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Orange lance la 5G+, ou 5G Stand Alone, sur les iPhone [ : Free et Bouygues aussi]

Comme les alliés ont surpris les Allemands il y a 81 ans, Orange nous fait une surprise aujourd’hui, en faisant débarquer la 5G+ sur iPhone dès maintenant. C’est sous ce terme commercial qu’Orange a décidé de lancer sa 5G SA en France.

Comme souvent avec l’opérateur historique, cette annonce s’accompagne d’un forfait spécial (en fait le même proposé au lancement de la 5G+ sur Android), réservé aux 18-26 ans, et incluant 180 Go de data (en 5G+ donc), ChatGPT Plus pendant 12 mois, Netflix (standard avec pub) pendant 6 mois, et 80 € de remise sur l’achat d’un smartphone compatible pour 25 € par mois.

Orange rappelle les avantages de la 5G SA sur son réseau, composé d’une bonne partie d’antennes en 3,5 GHz :

  • une plus faible latence, pratique pour les usages gaming ou dans les domaines demandant une réaction rapide.
  • une amélioration de la voix, avec une bande passante élargie passant par la 5G (contrairement aux réseaux actuels qui font passer la voix par la 4G, en VoLTE).
  • une sécurité renforcée, les communications passant uniquement par le réseau 5G dédié dont les chiffrements sont plus robustes que les réseaux précédents.

Cependant, tout forfait Orange souscrit après 2023 et déjà compatible 5G peut bénéficier de la 5G+, en choisissant l’option gratuite dans l’espace client. Attention, cette option n’étant pas compatible avec les offres multi-SIM et eSIM Watch (comme c’est étrangement souvent le cas pour les nouvelles fonctions chez l’opérateur), vous ne verrez pas cette possibilité si vous avez une SIM iPad liée à votre compte, ou une Apple Watch dans votre forfait. Il vous faudra au minimum un iPhone 15 ou ultérieur pour en profiter.

Pour rappel, la 5G+, ou 5G SA (pour Stand Alone) dans sa dénomination technique, est la « vraie 5G », dans le sens où elle ne repose pas sur une base technique de 4G pour fonctionner, et exploite ainsi tout le potentiel du réseau de dernière génération.

La 5G+ pointe le bout de son nez... si on faisait un point sur la norme ?

La 5G+ pointe le bout de son nez... si on faisait un point sur la norme ?

Mise à jour à 22h15 : Bouygues Telecom et Free ont aussi vu la 5G SA être activée sur les appareils des clients concernés, par une mise à jour des réglages opérateur. Comme pour Orange, seuls les iPhone 15 et ultérieurs sont concernés par cette ouverture de la 5G SA. Bouygues Telecom et Free n'ont pas communiqué officiellement sur l'arrivée de la 5G SA aujourd'hui sur les iPhone de leurs clients.

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Orange lance la 5G+, ou 5G Stand Alone, sur les iPhone [ : Free et Bouygues aussi]

Comme les alliés ont surpris les Allemands il y a 81 ans, Orange nous fait une surprise aujourd’hui, en faisant débarquer la 5G+ sur iPhone dès maintenant. C’est sous ce terme commercial qu’Orange a décidé de lancer sa 5G SA en France.

Comme souvent avec l’opérateur historique, cette annonce s’accompagne d’un forfait spécial (en fait le même proposé au lancement de la 5G+ sur Android), réservé aux 18-26 ans, et incluant 180 Go de data (en 5G+ donc), ChatGPT Plus pendant 12 mois, Netflix (standard avec pub) pendant 6 mois, et 80 € de remise sur l’achat d’un smartphone compatible pour 25 € par mois.

Orange rappelle les avantages de la 5G SA sur son réseau, composé d’une bonne partie d’antennes en 3,5 GHz :

  • une plus faible latence, pratique pour les usages gaming ou dans les domaines demandant une réaction rapide.
  • une amélioration de la voix, avec une bande passante élargie passant par la 5G (contrairement aux réseaux actuels qui font passer la voix par la 4G, en VoLTE).
  • une sécurité renforcée, les communications passant uniquement par le réseau 5G dédié dont les chiffrements sont plus robustes que les réseaux précédents.

Cependant, tout forfait Orange souscrit après 2023 et déjà compatible 5G peut bénéficier de la 5G+, en choisissant l’option gratuite dans l’espace client. Attention, cette option n’étant pas compatible avec les offres multi-SIM et eSIM Watch (comme c’est étrangement souvent le cas pour les nouvelles fonctions chez l’opérateur), vous ne verrez pas cette possibilité si vous avez une SIM iPad liée à votre compte, ou une Apple Watch dans votre forfait. Il vous faudra au minimum un iPhone 15 ou ultérieur pour en profiter.

Pour rappel, la 5G+, ou 5G SA (pour Stand Alone) dans sa dénomination technique, est la « vraie 5G », dans le sens où elle ne repose pas sur une base technique de 4G pour fonctionner, et exploite ainsi tout le potentiel du réseau de dernière génération.

La 5G+ pointe le bout de son nez... si on faisait un point sur la norme ?

La 5G+ pointe le bout de son nez... si on faisait un point sur la norme ?

Mise à jour à 22h15 : Bouygues Telecom et Free ont aussi vu la 5G SA être activée sur les appareils des clients concernés, par une mise à jour des réglages opérateur. Comme pour Orange, seuls les iPhone 15 et ultérieurs sont concernés par cette ouverture de la 5G SA. Bouygues Telecom et Free n'ont pas communiqué officiellement sur l'arrivée de la 5G SA aujourd'hui sur les iPhone de leurs clients.

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iFixit sanctionne la Switch 2, un enfer à réparer

Nintendo n’est pas connue pour être des plus correcte concernant le droit à la réparation, et suite à la sortie de la Switch 2, il semble que la nouvelle console fasse honneur à cette réputation.

Comme souvent, c’est iFixit qui s’y colle, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas déçus du voyage : alors que la précédente console était déjà passée à une note de 4/10 pour refléter les nouveaux standards de réparation, la Switch 2 écope d’un 3/10 semble-t-il bien mérité.

Dès l’entrée dans la console, les choses se présentent mal : Nintendo a bien entendu utilisé encore une fois ses fameuses vis « tri-points », mais celles-ci sont en plus cachées derrière des stickers, irrémédiablement endommagés une fois enlevés.

Mais ce n’est pas fini, loin de là : si la précédente version permettait de remplacer le stockage interne, le lecteur de cartouches et le port USB-C, la nouvelle les intègre sur la carte-mère, obligeant à la remplacer en cas de défaillance, ou à jouer du fer à souder. En parlant de carte-mère, enlever les dissipateurs thermiques promet d’être un challenge au bout de quelques années : Nintendo utilise pas moins de 3 (!) pâtes thermiques différentes sur sa console, qui ne manqueront pas de sécher et se transformer en adhésif agaçant au fil du temps.

Concernant les Joy-Cons, ce n’est pas mieux : ils sont bien plus difficiles à démonter que les précédents. Et c’est un souci majeur, étant donné que Nintendo n’a pas changé de technologie concernant les joysticks, utilisant les mêmes potentiomètres que les originaux, prompts au fameux « joystick drift ».

Celle-là, elle ne risque pas de s’envoler... Image iFixit.

Cependant la pièce de résistance, et c’est un doux euphémisme, est malheureusement une pièce d’usure : la batterie. Celle-ci est tellement bien collée par un puissant adhésif qu’il a fallu une grande quantité d’alcool isopropylique et de leviers en plastique à l’équipe d’iFixit pour en venir à bout. Qui plus est, une fois décollée, son support en mousse se désagrège en de nombreux morceaux impliquant un nettoyage des plus pénibles avant de mettre une pièce de remplacement.

En parlant de pièces de remplacement, justement, n’y comptez pas trop : Nintendo n’a jamais vendu de pièces originales en dehors de son réseau de réparateurs agréés pour ses précédentes consoles, et l’entreprise ne semble pas décidée à changer d’avis sur la question. Au moins un manuel de réparation ? Non plus, aucun manuel de démontage officiel n’est sorti pour la Switch originale, alors n’y comptez pas trop pour la Switch 2.

Fidèle à sa réputation, Nintendo n’a que faire du droit à la réparation. Jusqu’à ce qu’une class action finisse par enfin lui forcer la main, comme ce fut le cas pour Apple et ses iPhone ?

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iFixit sanctionne la Switch 2, un enfer à réparer

Nintendo n’est pas connue pour être des plus correcte concernant le droit à la réparation, et suite à la sortie de la Switch 2, il semble que la nouvelle console fasse honneur à cette réputation.

Comme souvent, c’est iFixit qui s’y colle, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas déçus du voyage : alors que la précédente console était déjà passée à une note de 4/10 pour refléter les nouveaux standards de réparation, la Switch 2 écope d’un 3/10 semble-t-il bien mérité.

Dès l’entrée dans la console, les choses se présentent mal : Nintendo a bien entendu utilisé encore une fois ses fameuses vis « tri-points », mais celles-ci sont en plus cachées derrière des stickers, irrémédiablement endommagés une fois enlevés.

Mais ce n’est pas fini, loin de là : si la précédente version permettait de remplacer le stockage interne, le lecteur de cartouches et le port USB-C, la nouvelle les intègre sur la carte-mère, obligeant à la remplacer en cas de défaillance, ou à jouer du fer à souder. En parlant de carte-mère, enlever les dissipateurs thermiques promet d’être un challenge au bout de quelques années : Nintendo utilise pas moins de 3 (!) pâtes thermiques différentes sur sa console, qui ne manqueront pas de sécher et se transformer en adhésif agaçant au fil du temps.

