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La monétisation dans les jeux rend l’expérience plus fun ! Merci Ubisoft pour la révélation !

Qu’est-ce qu’on est bêtes ! Depuis tout ce temps, on crachait sur les microtransactions, mais on était dans le faux ! Nos confrères de GamesRadar sont tombés sur une petite phrase issue du Document d’Enregistrement Universel 2025, publié le 19 juin sur le site officiel d’Ubisoft, et celle-ci nous révèle qu’en fait, leur « offre de monétisation dans les jeux premium rend l’expérience des joueurs plus fun » (p10). Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le seul moyen de véritablement s’amuser dans un jeu vidéo est de faire chauffer la carte bleue de maman afin de s’acheter des nouvelles tenues pour ses personnages !

Rainbow Six Siege X - Elite Skin
La définition du fun.

Heu, attendez, on s’est peut-être un peu emballés… C’est complètement débile ! Non, ça doit plutôt être un message caché. Mais oui, c’est évident : les cadres d’Ubisoft n’ont aucune putain d’idée de ce qui rend un jeu vidéo amusant, et pensent que ce sont les microtransactions ! Maintenant qu’on le dit, tout fait sens ! Les mondes ouverts chiants comme la mort, les mécaniques sans âme, le pompage des idées des copains, refaire le même jeu encore et encore chaque année… Ils font tout simplement des trucs au hasard, mais ce qui ne change jamais, ce sont les microtransactions. Elles sont là dans tous les jeux du géant Breton, sans exception. Bon, maintenant qu’on a compris, on peut enfin lui dire : non, Yves, des cosmétiques à 10 balles ne rendent pas un jeu plus amusant. Merci.

On est taquins, mais pour ne pas écrire que sur du vent, on a tout de même survolé le reste du rapport, qui fait pas loin de 400 pages. Et on a noté deux ou trois trucs intéressants :

Les liens renvoient vers l’information en question dans le document, mais tous les navigateurs ne supportent pas cette fonction (notamment sur smartphone). C’est pourquoi le numéro de page est également précisé.

  • Ils estiment que le risque « d’échec dans le développement et le lancement d’un jeu vidéo » ou de « toxicité dans les jeux et services » est élevé (p28). Sur le point toxicité, ils parlent, entre autres, des cheaters, et indiquent notamment employer des hackers éthiques pour tenter de les contrer (p32).
  • Un autre risque, le bashing, est évalué à « modéré ». On l’aurait plutôt mis à « élevé », puisque la page 36 décrit parfaitement ce qui va se passer dans les prochaines heures avec cette petite phrase anodine sur les « microtransactions funs » : atteinte à la réputation d’Ubisoft. Mince alors, rédiger un bon plan ne suffit pas toujours, il faut aussi l’appliquer !
  • Il y a ensuite une vingtaine de pages (p55 à p73) de fiches de personnages avec toutes leurs caractéristiques pour faire des parties endiablées du très bon jeu de rôle papier L’Appel d’Ubisoft : 5ème Édition. On sent qu’ils ont une bonne équipe à la narration, car le lore de chaque perso est bien développé, mais on aurait aimé un peu plus de variété dans les classes de personnages.
L'Appel d'Ubisoft - 5ème Édition
Eudes-Édouard apprenait à ses dépens qu’on ne choisit pas son perso pour la couleur de ses cheveux dans l’Appel d’Ubisoft : 5ème Édition.
  • Yves Guillemot a perçu un salaire de 599 448 € pour l’année fiscale 2025 (p115), ce qui représente 14 fois le salaire moyen de la boîte (p113), mais ce n’est pas celui qui a touché le plus. Et c’est sans compter les attributions d’actions, qu’on n’a pas eu le courage d’éplucher, à partir de la page 121. Pour ceux qui voudraient des détails et qui aiment beaucoup s’amuser, la partie rémunération s’étend de la page 96 à 120, et celle sur les actions, de la 121ᵉ à 128ᵉ.
  • Le nombre d’employés au 31 mars 2025 était de 17 782 (p166), dont 3 965 en France. On peut également voir le turnover : 1 431 embauches pour 2 672 départs. Il n’y a d’ailleurs que 671 licenciements, contre 1 548 départs volontaires (p167). Quels petits joueurs.
  • La partie sur les résultats financiers est détaillée à partir de la page 220, et nous rappelle que le chiffre d’affaires sur l’année fiscale 2025 est de 1 899,2 millions d’euros, mais que le résultat net est de -157,8 millions d’euros (p221 & p222).

Il y a bien sûr plein d’autres informations dans le Document d’Enregistrement Universel 2025, mais on s’en voudrait de tout vous divulgâcher. Vous pouvez le consulter sans modération si ça vous tente.

Allez, un petit effort, on a bientôt terminé. On profite de cette délicieuse capsule sur Ubisoft pour évoquer la nomination de Christophe Derennes et Charlie Guillemot à la co-direction de la filiale créée avec Tencent en mars dernier. On vous avait d’ailleurs parlé de Charlie quand il avait rejoint l’équipe de choc pour sauver la boîte. Évidemment, le fait que le premier soit le cousin d’Yves Guillemot et que le second soit son fils est tout à fait fortuit.

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La monétisation dans les jeux rend l’expérience plus fun ! Merci Ubisoft pour la révélation !

Qu’est-ce qu’on est bêtes ! Depuis tout ce temps, on crachait sur les microtransactions, mais on était dans le faux ! Nos confrères de GamesRadar sont tombés sur une petite phrase issue du Document d’Enregistrement Universel 2025, publié le 19 juin sur le site officiel d’Ubisoft, et celle-ci nous révèle qu’en fait, leur « offre de monétisation dans les jeux premium rend l’expérience des joueurs plus fun » (p10). Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le seul moyen de véritablement s’amuser dans un jeu vidéo est de faire chauffer la carte bleue de maman afin de s’acheter des nouvelles tenues pour ses personnages !

Rainbow Six Siege X - Elite Skin
La définition du fun.

Heu, attendez, on s’est peut-être un peu emballés… C’est complètement débile ! Non, ça doit plutôt être un message caché. Mais oui, c’est évident : les cadres d’Ubisoft n’ont aucune putain d’idée de ce qui rend un jeu vidéo amusant, et pensent que ce sont les microtransactions ! Maintenant qu’on le dit, tout fait sens ! Les mondes ouverts chiants comme la mort, les mécaniques sans âme, le pompage des idées des copains, refaire le même jeu encore et encore chaque année… Ils font tout simplement des trucs au hasard, mais ce qui ne change jamais, ce sont les microtransactions. Elles sont là dans tous les jeux du géant Breton, sans exception. Bon, maintenant qu’on a compris, on peut enfin lui dire : non, Yves, des cosmétiques à 10 balles ne rendent pas un jeu plus amusant. Merci.

On est taquins, mais pour ne pas écrire que sur du vent, on a tout de même survolé le reste du rapport, qui fait pas loin de 400 pages. Et on a noté deux ou trois trucs intéressants :

Les liens renvoient vers l’information en question dans le document, mais tous les navigateurs ne supportent pas cette fonction (notamment sur smartphone). C’est pourquoi le numéro de page est également précisé.

