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Anthropic signe un accord à 1,5 milliards de dollars, évitant un procès à 1 000 milliards

De nombreux procès entre les entreprises d’intelligence artificielle et les auteurs de contenus, que ce soit sous forme de livres, de films ou encore de musique sont en cours. L’accord signé entre Anthropic et les plaignants, premier du genre, pourrait bien donner la mesure des choses à venir dans le domaine.

La justice, aveugle ? Pas tant que ça. Image libre de droits.

1,5 milliards de dollars. C’est la somme qu’Anthropic a accepté de payer aux 7 millions de plaignants s’étant réunis dans une class-action contre l’entreprise responsable de l’IA Claude, l’accusant d’avoir utilisé des versions piratées de leurs livres pour entraîner son LLM.

Sauf interdiction, Anthropic entrainera Claude avec vos conversations

Sauf interdiction, Anthropic entrainera Claude avec vos conversations

Si la somme peut paraître conséquente, il semble selon Bloomberg que l’entreprise s’en sorte à (très) bon compte : si le procès était allé jusqu’à son terme, certains spécialistes estiment qu’Anthropic aurait pu verser jusqu’à 1 000 milliards de dollars de dommages et intérêts.

La somme semble absurde, mais elle est à opposer au nombre de sources utilisées par les grands LLM pour s’entraîner et absorber de la connaissance : ces IA ont une consommation et une rapidité d’absorption telle que les contenus ne se comptent plus en centaines ou en milliers, mais rapidement en millions. Reste qu’une telle amende aurait pour conséquence, si elle devait être présentée à n’importe lequel des acteurs actuels du domaine, de lui faire immédiatement mettre la clé sous la porte. D’où le fait qu’Anthropic ait avoué avoir été « fortement incitée » à régler le conflit à l’amiable.

Cet accord n’est que le premier du genre, comme le rappellent les avocats des plaignants. Et la justice américaine fonctionnant principalement sur la jurisprudence, les autres procès en cours sur le même thème et impliquant OpenAI, Meta et bien d’autres devraient suivre la même voie. Avec des sommes encore plus conséquentes ?

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Anthropic signe un accord à 1,5 milliards de dollars, évitant un procès à 1 000 milliards

De nombreux procès entre les entreprises d’intelligence artificielle et les auteurs de contenus, que ce soit sous forme de livres, de films ou encore de musique sont en cours. L’accord signé entre Anthropic et les plaignants, premier du genre, pourrait bien donner la mesure des choses à venir dans le domaine.

La justice, aveugle ? Pas tant que ça. Image libre de droits.

1,5 milliards de dollars. C’est la somme qu’Anthropic a accepté de payer aux 7 millions de plaignants s’étant réunis dans une class-action contre l’entreprise responsable de l’IA Claude, l’accusant d’avoir utilisé des versions piratées de leurs livres pour entraîner son LLM.

Sauf interdiction, Anthropic entrainera Claude avec vos conversations

Sauf interdiction, Anthropic entrainera Claude avec vos conversations

Si la somme peut paraître conséquente, il semble selon Bloomberg que l’entreprise s’en sorte à (très) bon compte : si le procès était allé jusqu’à son terme, certains spécialistes estiment qu’Anthropic aurait pu verser jusqu’à 1 000 milliards de dollars de dommages et intérêts.

La somme semble absurde, mais elle est à opposer au nombre de sources utilisées par les grands LLM pour s’entraîner et absorber de la connaissance : ces IA ont une consommation et une rapidité d’absorption telle que les contenus ne se comptent plus en centaines ou en milliers, mais rapidement en millions. Reste qu’une telle amende aurait pour conséquence, si elle devait être présentée à n’importe lequel des acteurs actuels du domaine, de lui faire immédiatement mettre la clé sous la porte. D’où le fait qu’Anthropic ait avoué avoir été « fortement incitée » à régler le conflit à l’amiable.

Cet accord n’est que le premier du genre, comme le rappellent les avocats des plaignants. Et la justice américaine fonctionnant principalement sur la jurisprudence, les autres procès en cours sur le même thème et impliquant OpenAI, Meta et bien d’autres devraient suivre la même voie. Avec des sommes encore plus conséquentes ?

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Disparition du titane pour l’iPhone 17 Pro : pourquoi repasser à l'aluminium ?

Apparu avec l’iPhone 15 Pro, le titane est appelé à disparaître la semaine prochaine avec l’annonce des nouveaux iPhone 17 Pro. Si l’utilisation de ce métal était une initiative intéressante pour remplacer l’acier utilisé dans les iPhone précédents, l’aluminium devrait reprendre sa place dans l’intégralité de la gamme. Pourquoi ce revirement ?

Le rendu final serait proche de celui-ci. Image MacRumors.

Comme indiqué par Mark Gurman et d’autres fuiteurs depuis maintenant plusieurs mois, l’iPhone 17 Pro serait entièrement fait d’aluminium et de verre, délaissant le titane après 2 ans de service dans la gamme. Si ce dernier, plus « noble » que le simple métal des cannettes de boisson donne un côté plus chic à l’iPhone, il n’est pas sans contreparties.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'iPhone 17 Pro et l'iPhone 17 Pro Max

Éliminer l’effet « bouillotte »

Dès les premiers tests de l’iPhone 15 Pro, les retours concernant la gestion de la température étaient plutôt mauvais : le téléphone chauffe rapidement et, n’arrivant pas à évacuer correctement la chaleur, devient une véritable bouillotte pour l’utilisateur tout en limitant rapidement les capacités des composants, écran compris. Nombreux sont les utilisateurs au fil du temps s’étant plaints d’un écran quasiment illisible en plein soleil, tant l’iPhone 15 Pro doit réduire la luminosité pour tenter de garder ses composants à une température acceptable.

Si les choses se sont améliorées avec l’iPhone 16 Pro, ce n’est pas encore parfait : Apple a bien tenté de répartir la chaleur avec des éléments en graphite dissipant les calories émises par le SoC vers le reste du châssis, mais l’appareil reste toujours particulièrement chaud dans certains usages, et la diminution à la fois de la fréquence du SoC et de la luminosité de l’écran, bien que fortement limitée, n’a pas disparu.

Le poids l’ennemi juré du smartphone

Autre souci bien embêtant pour le prochain iPhone 17 Pro, le poids : le titane a certes bien aidé à faire diminuer la surcharge pondérale de l’appareil par rapport aux iPhone 14 Pro en acier, ce n’est pas suffisant une fois mis en face du futur iPhone 17 Air. L’aluminium étant encore plus léger que le titane, c’est le candidat idéal pour permettre à l’iPhone 17 Pro de rester dans un poids assez limité pour ne pas passer pour un pachyderme face à son svelte compagnon.

iPhone 17 Air : le point sur les rumeurs avant le keynote d

iPhone 17 Air : le point sur les rumeurs avant le keynote d'Apple

Alors certes, l’aluminium est un métal plus fragile que le titane, sans même parler de l’acier, mais Apple a appris au fil des années à travailler avec cette matière, et à choisir les bons alliages. Ainsi, les alliages de série 6000 (aluminium-magnésium-silicium) voire 7000 (aluminium-zinc-magnésium), habituellement utilisé par le sport auto et l’aviation, sont maintenant monnaie courante dans les produits Apple, permettant de maintenir un poids contenu, tout en gardant une grande résistance aux chocs et à la torsion. Gageons que même plus de 10 ans après le bend gate, Apple n’a pas envie de faire ressurgir ce souvenir.

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Disparition du titane pour l’iPhone 17 Pro : pourquoi repasser à l'aluminium ?

Apparu avec l’iPhone 15 Pro, le titane est appelé à disparaître la semaine prochaine avec l’annonce des nouveaux iPhone 17 Pro. Si l’utilisation de ce métal était une initiative intéressante pour remplacer l’acier utilisé dans les iPhone précédents, l’aluminium devrait reprendre sa place dans l’intégralité de la gamme. Pourquoi ce revirement ?