Concernant les Joy-Cons, ce n’est pas mieux : ils sont bien plus difficiles à démonter que les précédents. Et c’est un souci majeur, étant donné que Nintendo n’a pas changé de technologie concernant les joysticks, utilisant les mêmes potentiomètres que les originaux, prompts au fameux « joystick drift ».

Celle-là, elle ne risque pas de s’envoler... Image iFixit.

Cependant la pièce de résistance, et c’est un doux euphémisme, est malheureusement une pièce d’usure : la batterie. Celle-ci est tellement bien collée par un puissant adhésif qu’il a fallu une grande quantité d’alcool isopropylique et de leviers en plastique à l’équipe d’iFixit pour en venir à bout. Qui plus est, une fois décollée, son support en mousse se désagrège en de nombreux morceaux impliquant un nettoyage des plus pénibles avant de mettre une pièce de remplacement.

En parlant de pièces de remplacement, justement, n’y comptez pas trop : Nintendo n’a jamais vendu de pièces originales en dehors de son réseau de réparateurs agréés pour ses précédentes consoles, et l’entreprise ne semble pas décidée à changer d’avis sur la question. Au moins un manuel de réparation ? Non plus, aucun manuel de démontage officiel n’est sorti pour la Switch originale, alors n’y comptez pas trop pour la Switch 2.

Fidèle à sa réputation, Nintendo n’a que faire du droit à la réparation. Jusqu’à ce qu’une class action finisse par enfin lui forcer la main, comme ce fut le cas pour Apple et ses iPhone ?

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YouTube part à la chasse aux ad blockers, au grand dam des resquilleurs

Dans la série du jeu du « chat et de la souris », il en est un qui dure depuis maintenant plusieurs années : la course entre les ad blockers et YouTube. Si jusqu’à présent Alphabet avait fait une pause dans la chasse aux resquilleurs, il semble que la trêve soit terminée.

Cette fenêtre se multiplie depuis 24 heures.

Comme le rappelle 9to5Mac, YouTube a été clair et net sur sa politique depuis maintenant fin 2023 :

[YouTube] a lancé un effort global pour inciter les utilisateurs d’ad blockers à laisser la diffusion des publicités sur YouTube, ou à essayer YouTube Premium pour une expérience sans pub. [...] L’utilisation d’ad blockers viole les conditions d’utilisation de YouTube. [...] La publicité permet à tout un écosystème de créateurs de vivre de leurs créations, et permet à des milliards de personnes d’accéder à leurs contenus favoris sur YouTube.

Cette déclaration fut suivie d’une vague de colmatage des failles utilisées par les ad blockers, fermant la majorité des accès frauduleux. Mais la nature ayant horreur du vide, de nouveaux entrants sont venus exploiter d’autres failles, permettant ainsi de profiter de YouTube sans verser le moindre sou, et sans visionner la moindre réclame.

YouTube reprend ainsi sa chasse, au grand dam de certains utilisateurs qui sont venus s’en plaindre sur Reddit (1, 2, 3, 4, 5, 6). Si le fait de se plaindre qu’une solution de contournement ne fonctionne plus paraît logique, d’autant plus quand le risque d’être pris à l’utiliser est très faible, le plus étonnant reste que nombre d’utilisateurs d’ad block ne viennent pas chercher une nouvelle solution, mais lancent un appel à YouTube à « lâcher l’affaire ». Si le message est fort probablement reçu, il a cependant peu de chances d’être entendu...

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YouTube part à la chasse aux ad blockers, au grand dam des resquilleurs

Dans la série du jeu du « chat et de la souris », il en est un qui dure depuis maintenant plusieurs années : la course entre les ad blockers et YouTube. Si jusqu’à présent Alphabet avait fait une pause dans la chasse aux resquilleurs, il semble que la trêve soit terminée.

Cette fenêtre se multiplie depuis 24 heures.

Comme le rappelle 9to5Mac, YouTube a été clair et net sur sa politique depuis maintenant fin 2023 :

[YouTube] a lancé un effort global pour inciter les utilisateurs d’ad blockers à laisser la diffusion des publicités sur YouTube, ou à essayer YouTube Premium pour une expérience sans pub. [...] L’utilisation d’ad blockers viole les conditions d’utilisation de YouTube. [...] La publicité permet à tout un écosystème de créateurs de vivre de leurs créations, et permet à des milliards de personnes d’accéder à leurs contenus favoris sur YouTube.

Cette déclaration fut suivie d’une vague de colmatage des failles utilisées par les ad blockers, fermant la majorité des accès frauduleux. Mais la nature ayant horreur du vide, de nouveaux entrants sont venus exploiter d’autres failles, permettant ainsi de profiter de YouTube sans verser le moindre sou, et sans visionner la moindre réclame.

YouTube reprend ainsi sa chasse, au grand dam de certains utilisateurs qui sont venus s’en plaindre sur Reddit (1, 2, 3, 4, 5, 6). Si le fait de se plaindre qu’une solution de contournement ne fonctionne plus paraît logique, d’autant plus quand le risque d’être pris à l’utiliser est très faible, le plus étonnant reste que nombre d’utilisateurs d’ad block ne viennent pas chercher une nouvelle solution, mais lancent un appel à YouTube à « lâcher l’affaire ». Si le message est fort probablement reçu, il a cependant peu de chances d’être entendu...

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Le divorce entre Trump et Musk fait plonger Tesla et met en danger l’ISS

Alors que les deux compères s’entendaient comme larrons en foire il y a encore quelques semaines, le torchon brûle entre Elon Musk et le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump. Et cette mésentente ne fait pas les affaires de Tesla, dont l’action a chuté de plus de 10 % en quelques heures, sur fond de fureur du locataire de la Maison Blanche.

En quelques jours, Tesla et SpaceX sont en effet passées d’entreprises choyées par l’administration à cible prioritaire des coupes budgétaires selon Bloomberg, Donald Trump n’hésitant pas à menacer les deux firmes du milliardaire de suppression de contrats :

La façon la plus efficace de faire des économies sur notre budget, des milliards et des milliards de dollars, c’est de mettre fin à tous les contrats et subventions du gouvernement envers les entreprises d’Elon. J’ai toujours été surpris que Biden ne l’ait pas fait !

De son côté, Elon Musk n’est pas en reste, et répond du tac au tac au président américain. Les enjeux sont beaucoup plus élevés qu’il n’y paraît à première vue : SpaceX est une des pierres angulaires du fonctionnement actuel de la NASA et du Pentagone pour tout ce qui touche au spatial. Même au niveau international, les retombées d’une fin brutale de coopération entre l’agence spatiale américaine et SpaceX seraient énormes, et Musk le sait très bien et en profite :

In light of the President’s statement about cancellation of my government contracts, @SpaceX will begin decommissioning its Dragon spacecraft immediately pic.twitter.com/NG9sijjkgW

— Elon Musk (@elonmusk) June 5, 2025

Au vu des dernières déclarations du président concernant la suppression de mes contrats gouvernementaux, SpaceX décommissionne le vaisseau Dragon avec effet immédiat.

Comme le rappelle Eric Berger, rédacteur spécialiste de l’espace à Ars Technica, l’annulation des contrats entre SpaceX et la NASA signifie la fin brutale de l’ISS, et la perte de contrôle de celle-ci, pouvant retomber n’importe où. En effet, la station spatiale internationale se trouvant à un peu plus de 400 km d’altitude, elle nécessite obligatoirement une poussée pour redresser son orbite à intervalles réguliers, mais aussi une mission spéciale pour la désorbiter de manière sécurisée. Sans cette mission, attribuée à SpaceX en 2024, la station pourrait retomber n’importe où (et relancer le syndrome Paco Rabanne...).

This would both end the International Space Station and simultaneously provide no way to safely deorbit it. https://t.co/0CO4v1rb0n

— Eric Berger (@SciGuySpace) June 5, 2025

Cela mettrait à la fois fin à la Station Spatiale Internationale, et simultanément supprimerait tout moyen de la désorbiter de manière sécurisée.

Le milliardaire a repris cette affirmation, et s’est amusé du constat : « Allez, vas-y, ça fait ma journée ».

Les échanges fusent, les menaces volent, mais seront-elles mises à exécution ? Entre le constructeur de voitures électriques qui dévisse complètement, et tout le domaine spatial américain qui se retrouve le bec dans l’eau, entraînant l’ISS avec lui, les conséquences du divorce entre les deux hommes pourraient avoir des conséquences non négligeables si les choses ne se calment pas.

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Apple aurait déposé la marque homeOS par l’entremise d’une société-écran

Alors que la WWDC approche à grands pas, et que de nombreux changements sont prévus que ce soit au niveau de l’interface des OS comme de leurs noms, devant être unifiés suivant l’année en cours, il semble qu’un autre changement pointe le bout de son nez selon 9to5Mac.

L’Apple TV passerait de tvOS à homeOS ? Image Apple.

Même si le fameux « HomePad », que ce soit la version complète sur un bras articulé ou la version simplifiée se composant d’un simple écran semble ralenti par les retards du « Siri 2.0 », Apple aurait déposé le nom de son OS : homeOS.

Cupertino ne l’a pas fait en nom propre, mais une étrange entreprise sortie de nulle part, Home Opérations Suite LLC, a déposé la marque HOMEOS dans plusieurs pays ces derniers mois, allant du Liechtenstein aux USA en passant par l’Argentine ou encore le Pérou.

Si rien n’indique un lien particulier entre Apple et cette entreprise, ce mode opératoire a été plusieurs fois utilisé par la pomme pour discrètement acheter des marques qu’elle compte utiliser par la suite. Le dernier exemple en date reste visionOS, déposé par une entreprise totalement inconnue un mois avant la WWDC 2023.