  • Ils estiment que le risque « d’échec dans le développement et le lancement d’un jeu vidéo » ou de « toxicité dans les jeux et services » est élevé (p28). Sur le point toxicité, ils parlent, entre autres, des cheaters, et indiquent notamment employer des hackers éthiques pour tenter de les contrer (p32).
  • Un autre risque, le bashing, est évalué à « modéré ». On l’aurait plutôt mis à « élevé », puisque la page 36 décrit parfaitement ce qui va se passer dans les prochaines heures avec cette petite phrase anodine sur les « microtransactions funs » : atteinte à la réputation d’Ubisoft. Mince alors, rédiger un bon plan ne suffit pas toujours, il faut aussi l’appliquer !
  • Il y a ensuite une vingtaine de pages (p55 à p73) de fiches de personnages avec toutes leurs caractéristiques pour faire des parties endiablées du très bon jeu de rôle papier L’Appel d’Ubisoft : 5ème Édition. On sent qu’ils ont une bonne équipe à la narration, car le lore de chaque perso est bien développé, mais on aurait aimé un peu plus de variété dans les classes de personnages.
L'Appel d'Ubisoft - 5ème Édition
Eudes-Édouard apprenait à ses dépens qu’on ne choisit pas son perso pour la couleur de ses cheveux dans l’Appel d’Ubisoft : 5ème Édition.
  • Yves Guillemot a perçu un salaire de 599 448 € pour l’année fiscale 2025 (p115), ce qui représente 14 fois le salaire moyen de la boîte (p113), mais ce n’est pas celui qui a touché le plus. Et c’est sans compter les attributions d’actions, qu’on n’a pas eu le courage d’éplucher, à partir de la page 121. Pour ceux qui voudraient des détails et qui aiment beaucoup s’amuser, la partie rémunération s’étend de la page 96 à 120, et celle sur les actions, de la 121ᵉ à 128ᵉ.
  • Le nombre d’employés au 31 mars 2025 était de 17 782 (p166), dont 3 965 en France. On peut également voir le turnover : 1 431 embauches pour 2 672 départs. Il n’y a d’ailleurs que 671 licenciements, contre 1 548 départs volontaires (p167). Quels petits joueurs.
  • La partie sur les résultats financiers est détaillée à partir de la page 220, et nous rappelle que le chiffre d’affaires sur l’année fiscale 2025 est de 1 899,2 millions d’euros, mais que le résultat net est de -157,8 millions d’euros (p221 & p222).

Il y a bien sûr plein d’autres informations dans le Document d’Enregistrement Universel 2025, mais on s’en voudrait de tout vous divulgâcher. Vous pouvez le consulter sans modération si ça vous tente.

Allez, un petit effort, on a bientôt terminé. On profite de cette délicieuse capsule sur Ubisoft pour évoquer la nomination de Christophe Derennes et Charlie Guillemot à la co-direction de la filiale créée avec Tencent en mars dernier. On vous avait d’ailleurs parlé de Charlie quand il avait rejoint l’équipe de choc pour sauver la boîte. Évidemment, le fait que le premier soit le cousin d’Yves Guillemot et que le second soit son fils est tout à fait fortuit.

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Les bons plans NoFrag du week-end sont à la montagne

Finalement, les bons plans du week-end ont choisi la montagne. Et comme ce sont de grands sportifs, ils vont faire du vélo. Mais même si vous pouvez trouver des montures sur Amazon à des prix défiant toute concurrence, à moins de vouloir vous péter les deux bras au premier caillou rencontré, on vous conseille plutôt d’aller voir des professionnels. Par contre, en matière d’équipement, il y a le choix ! On commence avec cette sacoche de guidon parfaitement invisible, dans laquelle vous pourrez cacher vos biens de valeur. Pour constater vos performances, rien de tel qu’un compteur de vitesse. Vous pouvez aussi utiliser votre smartphone, qui servira de GPS, en le glissant dans un support adapté. Pour les plus fortunés, on se dirigera vers un équipement dédié. N’oubliez pas d’ajouter un rétroviseur sur votre véhicule, pour être sûr de ne pas vous faire dépasser dans les petits chemins escarpés. Pour vous désaltérer, vous pouvez jeter votre gourde, et passer à un camel bag, beaucoup plus pratique, d’autant plus que l’emplacement sera sans doute occupé par une indispensable enceinte de sécurité, à moins que vous ne préféreriez un modèle plus discret à attacher au guidon. Toujours du côté sécurité, n’oubliez pas de prendre un casque, et de quoi regonfler vos pneus avec ce petit compresseur portatifce modèle peut-être encore plus pratique, ou encore cette pompe manuelle, si vous préférez l’huile de coude. Et si vos vêtements ne rentrent pas dans votre sac à dos, optez pour une remorque, sans doute parfaite pour vos trails en VTT sur des pentes à 20 %. Enfin, si votre partenaire n’est pas très grand et un peu flemmard, investissez dans cette seyante selle supplémentaire, qui fera fureur auprès de vos collègues cyclotouristes. Voilà, on ne pourra pas dire que vous n’êtes pas prêts à dévaler les pentes !

Les bons plans Amazon

Toujours au rendez-vous, notre expert Gothax a préparé une petite liste de composants pour décorer votre bureau :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Gamesplanet S28

Les bons plans Gamesplanet

Notre partenaire Gamesplanet semble assez content de proposer 20 % de réduction sur RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, alors ils le mettent en avant. Cela permet de le toucher à 24 €. Et évidemment, il y a plein d’autres promotions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

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Les bons plans NoFrag du week-end sont à la montagne

Finalement, les bons plans du week-end ont choisi la montagne. Et comme ce sont de grands sportifs, ils vont faire du vélo. Mais même si vous pouvez trouver des montures sur Amazon à des prix défiant toute concurrence, à moins de vouloir vous péter les deux bras au premier caillou rencontré, on vous conseille plutôt d’aller voir des professionnels. Par contre, en matière d’équipement, il y a le choix ! On commence avec cette sacoche de guidon parfaitement invisible, dans laquelle vous pourrez cacher vos biens de valeur. Pour constater vos performances, rien de tel qu’un compteur de vitesse. Vous pouvez aussi utiliser votre smartphone, qui servira de GPS, en le glissant dans un support adapté. Pour les plus fortunés, on se dirigera vers un équipement dédié. N’oubliez pas d’ajouter un rétroviseur sur votre véhicule, pour être sûr de ne pas vous faire dépasser dans les petits chemins escarpés. Pour vous désaltérer, vous pouvez jeter votre gourde, et passer à un camel bag, beaucoup plus pratique, d’autant plus que l’emplacement sera sans doute occupé par une indispensable enceinte de sécurité, à moins que vous ne préféreriez un modèle plus discret à attacher au guidon. Toujours du côté sécurité, n’oubliez pas de prendre un casque, et de quoi regonfler vos pneus avec ce petit compresseur portatifce modèle peut-être encore plus pratique, ou encore cette pompe manuelle, si vous préférez l’huile de coude. Et si vos vêtements ne rentrent pas dans votre sac à dos, optez pour une remorque, sans doute parfaite pour vos trails en VTT sur des pentes à 20 %. Enfin, si votre partenaire n’est pas très grand et un peu flemmard, investissez dans cette seyante selle supplémentaire, qui fera fureur auprès de vos collègues cyclotouristes. Voilà, on ne pourra pas dire que vous n’êtes pas prêts à dévaler les pentes !

Les bons plans Amazon

Toujours au rendez-vous, notre expert Gothax a préparé une petite liste de composants pour décorer votre bureau :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Gamesplanet S28

Les bons plans Gamesplanet

Notre partenaire Gamesplanet semble assez content de proposer 20 % de réduction sur RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, alors ils le mettent en avant. Cela permet de le toucher à 24 €. Et évidemment, il y a plein d’autres promotions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

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Le stand alone RoboCop: Rogue City – Unfinished Business est sorti, et il a l’air chouette

Comme prévu, RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, le stand alone de RoboCop: Rogue City est sorti sur Steam hier. Cette fois-ci, l’aventure semble se focaliser sur l’OmniTower, un immeuble qu’il faudra nettoyer étage par étage jusqu’au sommet. On nous parle notamment de nouvelles armes et de nouveaux ennemis. À noter qu’on incarnera également Murphy avant sa transformation, ce qui suggère d’autres environnements.