Le rendu final serait proche de celui-ci. Image MacRumors.

Comme indiqué par Mark Gurman et d’autres fuiteurs depuis maintenant plusieurs mois, l’iPhone 17 Pro serait entièrement fait d’aluminium et de verre, délaissant le titane après 2 ans de service dans la gamme. Si ce dernier, plus « noble » que le simple métal des cannettes de boisson donne un côté plus chic à l’iPhone, il n’est pas sans contreparties.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'iPhone 17 Pro et l'iPhone 17 Pro Max

Éliminer l’effet « bouillotte »

Dès les premiers tests de l’iPhone 15 Pro, les retours concernant la gestion de la température étaient plutôt mauvais : le téléphone chauffe rapidement et, n’arrivant pas à évacuer correctement la chaleur, devient une véritable bouillotte pour l’utilisateur tout en limitant rapidement les capacités des composants, écran compris. Nombreux sont les utilisateurs au fil du temps s’étant plaints d’un écran quasiment illisible en plein soleil, tant l’iPhone 15 Pro doit réduire la luminosité pour tenter de garder ses composants à une température acceptable.

Si les choses se sont améliorées avec l’iPhone 16 Pro, ce n’est pas encore parfait : Apple a bien tenté de répartir la chaleur avec des éléments en graphite dissipant les calories émises par le SoC vers le reste du châssis, mais l’appareil reste toujours particulièrement chaud dans certains usages, et la diminution à la fois de la fréquence du SoC et de la luminosité de l’écran, bien que fortement limitée, n’a pas disparu.

Le poids l’ennemi juré du smartphone

Autre souci bien embêtant pour le prochain iPhone 17 Pro, le poids : le titane a certes bien aidé à faire diminuer la surcharge pondérale de l’appareil par rapport aux iPhone 14 Pro en acier, ce n’est pas suffisant une fois mis en face du futur iPhone 17 Air. L’aluminium étant encore plus léger que le titane, c’est le candidat idéal pour permettre à l’iPhone 17 Pro de rester dans un poids assez limité pour ne pas passer pour un pachyderme face à son svelte compagnon.

iPhone 17 Air : le point sur les rumeurs avant le keynote d

iPhone 17 Air : le point sur les rumeurs avant le keynote d'Apple

Alors certes, l’aluminium est un métal plus fragile que le titane, sans même parler de l’acier, mais Apple a appris au fil des années à travailler avec cette matière, et à choisir les bons alliages. Ainsi, les alliages de série 6000 (aluminium-magnésium-silicium) voire 7000 (aluminium-zinc-magnésium), habituellement utilisé par le sport auto et l’aviation, sont maintenant monnaie courante dans les produits Apple, permettant de maintenir un poids contenu, tout en gardant une grande résistance aux chocs et à la torsion. Gageons que même plus de 10 ans après le bend gate, Apple n’a pas envie de faire ressurgir ce souvenir.

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Plus gros constructeur de VE au monde, la Chine impose de plus en plus ses normes

Depuis le début de l’année, la Chine semble prendre les rênes de la réglementation en matière d’automobile, spécialement sur les véhicules électriques. Il faut dire que non seulement le pays est devenu en quelques années le plus gros producteur de véhicules électriques au monde, mais en plus son marché intérieur reste le plus grand de la planète. Si le dernier serrage de vis en date paraît anecdotique, plusieurs éléments décidés en 2025 pourraient bien s’étendre au monde entier.

Les poignées affleurantes, bientôt du passé ? Image Baidu.

Une approbation officielle pour chaque mise à jour des véhicules autonomes

La première salve a commencé en février, avec la volonté de contrôler ce qui est fait dans les mises à jour des véhicules à capacité de conduite autonome, comme l’indique Reuters. Usée par les mises à jour obscures et absconses concernant les véhicules électriques et leur système de conduite semi-autonome, la Chine a décidé que chaque nouvelle version d’un logiciel de conduite devra être approuvé par le gouvernement avant d’être envoyée aux véhicules concernés.

De la même manière, le pays entend lutter contre les versions sorties à la va-vite, en considérant chaque patch correctif qui sortira pour corriger une erreur commise durant la précédente mise à jour comme un rappel officiel du véhicule. Ainsi, les constructeurs comme Tesla, Nio ou encore Xiaomi qui usent et abusent des mises à jour à distance en sortant des produits au code mal finalisé se verront mis sur le même pied d’égalité que les constructeurs traditionnels, qui doivent rappeler physiquement chaque modèle ayant une imperfection dangereuse.

Concernant les systèmes de conduite autonome, ils ont maintenant interdiction d’utiliser des noms et des artifices marketing laissant penser que la voiture peut conduire toute seule sans assistance du conducteur. De plus, chaque cas de collision ou panne impliquant un de ces systèmes d’aide à la conduite devra être rapporté systématiquement au législateur.

Les batteries n’auront « plus le droit de prendre feu »

Concernant les batteries des véhicules électriques, une autre décision de cette année a visé à obliger les constructeurs à renforcer les protections contre les incendies de batterie. Jusqu’à présent, la réglementation locale indiquait que le pack batterie devait tenir 5 minutes avant de relâcher un début d’incendie dans les cellules, afin de laisser le temps aux éventuels passagers de sortir du véhicule.

À partir de juillet 2026, c’est fini : les structures de batterie intégrées dans les véhicules électriques devront faire en sorte soit de ne pas laisser sortir un emballement thermique du pack, soit utiliser une technologie qui n’est pas prompte à ces fameux emballements thermiques.

Ainsi, que ce soit du fait d’un choc, d’un défaut durant la recharge ou d’un accident violent, la batterie ne devra pas être un facteur aggravant. Voilà qui devrait donner une place encore plus grande à la technologie LFP, dominée par CATL et BYD, qui se veut certes moins dense que les cellules NMC, mais beaucoup plus stable en cas de choc.

Les poignées électriques interdites

Dernière décision en date de la Chine concernant les véhicules qui sont vendus sur son territoire, la Chine pourrait bien sonner la fin des poignées affleurantes sur les voitures modernes. Cette mode, lancée par Tesla et suivie par une bonne partie de l’industrie maintenant, ne plait pas au législateur chinois qui devrait bientôt l’interdire.

En cause, le fait que ces poignées rendent l’ouverture de la voiture plus complexe, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, et surtout qu’une panne ou un accident peuvent rendre impossible ou très difficile l’extraction rapide des passagers : si techniquement les ouvrants électriques sont faits pour débloquer les serrures automatiquement en cas d’accident, plusieurs cas font état de portes bloquées, notamment chez les constructeurs locaux. De la même manière, plusieurs utilisateurs, en situation de panique dans leur voiture, n’ont pas réussi rapidement à trouver le mécanisme d’ouverture de secours en cas de panne de la partie électronique.

Pour toutes ces raisons, la Chine souhaiterait le retour aux poignées mécaniques simples, ou à minima que des indications claires soient données dans les véhicules comportant un mécanisme d’ouverture d’urgence, sans avoir à sortir le manuel. Si le constructeur veut garder des poignées à ouverture électrique, il devra prouver que son système est quasiment infaillible, même en cas d’accident sévère, ce qui devrait largement refroidir les envies de fantaisie.

Quelle influence sur la production mondiale ?

Qu’on le veuille ou non, la Chine est devenue un acteur incontournable de l’automobile, que ce soit au niveau du nombre de clients potentiels dans le pays, comme pour le nombre de véhicules qui sortent des usines de l’Empire du milieu. De ce fait, il serait difficilement envisageable pour un constructeur automobile de faire un modèle qui ne puisse pas être vendu en Chine et, les économies d’échelle étant le nerf de la guerre pour combattre les constructeurs chinois, il serait peu rentable de faire des modèles différents pour la Chine et le reste du monde.