Apple pourrait très bien profiter de la WWDC pour faire une première présentation de son HomePad, mais il semble plus probable qu’elle attende une date de sortie fiable pour ça. Pourquoi déposer cette marque aussi tôt alors ? Soit la date de dépôt était anticipée depuis plusieurs mois et n’a pas été bougée, soit Apple compte fusionner ses appareils de maison, que ce soit les HomePod, l’Apple TV ou ses futurs HomePad sous la même bannière logicielle, homeOS. La réponse dans quelques jours maintenant.

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Le divorce entre Trump et Musk fait plonger Tesla et met en danger l’ISS

Alors que les deux compères s’entendaient comme larrons en foire il y a encore quelques semaines, le torchon brûle entre Elon Musk et le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump. Et cette mésentente ne fait pas les affaires de Tesla, dont l’action a chuté de plus de 10 % en quelques heures, sur fond de fureur du locataire de la Maison Blanche.

En quelques jours, Tesla et SpaceX sont en effet passées d’entreprises choyées par l’administration à cible prioritaire des coupes budgétaires selon Bloomberg, Donald Trump n’hésitant pas à menacer les deux firmes du milliardaire de suppression de contrats :

La façon la plus efficace de faire des économies sur notre budget, des milliards et des milliards de dollars, c’est de mettre fin à tous les contrats et subventions du gouvernement envers les entreprises d’Elon. J’ai toujours été surpris que Biden ne l’ait pas fait !

De son côté, Elon Musk n’est pas en reste, et répond du tac au tac au président américain. Les enjeux sont beaucoup plus élevés qu’il n’y paraît à première vue : SpaceX est une des pierres angulaires du fonctionnement actuel de la NASA et du Pentagone pour tout ce qui touche au spatial. Même au niveau international, les retombées d’une fin brutale de coopération entre l’agence spatiale américaine et SpaceX seraient énormes, et Musk le sait très bien et en profite :

In light of the President’s statement about cancellation of my government contracts, @SpaceX will begin decommissioning its Dragon spacecraft immediately pic.twitter.com/NG9sijjkgW

— Elon Musk (@elonmusk) June 5, 2025

Au vu des dernières déclarations du président concernant la suppression de mes contrats gouvernementaux, SpaceX décommissionne le vaisseau Dragon avec effet immédiat.

Comme le rappelle Eric Berger, rédacteur spécialiste de l’espace à Ars Technica, l’annulation des contrats entre SpaceX et la NASA signifie la fin brutale de l’ISS, et la perte de contrôle de celle-ci, pouvant retomber n’importe où. En effet, la station spatiale internationale se trouvant à un peu plus de 400 km d’altitude, elle nécessite obligatoirement une poussée pour redresser son orbite à intervalles réguliers, mais aussi une mission spéciale pour la désorbiter de manière sécurisée. Sans cette mission, attribuée à SpaceX en 2024, la station pourrait retomber n’importe où (et relancer le syndrome Paco Rabanne...).

This would both end the International Space Station and simultaneously provide no way to safely deorbit it. https://t.co/0CO4v1rb0n

— Eric Berger (@SciGuySpace) June 5, 2025

Cela mettrait à la fois fin à la Station Spatiale Internationale, et simultanément supprimerait tout moyen de la désorbiter de manière sécurisée.

Le milliardaire a repris cette affirmation, et s’est amusé du constat : « Allez, vas-y, ça fait ma journée ».

Les échanges fusent, les menaces volent, mais seront-elles mises à exécution ? Entre le constructeur de voitures électriques qui dévisse complètement, et tout le domaine spatial américain qui se retrouve le bec dans l’eau, entraînant l’ISS avec lui, les conséquences du divorce entre les deux hommes pourraient avoir des conséquences non négligeables si les choses ne se calment pas.

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Apple aurait déposé la marque homeOS par l’entremise d’une société-écran

Alors que la WWDC approche à grands pas, et que de nombreux changements sont prévus que ce soit au niveau de l’interface des OS comme de leurs noms, devant être unifiés suivant l’année en cours, il semble qu’un autre changement pointe le bout de son nez selon 9to5Mac.

L’Apple TV passerait de tvOS à homeOS ? Image Apple.

Même si le fameux « HomePad », que ce soit la version complète sur un bras articulé ou la version simplifiée se composant d’un simple écran semble ralenti par les retards du « Siri 2.0 », Apple aurait déposé le nom de son OS : homeOS.

Cupertino ne l’a pas fait en nom propre, mais une étrange entreprise sortie de nulle part, Home Opérations Suite LLC, a déposé la marque HOMEOS dans plusieurs pays ces derniers mois, allant du Liechtenstein aux USA en passant par l’Argentine ou encore le Pérou.

Si rien n’indique un lien particulier entre Apple et cette entreprise, ce mode opératoire a été plusieurs fois utilisé par la pomme pour discrètement acheter des marques qu’elle compte utiliser par la suite. Le dernier exemple en date reste visionOS, déposé par une entreprise totalement inconnue un mois avant la WWDC 2023.

Apple pourrait très bien profiter de la WWDC pour faire une première présentation de son HomePad, mais il semble plus probable qu’elle attende une date de sortie fiable pour ça. Pourquoi déposer cette marque aussi tôt alors ? Soit la date de dépôt était anticipée depuis plusieurs mois et n’a pas été bougée, soit Apple compte fusionner ses appareils de maison, que ce soit les HomePod, l’Apple TV ou ses futurs HomePad sous la même bannière logicielle, homeOS. La réponse dans quelques jours maintenant.

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xAI interdit aux autres IA de se servir de X, pendant que Reddit poursuit Anthropic en justice

Alors que xAI a fait « l’acquisition » de X plus récemment dans l’année, officialisant par la même occasion l’usage des données du réseau social pour entraîner l’intelligence artificielle Grok, la société fait maintenant le ménage en interdisant à ses concurrents d’accéder aux données de X.

xAI compte bien faire de X sa chasse gardée.

C’est TechCrunch qui a remarqué le changement dans les conditions d’utilisation du réseau social, bloquant tout usage destiné à entraîner des intelligences artificielles :

Il est interdit d’utiliser, de tenter d’utiliser (ou de laisser utiliser) l’API de X ou le contenu de X pour entraîner un modèle d’IA, de base comme avancé.

C’est un demi-tour complet pour X, qui en octobre 2024 avait ouvert son réseau social à toutes les sociétés d’IA, leur permettant de pomper allègrement dans les données du réseau social pour entraîner leurs différents modèles.

La plupart des réseaux sociaux bloquent maintenant l’utilisation de leurs données pour entraîner des IA, soit parce que l’entreprise en possède déjà une (Llama pour Facebook/Instagram ou Grok pour X), soit pour monnayer l’accès à celles-ci. Reddit, qui avait vendu une autorisation à Google pour entraîner Gemini, a ainsi décidé mercredi de poursuivre Anthropic en justice, lui reprochant d’avoir accédé à ses contenus plus de 100 000 fois depuis juillet 2024. Si le créateur de Claude a indiqué avoir interdit à ses bots de fouiner chez Reddit depuis, le réseau social n’en démord pas et demande compensation, comparant Anthropic à « une entreprise ayant créé sur le tard une intelligence artificielle et se considérant comme le chevalier blanc de l’industrie, alors qu’il n’en est rien ».

C’est la parfaite illustration du double jeu d’Anthropic, qui côté pile tente de se faire passer pour une entreprise droite et respectueuse des limites imposées par la loi, alors que côté face elle ignore toutes les règles qui peuvent l’empêcher de s’en mettre plein les poches.

Anthropic a bien entendu répondu par l’intermédiaire de son porte-parole, indiquant « réfuter totalement les allégations de Reddit, et [nous nous défendrons] bec et ongles ». De l’autre côté, Ben Lee, le responsable légal de Reddit, a répondu à The Verge :

Reddit est un atout unique de l’humanité dans un monde rendu fade par l’IA [...] Maintenant plus que jamais, les personnes recherchent des interactions entre humains. Reddit héberge plus de 20 ans de discussions humaines riches, sur quasiment tous les sujets imaginables. Ces conversations n’apparaissent nul part ailleurs – et elles sont essentielles à l’entraînement de LLM comme Claude.

Ce n’est pas la première fois qu’Anthropic fait face à ce genre d’accusations, trois auteurs l’ayant déjà traînée en justice en août 2024, accusant l’entreprise d’avoir « bâti un business de plusieurs milliards de dollars sur le vol de centaines de milliers de livres sous copyright ». En octobre 2023, c’est Universal Music qui poursuivait l’entreprise, pour « infraction systématique et étendue aux droits d’auteurs sur les paroles des musiques appartenant à UMG ».

De l’autre côté, OpenAI n’est pas tranquille non plus : le New York Times, le New York Daily News, le Chicago Tribune ainsi qu’un regroupement de plusieurs auteurs dont George R.R. Martin ont aussi poursuivi le créateur de ChatGPT devant les tribunaux.

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xAI interdit aux autres IA de se servir de X, pendant que Reddit poursuit Anthropic en justice

Alors que xAI a fait « l’acquisition » de X plus récemment dans l’année, officialisant par la même occasion l’usage des données du réseau social pour entraîner l’intelligence artificielle Grok, la société fait maintenant le ménage en interdisant à ses concurrents d’accéder aux données de X.

xAI compte bien faire de X sa chasse gardée.

C’est TechCrunch qui a remarqué le changement dans les conditions d’utilisation du réseau social, bloquant tout usage destiné à entraîner des intelligences artificielles :

Il est interdit d’utiliser, de tenter d’utiliser (ou de laisser utiliser) l’API de X ou le contenu de X pour entraîner un modèle d’IA, de base comme avancé.

C’est un demi-tour complet pour X, qui en octobre 2024 avait ouvert son réseau social à toutes les sociétés d’IA, leur permettant de pomper allègrement dans les données du réseau social pour entraîner leurs différents modèles.