Les premiers retours sur Steam sont plutôt bons, avec 84 % d’avis positifs, et un pic à 1 500 joueurs simultanés. Ce n’est pas énorme, mais pour un jeu uniquement solo, rien d’affolant.

À la rédac, on avait bien aimé RoboCop: Rogue City, mais sans plus. On fera quand même sans doute un stream sur ce stand alone Unfinished Business pour voir ce qu’il donne. En attendant, s’il vous intéresse, notre partenaire Gamesplanet vous propose une réduction de 20 %, ce qui le fait à un prix de 24 €. Et si vous n’avez pas fait le premier, il est actuellement à –90 % sur Steam, soit 5 €.

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Le stand alone RoboCop: Rogue City – Unfinished Business est sorti, et il a l’air chouette

Comme prévu, RoboCop: Rogue City – Unfinished Business, le stand alone de RoboCop: Rogue City est sorti sur Steam hier. Cette fois-ci, l’aventure semble se focaliser sur l’OmniTower, un immeuble qu’il faudra nettoyer étage par étage jusqu’au sommet. On nous parle notamment de nouvelles armes et de nouveaux ennemis. À noter qu’on incarnera également Murphy avant sa transformation, ce qui suggère d’autres environnements.

Les premiers retours sur Steam sont plutôt bons, avec 84 % d’avis positifs, et un pic à 1 500 joueurs simultanés. Ce n’est pas énorme, mais pour un jeu uniquement solo, rien d’affolant.

À la rédac, on avait bien aimé RoboCop: Rogue City, mais sans plus. On fera quand même sans doute un stream sur ce stand alone Unfinished Business pour voir ce qu’il donne. En attendant, s’il vous intéresse, notre partenaire Gamesplanet vous propose une réduction de 20 %, ce qui le fait à un prix de 24 €. Et si vous n’avez pas fait le premier, il est actuellement à –90 % sur Steam, soit 5 €.

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[Rumeur] Un faisceau d’indices laisse penser que MachineGames travaillerait sur le prochain Indiana Jones

Le 14 juillet dernier, nos confrères de Tech4Gamers découvraient que MachineGames avait publié une offre d’emploi pour un Senior Concept Artist en Suède. Les journalistes pensent que les nombreuses références à une expérience dans l’industrie du cinéma présentes sur la fiche indiquent que le studio rempile pour la suite des aventures d’Indiana Jones. Il faut dire qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien a eu un très bon succès critique – nous aussi, on l’a beaucoup apprécié –, et le DLC L’Ordre des Géants est prévu début septembre. Les dates pourraient donc concorder avec la mise en pré-production d’un nouvel opus, surtout que MachineGames n’aurait pas grand-chose d’autre à faire. En effet, on a découvert fin mai dernier qu’un projet sur lequel il travaillait en début d’année avait été annulé. Enfin, notre bon Phil Spencer a annoncé il y a quelques mois que « nous pensons que cette franchise a encore de beaux jours devant elle, et je m’en tiendrai là ». Il n’en faut pas plus pour que les professionnels du secteur relient les points avec des fils de laine rouge sur un tableau de liège.

À la rédac, on ne s’avancera pas sur la probabilité de la chose, mais on serait très content d’apprendre qu’une suite est en développement : on adore les fouets.

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[Rumeur] Un faisceau d’indices laisse penser que MachineGames travaillerait sur le prochain Indiana Jones

Le 14 juillet dernier, nos confrères de Tech4Gamers découvraient que MachineGames avait publié une offre d’emploi pour un Senior Concept Artist en Suède. Les journalistes pensent que les nombreuses références à une expérience dans l’industrie du cinéma présentes sur la fiche indiquent que le studio rempile pour la suite des aventures d’Indiana Jones. Il faut dire qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien a eu un très bon succès critique – nous aussi, on l’a beaucoup apprécié –, et le DLC L’Ordre des Géants est prévu début septembre. Les dates pourraient donc concorder avec la mise en pré-production d’un nouvel opus, surtout que MachineGames n’aurait pas grand-chose d’autre à faire. En effet, on a découvert fin mai dernier qu’un projet sur lequel il travaillait en début d’année avait été annulé. Enfin, notre bon Phil Spencer a annoncé il y a quelques mois que « nous pensons que cette franchise a encore de beaux jours devant elle, et je m’en tiendrai là ». Il n’en faut pas plus pour que les professionnels du secteur relient les points avec des fils de laine rouge sur un tableau de liège.

À la rédac, on ne s’avancera pas sur la probabilité de la chose, mais on serait très content d’apprendre qu’une suite est en développement : on adore les fouets.

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NoFrag X Stunfest ! Un mélange improbable à Rennes du 24 au 26 octobre 2025

Vous l’ignorez peut-être, mais les Bretons ont infiltré la rédaction de NoFrag depuis plusieurs années. Et savez-vous ce qui se déroule à Rennes depuis vingt ans ? Le Stunfest, un festival de jeux vidéo regroupant plein de choses dégoûtantes, comme des manettes et des bornes d’arcade, mais aussi des développeurs indépendants, du speedrun et des conférences. En 2023, on était allé y faire un tour en tant que Grands Reporters, pour n’y trouver malheureusement que très peu de FPS. Mais cela va peut-être changer, car cette année, NoFrag fait partie de l’organisation !

Pour cette nouvelle édition du Stunfest, tout a été remanié. Ça se passera certes toujours à Rennes, mais ce sera du 24 au 26 octobre, au 360 (4bis & Maison Des Associations). Et ce sont les adhérents à l’association (3HitCombo) qui portent les projets. Par exemple, je me suis retrouvé responsable du collège Conférences un peu par hasard, et j’ai pu proposer quelques idées…

Stunfest 2025 + NoFrag
Du 24 au 26 octobre 2025, NoFrag sera au Stunfest pour parler des FPS et des jeux en vue subjective indés.

Le but est d’organiser un festival sur les différentes cultures du jeu vidéo ouvert au plus grand nombre, et avec un focus sur les jeux indépendants. Voici les huit collèges, et ce que j’en ai compris :

  • Agora (animations autour du jeu vidéo, comme des quiz et des blind tests)
  • Création indépendante et amateure (stands de développeurs indépendants, interviews)
  • Conférences (tables rondes, émissions, conférences jouées)
  • Freeplay (bornes d’arcade, dispositifs vidéoludiques insolites, jeux rétro)
  • Jeux de combat (tournois)
  • Médiation Culturelle (échanges avec les professionnels du secteur, sensibilisation auprès du public)
  • Musique (concerts)
  • Speedrun (marathons, compétitions)

Même si l’organisation commence à prendre forme, le festival a toujours besoin de soutien pour se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Il faut des moyens humains pour aider à la préparation, mais aussi financiers. C’est pourquoi l’association 3HitCombo a lancé une campagne de financement participatif. Pour l’instant, presque 3 700 € ont été récoltés sur les 10 000 € demandés, à 10 jours de la fin. Mais l’atteinte de l’objectif ne conditionne pas la tenue du festival : il sera organisé dans tous les cas.