Ainsi, si jusqu’à présent les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne étaient leaders en terme de normes et régulations à respecter dans l’automobile, il y a fort à parier que la Chine prenne le relais, et donne dans les années à venir le « la » concernant les normes de sécurité.

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Plus gros constructeur de VE au monde, la Chine impose de plus en plus ses normes

Depuis le début de l’année, la Chine semble prendre les rênes de la réglementation en matière d’automobile, spécialement sur les véhicules électriques. Il faut dire que non seulement le pays est devenu en quelques années le plus gros producteur de véhicules électriques au monde, mais en plus son marché intérieur reste le plus grand de la planète. Si le dernier serrage de vis en date paraît anecdotique, plusieurs éléments décidés en 2025 pourraient bien s’étendre au monde entier.

Les poignées affleurantes, bientôt du passé ? Image Baidu.

Une approbation officielle pour chaque mise à jour des véhicules autonomes

La première salve a commencé en février, avec la volonté de contrôler ce qui est fait dans les mises à jour des véhicules à capacité de conduite autonome, comme l’indique Reuters. Usée par les mises à jour obscures et absconses concernant les véhicules électriques et leur système de conduite semi-autonome, la Chine a décidé que chaque nouvelle version d’un logiciel de conduite devra être approuvé par le gouvernement avant d’être envoyée aux véhicules concernés.

De la même manière, le pays entend lutter contre les versions sorties à la va-vite, en considérant chaque patch correctif qui sortira pour corriger une erreur commise durant la précédente mise à jour comme un rappel officiel du véhicule. Ainsi, les constructeurs comme Tesla, Nio ou encore Xiaomi qui usent et abusent des mises à jour à distance en sortant des produits au code mal finalisé se verront mis sur le même pied d’égalité que les constructeurs traditionnels, qui doivent rappeler physiquement chaque modèle ayant une imperfection dangereuse.

Concernant les systèmes de conduite autonome, ils ont maintenant interdiction d’utiliser des noms et des artifices marketing laissant penser que la voiture peut conduire toute seule sans assistance du conducteur. De plus, chaque cas de collision ou panne impliquant un de ces systèmes d’aide à la conduite devra être rapporté systématiquement au législateur.

Les batteries n’auront « plus le droit de prendre feu »

Concernant les batteries des véhicules électriques, une autre décision de cette année a visé à obliger les constructeurs à renforcer les protections contre les incendies de batterie. Jusqu’à présent, la réglementation locale indiquait que le pack batterie devait tenir 5 minutes avant de relâcher un début d’incendie dans les cellules, afin de laisser le temps aux éventuels passagers de sortir du véhicule.

À partir de juillet 2026, c’est fini : les structures de batterie intégrées dans les véhicules électriques devront faire en sorte soit de ne pas laisser sortir un emballement thermique du pack, soit utiliser une technologie qui n’est pas prompte à ces fameux emballements thermiques.

Ainsi, que ce soit du fait d’un choc, d’un défaut durant la recharge ou d’un accident violent, la batterie ne devra pas être un facteur aggravant. Voilà qui devrait donner une place encore plus grande à la technologie LFP, dominée par CATL et BYD, qui se veut certes moins dense que les cellules NMC, mais beaucoup plus stable en cas de choc.

Les poignées électriques interdites

Dernière décision en date de la Chine concernant les véhicules qui sont vendus sur son territoire, la Chine pourrait bien sonner la fin des poignées affleurantes sur les voitures modernes. Cette mode, lancée par Tesla et suivie par une bonne partie de l’industrie maintenant, ne plait pas au législateur chinois qui devrait bientôt l’interdire.

En cause, le fait que ces poignées rendent l’ouverture de la voiture plus complexe, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, et surtout qu’une panne ou un accident peuvent rendre impossible ou très difficile l’extraction rapide des passagers : si techniquement les ouvrants électriques sont faits pour débloquer les serrures automatiquement en cas d’accident, plusieurs cas font état de portes bloquées, notamment chez les constructeurs locaux. De la même manière, plusieurs utilisateurs, en situation de panique dans leur voiture, n’ont pas réussi rapidement à trouver le mécanisme d’ouverture de secours en cas de panne de la partie électronique.

Pour toutes ces raisons, la Chine souhaiterait le retour aux poignées mécaniques simples, ou à minima que des indications claires soient données dans les véhicules comportant un mécanisme d’ouverture d’urgence, sans avoir à sortir le manuel. Si le constructeur veut garder des poignées à ouverture électrique, il devra prouver que son système est quasiment infaillible, même en cas d’accident sévère, ce qui devrait largement refroidir les envies de fantaisie.

Quelle influence sur la production mondiale ?

Qu’on le veuille ou non, la Chine est devenue un acteur incontournable de l’automobile, que ce soit au niveau du nombre de clients potentiels dans le pays, comme pour le nombre de véhicules qui sortent des usines de l’Empire du milieu. De ce fait, il serait difficilement envisageable pour un constructeur automobile de faire un modèle qui ne puisse pas être vendu en Chine et, les économies d’échelle étant le nerf de la guerre pour combattre les constructeurs chinois, il serait peu rentable de faire des modèles différents pour la Chine et le reste du monde.

Ainsi, si jusqu’à présent les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne étaient leaders en terme de normes et régulations à respecter dans l’automobile, il y a fort à parier que la Chine prenne le relais, et donne dans les années à venir le « la » concernant les normes de sécurité.

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Le système de vérification de l’âge des sites pornos, anonyme ? Pas du tout selon une étude

Il y a quelques jours, les sites pornographiques Tnaflix, Xnxx et Xvideos finissaient par se soumettre au législateur, et intégraient un système de vérification de l’âge plus robuste pour éviter les amendes. Ainsi, la loi est respectée, les mineurs protégés et les majeurs libres de s’adonner à la surdité progressive... Tout va bien dans le meilleur des mondes ? Pas vraiment, comme le révèle une étude du groupe AI Forensics.

Après une mise en demeure de l’Arcom, cinq sites porno baisent les bras

Après une mise en demeure de l’Arcom, cinq sites porno baisent les bras

Selon la réglementation imposée par l’Arcom, le système mis en place pour vérifier l’âge des utilisateurs doit respecter l’idée de « double anonymat » :

  • le prestataire de vérification ne doit pas savoir pour quel type de service la vérification est faite.
  • aucun des services utilisés dans le processus ne doit pouvoir suivre un utilisateur et savoir qu’il a déjà utilisé le système.

Dès le départ, les choses commencent mal : alors que ces sites proposent plusieurs solutions de vérification, à savoir AgeGO ou Yoti, avant même que le moindre clic soit fait une requête est envoyée vers les serveurs d’AgeGO, contenant non seulement l’adresse du site que l’utilisateur souhaite consulter mais aussi celle de la vidéo exacte qu’il souhaite visionner. Aie, première entaille dans le contrat.

Ensuite, si AgeGO est sélectionné, l’utilisateur se voit proposé de prendre un selfie pour vérifier son âge. AgeGO utilise ensuite les services d’un autre prestataire, qui n’est mentionné nulle part dans ses conditions d’utilisation, seul le fait que celui-ci « respecte les directives EU-US sur la vie privée » est indiqué.

Le prestataire n’est autre qu’Amazon, avec son service AWS et sa technologie Amazon Rekognition. Ce qui veut dire que le flux total de la webcam de l’utilisateur est envoyé vers les serveurs d’Amazon, ainsi que son adresse IP, l’user agent de son navigateur, et le fait qu’il souhaite accéder à un site interdit aux mineurs (le site exact n’est pas précisé à Amazon). Aucune garantie n’est donnée concernant le traitement des données acquises par AWS : Amazon peut très bien les effacer après utilisation... ou pas. Aie, seconde entaille.

Cerise sur le gâteau, AgeGO oblige l’utilisateur à laisser une adresse e-mail à la fin du processus de reconnaissance faciale. S’il est possible de mettre n’importe quelle adresse, y compris fausse, cette étape n’est absolument pas requise par les autorités.

