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N'espérez pas acheter de SSD à bon prix chez Kingston : la société annonce que ça va être de pire en pire

Si la RAMpocalypse touche essentiellement la mémoire vive pour le moment, un autre type de mémoire est aussi touché : la mémoire flash. Après Crucial, que Micron a décidé de fermer, et Transcend — qui a annoncé ne plus recevoir de mémoire flash —, c'est au tour d'un autre grand acteur du domaine de communiquer, Kingston.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Cameron Crandall, responsable d'une des divisions dédiées aux SSD, a annoncé dans un podcast que les prix allaient encore largement augmenter pendant les trente prochains jours. Il a expliqué que le prix de la mémoire a augmenté de 246 % depuis le premier trimestre 2025 et que 70 % de cette hausse date des deux derniers mois.

Un SSD Kingston.

Dans les étals, les SSD de 1 To dépassent allègrement les 120 € actuellement, quand il était possible de trouver des modèles de 2 To à moins de 100 € il y a environ un an. Et compte tenu du décalage entre la hausse de la mémoire flash et celle des produits finis, les augmentations dans les prochaines semaines, une fois les anciens stocks vides, devraient être encore plus brutales.

Le cas de Kingston est par ailleurs le même que celui de nombreux fabricants : la société, contrairement à Samsung, Crucial ou Sandisk, ne produit pas sa propre mémoire et dépend de ses fournisseurs, qui ont décidé de vendre leurs produits aux sociétés qui installent des centres de données pour l'IA.

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Apple tente d'imposer iOS 26 sur les iPhone compatibles, même si iOS 18.7.3 est disponible

Apple joue un drôle de jeu avec iOS 18.7.3, la dernière version en date d'iOS 18. Si elle est proposée automatiquement sur les iPhone compatibles avec iOS 18 mais pas iOS 26 — iPhone XS, iPhone XS Max, iPhone XR —, ce n'est pas le cas sur les autres appareils selon nos constatations. Sur un iPhone 11 encore sous iOS 18.7.2, la seule version proposée était la 26.2.

Sans activer les mises à jour bêta, vous ne verrez qu'iOS 26.2.

Mais, car il y a une petite astuce, cette version existe bel et bien pour les appareils compatibles avec iOS 18. Il faut vous rendre dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle et choisir iOS 18 Developer Beta dans Mise à jour bêta. Une fois cette petite manipulation effectuée, vous devriez pouvoir installer la version finale d'iOS 18.7.3.

Selon nos essais, la version installée sur un iPhone 11 a la même version de build (22H217) que la version finale.

La version est la même que celle de la version finale.

Bug ou volonté de forcer iOS 26 ?

Une question se pose évidemment : est-ce un bug ou un choix d'Apple ? Techniquement, c'est la version RC (Release Candidate) qui est installée de cette manière. C'est une version de test qui est dans le cas présent identique à la version finale (ce n'est pas toujours le cas).

Deux hypothèses existent. La première, c'est qu'un bug de dernière minute empêche Apple de proposer la version finale sur certains modèles. La seconde, c'est que c'est intentionnel, pour forcer les réfractaires à passer à Liquid Glass et iOS 26. La seconde est probablement la plus crédible : iOS 18.7.3 est bien proposé sur les iPhone qui n'acceptent pas iOS 26 et la version RC est toujours disponible pour les autres. S'il y avait un bug bloquant, Apple ne la proposerait plus.

iOS : Apple cherche toujours à forcer les mises à jour automatiques

iOS : Apple cherche toujours à forcer les mises à jour automatiques

Rappelons enfin que quelle que soit votre préférence, la mise à jour est importante : elle corrige des failles dans divers composants du système. Au passage, la page de présentation des corrections de sécurité tend à prouver que l'absence sur les iPhone compatibles avec iOS 26 est intentionnelle : elle liste uniquement les trois iPhone compatibles, sans ajouter le « and later » présent pour les iPad.

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Apple tente d'imposer iOS 26 sur les iPhone compatibles, même si iOS 18.7.3 est disponible

Apple joue un drôle de jeu avec iOS 18.7.3, la dernière version en date d'iOS 18. Si elle est proposée automatiquement sur les iPhone compatibles avec iOS 18 mais pas iOS 26 — iPhone XS, iPhone XS Max, iPhone XR —, ce n'est pas le cas sur les autres appareils selon nos constatations. Sur un iPhone 11 encore sous iOS 18.7.2, la seule version proposée était la 26.2.

Sans activer les mises à jour bêta, vous ne verrez qu'iOS 26.2.

Mais, car il y a une petite astuce, cette version existe bel et bien pour les appareils compatibles avec iOS 18. Il faut vous rendre dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle et choisir iOS 18 Developer Beta dans Mise à jour bêta. Une fois cette petite manipulation effectuée, vous devriez pouvoir installer la version finale d'iOS 18.7.3.

Selon nos essais, la version installée sur un iPhone 11 a la même version de build (22H217) que la version finale.

La version est la même que celle de la version finale.

Bug ou volonté de forcer iOS 26 ?

Une question se pose évidemment : est-ce un bug ou un choix d'Apple ? Techniquement, c'est la version RC (Release Candidate) qui est installée de cette manière. C'est une version de test qui est dans le cas présent identique à la version finale (ce n'est pas toujours le cas).

Deux hypothèses existent. La première, c'est qu'un bug de dernière minute empêche Apple de proposer la version finale sur certains modèles. La seconde, c'est que c'est intentionnel, pour forcer les réfractaires à passer à Liquid Glass et iOS 26. La seconde est probablement la plus crédible : iOS 18.7.3 est bien proposé sur les iPhone qui n'acceptent pas iOS 26 et la version RC est toujours disponible pour les autres. S'il y avait un bug bloquant, Apple ne la proposerait plus.

iOS : Apple cherche toujours à forcer les mises à jour automatiques

iOS : Apple cherche toujours à forcer les mises à jour automatiques

Rappelons enfin que quelle que soit votre préférence, la mise à jour est importante : elle corrige des failles dans divers composants du système. Au passage, la page de présentation des corrections de sécurité tend à prouver que l'absence sur les iPhone compatibles avec iOS 26 est intentionnelle : elle liste uniquement les trois iPhone compatibles, sans ajouter le « and later » présent pour les iPad.

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Pour des analystes, Apple et Samsung sont les mieux placés pour résister à la RAMpocalypse

Vous avez dû le remarquer, nous sommes actuellement dans ce que certains nomment la RAMpocalypse : le prix de la mémoire vive a été multiplié par cinq ces dernières semaines, et le prix de la mémoire flash suit la même voie, avec un peu de décalage. Les hausses sont essentiellement liées à l'essor de l'IA : les principaux fabricants de RAM préfèrent fabriquer de la mémoire pour les serveurs (qui utilisent des puces spécifiques) que de la RAM pour les smartphones, PC et autres appareils qui se trouvent dans nos foyers. Cette RAMpocalypse a des effets bien concrets dans les étals (comme sur les prix des barrettes) mais va aussi toucher les fabricants de smartphones. Et pour Counterpoint Research, Samsung et Apple sont bien placés pour arriver à réduire la casse.

