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Les « e-dogs », les chiens gendarmes capables de flairer le matériel électronique

Connaissez-vous les « e-dogs » ? Non, nous n'allons pas vous parler des antiques Aibo ni d'un nouveau modèle de robot, mais bien d'un nouvel ami des gendarmes, formé par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG). Il s'agit en effet de chiens entraînés pour détecter les circuits électroniques grâce à leur flair.

Un berger malinois, une race capable de flairer du tantale et donc des circuits électroniques. wim harwig, CC BY 2.0.

Nos confrères de BFM TV ont pu voir une démonstration des capacités de ces chiens avec Snatch, un berger malinois de 4 ans qui travaille depuis quelques mois pour la gendarmerie. Il est capable de détecter l'odeur de certains composés présents dans les circuits électroniques, comme le tantale, un métal rare. Ce n'est pas la seule possibilité, selon les gendarmes, mais l'entraînement avec le tantale permet un taux de réussite de 70 %, alors que les Américains qui passent par l'oxyde de triphénylphosphine (aussi présent dans certains composants) se limitent à 30 % de réussite.

Ceci n'est pas un e-dog. Image MacGeneration.

L'entraînement ne diffère visiblement pas de celui des autres chiens, qui doivent chercher des billets de banque, de la drogue ou des armes à feu : quand Snatch trouve une clé USB, une carte microSD ou une montre connectée — des objets qui peuvent aider les enquêteurs à résoudre une enquête —, il reçoit une récompense qui est au cœur de l'entraînement. Visiblement, les chiens semblent aussi capables de détecter d'autres composants que le tantale : Snatch est capable de trouver des batteries au lithium, qui ne contiennent pas de tantale. Pour conclure de la même façon que nos confrères, « c'est la magie des chiens ».

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Les « e-dogs », les chiens gendarmes capables de flairer le matériel électronique

Connaissez-vous les « e-dogs » ? Non, nous n'allons pas vous parler des antiques Aibo ni d'un nouveau modèle de robot, mais bien d'un nouvel ami des gendarmes, formé par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG). Il s'agit en effet de chiens entraînés pour détecter les circuits électroniques grâce à leur flair.

Un berger malinois, une race capable de flairer du tantale et donc des circuits électroniques. wim harwig, CC BY 2.0.

Nos confrères de BFM TV ont pu voir une démonstration des capacités de ces chiens avec Snatch, un berger malinois de 4 ans qui travaille depuis quelques mois pour la gendarmerie. Il est capable de détecter l'odeur de certains composés présents dans les circuits électroniques, comme le tantale, un métal rare. Ce n'est pas la seule possibilité, selon les gendarmes, mais l'entraînement avec le tantale permet un taux de réussite de 70 %, alors que les Américains qui passent par l'oxyde de triphénylphosphine (aussi présent dans certains composants) se limitent à 30 % de réussite.

Ceci n'est pas un e-dog. Image MacGeneration.

L'entraînement ne diffère visiblement pas de celui des autres chiens, qui doivent chercher des billets de banque, de la drogue ou des armes à feu : quand Snatch trouve une clé USB, une carte microSD ou une montre connectée — des objets qui peuvent aider les enquêteurs à résoudre une enquête —, il reçoit une récompense qui est au cœur de l'entraînement. Visiblement, les chiens semblent aussi capables de détecter d'autres composants que le tantale : Snatch est capable de trouver des batteries au lithium, qui ne contiennent pas de tantale. Pour conclure de la même façon que nos confrères, « c'est la magie des chiens ».

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Une minorité de développeurs finance l'App Store, et c'est un problème

Ce n'est pas nécessairement quelque chose qui est vraiment connu ou compris par les utilisateurs de produits Apple, mais l'App Store d'Apple est financé par une minorité des développeurs. Et c'est un choix d'Apple : en effet, la majorité des apps n'amène pas d'argent directement dans la poche d'Apple.

Jeff Johnson l'explique bien, en prenant plusieurs exemples. Premièrement, les apps gratuites — la majorité — n'amènent pas d'argent directement par Apple et (par exemple) un jeu gratuit financé par la publicité et sans achats in-app a un coût direct pour Apple (les serveurs) mais n'amène pas de revenus en dehors des 100 $ annuels demandés aux développeurs. Deuxièmement, certains développeurs peuvent éviter la commission d'Apple. Typiquement, une app de covoiturage ou un service de livraison de nourriture ne payent pas de commission sur les ventes (ce qui peut sembler logique). En 2019, Apple expliquait que 84 % des développeurs ne payaient pas pour être dans l'App Store, et cette valeur a visiblement atteint plus de 90 % selon le dernier communiqué en date. Si vous prenez le problème dans l'autre sens, 16 % des développeurs « finançaient » l'App Store en 2019 et ils sont moins de 10 % en 2025.

Apple illustre le fait que peu de développeurs financent l'App Store avec de jolies animations. Image Apple.

Pour le développeur, qui vit d'applications Mac et iOS, c'est un non-sens et un problème. Selon lui, le fait qu'Apple prend une commission sur l'App Store ne peut pas être justifié face à ces chiffres, pour la bonne et simple raison que l'App Store est probablement payé par la taxe Apple, c'est-à-dire le prix élevé du matériel. C'est aussi pour ça que nous avons mis « finançaient » en guillemets plus haut : les développeurs qui payent une commission à Apple ne suffisent probablement pas à financer les coûts des serveurs pour les applications de tous les autres développeurs. Et surtout, pour lui, le fait que l'App Store est (hors de l'Europe) le seul moyen d'ajouter une application dans un iPhone est une anomalie. Il n'a pas vraiment de solutions, et il est assez lucide sur le fait que l'App Store iOS fait vendre des iPhone et des iPad et que la marge d'Apple sur les iPhone et les iPad permet de financer les serveurs de l'App Store.

Mais pour le développeur, tout ceci est un problème : les petits développeurs indépendants (comme lui) qui n'ont pas de passe-droits comme certains pour éviter de payer la commission financent l'App Store pour les gros développeurs d'applications, qui sont pourtant parfois assez prompts à se plaindre du monopole d'Apple.

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Une minorité de développeurs finance l'App Store, et c'est un problème

Ce n'est pas nécessairement quelque chose qui est vraiment connu ou compris par les utilisateurs de produits Apple, mais l'App Store d'Apple est financé par une minorité des développeurs. Et c'est un choix d'Apple : en effet, la majorité des apps n'amène pas d'argent directement dans la poche d'Apple.

Jeff Johnson l'explique bien, en prenant plusieurs exemples. Premièrement, les apps gratuites — la majorité — n'amènent pas d'argent directement par Apple et (par exemple) un jeu gratuit financé par la publicité et sans achats in-app a un coût direct pour Apple (les serveurs) mais n'amène pas de revenus en dehors des 100 $ annuels demandés aux développeurs. Deuxièmement, certains développeurs peuvent éviter la commission d'Apple. Typiquement, une app de covoiturage ou un service de livraison de nourriture ne payent pas de commission sur les ventes (ce qui peut sembler logique). En 2019, Apple expliquait que 84 % des développeurs ne payaient pas pour être dans l'App Store, et cette valeur a visiblement atteint plus de 90 % selon le dernier communiqué en date. Si vous prenez le problème dans l'autre sens, 16 % des développeurs « finançaient » l'App Store en 2019 et ils sont moins de 10 % en 2025.

Apple illustre le fait que peu de développeurs financent l'App Store avec de jolies animations. Image Apple.

Pour le développeur, qui vit d'applications Mac et iOS, c'est un non-sens et un problème. Selon lui, le fait qu'Apple prend une commission sur l'App Store ne peut pas être justifié face à ces chiffres, pour la bonne et simple raison que l'App Store est probablement payé par la taxe Apple, c'est-à-dire le prix élevé du matériel. C'est aussi pour ça que nous avons mis « finançaient » en guillemets plus haut : les développeurs qui payent une commission à Apple ne suffisent probablement pas à financer les coûts des serveurs pour les applications de tous les autres développeurs. Et surtout, pour lui, le fait que l'App Store est (hors de l'Europe) le seul moyen d'ajouter une application dans un iPhone est une anomalie. Il n'a pas vraiment de solutions, et il est assez lucide sur le fait que l'App Store iOS fait vendre des iPhone et des iPad et que la marge d'Apple sur les iPhone et les iPad permet de financer les serveurs de l'App Store.

Mais pour le développeur, tout ceci est un problème : les petits développeurs indépendants (comme lui) qui n'ont pas de passe-droits comme certains pour éviter de payer la commission financent l'App Store pour les gros développeurs d'applications, qui sont pourtant parfois assez prompts à se plaindre du monopole d'Apple.

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L'iPad A16 (11e génération) à moins de 350 €, une belle promotion

Amazon Italie propose l'iPad A16 (la 11e génération) à un peu moins de 350 €, alors qu'il est vendu près de 410 € dans nos contrées. La promotion est valable sur toutes les couleurs — argent, bleu, jaune, rose —, dans la version Wi-Fi dotée de 128 Go de stockage.

4 couleurs. 4 promos. Image Apple.

Comme toujours avec Amazon Italie, le prix affiché avant la commande n'est pas le même que celui que vous allez payer. Il est affiché à 349 €, mais une fois connecté à un compte Amazon français, vous le verrez à 343,28 € (une différence due à la TVA qui n'est pas la même en Italie) avec des frais de port de 5,7 €, soit 348,98 € au total. Vous pouvez ajouter 1,09 € pour le recevoir plus rapidement (dès demain au lieu du lundi 9).