La plupart des réseaux sociaux bloquent maintenant l’utilisation de leurs données pour entraîner des IA, soit parce que l’entreprise en possède déjà une (Llama pour Facebook/Instagram ou Grok pour X), soit pour monnayer l’accès à celles-ci. Reddit, qui avait vendu une autorisation à Google pour entraîner Gemini, a ainsi décidé mercredi de poursuivre Anthropic en justice, lui reprochant d’avoir accédé à ses contenus plus de 100 000 fois depuis juillet 2024. Si le créateur de Claude a indiqué avoir interdit à ses bots de fouiner chez Reddit depuis, le réseau social n’en démord pas et demande compensation, comparant Anthropic à « une entreprise ayant créé sur le tard une intelligence artificielle et se considérant comme le chevalier blanc de l’industrie, alors qu’il n’en est rien ».

C’est la parfaite illustration du double jeu d’Anthropic, qui côté pile tente de se faire passer pour une entreprise droite et respectueuse des limites imposées par la loi, alors que côté face elle ignore toutes les règles qui peuvent l’empêcher de s’en mettre plein les poches.

Anthropic a bien entendu répondu par l’intermédiaire de son porte-parole, indiquant « réfuter totalement les allégations de Reddit, et [nous nous défendrons] bec et ongles ». De l’autre côté, Ben Lee, le responsable légal de Reddit, a répondu à The Verge :

Reddit est un atout unique de l’humanité dans un monde rendu fade par l’IA [...] Maintenant plus que jamais, les personnes recherchent des interactions entre humains. Reddit héberge plus de 20 ans de discussions humaines riches, sur quasiment tous les sujets imaginables. Ces conversations n’apparaissent nul part ailleurs – et elles sont essentielles à l’entraînement de LLM comme Claude.

Ce n’est pas la première fois qu’Anthropic fait face à ce genre d’accusations, trois auteurs l’ayant déjà traînée en justice en août 2024, accusant l’entreprise d’avoir « bâti un business de plusieurs milliards de dollars sur le vol de centaines de milliers de livres sous copyright ». En octobre 2023, c’est Universal Music qui poursuivait l’entreprise, pour « infraction systématique et étendue aux droits d’auteurs sur les paroles des musiques appartenant à UMG ».

De l’autre côté, OpenAI n’est pas tranquille non plus : le New York Times, le New York Daily News, le Chicago Tribune ainsi qu’un regroupement de plusieurs auteurs dont George R.R. Martin ont aussi poursuivi le créateur de ChatGPT devant les tribunaux.

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TNT : le jeu de chaises musicales des chaînes, c’est cette nuit

Préparez-vous : ils débarquent le 6 juin vers 1 à 2h du matin. Qui ? Les américains ? Non, ou alors vous êtes tombé dans une boucle temporelle, vous avez 81 ans de retard ! Ce 6 juin, ce sont les changements de numérotation de plusieurs chaînes de la TNT qui pointent le bout de leur nez.

Le panneau remplaçant C8 et NRJ12 sur le satellite. Image tvnt.net.

Petit résumé des épisodes précédents

Suite à l’arrêt de C8 et NRJ 12, dépossédées de leurs fréquences TNT le 1er mars 2025, le groupe Canal+, propriétaire de C8, a fait connaître son mécontentement à l’Arcom. Et du fait, a décidé de ne pas demander une prolongation de sa licence de diffusion pour ses chaînes payantes de la TNT, Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète.

L’autorisation d’émettre pour ces chaînes payantes expirant le 6 juin à minuit, l’Arcom a donc attendu cette date pour supprimer effectivement les canaux de C8 et NRJ12, qui restaient jusque là présents, affichant une simple image fixe. L’Arcom en profite pour éliminer une autre bizarrerie dans la liste, celle-ci sautant de 18 à 20 depuis le 24 août 2020 suite à l’arrêt de France Ô (la fréquence a été brièvement utilisée durant le Covid pour l’éphémère Culturebox, du 1er février au 3 mai 2021).

Comment va se passer ce changement ?

Plusieurs cas de figure existent : soit vous recevez la télévision par le réseau hertzien (la bonne vieille antenne râteau), soit par le satellite (TNTSat ou Fransat), ou encore par une box internet. Le changement sera différent selon la façon dont vous recevez les chaînes :

  • pour les utilisateurs de box, c’est le plus simple : il n’y a rien à faire, le changement est automatique.
  • pour la réception satellite, les utilisateurs de boîtiers décodeurs officiels de Fransat et TNTSat n’auront à priori rien à faire. Si la réception se fait par une antenne commune, il est possible que vous deviez faire appel à votre antenniste pour reprogrammer le boîtier commun.
  • pour la réception hertzienne, cela dépend de « l’intelligence » du téléviseur : certains feront le changement automatiquement, d’autres demanderont de refaire un scan des chaînes. Si au réveil toutes les chaînes sont là, c’est bon... sinon pensez à les réinstaller grâce au menu d’installation des chaînes de votre TV.

Si vous ne vous y retrouvez pas, l’Arcom a mis en place un tutoriel sur son site internet.

La nouvelle liste

Disparaissent donc C8, NRJ12, Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète. Apparaîtront T18 (dès le 6 juin à 19h45) et NOVO19 (au plus tard le 1er septembre). Quelques autres chaînes changeront de numéro. Voici la nouvelle liste complète :

  • 1 : TF1
  • 2 : France 2
  • 3 : France 3
  • 4 : France 4
  • 5 : France 5
  • 6 : M6
  • 7 : Arte
  • 8 : LCP/Public Sénat
  • 9 : W9
  • 10 : TMC
  • 11 : TFX
  • 12 : Gulli
  • 13 : BFMTV
  • 14 : CNews
  • 15 : LCI
  • 16 : franceinfo
  • 17 : CStar
  • 18 : T18 (6 juin à 19h45)
  • 19 : NOVO19 (1er septembre)
  • 20 : TF1 Séries Films
  • 21 : L’Équipe
  • 22 : 6Ter
  • 23 : RMC Story
  • 24 : RMC Découverte
  • 25 : Chérie 25
  • 26 : Paris Première (payante)
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TNT : le jeu de chaises musicales des chaînes, c’est cette nuit

Préparez-vous : ils débarquent le 6 juin vers 1 à 2h du matin. Qui ? Les américains ? Non, ou alors vous êtes tombé dans une boucle temporelle, vous avez 81 ans de retard ! Ce 6 juin, ce sont les changements de numérotation de plusieurs chaînes de la TNT qui pointent le bout de leur nez.

Le panneau remplaçant C8 et NRJ12 sur le satellite. Image tvnt.net.

Petit résumé des épisodes précédents

Suite à l’arrêt de C8 et NRJ 12, dépossédées de leurs fréquences TNT le 1er mars 2025, le groupe Canal+, propriétaire de C8, a fait connaître son mécontentement à l’Arcom. Et du fait, a décidé de ne pas demander une prolongation de sa licence de diffusion pour ses chaînes payantes de la TNT, Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète.

L’autorisation d’émettre pour ces chaînes payantes expirant le 6 juin à minuit, l’Arcom a donc attendu cette date pour supprimer effectivement les canaux de C8 et NRJ12, qui restaient jusque là présents, affichant une simple image fixe. L’Arcom en profite pour éliminer une autre bizarrerie dans la liste, celle-ci sautant de 18 à 20 depuis le 24 août 2020 suite à l’arrêt de France Ô (la fréquence a été brièvement utilisée durant le Covid pour l’éphémère Culturebox, du 1er février au 3 mai 2021).

Comment va se passer ce changement ?

Plusieurs cas de figure existent : soit vous recevez la télévision par le réseau hertzien (la bonne vieille antenne râteau), soit par le satellite (TNTSat ou Fransat), ou encore par une box internet. Le changement sera différent selon la façon dont vous recevez les chaînes :

  • pour les utilisateurs de box, c’est le plus simple : il n’y a rien à faire, le changement est automatique.
  • pour la réception satellite, les utilisateurs de boîtiers décodeurs officiels de Fransat et TNTSat n’auront à priori rien à faire. Si la réception se fait par une antenne commune, il est possible que vous deviez faire appel à votre antenniste pour reprogrammer le boîtier commun.
  • pour la réception hertzienne, cela dépend de « l’intelligence » du téléviseur : certains feront le changement automatiquement, d’autres demanderont de refaire un scan des chaînes. Si au réveil toutes les chaînes sont là, c’est bon... sinon pensez à les réinstaller grâce au menu d’installation des chaînes de votre TV.

Si vous ne vous y retrouvez pas, l’Arcom a mis en place un tutoriel sur son site internet.

La nouvelle liste

Disparaissent donc C8, NRJ12, Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète. Apparaîtront T18 (dès le 6 juin à 19h45) et NOVO19 (au plus tard le 1er septembre). Quelques autres chaînes changeront de numéro. Voici la nouvelle liste complète :

  • 1 : TF1
  • 2 : France 2
  • 3 : France 3
  • 4 : France 4
  • 5 : France 5
  • 6 : M6
  • 7 : Arte
  • 8 : LCP/Public Sénat
  • 9 : W9
  • 10 : TMC
  • 11 : TFX
  • 12 : Gulli
  • 13 : BFMTV
  • 14 : CNews
  • 15 : LCI
  • 16 : franceinfo
  • 17 : CStar
  • 18 : T18 (6 juin à 19h45)
  • 19 : NOVO19 (1er septembre)
  • 20 : TF1 Séries Films
  • 21 : L’Équipe
  • 22 : 6Ter
  • 23 : RMC Story
  • 24 : RMC Découverte
  • 25 : Chérie 25
  • 26 : Paris Première (payante)
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Les AirPods actuels gagneraient encore de nouvelles fonctions grâce à iOS 26

Alors que tout le monde se prépare pour le keynote de lundi, toute l’attention est portée sur les différents OS de la pomme, que ce soit pour les téléphones portables ou les ordinateurs. Cependant, il est bien possible que Cupertino nous réserve quelques surprises pour les AirPods, comme le rapporte 9to5Mac.