La RAM des iPhone est directement sur la puce (au centre). Image iFixit.

Pour les analystes, le marché des smartphones va être touché, avec une diminution des expéditions de l'ordre de 2,1 %. Et Apple et Samsung ont plusieurs avantages dans ce domaine sur leurs concurrents. Le premier est très structurel : la quantité de mémoire vive dans un smartphone ne diffère pas sensiblement entre un smartphone d'entrée de gamme et un smartphone haut de gamme. Une bonne partie de l'entrée de gamme possède déjà souvent 8 Go de RAM, quand le haut de gamme passe généralement à 12 ou 16 Go. Une différence qui implique que la part de la RAM dans le coût global est plus faible en haut de gamme. Pour les analystes, la hausse a un impact de l'ordre de 10 % sur un appareil haut de gamme, 15 % en milieu de gamme et 25 % en entrée de gamme1.

Les raisons, liées, qui expliquent que Samsung et Apple pourraient mieux résister sont évidentes : les deux sociétés vendent des smartphones haut de gamme (même si Samsung fait aussi du volume avec des modèles milieu de gamme, comme les séries A), elles ont des marges confortables sur lesquelles il est possible de rogner, au moins à court terme, et elles sont assez grosses pour tenter de continuer à avoir des prix préférentiels et obtenir des contrats à un prix fixe. Ce n'est pas une science exacte — la division mobile de Samsung a visiblement du mal à obtenir de la RAM de la division qui produit la mémoire — mais ce sont des points qui devraient permettre de limiter les dégâts.

La DDR5, c'est un peu comme un lingot d'or. Image Crucial.

Pour les fabricants chinois habitués à vendre des modèles d'entrée de gamme en masse, le problème est bien plus compliqué. Les coûts augmentent largement, les marges sont faibles et ne peuvent pas nécessairement être réduites, et ils ne peuvent pas se reposer sur des modèles plus onéreux pour limiter la casse. Les rumeurs actuelles tendent vers le pire scénario possible pour les utilisateurs : une réduction de la quantité de mémoire vive (probablement seulement 4 ou 6 Go) couplée à une hausse des prix.

Les ordinateurs dans le même bateau

Les ordinateurs en général sont touchés de la même façon, avec les mêmes problèmes. L'entrée de gamme est largement passée à 16 Go de RAM ces dernières années, et une grosse augmentation a donc plus d'impact sur un PC Dell vendu 500 € que sur un MacBook Pro qui est à 1 800 € avec la même quantité de RAM2. Les fabricants doivent donc augmenter les prix, et le retour des PC portables avec 8 Go de RAM n'est pas à exclure à court terme.


  1. Sans que ce soit détaillé, on peut probablement placer les premiers aux alentours de 800 € et plus, les autres vers 500 € et les derniers dans les modèles sous les 300 €.  ↩︎

  2. Même si la LPDDR5X choisie par Apple est plus rapide et donc un peu plus onéreuse.  ↩︎

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Pour des analystes, Apple et Samsung sont les mieux placés pour résister à la RAMpocalypse

Vous avez dû le remarquer, nous sommes actuellement dans ce que certains nomment la RAMpocalypse : le prix de la mémoire vive a été multiplié par cinq ces dernières semaines, et le prix de la mémoire flash suit la même voie, avec un peu de décalage. Les hausses sont essentiellement liées à l'essor de l'IA : les principaux fabricants de RAM préfèrent fabriquer de la mémoire pour les serveurs (qui utilisent des puces spécifiques) que de la RAM pour les smartphones, PC et autres appareils qui se trouvent dans nos foyers. Cette RAMpocalypse a des effets bien concrets dans les étals (comme sur les prix des barrettes) mais va aussi toucher les fabricants de smartphones. Et pour Counterpoint Research, Samsung et Apple sont bien placés pour arriver à réduire la casse.

La RAM des iPhone est directement sur la puce (au centre). Image iFixit.

Pour les analystes, le marché des smartphones va être touché, avec une diminution des expéditions de l'ordre de 2,1 %. Et Apple et Samsung ont plusieurs avantages dans ce domaine sur leurs concurrents. Le premier est très structurel : la quantité de mémoire vive dans un smartphone ne diffère pas sensiblement entre un smartphone d'entrée de gamme et un smartphone haut de gamme. Une bonne partie de l'entrée de gamme possède déjà souvent 8 Go de RAM, quand le haut de gamme passe généralement à 12 ou 16 Go. Une différence qui implique que la part de la RAM dans le coût global est plus faible en haut de gamme. Pour les analystes, la hausse a un impact de l'ordre de 10 % sur un appareil haut de gamme, 15 % en milieu de gamme et 25 % en entrée de gamme1.

Les raisons, liées, qui expliquent que Samsung et Apple pourraient mieux résister sont évidentes : les deux sociétés vendent des smartphones haut de gamme (même si Samsung fait aussi du volume avec des modèles milieu de gamme, comme les séries A), elles ont des marges confortables sur lesquelles il est possible de rogner, au moins à court terme, et elles sont assez grosses pour tenter de continuer à avoir des prix préférentiels et obtenir des contrats à un prix fixe. Ce n'est pas une science exacte — la division mobile de Samsung a visiblement du mal à obtenir de la RAM de la division qui produit la mémoire — mais ce sont des points qui devraient permettre de limiter les dégâts.

La DDR5, c'est un peu comme un lingot d'or. Image Crucial.

Pour les fabricants chinois habitués à vendre des modèles d'entrée de gamme en masse, le problème est bien plus compliqué. Les coûts augmentent largement, les marges sont faibles et ne peuvent pas nécessairement être réduites, et ils ne peuvent pas se reposer sur des modèles plus onéreux pour limiter la casse. Les rumeurs actuelles tendent vers le pire scénario possible pour les utilisateurs : une réduction de la quantité de mémoire vive (probablement seulement 4 ou 6 Go) couplée à une hausse des prix.

Les ordinateurs dans le même bateau

Les ordinateurs en général sont touchés de la même façon, avec les mêmes problèmes. L'entrée de gamme est largement passée à 16 Go de RAM ces dernières années, et une grosse augmentation a donc plus d'impact sur un PC Dell vendu 500 € que sur un MacBook Pro qui est à 1 800 € avec la même quantité de RAM2. Les fabricants doivent donc augmenter les prix, et le retour des PC portables avec 8 Go de RAM n'est pas à exclure à court terme.


  1. Sans que ce soit détaillé, on peut probablement placer les premiers aux alentours de 800 € et plus, les autres vers 500 € et les derniers dans les modèles sous les 300 €.  ↩︎

  2. Même si la LPDDR5X choisie par Apple est plus rapide et donc un peu plus onéreuse.  ↩︎

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Apple met à jour son application Android de détection de traqueurs, peut-être pour les AirTags 2

Alors que les rumeurs sur les AirTags 2 se précisent, Apple a mis à jour une application Android qu'elle n'a pas souvent modifiée : Détection de traqueurs (Tracker Detect). Lancée en 2021, elle permet à un utilisateur de smartphone Android de détecter les traqueurs iOS.

Un AirTag vous suit ? Il y a une app pour ça. Image Apple.

