Bloom, un gestionnaire de fichiers alternatif pour les insatisfaits du Finder
Bloom (16,4 €) est un gestionnaire de fichiers pour le Mac qui est sorti au printemps dernier. Il s’agit d’une alternative au Finder, une catégorie qui n’attire sans doute plus autant de développeurs qu’à une époque, mais qui reste attrayante pour tous ceux qui sont insatisfaits de l’interface intégrée à macOS. Bloom vient ainsi concurrencer de nombreux noms bien ancrés dans le domaine, à commencer par Path Finder, qui reste sûrement la référence. Son positionnement est d’ailleurs similaire, en pariant sur de multiples fonctions avancées pour mieux se distinguer du gestionnaire de fichiers d’Apple.
L’app a beau être relativement jeune, la liste de fonctionnalités qu’elle propose est déjà impressionnante. Bloom permet de découper ses fenêtres en panneaux, deux à la verticale par défaut, jusqu’à quatre si vous le souhaitez. Chaque panneau affiche le contenu d’un dossier, indépendamment de tous les autres, ce qui facilite le travail sur plusieurs emplacements en parallèle. On peut par ailleurs sauvegarder des espaces de travail, qui combinent l’organisation en panneaux et les emplacements de chaque élément. Par défaut, l’app ouvrira le dossier du bureau à gauche et celui des téléchargements à droite et vous pourrez créer des combinaisons en fonction de vos besoins.
En plus de tous ces panneaux, le « Portal » est une petite fenêtre flottante qui affiche le contenu du dossier de votre choix. Elle peut servir d’espace temporaire qui se fermera automatiquement dès que vous changez de contexte, ou bien d’espace permanent épinglé, qui restera alors au-dessus de l’interface de Bloom et même des fenêtres des autres apps. Le gestionnaire de fichiers propose aussi un puissant outil qui permet d’ouvrir rapidement un dossier et qui fait office de moteur de recherche. C’est un peu l’équivalent d’un lanceur similaire à Spotlight ou Raycast à cet égard, sauf qu’il ne gère que les fichiers. Tout peut être géré au clavier et la fonctionnalité est associée par défaut au raccourci clavier ⇧⌘↩︎.
Je suis loin d’avoir couvert toute la liste de fonctions et les réglages intégrés à Bloom sont d’une densité rare de nos jours. Vous pouvez ajuster la présentation et le fonctionnement très précisément et il y a de nombreuses idées à découvrir. Par exemple, il est possible de synchroniser deux panneaux, pour que la sélection d’un dossier dans l’un affiche son contenu dans l’autre. Les colonnes peuvent aussi être automatiquement redimensionnées selon de multiples critères. Côté interface, l’app propose de changer la couleur de fond de chaque fenêtre ou encore de modifier l’icône associée à chaque favori dans la barre latérale.
Possibilité de créer des fichiers, ajout d’actions pour manipuler des documents, ouverture d’une session de terminal pour un dossier… il y a encore plein de petites fonctionnalités à découvrir. Bloom nécessitera un temps de découverte pour en faire le tour, si bien que les sept jours de démonstration ne seront peut-être pas suffisants. Au-delà, il faudra payer une licence à environ 16,4 € au minimum (on peut donner plus). C’est une licence personnelle, mais elle peut servir sur trois Mac, ce qui est plutôt généreux.
L’interface de Bloom n’est pas traduite en français et l’app nécessite macOS 14 au minimum.