Festival de jeu video Stunfest 2023 %C2%A9 Lila Bienvenu 2
DOOM Superplay au Stunfest 2023
Festival de jeu video Stunfest 2023 %C2%A9 Lila Bienvenu 3

On ne va pas dévoiler tout de suite le programme complet, mais pour ceux qui seraient dans le coin, on peut déjà vous dire qu’on prépare un NoScope en chair, en os et en public ! Et on espère pouvoir causer avec quelques développeurs de FPS indés. D’ailleurs, on sait qu’il y en a quelques uns sur les forums de NoFrag. N’hésitez pas à proposer votre jeu dès que le formulaire sera en ligne (ça ne saurait tarder). En attendant, passez-donc sur le serveur Discord officiel.

Mais il n’y en aura pas que pour les gens qui boivent du cidre et mangent des galettes-saucisses en se tenant par le petit doigt, puisqu’un programme sur Twitch tout au long du festival est bien prévu, afin d’arroser bien au-delà de la Marche de Bretagne. Il y aura forcément des trucs sur notre chaîne, mais vous pourrez aussi voir plein de choses sur les chaînes 3hitcombo, Stunfest, TeamAskalonn, SpeedThemAll, et sans doute encore d’autres.

Si ça vous intéresse de participer à la préparation du Stunfest, venez sur le Discord de l’asso 3HitCombo. Et si vous souhaitez soutenir financièrement (contre du merch des éditions précédentes), c’est via HelloAsso. Pour ceux qui voudraient venir du 24 au 26 octobre au 360 à Rennes, des infos concrètes (programmation musicale, prix des entrées…) seront révélées la semaine prochaine.

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NoFrag X Stunfest ! Un mélange improbable à Rennes du 24 au 26 octobre 2025

Vous l’ignorez peut-être, mais les Bretons ont infiltré la rédaction de NoFrag depuis plusieurs années. Et savez-vous ce qui se déroule à Rennes depuis vingt ans ? Le Stunfest, un festival de jeux vidéo regroupant plein de choses dégoûtantes, comme des manettes et des bornes d’arcade, mais aussi des développeurs indépendants, du speedrun et des conférences. En 2023, on était allé y faire un tour en tant que Grands Reporters, pour n’y trouver malheureusement que très peu de FPS. Mais cela va peut-être changer, car cette année, NoFrag fait partie de l’organisation !

Pour cette nouvelle édition du Stunfest, tout a été remanié. Ça se passera certes toujours à Rennes, mais ce sera du 24 au 26 octobre, au 360 (4bis & Maison Des Associations). Et ce sont les adhérents à l’association (3HitCombo) qui portent les projets. Par exemple, je me suis retrouvé responsable du collège Conférences un peu par hasard, et j’ai pu proposer quelques idées…

Stunfest 2025 + NoFrag
Du 24 au 26 octobre 2025, NoFrag sera au Stunfest pour parler des FPS et des jeux en vue subjective indés.

Le but est d’organiser un festival sur les différentes cultures du jeu vidéo ouvert au plus grand nombre, et avec un focus sur les jeux indépendants. Voici les huit collèges, et ce que j’en ai compris :

  • Agora (animations autour du jeu vidéo, comme des quiz et des blind tests)
  • Création indépendante et amateure (stands de développeurs indépendants, interviews)
  • Conférences (tables rondes, émissions, conférences jouées)
  • Freeplay (bornes d’arcade, dispositifs vidéoludiques insolites, jeux rétro)
  • Jeux de combat (tournois)
  • Médiation Culturelle (échanges avec les professionnels du secteur, sensibilisation auprès du public)
  • Musique (concerts)
  • Speedrun (marathons, compétitions)

Même si l’organisation commence à prendre forme, le festival a toujours besoin de soutien pour se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Il faut des moyens humains pour aider à la préparation, mais aussi financiers. C’est pourquoi l’association 3HitCombo a lancé une campagne de financement participatif. Pour l’instant, presque 3 700 € ont été récoltés sur les 10 000 € demandés, à 10 jours de la fin. Mais l’atteinte de l’objectif ne conditionne pas la tenue du festival : il sera organisé dans tous les cas.

Festival de jeu video Stunfest 2023 %C2%A9 Lila Bienvenu 2
DOOM Superplay au Stunfest 2023
Festival de jeu video Stunfest 2023 %C2%A9 Lila Bienvenu 3

On ne va pas dévoiler tout de suite le programme complet, mais pour ceux qui seraient dans le coin, on peut déjà vous dire qu’on prépare un NoScope en chair, en os et en public ! Et on espère pouvoir causer avec quelques développeurs de FPS indés. D’ailleurs, on sait qu’il y en a quelques uns sur les forums de NoFrag. N’hésitez pas à proposer votre jeu dès que le formulaire sera en ligne (ça ne saurait tarder). En attendant, passez-donc sur le serveur Discord officiel.

Mais il n’y en aura pas que pour les gens qui boivent du cidre et mangent des galettes-saucisses en se tenant par le petit doigt, puisqu’un programme sur Twitch tout au long du festival est bien prévu, afin d’arroser bien au-delà de la Marche de Bretagne. Il y aura forcément des trucs sur notre chaîne, mais vous pourrez aussi voir plein de choses sur les chaînes 3hitcombo, Stunfest, TeamAskalonn, SpeedThemAll, et sans doute encore d’autres.

Si ça vous intéresse de participer à la préparation du Stunfest, venez sur le Discord de l’asso 3HitCombo. Et si vous souhaitez soutenir financièrement (contre du merch des éditions précédentes), c’est via HelloAsso. Pour ceux qui voudraient venir du 24 au 26 octobre au 360 à Rennes, des infos concrètes (programmation musicale, prix des entrées…) seront révélées la semaine prochaine.

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L’excellent (mais moche) arena shooter Straftat ajoute un mode 4 joueurs

Le 15 juillet dernier, les deux Français Sirius et Léonard Lemaitre, qui développent Straftat, ont poussé une mise à jour majeure pour leur arena shooter gratuit initialement uniquement en 1v1. En effet, on peut dorénavant jouer jusqu’à quatre, soit en équipe de 2v2, soit en free-for-all. Les développeurs indiquent qu’il est aussi possible de faire du 1v2 ou du 1v3.

Comme énoncé dans le billet de blog Steam, en plus de la correction de quelques bugs, cette mise à jour apporte quatre cartes gratuites avec des variantes, mais aussi une quinzaine supplémentaire pour le DLC Weapons, Maps and Hats, qui en contient déjà 150 pour moins de 6 €. Un second DLC, Supporter Edition, propose de soutenir les dev pour moins de 8 €, en fournissant des cosmétiques, un artbook pour faire des cauchemars avant de se coucher, et des fichiers Blender pour… heu… aucune idée.

Ce nouveau contenu semble avoir motivé les foules, car si les pics avoisinaient les 500 joueurs simultanés quelques jours auparavant, depuis la sortie, on est plutôt autour des 1 800. Donc aucune inquiétude, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous ridiculiser.

Il n’y a pas à discuter, allez vite essayer Straftat, c’est gratos, et ça vous décoincera des muscles que vous n’avez plus utilisés depuis vos 20 ans. Et si vous aimez bien, filez-leur du blé, ils aimeraient bien développer BABBDI2, la suite de leur FPS d’exploration et de parkour psychédélique et brutaliste, BABBDI.

Merci à Erkin pour l’info.

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[TEST] HOLE : un extraction shooter solo indé plutôt cool, avec des accents de rogue-lite

Découvert grâce à un lecteur de NoFrag, HOLE nous a tout de suite accrochés. Développé par un Japonais, le jeu propose une sorte d’extraction shooter solo, avec un style graphique un peu particulier et un bon gunfeel. Une très bonne surprise, pour un prix dérisoire.