Toujours plus de fonctions dans les AirPods. Image MacGeneration.

De nouveaux gestes de la tête

Depuis l’année dernière, les AirPods Pro 2 et les AirPods 4 reconnaissent les mouvements de tête, pour accepter ou refuser un appel ou interagir avec une annonce de Siri. Le prochain firmware disponible avec iOS 26 pourrait ajouter de nouveaux gestes, dont l’ajustement de la fonction de Détection des conversations.

Une détection de l’endormissement

Mais ce n’est pas tout : pour ceux qui s’endorment avec leurs écouteurs dans les oreilles, Apple aurait dans ses tiroirs une fonction qui détecte l’assoupissement du porteur, permettant la mise en pause automatique du contenu écouté ou regardé. La fonction pourrait nécessiter une Apple Watch, la montre ayant déjà un système de monitoring du sommeil.

Une télécommande pour la fonction photo de l’iPhone

Concernant la prise de vue avec l’iPhone, Apple pourrait intégrer le déclencheur dans les écouteurs, permettant de prendre des photos à distance.

Une amélioration de la gestion du micro

Cupertino en profiterait pour intégrer dans les AirPods ce qui existe déjà dans l’iPhone 16, permettant à l’IA d’améliorer la capture de son, diminuant les bruits ambiants pour mettre en avant les voix. Les AirPods pourraient bénéficier du même type de fonction, leur permettant de se monter au niveau des micros utilisés par les créateurs de contenus.

Une fonction de partage améliorée

Enfin, Apple simplifierait la connexion de plusieurs écouteurs sur le même iPad, pour rendre plus rapide l’utilisation d’un seul iPad par plusieurs élèves durant une utilisation en classe. On ne sait cependant pas si cette fonction sera liée à celle d’un iPad formaté pour un usage dans le domaine éducationnel.

Quoiqu’il en soit, il semble qu’Apple ait décidé de continuer sur sa lancée initiée l’année dernière, proposant de nouvelles capacités à des AirPods et AirPods Pro toujours plus versatiles. On ne va pas s’en plaindre !

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Guerre commerciale : Apple Intelligence au point mort en Chine

Les remous de la guerre commerciale engagée par le président des États-Unis d’Amérique n’en finissent plus, et Apple est loin d’être épargnée, surtout depuis les derniers échanges entre Tim Cook et Donald Trump.

Selon AppleInsider, les vagues vont jusqu’à toucher le déploiement d’Apple Intelligence en Chine : alors que Cupertino travaille depuis plusieurs mois avec Alibaba pour la version dédiée à l’empire du milieu, le projet s’est vu bloqué par l’administration chinoise.

En effet, le PCC goûte très peu les tensions entre le pays et les USA, et aurait demandé au Cyberspace Administration of China de ne pas valider le partenariat entre les deux firmes, empêchant ainsi la pomme de proposer Apple Intelligence.

Cette dernière mésaventure n’est pas pour aider Apple, qui a déjà des difficultés à revenir dans la course avec les constructeurs locaux, et dont l’action est la seule pour le moment à ne pas s’être rétablie depuis les mouvements du début d’année.

Si Donald Trump utilise autant qu’il peut le levier des taxes dans l’optique de faire fuir les entreprises de Chine, espérant les voir revenir aux USA, la Chine ne manque pas d’arguments en retour. En plus de bloquer Apple en ne validant pas son IA, elle a mis en place un blocus concernant les terres rares et autres éléments nécessaires à l’industrie de la tech, interdisant leur exportation sans licence officielle accordée par le gouvernement.

Apple se retrouve prise au piège dans une guerre commerciale où elle risque d’y laisser des plumes, bien plus que ses concurrents qui sont majoritairement des éditeurs de logiciels et services. Même si les réserves d’Apple sont très confortables, il ne faudrait pas que la situation s’éternise.

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Le Powerwall de Tesla arrive bientôt en France, dans un marché déjà bien concurrentiel

Depuis quelque temps, la technologie des batteries « de maison » se fait de plus en plus abordable, avec des constructeurs de plus en plus nombreux. Tesla devrait bientôt rejoindre ces rangs, la société ayant commencé à recruter de potentiels installateurs agréés par un formulaire sur son site.

Come join our network of Certified Installers in France https://t.co/DoPX2KAzN4 pic.twitter.com/ibI2sKeqL2

— Tesla Energy (@teslaenergy) June 2, 2025

Si la marque aura mis dix ans (!) avant de venir proposer ses services en France, ses concurrents ne l’ont pas attendue : de nombreuses alternatives existent, comme Anker et sa gamme de batteries Solix, composée d’éléments modulaires permettant une capacité allant de 2,7 kWh jusqu’à 16,1 kWh, commençant à 1 499 €.

Beem Energy, longtemps connu pour ses panneaux solaires, propose aussi sa solution, avec une capacité allant de 6,6 kWh à 13,4 kWh, à partir de 5 390 €.

D’autres acteurs sont disponibles, allant de Huawei à SolaX, de grands constructeurs jusqu’à de petites entreprises obscures. De son côté, Tesla compte arriver non seulement sur le marché grand public avec une batterie de 13,5 kWh, mais aussi pour les grands comptes, ayant commencé l’installation d’un « MegaPack » à Cernay-lès-Reims, pouvant stocker 480 MWh, en partenariat avec TagEnergy. La marque sera présente au salon VivaTech, afin de présenter à la fois le Powerwall, mais aussi ses solutions de MegaPack.

À 7 000 € environ hors frais d’installation, le constructeur n’arrive pas le premier, et n’est pas forcément le plus compétitif... sans compter que son image a bien changé dans l’esprit des consommateurs. Arrivera-t-il à tirer son épingle du jeu ?

La maison au soleil : nos articles pour tout savoir sur les kits solaires

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Samsung et Perplexity auraient signé un partenariat très avancé

Selon les sources bien informées de Bloomberg, Perplexity et Samsung seraient sur le point de conclure un accord afin d’intégrer les services du premier dans les téléphones du second.

Le Galaxy S25, dernier né de Samsung. Image Samsung.

Les deux entreprises se seraient rencontrées récemment pour signer un accord en Corée du Sud, permettant à Samsung d’intégrer en profondeur les services d’IA de Perplexity dans sa gamme Galaxy, dans un premier temps en préinstallant l’app dans tous les prochains appareils Samsung, ainsi que dans le navigateur maison du constructeur sud-coréen, mais aussi prochainement d’améliorer l’efficacité de l’assistant vocal Bixby avec les technologies de Perplexity AI.

De plus, Samsung aurait une importance capitale dans la prochaine levée de fonds de la start-up, qui projette de récolter 500 millions de dollars d’investissements, portant sa valeur à 14 milliards de dollars.

Le partenariat pourrait devenir encore plus conséquent à l’avenir, les deux entreprises étant en discussions pour créer des OS et autres apps où les services de Perplexity seraient profondément imbriqués.

Si Apple a engagé des discussions de son côté avec Perplexity AI, cet accord entre la start-up et son rival sud-coréen aura-t-il des répercussions sur un possible partenariat ? Aucune des parties n’a souhaité répondre aux questions du journal, que ce soit pour confirmer l’accord Perplexity-Samsung, ou sur la suite des discussions entre Apple et Perplexity.

Samsung lance sa nouvelle gamme Galaxy S25

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La WWDC 2025 et tous ses secrets : la semaine Apple

La WWDC 2025 approche, et avec elle les nouvelles annonces d’Apple. S’il y a une chose de certaine, c’est qu’Apple aura appris de ses erreurs de l’année dernière, et fera tout pour ne pas les reproduire. Et s’il y a une chose qui ne change pas, c’est la faculté de certains journalistes à percer à jour les plans diaboliques de la pomme... À ce petit jeu, Mark Gurman semble être l’espion le plus efficace... à moins que Tim « Blofeld » Cook ait brouillé les cartes ? En attendant, plongeons dans les fichiers secrets découverts par notre agent très spécial !

Mark Gurman n’a pas encore le permis de tuer (ouf !). Image MGM.

Spectre

Alors que le fantôme de la WWDC 2024 rôde encore dans les têtes des ingénieurs Apple, l’édition 2025 promet de ne pas annoncer de nouveautés que la pomme n’est pas certaine de sortir dans les mois suivants. De fait, très peu d’annonces devraient être liées à Apple Intelligence. Pari risqué ? Apple joue en effet un jeu dangereux, à sembler faire du surplace pendant un an jusqu’à la WWDC 2026 dans le domaine de l’intelligence artificielle, quand ses concurrents avancent de plus en plus vite.

Sam Altman se pose en grand vilain adversaire de la pomme, soudoyant ses anciens alliés... Image Wikipedia/TechCrunch, CC BY 2.0.

Il y a d’abord OpenAI, qui a fait les gros titres avec le rachat le plus symbolique pour Apple : en lâchant 6,5 milliards de dollars, Sam Altman s’est en effet payé le luxe d’embaucher Jony Ive et une bonne poignée d’anciens designers de la pomme, pour les mettre à la tête du département design matériel et logiciel de son entreprise. Mais Google n’est pas en reste, ayant annoncé durant sa dernière conférence une fusion de plus en plus nette de l’intelligence artificielle avec ses logiciels et systèmes d’exploitation, que ce soit sous forme de LLM ou d’outils de création de textes, vidéos et images, promettant sur ce point de rattraper voire dépasser OpenAI. Android devrait grâce à ces nouveautés creuser l’écart au niveau de l’IA avec iOS, ce qui n’est pas forcément une très bonne nouvelle pour Apple, dont l’iPhone reste la pierre angulaire.