Au final, l’utilisateur qui pensait discrètement passer par la porte de derrière pour profiter à loisir de contenus riches en aubergines et autres courgettes finit par y laisser son identité, et tant de traces qu’une lampe à UV n’est même pas nécessaire... voilà de quoi refroidir les ardeurs. Le dossier ayant été transmis à l’Arcom et la CNIL par AI Forensics, il est fort probable que se dresse une fois de plus le gourdin de la justice, afin de protéger l’utilisateur des regards un peu trop indiscrets.

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Apple réinvente les verres auto-teintants dans un brevet pour ses futures lunettes à réalité augmentée

Alors que le Vision Pro attend toujours sa nouvelle itération, Apple voit plus loin, vraiment bien plus loin, en sortant un nouveau brevet concernant des lunettes de soleil à écran intégré, qui rappelleront furieusement des choses à ceux qui ont déjà eu sur le nez des lunettes à verres auto-teintants.

C’est AppleInsider qui a mis le nez sur le brevet (disponible à cette adresse, mais le serveur renvoie actuellement un message d’erreur suite à de trop nombreuses demandes), parlant des futures binocles de la pomme. Celui-ci parle de verres dont la teinte serait plus ou moins prononcée suivant la lumière ambiante, comme les bonnes vieilles Ray-Ban (que ceux qui ont connu les fameuses AmberMatic lèvent la main...), mais totalement gérés par l’informatique embarquée.

La nuance permettrait de faire varier la teinte des verres non seulement selon la luminosité ambiante, mais aussi suivant le contexte : ainsi, les lunettes pourraient reconnaître un passage en intérieur, permettant d’instantanément éclaircir les verres, ou au contraire une sortie de tunnel, assombrissant ceux-ci pour éviter au conducteur d’être ébloui.

Apple parle aussi de la façon dont cette variation de luminosité doit être controlée, indiquant par exemple qu’enlever les lunettes est infiniment plus simple que de devoir sortir son smartphone pour régler le degré de transparence des verres (Ah bon ? Étonnant !).

Surtout, Apple fait grand cas d’une situation où ce type de verres pourrait être un manque de politesse, et la possibilité de corriger cet outrage : les lunettes pourraient reconnaître un moment où le porteur est en pleine conversation avec une personne, et faire en sorte que les verres ne se teintent pas d’un coup, évitant ainsi que l’interlocuteur ne perde le contact visuel avec les yeux du porteur.

Meta veut prendre Apple de vitesse avec ses premières lunettes AR attendues dès le mois prochain

Meta veut prendre Apple de vitesse avec ses premières lunettes AR attendues dès le mois prochain

Quoi qu’il en soit, les applications sont diverses et nombreuses, mais ne devraient pas apparaître avant plusieurs années : si Meta prévoit la sortie de versions avec écran intégré avant la fin de l’année, celui-ci ne devrait pas couvrir la surface totale des verres, loin de là. Alors de là à avoir des surfaces d’affichage auto-teintantes devant les yeux...

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Philips/Signify sort une sonnette connectée, une caméra 2K et un carillon pour sa plateforme Hue

Comme prévu par la fuite d’Amazon.co.uk, Signify a bien sorti sa première sonnette connectée, et y a adjoint une nouvelle caméra de surveillance en 2K, sans oublier un carillon dédié.

Tout cet ensemble vient compléter la nouvelle fonction de sécurité proposée par Signify pour ses appareils de la gamme Hue, qui se base sur une technologie présentée par la CSA (Connectivity Standards Alliance), responsable des normes Matter et Zigbee.

Zigbee Ambient Sensing : une mise à jour pour transformer les ampoules en détecteurs de présence

Zigbee Ambient Sensing : une mise à jour pour transformer les ampoules en détecteurs de présence

Grâce aux fluctuations provoquées par les mouvements dans un flux d’ondes 2,4 GHz, les appareils Hue peuvent détecter la présence d’un individu, ou d’un animal. Bien entendu il faut avoir un nombre conséquent d’appareils pour rendre la chose assez précise, mais une fois équipé d’un grand nombre d’éclairages de la marque, ça n’est plus tellement un souci.

La nouvelle sonnette, proposée en octobre à 169,99 €, s’intègre bien entendu parfaitement à l’écosystème de la marque, et fonctionne en lien avec l’application Hue. Avec une caméra intégrée en 2K et un angle de 180° de couverture, elle devrait permettre de remarquer n’importe quelle personne venant sonner à votre porte ou déposer un colis, et ce nuit et jour, étant équipée d’un système de vision nocturne par infrarouges que Signify a poétiquement appelé « Starlight ». Elle est aussi bien équipée d’un micro que d’un haut-parleur, permettant de parler à l’importun qui viendrait troubler votre tranquillité.

La nouvelle sonnette connectée de Signify. Image Signify.

Pour avoir tous les atouts d’une sonnette traditionnelle en plus d’être connectée, Signify ne manque pas de vous proposer un carillon sans-fil, le Hue Smart Chime (59,99 €). Les sonneries qu’il diffusera sont personnalisables, et il peut être lié à un ou plusieurs éclairages de la marque pour donner à la fois un signal sonore mais aussi visuel si quelqu’un vient sonner à votre porte.

Le carillon associé. Image Signify.

Pour finir, une nouvelle caméra d’intérieur connectée est proposée, la Hue Secure 2K (179,99 €) avec une résolution 2K comme la sonnette. Alimentée en USB-C, elle se connecte en wi-fi au réseau de la maison, et s’intègre à l’environnement Hue pour faire s’allumer les lumières et sonner le carillon en mode alarme si un intrus vient s’introduire dans votre propriété. Bien entendu, étant connectée, elle permet aussi d’envoyer des alertes sur smartphone, et de visionner l’intérieur de votre domicile à distance. Une version avec un support de bureau est proposé, pour 20 € de plus (199,99 €).

La caméra connectée 2K, dans sa version support bureau. Image Signify.

Les utilisateurs devraient pouvoir consulter l’historique vidéo sur les 24 dernières heures enregistrées gratuitement. Pour plus de durée d’enregistrement, il faudra obligatoirement passer par l’abonnement Hue Secure, proposé à 39,99 € par an (et par caméra !) pour 30 jours de stockage, et débloquant les capacités de détection intelligente de la sonnette ou de la caméra (colis, voitures, animaux, etc.). La version Plus, pour 99,99 € par an, intéressera les possesseurs de plusieurs caméras, étant valable pour de 2 à 10 flux et gardant les vidéos sur 60 jours.

Pour rappel, les caméras et sonnettes Hue ne sont pas (encore ?) compatibles avec HomeKit, ni avec les solutions de Google ou Amazon, se reposant entièrement sur l’app propriétaire de Hue et les serveurs associés, contrairement aux solutions d’éclairage de la marque.

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Apple compterait concurrencer OpenAI et Perplexity dès 2026 avec un chatbot de recherche intégré à Siri

Si le keynote de mardi devrait nous présenter les nouvelles gammes d’iPhone, avec un iPhone 17 Air pour remplacer l’iPhone 16 Plus, Mark Gurman voit un peu plus loin et a laissé traîner ses oreilles du côté de la recherche en ligne, avec une information qui a de quoi surprendre, vu les départs à la chaîne dans l’équipe intelligence artificielle : Apple compte venir concurrencer OpenAI et Perplexity dès l’année prochaine dans le domaine de la recherche en ligne.

Il ne devrait pas y avoir beaucoup d’IA durant le prochain keynote. Il faudra attendre iOS 26.4. Image Apple.

Concurrencer OpenAI, et moins dépendre de ChatGPT

Si le Siri amélioré n’a toujours pas pointé le bout de son nez, il semble que son ombre traîne du côté des labos de Cupertino. Selon Bloomberg donc, Apple sortirait un assistant de recherche sur internet lié à Siri dans le courant 2026. Le projet, appelé « World Knowledge Answers » en interne, devrait être intégré à Siri et probablement dans le module de recherche de Safari et Spotlight.