Genre : Extraction shooter solo & rogue-lite | Développeurs : NEGAFISH | Éditeur : NEGAFISH | Plateforme : Steam | Prix : 4,99 € | Configuration recommandée :  i5-13400, 32 Go de RAM, RTX 3060 Ti | Langues : japonais, anglais | Date de sortie : 28/11/2024 | Durée de jeu : 7 ou 8 heures avant de se lasser

Test effectué sur une version Steam.

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Des mécaniques bien huilées

N’espérez pas trouver un scénario ou une quelconque histoire dans HOLE, tout ici est au service du gameplay. On débarque dans une sorte de base vide avec un pistolet et des objectifs à réaliser. Un tour de micro-ondes plus tard, nous voici propulsés dans le premier des trois niveaux à débloquer progressivement, un ensemble de bureaux qui n’est pas sans rappeler des espaces liminaux, mais néanmoins remplis d’ordinateurs, étagères et dossiers. On comprend ensuite assez rapidement que des ennemis s’y baladent, et tentent de vous éliminer. Ressemblant vaguement à des mannequins, ils se différencient par leur couleur (rouge, bleu, jaune, violet), comme autant de factions qui s’opposent. Il n’est donc pas rare d’entendre plusieurs fusillades avant de tomber sur des adversaires. Ils apparaissent avec de plus en plus d’équipement au fur et à mesure des vagues – et du temps – qui passent. À leur mort, ils lâchent de la monnaie, qui sera utile pour améliorer notre base, nos armes et capacités. Une deuxième ressource, les « data », se trouve sur certains ennemis seulement, ou dans des paquets et des réfrigérateurs jaunes. Mais si on ne parvient pas à survivre, en s’extrayant via un autre micro-ondes, on ne conserve que 10 % du montant glané. Parfois, les ennemis font également tomber leur masque, qui est une ressource spécifique à la réalisation des missions. Dans le même style, on trouvera aussi des clefs USB, des vases ou des pots de fleurs disséminés dans les niveaux. Ces choses-là sont, par contre, conservées au-delà de la mort. La mécanique mêlant rogue-lite et extraction shooter est très bien huilée, le développeur a bien ajusté le système de récompenses pour avoir quasiment toujours quelque chose à débloquer après une sortie et c’est très plaisant. On découvrira de nouvelles armes, des améliorations de la barre de vie, des accessoires, etc.

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Un très bon feeling

Du côté des combats, HOLE s’en sort très bien : le feeling est vraiment réussi, que ce soit avec le pistolet, le fusil d’assaut ou le fusil à pompe. Avec un recul et un sound design plutôt réussis, les armes procurent un bon sentiment de puissance. Les ennemis titubent sous les balles, et l’effet de suppression lorsqu’on est touché est assez réussi. Les mouvements sont fluides et rapides, mais j’aurais préféré un lean un peu moins prononcé, car en l’état, il est très difficile de viser une fois penché. D’autant plus si l’on ne prête pas attention à l’option à désactiver dans le menu, qui lie l’axe horizontal avec l’angle du lean. Mais pour le reste, c’est un presque sans faute. Alors oui, certains adversaires sont des éponges à balles à partir d’un certain niveau puisqu’ils sont mieux protégés, mais c’est une mécanique mise en place pour forcer l’utilisation de certaines munitions débloquées précédemment.

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Une direction artistique originale, mais qui pompe sévère

Visuellement, HOLE est un peu spécial. J’ai beaucoup apprécié la direction artistique avec ses pixels grossiers, mais aussi des particules et une lumière très modernes. Sans doute même un peu trop, car l’illumination globale a l’air de vouloir faire souffrir les PC les plus modestes. Je ne l’ai pas trop ressenti avec ma RTX 4090 en 4K tout à fond, mais j’ai remarqué des baisses à 100 FPS sur certains screenshots. D’autre part, impossible de le lancer sur mon PC portable (i5 13500H, RTX 4060), une erreur fatale Unreal Engine 5 m’a empêché d’atteindre le menu. Compte tenu de la taille assez restreinte de la communauté, je n’ai pas trouvé de solution au problème ; espérons que ce soit un cas isolé. Mis à part cela, je n’ai rencontré aucun bug en jeu.

Une jolie petite pépite

HOLE est un petit extraction shooter solo indépendant sans grande ambition, mais dont les mécaniques fonctionnent très bien. Il y a des notions de rogue-lite avec le déblocage de matériels et de capacités, ce qui donne envie de relancer un run, et un super bon feeling. Les graphismes sont également plutôt chouettes, avec ce mélange de gros pixels et lumières modernes, même s’il faudra avoir une bonne machine pour le faire tourner correctement, Unreal Engine 5 oblige. Pour 5 €, ce serait vraiment dommage de passer à côté de quelques heures de plaisir !

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Webgrave, la plus grosse update à ce jour pour Witchfire, sortira le 28 juillet

Dans un billet de blog sur le site officiel du studio The Astronauts, les développeurs de Witchfire parlent de la prochaine mise à jour Webgrave, qu’ils considèrent comme la plus grosse qu’ils aient jamais créée. L’info à retenir, c’est qu’elle est prévue pour le 28 juillet. Du côté du contenu, l’équipe reste assez évasive, mais promet des informations au cours des deux prochains mercredis. En attendant, ils parlent tout de même de la modification des niveaux de Gnosis (le système permettant d’augmenter la difficulté), ainsi que d’une nouvelle arme, un fusil à levier nommé Nemesis.

Witchfire - Nemesis

En attendant plus d’infos, vous pouvez retrouver le très bon Witchfire en accès anticipé pour 40 € sur Steam et Epic Games Store. La version 1.0 est actuellement prévue pour le début de l’année 2026.

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Subnautica 2 reporté à 2026 : suivez la saga de l’été « Krafton contre les ex-dirigeants d’Unknown Worlds »

La semaine dernière, on vous parlait du départ des trois dirigeants d’Unknown Worlds, le studio qui développe Subnautica 2. Le jour même, l’éditeur coréen Krafton a annoncé le report du jeu à 2026, alors que Charlie, l’ex-game director, déclarait que le jeu était prêt à sortir en accès anticipé. Mercredi dernier, Jason Schreier, journaliste chez Bloomberg, révélait qu’un bonus de 250 millions de dollars devait être versé à l’équipe de développement si elle parvenait à atteindre un certain objectif de revenus avant la fin de l’année 2025. L’article sous-entend que la raison du report serait donc un moyen pour Krafton d’éviter de payer la prime, bien que ce dernier le conteste. Dans la foulée, une campagne de boycott a été lancée sur Reddit pour protester.

Mais jeudi dernier, l’éditeur coréen a publié un message pour tenter d’éclaircir sa décision. Il explique que les trois dirigeants devaient toucher 90 % des 250 millions en contrepartie d’une implication active dans le développement de Subnautica 2 – qui devait sortir en 2024. Il considère qu’ils ont abandonné leur poste, laissant l’équipe de dev à la dérive, ce qui aurait engendré des retards et des coupes dans le contenu. Il jette également Charlie sous le bus en révélant que celui-ci avait préféré se lancer dans un projet personnel : la réalisation d’un film de Noël – dont l’affiche a été créée par une IA générative.

Nutmeg & Mistletoe - Affiche fièrement générée par Midjourney

À la fin de son message, Krafton tente de rassurer tout le monde en affirmant s’engager à « tenir ses promesses en matière de rémunération des employés ». Mais le paragraphe suivant est un peu moins clair, puisqu’il parle d’offrir « une rémunération juste et équitable à tous les employés restants », sans préciser pour autant si le reste de la prime – qui représente tout de même 25 millions de dollars – sera partagée entre la centaine de développeurs.