Tomorrow Never Dies

Apple de son côté ? Les nouveautés d’Apple Intelligence se compteront sur les doigts d’une main (et il vous restera même encore des doigts à laisser à Jaws) :

  • les développeurs devraient avoir accès aux modèles d’IA d’Apple pour intégrer des fonctions avancées dans leurs apps
  • une nouvelle fonction de gestion intelligente de l’énergie devrait faire son apparition
  • une fonction de traduction automatique et instantanée devrait être ajoutée aux AirPods

Beaucoup d’autres annonces concernant Apple Intelligence ne seraient qu’une sorte de « rebranding », la pomme souhaitant mettre l’accent sur le fait que certaines fonctions de Safari, Photos et d’autres apps sont « optimisées par l’IA ».

The World Is Not Enough

Ça ne veut pas dire pour autant qu’Apple se repose sur ses lauriers (il faudrait déjà en avoir dans ce domaine spécifique...). Au contraire, en interne les choses bougent très vite. Ainsi, le modèle d’IA utilisé sur les appareils d’Apple et ouvert aux développeurs utilise environ 3 milliards de paramètres, ce qui paraît peu face aux modèles concurrents, mais les ingénieurs testent à Cupertino d’autres versions plus puissantes, à 7, 33 et même 150 milliards de paramètres.

Apple Park, ou le labo de Q ? Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.

Cette plus grande version, qui se repose sur le Cloud comme les concurrents, approcherait de la qualité de ChatGPT au niveau des résultats proposés. Cependant, Apple ne la trouve pas assez fiable, effrayée par la possibilité que son IA hallucine ou diverge trop de la culture Apple. En attendant, les employés de Cupertino peuvent tester cette version interne, et même comparer les résultats avec ceux des autres IA grâce à un outil appelé « Playground ».

D’ici 2026 (ou 2027...), Apple prévoit la sortie de plusieurs éléments basés sur l’IA, dont certains étaient attendus pour 2024 avant de se voir repoussés :

  • un Siri « 2.0 » basé sur un LLM à la mode ChatGPT. Le but final est d’avoir un bot conversationnel complet.
  • une version refaite de fond en comble de Raccourcis, utilisant des modèles proposés par Apple Intelligence pour automatiser les propositions faites aux utilisateurs sans avoir à mettre les mains dans le cambouis.
  • une IA de santé, dont le nom de code est Mulberry, permettant une app Santé totalement revue. Elle verrait son apparition en 2026.
  • un chatbot concurrent de ChatGPT sur la recherche internet, que les employés ont renommé « Knowledge ». Le projet, démarré par Robby Walker qui s’est vu éliminé du projet de nouveau Siri serait cependant sur une mauvaise voie, montrant déjà des symptômes semblables à ceux de la première version du Siri amélioré tombé dans une impasse.

Si la pomme pourrait très bien montrer quelques aperçus de ces projets durant la WWDC, il est plus probable qu’elle n’en fera rien, jouant la carte de la prudence suite à la catastrophe de 2024.

You Know My Name

S’il est une petite touche de culture interne à l’entreprise attendue par les plus accros à la pomme, c’est bien le nom du futur macOS. Et même sur ce point, Mark Gurman a son idée : continuant sur la lancée de Mavericks, qui a été le premier à prendre un nom en rapport avec les lieux importants de Californie, le nouveau système s’appellerait Tahoe, en référence au Lac Tahoe, grande étendue d’eau à la frontière entre la Californie et le Nevada.

Non, pas ce Tahoe... Image Smells Like Gasoline.

Ce grand lac bleu est bien connu des employés de Cupertino, qui pour certains y ont une résidence secondaire les pieds dans l’eau. Les paysages de ce petit coin de paradis colleraient parfaitement avec le design de la nouvelle interface, présentée en même temps en juin.

You Only Live Twice

Mais le plus gros du renommage cette année, c’est bien le passage de la numérotation habituelle des OS de la pomme à une autre se basant sur l’année. Ainsi, Apple devrait présenter macOS 26, iOS 26, iPadOS 26, visionOS 26, watchOS 26 et tvOS 26. Plusieurs raisons à cela sont avancées par Mark Gurman :

  • les mises à jour majeures sont maintenant pluriannuelles, des versions « .x » pouvant apporter de gros changements en cours d’année, contrairement à avant où les grosses modifications n’arrivaient qu’une fois l’an.
  • les OS sortent en septembre, ne laissant que peu de temps dans l’année en cours, imposant le nom « 26 » et non « 25 », qui colle aussi avec l’année fiscale d’Apple commençant en octobre.
  • utiliser le chiffre de l’année prochaine est aussi tout simplement et tout bêtement plus « futuristique » que de prendre l’année en cours.

Ainsi la WWDC 2026 devrait ensuite présenter les OS « 27 », et ainsi de suite. Ce changement symbolique rappelle aussi que cette année est une grosse refonte des OS de Cupertino, pour les rendre plus cohérents visuellement et fonctionnellement parlant.

Cependant, ce changement ne devrait pas arriver pour les appareils. Les utilisateurs sont habitués aux versions actuelles, et un souci d’image pourrait se poser pour la gamme : proposer à la vente des appareils qui sont au nom de l’année dernière, voire de l’avant-dernière année ne sonne pas très bien. Qui voudrait un « iPhone 24 » en 2026 ?

For Your Eyes Only

Au fil des mois, Mark Gurman a quasiment percé tous les secrets du keynote à venir :

  • une refonte visuelle de tous les OS avec un nouveau look basé sur visionOS.
  • un rapprochement de l’iPad avec le Mac, lui donnant de nouvelles fonctions de productivité venant de macOS.
  • l’ouverture des modèles d’Apple Intelligence aux développeurs, pour intégrer AI aux apps.
  • une fonction permettant d’entrer sur un appareil les données nécessaires aux wi-fi captifs une seule fois pour tous les autres appareils connectés au même compte iCloud.
  • une nouvelle gestion de la batterie basée sur l’intelligence artificielle.
  • une fonction de traduction automatique et instantanée pour les AirPods.
  • une option de scroll par la vue sur les Vision Pro.
  • une app Santé revue.
  • un clavier bidirectionnel Arabe/Anglais pour iOS et iPadOS.
  • une fonction calligraphie pour l’Apple Pencil.

Apple devrait aussi présenter une toute nouvelle app présente à la fois sur macOS, iOS et iPadOS. Se voulant la descendante du Game Center, elle devrait rassembler non seulement les jeux présents sur l’App Store, mais aussi d’autres qui sont extérieurs aux girons d’Apple. Permettant de voir les scores de ses amis et de communiquer avec eux, c’est une nouvelle tentative de Cupertino après l’approche de 2010 qui n’a pas eu un très grand succès. Même si les jeux avancent petit à petit sur les plateformes d’Apple, la firme n’a pas l’ambition de venir lutter contre Sony ou Microsoft dans le domaine.

No Time to Die

Si Apple a décidé d’être plus prudente avec ses annonces, la WWDC devrait tout de même montrer des choses intéressantes, une refonte majeure de tous les OS à la fois n’étant pas chose courante. Pour la suite, et les grandes manœuvres sur l’IA et le matériel, il faudra attendre 2026.

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L’iPhone 15 128 Go à 645 € sur Amazon Italie... mamma mia

S’il est une phrase bien connue d’un italien célèbre, c’est bien celle-ci : « Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser »... et le parrain du jour, justement, c’est Amazon Italie.

Alors que l’iPhone 15 128 Go se vend 869 € chez Apple, et au mieux 719 € chez Amazon France, son pendant italien le propose à 645 €, soit un beau 26 % de réduction !

Pour ce prix, vous aurez le choix entre deux couleurs seulement, bleu ou noir, mais rassurez-vous, Jeff Bezos ne vous demande d’éliminer aucun ennemi, et aucun livreur ne glissera à priori de tête de cheval dans votre lit en même temps qu’il glissera l’iPhone à votre porte...

Attention, comme toute proposition indécente, aucune limite de temps n’a été indiquée, mais elle ne durera pas éternellement... Buon fine settimana a tutti, ragazzi e ragazze.

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Quand Google Maps ferme les autoroutes d’un pays entier

Nombre d’entre nous s’appuient depuis plusieurs années sur les systèmes GPS pour trouver le meilleur itinéraire, et encore plus sur les services de Google comme Waze ou Google Maps pour éviter les bouchons, les travaux et autres désagréments routiers. Leur usage est devenu tellement commun qu’un pépin sur leurs serveurs peut vite virer au cauchemar... comme ce jeudi en Allemagne.

Tout est fermé... Bonne chance. Image Morgen Post.

C’est le Morgenpost qui rapporte l’enfer qu’ont vécu les conducteurs allemands, au premier jour du pont de l’Ascension, férié aussi chez nos voisins. Au moment d’ouvrir Google Maps pour commencer leur voyage, stupeur : la plupart des autoroutes étaient marquées comme fermées par l’app, invitant les utilisateurs à employer des chemins alternatifs pour éviter les barrières.

Beaucoup ont obtempéré, se retrouvant sur des axes secondaires totalement surchargés, quand d’autres voulant vérifier par eux-mêmes... se sont rendus compte que les autoroutes étaient bel et bien praticables !

Les services de police et autres unités de gestion du trafic ont eu bien du mal à gérer le flux, que ce soit au niveau des voitures sur les routes comme pour les appels des automobilistes perturbés et incrédules.

Google, de son côté, n’a donné aucune raison pour cette erreur de fonctionnement au niveau d’un pays entier, mais a indiqué avoir ouvert une enquête pour comprendre les raisons de ce bug. Il est d’autant plus vicieux que le service n’était pas en panne purement et simplement, mais diffusait des informations totalement fausses. Quoi qu’il en soit, ce dysfonctionnement montre à quel point nous nous reposons sur ces services, sans même nous en rendre compte, les croyant parfois infaillibles et prenant leur parole pour vérité absolue.

