Voici une question presque existentielle que nous ne vous avons jamais posée jusqu’à présent : comment posez-vous votre iPhone sur les tables ? Il y a deux écoles. Certains posent leur iPhone face contre table, pour ne pas voir l’écran et éviter les distractions, et peut-être aussi pour protéger la dalle des chocs.
Un iPhone 16 face contre table. Image iGeneration.
Et puis il y a ceux qui posent leur iPhone sur le dos, l’écran visible, pour pouvoir interagir facilement avec. Avec la fonction d’écran toujours allumé, cette position est encore plus tentante pour avoir l’heure d’un coin de l’œil. Quand on n'utilise pas de coque, il y a également peut-être moins de risques de rayures liés à une surface imparfaite.
Un iPhone 14 Pro sur le dos avec l’écran toujours allumé. Image iGeneration.
Il existe en fait une troisième voie, sans doute moins courante : utiliser un support pour améliorer l’angle de vue. Le MagSafe a rendu cette option particulièrement pratique, avec des accessoires qui se fixent et se retirent en un instant.
Alors, comment posez-vous votre iPhone sur les tables ?
Voici une question presque existentielle que nous ne vous avons jamais posée jusqu’à présent : comment posez-vous votre iPhone sur les tables ? Il y a deux écoles. Certains posent leur iPhone face contre table, pour ne pas voir l’écran et éviter les distractions, et peut-être aussi pour protéger la dalle des chocs.
Un iPhone 16 face contre table. Image iGeneration.
Et puis il y a ceux qui posent leur iPhone sur le dos, l’écran visible, pour pouvoir interagir facilement avec. Avec la fonction d’écran toujours allumé, cette position est encore plus tentante pour avoir l’heure d’un coin de l’œil. Quand on n'utilise pas de coque, il y a également peut-être moins de risques de rayures liés à une surface imparfaite.
Un iPhone 14 Pro sur le dos avec l’écran toujours allumé. Image iGeneration.
Il existe en fait une troisième voie, sans doute moins courante : utiliser un support pour améliorer l’angle de vue. Le MagSafe a rendu cette option particulièrement pratique, avec des accessoires qui se fixent et se retirent en un instant.
Alors, comment posez-vous votre iPhone sur les tables ?
L’application Radio France tire maintenant parti d’une nouvelle possibilité offerte par iOS 26. Depuis cette app, vous pouvez créer une alarme qui se déclenchera à l’heure de votre choix et qui s’affichera en plein écran sur votre iPhone. Et surtout, vous pouvez choisir la station de radio publique avec laquelle vous voulez vous réveiller.
Alarme créée avec l’app Radio France. Image iGeneration.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette alarme ne lance pas automatiquement la diffusion de la radio à l’heure prévue — l’intégration d’iOS 26 ne le permet pas. À l’heure dite, c’est une sonnerie classique qui retentit, mais un bouton à l’écran permet de démarrer la radio en un tap. Un compte (gratuit) est nécessaire pour utiliser cette fonction.
Pour un réveil avec lecture automatique d’une station, il faut passer par une automatisation dans l’app Raccourcis, en allant chercher le flux radio via l’app Musique. Vous pouvez vous inspirer de l’automatisation basique ci-dessous.
Exemple d’automatisation pour démarrer automatiquement une station de radio au réveil. Image iGeneration.
D’autres apps commencent à exploiter les alarmes natives d’iOS 26. C’est notamment le cas de Rappels qui, depuis iOS 26.2, permet de définir une alarme qui ne peut pas se louper afin de ne pas oublier une tâche importante. Du côté des apps tierces, In Your Face génère automatiquement des alarmes à partir des événements inscrits dans le calendrier.
Vous en apprendrez plus sur les nouvelles fonctions des alarmes dans iOS 26 dans cet article :
L’application Radio France tire maintenant parti d’une nouvelle possibilité offerte par iOS 26. Depuis cette app, vous pouvez créer une alarme qui se déclenchera à l’heure de votre choix et qui s’affichera en plein écran sur votre iPhone. Et surtout, vous pouvez choisir la station de radio publique avec laquelle vous voulez vous réveiller.
Alarme créée avec l’app Radio France. Image iGeneration.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette alarme ne lance pas automatiquement la diffusion de la radio à l’heure prévue — l’intégration d’iOS 26 ne le permet pas. À l’heure dite, c’est une sonnerie classique qui retentit, mais un bouton à l’écran permet de démarrer la radio en un tap. Un compte (gratuit) est nécessaire pour utiliser cette fonction.
Pour un réveil avec lecture automatique d’une station, il faut passer par une automatisation dans l’app Raccourcis, en allant chercher le flux radio via l’app Musique. Vous pouvez vous inspirer de l’automatisation basique ci-dessous.
Exemple d’automatisation pour démarrer automatiquement une station de radio au réveil. Image iGeneration.
D’autres apps commencent à exploiter les alarmes natives d’iOS 26. C’est notamment le cas de Rappels qui, depuis iOS 26.2, permet de définir une alarme qui ne peut pas se louper afin de ne pas oublier une tâche importante. Du côté des apps tierces, In Your Face génère automatiquement des alarmes à partir des événements inscrits dans le calendrier.
