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Alchemy Factory va vous faire fondre

Passé sous mes radars pendant longtemps, j"ai découvert Alchemy Factory il y a quelques mois grâce notamment à sa démo, et il est finalement sorti hier sur Steam. Comme son nom l'indique, c'est un jeu d'automatisation de fabrication dans une ambiance médiévale avec deux particularités : tout ce que vous fabriquez peut être vendu dans votre échoppe pour vous permettre de vous développer et les lignes de production sont à échelle réduite, ce qui donne la possibilité de construire...

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Alchemy Factory va vous faire fondre

Passé sous mes radars pendant longtemps, j"ai découvert Alchemy Factory il y a quelques mois grâce notamment à sa démo, et il est finalement sorti hier sur Steam. Comme son nom l'indique, c'est un jeu d'automatisation de fabrication dans une ambiance médiévale avec deux particularités : tout ce que vous fabriquez peut être vendu dans votre échoppe pour vous permettre de vous développer et les lignes de production sont à échelle réduite, ce qui donne la possibilité de construire...

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« Sur le podium des joueurs les plus fous », l'Écossais Blair Kinghorn a réussi à charmer tout l'effectif du Stade Toulousain

Blair Kinghorn célèbre le titre européen des Toulousains en 2024 avec l'ancien international écossais Ryan Wilson. (D. Sheridan /Presse Sport)L'ailier ou arrière international écossais, Blair Kinghorn, qui affrontera quelques-uns de ses compatriotes de Glasgow, samedi soir (21h), en Coupe des champions, est certainement le joueur le plus perché de l'effectif toulousain. Mais personne ne s'en plaint, bien au contraire !
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Uranus, Neptune : une remise en question majeure de leur structure interne

Il y a presque 40 ans, au cours de la décennie 1980, la sonde Voyager 2 nous livrait des informations sur le champ magnétique et le champ de gravité d'Uranus et de Neptune. Elles nous avaient permis d'en déduire des modèles crédibles de l'intérieur de ces planètes. Mais la planétologue Ravit...

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Ugo Mola méfiant avant Glasgow-Toulouse en Coupe des champions : « On sait qu'on va devoir défendre »

Ugo Mola, fin novembre, avec Toulouse. (Jean-Baptiste Autissier/L'Équipe)Le manager toulousain Ugo Mola a pointé du doigt, ce vendredi en conférence de presse, les mauvaises conditions météorologiques qui attendent son équipe à Glasgow, ce samedi (21 heures), en Coupe des champions. Les Rouge et Noir auront certainement fort à faire pour endiguer les velléités offensives des Écossais.
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☕️ Clair Obscur : Expedition 33 sacré Jeu de l’année aux Game Awards

Lancé au printemps et immédiatement auréolé d’un double succès, commercial et critique, le jeu vidéo Clair Obscur : Expedition 33 du studio montpelliérain Sandfall Interactive s’est illustré jeudi soir à Los Angeles, lors de la soirée des Game Awards 2025.

Non content d’être nommé « Jeu vidéo de l’année », il a raflé un total de neuf statuettes, dont les prix de « meilleur jeu indépendant », « meilleure direction artistique » et « meilleure narration ».

Une consécration pour l’équipe de Sandfall, dont la trentaine de membres avait fait le déplacement en Californie. Et un joli rappel qu’il n’est pas forcément nécessaire d’investir des centaines de millions de dollars dans le développement d’un jeu pour rafler cette récompense honorifique.

Astro Bot, récompensé en 2024, émanait d’une équipe de 65 personnes et avait mobilisé un budget de développement de l’ordre de 100 millions de dollars, marketing compris. Clair Obscur aurait pour sa part nécessité un budget inférieur à 10 millions de dollars, indique Sandfall au New York Times.

« Je tiens à remercier toutes les personnes qui publient sur YouTube des tutoriels pour apprendre à faire un jeu vidéo, car on n’en avait aucune idée avant de se lancer dans ce projet », a déclaré sur scène Guillaume Broche, ancien chef de projet chez Ubisoft et cofondateur du studio, avant de rendre hommage à Hironobu Sakaguchi, créateur de Final Fantasy.

Clair Obscur, qui se présente pour mémoire comme un RPG (jeu de rôle) fantasy mêlant tour par tour et combats en temps réel, dans un univers esthétique inspiré du Paris de la Belle Époque (fin du XIXe siècle), a reçu un score de 92 sur Metacritic, et a franchi la barre des 5 millions d’exemplaires vendus début octobre.

Le jeu est développé sous Unreal Engine 5 – crédit Sandfall Interactive

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Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

La bourse ou la vie
Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

Disney a fait parvenir mercredi une lettre de cease and desist à Google. Le géant du divertissement y accuse le moteur de recherche d’avoir massivement exploité sa propriété intellectuelle pour entraîner ses modèles d’IA générative, et d’avoir par ce biais contribué à la diffusion d’images ou de vidéos enfreignant ses droits.

Difficile d’y voir une rencontre fortuite de circonstances : quelques heures avant d’annoncer la signature d’un accord à grande échelle avec OpenAI, le groupe Disney a sorti la hache de guerre à l’encontre de Google, autre grand acteur de la scène de l’intelligence artificielle générative.