Cette mise à jour est un peu étonnante : tant iOS qu'Android détectent automatiquement les traqueurs depuis quelques années maintenant. Apple avait mis en place une fonction pour détecter les traqueurs Android avec iOS 17.5 et Google a fait de même avec Android.

Les nouveautés sont vagues.
iOS 17.5 détecte les traqueurs Bluetooth du réseau de Google

iOS 17.5 détecte les traqueurs Bluetooth du réseau de Google

Apple prévient qu'Android détecte automatiquement les traqueurs.

Une des raisons possibles de la mise à jour de l'app en version 1.2 est probablement l'arrivée des AirTags 2. Ils sont présents dans le code d'iOS 26 et devraient être nettement plus précis. Nous avons regardé dans le code de l'app Android sans trouver de références claires aux nouveaux modèles, mais il est possible que les changements sur la précision ou la manière de remettre à zéro le traqueur soient modifiés avec les nouveaux modèles.

Vous pouvez faire sonner un traqueur détecté, ou apprendre comment le désactiver.

L'app d'Apple demeure intéressante si vous avez un smartphone Android et que vous soupçonnez qu'une personne a décidé de vous suivre avec un traqueur Apple : elle permet de lancer une détection manuelle. Si le traqueur est détecté près de vous pendant plus de dix minutes (un délai qui permet d’éviter en partie les faux positifs), vous pourrez ensuite le faire sonner pour tenter de le trouver et éventuellement le désactiver grâce aux instructions d'Apple.

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Apple met à jour son application Android de détection de traqueurs, peut-être pour les AirTags 2

Alors que les rumeurs sur les AirTags 2 se précisent, Apple a mis à jour une application Android qu'elle n'a pas souvent modifiée : Détection de traqueurs (Tracker Detect). Lancée en 2021, elle permet à un utilisateur de smartphone Android de détecter les traqueurs iOS.

Un AirTag vous suit ? Il y a une app pour ça. Image Apple.

Cette mise à jour est un peu étonnante : tant iOS qu'Android détectent automatiquement les traqueurs depuis quelques années maintenant. Apple avait mis en place une fonction pour détecter les traqueurs Android avec iOS 17.5 et Google a fait de même avec Android.

Les nouveautés sont vagues.
iOS 17.5 détecte les traqueurs Bluetooth du réseau de Google

iOS 17.5 détecte les traqueurs Bluetooth du réseau de Google

Apple prévient qu'Android détecte automatiquement les traqueurs.

Une des raisons possibles de la mise à jour de l'app en version 1.2 est probablement l'arrivée des AirTags 2. Ils sont présents dans le code d'iOS 26 et devraient être nettement plus précis. Nous avons regardé dans le code de l'app Android sans trouver de références claires aux nouveaux modèles, mais il est possible que les changements sur la précision ou la manière de remettre à zéro le traqueur soient modifiés avec les nouveaux modèles.

Vous pouvez faire sonner un traqueur détecté, ou apprendre comment le désactiver.

L'app d'Apple demeure intéressante si vous avez un smartphone Android et que vous soupçonnez qu'une personne a décidé de vous suivre avec un traqueur Apple : elle permet de lancer une détection manuelle. Si le traqueur est détecté près de vous pendant plus de dix minutes (un délai qui permet d’éviter en partie les faux positifs), vous pourrez ensuite le faire sonner pour tenter de le trouver et éventuellement le désactiver grâce aux instructions d'Apple.

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N'installez pas iOS 26.3 en bêta si vous avez une Apple Watch chez Free : ça ne fonctionne pas

Free a enfin lancé une option pour utiliser la fonction cellulaire des Apple Watch, en parallèle d'iOS 26.2. Mais attention, cette nouveauté (gratuite, contrairement aux autres opérateurs) ne fonctionne pas avec la version bêta 26.3 d'iOS, sortie hier.

L'eSIM sur Apple Watch chez Free ? Oui, mais pas avec la bêta 1 d'iOS 26.3.
Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

C'est un problème confirmé par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, et qui est simplement dépendant du développement chez Apple. iOS a besoin d'un fichier avec les paramètres des opérateurs (l'IPCC) et il dépend de la version du système d'exploitation depuis quelques années. Si le fichier de la version finale d'iOS 26.2 est bien compatible avec les Apple Watch chez Free, ce n'est pas le cas de celui de la première bêta d'iOS 26.3, qui a probablement été finalisée un peu avant.

La seule solution est simple : attendre. Apple devrait probablement mettre à jour ses fichiers pour la seconde bêta. Mais compte tenu de la période, elle ne devrait pas arriver avant l'année prochaine.

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N'installez pas iOS 26.3 en bêta si vous avez une Apple Watch chez Free : ça ne fonctionne pas

Free a enfin lancé une option pour utiliser la fonction cellulaire des Apple Watch, en parallèle d'iOS 26.2. Mais attention, cette nouveauté (gratuite, contrairement aux autres opérateurs) ne fonctionne pas avec la version bêta 26.3 d'iOS, sortie hier.

L'eSIM sur Apple Watch chez Free ? Oui, mais pas avec la bêta 1 d'iOS 26.3.
Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

C'est un problème confirmé par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, et qui est simplement dépendant du développement chez Apple. iOS a besoin d'un fichier avec les paramètres des opérateurs (l'IPCC) et il dépend de la version du système d'exploitation depuis quelques années. Si le fichier de la version finale d'iOS 26.2 est bien compatible avec les Apple Watch chez Free, ce n'est pas le cas de celui de la première bêta d'iOS 26.3, qui a probablement été finalisée un peu avant.

La seule solution est simple : attendre. Apple devrait probablement mettre à jour ses fichiers pour la seconde bêta. Mais compte tenu de la période, elle ne devrait pas arriver avant l'année prochaine.

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Apple ajoute la compatibilité Google Cast à Apple TV sous Android

Au début du mois de décembre 2025, Netflix supprimait la compatibilité Google Cast de ses applications, pour pousser l'usage de ses applications. Apple, dans le même temps, vient de l'ajouter à l'app Apple TV pour Android. Cette version longtemps attendue a été lancée en 2025, et elle permet donc d'accéder au service Apple TV d'Apple sur les appareils Android.

L'app Android permet de caster vers un appareil Google Cast. Image iGeneration.
Netflix désactive Google Cast dans la majorité des cas, la recopie vidéo est presque morte

Netflix désactive Google Cast dans la majorité des cas, la recopie vidéo est presque morte

Nous avons pu vérifier le fonctionnement avec l'app en version 2.2 et un Google Chromecast (avec Google TV) sans soucis particuliers : l'app affiche directement le Chromecast, et le transfert du smartphone au boîtier TV a été assez rapide. Rappelons que la technologie de Google n'est pas directement de la recopie : elle consiste à fournir au récepteur un lien direct vers la vidéo, qui sera lue par ce dernier.

Le chargement est en cours. Image iGeneration.

Notons tout de même que comme pour Netflix, il est plus simple de regarder le service directement depuis votre appareil. Apple propose l'app Apple TV sur de nombreux systèmes d'exploitation (Google TV, Tizen, les consoles, etc.) et la possibilité de caster n'est donc qu'une solution d'appoint. Mais si vous avez un vieux modèle de Chromecast ou si vous préférez lancer les contenus depuis un smartphone, c'est une nouveauté qui reste pratique.