Vous en apprendrez plus sur les nouvelles fonctions des alarmes dans iOS 26 dans cet article :
L’hostilité des États-Unis à l’égard des régulations numériques européennes franchit un nouveau cap. Après avoir proféré des menaces à l’encontre de plusieurs entreprises européennes, l’administration Trump s’en prend finalement à plusieurs personnalités. Washington a interdit de visa cinq Européens engagés dans la régulation de la tech, notamment Thierry Breton, ancien commissaire européen à l’origine du DMA et du DSA.
Thierry Breton en 2024. Image Union européenne.
Le département d’État américain justifie cette mesure exceptionnelle par la « censure » qui résulterait, selon lui, des actions menées par ces cinq individus. « Depuis trop longtemps, les idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les opinions américaines auxquelles ils s’opposent, a écrit le secrétaire d’État, Marco Rubio, sur X. L’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale. »
À l’inverse, l’administration Trump ne semble guère s’émouvoir de la censure domestique, comme l’illustre encore la déprogrammation d’un reportage sur les expulsions aux États-Unis par CBS, une chaîne passée depuis peu sous le contrôle de Larry Ellison, généreux donateur de la campagne de Donald Trump.
Le gouvernement français a en tout cas dénoncé « avec la plus grande fermeté » l’interdiction de séjour aux États-Unis visant Thierry Breton et les quatre autres personnalités européennes concernées.
De son côté, l’ancien commissaire européen s’est interrogé publiquement : « un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », en référence à la politique de persécution menée dans les années 1950 par le sénateur américain Joseph McCarthy à l’encontre de toute personne soupçonnée de sympathies communistes. Et de rappeler que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu – et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA. À nos amis américains : “La censure n’est pas là où vous le pensez”. »
Outre l’ancien commissaire au marché intérieur (2019-2024), la décision américaine vise quatre responsables d’ONG engagées dans la lutte contre la désinformation et la haine en ligne, au Royaume-Uni et en Allemagne : Imran Ahmed (Center for Countering Digital Hate), Clare Melford (Global Disinformation Index), Anna-Lena von Hodenberg (HateAid) et Josephine Ballon (HateAid).
Le seul point positif pour ces cinq personnes interdites de territoire est qu’elles n’auront pas à exposer leur vie numérique à la douane américaine.
L’hostilité des États-Unis à l’égard des régulations numériques européennes franchit un nouveau cap. Après avoir proféré des menaces à l’encontre de plusieurs entreprises européennes, l’administration Trump s’en prend finalement à plusieurs personnalités. Washington a interdit de visa cinq Européens engagés dans la régulation de la tech, notamment Thierry Breton, ancien commissaire européen à l’origine du DMA et du DSA.
Thierry Breton en 2024. Image Union européenne.
Le département d’État américain justifie cette mesure exceptionnelle par la « censure » qui résulterait, selon lui, des actions menées par ces cinq individus. « Depuis trop longtemps, les idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les opinions américaines auxquelles ils s’opposent, a écrit le secrétaire d’État, Marco Rubio, sur X. L’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale. »
À l’inverse, l’administration Trump ne semble guère s’émouvoir de la censure domestique, comme l’illustre encore la déprogrammation d’un reportage sur les expulsions aux États-Unis par CBS, une chaîne passée depuis peu sous le contrôle de Larry Ellison, généreux donateur de la campagne de Donald Trump.
Le gouvernement français a en tout cas dénoncé « avec la plus grande fermeté » l’interdiction de séjour aux États-Unis visant Thierry Breton et les quatre autres personnalités européennes concernées.
De son côté, l’ancien commissaire européen s’est interrogé publiquement : « un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », en référence à la politique de persécution menée dans les années 1950 par le sénateur américain Joseph McCarthy à l’encontre de toute personne soupçonnée de sympathies communistes. Et de rappeler que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu – et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA. À nos amis américains : “La censure n’est pas là où vous le pensez”. »
Outre l’ancien commissaire au marché intérieur (2019-2024), la décision américaine vise quatre responsables d’ONG engagées dans la lutte contre la désinformation et la haine en ligne, au Royaume-Uni et en Allemagne : Imran Ahmed (Center for Countering Digital Hate), Clare Melford (Global Disinformation Index), Anna-Lena von Hodenberg (HateAid) et Josephine Ballon (HateAid).
Le seul point positif pour ces cinq personnes interdites de territoire est qu’elles n’auront pas à exposer leur vie numérique à la douane américaine.
L’opération est passée quasiment inaperçue car elle concerne un domaine très éloigné du grand public : Apple a fait l’acquisition de certains actifs de Styra et a recruté plusieurs de ses cadres cet été. Mais que fait Styra au juste ?
Cette société a créé Open Policy Agent (OPA), un outil permettant de définir et d’appliquer des règles de sécurité et de contrôle d’accès dans des environnements cloud. Très populaire dans le milieu, OPA aide les entreprises à gérer de manière centralisée qui peut faire quoi, à vérifier la conformité de leurs systèmes et à sécuriser leur infrastructure.
Image Styra
Dans un billet de blog publié en août (oui, l’opération est vraiment passée sous le radar), Tim Hinrichs, l’un des cofondateurs de Styra, se veut rassurant : « Apple est un utilisateur enthousiaste d’OPA, qu’elle utilise comme composant clé de son infrastructure d’autorisation pour gérer un vaste portefeuille de services cloud à l’échelle mondiale. L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement d’Apple envers le projet OPA en réalisant un investissement plus important dans cette technologie et dans sa communauté. »
Le code étant sous l’égide de la Cloud Native Computing Foundation, le projet open source ne changera pas : le code restera libre et continuera d'être géré par la CNCF comme auparavant. Ce qui change, c’est que d’autres produits du portefeuille de Styra deviendront eux aussi open source.