L’attaque a pris la forme d’une ordonnance de cessation et d’abstention (en anglais, on parle de cease and desist), un courrier formel par lequel Disney demande à Google de cesser d’exploiter sa propriété intellectuelle sous peine de poursuites à venir.

« Un distributeur automatique virtuel »

Consultée et révélée par plusieurs médias, dont Variety ou Deadline, la missive cible explicitement le champ de l’intelligence artificielle générative, qu’il s’agisse de l’entraînement des modèles ou de la diffusion de contenus graphiques exploitant la propriété intellectuelle de Disney, soit précisément les deux champs couverts par l’accord de licence sur trois ans passé avec OpenAI.

« Google fonctionne comme un distributeur automatique virtuel, capable de reproduire, de traiter et de diffuser à grande échelle des copies du précieux catalogue de personnages et autres œuvres protégées par le droit d’auteur de Disney. Pour aggraver encore cette violation flagrante, nombre d’images contrefaites générées par les services d’IA de Google sont estampillées du logo Gemini, laissant faussement croire que l’exploitation de la propriété intellectuelle de Disney par Google est autorisée et approuvée par Disney », attaque notamment le géant du divertissement.

Le courrier serait par ailleurs étayé d’exemples de visuels générés via les modèles de Google et mettant en scène des personnages emblématiques de la sphère Disney, dont Dark Vador, Yoda ou Groot. Disney exige dans ce contexte que Google implémente sans délai des « mesures technologiques » dans ses différents services de façon à garantir qu’aucune production future n’enfreigne les droits associés à son catalogue.

Disney assume une défense « agressive »

« Nous nous sommes montrés agressifs dans la protection de notre propriété intellectuelle, a admis jeudi Bob Iger, CEO de Disney, au micro de CNBC. Nous avons eu des échanges avec Google, essentiellement pour exprimer notre inquiétude à ce sujet, et au final nous n’avons fait aucun progrès, nos échanges n’ont pas porté leurs fruits. Nous nous sommes donc sentis dans l’obligation de leur envoyer un cease and desist. »

Dans une déclaration transmise à Deadline, Google a de son côté défendu l’idée d’un dialogue avec le géant du divertissement, et soutenu l’idée selon laquelle ses différents services et plateformes disposaient de tous les outils nécessaires à la protection des ayant-droits.

« Nous entretenons une relation de longue date et mutuellement fructueuse avec Disney, et nous continuerons à collaborer avec eux. Plus généralement, nous utilisons des données publiques issues du web ouvert pour développer notre IA et avons mis au point des systèmes de contrôle des droits d’auteur innovants, tels que Google-extended [l’user agent que les éditeurs de site peuvent utiliser pour contrôler, d’après Google, le comportement de ses robots d’indexation dédiés à l’IA] et Content ID pour YouTube, qui permettent aux sites et aux titulaires de droits de contrôler leur contenu. »

Disney, qui avait engagé en juin dernier des poursuites formelles à l’encontre de MidJourney, a déjà fait parvenir un courrier similaire à Character.AI fin septembre.



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Grand Pro Circuit : le retour à La Source

Si vous étiez déjà joueur il y a 23 ans (ah oui quand même), peut-être vous souvenez-vous du tout nouveau jeu de F1 sorti cette année là par Geoff Crammond et nommé Grand Prix 4, ou GP4 pour les intimes. GP4 était son dernier jeu et paradoxalement son premier en vraie 3D, avant qu'il ne prenne une retraite bien méritée. Il laisse cependant derrière lui un vide, celui de jeux de F1 avec un vrai ressenti, l'impression de conduire un engin incroyablement agile, rapide, et pourtant lourd...

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Si vous étiez déjà joueur il y a 23 ans (ah oui quand même), peut-être vous souvenez-vous du tout nouveau jeu de F1 sorti cette année-là par Geoff Crammond et nommé Grand Prix 4, ou GP4 pour les intimes. GP4 était son dernier jeu et paradoxalement son premier en vraie 3D, avant qu'il ne prenne une retraite bien méritée. Il laisse cependant derrière lui un vide, celui des jeux de F1 avec un vrai ressenti, l'impression de conduire un engin incroyablement agile, rapide, et pourtant lourd...

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Disney investit dans OpenAI et lui cède les droits sur 200 personnages de ses franchises phares

Holy Wood
Disney investit dans OpenAI et lui cède les droits sur 200 personnages de ses franchises phares

The Walt Disney Company a annoncé jeudi un investissement d’un milliard de dollars dans OpenAI. Il s’accompagne d’un accord de licence sur trois ans autorisant l’éditeur de ChatGPT et surtout de l’IA générative vidéo Sora à exploiter l’image de plus de 200 personnages issus des grandes franchises de l’empire Disney, de Mickey à Marvel en passant par Star Wars, Cendrillon ou le Roi Lion.