Dès le lendemain (vendredi), ce cher Charlie annonçait qu’il engageait des poursuites contre Krafton pour rupture de contrat. Il conteste par ailleurs que Max, Ted et lui voulaient garder la prime pour eux seuls. Mais il faut avouer que 225 millions de dollars pourraient tout de même être une bonne motivation pour aller au tribunal.

Une des diapositives fuitées montrant les problèmes de développement.
Une des diapositives fuitées montrant les problèmes de développement.

On termine avec un dernier rebondissement, le leak de diapositives montrant les différentes coupes dans le contenu de Subnautica 2 et les problèmes de développement, qui ont mené, selon Krafton, au report de la sortie en accès anticipé. Le journaliste Ethan Gash a échangé avec l’éditeur, qui a confirmé la véracité des slides. On peut notamment voir que le nombre de biomes a été réduit de moitié, tout comme le nombre de créatures, et que la partie narrative est passée d’une quinzaine d’heures à une dizaine d’heures.

Avec tous ces éléments, difficile de savoir qui a raison et qui a tort, sachant que l’une ou l’autre des parties (ou les deux) peut très bien dire n’importe quoi. Les grands perdants, selon Jason Schreier, sont les développeurs « normaux », qui s’attendaient à toucher un chèque à six chiffres à la fin de l’année. Il y a fort à parer qu’on en apprendra un peu plus lors du procès, et qu’on aura alors une vue un peu plus complète de la situation.

En attendant 2026, vous pouvez toujours ajouter Subnautica 2 à votre liste de souhaits sur Steam ou Epic Games Store. Le jeu devrait également arriver sur le Xbox Game Pass day one, s’il sort réellement un jour.

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Les bons plans NoFrag du week-end profitent des soldes

Parce que les bons plans NoFrag du week-end sont des consommateurs convaincus, ils veulent absolument profiter des soldes, même s’ils n’ont besoin de rien. Alors, ils sont allés flâner dans les rayonnages infinis de notre partenaire Amazon. Oh, un robot tondeuse ! Parfait pour leur appartement sans jardin. Et avec ces caméras, ils vont pouvoir observer les oiseaux sur le balcon. Ils n’ont pas d’enfant, mais ils ont craqué pour ce superbe siège auto. Ils n’ont pas de voiture non plus, d’ailleurs. Pour accompagner leur robot aspirateur qui se sentait seul, ils ont aussi pris ce nettoyeur de sols. Pour faire leur compta, ils n’ont rien trouvé de mieux que ce casque de réalité virtuelle, accompagné de son clavier bien pratique pour remplir un tableur. Il n’y a plus qu’à imprimer ça pour joindre l’utile à l’agréable, et en profiter pour décorer le salon. Et pour renforcer les basses un peu faiblardes de leur télévision, ils ont pris cette enceinte connectée, qui remplacera astucieusement un kit 7.1. Ah, que de bonnes affaires !

Les bons plans Amazon

Cette semaine, avec les prime days, notre expert Gothax ne savait pas où donner de la tête. Mais il a encore une bonne petite liste pour votre gaming rig :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Gamesplanet S28

Les bons plans Gamesplanet

Cette semaine notre partenaire Gamesplanet, nous a dit que les éditeurs dupliquaient les précédentes promos Steam, mais il paraît que c’est encore moins cher. Et en plus, il y a bientôt plein de nouvelles sorties. Voyons voir ça :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

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Bulkhead (Battalion 1944) recrute pour WARDOGS, leur prochain jeu à peine ambitieux

On ne l’avait pas vu passer, mais il y a trois mois, Bulkhead a publié une vidéo afin de tenter de recruter du monde pour bosser sur son prochain jeu, WARDOGS. On avait appris, il y a deux ans, qu’ils travaillaient sur « un jeu de tir à la première personne AAA qui s’attaque aux cinq meilleurs jeux de tir du marché », lorsqu’ils avaient fait leur coup de com’ de remboursement des Kickstarter de leur précédent échec, Battalion 1944. Il faut croire que Splash Damage (qui a racheté le studio en 2022) a de la thune à gaspiller, parce que malgré l’enthousiasme des intervenants, difficile de voir autre chose qu’une énième fade copie d’un Battlefield à 100 joueurs avec un peu de base building.

D’autre part, on a beaucoup de mal à leur faire confiance, vu leur passif assez impressionnant mêlant mauvaise foi et décisions douteuses. Tout l’inverse du discours énoncé dans cette vidéo, vantant le travail qu’ils ont fait avec, et pour la communauté sur leur précédent jeu. Mais si vous savez, cette communauté composée d’une dizaine de joueurs, sans doute fans de lootboxes. Ils annoncent que cette fois-ci, ils se sont rapprochés des créateurs de mods, et notamment ceux de King of the Hill pour Arma 3, « pour façonner [leur] prochain jeu, WARDOGS ». On comprend mieux pourquoi ils cherchent à embaucher : ils n’ont pas encore de game designer…

Mais patience, on n’a quasiment rien vu projet, et sur un malentendu, ce pourrait être une bonne surprise. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été évoquée, et WARDOGS ne dispose pas encore de page Steam. Mais vous pouvez aller faire un tour sur le site officiel du studio, si vous n’avez rien de mieux à faire.

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Une vidéo de 7 minutes sur le lore de Borderlands 4 : des gens s’intéressent vraiment à ça ?

Il y a quelques jours, Gearbox a partagé une nouvelle vidéo à propos de Borderlands 4, son prochain fast-FPS (mais si, c’est parce qu’il y a des glissades !). Comme vous le savez sans doute, à la rédac, on s’en tamponne l’oreille avec une babouche, parce que le jeu est mou, lent et chiant. Mais apparemment, vous avez très mauvais goût, car les news sur ce jeu sont dans les plus lues. Alors on va vous faire plaisir. Dans cette vidéo, il n’y a pas de gameplay, ce qui est donc un point positif. En revanche, ce n’est pas moins inintéressant pour autant, puisque ça parle de lore. Et s’il y a bien un truc dont on se fout encore plus que du gameplay de Borderlands 4, c’est de son lore !

En gros, ça parle de planète-prison, de grands méchants et de rébellion. Si ça vous intéresse, sachez qu’on vous juge, mais qu’on vous aime quand même. Mais pas au point de donner plus de détails, faut pas pousser. Donc regardez vous-même la vidéo.

Même si on n’aime pas Borderlands, on peut tout de même profiter de la licence pour se faire des montagnes de blé afin de financer nos prochains projets, comme celui d’une microbrasserie pour réaliser des bières aromatisées aux larmes des joueurs console. Pour cela, si toutefois le jeu vous tente, rendez-vous chez notre partenaire Gamesplanet, qui propose des précommandes : avec 7 % de réduction, cela fait l’édition standard à 65 putains d’eurosl’édition Deluxe à 93 €, et l’édition Super Deluxe avec un doigt dans le fion à 121 €. Borderlands 4 sortira malheureusement dès le 12 septembre.