Siri motorisé par Gemini ? Apple rajoute Google aux possibilités

Siri motorisé par Gemini ? Apple rajoute Google aux possibilités

L’idée serait finalement de dépendre de moins en moins de chatbots comme ChatGPT, Siri devant pouvoir répondre à quasiment toutes les demandes sans avoir à utiliser d’outils externes, comme c’est le cas actuellement. Si le moteur final sera bien hébergé sur des serveurs propres à Apple, il est possible qu’une partie de la technologie employée provienne de Google et son chatbot Gemini, Apple et Alphabet ayant trouvé un accord cette semaine pour tester l’intégration des technologies d’IA de Mountain View afin de venir en aide à Siri.

Comme tous les bots conversationnels actuels, cette nouvelle version de Siri devrait pouvoir utiliser plusieurs médias, qu’ils soient sous la forme de texte, de voix, d’images ou de sons, et même de géolocalisations pour répondre le plus précisément possible aux requêtes de l’utilisateur. L’outil devrait bien entendu avoir aussi accès aux données présentes sur l’appareil de l’utilisateur, que ce soit un iPhone, un iPad ou un Mac.

Pour le moment, la seule date ayant fuité serait une disponibilité pour le printemps, correspondant à la sortie d’iOS 26.4, prévue théoriquement pour le mois de mars.

Une reconstruction totale

Apple serait repartie de zéro pour la construction de ce nouveau Siri, construit autour de trois composants principaux : un planificateur, un moteur de recherche et un outil de synthèse. Le planificateur interprète les entrées, qu’elles soient sous forme de voix ou de texte, et décide de la méthode à employer pour répondre à la demande ; le moteur de recherche fouille sur le net ou dans les données utilisateurs ; enfin, l’outil de synthèse formule la réponse apportée à la question.

Il semblerait que la partie s’attachant à formuler la réponse se reposerait sur des technologies de Google dont son chatbot Gemini, tournant sur les serveurs Private Cloud d’Apple. Google aurait déjà commencé à travailler avec Apple depuis quelques temps, et l’équipe en serait aux derniers ajustements et aux tests nécessaires.

Apple considèrerait aussi l’utilisation de technologies Google pour le planificateur, mais n’exclut pas de faire appel à Claude, d’Anthropic, ou à des LLM développés en interne.

Apple envisage de remplacer le moteur de Siri par celui de ChatGPT ou Claude AI

Apple envisage de remplacer le moteur de Siri par celui de ChatGPT ou Claude AI

Concernant la partie recherche des données, spécialement celles appartenant à l’utilisateur, Apple ferait un usage de ses technologies internes uniquement, afin de garder la main sur la sécurité et la confidentialité des données de ses clients. Voilà qui devrait rassurer sur le partage des données privées : celles-ci resteraient la chasse gardée de Cupertino.

Si Google avec Gemini semblent avoir l’ascendant sur tout ce qui ne touche pas aux données de l’utilisateur, ce n’était pas le cas au départ : Anthropic était le favori, mais se serait montré bien trop gourmand, demandant au bas mot 1,5 milliard de dollars par an pour l’utilisation de sa technologie. Google se serait montré bien plus raisonnable, selon les sources de Mark Gurman.

La sortie de cette nouvelle version de Siri dans iOS 26.4 devrait s’accompagner d’un redesign de l’assistant vocal, ainsi que d’un service de santé boosté à l’IA, qui devrait apparaître sous la forme d’un nouvel abonnement payant.

Si Apple a mis du temps à réagir à l’arrivée de l’IA, il semble que cette fois la machine soit lancée. C’est la rançon d’être devenu une entreprise énorme : si un changement de direction doit être entrepris, il prend beaucoup plus de temps que dans de petites start-ups, bien plus agiles (Google s’étant engagé sur la recherche fondamentale depuis des années, l’entreprise était déjà sur les rails de l’IA).

Et les possibles acquisitions ?

Nombre de rumeurs sont sorties concernant de possibles acquisitions d’entreprises comme Perplexity ou encore Mistral. Si une évaluation de l’intérêt pour Perplexity a bien eu lieu cet été, le projet semble avoir été abandonné : à la place, Apple compte bien opposer son « World Knowledge Answers » comme un concurrent de poids, l’intégration à Siri et à l’environnement Apple étant un atout majeur.

Cependant, Apple reste à l’affut d’un achat intéressant, que ce soit une start-up ou des ingénieurs spécialisés : les départs récents ont mis à mal l’équipe de recherche de l’Apple Foundation Models, et il faudra bien trouver des remplaçants pour faire tourner la machine après tant de départs.

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Toutes les nouveautés Hue dévoilées par erreur par Amazon, dont une sonnette connectée et une gamme accessible

Comme ça arrive de temps en temps, Amazon a laissé fuiter des informations sur des nouveaux produits un peu trop en avance... c’est arrivé à Apple avec le design du dernier Mac mini, et cette fois c’est Philips/Signify Hue qui en est victime, Amazon.co.uk ayant publié toutes les nouveautés en avance.

Une sonnette connectée pour aller avec l’éclairage de la marque. Image Signify.

Si Hue comptait faire des surprise à l’IFA 2025 de Berlin, c’est raté. Il y a déjà eu les quelques fuites récentes sur le nouveau modèle de Hue Bridge « Pro », ainsi que sur les possibilités de détection de mouvement grâce aux ampoules et à leur connexion Zigbee, mais d’autres produits devraient être bientôt dévoilés.

Le nouveau bridge « Pro » de Hue devrait coûter 30 € de plus que le modèle actuel

Le nouveau bridge « Pro » de Hue devrait coûter 30 € de plus que le modèle actuel

Zigbee Ambient Sensing : une mise à jour pour transformer les ampoules en détecteurs de présence

Zigbee Ambient Sensing : une mise à jour pour transformer les ampoules en détecteurs de présence

En effet, Amazon.co.uk dévoile par la même occasion toute une gamme de produits « d’entrée de gamme » (ça reste du Signify) réunis sous l’appellation Essential, ainsi qu’une sonnette connectée équipée d’une caméra, permettant une communication bi-directionnelle, la détection de mouvements, de paquets déposés, et intégrée dans tout l’écosystème de la marque.

L’IFA de Berlin devant commencer dès le 5 septembre, la communication officielle ne devrait pas trop tarder... mais il semble bien que tout soit déjà dévoilé.

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Promos : le MacBook Air M4 16/256 Go à 899 € (pour les étudiants) et le MacBook Air M3 16/512 Go à 949 €

Aujourd’hui, c’est soldes ! Alors que le MacBook Air M4 se négocie au minimum à 1 199 € en temps normal sur la boutique Apple, Amazon et CDiscount ont décidé de casser les prix pour la rentrée. Si le prix est le même chez les deux boutiques en ligne, l’approche est différente.

Un MacBook Air à 20 % de réduction, ça se tente, non ? Image Apple.

Amazon propose en effet le MacBook Air M4 13 pouces, doté de 16 Go de RAM et 256 Go de SSD, pour la modique somme de 949 €, à appliquer au moment de la commande. Mieux encore, les étudiants abonnés à Prime Student ont droit à 50 € de remise supplémentaire, portant la machine à 899 € !

Mais 256 Go de stockage, ça peut paraître un peu limite, d’autant plus avec les films 4K et autres petites gourmandises habituelles... CDiscount propose de fait une autre approche : pour le même prix, soit 949 €, la machine est certes un M3, mais double la capacité de stockage, passant à 512 Go. Étant donné les capacités plus que suffisante du M3, loin d’être largué par son remplaçant, il y a de quoi se laisser tenter... surtout qu’Apple n’est pas connue pour brader ses SSD.

Quoi qu’il en soit, ne tardez pas trop si vous souhaitez profiter de ces offres, aucune date de fin n’est indiquée, mais elles ne devraient pas rester très longtemps disponibles.