Avalanche de vidéos de sabres laser à la physique approximative en vue ? The Walt Disney Company a annoncé jeudi concéder à OpenAI le droit d’utiliser plus de 200 personnages issus de son immense catalogue cinématographique, en vue de nourrir son IA générative dédiée à la vidéo, Sora.

Le meilleur de Disney dispo dans Sora et ChatGPT

Le contrat prend la forme d’un accord de licence portant sur trois ans, selon les termes duquel Sora « pourra générer de courtes vidéos sociales à la demande des utilisateurs (…) en s’appuyant sur un ensemble de plus de 200 personnages animés, masqués et créatures de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, comprenant costumes, accessoires, véhicules et environnements emblématiques. »

Si les modèles Sora sont présentés comme les principaux bénéficiaires du contrat, celui-ci englobe également la création d’images au sein de ChatGPT, qui acceptera donc de traiter les prompts faisant allusion à des personnages de Disney.

Outre l’intégration aux modèles génératifs, Disney concède également à OpenAI l’autorisation de distribuer les contenus IA produits à partir de sa propriété intellectuelle. Une façon de garantir que les internautes utilisateurs de Sora auront bien le droit de diffuser les vidéos en question sur les réseaux sociaux.

L’accord n’intègre en revanche ni l’image, ni la voix des acteurs humains ayant pu incarner ou doubler les personnages en question, prennent bien soin de préciser les deux entreprises, qui affirment par ailleurs leur ambition de défendre aussi bien « la sécurité des utilisateurs » que « les droits des créateurs ».

Un accord à tiroirs ?

Pour quel montant Disney, poids lourd mondial du divertissement, a-t-il accepté de laisser OpenAI exploiter de la sorte ses personnages, et ce alors que Sora 2 n’est pas exempt de défauts quant à des usages détournés ? La dimension financière de cet accord de licence est dissimulée au sein d’un contrat à plus grande échelle, qui conduit Disney à devenir à la fois client et investisseur d’OpenAI.

« Dans le cadre de cet accord, Disney investira 1 milliard de dollars en actions dans OpenAI et recevra des bons de souscription lui permettant d’acquérir des actions supplémentaires », indiquent les deux entreprises.

Disney s’engage dans le même temps à exploiter les outils d’OpenAI, à la fois via API, dans le développement de ses propres services, dont le service de streaming Disney+, mais aussi en interne, avec un déploiement programmé de ChatGPT auprès de ses salariés.

« L’essor rapide de l’intelligence artificielle marque un tournant important pour notre secteur, et grâce à cette collaboration avec OpenAI, nous étendrons de manière réfléchie et responsable la portée de nos récits grâce à l’IA générative, tout en respectant et en protégeant les créateurs et leurs œuvres », résume Bob Iger, CEO de The Walt Disney Company, dans un communiqué.

Après la presse ou la musique, le cinéma

Cet accord d’une ampleur inédite souligne qu’après les grands quotidiens de la presse (en France, le Monde est partenaire d’OpenAI) ou les majors de la musique, les poids lourds du cinéma acceptent eux aussi de s’associer avec les acteurs de l’IA générative, plutôt que de devoir ferrailler en justice contre ces derniers. Jusqu’ici, Disney avait privilégié la voie du contentieux, comme en témoignent les poursuites engagées à l’encontre de MidJourney en juin dernier. En signant avec OpenAI, le groupe montre à l’ensemble du secteur qu’il est possible de trouver un terrain d’entente, ce qui suscitera sans doute d’autres accords entre studios hollywoodiens et acteurs de l’IA, même si tout le monde n’a pas le pouvoir de négociation d’un Disney.

OpenAI n’avait pas attendu de signer un contrat similaire pour utiliser le style des studios Ghibli.

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☕️ Guillaume Poupard rejoint Orange pour piloter la « confiance et souveraineté »

Ancien patron de l’ANSSI, Guillaume Poupard s’apprête à quitter la direction générale adjointe de Docaposte au profit d’un poste à la tête d’Orange, en tant que Chief Trust Officer, soit responsable de la « confiance et souveraineté » à compter du 1er février 2026. L’opérateur a annoncé jeudi après-midi ce recrutement d’une personnalité emblématique du secteur français de la cybersécurité, confirmant l’information sortie la veille par l’Informé.

Guillaume Poupard sera rattaché directement à Christel Heydemann, directrice générale du groupe, et aura pour mission « de définir et d’incarner la stratégie d’Orange en matière de souveraineté et de confiance », indique un communiqué. À ce titre, il contribuera « à accélérer le développement d’offres innovantes en cybersécurité (B2C et B2B), cloud et IA de confiance, en étroite collaboration avec Orange Business et Orange Cyberdéfense ».

Cet ingénieur général de l’armement et docteur en cryptologie a précédemment occupé la tête de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), de 2014 à 2022, date à laquelle il a quitté ses fonctions pour rejoindre Docaposte, la branche des activités numériques du groupe La Poste. À l’ANSSI, Guillaume Poupard a été remplacé par Vincent Strubel, qui dirige toujours l’agence aujourd’hui.

Guillaume Poupard en 2022 lors des Assises de la sécurité – crédit SG pour Next
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