Au vu de la spécificité du domaine, il ne faut pas s’attendre à ce que cette acquisition ait un effet pour les clients lambda. Elle permet essentiellement à Apple de mieux gérer ses propres outils et infrastructures internes. La Pomme a tout de même signalé cette opération à la Commission européenne, comme le DMA l'y oblige.
L’opération est passée quasiment inaperçue car elle concerne un domaine très éloigné du grand public : Apple a fait l’acquisition de certains actifs de Styra et a recruté plusieurs de ses cadres cet été. Mais que fait Styra au juste ?
Cette société a créé Open Policy Agent (OPA), un outil permettant de définir et d’appliquer des règles de sécurité et de contrôle d’accès dans des environnements cloud. Très populaire dans le milieu, OPA aide les entreprises à gérer de manière centralisée qui peut faire quoi, à vérifier la conformité de leurs systèmes et à sécuriser leur infrastructure.
Image Styra
Dans un billet de blog publié en août (oui, l’opération est vraiment passée sous le radar), Tim Hinrichs, l’un des cofondateurs de Styra, se veut rassurant : « Apple est un utilisateur enthousiaste d’OPA, qu’elle utilise comme composant clé de son infrastructure d’autorisation pour gérer un vaste portefeuille de services cloud à l’échelle mondiale. L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement d’Apple envers le projet OPA en réalisant un investissement plus important dans cette technologie et dans sa communauté. »
Le code étant sous l’égide de la Cloud Native Computing Foundation, le projet open source ne changera pas : le code restera libre et continuera d'être géré par la CNCF comme auparavant. Ce qui change, c’est que d’autres produits du portefeuille de Styra deviendront eux aussi open source.
Au vu de la spécificité du domaine, il ne faut pas s’attendre à ce que cette acquisition ait un effet pour les clients lambda. Elle permet essentiellement à Apple de mieux gérer ses propres outils et infrastructures internes. La Pomme a tout de même signalé cette opération à la Commission européenne, comme le DMA l'y oblige.
Depuis le passage à iOS 26, vous avez sans doute remarqué dans l’application Photos la présence d’un nouveau bouton quand vous consultez vos clichés. Si vous n’avez pas encore eu la curiosité d’appuyer dessus, faites-le, le résultat pourrait vous surprendre.
Ce petit bouton sert à convertir vos photos en « scènes spatiales », c’est-à-dire en contenus 3D. La fonction n’est pas totalement inédite : les utilisateurs de Vision Pro peuvent s’amuser avec depuis déjà quelque temps, mais en étant intégrée à iOS 26, elle devient accessible à beaucoup, beaucoup plus de monde.
Vidéo iGeneration
Après un bref calcul effectué par l’iPhone ou l’iPad, la photo en 2D se voit dotée d’un effet de profondeur et de volume. En faisant pivoter son appareil, on peut observer la scène sous un angle légèrement différent, avec l’impression de voir ce qui se trouve derrière ou à côté du sujet. L’effet est particulièrement convaincant sur les images comportant plusieurs plans bien distincts, comme une foule lors d’un concert, un portrait, ou encore des scènes avec de fortes lignes de perspective. Au-delà de l’app Photos, ces scènes spatiales sont également mises à profit pour créer les nouveaux écrans verrouillés animés, ceux avec un effet 3D appliqué aux photos, ainsi que dans le widget Photos sur l'écran d'accueil.
Il faut bien distinguer les « scènes spatiales » des « photos spatiales ». Depuis l’iPhone 15 Pro, certains iPhone peuvent capturer des photos spatiales, c’est-à-dire des images enrichies de nombreuses données de profondeur grâce à l’utilisation simultanée de deux objectifs — c’est la raison pour laquelle l’iPhone 16e et l’iPhone Air ne peuvent pas prendre ce type de clichés. Ces photos spatiales peuvent être visualisées directement en 3D dans le Vision Pro.
Le bouton dans Photos pour convertir une photo en scène spatiale. Image iGeneration.
SHARP, une technologie pointue
Les scènes spatiales concernent, elles, les photos classiques en 2D. Comme il n’y a pas (ou peu1) de données de profondeur, il faut une technique pour les convertir en 3D. Cette technologie, baptisée SHARP, vient justement d’être publiée en open source par Apple.
Pour recréer une scène en trois dimensions, le système ne construit pas un modèle 3D classique fait de polygones, mais une collection de « gaussiennes », c’est-à-dire de petits volumes flous assimilables à des nuages de matière, chacun ayant une position, une taille, une orientation, une couleur et une transparence. Un réseau de neurones analyse l’image et prédit presque instantanément l’ensemble de ces paramètres. Une fois la scène ainsi décrite, elle peut être rendue en temps réel pour produire des images photoréalistes depuis des points de vue proches, avec une échelle réelle qui autorise des mouvements de caméra précis. Apple ne précise pas explicitement que SHARP est à la base des scènes spatiales d’iOS 26, mais tout porte à le penser.