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Le développement de Battlefield 10 dans la tourmente : pression monstre sur les devs et objectifs débiles

En début de semaine dernière, Ars Technica publiait un long papier sur l’état du développement du prochain Battlefield. Le journaliste a pu interroger des employés de plusieurs studios d’Electronic Arts et le constat n’est pas brillant. On vous a sélectionné quelques points qui ont retenu notre attention :

  • L’objectif est d’atteindre 100 millions de joueurs. Alors que le meilleur épisode de la série, Battlefield 1, n’a pas dépassé les 30 millions. Une bascule vers le free-to-play serait envisagée pour tenter de reproduire les exceptions que sont Fortnite et Call of Duty: Warzone. De notre point de vue, cet objectif défini par la direction est complètement débile et hors sol, et les développeurs n’en pensent pas moins.
  • Le budget prévu du prochain Battlefield était de 400 millions de dollars en 2023, il est possible qu’il ait été encore ré-évalué. Cela s’explique notamment par les retards, les soucis techniques, les renforts d’autres studios, etc.
  • Côté solo, après deux ans de travail sans réussir à proposer un prototype satisfaisant, Ridgeline Games a été fermé, puis le projet a été repris à zéro par d’autres studios, mais n’a pas encore été présenté en alpha. Les différentes personnes interrogées pensent qu’il est impossible d’avoir un solo correct d’ici à la date de sortie souhaitée par les dirigeants (avant avril 2026).
  • D’un point de vue opérationnel, le jeu est entré en phase de production, sans pour autant respecter les jalons normalement imposés par les process internes. Selon les sources d’Ars Technica, il manque le planning, certaines fonctionnalités et une estimation des risques. Cela mènera inévitablement à des coûts imprévus et à des retards.
  • Les différentes équipes sont en crunch constant et le taux de burnout semble anormalement élevé par rapport aux autres projets chez EA.

Ce n’est qu’une partie des éléments évoqués dans l’article, que l’on vous encourage à lire (en anglais) si vous souhaitez en apprendre un peu plus.

Avec toutes ces infos, autant dire qu’on croit encore moins à une sortie dans moins d’un an. Et si c’est vraiment le cas, on ne voit pas comment Battlefield 10 pourrait ne pas être une catastrophe industrielle à l’image de Battlefield 2042.

De toute façon, la révélation complète du jeu est prévue pour cet été. On pourra enfin savoir si le dixième épisode majeur de la série a un petit nom et quand il est prévu précisément.

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[TEST] Despelote : un walking sim autobiographique, original et nostalgique

Annoncé en 2021, ce petit walking sim équatorien nous avait tout de suite attiré, malgré le thème du football, pas forcément dans le cœur des membres de la rédaction. Sa direction artistique radicale et l’ambiance qui s’en dégageait semblaient rafraîchissantes. Il aura finalement fallu attendre quatre ans de plus pour le voir arriver sur Steam en ce début d’année. Si Despelote propose quelques mécaniques de gameplay sympathiques, c’est avant tout une courte aventure narrative, basée sur la vie d’un des développeurs. Et c’est franchement chouette.

Genre : Walking sim | Développeurs : Julián Cordero, Sebastian Valbuena | Éditeur : Panic | Plateforme : Steam | Prix : 13,99 € | Configuration recommandée :  i5-8600K / Ryzen 5 2600, 16 Go de RAM, GTX 1660 / RX 580 | Langues : espagnol, sous-titres en français | Date de sortie : 01/05/2025 | Durée de jeu : un peu moins de deux heures

Test effectué sur une version Steam fournie par l’éditeur.

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Tranches de vie

Dire que Despelote est original est la moindre des choses. Tout d’abord, difficile de ne pas remarquer les graphismes. Les décors sont travaillés à partir de prises de vues réelles, sur lesquelles les artistes ont appliqué des filtres bien violents, pour arriver à un résultat monochrome très bruité. Par-dessus, les personnages sont grossièrement dessinés en 2D, comme s’ils étaient faits de papier. Il s’en dégage une atmosphère un peu particulière, mais néanmoins immersive. D’autre part, le doublage en espagnol est très réussi, et les sous-titre s’affichent dans des bulles près des personnages. L’histoire, quant à elle, semble plus ou moins autobiographique, puisqu’elle suit la vie de Julián Cordero, directeur artistique et développeur principal, lorsqu’il avait huit ans. Elle nous raconte, avec notamment des passages en voix off flirtant avec le documentaire, comment il a vécu la phase de qualification de l’équipe nationale de football d’Équateur en 2001 pour la coupe du monde 2002. Étonnamment, alors que le sujet en lui-même ne m’intéressait pas spécialement, j’ai particulièrement apprécié l’approche et la mise en scène, très décalée par rapport aux autres productions vidéoludiques. C’est beau et très nostalgique, malgré le contexte plutôt joyeux.

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Et le foot, dans tout ça ?

Alors que Despelote est avant tout un walking sim, il propose cependant quelques autres briques de gameplay. Il y a un jeu de foot en vue de dessus, auquel notre personnage joue, et dont je n’ai pas grand-chose à dire : ça fonctionne très bien, mais c’est sans doute beaucoup plus facile à la manette… Ces passages interviennent à des moments bien précis, et s’intègrent parfaitement dans la narration sans jamais être trop longs. L’autre élément, toujours rattaché au football, est la possibilité de jouer avec un ballon, lorsqu’on est en vue subjective. Ce n’est pas toujours évident de viser, mais ça marche, là aussi, vraiment bien. Pour le reste, c’est assez classique, avec un déplacement relativement rapide vu les zones à parcourir, et quelques éléments interactifs, présentés dans le style « papier découpé », ce qui fait qu’on ne peut pas les rater.

Pour vous donner une idée, voici des extraits de gameplay en mouvement. Notez que la compression YouTube est un peu à la peine avec tout ce grain :

Une expérience à part

Despelote est un walking sim narratif vraiment à part. Avec son approche autobiographique et un point de vue pratiquement documentaire, il propose quelque chose de jamais vu. On prend plaisir à découvrir la vie d’un petit garçon fan de foot au début des années 2000, avec une bonne dose de nostalgie. L’aspect graphique le démarque également de ce qu’on a l’habitude de voir, et ça rend plutôt bien en jeu. Il offre aussi quelques mécaniques de gameplay originales, qui portent bien le propos, sans prendre trop de place. Si vous appréciez le genre, jetez-y un œil, ne serait-ce que pour encourager ce genre de productions indépendantes.

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Subnautica 2 prendrait-il l’eau ? Krafton vire les trois dirigeants historiques, mais assure que ça ne change rien

Au beau milieu des annonces de licenciements par milliers chez Microsoft, Krafton a publié un communiqué à propos de Subnautica 2, pour annoncer que les trois dirigeants d’Unknown Worlds avaient été virés et remplacés par Steve Papoutsis avec effet immédiat. Néanmoins, ce dernier reste toujours PDG de Striking Distance, le studio derrière le TPS plutôt moyen The Callisto Protocol. Aucune raison n’a été évoquée pour ce changement, mais connaissant l’éditeur (InZoi, mais surtout PLAYERUNKNOWN’S BATTLEGROUNDS: BATTLEGROUNDS), le pire a tout de suite été imaginé. Le lendemain, l’équipe de dev, qui, elle, n’a a priori pas bougé, a publié un billet sur Steam pour rassurer la communauté. Même si ça sent le message rédigé par l’éditeur, on peut tout de même noter ce passage :

Rien n’a changé dans la structure du jeu. Il restera avant tout une expérience solo, avec un mode multijoueur coopératif optionnel. Pas d’abonnement. Pas de loot boxes. Pas de battle pass. Pas de microtransactions.

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A priori, ceci n’est pas un artwork, mais du contenu in-game.