Test de l

Test de l'iPad A16 : il fait l'essentiel sans zèle

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L'iPad A16 (11e génération) à moins de 350 €, une belle promotion

Amazon Italie propose l'iPad A16 (la 11e génération) à un peu moins de 350 €, alors qu'il est vendu près de 410 € dans nos contrées. La promotion est valable sur toutes les couleurs — argent, bleu, jaune, rose —, dans la version Wi-Fi dotée de 128 Go de stockage.

4 couleurs. 4 promos. Image Apple.

Comme toujours avec Amazon Italie, le prix affiché avant la commande n'est pas le même que celui que vous allez payer. Il est affiché à 349 €, mais une fois connecté à un compte Amazon français, vous le verrez à 343,28 € (une différence due à la TVA qui n'est pas la même en Italie) avec des frais de port de 5,7 €, soit 348,98 € au total. Vous pouvez ajouter 1,09 € pour le recevoir plus rapidement (dès demain au lieu du lundi 9).

Test de l

Test de l'iPad A16 : il fait l'essentiel sans zèle

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La Nintendo Switch 2 accepte les webcams, les claviers et (à peu près) les souris

La nouvelle console de Nintendo est là, et vous ne l'avez probablement pas ratée. Comme la première Switch, la Switch 2 dispose d'une prise USB-C et cette dernière peut accepter quelques accessoires. Il est en effet possible de brancher de webcams, des claviers et des souris… avec quelques limites pour ces dernières.

Elle accepte quelques accessoires. Image iGeneration.

Les webcams fonctionnent

Pour les webcams, c'est assez simple : tous les modèles compatibles UVC1 fonctionnent. Vous aurez parfois besoin d'un adaptateur USB-C vers USB-A, en fonction de votre modèle — la très bonne StreamCam est par exemple directement USB-C —, mais ensuite tout devrait bien se passer. La caméra officielle de Nintendo (qui vaut 50 €) n'est donc pas obligatoire.

Un iPhone comme webcam. Plus ou moins.

Une technique déjà vue sur iPad fonctionne avec la Switch 2. Si vous branchez une carte d'acquisition HDMI en USB-C à la console et qu'elle utilise le standard UVC (ce qui est le cas des modèles d'entrée de gamme), l'entrée devrait être vue comme une webcam. Il est ensuite possible de brancher un iPhone sur l'entrée (via un câble USB-C vers HDMI) et de profiter de la caméra de l'iPhone. C'est une bidouille vue sur 9to5 Mac et un peu compliqué qui implique quelques (re)compressions mais qui peut suffire si vous n'avez pas de webcam sous la main.

Orion transforme l

Orion transforme l'iPad en écran HDMI, mais est-ce vraiment efficace ?

Les claviers fonctionnent

Pour les claviers, la donne est la même et c'était déjà le cas sur la première Switch. Vous pouvez brancher un clavier en USB-C — ils sont rares — ou avec un simple adaptateur USB-C (mâle) vers USB-A (femelle). Si vous avez un modèle sans fil, il devrait fonctionner avec un adaptateur pour le dongle mais pas en Bluetooth, car la console ne propose tout simplement pas le nécessaire pour appairer un clavier. Comme l'explique 01 Net, ce n'est pas particulièrement utile : le clavier sert essentiellement pour entrer du texte et ne remplace pas les manettes.

Vous pouvez brancher des accessoires USB-A sur la station d'accueil. Image iGeneration.

Le cas épineux des souris

La nouvelle console dispose d'un mode souris pour les Joy-Con, mais elle ne prend pas en charge directement les souris. Plus exactement, vous ne pourrez pas utiliser une souris dans l'interface de la console, et seuls quelques jeux acceptent une véritable souris comme périphérique d'entrée. La liste comprend Nobunaga's Ambition: Awakening et Cyberpunk 2077, toujours attendu sur les Mac. Lors de nos essais, nous n'avons pas trouvé d'autres jeux compatibles. Comme pour les claviers, il faut une souris USB-C — ce qui est rare —, une souris USB classique avec un adaptateur ou un modèle sans fil qui passe par un dongle (et probablement aussi un adaptateur USB-C). Les modèles Bluetooth, eux, ne sont pas pris en charge.

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième


  1. Toutes celles qui ont moins de 20 ans, en gros.  ↩︎

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La Nintendo Switch 2 accepte les webcams, les claviers et (à peu près) les souris

La nouvelle console de Nintendo est là, et vous ne l'avez probablement pas ratée. Comme la première Switch, la Switch 2 dispose d'une prise USB-C et cette dernière peut accepter quelques accessoires. Il est en effet possible de brancher de webcams, des claviers et des souris… avec quelques limites pour ces dernières.

Elle accepte quelques accessoires. Image iGeneration.

Les webcams fonctionnent

Pour les webcams, c'est assez simple : tous les modèles compatibles UVC1 fonctionnent. Vous aurez parfois besoin d'un adaptateur USB-C vers USB-A, en fonction de votre modèle — la très bonne StreamCam est par exemple directement USB-C —, mais ensuite tout devrait bien se passer. La caméra officielle de Nintendo (qui vaut 50 €) n'est donc pas obligatoire.

Un iPhone comme webcam. Plus ou moins.

Une technique déjà vue sur iPad fonctionne avec la Switch 2. Si vous branchez une carte d'acquisition HDMI en USB-C à la console et qu'elle utilise le standard UVC (ce qui est le cas des modèles d'entrée de gamme), l'entrée devrait être vue comme une webcam. Il est ensuite possible de brancher un iPhone sur l'entrée (via un câble USB-C vers HDMI) et de profiter de la caméra de l'iPhone. C'est une bidouille vue sur 9to5 Mac et un peu compliqué qui implique quelques (re)compressions mais qui peut suffire si vous n'avez pas de webcam sous la main.

Orion transforme l

Orion transforme l'iPad en écran HDMI, mais est-ce vraiment efficace ?

Les claviers fonctionnent

Pour les claviers, la donne est la même et c'était déjà le cas sur la première Switch. Vous pouvez brancher un clavier en USB-C — ils sont rares — ou avec un simple adaptateur USB-C (mâle) vers USB-A (femelle). Si vous avez un modèle sans fil, il devrait fonctionner avec un adaptateur pour le dongle mais pas en Bluetooth, car la console ne propose tout simplement pas le nécessaire pour appairer un clavier. Comme l'explique 01 Net, ce n'est pas particulièrement utile : le clavier sert essentiellement pour entrer du texte et ne remplace pas les manettes.

Vous pouvez brancher des accessoires USB-A sur la station d'accueil. Image iGeneration.

Le cas épineux des souris

La nouvelle console dispose d'un mode souris pour les Joy-Con, mais elle ne prend pas en charge directement les souris. Plus exactement, vous ne pourrez pas utiliser une souris dans l'interface de la console, et seuls quelques jeux acceptent une véritable souris comme périphérique d'entrée. La liste comprend Nobunaga's Ambition: Awakening et Cyberpunk 2077, toujours attendu sur les Mac. Lors de nos essais, nous n'avons pas trouvé d'autres jeux compatibles. Comme pour les claviers, il faut une souris USB-C — ce qui est rare —, une souris USB classique avec un adaptateur ou un modèle sans fil qui passe par un dongle (et probablement aussi un adaptateur USB-C). Les modèles Bluetooth, eux, ne sont pas pris en charge.

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième


  1. Toutes celles qui ont moins de 20 ans, en gros.  ↩︎

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DNS4EU, un nouveau résolveur DNS public et européen

Le résolveur DNS DNS4EU avait été annoncé il y a plusieurs années, il est enfin disponible. Porté notamment par la Commission européenne, ce nouveau résolveur ne révolutionne pas le marché, mais offre tout de même une alternative intéressante aux résolveurs privés, comme ceux de Google, Cloudflare ou Cisco (et évidemment ceux des opérateurs). Pour rappel, de façon très schématique, le résolveur DNS fait le lien entre une URL (par exemple www.macg.co) et l'adresse IP du serveur. Depuis quelques années, les résolveurs DNS sont au cœur des tentatives de blocage de certains sites illégaux, avec une censure imposée aux opérateurs.

DNS4EU est accessible en IPv4 (86.54.11.100), IPv6 (2a13:1001::86:54:11:100) et en DNS over HTTPS ou DNS over TLS (deux technologies intégrées dans les navigateurs). Nous avons indiqué ici les adresses employées par la version sans filtres du résolveur. Elle fonctionne comme n'importe quel résolveur classique, mais sans les filtrages imposés par la loi française (en tout cas pour le moment).

En cliquant sur le + de chaque image (sur le site dédié), vous trouverez les différentes adresses.

Le service propose plusieurs variantes, qui peuvent effectuer différents niveaux de filtrages. Protective Resolution intègre un blocage des sites frauduleux et des menaces connues, Protective resolution with child protection ajoute un blocage des sites pour adultes (ce n'est plus nécessaire pour Pornhub), ceux qui contiennent de la violence ou de l'apologie de la drogue. Protective resolution ad-blocking ajoute un bloqueur de publicité au niveau des DNS (ce qui peut poser des soucis sur certains sites) mais sans la protection pour les enfants, et Protective resolution with child protection & ad-blocking filtre la totale. Vous trouverez la liste des adresses IP sur le site dédié, qui est malheureusement uniquement disponible en anglais.