Depuis la publication de cette technologie sur GitHub il y a deux semaines, plusieurs développeurs ont commencé à expérimenter avec. Vous pouvez tester facilement SHARP sur le prototype sharp-ml.vercel.app qui se charge de convertir vos images en nuages de points, puis propose une visionneuse pour explorer le rendu.
Le site sharp-ml.vercel.app pour tester facilement SHARP. Image iGeneration.
Le site permet également de télécharger ces nuages de points dans un fichier au format .ply, qui peut s’ouvrir ensuite dans une application de 3D, comme Blender. Il ne serait pas étonnant que cette technologie open source donne rapidement naissance à de véritables applications tierces, si ce n’est pas déjà le cas.
Le nuage de points vu dans Coup d’œil sur macOS. Image iGeneration.
Les photos prises en mode Portrait comprennent en fait des données de profondeur. ↩︎
Depuis le passage à iOS 26, vous avez sans doute remarqué dans l’application Photos la présence d’un nouveau bouton quand vous consultez vos clichés. Si vous n’avez pas encore eu la curiosité d’appuyer dessus, faites-le, le résultat pourrait vous surprendre.
Ce petit bouton sert à convertir vos photos en « scènes spatiales », c’est-à-dire en contenus 3D. La fonction n’est pas totalement inédite : les utilisateurs de Vision Pro peuvent s’amuser avec depuis déjà quelque temps, mais en étant intégrée à iOS 26, elle devient accessible à beaucoup, beaucoup plus de monde.
Vidéo iGeneration
Après un bref calcul effectué par l’iPhone ou l’iPad, la photo en 2D se voit dotée d’un effet de profondeur et de volume. En faisant pivoter son appareil, on peut observer la scène sous un angle légèrement différent, avec l’impression de voir ce qui se trouve derrière ou à côté du sujet. L’effet est particulièrement convaincant sur les images comportant plusieurs plans bien distincts, comme une foule lors d’un concert, un portrait, ou encore des scènes avec de fortes lignes de perspective. Au-delà de l’app Photos, ces scènes spatiales sont également mises à profit pour créer les nouveaux écrans verrouillés animés, ceux avec un effet 3D appliqué aux photos, ainsi que dans le widget Photos sur l'écran d'accueil.
Il faut bien distinguer les « scènes spatiales » des « photos spatiales ». Depuis l’iPhone 15 Pro, certains iPhone peuvent capturer des photos spatiales, c’est-à-dire des images enrichies de nombreuses données de profondeur grâce à l’utilisation simultanée de deux objectifs — c’est la raison pour laquelle l’iPhone 16e et l’iPhone Air ne peuvent pas prendre ce type de clichés. Ces photos spatiales peuvent être visualisées directement en 3D dans le Vision Pro.
Le bouton dans Photos pour convertir une photo en scène spatiale. Image iGeneration.
SHARP, une technologie pointue
Les scènes spatiales concernent, elles, les photos classiques en 2D. Comme il n’y a pas (ou peu1) de données de profondeur, il faut une technique pour les convertir en 3D. Cette technologie, baptisée SHARP, vient justement d’être publiée en open source par Apple.
Pour recréer une scène en trois dimensions, le système ne construit pas un modèle 3D classique fait de polygones, mais une collection de « gaussiennes », c’est-à-dire de petits volumes flous assimilables à des nuages de matière, chacun ayant une position, une taille, une orientation, une couleur et une transparence. Un réseau de neurones analyse l’image et prédit presque instantanément l’ensemble de ces paramètres. Une fois la scène ainsi décrite, elle peut être rendue en temps réel pour produire des images photoréalistes depuis des points de vue proches, avec une échelle réelle qui autorise des mouvements de caméra précis. Apple ne précise pas explicitement que SHARP est à la base des scènes spatiales d’iOS 26, mais tout porte à le penser.
Depuis la publication de cette technologie sur GitHub il y a deux semaines, plusieurs développeurs ont commencé à expérimenter avec. Vous pouvez tester facilement SHARP sur le prototype sharp-ml.vercel.app qui se charge de convertir vos images en nuages de points, puis propose une visionneuse pour explorer le rendu.
Le site sharp-ml.vercel.app pour tester facilement SHARP. Image iGeneration.
Le site permet également de télécharger ces nuages de points dans un fichier au format .ply, qui peut s’ouvrir ensuite dans une application de 3D, comme Blender. Il ne serait pas étonnant que cette technologie open source donne rapidement naissance à de véritables applications tierces, si ce n’est pas déjà le cas.
Le nuage de points vu dans Coup d’œil sur macOS. Image iGeneration.
Les photos prises en mode Portrait comprennent en fait des données de profondeur. ↩︎
Si vous utilisez Backblaze pour sauvegarder votre Mac, attention à une chose. Plusieurs utilisateurs ont constaté que le service de sauvegarde en ligne ne prenait plus en compte le dossier de Dropbox ni celui d’autres solutions de stockage dans le cloud.
Image MacGeneration
Le changement semble remonter à la version 9.2.2.878 du client Mac. Dans les notes de version, Backblaze indique ceci :
Les versions récentes de macOS peuvent monter des espaces de stockage cloud (par exemple, Google Drive, OneDrive et Dropbox) dans des répertoires locaux, ce qui peut entraîner leur sauvegarde par erreur par le client de sauvegarde. Ces dossiers montés dans le cloud sont désormais détectés et exclus afin d'éviter les problèmes de performance, la consommation excessive de données et les complications lors de la restauration.
