traînées... C'était chouette ! Hé bien y'a un dev qui a décidé de recréer ça sur nos écrans modernes avec un outil open source qui s'appelle ShaderBeam .

En fait, le souci de nos LCD et autres OLED, c'est que chaque pixel reste allumé pendant toute la durée d'une frame (c'est ce qu'on appelle le sample-and-hold ). Alors que sur un CRT, le faisceau d'électrons balayait l'écran ligne par ligne, donc chaque pixel ne s'allumait qu'une fraction de seconde. C'est ça qui donnait cette sensation de netteté en mouvement. C'est précisément ce comportement que ShaderBeam tente de reproduire via un shader GPU.

Le projet vient de sortir en version 0.1 beta et c'est développé par Mausimus, le même gars qui a créé ShaderGlass (un overlay pour appliquer des shaders sur Windows). Et son nouveau bébé utilise la technologie de simulation CRT de Blur Busters , développée par Mark Rejhon et Timothy Lottes.

Si vous testez, vous verrez, les résultats peuvent être assez bluffants selon votre config. Sur un écran 120Hz, vous pouvez réduire le flou de mouvement jusqu'à 50% pour du contenu 60fps. À 240Hz, on peut monter à 75% de réduction. Et si vous avez un monstre à 480Hz, c'est jusqu'à 87,5% de blur en moins. Autant dire que ça peut commencer à se rapprocher de l'expérience CRT d'antan.

Le gros avantage par rapport au Black Frame Insertion classique (le BFI que proposent certains écrans), c'est que ShaderBeam peut flicker moins selon les réglages. Au lieu d'alterner brutalement entre image et noir, le shader simule la phosphorescence qui s'estompe progressivement. Résultat, ça peut être plus agréable pour les yeux sur du contenu 60fps.

Par contre, y'a quelques contraintes. Déjà vous avez besoin d'un écran qui monte au minimum à 100Hz, et 240Hz ou plus c'est vraiment l'idéal. Ensuite, le dev recommande d'utiliser un deuxième GPU (votre iGPU intégré fait l'affaire) pour faire tourner ShaderBeam pendant que votre carte graphique principale gère le jeu. Ça peut aider à éviter les problèmes de désync dans la plupart des jeux.

Pour l'installer, ensuite c'est assez simple. Vous téléchargez le zip depuis GitHub, vous lancez l'exe, et l'overlay se met par-dessus vos jeux en fullscreen. Y'a des raccourcis clavier pour afficher l'interface de config (Ctrl+Shift+B), et vous pouvez ajuster plein de paramètres selon votre écran et vos préférences. Attention, il est recommandé de désactiver HAGS, VRR et HDR pour de meilleurs résultats.

Bon, c'est encore une beta, donc attendez-vous à quelques bugs et attention si vous êtes photosensible car ça peut créer des flashs rapides. Mais pour les nostalgiques du CRT qui veulent retrouver cette clarté de mouvement sur leurs écrans modernes, c'est vraiment un projet à suivre. D'ailleurs, Blur Busters propose une démo interactive si vous voulez voir le principe en action avant de télécharger.

Source

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X dégringole en France - Elon Musk va bientôt se retrouver tout seul avec ses fachos

Vous vous souvenez de mon article sur la machine à désinformation qu'est devenu X ? Et bien j'ai une bonne nouvelle pour vous :** les Français commencent enfin à se barrer de ce cloaque numérique !! Woohoo \o/ !**

En effet, Médiamétrie vient de sortir les chiffres de novembre 2025 et c'est un massacre pour le réseau social d'Elon. Pour la première fois depuis 2017, X ne figure plus dans le top 50 des marques les plus visitées en France. Le réseau social qui devait "révolutionner la liberté d'expression" (mdrrrr) se retrouve maintenant derrière Dailymotion, Allociné et même Yahoo. YAHOO putain !!! Le site que plus personne n'utilise depuis 15 ans fait mieux que le joujou à 44 milliards de Musk.

En novembre, X comptabilisait 14,4 millions de visiteurs uniques en France. C'est le même niveau que Reddit et pendant ce temps, Facebook et Instagram font trois fois plus d'audience et même LeBonCoin fait deux fois mieux. Le roi autoproclamé de la "free speech" se fait doubler par un site de petites annonces pour vendre des canapés d'occaz, c'est couillon quand même.

Et j'avoue, ça me fait plaisir. Parce que X c'est devenu quoi au juste ? Un repaire à fachos, à complotistes et à bots russes qui se refilent leurs fake news préférées en boucle. Un endroit où l'engagement prime sur la vérité, où les Community Notes arrivent 75 heures trop tard (quand elles arrivent...), et où le système de monétisation récompense littéralement ceux qui propagent de la merde. Souvenez-vous de l'attentat de Sydney où un innocent s'est fait menacer de mort parce que des abrutis cherchaient du clic facile...

Moi j'ai quitté tout ça. X, Facebook, Mastodon, Bluesky... Tous ces réseaux sociaux toxiques où on passe son temps à se foutre sur la gueule et je m'en porte mille fois mieux. Plus de notifications anxiogènes, plus de fils d'actualité conçus pour maximiser et cristalliser les colères, plus de cette économie de l'attention qui nous transforme tous en zombies.