Si vous ne savez pas comment modifier l'adresse du résolveur DNS, une page dédiée — elle aussi en anglais, ce qui est étonnant pour un projet européen — donne quelques explications pour les principaux cas possibles, de Windows aux smartphones Android en passant par macOS ou iOS. Attention, certains appareils ne permettent pas nécessairement de modifier l'adresse du serveur DNS.

Sous macOS, il faut vous rendre dans Réglages Système > Réseau > Votre connexion (Ethernet ou Wi-Fi) > *Détails… * > DNS et ajouter l'adresse avec le +.

L'ajout sous macOS. Image MacGeneration.

Enfin, les explications techniques de Stéphane Bortzmeyer montrent que le filtrage est parfois un peu surprenant. Comme il le note, l'intérêt de ce nouveau résolveur est pour le moment assez limité mais un peu de diversité ne fait jamais de mal dans ce domaine.

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DNS4EU, un nouveau résolveur DNS public et européen

Le résolveur DNS DNS4EU avait été annoncé il y a plusieurs années, il est enfin disponible. Porté notamment par la Commission européenne, ce nouveau résolveur ne révolutionne pas le marché, mais offre tout de même une alternative intéressante aux résolveurs privés, comme ceux de Google, Cloudflare ou Cisco (et évidemment ceux des opérateurs). Pour rappel, de façon très schématique, le résolveur DNS fait le lien entre une URL (par exemple www.macg.co) et l'adresse IP du serveur. Depuis quelques années, les résolveurs DNS sont au cœur des tentatives de blocage de certains sites illégaux, avec une censure imposée aux opérateurs.

DNS4EU est accessible en IPv4 (86.54.11.100), IPv6 (2a13:1001::86:54:11:100) et en DNS over HTTPS ou DNS over TLS (deux technologies intégrées dans les navigateurs). Nous avons indiqué ici les adresses employées par la version sans filtres du résolveur. Elle fonctionne comme n'importe quel résolveur classique, mais sans les filtrages imposés par la loi française (en tout cas pour le moment).

En cliquant sur le + de chaque image (sur le site dédié), vous trouverez les différentes adresses.

Le service propose plusieurs variantes, qui peuvent effectuer différents niveaux de filtrages. Protective Resolution intègre un blocage des sites frauduleux et des menaces connues, Protective resolution with child protection ajoute un blocage des sites pour adultes (ce n'est plus nécessaire pour Pornhub), ceux qui contiennent de la violence ou de l'apologie de la drogue. Protective resolution ad-blocking ajoute un bloqueur de publicité au niveau des DNS (ce qui peut poser des soucis sur certains sites) mais sans la protection pour les enfants, et Protective resolution with child protection & ad-blocking filtre la totale. Vous trouverez la liste des adresses IP sur le site dédié, qui est malheureusement uniquement disponible en anglais.

Si vous ne savez pas comment modifier l'adresse du résolveur DNS, une page dédiée — elle aussi en anglais, ce qui est étonnant pour un projet européen — donne quelques explications pour les principaux cas possibles, de Windows aux smartphones Android en passant par macOS ou iOS. Attention, certains appareils ne permettent pas nécessairement de modifier l'adresse du serveur DNS.

Sous macOS, il faut vous rendre dans Réglages Système > Réseau > Votre connexion (Ethernet ou Wi-Fi) > *Détails… * > DNS et ajouter l'adresse avec le +.

L'ajout sous macOS. Image MacGeneration.

Enfin, les explications techniques de Stéphane Bortzmeyer montrent que le filtrage est parfois un peu surprenant. Comme il le note, l'intérêt de ce nouveau résolveur est pour le moment assez limité mais un peu de diversité ne fait jamais de mal dans ce domaine.

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Sosh passe certains anciens forfaits de 140 à 200 Go en 5G

Lors de la mise en place de la 5G chez Sosh, l'opérateur avait plus ou moins supprimé un de ses forfaits historiques : pour 26 €/mois, il proposait à l'époque 70 Go en 4G et les appels vers les fixes en Europe. En 2023, quand Sosh a décidé de ne plus le proposer aux nouveaux clients, il avait gagné la 5G et 140 Go de données. Et il vient maintenant de passer à 200 Go.

Le SMS reçu. Image iGeneration.
Sosh se débarrasse de son forfait 4G 70 Go à 25,99 €, qui gagne la 5G et 140 Go

Sosh se débarrasse de son forfait 4G 70 Go à 25,99 €, qui gagne la 5G et 140 Go

L'opérateur avait déjà passé certains de ses forfaits de 140 Go à 200 Go, en octobre 2024, mais les abonnés à cet ancien forfait ont reçu un SMS récemment pour leur indiquer que l'offre passait elle aussi de 140 Go à 200 Go sans changement de prix, toujours avec les appels vers les fixes en Europe et 70 Go de données en Europe. Un autre forfait, le « Forfait/Série Sosh Extra » à 21 €/mois, passe aussi de 140 Go à 200 Go pour l'enveloppe de données, tout en gardant les 35 Go de données en Europe et les 35 Go en Afrique.

Avant/Après. Image Sosh.

Dans les deux cas, le passage de 140 Go à 200 Go ne change rien sur le reste du forfait.

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Sosh passe certains anciens forfaits de 140 à 200 Go en 5G

Lors de la mise en place de la 5G chez Sosh, l'opérateur avait plus ou moins supprimé un de ses forfaits historiques : pour 26 €/mois, il proposait à l'époque 70 Go en 4G et les appels vers les fixes en Europe. En 2023, quand Sosh a décidé de ne plus le proposer aux nouveaux clients, il avait gagné la 5G et 140 Go de données. Et il vient maintenant de passer à 200 Go.

Le SMS reçu. Image iGeneration.
Sosh se débarrasse de son forfait 4G 70 Go à 25,99 €, qui gagne la 5G et 140 Go

Sosh se débarrasse de son forfait 4G 70 Go à 25,99 €, qui gagne la 5G et 140 Go

L'opérateur avait déjà passé certains de ses forfaits de 140 Go à 200 Go, en octobre 2024, mais les abonnés à cet ancien forfait ont reçu un SMS récemment pour leur indiquer que l'offre passait elle aussi de 140 Go à 200 Go sans changement de prix, toujours avec les appels vers les fixes en Europe et 70 Go de données en Europe. Un autre forfait, le « Forfait/Série Sosh Extra » à 21 €/mois, passe aussi de 140 Go à 200 Go pour l'enveloppe de données, tout en gardant les 35 Go de données en Europe et les 35 Go en Afrique.

Avant/Après. Image Sosh.

Dans les deux cas, le passage de 140 Go à 200 Go ne change rien sur le reste du forfait.

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Le PDG de Qualcomm est clair : dès 2027, il n'y aura plus de modem Qualcomm dans les iPhone

Dans un entretien, le PDG de Qualcomm — Cristiano Amon — s'explique sur les dépendances qui existent encore entre Qualcomm et Apple. En effet, Apple emploie historiquement des modems Qualcomm et la société américaine équipe la majorité des iPhone depuis les iPhone 121. L'arrivée du modem Apple C1 en 2025 avec l'iPhone 16e a évidemment changé les choses, même si le modem Apple se limite à un modèle « d'entrée de gamme » actuellement.

Il explique à Yahoo Finance dans un podcast que Qualcomm espère se retrouver dans environ 70 % des iPhone qui seront lancés cette année — donc probablement les modèles 17 et 17 Pro, mais pas l'iPhone 17 Air2 — et dans 20 % des iPhone de 2026. Il indique ensuite qu'il considère pour le moment que les iPhone de 2027 ne posséderont probablement plus de modems Qualcomm. Il est par ailleurs assez lucide et clair sur ce changement : le contrat entre Apple et Qualcomm a un début et une fin, et elle est prévue pour 2027.

Cristiano Amon dans la vidéo de *Yahoo Finance. Capture d'écran.

Si le discours se veut rassurant, il faut tout de même prendre en compte une chose : Apple est un gros client pour Qualcomm. Le chiffre d'affaires estimé de la marque pour 2025 est de 43,5 milliards de dollars (en hausse par rapport à 2023 et 2024) et Apple serait à l'origine de 5,7 à 5,9 milliards de dollars selon les analystes, soit environ 13 % pour 2025. Pour Qualcomm, ce n'est donc pas anodin, mais son PDG indique que les ventes augmentent et que le marché chinois reste en expansion. Dans le monde Android, Qualcomm demeure un acteur majeur, que ce soit dans le domaine du haut de gamme avec ses Snapdragon 8 ou dans les gammes inférieures. La marque, historiquement spécialisée dans les modems cellulaires, garde par ailleurs un avantage par rapport aux autres fabricants de systèmes sur puce : les puces Snapdragon intègrent dans certains cas3 le modem directement dans le système sur puce, alors que les autres (Apple compris) travaillent avec une puce séparée, ce qui augmente le coût et la complexité de la carte mère.


  1. L'iPhone SE 2 est le dernier iPhone équipé d'un modem Intel.  ↩︎

  2. Ou quel que soit le nom qu'Apple choisira.  ↩︎

  3. Ce n'est pas systématique : les premiers modems 5G étaient séparés et certains smartphones possédaient donc techniquement deux modems.  ↩︎

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La fibre Sosh passe à 2 Gb/s et au Wi-Fi 7 pour 25 €/mois

Orange tente visiblement de concurrencer les offres à bas coût de Bouygues Telecom et Free avec une nouvelle version de la Boîte Sosh. Pour 25 €/mois, Sosh propose maintenant 2 Gb/s en réception et toujours 800 Mb/s en émission (1 Gb/s en réception précédemment). L'ancienne Livebox 5, elle, laisse la place à la Livebox S. Par rapport à l'offre précédente, le prix augmente la première année — il était de 20 €/mois — mais diminue la seconde année, en passant de 26 à 25 €.