Sur son blog, le développeur Michael Tsai fait également état d’absences de sauvegarde concernant iCloud Drive et OneDrive. On pourrait penser que ce comportement est lié au framework File Provider Extension, qui intègre ces services d’une nouvelle façon dans le Finder, mais cela ne semble pas être le cas. Apparemment, Backblaze exclut ces services de manière explicite, sans proposer d’option pour modifier ce choix. En revanche, lorsque Dropbox est utilisé via le client tiers Maestral, les fichiers sont bien sauvegardés, comme nous avons pu le vérifier.
La prudence est donc de mise si vous utilisez Backblaze. Il convient également de rester vigilant avec les sauvegardes locales : les fichiers stockés sur iCloud Drive, Dropbox ou Google Drive ne sont pas toujours réellement présents sur le Mac, ce qui peut les faire passer à travers certaines sauvegardes. C’est pourquoi certains logiciels, comme Carbon Copy Cloner, proposent de télécharger temporairement les fichiers non présents localement afin de les inclure sur un disque dur ou un SSD externe.
Backblaze est facturé 99 $ HT par an pour la sauvegarde complète d’un Mac, avec un historique des fichiers sur un an. Nous avions comparé cette offre il y a quelques mois à plusieurs alternatives, dont Arq Premium et CrashPlan.
Si vous utilisez Backblaze pour sauvegarder votre Mac, attention à une chose. Plusieurs utilisateurs ont constaté que le service de sauvegarde en ligne ne prenait plus en compte le dossier de Dropbox ni celui d’autres solutions de stockage dans le cloud.
Image MacGeneration
Le changement semble remonter à la version 9.2.2.878 du client Mac. Dans les notes de version, Backblaze indique ceci :
Les versions récentes de macOS peuvent monter des espaces de stockage cloud (par exemple, Google Drive, OneDrive et Dropbox) dans des répertoires locaux, ce qui peut entraîner leur sauvegarde par erreur par le client de sauvegarde. Ces dossiers montés dans le cloud sont désormais détectés et exclus afin d'éviter les problèmes de performance, la consommation excessive de données et les complications lors de la restauration.
Sur son blog, le développeur Michael Tsai fait également état d’absences de sauvegarde concernant iCloud Drive et OneDrive. On pourrait penser que ce comportement est lié au framework File Provider Extension, qui intègre ces services d’une nouvelle façon dans le Finder, mais cela ne semble pas être le cas. Apparemment, Backblaze exclut ces services de manière explicite, sans proposer d’option pour modifier ce choix. En revanche, lorsque Dropbox est utilisé via le client tiers Maestral, les fichiers sont bien sauvegardés, comme nous avons pu le vérifier.
La prudence est donc de mise si vous utilisez Backblaze. Il convient également de rester vigilant avec les sauvegardes locales : les fichiers stockés sur iCloud Drive, Dropbox ou Google Drive ne sont pas toujours réellement présents sur le Mac, ce qui peut les faire passer à travers certaines sauvegardes. C’est pourquoi certains logiciels, comme Carbon Copy Cloner, proposent de télécharger temporairement les fichiers non présents localement afin de les inclure sur un disque dur ou un SSD externe.
Backblaze est facturé 99 $ HT par an pour la sauvegarde complète d’un Mac, avec un historique des fichiers sur un an. Nous avions comparé cette offre il y a quelques mois à plusieurs alternatives, dont Arq Premium et CrashPlan.
Jamais deux sans trois. En plus des Galaxy Z Flip8 et Z Fold8, Samsung pourrait lancer un troisième smartphone à écran pliable en 2026. D’après etnews, il s’agira d’une déclinaison du Z Fold8 dont le format se rapprocherait de celui de l’hypothétique iPhone Fold.
Galaxy Z Fold7. Image Samsung.
Ce modèle surnommé « Wide Fold » s’ouvrirait toujours comme un livre, mais se distinguerait par un format plus large que haut une fois déplié. Il adopterait ainsi un ratio proche du 4:3 des iPad. Selon le média coréen, l’appareil sera doté d’un écran externe plus petit et moins allongé que celui des Z Fold actuels : 5,4", contre 6,5" pour le Z Fold7. L’écran interne mesurerait quant à lui 7,6" au lieu de 8", avec une surface donc plus large que haute.
Ces caractéristiques sont très proches de celles prêtées à l’iPhone Fold. La semaine dernière, The Information indiquait que le futur smartphone pliable d’Apple pourrait embarquer un écran externe de 5,3" et un écran interne de 7,7", avec un ratio « similaire à celui des plus grands iPad en mode paysage » et un format « plus large que haut une fois déplié ».
Le ratio 4:3 est bien adapté à la lecture de documents, à la consultation de photos ou encore à différents usages créatifs et productifs, comme la retouche d’images. En revanche, il se prête moins bien au visionnage de films, avec l’apparition de larges bandes noires en haut et en bas de l’image.
Samsung renouvelle habituellement sa gamme de smartphones pliables durant l’été. Le « Wide Fold » pourrait toutefois être lancé à l’automne, à une période qui coïnciderait avec celle évoquée pour l’iPhone Fold.
Jamais deux sans trois. En plus des Galaxy Z Flip8 et Z Fold8, Samsung pourrait lancer un troisième smartphone à écran pliable en 2026. D’après etnews, il s’agira d’une déclinaison du Z Fold8 dont le format se rapprocherait de celui de l’hypothétique iPhone Fold.