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L’iPhone 17 devrait garder le même SoC que l’iPhone 16

Alors qu’hier nous parlions de l’écran du prochain iPhone 17, qui devrait se rapprocher de celui de l’iPhone 17 Pro (voire être la même pièce, étant donné les caractéristiques identiques d’un appareil à l’autre), voici que Jeff Pu, analyste bien connu de GF Securities, donne quelques détails sur le reste des caractéristiques que devrait avoir le nouveau modèle, comme le rapporte MacRumors.

L’iPhone 17 devrait se différencier par son SoC et ses caméras arrières. Image MacGeneration.

Si l’écran promet d’offrir les mêmes performances que l’iPhone 17 Pro, le reste des caractéristiques permettront tout de même au haut de gamme de rester à distance du produit d’appel : l’iPhone 17 devrait se contenter comme l’iPhone 16 d’un SoC A18 agrémenté de 8 Go de RAM, quand l’iPhone 17 Air aura droit à un A19, et les iPhone 17 Pro et Pro Max seront équipés d’un A19 Pro. Le Air et le Pro devraient utiliser une plus confortable quantité de 12 Go de RAM, ce qui devrait aider Apple Intelligence ou d’autres LLM à se sentir moins gênés aux entournures.

La caméra frontale, elle, devrait passer à 24 Megapixels, quand l’iPhone 16 se contente de 12 Megapixels. À l’arrière, l’iPhone 17 Air devrait être le moins-disant, avec une seule caméra 48 Megapixels, suivi par l’iPhone 17 et ses deux caméras grand-angle et ultra grand-angle de 48 Megapixels chacune, et bien entendu tout en haut de l’échelle l’iPhone 17 Pro/Pro Max, avec trois caméras, grand-angle, ultra grand-angle et téléobjectif (3,5-7X) de 48 Megapixels chacune. Ce dernier devrait être le seul de la gamme à pouvoir filmer en 8K.

Étant donné les capacités de l’A18 dans les tâches quotidiennes, l’iPhone 17 devrait être un appareil de choix pour nombre de personnes, tant que la finesse absolue ou les possibilités photographiques ne sont pas une priorité. De quoi en faire le best-seller, ou ces deux caractéristiques sont prioritaires pour vous ?

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App Store, le bilan 2024 est arrivé

L’une des critiques les plus entendues à propos de l’App Store d’Apple est souvent le fait qu’elle semble soit trop stricte pour certains (coucou Spotify et Epic), soit trop laxiste pour d’autres, comme les utilisateurs tombant sur des contrefaçons, des arnaques, ou des copies payantes destinées à faire de l’argent sur une app d’origine gratuite. Mais pour mettre tout le monde d’accord, comme chaque année, Apple publie le bulletin de transparence de l’App Store.

Les apps elles-mêmes

L’App Store en 2024 a compté 1 961 596 apps en tout genre, soit 91 477 de plus que l’année dernière, réparties dans 175 pays autour du globe. Sur la totalité de l’année 2024, Apple a passé en revue 7,77 millions d’apps, et en a rejeté 1,9 millions. Pourquoi une telle différence entre le nombre d’apps présentes, le nombre de rejetées et le nombre de revues ? Tout simplement parce qu’une app peut être (et est souvent) présentée de nombreuses fois avant d’être validée.

Le refus d’une app peut avoir de nombreux motifs, mais contrairement à ce que pourrait paraître évident à première vue, ce n’est pas pour des raisons légales que sont rejetées la plupart :

  • Performances de l’app insuffisantes : 1 235 471
  • Interdiction légale : 445 696
  • Design incorrect : 378 300
  • Blocage commercial : 209 845
  • Sécurité : 116 105
  • Autres : 23 659

Une fois rejetée, une app peut être représentée, auquel cas elle repassera sous la loupe d’Apple. Parmi les apps finalement approuvées cette année, 295 109 avaient été rejetées au moins une fois. Dans l’autre sens, 82 509 apps auparavant présentes sur l’App Store ont été supprimées. Ce sont les catégories Utilitaires et Jeux qui sont les deux plus touchées par ce ménage.

Les apps supprimées, et la raison invoquée

Si certaines font les gros titres suite à une demande de suppression du gouvernement (coucou TikTok qui reste sur le fil aux USA), la plupart le sont pour non respect des guidelines de l’App Store :

  • Design non respecté : 42 252
  • Fraude : 38 315
  • Infraction à la propriété intellectuelle : 425
  • Spam : 294
  • Contrôle des données exportées : 285
  • Parasitage : 128
  • Non respect du guide de développement : 99
  • Divers : 89
  • Divers propriété intellectuelle : 77
  • Abonnements : 69

Vient bien entendu la catégorie qui fait toujours grincer des dents, les apps supprimées sur demande gouvernementale. Et Apple, comme chaque année, a donné le classement du nombre d’apps supprimées par pays :

  • Chine : 1 307
  • Russie : 171
  • Corée du Sud : 79
  • Ukraine : 55
  • Jordanie : 50
  • Inde : 34
  • Egypte : 9
  • Indonésie : 9
  • Turquie : 8
  • Pakistan : 2
  • Argentine : 1
  • Azerbaijan : 1
  • Malaisie : 1

Pour toute app rejetée, quelle qu’en soit la raison, le développeur a le droit de faire appel de la décision, et 26 224 développeurs ont choisi de le faire. Apple donne la liste des 10 pays où le plus d’appels ont été lancés :

  • Chine : 6 978
  • USA : 3 571
  • Inde : 1 530
  • Vietnam : 1 474
  • Royaume-Uni : 1 132
  • Pakistan : 999
  • Turquie : 964
  • Hong Kong : 798
  • Ukraine : 519
  • Singapour : 400

Parmi tous ces appels, seuls 421 ont été suivis d’un retour de l’app sur l’App Store. Voici les 10 pays où ces apps ont été les plus nombreuses à revenir :

  • Chine : 78
  • USA : 71
  • Inde : 19
  • Royaume-Uni : 16
  • Turquie : 16
  • Hong Kong : 15
  • Canada : 15
  • Pakistan : 15
  • Vietnam : 15
  • Singapour : 11

Les développeurs et les clients

Alors que l’App Store compte un peu moins de 2 millions d’apps, il y a bien plus de développeurs : 51 766 243 sont enregistrés sur les serveurs d’Apple, soit 9 547 074 de plus que l’année dernière. 146 747 comptes ont été clôturés, dont la majeure partie pour fraude. 8 132 de ces clôtures ont vu passer un appel, appels qui ont mené à 225 restaurations d’accès.

Du côté des clients, 128 961 839 de comptes ont été supprimés, et la vigilance d’Apple ainsi que les remontées de transaction suspecte ont permis d’éviter 2 023 389 488 $ de fraude.

Plus de 800 millions de visites sont enregistrées chaque semaine sur l’App Store, pour télécharger plus de 839 millions d’apps, après plus de 440 millions de recherches.

L’App Store reste un des plus gros succès d’Apple, et l’une de ses plus belles sources de revenus, même si les législations des différents pays s’attaquent de plus en plus à ce gros gâteau. En attendant, cette boutique en ligne fêtera ses 20 ans quelques mois après ceux de l’iPhone, et Apple espère bien encore 20 ans de plus sur le même chemin !

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L’iPhone 17 gagnerait le même écran que l’iPhone 17 Pro

Alors que les rumeurs s’axaient surtout sur l’iPhone 17 Pro et bien entendu l’iPhone 17 Air, il serait facile d’oublier l’iPhone 17 « standard ». Heureusement, certains fuiteurs ne l’ont pas oublié, comme le rappelle 9to5Mac.

Vous prendrez bien un bouquet d’iPhone 17 ? Image Sonny Dickson.

Au fil des semaines, les fuites commencent à accorder leurs violons sur certaines spécificités du nouveau modèle. Ainsi, il gagnerait en taille, passant de 6,1 pouces de diagonale actuellement à 6,3 pouces (comme l’iPhone 16 Pro actuel) et verrait son écran amélioré, par l’ajout d’un taux de rafraîchissement à 120 Hz, comme son grand frère. Au final, les diagonales et spécifications étant identiques, il n’y a qu’un pas à en déduire qu’Apple fera quelques économies d’échelle sur la production des écrans.

Voilà qui permettrait à l’iPhone 17 de récupérer pour la première fois dans cette gamme le mode « always on », qui permet l’affichage de l’heure et de quelques autres informations supplémentaires en permanence sur l’écran.

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

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Une cour de justice de New York bloque les taxes douanières de Donald Trump (MAJ : un appel a suspendu la décision)

La guerre commerciale engagée par Donald Trump, feuilleton de ce début d’année, continue avec une nouvelle surprise : selon Reuters, une cour de justice spécialisée dans le commerce extérieur de New York a suspendu la majorité des tarifs douaniers voulus par le président des États-Unis d’Amérique.

Tim Cook et Donald Trump en 2019. Image The White House, domaine public.

En effet, cette cour a invalidé l’usage de la loi d’urgence économique de 1977, estimant qu’elle n’était pas utilisable pour imposer une surtaxe généralisée sur les importations. L’injonction donne 10 jours à la Maison Blanche pour supprimer les taxes imposées, la décision étant à effet immédiat bien que le bureau du président ait bien entendu fait appel.

Voilà de quoi mettre des bâtons dans les roues de Donald Trump, qui se voit non seulement interdire d’imposer une majeure partie des taxes qu’il avait dévoilées (dont celles sur le Canada, le Mexique ou encore la Chine), mais aussi toute autre taxe future (dont la fameuse taxe de 25 % sur les smartphones) sans l’aval du Congrès au préalable. Suite à l’appel de la Maison Blanche, la décision finale reviendra à la Cour Suprême des USA.