La Livebox S remplace la Livebox 5. Image Orange.

La Livebox S est un modèle d'entrée de gamme qui se limite à 1 Gb/s pour l'Ethernet et qui propose du Wi-Fi 7 sur deux bandes uniquement (pas de bande des 6 GHz). C'est donc mieux que la Livebox 5… mais moins bien que la Bbox Ultym ou la Freebox Pop, livrées avec les offres des concurrents. L'offre de Sosh, comme les autres, fait l'impasse sur la télévision et est sans engagement, mais elle comprend tout de même la téléphonie illimitée.

La Freebox Pop S passe à 24 €/mois et gardera ce prix pendant 5 ans

La Freebox Pop S passe à 24 €/mois et gardera ce prix pendant 5 ans

Bouygues Telecom améliore encore son offre B&You Pure fibre, laissant la concurrence loin derrière

Bouygues Telecom améliore encore son offre B&You Pure fibre, laissant la concurrence loin derrière

Les offres de Bouygues Telecom et Free sont donc plus intéressantes tant sur le prix (légèrement plus faible) que sur les fonctions disponibles, Bouygues Telecom propose 8 Gb/s, Free 5 Gb/s. Mais si vous préférez passer par l'opérateur historique pour une raison x ou y, la boîte Sosh reste une offre intéressante compte tenu de son prix.

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Apple préparerait du MagSafe à 45 W pour les iPhone 17

La première version du MagSafe pour les iPhone, sortie en même temps que l'iPhone 12, permet une puissance de 15 W pour la charge. La seconde variante, sortie en même temps que les iPhone 16 à l'automne 2024, peut atteindre 25 W. Pour la sortie des iPhone 17, Apple préparerait encore un nouveau bond en avant : une version capable de monter à 45 W.

Le MagSafe vu par 91mobiles.

91mobiles a trouvé des images d'un chargeur MagSafe de nouvelle génération, qui a été certifié par la NCC à Taiwan. Le bloc MagSafe A3502 (avec un câble de 1 mètre) et le A3503 (2 mètres) ressemblent aux versions précédentes (A2140, A2580) mais la puissance théorique est plus élevée. Dans les faits, la norme Qi 2.2 employée ici permet une puissance maximale de 50 W, mais les adaptateurs Apple montrées en photo ne peuvent atteindre que 45 W (15 V, 3 A). Et compte tenu de la perte liée aux technologies par induction, le résultat pratique sera probablement plus faible.

Le texte indique une valeur maximale de 45 W.
Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

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Le pont Philips Hue améliore sa sécurité… ce qui peut bloquer certains outils

La dernière mise à jour du pont Philips Hue, qui permet de contrôler les lampes et accessoires de la marque, améliore la sécurité. Un des changements concerne les certificats employés pour le chiffrement des transmissions entre le pont Hue et les services dans le cloud ou les accessoires, comme les caméras : Signify (la société derrière la gamme Philips Hue) abandonne les certificats auto-signés.

Le pont Hue. Image Philips.

Tentons de faire simple1 : le certificat est la clé publique dans le cas d'une liaison de type HTTPS (sécurisée et chiffrée). Habituellement, le certificat est émis par une autorité de certification, un tiers de confiance qui va permettre à votre navigateur (par exemple) de vérifier que le certificat est bien valide. S'il ne peut pas être vérifié de cette manière, il est considéré comme invalide. Dans le cas des certificats auto-signés, c'est assez simple : il n'y a pas de vérifications et n'importe qui peut usurper l'identité de l'émetteur et donc éventuellement déchiffrer une liaison chiffrée, ce qui enlève tout l'intérêt du chiffrement.

Dans le cas du pont Hue, le passage d'un certificat auto-signé à un certificat validé par une autorité de certification améliore donc la sécurité, spécialement si vous utilisez les services dans le cloud. Elle améliore aussi la compatibilité avec certains outils, qui n'acceptent pas nécessairement les certificats auto-signés (c'est le cas de certains appels aux API avec l'app Raccourcis d'Apple). Mais ce changement amène aussi quelques problèmes avec des outils tiers : Bosch a par exemple dû mettre à jour son écosystème Smart Home pour prendre en charge le nouveau certificat. Ce changement touche aussi potentiellement d'autres solutions qui se connectent au pont Hue, donc si vous avez des problèmes de connexion avec vos lampes, c'est le moment de le vérifier. La mise à jour 1971060010 du pont Hue a en effet commencé à être déployée le 22 mai 2025, mais la mise en place est étalée dans le temps pour ceux qui effectuent des mises à jour automatiques.


  1. Les puristes nous pardonneront les raccourcis.  ↩︎

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Près de 350 imprimantes Canon touchées par une faille dangereuse, c'est le moment de mettre à jour

On l'oublie parfois un peu trop, mais les imprimantes modernes, connectées à Internet en Wi-Fi, peuvent souffrir des mêmes failles que les systèmes d'exploitation de nos appareils. Canon vient de le montrer : une large partie de sa gamme a été touchée par un souci de sécurité récemment. La liste est (très) longue et comprend presque 350 modèles.

Un exemple d'imprimante touchée : la i-SENSYS LBP 631 CW. Image Canon.

Les deux failles identifiées courant mai permettent notamment à un malandrin de récupérer les informations liées aux services LDAP (un protocole employé pour des annuaires d'entreprises) et les identifiants SMTP utilisés pour envoyer des emails depuis l'imprimante. Pour le moment, Canon n'a proposé une mise à jour de firmware que pour environ 130 modèles dans la liste, et vous devriez donc l'effectuer si vous avez un des modèles touchés. Pour les autres, la marque recommande de ne pas exposer l'imprimante sur Internet (oubliez les redirections de ports et les réseaux sans pare-feu) et de modifier les mots de passe par défaut… deux recommandations qui devraient être la base.

Les gammes touchées comprennent des imagePRESS, imageRUNNER et i-SENSYS, des modèles courantes dans les petites entreprises et parfois chez les particuliers qui impriment beaucoup. Les imprimantes touchées sont de tous les types, des multifonctions classiques aux modèles laser.

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Sony va lancer un stick arcade pour PlayStation 5, une catégorie oubliée par Apple

Après une manette hors de prix pour les joueurs (la DualSense Edge) et une manette pour les joueurs en situation de handicap, Sony a annoncé un nouveau modèle dans sa gamme : le projet Defiant. Il s'agit cette fois d'un stick arcade destiné aux PlayStation 5 mais aussi aux PC.

Ce stick arcade comprend un stick analogique qui peut être restreint par un cadre, ce qui nécessite quelques explications. Sur une manette classique, la zone où se trouve le stick est circulaire et il y a donc une infinité de positions possible autour de ce cercle. Les trois cadres prévus, eux, permettent de garder le cercle, d'employer un carré — soit quatre positions — ou un octogone (huit positions), en forçant le stick dans une des positions prédéfinies. Un choix qui permet à certains de mieux effectuer les coups spéciaux : si vous déplacez le stick vers le haut, il se calera bien dans la position haute. Le stick intègre les boutons PlayStation avec des interrupteurs mécaniques et le trackpad déjà vu sur les manettes.

Le projet Defiant. Image Sony.

La connexion du stick arcade ne s'effectue a priori pas en Bluetooth (Sony ne le précise pas), mais soit avec une connexion filaire (en USB-C), soit avec une liaison PlayStation Link. Déjà vue sur quelques accessoires audio, elle permet une liaison avec une latence faible, avec un récepteur USB.

Où sont les sticks arcade Apple ?

Avec un peu de chance, Apple ajoutera la prise en charge du stick arcade dans ses systèmes d'exploitation en 2026, l'année où il devrait sortir. En effet, Apple prend en charge ce genre de périphériques explicitement depuis 2023 (macOS Sonoma et iOS 17) mais il n'existe pas à notre connaissance de sticks arcade compatibles directement avec les appareils Apple sur le marché.

macOS Sonoma va supporter les volants et les sticks arcade

macOS Sonoma va supporter les volants et les sticks arcade

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Facebook et Instagram suivaient les internautes à leur insu sous Android, mais pas sous iOS

Des chercheurs viennent de montrer que des applications Meta (Facebook et Instagram) étaient capables de suivre la navigation des internautes sous Android, en passant par une méthode interdite par Google, mais fonctionnelle. En théorie, les applications Android (et iOS, nous le verrons) ne peuvent pas accéder aux données du navigateur, les systèmes d'exploitation mobiles séparant normalement totalement les applications. Mais la solution mise en place en septembre 2024 par Meta — et coupée le lendemain de la médiatisation du problème, évidemment une coïncidence — et dès 2017 par Yandex permet de contourner les limites du bac à sable.

Une explication imagée du fonctionnement du problème. Image Local Mess.

Le fonctionnement est assez simple dans l'absolu : les applications qui ont accès à Internet peuvent écouter sur l'adresse IP locale (127.0.0.1) et du code JavaScript intégré dans de nombreuses pages permet ensuite d'effectuer un lien entre l'identifiant publicitaire de l'appareil (qu'une app peut obtenir) et les données de navigation d'un utilisateur dans un navigateur, deux informations qui sont normalement totalement séparées. Sur un smartphone Android sur lequel l'app Facebook ou l'app Instagram étaient installées, il était donc possible pour Meta de suivre la navigation de l'internaute, même en navigation privée et sans que la personne soit connectée à un service Meta (ou Yandex) dans le navigateur.