Pluribus casté depuis un smartphone Android. Image iGeneration.

Bien évidemment, ce changement se limite à Android : sous iOS, il faut se contenter d'AirPlay.

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Apple ajoute la compatibilité Google Cast à Apple TV sous Android

Au début du mois de décembre 2025, Netflix supprimait la compatibilité Google Cast de ses applications, pour pousser l'usage de ses applications. Apple, dans le même temps, vient de l'ajouter à l'app Apple TV pour Android. Cette version longtemps attendue a été lancée en 2025, et elle permet donc d'accéder au service Apple TV d'Apple sur les appareils Android.

L'app Android permet de caster vers un appareil Google Cast. Image iGeneration.
Netflix désactive Google Cast dans la majorité des cas, la recopie vidéo est presque morte

Netflix désactive Google Cast dans la majorité des cas, la recopie vidéo est presque morte

Nous avons pu vérifier le fonctionnement avec l'app en version 2.2 et un Google Chromecast (avec Google TV) sans soucis particuliers : l'app affiche directement le Chromecast, et le transfert du smartphone au boîtier TV a été assez rapide. Rappelons que la technologie de Google n'est pas directement de la recopie : elle consiste à fournir au récepteur un lien direct vers la vidéo, qui sera lue par ce dernier.

Le chargement est en cours. Image iGeneration.

Notons tout de même que comme pour Netflix, il est plus simple de regarder le service directement depuis votre appareil. Apple propose l'app Apple TV sur de nombreux systèmes d'exploitation (Google TV, Tizen, les consoles, etc.) et la possibilité de caster n'est donc qu'une solution d'appoint. Mais si vous avez un vieux modèle de Chromecast ou si vous préférez lancer les contenus depuis un smartphone, c'est une nouveauté qui reste pratique.

Pluribus casté depuis un smartphone Android. Image iGeneration.

Bien évidemment, ce changement se limite à Android : sous iOS, il faut se contenter d'AirPlay.

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L'activation manuelle du TRIM n'est plus réellement nécessaire sous macOS

Une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal, même si nous avons déjà consacré plusieurs dossiers à cette commande particulière des SSD : avec les versions modernes de macOS et le matériel actuel, l'activation de la commande TRIM manuellement n'est plus nécessaire, sauf dans un cas précis, assez rare : si vous avez un SSD SATA connecté.

Sous macOS, l'activation manuelle du TRIM n'est nécessaire qu'avec les vieux SSD SATA. Image Crucial.

La commande TRIM est une optimisation des SSD apparue à la fin des 2000, qui permet d'indiquer au contrôleur d'un SSD qu'une zone de la mémoire flash a bien été effacée, et qu'il peut donc l'employer pour sa gestion de l'usure. Sans trop entrer dans les détails, le contrôleur du SSD, par défaut, n'a absolument aucune idée de la façon dont sont organisées vos données. Il ne peut pas déterminer si les informations sont importantes ou si le système de fichiers (APFS, HFS+, etc.) a effacé les données. En effet, si vous videz la corbeille, son contenu n'est pas réellement effacé : ce sont les liens vers les données, au niveau du système de fichiers, qui le sont. Les données, elles, sont toujours bien présentes. Le but du TRIM est simple : indiquer au contrôleur que la zone est libre, sans devoir remettre physiquement les données à zéro.

Entre 2009 et 2015 environ, Apple a fait un choix un peu surprenant : seuls les SSD équipés d'un firmware Apple (soit ceux installés en usine dans les Mac) acceptaient la commande TRIM. Des applications permettant de modifier Mac OS X, comme TRIM Enabler, sont alors apparues. En 2015, avec OS X Yosemite, Apple a ajouté une ligne de commande pour forcer le TRIM dans tous les cas… mais elle est largement obsolète en 2025.

Le point sur le TRIM avec macOS en 2024, pour prendre soin de vos SSD

Le point sur le TRIM avec macOS en 2024, pour prendre soin de vos SSD

Les SSD NVMe et USB acceptent le TRIM

La commande trimforce ne sert que dans un cas précis : si vous avez un SSD SATA branché en direct. Dans les Mac, vous en trouverez dans les Mac Pro avant 2013, dans les MacBook Pro jusqu'en 2012 environ et ensuite dans quelques Mac mini et iMac. Mais dès 2013, Apple a commencé à équiper les Mac avec des SSD PCI-Express (puis PCI-Express NVMe). Sur ces derniers, quel que soit le modèle, le TRIM est actif. De même, depuis macOS Monterey, le TRIM est actif en USB si votre adaptateur ou boîtier USB l'accepte.

TRIM Enabler ne sert plus à activer le TRIM.

En l'état, en 2025, la commande d'Apple (et TRIM Enabler) n’est utile que sur de vieux Mac avec un SSD SATA qui n'est pas d'origine Apple, et dans quelques rares boîtiers Thunderbolt qui acceptent les SSD SATA, comme certains vieux modèles LaCie. Si vous avez un SSD externe ou si vous installez un SSD dans un Mac Pro, elle n'est donc pas nécessaire. De même, si vous avez un SSD SATA avec un adaptateur USB, la commande n'est pas nécessaire.

Enfin, rappelons tout de même un point : si vous avez un SSD formaté en exFAT, le TRIM ne fonctionne pas. Ce n'est pas un bridage d'Apple dans ce cas précis, mais bien un défaut du système de fichiers. Si vous voulez prolonger la durée de vie d'un SSD externe et réduire l'usure, il faut le formater en APFS ou éventuellement en HFS+.

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L'activation manuelle du TRIM n'est plus réellement nécessaire sous macOS

Une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal, même si nous avons déjà consacré plusieurs dossiers à cette commande particulière des SSD : avec les versions modernes de macOS et le matériel actuel, l'activation de la commande TRIM manuellement n'est plus nécessaire, sauf dans un cas précis, assez rare : si vous avez un SSD SATA connecté.

Sous macOS, l'activation manuelle du TRIM n'est nécessaire qu'avec les vieux SSD SATA. Image Crucial.

La commande TRIM est une optimisation des SSD apparue à la fin des 2000, qui permet d'indiquer au contrôleur d'un SSD qu'une zone de la mémoire flash a bien été effacée, et qu'il peut donc l'employer pour sa gestion de l'usure. Sans trop entrer dans les détails, le contrôleur du SSD, par défaut, n'a absolument aucune idée de la façon dont sont organisées vos données. Il ne peut pas déterminer si les informations sont importantes ou si le système de fichiers (APFS, HFS+, etc.) a effacé les données. En effet, si vous videz la corbeille, son contenu n'est pas réellement effacé : ce sont les liens vers les données, au niveau du système de fichiers, qui le sont. Les données, elles, sont toujours bien présentes. Le but du TRIM est simple : indiquer au contrôleur que la zone est libre, sans devoir remettre physiquement les données à zéro.