Galaxy Z Fold7. Image Samsung.
Ce modèle surnommé « Wide Fold » s’ouvrirait toujours comme un livre, mais se distinguerait par un format plus large que haut une fois déplié. Il adopterait ainsi un ratio proche du 4:3 des iPad. Selon le média coréen, l’appareil sera doté d’un écran externe plus petit et moins allongé que celui des Z Fold actuels : 5,4", contre 6,5" pour le Z Fold7. L’écran interne mesurerait quant à lui 7,6" au lieu de 8", avec une surface donc plus large que haute.
Ces caractéristiques sont très proches de celles prêtées à l’iPhone Fold. La semaine dernière, The Information indiquait que le futur smartphone pliable d’Apple pourrait embarquer un écran externe de 5,3" et un écran interne de 7,7", avec un ratio « similaire à celui des plus grands iPad en mode paysage » et un format « plus large que haut une fois déplié ».
Le ratio 4:3 est bien adapté à la lecture de documents, à la consultation de photos ou encore à différents usages créatifs et productifs, comme la retouche d’images. En revanche, il se prête moins bien au visionnage de films, avec l’apparition de larges bandes noires en haut et en bas de l’image.
Samsung renouvelle habituellement sa gamme de smartphones pliables durant l’été. Le « Wide Fold » pourrait toutefois être lancé à l’automne, à une période qui coïnciderait avec celle évoquée pour l’iPhone Fold.
En raison de la flambée des prix des mémoires NAND causée par le secteur de l'IA, les Studio Drive vont bientôt voir leurs tarifs augmenter. La boutique française Polysoft prévient sur son site qu’elle appliquera « la plus faible augmentation de prix possible (inférieure à 10 %) » quand elle rouvrira les commandes d’ici la fin décembre.
Tarifs actuels des Studio Drive
Les Studio Drive sont des SSD tiers qui permettent d’étendre la capacité de stockage d’un Mac Studio à un coût largement inférieur à ce que demande Apple. Par exemple, le Studio Drive M4 (pour Mac Studio M4) de 4 To est vendu 769 € et celui de 8 To 1 079 €, quand ces capacités sont facturées respectivement 1 500 € et 3 000 € sur l’Apple Store.
Les performances sont équivalentes à celles des barrettes Apple puisqu’il s’agit de la même mémoire flash et le fonctionnement est parfaitement transparent. Un second Mac est obligatoire pour effectuer le changement de SSD. Vous trouverez davantage de détails dans notre test de ce composant conçu par le spécialiste Gilles Aurejac :
Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez avoir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion à 25,79 € sur Amazon pour une durée limitée. C’est le prix le plus bas à ce jour. Le lot est généralement vendu autour de 30 €.
Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence significative : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C. Un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.
Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Face aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette absence n’a toutefois rien de réellement pénalisant.
Les balises compatibles avec le réseau Localiser d’Apple permettent véritablement de réduire le nombre de bagages définitivement perdus quand les compagnies aériennes en tirent parti.
L’autorité italienne de la concurrence (AGCM) a annoncé, ce lundi 22 décembre, avoir infligé une amende de 98,6 millions d’euros à Apple. En cause : la mise en œuvre de la fonctionnalité App Tracking Transparency (ATT), jugée contraire aux règles de concurrence.
Selon l’AGCM, l’entreprise abuse de sa position dominante dans la distribution des applications iOS en imposant une mesure jugée « disproportionnée ». Introduit non sans polémique dans iOS 14.5, l’encadrement du pistage oblige les développeurs à demander explicitement aux utilisateurs l’autorisation de suivre leur activité entre différentes applications s’ils veulent personnaliser les pubs.
« Or, ces demandes ne répondent pas aux exigences de la législation sur la protection de la vie privée, obligeant les développeurs à doubler la demande de consentement pour le même objectif », observe l’autorité italienne. Dans les faits, il n’est en effet pas rare de voir apparaître deux sollicitations distinctes : la fenêtre ATT intégrée à iOS ainsi qu’un panneau de gestion des cookies (CMP) similaire à ceux utilisés sur le web.
Deux demandes de consentement consécutives : la CMP suivie de l’ATT. Image iGeneration.
« Par conséquent, cette double exigence de consentement est préjudiciable aux développeurs, dont le modèle économique repose sur la vente d'espaces publicitaires, ainsi qu'aux annonceurs et aux plateformes d'intermédiation publicitaire », conclut l’AGCM, qui a mené cette enquête conjointement avec la Commission européenne.
« L’autorité italienne de la concurrence adopte ses décisions de manière indépendante. Sa décision ne s’applique qu’à l’Italie et non aux autres États membres ou à l’UE dans son ensemble », a tenu à préciser un porte-parole de la Commission à Euractiv, alors que le torchon brûle depuis des années entre Apple et Bruxelles.
La Pomme va faire appel de la décision. « Nous sommes fermement en désaccord avec la décision de l’ICA [l’autorité italienne de la concurrence], qui fait abstraction des importantes protections de la vie privée qu’offre l’ATT au profit des entreprises de l’ad-tech et des courtiers en données qui souhaitent un accès sans entrave aux données personnelles des utilisateurs », a déclaré un porte-parole.