Hier, l’ancien game director Charlie Cleveland a réagi sur X pour parler de son parcours et de son amour pour les jeux sur lesquels il a travaillé. Il exprime sa surprise et sa tristesse de ne plus pouvoir travailler dans la boîte qu’il a lui-même créée, mais il est difficile d’en déduire autre chose. Il parle beaucoup des aspects bénéfiques qu’ont eu les accès anticipés pour les titres d’Unknown Worlds, et évoque le fait que Subnautica 2 aurait potentiellement pu être déjà prêt pour un lancement en early access. Serait-ce le point de friction avec Krafton, qui aurait préféré attendre encore un peu pour le peaufiner, quitte à raccourcir le délai avant de le basculer en version finale ? Pour l’instant, on n’en sait rien, puisque la date de sortie n’a toujours pas été précisée. Elle reste néanmoins prévue pour 2025.

En attendant d’en savoir plus, vous pouvez toujours ajouter Subnautica 2 à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Les bons plans NoFrag du week-end partent en vacances

Ça y est, l’école est finie ! Les bons plans NoFrag du week-end vont pouvoir partir sur la route des vacances. Mais pour cela, il faut se préparer correctement. On commence avec de jolies valises, et quelques sacs à dos. Pour le voyage en voiture, pensez aux gourdes, aux snacks et aux sandwichs, pour éviter de se faire saigner sur les aires d’autoroute. Parce qu’il faut être bien installé lorsqu’on enchaîne huit heures de route sans faire de pause, pensez à un équipement confortable pour celui qui tient le volant, et qui fera illusion devant la maréchaussée. Lassé de compter les voitures ? Rien de tel qu’un lecteur DVD scotché devant le compte-tour, qui permettra de rattraper toutes ces séries que vous n’avez pas eu le temps de regarder au boulot. Et voilà, vous êtes fin prêt pour le départ !

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Les bons plans Amazon

Toujours au poste, notre expert Gothax nous a dégotté de petites choses pour votre PC :

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C’est l’été, et notre partenaire Gamesplanet sait qu’une partie d’entre vous voudra rester à l’abri des rayons du soleil. Ils ont donc plein de promos à proposer :

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Voulez-vous réellement vivre dans un monde où Microsoft provoque l’annulation du FPS de Romero ?

Hier, le studio Romero Games a annoncé que son éditeur avait annulé le financement de son jeu, stoppant net le développement du projet de FPS révélé en 2022. On savait que c’était une petite équipe, et on était plutôt curieux de voir dans quelle direction le cocréateur de DOOM voulait aller.

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Romero Games (@romerogames.bsky.social) 2025-07-03T10:15:30.361Z

Dans son message, Brenda Romero, la femme de John, indique que la décision de l’éditeur a été prise dans les hautes sphères et qu’ils n’ont aucun pouvoir sur celle-ci. Elle précise que cela n’a aucun rapport avec l’avancée du projet ni avec sa qualité, et que toutes les échéances avaient, jusqu’à présent, été respectées. Malheureusement, ça n’a pas suffi, puisque nos confrères de GamesIndustry.biz rapportent que l’un des développeurs du studio est à la recherche d’un nouvel emploi, et qu’il indique que son départ est la conséquence des annonces de mercredi (9 000 licenciements et annulation de plusieurs projets). L’éditeur mystère du fameux FPS de Romero était donc Microsoft. Il n’est malheureusement pas le seul à quitter la boîte, puisque IGN confirme que l’intégralité du studio a été licenciée. Dans ces conditions, difficile d’imaginer le projet rebondir.

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Total Chaos est reporté au dernier trimestre 2025

Alors qu’il devait sortir le 24 juillet, Total Chaos est finalement repoussé à la fin de l’année 2025. On l’a appris par voie de presse, mais aucune autre annonce officielle n’a été effectuée. Seul un message sur le serveur Discord du jeu permet au commun des mortels de constater le report. La raison n’a pas été donnée, mais on suppose que le jeu n’atteignait pas la qualité visée par Trigger Happy Interactive (Turbo Overkill).

Total Chaos - report

Pour rappel, il s’agit d’un jeu horrifique développé sous Unity, dont l’atmosphère semble incroyable. Initialement un mod pour DOOM II, il est devenu un vrai projet à part entière, avec notamment du craft, de la gestion de ressources, et évidemment, de l’horreur. Si vous voulez vous faire une idée, la démo est toujours disponible. Même si une partie de la rédac n’est pas très friande de ce genre de jeux, tout le monde est d’accord pour dire que celui-ci envoie du lourd. Un report de quelques mois ne pourra être que bénéfique pour la qualité générale du titre.

En attendant de nouvelles infos sur une prochaine date de sortie plus précise, vous pouvez ajouter Total Chaos à votre liste de souhaits Steam.

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Les licenciements de la semaine, sponsorisés par Microsoft, People Can Fly & Cyan Worlds

Microsoft fête ses excellents résultats en virant plus de 9 000 personnes

Depuis le rachat d’Activision/Blizzard pour 68 milliards de dollars, Microsoft tente de rationaliser les coûts en virant tout ce qu’il peut, et notamment dans la division Xbox, qui regroupe ses studios de jeux vidéo. Notre confrère Cassim Montilla de Frandroid indiquait que sur cette même période, la société avait accumulé un bénéfice net de plus de 200 milliards de dollars, en se séparant d’environ 19 000 salariés. Hier, une nouvelle vague de 9 000 départs a été annoncée, touchant des studios que l’on a l’habitude de voir dans nos colonnes. On peut citer Raven Software, Sledgehammer, Beenox et High Moon, quatre studios plus ou moins de l’ombre pour Call of Duty, Rare, qui a développé Sea of Thieves, Halo Studios, Blizzard, et surtout, The Initiative, qui est même complètement fermé après sept ans d’existence, sans avoir réalisé un seul jeu. Pour rappel, le studio avait été créé par Microsoft en 2019 pour travailler sur le remake de Perfect Dark, qui avait été montré en 2024. Si vous voulez plus de précisions, on vous encourage à aller voir un autre article de Cassim, qui récapitule tout le bazar. À noter que d’après les sources de Gautoz d’Origami, ni MachineGames (série Wolfenstein, Indiana Jones), ni Arkane (série Dishonored, Deathloop, Blade) ne seraient affectés.

People Can Fly envoie valser ses développeurs

On ne vous en avait pas parlé le mois dernier, mais People Can Fly (le premier Painkiller, Bulletstorm, Lost Rift) avait annulé deux projets suite à l’arrêt du soutien financier de la part de Square Enix. L’un d’entre eux était notamment un jeu VR. Suite à cela, ils ont « procédé à une importante restructuration du studio et à une réduction de leurs équipes » (environ 60 personnes, d’après Gamekult). Il y a quelques jours, d’autres développeurs ont encore été licenciés, comme le rapporte FdeSousse sur Bluesky. A priori, il reste tout de même encore quelques personnes pour tenir les murs et travailler sur leur jeu de survie qui ne donne pas vraiment envie, Lost Rift, que l’on avait découvert avec une certaine lassitude en mars dernier. On ne va pas vous mentir, il n’y a plus grand-chose qui nous fait rêver dans ce studio.

Cyan Worlds à la dérive

En début de semaine, Gautoz relayait sur Bluesky de nouveaux licenciements chez Cyan Worlds (la série Myst, Firmament, Riven…), après une première vague en mars dernier représentant la moitié des effectifs. Malgré la qualité indéniable de leurs jeux et remakes, la santé financière du studio s’était trop dégradée. Si 12 personnes étaient parties il y a quatre mois, on peut en compter maintenant au moins deux de plus dans le tableau tenu par Cyan pour leur donner de la visibilité. Le studio semble donc toujours en phase de recherche de financements pour son prochain projet.

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