Et visiblement je suis pas le seul à avoir eu cette illumination puisqu'en Europe, l'usage de X a chuté de 10 à 40% selon les pays. Les annonceurs continuent de fuir (qui a envie de voir sa pub à côté d'un tweet négationniste ?) et Musk a viré 80% de ses employés, passant de 7500 à 1500 personnes... donc y'a plus personne pour modérer quoi que ce soit.

Alors maintenant tous ces beaufs vont pouvoir rester entre eux à se branler la nouille sur leurs théories du complot préférées et ils vont pouvoir se persuader mutuellement que le Grand Remplacement c'est vrai, que les vaccins rendent autiste, et que Taylor Swift est une psy-op de la CIA. Grand bien leur fasse. Pendant ce temps, le reste du monde aura déserté leur petit club de losers et la vie continuera sans eux.

Vivement que X.com disparaisse dans les limbes de l'Internet, rejoindre MySpace et Google+ au cimetière des réseaux sociaux has-been. Ce sera bien mérité parce qu'il n'y a plus rien à sauver là bas.

Source

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Le driver NTFSPLUS devient NTFS et progresse vers le kernel Linux

Vous vous souvenez quand Paragon Software a sorti son driver NTFS3 pour Linux en 2021 ? Bien sûr que vous ne vous en souvenez pas parce que vous êtes gens normaux. Mais le titi barbus sous Linux étaient très contents !! Enfin un driver NTFS kernel-space performant et maintenu par une boite sérieuse !

Mais le problème c'est qu'un an plus tard, le développeur principal du driver a disparu de la circulation. Silence radio total et depuis les bugs se sont accumulés et il n'y a plus eu de patch. Et aujourd'hui en 2025, les utilisateurs Linux continuent d'utiliser ce vieux ntfs-3g (driver FUSE) préhistorique de 2008.

Heureusement, Namjae Jeon a décidé de tout refaire from scratch !! C'est super ça non ? Alors moi je connaissais pas Namjae, mais c'est lui qui a créé le driver exFAT pour Linux et qui maintient le code du serveur KSMBD dans le kernel (à vos souhaits !). Le gars sait coder proprement, et surtout contrairement à l'autre qui a disparu, il maintient ses projets sur la durée.

Son nouveau driver s'appelait NTFSPLUS à l'origine, mais bonne nouvelle : il vient d'être renommé tout simplement "NTFS" pour sa soumission v3 sur la mailing list du kernel Linux. Pourquoi ce changement ? Parce que Namjae est reparti de l'ancien driver NTFS read-only qui existe depuis des années dans le kernel, un code beaucoup plus propre et bien commenté. Comme ça au lieu de partir sur une base Paragon qui ressemble à un champ de mines mal documenté, il a juste repris le code legacy et y a ajouté le support en écriture. Et maintenant que ça s'appelle "NTFS" tout court, c'est plus clair pour tout le monde.

Le résultat c'est donc un gros patch qu'il vient de soumettre et niveau features, ça envoie du paté de manchot : implémentation iomap, suppression des buffer-head, des utilitaires user-space publics, support IDMAPPED mount, fonctionnalité readahead pour le fichier $MFT, et surtout la suppression de la limitation 2TB sur les systèmes 32-bit. Bref, tout ce que NTFS3 devait faire mais n'a jamais vraiment fait.

Et niveau perfs, les benchmarks sont encore meilleurs que prévu. On parle de +3 à 5% en écriture single-thread et carrément +35 à 110% en multi-thread par rapport à NTFS3. Le listing des fichiers est 12-14% plus rapide, et le montage d'une partition de 4 To prend moins d'une seconde (contre plus de 4 secondes avec NTFS3). Techniquement, c'est mieux sur tous les tableaux !

Par contre, faut pas s'emballer trop vite non plus. Le driver est toujours marqué comme expérimental et le journaling complet n'est pas encore fonctionnel. Y'a juste le replay du journal qui existe, et d'après Namjae lui-même, ça marche pas correctement pour l'instant. Le support complet du journaling est prévu après l'intégration upstream.

Maintenant la vraie question c'est : est-ce que les gens vont faire confiance à ce nouveau driver ? Parce que NTFS3, ça avait l'air super aussi au début pour finalement être boudé par la communauté. Les utilisateurs Linux ont été hypés et déçus une fois... Et ça c'est dramatique car on peut tromper 1 linuxiens mille fois...non, c'est pas ça mais vous avez compris...

Bref, nos barbus en culottes courtes ne sont pas pressés je pense, de retenter l'expérience NTFS en écriture car même si le nouveau driver affiche +110% de perfs sur le papier, ça ne garantit rien sur la fiabilité à long terme et surtout sur la maintenance. Mais bon j'ai confiance en Namjae Jeon qui a un excellent track record avec exFAT et KSMBD ! Donc je garde la foiiiii !

Et puis il y a la question de l'adoption par les distributions car même si le driver NTFS est intégré dans le kernel Linux principal, ça ne veut pas dire que Debian, Ubuntu ou Fedora vont switcher dessus par défaut. Elles ont encore les doigts un petit peu brûlés avec NTFS3 et vont probablement attendre 2-3 ans pour voir comment ça évolue avant de faire le changement. En attendant, ntfs-3g continuera de vivre sa vie peinarde malgré ses 17 ans d'âge.

En attendant que ce jour de gloire arrive pour NTFS, si vous voulez tester le nouveau driver, le code est dispo sur Github !

Source

Article publié le 21 octobre 2025 et mis à jour le 30 décembre 2025

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