Les chercheurs qui ont remarqué cette méthode ont publié des explications techniques sur le fonctionnement exact du problème, avec notamment une liste de sites web qui contiennent le code JavaScript en question. Ils expliquent par ailleurs que cette solution permet aussi de faire fuiter l'historique de navigation, même si la navigation privée est activée. Ils montrent que les navigateurs basés sur Chromium sont touchés, mais que des corrections en cours de déploiement devraient empêcher la mise en place de ce type de suivi. Plus spécifiquement, Chrome ou Edge sont touchés, mais Brave bloque cette possibilité depuis 2022. Firefox, lui, est vulnérable à la méthode de Yandex, mais pas à celle de Meta.

Qu'en est-il d'iOS ?

Pour ce qui est d'iOS, les chercheurs expliquent qu'ils n'ont pas mis en évidence de cas d'abus de ce type (contrairement à Android, donc). Mais il insiste aussi sur le fait que cette méthode de suivi est a priori techniquement possible sous iOS avec les navigateurs basés sur WebKit, même si les contraintes sur l'exécution des applications en arrière-plan sous iOS rendent la mise en place compliquée. Ils indiquent aussi que la méthode pourrait fonctionner sur les systèmes d'exploitation de bureau (Windows, macOS, etc.) et ceux des Smart TV, mais qu'ils n’ont pas encore fait assez de recherches sur ces plateformes.

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Apple a porté le moteur graphique Godot pour le Vision Pro

Dans le monde des jeux vidéo, de nombreux développeurs ne sont pas capables — ou ne souhaitent pas — concevoir leur propre moteur graphique, la partie qui va prendre en charge l'affichage. Dans beaucoup de projets modernes, ce sont des moteurs comme Unreal Engine 5, Unity ou id Tech 7 qui sont employés, mais il en existe d'autres. Un des plus connus, Godot, est maintenant compatible avec le Vision Pro d'Apple.

Slay the Spire 2 utilise Godot. La première version avait eu son petit succès sur les plateformes Apple.

Godot est gratuit, open source et la version 4.5 Dev 5 prend maintenant en charge le casque d'Apple. Le point intéressant, mis en avant dans le post de présentation, est que la personne qui a ajouté ce support est Ricardo Sanchez-Saez, qui travaille chez Apple. Si Godot n'est pas le moteur le plus utilisé, il reste tout de même assez couramment employé dans les jeux, et les développeurs du moteur listent une partie de ceux-ci. Cette nouveauté devrait donc aider à porter des jeux pour le casque d'Apple.

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Synology officialise son NAS 4 baies DS425+, qui impose des disques durs Synology

Synology vient d'officialiser son NAS quatre baies de la gamme 2025, le DS425+. Ce modèle milieu de gamme — comptez 550 € sans les disques — est un modèle qui vise les utilisateurs avancés et les petites entreprises. Il est basé sur une puce Intel et a les mêmes contraintes que le récent DS925+, plus haut de gamme : il nécessite des disques durs Synology.

Le Synology DS425+. Image Synology.

Le nouveau NAS n'est pas vraiment à la pointe de la technologie : le Celeron J4125 date de 2019 et si ses quatre cœurs offrent des performances correctes pour un NAS, il est assez daté face aux Ryzen modernes. Le NAS intègre 2 Go de RAM (sans correction d'erreurs) et peut recevoir 4 Go de plus via une barrette de DDR4 standard. Pour le stockage, Synology propose quatre baies 3,5 pouces SATA pour des disques durs ou des SSD et deux emplacements M.2 2280 pour des SSD. Si Synology a eu la bonne idée d'intégrer deux prises Ethernet RJ45, elles ne sont pas identiques. La première peut atteindre 2,5 Gb/s — nous aurions pu espérer 5 Gb/s ou 10 Gb/s compte tenu du prix — et la seconde se limite à 1 Gb/s. N'espérez donc pas profiter du SMB Multichannel. Enfin, on trouve deux prises USB-A, limitées à 5 Gb/s.

Le NAS D425+. Image Synology.

Le principal problème, qui est le même qu'avec la version DS925+, vient des limitations sur les disques durs. Synology ne valide que les disques durs vendus sous sa marque. Actuellement, la liste de compatibilité ne comprend en effet aucun disque dur Seagate, Western Digital ou Toshiba, même si Synology promet d'en ajouter dans le futur. Dans la pratique, ce n'est pas un problème si vous achetez un nouveau NAS (les disques durs Synology se trouvent assez facilement, à des prix du même ordre que ceux des grands constructeurs)… sauf si vous avez déjà des disques durs ou si votre fournisseur ne propose pas de modèles Synology.

Un disque dur Synology. Image Synology.
Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS

Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS

DS925+ : le premier NAS Synology avec des restrictions sur les disques durs est en vente

DS925+ : le premier NAS Synology avec des restrictions sur les disques durs est en vente

Reste que Synology propose une des meilleures interfaces pour les NAS actuellement, avec de nombreuses applications. Le DSM est accessible pour les néophytes (dans une certaine mesure) et offre de nombreuses fonctions, ce qui explique le succès de Synology. Et c'est probablement la raison principale qui va inciter certains à se tourner vers le DS425+.

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Apple va étendre la prise en charge des manettes et contrôleurs VR avec le Vision Pro

Actuellement, le Vision Pro prend en charge les mêmes manettes que les autres appareils Apple (Xbox, PlayStation et manettes dédiées), mais ça devrait changer avec visionOS 26 (ou visionOS 3 si vous ne croyez pas aux rumeurs). Apple devrait en effet concrétiser une rumeur qui tourne depuis plusieurs mois : la prise en charge des contrôleurs spécialement dédiés à la réalité virtuelle. Il en existe de nombreux, mais la marque mettrait en avant un modèle précis, qui n'est pas disponible à la pièce pour le moment : celui livré avec le casque PlayStation VR2.

Sony ne vend pas (encore ?) les contrôleurs sans le casque. Image Sony.

Nos confrères de 9to5 Mac ajoutent aussi qu'Apple va modifier un point dans l'App Store du casque. Actuellement, les jeux qui nécessitent obligatoirement un contrôleur externe sont identifiés par un simple badge. Avec la prochaine version du système, une alerte sera affichée quand une application nécessitera une manette ou — et c'est un cas différent — quand une app imposera l'usage d'une manette VR.

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Cutz montre de la 4K « Green » à 3 Mb/s pendant le tournoi de Roland-Garros

Comme chaque année depuis plus de 15 ans, le tournoi de Roland-Garros est capté en Ultra HD (4K) et — cette année — une bonne partie des Français peuvent en profiter. En effet, France 2 UHD est disponible sur la TNT pour environ 70 % de la population et une bonne partie des box des opérateurs propose la chaîne en 4K. Et comme chaque année (aussi), le RG Lab de France Télévisions montre quelques innovations liées à la diffusion.

Le tournoi de Roland-Garros en 4K (en 2024).

De la 4K « Green »

Une des solutions mises en avant est celle de Cutz, une start-up française. Elle promet en effet de réduire l'impact carbone de la diffusion en Ultra HD en réduisant le débit de la vidéo grâce à des optimisations effectuées par une IA. La société promet un débit moyen de 3 Mb/s pour un flux en Ultra HD (50 images/s) sans compromis sur la qualité visuelle. Une promesse étonnante, étant donné que les flux classiques pour une telle définition atteignent souvent un débit de 20 à 30 Mb/s. Si la société montre le résultat sur place, il y a tout de même quelques points à prendre en compte.

Une comparaison un peu biaisée. Image Cutz.

Le premier, c'est qu'un débit moyen de 3,2 Mb/s est une chose, mais Cutz n'indique pas le débit maximal, qui est probablement nettement plus élevé. Le second, c'est qu'un match de tennis a l'avantage de fournir un cadre intéressant pour des optimisations : sur les plans larges, majoritaires, les objets en mouvement restent peu nombreux et les caméras sont fixes. Enfin, la comparaison choisie est biaisée : ils comparent de la vidéo en HEVC avec un flux compressé en H.264 (AVC), un codec ancien et peu adapté à une image en Ultra HD. Le débit de 100 Mb/s annoncé est donc trompeur. Dans la pratique, les services de streaming travaillent avec des débits moyens de l'ordre de 15 Mb/s (Netflix) et Apple TV+ monte même à 30 Mb/s en moyenne, avec une image qui est considérée comme significativement meilleure. Et même du côté du tournoi de Roland-Garros, la version UHD de France 2 travaille avec un débit moyen de 15 Mb/s.

Reste que même si la comparaison est biaisée et que le tennis est un bon client pour les optimisations, la solution demeure intéressante : réduire le débit amène des avantages sur la consommation en énergie, mais permet aussi à plus de personnes d'accéder aux flux. Enfin, si vous voulez regarder le tournoi en 4K, Ultra-K indique une liste des matchs disponibles en Ultra HD.

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Le noyau Linux va bientôt prendre en charge la Magic Mouse 2 USB-C (et attention à la compatibilité sous macOS)

La prochaine version du noyau Linux, la 6.16, devrait prendre en charge la Magic Mouse 2 USB-C, apparue l'automne dernier. L'occasion de revenir sur un point : le changement de connecteur a amené quelques petites incompatibilités, tant du côté des distributions GNU/Linux que de macOS. En effet, le changement de connecteur a impliqué une modification sur la façon dont la souris s'identifie — c'est normal —, ce qui peut poser des soucis.