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Fin de route pour iCreate, après 21 ans d’existence

Après SVM Mac, Univers Mac et bien d'autres entre temps, voici un nouveau magazine du panorama Apple en France qui tombe : iCreate, qui l’a annoncé aujourd’hui par un communiqué sur son site internet.

La dernière couverture d’iCreate, qui restera uniquement au format PDF.

Commencée en 2004, l’aventure iCreate aura donc duré 21 ans, au cours desquels le magazine aura sorti un numéro par mois et quelques hors série très complets, comme en 2016 pour les 40 ans d’Apple, ou les deux tomes spéciaux parus en 2025 pour fêter les 20 ans de ce mensuel.

Presse Factory, qui éditait le magazine, a été placée en liquidation judiciaire fin août, sonnant le glas pour l’équipe de rédaction du journal. Prévenue au dernier moment, elle était encore en cours de finalisation du numéro 226 quand la nouvelle est tombée. Il est encore trop tôt pour savoir ce que l’équipe de rédaction deviendra, et si un repreneur pourra relancer le magazine sous une forme ou une autre.

Vous pouvez encore vous procurer la version PDF du dernier numéro sur le lien donné plus haut, tant qu’il reste en ligne.

Kernel Panic : on revient sur la presse Mac, des années 90 à aujourd’hui !

Kernel Panic : on revient sur la presse Mac, des années 90 à aujourd’hui !

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Panne majeure en cours sur les moyens de paiement de nombreuses banques françaises

Il semble qu’une grosse panne touche de nombreux services bancaires depuis quelques heures, notamment le CIC et le Crédit Mutuel.

Si ces deux banques paraissent les plus touchées, DownDetector indique qu’elle semble bien plus large et que de nombreuses banques françaises comme la Banque Populaire, la BNP Paribas la Société Générale ou encore la Caisse d’Épargne et la Banque Postale soient touchées. Autrement dit la majorité des établissements français. De nombreux témoignages sur X ainsi que sur d’autres réseaux sociaux font aussi état de soucis de paiement.

Soit par ricochet, soit parce qu’il est à l’origine de la panne, mais le réseau de cartes VISA indique aussi un nombre conséquent d’erreurs.

Suivant les banques, la panne touche plus ou moins toutes les opérations de paiement : paiement par carte sur TPE, paiement sans contact et retraits peuvent poser des difficultés, indiquant dans la plupart des cas un « Paiement refusé ».

Aucune banque n’a fait de communiqué officiel pour le moment, que ce soit pour indiquer des soucis sur leur réseau, et encore moins l’origine de la panne.

En attendant, si vous avez des soucis de paiement aujourd’hui, n’hésitez pas à en faire part en commentaires. Nous mettrons bien entendu à jour ce billet dès que nous aurons plus d’informations sur le sujet.

Mise à jour à 21:05 : le Crédit Mutuel/CIC a commencé à donner une première explication officielle par un post sur X :

Un dysfonctionnement interne a empêché ce jour, entre 17h20 et 19h30, les paiements et retraits par carte bancaire des sociétaires et clients de 16 fédérations du Crédit Mutuel. La cause interne de l’incident a été identifiée et résolue grâce à la mobilisation de nos équipes…

— Crédit Mutuel (@CreditMutuel) August 30, 2025

Mise à jour 31 août : Tout semble rentré dans l’ordre. Il faudra cependant attendre un peu pour avoir les raisons de cette panne majeure.

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iOS 18.6.2 bouche une faille zéro day utilisant WhatsApp pour piéger les utilisateurs

La mise à jour 18.6.2 d’iOS, faite en majeure partie de correctifs de sécurité, est venue pour boucher une faille en particulier, touchant les utilisateurs de WhatsApp et déjà utilisée.

D

D'importants correctifs de sécurité avec macOS 15.6.1 et iOS 18.6.2 [ : iPadOS 17.7.10, macOS 14.7.8 et macOS 13.7.8 aussi proposés]

BREAKING: New zero-click exploit used to hack WhatsApp users.

WhatsApp has just sent out a round of threat notifications to individuals they believe where targeted by an advanced spyware campaign in past 90 days.

Seek out expert help if you have received this alert pic.twitter.com/i4cHLsiNOr

— Donncha Ó Cearbhaill (@DonnchaC) August 29, 2025

C’est le responsable du pôle sécurité informatique d’Amnesty International qui a alerté sur l’utilisation de cette faille, comme rapporté par 9to5Mac. Si le service de Meta indique n’avoir envoyé d’alerte qu’à environ 200 utilisateurs potentiellement touchés, le message prend peu de gants sur les risques potentiels :

Nos recherches ont montré qu’un message malicieux pourrait vous avoir été envoyé par WhatsApp, et combiné avec des vulnérabilités du système d’exploitation de votre appareil, pourrait avoir compromis la sécurité des données qu’il contient, y compris vos messages. Bien que nous n’ayons aucune certitude que la sécurité de votre appareil ait été compromise, nous voulions prendre toutes les précautions possibles afin que vous puissiez prendre les mesures nécessaires à la sécurité de vos données. Nous avons effectué les modifications nécessaires pour éviter que cette attaque puisse proliférer sur WhatsApp. Cependant, le système d’exploitation de votre appareil peut rester compromis par ce malware ou être attaqué par d’autres méthodes. Pour votre propre protection, nous vous suggérons d’effectuer une remise à zéro totale de votre appareil. Nous vous suggérons aussi fortement de garder vos appareils à jour avec la dernière version du système d’exploitation disponible, et de maintenir votre app WhatsApp à jour de la même manière.

Que ce soit du côté d’Apple comme du côté de Meta, des mises à jour ont donc été diffusées pour boucher la faille. Bien entendu, comme toujours, nous vous recommandons de mettre à jour votre appareil autant que possible pour éviter de faciliter la tâche aux pirates et autres opportunistes.

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Apple installe une boutique de produits sur Douyin, le TikTok chinois

Si TikTok est une plateforme controversée en Europe, et a connu des hauts et des bas aux USA, sa version chinoise connue sous le nom de Douyin est extrêmement populaire dans l’Empire du Milieu, au point de devenir incontournable. Et Apple compte bien profiter de la plateforme comme levier pour ses ventes, comme le rapporte AppleInsider.

Capture IT Home.

En effet, Douyin compte 760 millions de comptes actifs, et comme nombre d’apps tentaculaires du pays, possède aussi son propre système de boutique en ligne. Apple y a ouvert sa boutique le 29 août, afin d’y proposer ses produits comme les iPhone, et d’autres appareils de la marque.

Les prix sont comparables au plus gros site de vente en ligne du pays, Tmall, et les clients ont la possibilité de payer en 12 fois sans frais. Cupertino a même poussé l’idée jusqu’à personnaliser son logo pour l’écran d’accueil, mettant la pomme aux couleurs de Douyin, et proposant l’aide de ses « Apple Specialists » pour aider les consommateurs dans leurs choix. Dans l’autre sens, si tout se passe comme prévu, l’App Store local devrait bientôt accepter Douyin Pay comme moyen de paiement, en plus des méthodes classiques.

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Gemini lance un mode incognito, pour des conversations jetables

Google l’a annoncé au début du mois d’août, et la fonction commence à se mettre en place : Gemini possède une nouvelle fonction, appelée « Mode Incognito », ou encore « Temporary Chat », comme le rapporte 9to5Google.

Alors que ChatGPT propose la fonction depuis quelques temps sur son bot conversationnel, Google tout comme Anthropic n’avaient pas encore implémenté une possibilité de discuter avec leur intelligence artificielle sans laisser de traces permanentes.

ChatGPT dispose maintenant d

ChatGPT dispose maintenant d'un mode « navigation privée »

Du côté de la firme de Mountain View l’oubli est maintenant corrigé, avec ce mode « Temporary Chat », qui permet de discuter avec Gemini sans que les résultats soient utilisés pour entraîner l’IA, et dont les enregistrements sont effacés au bout de 72 heures sur les serveurs.