Entre 2009 et 2015 environ, Apple a fait un choix un peu surprenant : seuls les SSD équipés d'un firmware Apple (soit ceux installés en usine dans les Mac) acceptaient la commande TRIM. Des applications permettant de modifier Mac OS X, comme TRIM Enabler, sont alors apparues. En 2015, avec OS X Yosemite, Apple a ajouté une ligne de commande pour forcer le TRIM dans tous les cas… mais elle est largement obsolète en 2025.

Le point sur le TRIM avec macOS en 2024, pour prendre soin de vos SSD

Le point sur le TRIM avec macOS en 2024, pour prendre soin de vos SSD

Les SSD NVMe et USB acceptent le TRIM

La commande trimforce ne sert que dans un cas précis : si vous avez un SSD SATA branché en direct. Dans les Mac, vous en trouverez dans les Mac Pro avant 2013, dans les MacBook Pro jusqu'en 2012 environ et ensuite dans quelques Mac mini et iMac. Mais dès 2013, Apple a commencé à équiper les Mac avec des SSD PCI-Express (puis PCI-Express NVMe). Sur ces derniers, quel que soit le modèle, le TRIM est actif. De même, depuis macOS Monterey, le TRIM est actif en USB si votre adaptateur ou boîtier USB l'accepte.

TRIM Enabler ne sert plus à activer le TRIM.

En l'état, en 2025, la commande d'Apple (et TRIM Enabler) n’est utile que sur de vieux Mac avec un SSD SATA qui n'est pas d'origine Apple, et dans quelques rares boîtiers Thunderbolt qui acceptent les SSD SATA, comme certains vieux modèles LaCie. Si vous avez un SSD externe ou si vous installez un SSD dans un Mac Pro, elle n'est donc pas nécessaire. De même, si vous avez un SSD SATA avec un adaptateur USB, la commande n'est pas nécessaire.

Enfin, rappelons tout de même un point : si vous avez un SSD formaté en exFAT, le TRIM ne fonctionne pas. Ce n'est pas un bridage d'Apple dans ce cas précis, mais bien un défaut du système de fichiers. Si vous voulez prolonger la durée de vie d'un SSD externe et réduire l'usure, il faut le formater en APFS ou éventuellement en HFS+.

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Comme prévu, Meta abandonne la version Mac de l'app Messenger

C'était prévu, et c'est en cours : si vous utilisez l'app Messenger de Meta pour Mac, elle ne fonctionnera plus dès demain, le 16 décembre 2025. Meta, qui n'a visiblement pas assez de développeurs pour maintenir ses apps desktop1, abandonne en effet les versions Mac et Windows.

Message annonçant la mort de Messenger sur Mac. Image MacGeneration.

Lancée en 2020, l'app de Meta était native sous macOS et ne passait pas par Catalyst (une fonction qui permet de développer pour iPadOS et macOS en parallèle). Elle a donc été abandonnée sans qu'une raison particulière soit évoquée, et elle n'était déjà plus présente sur le Mac App Store depuis quelques mois. Meta explique comment récupérer les messages sur une page dédiée, et recommande simplement de passer par la version web du service. Il est en effet possible d'utiliser le site Messenger.com pour accéder à la messagerie dans votre navigateur.

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta ne permet malheureusement pas d'utiliser l'app iPad sur les Mac Apple Silicon, une fonction qui dépend du bon vouloir des développeurs. X avait fait ce choix l'année dernière, avant de changer d'avis récemment.


  1. Il faut soutenir les petits développeurs, ne l'oubliez pas.  ↩︎

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Comme prévu, Meta abandonne la version Mac de l'app Messenger

C'était prévu, et c'est en cours : si vous utilisez l'app Messenger de Meta pour Mac, elle ne fonctionnera plus dès demain, le 16 décembre 2025. Meta, qui n'a visiblement pas assez de développeurs pour maintenir ses apps desktop1, abandonne en effet les versions Mac et Windows.

Message annonçant la mort de Messenger sur Mac. Image MacGeneration.

Lancée en 2020, l'app de Meta était native sous macOS et ne passait pas par Catalyst (une fonction qui permet de développer pour iPadOS et macOS en parallèle). Elle a donc été abandonnée sans qu'une raison particulière soit évoquée, et elle n'était déjà plus présente sur le Mac App Store depuis quelques mois. Meta explique comment récupérer les messages sur une page dédiée, et recommande simplement de passer par la version web du service. Il est en effet possible d'utiliser le site Messenger.com pour accéder à la messagerie dans votre navigateur.

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta ne permet malheureusement pas d'utiliser l'app iPad sur les Mac Apple Silicon, une fonction qui dépend du bon vouloir des développeurs. X avait fait ce choix l'année dernière, avant de changer d'avis récemment.


  1. Il faut soutenir les petits développeurs, ne l'oubliez pas.  ↩︎

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HomePad, l'app qui transforme un iPad en centre de contrôle pour la maison (HomeKit, Musique, etc.)

Si certains attendent un « HomePad », une rumeur qui indique qu'Apple pourrait sortir une tablette fixe pour la maison, certains décident de la créer. Quentin, un de nos lecteurs, a décidé de proposer sa version du HomePad, sous la forme d'une application. HomePad fonctionne sur iPhone, iPad et Mac (Apple Silicon) mais prend tout son sens avec une tablette. L'app est payante (10 €)1 mais la mise en place est soignée et intéressante, nous allons le voir.

C'est le moment de contrôler votre bureau. Image iGeneration.

HomePad, comme son nom l'indique un peu, est une application qui transforme l'iPad en centre de contrôle pour la maison. C'est une réinterprétation de l'interface de l'app Maison d'Apple (HomeKit) mais avec l'intégration de widgets (météo, horloge, calendrier, etc.) et de différentes pages à faire défiler. L'app est clairement pensée pour un iPad accroché au mur ou posé sur un support fixe, plus que pour une tablette qu'on va garder à la main.

La page des widgets, qui sert d'accueil.
La vue de la Musique.

Elle propose différentes pages : une qui contient les widgets, une seconde avec tout ce qui est lié à la sécurité dans HomeKit (caméras, serrures, capteurs, etc.), une troisième qui permet de voir ce qui est allumé (ou éteint) et avoir des informations importantes, comme le fait que la batterie d'un accessoire est bientôt vide.

L'ajout de widgets.
La page des widgets.

En faisant défiler, vous verrez ensuite les différentes pièces de votre installation HomeKit, avec une organisation (un peu) différente de celle de Maison.

La sécurité.
Le statut.

Ensuite, HomePad propose un calendrier, avec les données évidemment présentes dans celui d'Apple, un accès à la musique (qui prend tout son sens avec Apple Music), à vos photos et enfin aux réglages, pour choisir la couleur de fond, par exemple, ou lancer l'app automatiquement dès que l'iPad est branché.

Les réglages.

L'ensemble est bien intégré, même si la mise en place nécessite pas mal d'autorisations. Ce n'est pas totalement un défaut, dans le sens où il est intéressant de pouvoir éviter à n'importe quelle app' d'accéder à vos données, mais c'est un peu fastidieux dans le cas présent, avec une solution qui a besoin de beaucoup d'autorisations.

Beaucoup d'autorisations.