En attendant, les entreprises de la tech comme Apple, pour qui ces taxes représenteraient près d’un milliard de dollars de pertes au Q3, peuvent respirer un peu et espérer une décision finale positive... et leurs clients aussi.

Mise à jour à 22h45 : et comme les USA ne sont plus à un retournement de situation près, une cour d’appel a décidé de suspendre l’arrêté pris par la première cour de justice. Les taxes douanières peuvent donc revenir, et de nouvelles peuvent être ajoutées, mais ce n'est pas la fin de la bataille. La remontée vers la Cour Suprême pourrait aller très vite, certains ayant évoqué une décision d’ici moins d’une semaine.

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Tesla et IDFM profitent enfin des notifications d’activité en direct et de la Dynamic Island

Alors que la Dynamic Island existe depuis maintenant plusieurs années, et que les Activités en direct ont pointé le bout de leur nez avec iOS 16.1, certains modes de transport commencent à profiter de la nouveauté.

Deux exemples donnés par Apple.

Tesla et la SuperCharge en temps réel

Pour les inconditionnels de la voiture, Tesla a apporté une mise à jour de son app de contrôle du véhicule, permettant d’indiquer l’état de charge de la voiture quand elle est branchée à un SuperChargeur. Le remplissage de la batterie allant assez vite sur ces bornes, l’idée est bien pratique pour ne pas avoir à payer de pénalités (la marque inflige une pénalité de 1 €/mn en cas de borne squattée indûment après la charge).

La nouvelle activité en direct pour la charge du véhicule. Image Tesla.

Île de France Mobilités et vos itinéraires

L’affichage du temps vers la prochaine étape dans la Dynamic Island. Image Numerama.

Mais la marque américaine n’est pas la seule à annoncer l’utilisation des Activités en direct, le Lab IDFM lançant en beta la possibilité d’obtenir son itinéraire dans les notifications, affichant l’étape suivante sans avoir à déverrouiller l’appareil. De plus, le temps de la prochaine étape apparaîtra aussi sur la Dynamic Island des appareils équipés, comme rapporté par Numerama.

Votre itinéraire dans les Activités en direct. Image Numerama.

Pour activer l’option, il faut aller dans la section « Le Lab » des paramètres de l’app Île de France Mobilités.

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Apple simplifierait la numérotation de ses OS, avec iOS 26, iPadOS 26, macOS 26, etc

Alors que la WWDC 2025 arrive à grands pas, Mark Gurman lance tout, et prédit un gros changement de nomenclature pour les OS de la pomme : selon ses informations, Cupertino passerait de la notation actuelle à une appellation annuelle.

L’état des lieux

Jusqu’à présent, Apple a toujours nommé ses OS par incrémentation, commençant par « 1.0 » et augmentant d’une unité à chaque grosse mise à jour. Si au début de macOS (qui s’appelait alors Mac OS X), comme pour son prédécesseur, les mises à jour majeures n’étaient pas annuelles, le rythme est maintenant calé sur le calendrier, avec une nouvelle grosse version tous les ans.

iOS, lui, voit sortir sa grosse version chaque année depuis le début, ayant commencé par iPhoneOS 1.0 pour être actuellement sur iOS 18.5. La même chose pour watchOS, qui a commencé à 1.0 pour être à watchOS 11.5.

tvOS et iPadOS sont un peu étranges : ils n’ont pas commencé à « 1.0 », pour tenter d’être raccord avec iOS. Ainsi tvOS 18.5 et iPadOS 18.5 n’ont pas réellement 18 ans d’existence, ni n’ont connu 18 versions majeures.

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 19 qu'Apple pourrait annoncer à la WWDC 2025

Remise à plat

Selon Mark Gurman Apple aurait décidé, en plus de revoir de fond en comble son interface, de renommer tous les OS suivant l’année en cours. Et comme les nouvelles versions devraient sortir en fin 2025, chaque version s’appellerait « 26 ».

Ainsi devraient être présentés iOS 26, iPadOS 26, watchOS 26, tvOS 26, macOS 26 et visionOS 26.

Le changement, symbolique, aurait été décidé pour marquer l’unification des systèmes, et rendre la numérotation moins confuse pour les utilisateurs. Voilà qui rapprocherait Apple de Samsung, qui utilise ce système pour ses smartphones annuels depuis 2020 (l’actuel est le S25 pour 2025), et rappellera l’époque d’iWork ou iLife, qui étaient nommés suivant l’année suivant leur sortie.

Et vous, que pensez-vous de ce changement de nom ?

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Une maquette d’iPhone 17 Pro Max en vidéo donne une idée de son épaisseur

Alors que la nouvelle gamme doit être présentée d’ici quelques mois, voilà qu’une nouvelle vidéo sort le bout de son nez, permettant de se représenter l’épaisseur que devrait avoir l’iPhone 17 Pro Max, qui s’il devient plus épais n’est pas à l’abri d’être aussi plus cher.

iPhone 17 Pro is beautiful pic.twitter.com/d2osFRSVDS

— Majin Bu (@MajinBuOfficial) May 28, 2025

C’est le fuiteur Majin Bu qui la propose avec une maquette de ce à quoi devrait ressembler l’iPhone 17 Pro Max. Comparé à l’iPhone 16 Pro Max il devrait faire un peu moins de 0,5 mm de plus, l’appareil actuel mesurant 8,25 mm d’épaisseur contre 8,725 mm pour le nouveau modèle.

Voilà qui devrait le différencier d’autant par rapport à l’iPhone 17 Air, qui lui devrait faire un petit 5,5 mm d’épaisseur.

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

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Attention aux LiDAR, qui peuvent irrémédiablement endommager le capteur photo de votre iPhone

En France, les voitures équipées d’un LiDAR se comptent pour le moment sur les doigts de la main... Mercedes en a doté ses Classe S et EQS, Honda sa Legend, BMW sa Série 7, Volvo sur la nouvelle EX90, Lotus sur l’Emeya, et quelques constructeurs chinois comme BYD et sa Seal, ou Leapmotor sur la B10. Si cette technologie est bien utile pour la conduite autonome, elle peut présenter un danger... pour votre téléphone mobile.

C’est The Drive qui raconte la mésaventure subie par un utilisateur de Reddit, qui a voulu prendre une vidéo de la nouvelle Volvo EX90 sous toutes les coutures. Une fois fait, catastrophe, son capteur s’est retrouvé rempli de petits points fixes tirant vers le bleu ou le violet, suivant les mouvements de la caméra.

Pourquoi ces points sur le capteur ? C’est tout simplement, pour un capteur d’appareil photo numérique (ou de smartphone en l’occurence), l’équivalent de regarder le soleil directement sans filtre pour vous : des dommages vont irrémédiablement arriver, et pour le capteur photo ceux-ci sont irréversibles.

Never film the new Ex90 because you will break your cell camera.Lidar lasers burn your camera.
byu/Jeguetelli inVolvo

Le malheureux vidéaste n’était pas d’une proximité incroyable avec le LiDAR, se trouvant à environ un mètre sur le côté du capot de la voiture au moment de la prise de vue, ce qui a suffi à endommager le capteur de son iPhone 16 Pro Max. Même s’il est un peu tard, Volvo interrogée par The Drive a rappelé qu’il est « peu recommandé de pointer une caméra directement à un LiDAR. [...] La lumière émise par le LiDAR peut potentiellement endommager les capteurs des appareils photos/caméras, ou perturber leur fonctionnement ».

Pour ceux qui voudraient tout de même effectuer des prises de vue des véhicules équipés (ça peut tout de même être pratique...), la marque conseille « l’utilisation de filtres de protection contre les rayons infrarouges, qui pourront réduire fortement le risque de dégradation dû au LiDAR. Certains appareils photos sont équipés d’une telle protection intégrée, mais ce n’est pas systématique ».

Et pour l’humain, qu’en est-il ? Selon les experts de LiDAR News, il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour l’œil humain :

L’œil humain est surtout sensible aux lumières du spectre visible, entre 400 et 700 nm, et l’est beaucoup moins aux lumières infrarouges. Du fait qu’ils utilisent des lasers basés sur une longueur d’onde de 1550 nm, où l’œil humain est bien moins sensible, les LiDAR comme ceux utilisés par Volvo peuvent être poussés à des puissances élevées en toute sécurité.

Quoiqu’il en soit, l’été approchant avec ses nombreux festivals, il reste de bon conseil de faire attention à tout ce qui peut contenir un laser, que ce soit pour vos précieuses rétines comme pour l’onéreux capteur utilisé dans votre téléphone mobile, votre appareil photo numérique ou votre caméra : pointer ces derniers directement vers un laser, qu’il soit dans le spectre visible ou invisible, peut endommager définitivement le capteur, et envoyer l’appareil directement au SAV.

Si toutefois votre iPhone venait à être endommagé par un laser, que ce soit durant un festival ou par un LiDAR (ou quelque laser que ce soit), il est bon à savoir qu'Apple considère ce type d'événement comme un dommage accidentel. Il sera donc illusoire d'espérer une prise en charge sous garantie du changement de capteur photo.

Mise à jour : le LiDAR utilisé par Volvo dans ses nouveaux véhicules semble être d'un type très particulier. En effet, quand de nombreux concurrents (si ce n'est la quasi-totalité) utilisent des LiDARs avec des lasers d'une longueur d'onde de 905 nm, celui utilisé par Volvo dans la vidéo plus haut, produit par Luminar, utilise une longueur d'onde de 1550 nm. Si les premiers, en 905 nm, sont généralement prévus comme existant en nombre par les constructeur d'appareils photo numériques, les seconds, en 1550 nm, sont encore très rares, et n'ont jusque là pas été pris en compte. Leur longueur d'onde éloignée du spectre visible les rendent a priori sans danger pour l'œil humain, mais les capteurs photos ne les apprécient particulièrement pas.

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