Cette fonction s’accompagne toutefois de quelques limitations, qui peuvent paraître logiques :

  • pas d’utilisation de Gens.
  • pas d’apps et de services utilisant la fonction Gemini App Activity.
  • pas de réponses personnalisées.
  • pas de sauvegarde pour retrouver la conversation plus tard.
  • pas de feedback possible.

ChatGPT propose de son côté le « Chat éphémère », avec des données conservées sur 30 jours, et Perplexity le mode « Incognito », dont la conservation varie selon le LLM utilisé. Il ne reste plus qu’à Claude de rejoindre le mouvement, l’IA d’Anthropic se contentant pour le moment de ne pas utiliser par défaut les conversations pour entraîner son chatbot, bien qu’elles soient toujours disponibles dans l’historique de l’utilisateur.

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L’appel à la grève de la CB (et d’Apple Pay), un risque majeur pour les banques ?

« 10 millions de français qui n’utilisent pas leur carte pendant un mois, c’est 6 milliards d’euros de commissions évaporés, et pas de cracking ». C’est ce qui circule sur plusieurs réseaux sociaux, appelant à faire une grève des paiements par carte à partir du 10 septembre, jour d’appel au blocage du pays.

Les paiements par carte, une vraie manne ?

En France, comme dans une majorité de pays, les paiements par carte sont devenus la norme depuis la période post-Covid, avec en 2024 48 % des transactions contre 43 % pour les espèces, comme le rapporte Le Figaro. Sur toutes ces transactions, les banques prennent entre 0,2 et 0,3 % de commission maximum pour les échanges interbancaires, plus des frais revenant au réseau auquel appartient ladite carte (MasterCard, Visa, etc...), et au final la marge elle-même de la banque réceptionnant l’argent. Les sommes restent faibles à l’échelle des clients, mais mises bout à bout, ça commence à faire un très joli chiffre.

Sur tous ces prélèvements de frais et de commissions, en cas de paiement par Apple Pay, la firme à la pomme récupère une commission correspondant à entre 0,05 et 0,2 % ponctionnés sur les 0,2 à 0,3 % de frais interbancaires. Autrement dit, 0,0006 centimes au mieux par euro dépensé. Mais comme pour les banques, ces pouillèmes d’euros mis bout à bout représentent un beau chiffre au final sur les millions de transactions par an.

Les chiffres sont pas bons Kévin

Mais alors, cette phrase de départ ? Vraie ou fausse ? En fait, plutôt fausse : déjà, le calcul de départ est faux. Sur la totalité de l’année, les français font environ 806 milliards d’euros d’achat par carte bancaire. Par mois (en lissant, sachant que certains mois sont plus hauts que d’autres), cela représente environ 67 milliards d’euros.

Si 10 millions de consommateurs se passent de paiements par carte sur les quelques 55 millions de français majeurs, cela représente 12 milliards d’euros. À 0,5 % de commission totale par transaction, tous frais compris, cela représente 60 millions d’euros. Loin des 6 milliards annoncés.

Pour Apple ? C’est encore plus ridicule. Déjà, la France n’est pas le seul pays utilisant Apple Pay, les autres continueront donc de consommer. Mais sur les 10 millions potentiellement intéressés par le mouvement, combien sont utilisateurs d’Apple Pay ? La somme est tellement faible pour Apple qu’elle ne mérite même pas une seconde de stress pour Tim Cook et ses subordonnés.

Comme toujours, les phrases chocs et les idées incroyables sont légion dans ces périodes d’appel au soulèvement populaire... mais bon nombre de ces grands discours sur TikTok ou Facebook sont très souvent erronés, que ce soit de manière involontaire ou non.

Nos trucs et astuces pour mieux utiliser Apple Pay sur votre iPhone

Nos trucs et astuces pour mieux utiliser Apple Pay sur votre iPhone

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Xcode bêta développeur 7 active l’intégration de ChatGPT 5 et Claude

Apple présente ce soir une nouvelle bêta développeurs de Xcode 26, qui pour la première fois intègre ChatGPT 5. L’intelligence artificielle n’arrive d’ailleurs pas seule, les utilisateurs ayant la possibilité de choisir entre ChatGPT 5 ou 4.1, mais aussi Claude d’Anthropic, en intégrant leur compte payant dans le panneau « Intelligence » de Xcode.

ChatGPT avait été annoncé officiellement, contrairement à Claude. Image Apple.
IA : Apple avance dans l

IA : Apple avance dans l'intégration de Claude à Xcode

Une fois la version finale arrivée, les développeurs auront l’embarras du choix, entre les solutions d’OpenAI, d’Anthropic, et la possibilité d’intégrer des API d’autres fournisseurs voire même d’utiliser des LLM tournant en local sur leur Mac.

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Après une mise en demeure de l’Arcom, cinq sites porno baisent les bras

Le 4 aout, cinq sites porno étaient mis en demeure par l’Arcom concernant le défaut de vérification de l’âge des visiteurs. Sous trois semaines, ces sites étaient tenus de se mettre en conformité avec la législation française, sous peine d’une amende de 250 000 € ou 4 % du chiffre d’affaires mondial. Il semble que la menace aie fait son petit effet, comme rapporté par Le Monde.

L’Arcom met en demeure cinq sites porno, dont Xhamster, pour non-vérification de l’âge de leurs visiteurs

L’Arcom met en demeure cinq sites porno, dont Xhamster, pour non-vérification de l’âge de leurs visiteurs

Qu’est-ce qu’il faut pas faire pour faire un article... raaaaaah... Capture MacGeneration.

Xnxx, Xvideos, Xhamster, Xhamsterlive et Tnaflix même s’ils ont jugé la décision un peu dure ont préféré éviter la matraque, mettant en place des mesures conformes aux volontés de l'État. Devant une telle soumission, l’Arcom de son côté a décidé de ranger le fouet et la muselière, annonçant dans un communiqué « ne pas engager de procédure de blocage et de déréférencement à leur égard ». Dans une explosion de bonheur, l’autorité de régulation « se réjouit de constater que les outils de vérification de l’âge existants sur le marché peuvent être mobilisés par les sites pornographiques ».

Si ces sites s’en sortent de justesse, d’autres gardent leur position, tentant de voir si l’État fatiguera avant eux. En effet, l’éditeur Aylo, propriétaire de YouPorn, Pornhub et RedTube a préféré jeter un voile pudique sur ses sites, annonçant dès la page d’accueil préférer refuser l’accès plutôt que d’accéder aux volontés des autorités, mettant en balance le risque de vol de données lié aux systèmes de contrôle de l’âge des clients. La situation pourrait durer : maintenant qu’elle a les choses bien en main, l’Arcom ne risque pas de ramollir.

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Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Mise à jour le 29 août 2025 à 7h30 :

Apple a enfin communiqué sur le sujet, en envoyant ce très bref message à nos confrères de 9To5Mac : « La notarisation de cette app a été retirée afin de se conformer aux règles liées aux sanctions gouvernementales dans diverses juridictions. Nous en avons informé le développeur. » C’est bref et assez opaque : on ne sait pas quelles juridictions ont demandé le retrait d’iTorrent sur AltStore PAL, ni quelles règles sont concernées. On n’en saura sans doute pas plus pour le moment, mais on sait à tout le moins pourquoi Apple a choisi de bloquer l’app.

Notons que le communiqué reconnaît l’absence de communication jusque-là, ce que les développeurs d’iTorrent et gestionnaires d’AltStore PAL avaient aussi relevé. La prochaine fois, Apple pourrait envoyer l’information aux développeurs avant de supprimer leur app.


Article original

Les stores alternatifs sont certes très libres de leur fonctionnement, mais Apple garde la main sur une chose : la notarisation des apps. Comme rapporté par MacRumors, iTorrent vient de perdre la sienne.