La version Lightning (à gauche) est ornée d'une . Image MacGeneration.

Dans le cas de macOS, c'est assez simple : la version USB-C nécessite macOS Sequoia en version 15.1. Si vous tentez de jumeler la version USB-C avec un Mac équipé d'un système d'exploitation plus ancien (nous avons essayé avec macOS Ventura sur un Mac de 2017), vous perdrez de nombreuses fonctions. Premièrement, l'appairage qui passe par la prise USB-C ne fonctionne pas, et vous devrez l'ajouter manuellement en passant dans les réglages liés au Bluetooth.

Deuxièmement, le défilement et toutes les options de la souris sont absents. Sans macOS Sequoia 15.1, la Magic Mouse 2 USB-C est donc une (mauvaise) souris sans les gestes qui peuvent la rendre intéressante en temps normal. Donc si vous avez un Mac sous Linux ou si vous êtes restés sous une ancienne version de macOS — par choix ou par obligation —, il est préférable de vous tourner vers la version Lightning.

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Apple dévoile les finalistes et les gagnants des Apple Design Awards, les meilleures apps de 2025

Apple a dévoilé les finalistes et les gagnants des Apple Design Awards, soit les meilleures apps de 2025 pour les produits Apple. Il y a une page dédiée sur le site d'Apple qui va vous permettre de découvrir les apps en question.

Dans la catégorie « Plaisir et amusement », Apple a choisi CapWords. Cette app pour iPhone et iPad se base sur l'IA pour vous permettre d'apprendre une langue (le français est dans la liste) et son fonctionnement est simple : il suffit de viser un objet pour obtenir son nom dans différentes langues (au choix).

CapWords. Image Apple.

Les deux autres finalistes étaient Lumy, qui permet de suivre les mouvements du soleil et de trouver le moment idéal pour prendre une photo (iPad, iPhone, Apple TV, Apple Watch, 7 €) et Denim (iPhone), qui permet de créer des images pour vos listes de lecture.

Dans les jeux, c'est le très réussi Balatro qui a gagné. Ce jeu iPad et iPhone est vendu 10 € et c'est une sorte de réécriture du poker avec des mécaniques tirées des jeux vidéo. Un succès retentissant sur de nombreuses plateformes.

Balatro. Image Apple.

Les deux autres jeux qu'Apple a appréciés sont Thank Goodness You're Here! (un jeu pour Mac, vendu 23 €) et le très bon Prince of Persia Lost Crown, qui est disponible sur iPhone et iPad.

Pour la catégorie dédiée à l'inclusivité, Apple a récompensé Speechify. Ce lecteur de textes assisté par IA est disponible sur iPhone et iPad. Les deux autres finalistes étaient Evolve, un assistant virtuel qui utilise l'IA (sur iPhone, iPad et Apple Watch), et Train Fitness. Il s'agit encore d'un assistant qui se base sur de l'IA, mais cette fois pour vos entraînements sportifs sur Apple Watch et iPhone.

Dans les jeux de cette catégorie, c'est Art of Fauna: Puzzle Douillet qui a gagné. Il s'agit d'un jeu qui affiche des puzzles pour iPhone et iPad, basés sur des images qui représentent le meilleur de notre planète. Apple récompense aussi puffies, un casse-tête pour iPhone, iPad, Apple TV et Mac, et Land of Livia, pour iPad et iPhone.

Art of Fauna: Puzzle Douillet. Image Apple.

Pour la catégorie des innovations, Apple a choisi Play : Create Better Apps, qui permet de créer facilement des interfaces pour une future application iOS. Les finalistes sont Moises, une app iPad et iPhone qui permet de séparer la voix des instruments dans de la musique grâce à l'IA, et Capybara, une app pour Mac, iPad et iPhone qui permet de retranscrire de l'audio en texte avec l'aide de l'IA et d'un capybara.

Capybara. Image Apple.

Dans les jeux innovants, c'est PJB : La Comédie Musicale qui gagne. Ce jeu pour iPad et iPhone (3 €) qui retrace l'histoire du sandwich beurre de cacahuète/confiture en musique. Les finalistes sont Pawz - Meditate Together (pour Vision Pro) et Gears & Goo, lui aussi pour le casque d'Apple.

Dans la catégorie Interaction, on retrouve des apps qui utilisent réellement les possibilités de nos appareils. Le gagnant est Taobao, l'app pour iPhone, iPad et Vision Pro du célèbre magasin chinois. Apple récompense aussi iA Writer, pour iPhone et iPad (20 €) et Mela, un gestionnaire de recettes pour iPhone et iPad.

Les gagnants dans les jeux sont Dredge, un excellent jeu d'aventure pour iPhone, iPad et Mac qui gagne la première place, Gears & Goo, vu plus haut pour Vision Pro, et Skate City : New York, dont le nom ne laisse pas trop de doutes sur le genre. Il est disponible pour iPhone, iPad, Apple TV et Mac.

Dredge . Image Apple.

Apple a aussi une catégorie qui récompense les apps avec un impact social, c'est-à-dire qui peuvent aider les gens. C'est Watch Duty : Widlfire Maps qui a gagné. L'app iPhone et iPad n'est pas disponible dans nos contrées et permet de suivre les feux de forêt. Apple récompense aussi Ground News, qui est un agrégateur d'actualité et permet de comparer la façon dont les médias traitent des actualités similaires (Mac, iPhone, iPad) et Opal, une app iPhone et Apple Watch qui permet de vous concentrer sur des tâches en limitant votre temps d'écran.

Le gagnant des jeux est Neva, un jeu d'aventures pour Mac (23 €). Les finalistes sont Art of Fauna (vu précédemment) et Ahoy! From Picardy, un jeu pour Vision Pro (5 $) qui n'est pas disponible chez nous.

Neva. Image Apple.

Terminons par la catégorie dédiée aux performances visuelles et graphiques. C'est l'application Feather : Draw in 3D (18 €, iPad) qui a gagné. Cette application de dessin cible les artistes avec de nombreuses fonctions. Les autres finalistes sont Vocabulary1, une app iPad, iPhone et Apple Watch qui va vous permettre d'améliorer votre vocabulaire, et CellWalk. Cette app iPhone, iPad et Vision Pro vous permet d'explorer l'intérieur des cellules d'une bactérie.

Et enfin dans les jeux, c'est Infinite Nikki (iPad, iPhone) qui a gagné, grâce à ses graphismes très réussis pour des appareils mobiles. Les finalistes sont Neva (gagnant d'une autre catégorie) et Control, un excellent jeu dont le portage Mac est très réussi.

Infinite Nikki. Image Apple.

  1. Le nom français, « Vocabulary - Apprenez mots », nous incite à vous déconseiller cette application pour la langue de Molière.  ↩︎

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La nouvelle antenne Starlink Performance promet 400 Mb/s n'importe où sur terre

SpaceX vient d'annoncer sa nouvelle antenne sur X, qui porte le nom de Performance. Des rumeurs sur ce nouveau modèle couraient depuis janvier, elle est donc enfin disponible. Destinée aux professionnels, elle doit permettre d'atteindre des débits de plus de 400 Mb/s en réception, quand les antennes classiques plafonnent entre 250 et 300 Mb/s dans de bonnes conditions.

La nouvelle antenne. Image Starlink.

La nouvelle antenne dérive visuellement de l'antenne standard actuelle, mais sa surface est plus grande, ce qui améliore la réception. Contrairement aux autres modèles, elle n'intègre pas de routeur Wi-Fi, et vous devrez donc soit passer par un modèle Starlink soit par n'importe quel modèle tiers, relié à la base par une prise Ethernet standard. Comme les antennes précédentes (sauf le modèle Mini), l'antenne comprend deux parties : l'antenne elle-même (qui mesure 609 x 396 mm, contre 594 x 383 mm sur le modèle standard) et son alimentation externe. Cette dernière alimente l'antenne avec un câble propriétaire, et peut soit recevoir de l'énergie depuis une prise de courant classique (en alternatif, 100 à 240 V), soit à travers une alimentation externe en courant continu. La plage est assez large (12 à 56 V) et il devrait donc être possible d'alimenter la base en USB-C ou avec une batterie externe.

La connexion de la nouvelle antenne. Image Starlink.

L'antenne elle-même est en aluminium et Starlink promet une bonne résistance aux éléments (IP69) et une plage de température de fonctionnement large (de -40 à 60 °C). De même, le boîtier d'alimentation peut être monté facilement dans un rack. Reste le problème du prix, qui n'est pas encore annoncé. La version Haute Performance est pour le moment en promotion à 1 191 € au lieu de 2 390 € en temps normal, nous pouvons donc supposer que cette nouvelle antenne Performance devrait être proposée dans la même gamme de prix. Un coût qui ne devrait pas faire fuir les potentiels clients, comme les sociétés qui gèrent des bateaux de croisière.

Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau

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Seagate livre ses premiers disques durs de 40 To (40 000 Go)

Vous vous souvenez du disque dur de 40 Mo de votre Macintosh SE à la fin des années 80 ? De celui de 40 Go dans votre Power Mac G4 en 2001 ? Et bien Seagate propose maintenant des disques durs de 40 To1. La production de masse n'a pas encore commencé — elle est prévue pour la première moitié de 2026 —, mais quelques clients de la société ont déjà reçu leurs disques durs de 40 To.