Apple a déjà été condamnée en France à une amende de 150 millions d’euros en mars pour des motifs similaires. Bien qu’elle ait fait appel, cette décision l’a contrainte à afficher un message d’information sur la page d’accueil de son site. N’ayant pas modifié son mécanisme, les acteurs de la publicité en ligne ont de nouveau saisi la justice début décembre, demandant au juge des référés de suspendre le dispositif sous peine de fortes astreintes. Le verdict est attendu pour la fin du mois de janvier, selon mind Media.
En Allemagne aussi l’App Tracking Transparency est dans le viseur. L’autorité locale de la concurrence a fait part de préoccupations comparables dans ses conclusions préliminaires. Face à ces multiples ennuis judiciaires en Europe, Apple avait menacé, en octobre dernier, de retirer purement et simplement cette fonctionnalité.
Depuis que Free a adopté l’Apple Watch, une question se pose : et Bouygues Telecom alors ? Des quatre opérateurs français, il n’y a plus que lui qui boude la montre d’Apple. Nous avons donc interrogé le dernier réticent sur une éventuelle compatibilité avec l’Apple Watch cellulaire. Réponse de l’opérateur : « Bouygues Telecom étudie actuellement la possibilité de pouvoir proposer la eSim (sic) à ses abonnés détenteurs d’une Apple Watch. »
Il y a deux lectures possibles. Le verre à moitié plein, c’est qu’il ne s’agit plus d’un refus catégorique, comme Bouygues Telecom en opposait encore par le passé — en 2018, ça remonte tout de même. La porte est donc ouverte à l’arrivée d’un forfait dédié.
Le verre à moitié vide, c’est que la réponse ne déborde pas d’enthousiasme et qu’aucun calendrier n’est avancé. Certes, Bouygues Telecom n’a pas pour habitude de faire des annonces spontanées à la manière de Xavier Niel, mais un signal un peu plus clair ne ferait pas de mal vu la situation.
Orange a été le premier opérateur à gérer les Apple Watch cellulaires, et ce dès 2017, année de lancement de la Series 3, qui a inauguré ce type de connexion. SFR lui a emboîté le pas deux ans plus tard. Free Mobile s’y est mis pas plus tard que la semaine dernière, avec un argument important pour se faire pardonner : l’eSIM est proposée sans surcoût avec tous ses forfaits 5G, quand les autres la font payer 5 €/mois, sauf à posséder un forfait mobile très cher.
Concernant Free, Xavier Niel avait expliqué l’année dernière qu’il n’y avait pas (ou plus) d’obstacle technologique. Le dernier point de blocage concernait alors les négociations avec Apple, qui impose à ses partenaires de distribuer la montre dans l’ensemble de leurs points de vente.
Du côté de Bouygues Telecom, on ignore où en est cette « étude » autour de la prise en charge de l’Apple Watch. Mais huit ans après le lancement de la montre dans sa version cellulaire, ceux qui l’étudient doivent être de véritables experts.
Avec tvOS 26, Apple a renforcé la gestion des profils sur l’Apple TV. Désormais, dès l’allumage, vous pouvez sélectionner votre profil ou bien celui d’une autre personne de la famille pour ne pas mélanger l’historique de lecture et les recommandations dans l’app Apple TV. Les profils servent aussi à différencier les réglages des AirPods jumelés ainsi que le contenu de l’app Musique selon les utilisateurs.
Les profils de tvOS. Image Apple.
Et avec tvOS 26.2 qui est arrivé cette semaine, vous pouvez créer un profil sans compte Apple, ce qui peut se révéler utile pour un invité notamment. En outre, des restrictions peuvent être définies sur un profil enfant afin de limiter l’accès au contenu adapté à son âge.
Reste que, malgré les efforts d’Apple, les développeurs ne suivent pas. Alors que le système d’exploitation propose une bascule automatique d’utilisateur depuis 2022, très peu d’apps tierces en tirent parti. Les principaux services de vidéo offrent bien des profils, mais ceux-ci sont indépendants de ceux de tvOS. Résultat, l’intérêt de la fonction reste limité, puisqu’il faut sélectionner manuellement son profil dans chaque application. À ce jour, Infuse fait figure d’exception.
D’où notre nouveau sondage : utilisez-vous les profils de tvOS ? Notre question porte spécifiquement sur les profils intégrés au système, pas ceux de Netflix, Prime Video ou autres.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Tim Cook aurait bien besoin d’un plombier. Des fuites assez exceptionnelles ont révélé de nombreuses informations sur les projets secrets d’Apple. Sa feuille de route pour 2026 ne fait plus vraiment de mystère : que ce soit les futurs iPhone ou même les nouveautés logicielles, on connait déjà une partie du programme. Alors que faut-il retenir de ces fuites ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, l’arrivée effective de l’Apple Watch chez Free Mobile, le Japon force Apple à ouvrir l’iPhone et iOS 26.3 qui commence son cycle de bêta.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l’émission directement dans ce lecteur :
Le tribunal judiciaire de Paris a rejeté, ce vendredi 19 décembre, la demande de l’État visant à bloquer provisoirement le site Shein en France. Cette requête faisait suite à la découverte de produits illicites sur la plateforme début novembre, quelques jours avant l’ouverture de son premier magasin physique en France. Des poupées pédopornographiques, des armes de catégorie A ou encore des médicaments interdits étaient commercialisés par des vendeurs tiers sur sa place de marché.