On peut tout de même noter un petit défaut pratique : si vous êtes sur la vue du calendrier, le fait de faire défiler la page va changer la date et pas vous diriger vers la section dédiée à Maison ou celle de la musique. Sur cette vue précise, il est nécessaire de passer par les onglets.

Est-ce qu'HomePad vaut les 10 € demandés ? Dans l'ensemble, probablement. Même si elle ne fait qu'intégrer les données des services d'Apple, l'app le fait bien et le travail de Quentin est soigné. Qui plus est, elle peut aussi enregistrer l'historique de certaines actions dans HomeKit, ce qu'Apple ne propose pas (HomePad doit être actif pour cette tâche).

En attendant (peut-être) une solution Apple, c'est donc une solution intéressante si vous avez un iPad à disposition pour contrôler votre domotique… au moins si vous utilisez les outils d'Apple2.

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile


  1. Quentin nous a fourni une licence pour l'essai.  ↩︎

  2. Cette note de bas de page est contractuelle : je dois indiquer qu'Home Assistant permet ce genre de choses tout en expliquant que c'est nettement plus performant et complet. Si je ne le fais pas, Nicolas se fâche (et il a raison).  ↩︎

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HomePad, l'app qui transforme un iPad en centre de contrôle pour la maison (HomeKit, Musique, etc.)

Si certains attendent un « HomePad », une rumeur qui indique qu'Apple pourrait sortir une tablette fixe pour la maison, certains décident de la créer. Quentin, un de nos lecteurs, a décidé de proposer sa version du HomePad, sous la forme d'une application. HomePad fonctionne sur iPhone, iPad et Mac (Apple Silicon) mais prend tout son sens avec une tablette. L'app est payante (10 €)1 mais la mise en place est soignée et intéressante, nous allons le voir.

C'est le moment de contrôler votre bureau. Image iGeneration.

HomePad, comme son nom l'indique un peu, est une application qui transforme l'iPad en centre de contrôle pour la maison. C'est une réinterprétation de l'interface de l'app Maison d'Apple (HomeKit) mais avec l'intégration de widgets (météo, horloge, calendrier, etc.) et de différentes pages à faire défiler. L'app est clairement pensée pour un iPad accroché au mur ou posé sur un support fixe, plus que pour une tablette qu'on va garder à la main.

La page des widgets, qui sert d'accueil.
La vue de la Musique.

Elle propose différentes pages : une qui contient les widgets, une seconde avec tout ce qui est lié à la sécurité dans HomeKit (caméras, serrures, capteurs, etc.), une troisième qui permet de voir ce qui est allumé (ou éteint) et avoir des informations importantes, comme le fait que la batterie d'un accessoire est bientôt vide.

L'ajout de widgets.
La page des widgets.

En faisant défiler, vous verrez ensuite les différentes pièces de votre installation HomeKit, avec une organisation (un peu) différente de celle de Maison.

La sécurité.
Le statut.

Ensuite, HomePad propose un calendrier, avec les données évidemment présentes dans celui d'Apple, un accès à la musique (qui prend tout son sens avec Apple Music), à vos photos et enfin aux réglages, pour choisir la couleur de fond, par exemple, ou lancer l'app automatiquement dès que l'iPad est branché.

Les réglages.

L'ensemble est bien intégré, même si la mise en place nécessite pas mal d'autorisations. Ce n'est pas totalement un défaut, dans le sens où il est intéressant de pouvoir éviter à n'importe quelle app' d'accéder à vos données, mais c'est un peu fastidieux dans le cas présent, avec une solution qui a besoin de beaucoup d'autorisations.

Beaucoup d'autorisations.

On peut tout de même noter un petit défaut pratique : si vous êtes sur la vue du calendrier, le fait de faire défiler la page va changer la date et pas vous diriger vers la section dédiée à Maison ou celle de la musique. Sur cette vue précise, il est nécessaire de passer par les onglets.

Est-ce qu'HomePad vaut les 10 € demandés ? Dans l'ensemble, probablement. Même si elle ne fait qu'intégrer les données des services d'Apple, l'app le fait bien et le travail de Quentin est soigné. Qui plus est, elle peut aussi enregistrer l'historique de certaines actions dans HomeKit, ce qu'Apple ne propose pas (HomePad doit être actif pour cette tâche).

En attendant (peut-être) une solution Apple, c'est donc une solution intéressante si vous avez un iPad à disposition pour contrôler votre domotique… au moins si vous utilisez les outils d'Apple2.

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile


  1. Quentin nous a fourni une licence pour l'essai.  ↩︎

  2. Cette note de bas de page est contractuelle : je dois indiquer qu'Home Assistant permet ce genre de choses tout en expliquant que c'est nettement plus performant et complet. Si je ne le fais pas, Nicolas se fâche (et il a raison).  ↩︎

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Deux boîtiers pour SSD capables d'atteindre 40 Gb/s en promotion

Si vous avez un SSD M.2 dans un boîtier un peu ancien ou dans un tiroir, deux boîtiers externes sont en promotion pour le moment. Le premier est un modèle de chez Orico, proposé pour 53 €, contre pratiquement 80 € en temps normal.

Le boitier SSD d'Orico.

Le M224 accepte les SSD M.2 2280 (PCI-Exress NVMe) et compte tenu des débits annoncés — 2,8 Go/s en lecture —, il est probablement équipé d'un contrôleur Thunderbolt 4 Intel. C'est nettement plus que le débit de 1 Go/s qu'il est possible d'atteindre sur un modèle USB-C à 10 Gb/s, et un peu plus que les 2 Go/s que la norme USB 3.2 Gen 2x2 (qu'Apple ne prend pas en charge) permet. Le choix du Thunderbolt 4 à l'avantage d'amener une compatibilité USB-C en parallèle du Thunderbolt : n'importe quel appareil avec de l'USB acceptera le SSD externe, avec un débit évidemment limité par les capacités de l'hôte.

Le modèle d'Ugreen.

Le second est un peu plus onéreux — 60 € au lieu de 100 € — mais aussi un peu plus rapide. C'est un modèle Ugreen équipé d'une puce Asmedia (ASM2464PD). Elle permet de tirer totalement parti de l'USB4 avec des débits qui peuvent atteindre 3,6 Go/s. Attention, vous aurez besoin d'un SSD PCI-Express 4.0 dedans pour en profiter. Comme le modèle Orico, les débits dépendront de l'hôte : 3,6 Go/s sur un Mac Apple Silicon, 2,8 Go/s sur un Mac Intel, etc.

Petite astuce pour les boîtiers de ce type : l'interface externe va limiter les performances dans la majorité des cas, donc il n'y a pas besoin de vous tourner vers des modèles PCI-Express 5.0 ou PCI-Express 4.0 haut de gamme. Un modèle milieu de gamme comme un WD Blue suffit amplement. Et choisir un SSD milieu de gamme amène aussi un avantage : ce sont des modèles qui chauffent généralement moins que les modèles plus rapides, un point important dans un boîtier externe.