Une représentation imagée de l'intérieur d'un disque dur HAMR, avec son laser. Image Seagate.

Pour atteindre cette capacité, Seagate a combiné la densité de la technologie HAMR — heat assisted magnetic recording, qui consiste à chauffer le plateau avec un laser pour réduire la taille des bits stockés — et un grand nombre de plateaux. Les disques durs de la gamme Mozaic 4 (qui succède aux Mozaic 3+) contiennent en effet dix plateaux de 4 To, une prouesse notamment obtenue grâce à l'hélium, comme dans beaucoup de disques durs destinés au monde professionnel. La marque avait annoncé vouloir atteindre 50 To en 2026, mais ce n'est visiblement plus le cas : il faudra se contenter de 40 To, puis 44 To en 2027 et 50 To en 2028.

Seagate met en avant la fiabilité de ses disques durs HAMR

Seagate met en avant la fiabilité de ses disques durs HAMR

Rappelons tout de même que les disques durs de grande capacité ciblent essentiellement les centres de données et qu'ils ont pratiquement disparu des ordinateurs grand public. Dans les disques durs et les NAS, les fabricants préfèrent par ailleurs livrer des modèles avec une capacité plus faible (de l'ordre de 20 To tout de même) et des technologies plus simples à mettre en œuvre et moins onéreuses.


  1. Soit 40 000 000 Mo en suivant la norme du Système International.  ↩︎

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La 5G pourrait s'ouvrir aux professionnels dans une bande de fréquence dédiée

L'Arcep vient de publier une consultation publique qui va permettre — à terme — d'étendre la prise en charge de la 5G en France. L'idée de cette consultation, qui suit celle organisée l'année dernière (dès juillet 2024) est de mettre en place la possibilité de déployer des réseaux mobiles locaux pour un usage professionnel, sans passer par les opérateurs nationaux. C'est la bande comprise entre 3,8 GHz et 4,2 GHz qui servirait à cet usage précis.

L'idée est de permettre à des entreprises de déployer un réseau 5G fermé, pour un usage précis. Ivan Radic, CC BY 2.0.

Une fréquence est déjà disponible pour ces cas particuliers, celle de 2,6 GHz (entre 2 575 et 2 615 MHz), mais elle est assez limitée. Le but est de permettre la mise en place de RMP (Réseaux Mobiles Professionnels), comme une couverture dédiée dans une zone qui n'est pas accessible au public, ou pour améliorer la couverture dans des zones qui nécessitent un haut niveau de sécurité ou de résilience. Un des exemples donnés dans les réponses à la consultation précédente va être celui de la SNCF, qui pourrait déployer son propre réseau 5G, pour connecter ses équipements sans devoir passer par les réseaux des opérateurs classiques.

L'attribution des fréquences dépendra notamment des régions et les professionnels qui auront accès à une partie de la bande se verront imposer des obligations de couverture. La bande choisie est large, avec un minimum de 5 MHz lors de l'attribution et un maximum de 100 MHz (sur les 400 MHz disponibles). De plus, dans certains départements, les contraintes seront plus fortes : la bande comprise entre 3,8 et 4,2 GHz est employée par les stations de base des services fixes par satellites1 et les déploiements dans les zones en question devront donc évidemment éviter de perturber la réception.

La bande 3,8 - 4,2 GHz n'est utilisée réellement que dans ces départements, ce qui justifie son ouverture. Image Arcep.

La consultation publique a été ouverte le 2 juin 2025 et se termine le 2 juillet. Il n'y a pas encore de date précise pour la mise en place et l'attribution des fréquences de la nouvelle bande de fréquence.


  1. Dans les offres satellitaires, les satellites communiquent avec une station de base au sol qui sert de relais pour accéder à Internet.  ↩︎

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Doom tourne enfin sur l'Apple Network Server, le « Macintosh » sans Mac OS

Apple, dans les années 90, a proposé une drôle de machine dans sa gamme : l'Apple Network Server. La gamme comprenait deux modèles (500 et 700) et — chose rare chez Apple — l'ordinateur n'était pas livré sous Mac OS ni même avec un système d'exploitation Apple. En effet, ce serveur fonctionnait sous AIX dans une version spécifique. Apple et IBM avaient travaillé ensemble pour proposer une variante de l'UNIX d'IBM. Et même si la carte mère dérive de celle du Power Macintosh 9500, l'ANS ne fonctionne pas sous Mac OS, faute de ROM adaptée.

Un Apple Network Server. Image Every Mac.

Pourquoi parler du plus lourd des ordinateurs Apple (36 kg sur la balance) ? Parce que Cameron Kaiser, notamment à l'origine de Tenfourfox (un portage des versions modernes de Firefox pour les anciens Mac PowerPC), a porté Doom sur la machine. Car oui, même si Doom fonctionne sur de nombreux appareils (de la Touch Bar à l'adaptateur HDMI des iPhone Lightning, il n'était pas disponible sur l'Apple Network Server.

Doom sous AIX 4.1. Image Cameron Kaiser.

Dans un long post très technique, il explique comment il a porté Doom pour qu'il fonctionne sur le PowerPC de l'Apple Network Server, mais surtout sur la version 4.1 d'AIX, car les ports qui étaient déjà disponibles demandaient au moins la version 4.3. La compilation avec des outils de 1996 sur une plateforme assez obscure n'a pas été une partie de plaisir, mais il a finalement réussi à obtenir une version fonctionnelle, qui est open source. Le nom (Harpoom) est une référence au nom de code de la version 4.1 d'AIX pour les machines d'Apple (Harpoon). Enfin, cette variante de Doom ne propose pas de son, pour une raison très pragmatique : même si l'Apple Network Server est basé sur un Power Macintosh, la puce audio n'est pas prise en charge sous AIX.

Doom sous AIX 4.1. Image Cameron Kaiser.
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Astuce : afficher plus d'apps récentes dans le Dock de macOS

Depuis quelques années maintenant, le Dock de macOS affiche la liste des dernières applications ouvertes qui ne sont pas présentes de façon permanente dans le Dock. Par défaut, le nombre d'applications est de trois, mais il est possible de modifier cette valeur en ligne de commande. Vous pouvez changer la valeur pour agrandir (ou réduire) cette zone qui se place à droite des autres applications et à gauche de la corbeille.

L'option pour activer les applications récentes sous macOS Sequoia. Image MacGeneration.

Premièrement, il est évidemment nécessaire d'activer la fonction. Elle se trouve dans Réglages Système > Bureau et Dock > Afficher les apps suggérées et récentes dans le Dock. Vous trouverez aussi cette option dans les préférences si vous avez une version plus ancienne de macOS, elle est apparue avec macOS Mojave.

Trois apps en haut, entre celles placées à demeure et la corbeille. Cinq en bas, après modification. Image MacGeneration.

Pour modifier le nombre d'applications, il faut lancer le Terminal de macOS (dans Applications > Utilitaires) et taper les deux lignes suivantes. La valeur après -int (ici 5) est le nombre d'apps à afficher dans le Dock. Nous vous conseillons d'adapter la valeur à la largeur de votre écran, mais aussi au nombre d'apps que vous avez déjà choisi de garder dans le Dock.

defaults write com.apple.dock show-recent-count -int 5; killall Dock

Pour revenir à la valeur par défaut, il suffit de taper les deux mêmes commandes en mettant un 3 à la place du 5.

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La XL-Flash se montre : une mémoire plus rapide que celle de nos SSD, qui se rapproche de la RAM

Depuis une bonne vingtaine d'années maintenant, la mémoire flash de type NAND a pris l'ascendant dans le monde du stockage. Elle permet des performances élevées avec un temps d'accès faible, ce qui était le point faible des disques durs mécaniques. Pour autant, la mémoire vive (RAM) garde l'ascendant sur ce point et de nombreuses technologies tentent donc de s'insérer entre la flash NAND et la RAM. La dernière en date porte le nom de XL-Flash.

Un SSD à base de XL-Flash. Image Tom's Hardware.

La mémoire vive classique a un temps d'accès qui est de l'ordre de la dizaine de nanosecondes (un milliardième de seconde), quand la mémoire flash classique est habituellement aux alentours de la centaine de microsecondes1. La XL-Flash, elle, se place entre les deux avec une valeur de l'ordre de la dizaine de microsecondes. Les chiffres donnés par Tom's Hardware sont éloquents : 13 microsecondes en lecture (50 à 100 avec de la NAND) et 4 microsecondes en écriture (200 à 400 avec la mémoire flash). Les chiffres de cette technologie portée par Kioxia (issue de Toshiba) sont du même ordre que ceux de la mémoire Optane d'Intel. Lancée il y a quelques années sous le nom 3D XPoint, elle a été abandonnée en 2022, au grand dam de ses (rares) utilisateurs. En effet, les SSD de la gamme Optane combinent d'excellentes performances pour les accès aléatoires avec une durée de vie élevée et des gains parfaitement visibles dans de nombreux usages.

Les performances annoncées. Image Tom's Hardware.