Le tribunal a reconnu l’existence d’un « dommage grave à l’ordre public », mais a estimé que la mesure demandée était « disproportionnée ». Il a notamment relevé le caractère « ponctuel » de ces ventes et constaté que la plateforme avait retiré les produits en cause. La justice a toutefois adressé une injonction à Shein, lui interdisant de remettre en vente des « produits sexuels pouvant caractériser un contenu à caractère pornographique » sans mise en place préalable de dispositifs de vérification de l’âge.
L’État demandait que Shein soit contraint de maintenir la suspension de sa marketplace et plus largement l’arrêt de toutes les ventes ne relevant pas de l’habillement. Depuis le 5 novembre, Shein limite en effet son activité à la vente de vêtements issus de ses collections, le temps de corriger les « failles » identifiées sur son site.
La marketplace de Shein n’était toutefois pas la seule concernée par la présence de produits interdits. Le gouvernement s’est ensuite rendu compte que celles de Temu, AliExpress, Wish, eBay et Joom proposaient également des articles prohibés. Amazon a aussi été pointé du doigt, aux côtés de Wish et Temu, pour ne pas avoir « respecté [ses] obligations de filtrage des mineurs face aux images à caractère pornographique ». De là à considérer qu'il y a un problème généralisé de contrôle sur les marketplaces, il n’y a qu’un pas.
« Toute plateforme qui aura commercialisé des articles illicites aura le même traitement [que Shein] », avait assuré en novembre le ministre des PME, Serge Papin. Au vu de l’issue de la procédure visant Shein, les autres acteurs du secteur ne doivent pas être particulièrement inquiets.
Mise à jour à 18 h 49 : le gouvernement annonce qu'il fera appel de la décision du tribunal judiciaire dans les prochains jours.
En décembre 2024, iOS 18.2 inaugurait le partage de la position des AirTags avec les compagnies aériennes afin de faciliter la localisation des bagages égarés. Un an plus tard, SITA, société spécialisée dans les solutions de communication pour le transport aérien et partenaire d’Apple sur cette fonctionnalité, dresse un premier bilan.
Un AirTag accroché à une valise. Image iGeneration
D’après les statistiques de SITA, si la majorité des bagages perdus finissent par être restitués à leurs propriétaires, un « petit pourcentage » d’entre eux ne sont toutefois jamais retrouvés et sont alors considérés comme définitivement perdus. Pour les bagages équipés d'un AirTag ou d'un autre traceur compatible avec le réseau Localiser d’Apple, le nombre de pertes définitives a chuté de 90 % lorsque le partage de localisation est activé via WorldTracer, le système de gestion de l’entreprise.
De plus, les compagnies aériennes qui exploitent le réseau Localiser d’Apple ont observé une réduction de 26 % du temps nécessaire à la récupération des bagages retardés. « Lorsque les technologies grand public et les infrastructures aéronautiques sont connectées de manière optimale, les résultats peuvent être révolutionnaires », souligne Nicole Hogg, directrice du portefeuille Bagages chez SITA, dans un communiqué.
Partage de la position d’un AirTag avec une compagnie aérienne. Image Apple.
À ce jour, 29 compagnies aériennes tirent parti de l’intégration du réseau Localiser dans WorldTracer. C’est notamment le cas d’Aer Lingus, British Airways, Brussels Airlines, Delta Air Lines, Eurowings, Iberia, KLM Royal Dutch Airlines, Lufthansa, Qantas, Swiss International Air Lines, Turkish Airlines, United, Virgin Atlantic ou encore Vueling. D’autres transporteurs devraient suivre dans les mois à venir. Selon nos informations, Air France expérimente actuellement ce dispositif et prévoit un déploiement en 2026.
À l’échelle mondiale, le taux de bagages égarés est de 6,3 pour 1 000 passagers. Parmi eux, 66 % sont restitués à leurs propriétaires dans un délai de 48 heures, précise la société spécialisée.
Vous avez maintenant encore plus d’occasions de vous servir d’Apple Pay. Régulièrement, des plateformes en ligne ajoutent la technologie d’Apple à leurs options de règlement. Deux services particulièrement populaires ont sauté le pas ces dernières semaines.
Depuis une quinzaine de jours, HelloAsso prend en charge Apple Pay, ainsi que Google Pay. Au moment du paiement, vous pouvez maintenant choisir entre la saisie des infos de votre carte bancaire à l’ancienne ou bien Apple Pay. Une évolution qui facilitera un petit peu le règlement des inscriptions à une association ou à un club sportif, la plateforme étant largement utilisée par ce type d’organisations.
Le mois dernier, Yurplan a également intégré Apple Pay parmi ses moyens de paiement. Cette billetterie en ligne est utilisée pour de nombreux événements, qu’il s’agisse de compétitions sportives, de festivals ou de salons professionnels, comme le sympathique Marché de la Mode Vintage.
Les plateformes ont plutôt intérêt à adopter Apple Pay, car ce mode de paiement limite les abandons d’achat au dernier moment liés à des frictions ou des blocages. « En termes de transformation, si l’on compare les gros volumes de transaction en dehors du BNPL [buy now pay later, paiement différé, ndlr], Apple Pay convertit le mieux, suivi de PayPal et des cartes bancaires », expliquait récemment un responsable de Cdiscount à mind Retail. Sur ce créneau du paiement en ligne, Apple Pay va bientôt être concurrencé par Wero, qui va s’intégrer à des sites français à partir de 2026.