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Deux boîtiers pour SSD capables d'atteindre 40 Gb/s en promotion

Si vous avez un SSD M.2 dans un boîtier un peu ancien ou dans un tiroir, deux boîtiers externes sont en promotion pour le moment. Le premier est un modèle de chez Orico, proposé pour 53 €, contre pratiquement 80 € en temps normal.

Le boitier SSD d'Orico.

Le M224 accepte les SSD M.2 2280 (PCI-Exress NVMe) et compte tenu des débits annoncés — 2,8 Go/s en lecture —, il est probablement équipé d'un contrôleur Thunderbolt 4 Intel. C'est nettement plus que le débit de 1 Go/s qu'il est possible d'atteindre sur un modèle USB-C à 10 Gb/s, et un peu plus que les 2 Go/s que la norme USB 3.2 Gen 2x2 (qu'Apple ne prend pas en charge) permet. Le choix du Thunderbolt 4 à l'avantage d'amener une compatibilité USB-C en parallèle du Thunderbolt : n'importe quel appareil avec de l'USB acceptera le SSD externe, avec un débit évidemment limité par les capacités de l'hôte.

Le modèle d'Ugreen.

Le second est un peu plus onéreux — 60 € au lieu de 100 € — mais aussi un peu plus rapide. C'est un modèle Ugreen équipé d'une puce Asmedia (ASM2464PD). Elle permet de tirer totalement parti de l'USB4 avec des débits qui peuvent atteindre 3,6 Go/s. Attention, vous aurez besoin d'un SSD PCI-Express 4.0 dedans pour en profiter. Comme le modèle Orico, les débits dépendront de l'hôte : 3,6 Go/s sur un Mac Apple Silicon, 2,8 Go/s sur un Mac Intel, etc.

Petite astuce pour les boîtiers de ce type : l'interface externe va limiter les performances dans la majorité des cas, donc il n'y a pas besoin de vous tourner vers des modèles PCI-Express 5.0 ou PCI-Express 4.0 haut de gamme. Un modèle milieu de gamme comme un WD Blue suffit amplement. Et choisir un SSD milieu de gamme amène aussi un avantage : ce sont des modèles qui chauffent généralement moins que les modèles plus rapides, un point important dans un boîtier externe.

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La fin des SSD SATA se précise : Samsung aurait abandonné ce marché

Dans le monde des SSD, le marché se divise encore en 2025 en deux : d'un côté les SSD PCI-Express (généralement de type NVMe) et de l'autre les SSD SATA. La différence se fait essentiellement sur le format1 : barrettes rapides d'un côté, et format 2,5 pouces issu des SSD des disques durs de l'autre. Et selon Moore's Law Is Dead, Samsung devrait abandonner ce marché en 2026.

C'est vraisemblablement la fin pour les SSD Samsung.

Actuellement, les SSD SATA se retrouvent essentiellement en entrée de gamme, dans des PC portables à bas prix et dans des mini PC, mais ils sont aussi prisés par ceux qui veulent mettre à jour de vieux PC, équiper un NAS qui n'a pas d'emplacement M.2 ou installer un SSD secondaire dans un PC qui n'a plus de M.2 libre. C'est donc un coup dur pour certains, après la disparition de Crucial, un autre habitué des SSD SATA.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le point important, c'est que Samsung était le dernier constructeur majeur à proposer des SSD SATA avec ses propres contrôleurs et de la mémoire TLC (le MX500 de Crucial n'est plus disponible depuis un an) et que le reste du marché est essentiellement composé de modèles équipés de mémoire de type QLC (moins fiable dans le temps) et de contrôleurs d'entrée de gamme. Il existe bien de nombreux constructeurs chinois qui proposent des SSD SATA à bas prix, mais la fiabilité et les performances laissent souvent à désirer. Il ne s'agit même pas ici d'une vague remarque sur les produits noname : lors d'un test d'un NAS, des SSD Fanxiang nous ont posé des soucis, avec des pertes de données à la clé. Pour mettre à jour un vieux PC, un modèle comme le 870 EVO est généralement un bon choix, par exemple.

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Une des raisons, expliquée dans la vidéo, vient de la rentabilité. Un SSD SATA rapide, dans l'absolu, contient les mêmes composants qu'un SSD M.2 NVMe d'entrée de gamme, au moins sur la mémoire. Mais pour des questions de segmentation, un SSD SATA limité par la norme à environ 550 Mo/s ne peut évidemment pas être vendu aussi cher qu'un modèle qui atteint (par exemple) plus de 3 Go/s. Ou, si vous prenez le problème dans le sens de Samsung, un SSD NVMe d'entrée de gamme peut être vendu plus cher qu'un SSD SATA pour un coût de revient globalement proche.

Samsung vend ses SSD SATA à un prix élevé. Image Samsung.

C'est un problème à moyen terme

Le problème de l'arrêt de la production par Samsung est plus important que la fin de la marque Crucial, et il faut bien le comprendre. Dans le marché de la RAM, Micron ferme sa filiale Crucial, mais vend toujours de la RAM à ses partenaires. Un mouvement qui va augmenter les prix, mais pas forcément la disponibilité : ce que Crucial vendait va être redirigé (au moins en partie) vers d'autres marques. Mais dans le cas des SSD SATA, ce mouvement n'existe tout simplement pas et donc ceux qui ont besoin de SSD SATA performants vont probablement acheter rapidement les stocks existants, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix. Et sans alternatives, ils vont rester élevés pendant un moment. Dans le cas précis de ce domaine, le résultat final est évident : le marché va abandonner le SATA pour le PCI-Express.


  1. Il existe des SSD SATA en barrettes (mSATA et M.2) mais ils sont devenus rares en 2025.  ↩︎

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La fin des SSD SATA se précise : Samsung aurait abandonné ce marché

Dans le monde des SSD, le marché se divise encore en 2025 en deux : d'un côté les SSD PCI-Express (généralement de type NVMe) et de l'autre les SSD SATA. La différence se fait essentiellement sur le format1 : barrettes rapides d'un côté, et format 2,5 pouces issu des SSD des disques durs de l'autre. Et selon Moore's Law Is Dead, Samsung devrait abandonner ce marché en 2026.

C'est vraisemblablement la fin pour les SSD Samsung.

Actuellement, les SSD SATA se retrouvent essentiellement en entrée de gamme, dans des PC portables à bas prix et dans des mini PC, mais ils sont aussi prisés par ceux qui veulent mettre à jour de vieux PC, équiper un NAS qui n'a pas d'emplacement M.2 ou installer un SSD secondaire dans un PC qui n'a plus de M.2 libre. C'est donc un coup dur pour certains, après la disparition de Crucial, un autre habitué des SSD SATA.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le point important, c'est que Samsung était le dernier constructeur majeur à proposer des SSD SATA avec ses propres contrôleurs et de la mémoire TLC (le MX500 de Crucial n'est plus disponible depuis un an) et que le reste du marché est essentiellement composé de modèles équipés de mémoire de type QLC (moins fiable dans le temps) et de contrôleurs d'entrée de gamme. Il existe bien de nombreux constructeurs chinois qui proposent des SSD SATA à bas prix, mais la fiabilité et les performances laissent souvent à désirer. Il ne s'agit même pas ici d'une vague remarque sur les produits noname : lors d'un test d'un NAS, des SSD Fanxiang nous ont posé des soucis, avec des pertes de données à la clé. Pour mettre à jour un vieux PC, un modèle comme le 870 EVO est généralement un bon choix, par exemple.