Le SSD vu au Computex provient de chez InnoGrit et il offre d'excellentes performances, au-delà de sa latence : 14 Go/s en lecture et 12 Go/s en écriture. Reste à voir si la société arrivera à corriger les deux défauts qui ont plombé Optane en son temps : le prix et la consommation. En effet, les SSD Optane étaient (très) onéreux par rapport à de la mémoire flash, avec une consommation assez élevée. Les modèles rapides étaient par exemple disponibles uniquement sur des cartes d'extension avec un dissipateur imposant. Les images montrées par nos confrères montrent au moins que deux autres défauts ont été corrigés. Les SSD Optane étaient en effet très rapides sur les accès mais moins efficaces que certains SSD classiques sur les débits en écriture, et la capacité était limitée. Les modèles montrés sont rapides (12 Go/s) et offrent jusqu'à 3,2 To de capacité, même si le nombre de puces (256) semble élevé.

Un SSD Optane. Image MacGeneration.

Reste à voir si l'industrie suivra, et c'est généralement le problème des nouvelles technologies de ce type. Il faut en effet arriver à atteindre un prix compétitif tout en gardant suffisamment d'avantages pour faire migrer les utilisateurs. Dans le cas de la mémoire flash NAND, c'est un processus qui a pris quelques années : les premiers usages grands publics datent de la fin des années 90 (avec les cartes mémoire), les premiers SSD réellement capables de remplacer les disques durs sont sortis vers 2008 et la transition des HDD vers les SSD a ensuite pris une dizaine d'années.


  1. Les disques durs ont un temps d'accès de l'ordre de 10 millisecondes.  ↩︎

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Un malware particulièrement résistant a infecté des milliers de routeurs Asus

Les chercheurs de chez GreyNoise viennent de documenter une attaque d'ampleur, qui cible des routeurs de la marque Asus (RT-AC3100, RT-AC3200, RT-AX55). Le malware, qui touche selon eux environ 9 000 appareils dans le monde, est particulièrement résistant et survit par exemple à une mise à jour de firmware.

L'attaque a été détectée par les outils de la société, qui reposent sur de l'IA. Ensuite, mi-mars 2025, les développeurs de GreyNoise ont pris le relais pour comprendre le fonctionnement du malware. Selon eux, il sert dans ce que l'on appelle un botnet, c'est-à-dire un réseau d'appareils compromis. Les malandrins peuvent les utiliser pour des attaques de type DDOS (déni de service), par exemple.

Le RT-AX55, un des modèles touchés. Image Asus.

L'analyse technique est intéressante, car le malware s'incruste littéralement dans le système du routeur. La première partie de l'attaque consiste à se connecter à distance sur un routeur de la marque, avec des mécanismes d'attaques en force brute (ce qui consiste à tester toutes les possibilités) et l'usage d'une astuce pour éviter la double authentification. Une fois l'accès obtenu, le malware active un accès SSH et coupe l'enregistrement des journaux dans le routeur, pour se cacher. L'accès SSH lui-même est parfaitement légitime, car il est activé grâce à une faille dans les routeurs Asus. Une fois l'accès ouvert, il est persistant et le malware peut être effacé.

Si Asus a depuis corrigé les failles employées par le malware, la mise à jour de firmware n'a pas d'impact sur les appareils déjà compromis. En effet, l'accès SSH ouvert est considéré comme légitime et la clé stockée dans une zone qui n'est pas effacée lors d'une mise à jour de firmware (NVRAM), ce qui est logique : effacer cette mémoire remettrait tous les paramètres à zéro. Le seul moyen de se débarrasser du malware consiste donc à effectuer une remise à zéro totale en effaçant les paramètres, avant d'effectuer la mise à jour.

Dans tous les cas, l'attaque est très élaborée et (surtout) très persistante : l'obligation de remettre à zéro totalement les routeurs est un problème dans certains cas. Et elle est aussi difficile à détecter, étant donné que le malware lui-même disparaît. Il est tout de même possible de vérifier l'accès à certaines adresses, données par GreyNoise.

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Astuce : profiter des volumes APFS pour optimiser vos sauvegardes Time Machine

Une des fonctions intéressantes du système de fichiers APFS, apparu avec macOS Sierra en 2017 et imposé dès l'année suivante, est la possibilité de créer des volumes partagés. De façon très schématique, il faut imaginer un volume de ce type comme une partition dans les anciens systèmes de fichiers, mais qui partage l'espace de stockage avec les autres volumes du périphérique. Et cette fonction est très utile dans certains cas, par exemple pour éviter de sauvegarder des données et donc d'encombrer un disque de sauvegarde.

L'exemple donné par Howard Oakley est celui des machines virtuelles. Si vous en utilisez sur votre Mac, elles n'ont pas nécessairement besoin d'être sauvegardées toutes les heures avec Time Machine, ni d'être présentes dans les snapshot du disque, qui est l'équivalent d'une sauvegarde locale. Qui plus est, les fichiers qui contiennent les machines virtuelles sont souvent très gros (plusieurs dizaines de gigaoctets) et les moindres modifications amènent donc souvent la sauvegarde d'une grande quantité de données1. Nous pourrions aussi prendre comme exemple la bibliothèque de Photos ou de Musique, ou n'importe quel ensemble de données qui peut être récupéré facilement (par exemple depuis le cloud) ou qui n'a pas besoin d'être sauvegardé. En stockant les machines virtuelles ou les bibliothèques sur un volume dédié (mais partagé), il est possible de l'exclure des sauvegardes et donc de garder les données sur le SSD principal du Mac tout en évitant d'encombrer les volumes de sauvegarde.

Vos données qui ne doivent pas êtres sauvegardées peuvent être déplacées dans le volume Machines virtuelles. Image MacGeneration.

Sur le papier, il est possible d'exclure les données de la sauvegarde Time Machine (Réglages Système > Général > Time Machine > Options...), mais comme l'explique Howard, les données exclues font toujours partie des snapshots en APFS et peuvent donc prendre un espace disque important sur le volume principal.

Il est possible d'exclure des volumes ou des données. Image MacGeneration.

Créer un volume

Premièrement, il faut lancer l'Utilitaire de disque, dans le dossier Utilitaires de votre dossier Applications. Dans le menu Présentation, choisissez Affichez tous les appareils si ce n'est pas déjà fait. Maintenant, dans la colonne de gauche, placez-vous sur conteneur. Dans notre capture, il se nomme Conteneur disk3 et se trouve entre le nom du SSD lui même (Apple SSD...) et le nom du volume principal (Volumes Macintosh HD).

Il faut cliquer sur le bon conteneur (en jaune). Image MacGeneration.

A droite, cliquez sur le +qui se trouve au-dessus de Volume.

Image MacGeneration.

Donnez un nom à ce volume (par exemple Machines virtuelles) et choisissiez l'APFS (chiffré) dans le menu Format. Ce point n'est pas totalement nécessaire et dépend de l'importance de vos données. Attention, si vous restez en APFS classique les données ne seront pas chiffrées, même si vous avez protégé votre SSD avec FileVault.

L'ajout d'un volume. Image MacGeneration.
Il vaut mieux choisir l'APFS chiffré. Image MacGeneration.

Il faut ensuite taper le mot de passe qui va permettre de chiffre le volume.

Il faut entrer un mot de passe. À ne pas oublier. Image MacGeneration.

Une fois que c'est fait, cliquez sur Options de taille.... Ce n'est pas totalement nécessaire, encore une fois, mais il faut bien comprendre que le volume que nous allons créer partage son espace de stockage avec celui des autres volumes. Il est donc possible de définir une capacité minimale et une capacité maximale.

Vous pouvez éventuellement mettre des limites. Image MacGeneration.

Ensuite, il suffit de cliquer sur OK et d'attendre que macOS ajoute le volume, qui apparaîtra dans le Finder. Et si jamais vous avez besoin de supprimer le volume, c'est parfaitement possible depuis l'Utilitaire de disque, sans perdre les données des autres volumes.

La création est terminée. Image MacGeneration.

Attention aux subtilités des volumes partagés

Le volume créé a quelques petites contraintes. La première, c'est qu'il n'est pas possible de le démonter depuis le Finder, il faut passer par Utilitaire de disque (il ne peut pas être éjecté au sens strict du terme, étant donné qu'il se trouve sur le même SSD que le système d'exploitation). La seconde, c'est que l'espace de stockage est partagé. Si vous ajoutez une bibliothèque Photos ou les fichiers d'une machine virtuelle, vous verrez donc la capacité diminuer tant sur le volume que sur le volume principal. De même, la capacité renvoyée est celle du SSD lui-même. Dans le Finder, vous verrez donc deux volumes de 512 Go (par exemple) avec le même espace libre, mais vous n'aurez réellement qu'un SSD de 512 Go.

Le volume fait partie du conteneur et partage l'espace disque. Image MacGeneration.

Enfin, c'est une astuce qui peut aussi être employée pour stocker des données sur un disque dur de sauvegarde Time Machine. Par défaut, Time Machine ajoute un volume dans une variante spécifique de l'APFS, qui empêche l'écriture. Mais il est possible d'ajouter un volume qui partage l'espace de stockage, comme nous venons de le faire.


  1. La version actuelle de Time Machine, qui utilise l'APFS, réduit le problème : les données sont sauvegardées au niveau du bloc de données, la plus petite portion du système de fichiers. En HFS+, le système de fichiers précédents, la sauvegarde s'effectuait au niveau du fichier. Une machine virtuelle composée d'un ensemble de fichiers de 2 Go (un cas classique) nécessitait donc de sauver 2 Go pour un bit modifié.  ↩︎

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Free Mobile devrait utiliser la 2G et la 3G d'Orange jusqu'à la fin : ils veulent prolonger le contrat

Depuis son arrivée en 2012, Free Mobile se repose sur le réseau d'Orange pour la 2G et en partie pour la 3G. