En Espagne, l'extrême droite occupe largement le terrain politique et médiatique, surtout depuis que Vox a fait irruption, il y a dix ans. Un parti qui n'hésite pas à se réclamer de la dictature de Francisco Franco, décédé il y a cinquante ans, le 20 novembre 1975. Un pouvoir considéré comme le plus sanglant des régimes fascistes nés dans les années 1930, et un pays toujours aux prises avec des batailles mémorielles qui, à la faveur de la poussée de l'extrême droite, ont pris une nouvelle dimension.
En Espagne, l'extrême droite occupe largement le terrain politique et médiatique, surtout depuis que Vox a fait irruption, il y a dix ans. Un parti qui n'hésite pas à se réclamer de la dictature de Francisco Franco, décédé il y a cinquante ans, le 20 novembre 1975. Un pouvoir considéré comme le plus sanglant des régimes fascistes nés dans les années 1930, et un pays toujours aux prises avec des batailles mémorielles qui, à la faveur de la poussée de l'extrême droite, ont pris une nouvelle dimension.
Il est l'une des voix de la bataille pour la reconnaissance des crimes de la guerre civile et de la dictature en Espagne. Journaliste et sociologue, Emilio Silva est le fondateur, en décembre 2000, avec Santiago Macias, de l'Association pour la récupération de la mémoire historique, la plus importante de toutes les associations mémorielles en Espagne. Il mène avec le collectif cette lutte sur tous les fronts depuis 25 ans et regrette les lacunes de l'action publique et politique en la matière, malgré les lois mémorielles.
Il est l'une des voix de la bataille pour la reconnaissance des crimes de la guerre civile et de la dictature en Espagne. Journaliste et sociologue, Emilio Silva est le fondateur, en décembre 2000, avec Santiago Macias, de l'Association pour la récupération de la mémoire historique, la plus importante de toutes les associations mémorielles en Espagne. Il mène avec le collectif cette lutte sur tous les fronts depuis 25 ans et regrette les lacunes de l'action publique et politique en la matière, malgré les lois mémorielles.
Le processus d'éradication des symboles de la répression civile de la dictature franquiste est engagé depuis de nombreuses années, mais il a connu une accélération à la faveur de changements générationnels et de politiques publiques qui l'ont encouragé, jusqu'aux récentes déclarations du chef du gouvernement, Pedro Sanchez, annonçant la volonté de faire disparaître tous ses symboles d'ici au 20 novembre, jour anniversaire du 50e anniversaire de la mort du dictateur.