Si aucune app de torrent n’existe sur l’App Store officiel d’Apple, Cupertino n’empêche théoriquement pas la proposition de ce type d’apps sur les stores alternatifs, comme AltStore PAL, qui proposent d’ailleurs qBitControl ou iTorrent depuis quasiment les débuts de l’ouverture forcée par l’Union européenne.

Cependant, depuis juillet 2025, certains utilisateurs se sont trouvés dans l’impossibilité de télécharger iTorrent, et le développeur indique qu’Apple a révoqué ses droits de distribution. Bien entendu, le créateur d’iTorrent a tenté d’obtenir les raisons de cette sanction auprès d’Apple, qui n’a pas donné de justification précise. Les messages sont pré-formatés, et ne font aucun sens selon lui :

Je n’ai toujours aucune idée si c’est ma faute ou celle d’Apple, et leurs réponses ne font aucun sens.

Après qu’AltStore PAL s’en soit mêlé, le store alternatif s’est vu répondre que « Apple se penche sur la question », sans plus d’informations. La boutique en ligne est d’autant plus surprise qu’elle n’a reçu aucune alerte indiquant un problème de sécurité concernant iTorrent, et que d’autres apps de torrent restent disponibles, indiquant que ce n’est pas la catégorie d’apps en elle-même qui a été bannie par Apple.

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Après la mort d’un ado de 16 ans, OpenAI cherche des garde-fous efficaces sur fond de procès

À l’origine, les chatbots comme ChatGPT étaient conçus pour être des aides à la recherche, et à la connaissance. Mais très vite, certains y ont vu une aide, une béquille leur permettant de se sentir moins seuls, ou en tout cas de moins avoir cette sensation de solitude, de transparence. Malgré les garde-fous déjà intégrés dans les intelligences artificielles, d’autres tentent, parfois avec succès comme ici, de trouver des solutions définitives à leur mal-être.

L’IA offre une solution pour contourner ses propres sécurités

C’est l’histoire rapportée par The New York Times, celle d’Adam Raine. Se sentant terriblement seul, au point d’avoir l’impression d’être transparent, l’ado a commencé à se confier à ChatGPT, que ce soit pour des conversations lambda, mais aussi pour ses idées noires.

Bien entendu, OpenAI a implanté des sécurités, l’IA incitant à contacter des personnes proches ou des services spécialisés en cas de demandes portant sur les façons d’en finir, ou en cas de détresse flagrante de l’utilisateur. Mais l’IA s’est dans ce cas précis retrouvée prise à son propre piège : ChatGPT a bien précisé qu’il ne donnerait pas d’indications précises, à moins que la demande soit à des fins de recherche littéraire. Le chatbot lui a offert la solution sur un plateau d’argent.

Après de longues heures de discussions, et des tentatives répétées et ratées, durant lesquelles il a ensuite demandé à la fois de l’aide émotionnelle et pratique à l’IA, Adam est passé définitivement à l’acte. Non sans avoir demandé d’abord à ChatGPT, en lui montrant une photo de son installation, si celle-ci était assez résistante pour le poids d’un humain.

Une technologie dépassée par ses usages

Dans un premier temps réservés à des utilisateurs payants, voire des scientifiques ou autres ingénieurs, les chatbots sont maintenant ouverts à tous, et se sont améliorés au point que les utilisateurs peuvent avoir l’impression de parler à un ami, ou en tout cas à une personne capable de sentiments et de comprendre ce qu’ils ressentent.

Si cette technologie est efficace, et peut aider dans beaucoup de domaines, il semble que les entreprises les ayant créés aient certes mis des garde-fous, mais tout comme l’IA peut halluciner, les sécurités ne sont pas à 100 % efficaces.

Certaines études ont démontré que l’IA peut être une aide efficace pour les personnes aux pensées suicidaires, leur permettant de trouver des solutions à leurs soucis, et dissipant leurs idées noires. Le revers de la médaille étant que certains utilisateurs s’appuyant de plus en plus sur l’IA viennent à en diminuer leurs interactions sociales, s’isolant avec l’IA.

Des solutions à trouver

OpenAI tente, depuis la sortie au grand jour de cette information et les suites judiciaires données par les parents d’Adam, de trouver des solutions. Dans un premier temps, des contrôles parentaux devraient arriver sur ChatGPT, permettant aux parents d’avoir un œil sur les conversations de leurs enfants.

Pour tous les utilisateurs devrait aussi arriver une solution permettant d’intégrer une personne de confiance, que l’IA pourra mettre en lien de contact direct en cas de discours suicidaire, permettant à la personne en détresse de n’avoir qu’un seul clic à faire pour être mis en lien avec une aide. Pour finir, pour les cas les plus à risque, ChatGPT pourrait aussi proposer une fonction permettant à l’IA de contacter directement la personne de confiance, sans intervention de l’utilisateur.

Du côté de la justice, les parents d’Adam Raine ont décidé de porter plainte, estimant que ChatGPT et donc OpenAI sont responsables de la mort de leur enfant, l’ayant aidé à trouver une méthode efficace pour mettre fin à ses jours.

Quoi qu’il en soit, aucune solution n’est parfaite dans ce domaine, mais il est du devoir des créateurs de ces chatbots, au minimum, de ne pas aider les personnes à trouver des solutions irréversibles à leur malheur. Mais alors, comment aborder le sujet pour une recherche, ou une œuvre fictive ? La question reste sans réponse pour le moment.

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OpenAI et Anthropic se sont testés l’un et l’autre cet été, pour améliorer la sécurité

Les modèles de LLM deviennent au fil du temps de plus en plus complexes. Tellement complexes au final que les valider en interne devient de plus en plus difficile. Dans l’optique d’améliorer les performances de leurs modèles, en diminuant les risques d’hallucination et en vérifiant que les sécurités en place sont efficaces, OpenAI et Anthropic ont fait un mouvement rarement vu entre deux gros concurrents : ils ont fait des tests croisés entre leurs IA.

Claude et ChatGPT se sont visités l’un et l’autre, pour tester leurs capacités et sécurités. Image Anthropic.

C’est par un post de blog commun sur leurs sites respectifs qu’OpenAI et Anthropic ont annoncé leur collaboration estivale, chacun testant les capacités des modèles publics de l’autre afin d’estimer les failles restantes à corriger, et la solidité des IA.

Éléments trouvés par OpenAI et Anthropic

OpenAI a fait un résumé par catégories des éléments trouvés durant leurs tests chez leur concurrent principal :

  • Claude 4 excellent pour respecter la hiérarchie des consignes, surpassant GPT o3 sur la résistance aux conflits entre instructions du système et de l’utilisateur.
  • GPT o3 et Claude sont très robustes face aux tentatives de contourner les verrous système, même si Claude 4 sera plus facilement influençable que son concurrent d’OpenAI.
  • Dans 70 % des cas, Claude refuse de donner une réponse quand il a un doute. ChatGPT répond bien plus facilement, mais fait monter le taux d’hallucination par la même occasion.
  • Les IA ayant une structure explicite de raisonnement comme o3 sont plus performants et leurs sécurités plus robustes que les autres.
  • Aucun des modèles testés n’est infaillible. Que ce soit par une action volontaire de l’opérateur ou non, toutes les IA testées ont échoué à un moment ou un autre que ce soit au niveau précision de la réponse ou respect des garde-fous.
  • L’usage de scénarios originaux, comme la flatterie de l’IA, ou le placement de l’opérateur en tant que lanceur d’alerte, ont permis plus facilement de tromper les garde-fous de ChatGPT ou de Claude.

Que ce soit chez Anthropic comme chez OpenAI, les tests croisés ont apporté des conclusions et idées intéressantes, et montrent que la collaboration entre concurrents pour ce genre de contrôles des intelligences artificielles peut faire avancer la recherche et la sécurité de celles-ci. Au bout d’un moment, elle pourrait même s’avérer indispensable, tant les modèles deviennent complexes.

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