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Une des raisons, expliquée dans la vidéo, vient de la rentabilité. Un SSD SATA rapide, dans l'absolu, contient les mêmes composants qu'un SSD M.2 NVMe d'entrée de gamme, au moins sur la mémoire. Mais pour des questions de segmentation, un SSD SATA limité par la norme à environ 550 Mo/s ne peut évidemment pas être vendu aussi cher qu'un modèle qui atteint (par exemple) plus de 3 Go/s. Ou, si vous prenez le problème dans le sens de Samsung, un SSD NVMe d'entrée de gamme peut être vendu plus cher qu'un SSD SATA pour un coût de revient globalement proche.

Samsung vend ses SSD SATA à un prix élevé. Image Samsung.

C'est un problème à moyen terme

Le problème de l'arrêt de la production par Samsung est plus important que la fin de la marque Crucial, et il faut bien le comprendre. Dans le marché de la RAM, Micron ferme sa filiale Crucial, mais vend toujours de la RAM à ses partenaires. Un mouvement qui va augmenter les prix, mais pas forcément la disponibilité : ce que Crucial vendait va être redirigé (au moins en partie) vers d'autres marques. Mais dans le cas des SSD SATA, ce mouvement n'existe tout simplement pas et donc ceux qui ont besoin de SSD SATA performants vont probablement acheter rapidement les stocks existants, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix. Et sans alternatives, ils vont rester élevés pendant un moment. Dans le cas précis de ce domaine, le résultat final est évident : le marché va abandonner le SATA pour le PCI-Express.


  1. Il existe des SSD SATA en barrettes (mSATA et M.2) mais ils sont devenus rares en 2025.  ↩︎

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X arrête son application X pour Mac (qui n'était que l'app iPad mal intégrée)

X (anciennement Twitter, même si ce nom a perdu de son aura) a mis à jour récemment son application, et elle vient de perdre la compatibilité avec macOS. L'app macOS native historique, avec l'oiseau bleu, avait été abandonnée en août 2024 et X avait poussé une solution alternative et peu satisfaisante : l'app X pour iPad.

La dernière version de l'app n'est plus compatible macOS. Image MacGeneration.

Cette dernière n'est qu'une application iPad qui peut être lancée sur les Mac Apple Silicon (pas les Mac Intel) et l'intégration dans le système d'exploitation était minimale, avec des fenêtres liées à l'app et non détachables (par exemple). Mais malgré une bonne partie du code partagé entre toutes les versions, la variante pour Mac a souffert de nombreux bugs ces derniers mois. Et visiblement, les développeurs en ont eu assez : la 11.47 est la dernière qui était compatible avec macOS. La 11.48, sortie récemment, n'est plus compatible avec macOS.

Soit les développeurs ont décidé d'arrêter la prise en charge des Mac, soit c'est un problème de leur côté. Nous avons contacté X, mais comme toujours depuis le rachat par Elon Musk nous n'avons pas eu de réponse1. Et la page officielle de support pour macOS renvoie encore et toujours vers l'ancienne app, qui n'est plus disponible depuis plus d'un an. Si vous utilisez encore le réseau social, c'est donc le moment de chercher une solution, qui est probablement de passer par le site directement, plutôt qu'une app dédiée.


  1. Au moins, la réponse automatique limitée à un ne semble plus en place.  ↩︎

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X arrête son application X pour Mac (qui n'était que l'app iPad mal intégrée)

X (anciennement Twitter, même si ce nom a perdu de son aura) a mis à jour récemment son application, et elle vient de perdre la compatibilité avec macOS. L'app macOS native historique, avec l'oiseau bleu, avait été abandonnée en août 2024 et X avait poussé une solution alternative et peu satisfaisante : l'app X pour iPad.

La dernière version de l'app n'est plus compatible macOS. Image MacGeneration.

Cette dernière n'est qu'une application iPad qui peut être lancée sur les Mac Apple Silicon (pas les Mac Intel) et l'intégration dans le système d'exploitation était minimale, avec des fenêtres liées à l'app et non détachables (par exemple). Mais malgré une bonne partie du code partagé entre toutes les versions, la variante pour Mac a souffert de nombreux bugs ces derniers mois. Et visiblement, les développeurs en ont eu assez : la 11.47 est la dernière qui était compatible avec macOS. La 11.48, sortie récemment, n'est plus compatible avec macOS.

Soit les développeurs ont décidé d'arrêter la prise en charge des Mac, soit c'est un problème de leur côté. Nous avons contacté X, mais comme toujours depuis le rachat par Elon Musk nous n'avons pas eu de réponse1. Et la page officielle de support pour macOS renvoie encore et toujours vers l'ancienne app, qui n'est plus disponible depuis plus d'un an. Si vous utilisez encore le réseau social, c'est donc le moment de chercher une solution, qui est probablement de passer par le site directement, plutôt qu'une app dédiée.


  1. Au moins, la réponse automatique limitée à un ne semble plus en place.  ↩︎

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iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

Dans le monde des aspirateurs robots, ceux d'iRobot sont probablement les plus connus : Roomba est parfois utilisé comme un nom générique, un peu comme Frigidaire1. Mais en réalité, iRobot n'allait pas bien : la société vient d'être placée sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, l'équivalent du redressement judiciaire dans nos contrées, et va être achetée par un de ses clients (et fournisseurs) pour la production, Picea Robotics.

Un des derniers Roomba. Image iRobot.

iRobot a été fondé en 1990, et le premier aspirateur robot date de 2002 (les premiers robots étaient dans le domaine militaire). La marque a eu un grand succès dans ce domaine, avant de peu à peu se faire rattraper puis dépasser par ses concurrents au fil des années, qui ont proposé des modèles moins onéreux et plus complets.

La fin d'iRobot n'est pas réellement une surprise. En 2022, Amazon avait annoncé l'achat de la société pour 1,7 milliard de dollars, avant que le deal capote à cause de la Commission européenne. Si certaines autorités locales de la concurrence avaient adoubé l’acquisition. iRobot et Amazon avaient donc dû renoncer, devant les risques monopolistiques évidents de l’opération.

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

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Depuis, la société essayait de survivre tant bien que mal, mais ce n'était pas très engageant : les derniers modèles en date étaient essentiellement des modèles chinois rebadgés… fabriqués par Picea Robotics. Cet achat est du coup assez étonnant sur un point : Picea est le fabricant de nombreux modèles d'aspirateurs robots (Shark, Haier, Anker, Dyson selon certaines sources, etc.), ce qui risque d'amener un monopole de fait, au moins dans la conception des robots.

Picea Robotics produit pour beaucoup de monde. Image Picea.

Pour les personnes qui possèdent un Roomba, cet achat devrait au moins permettre aux robots de continuer à fonctionner à court terme. Ensuite, il faut espérer que Picea Robotics continuera à exploiter la marque et gardera les serveurs en ligne…

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

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  1. Qui est une marque. On appelle ça un onomastisme.  ↩︎

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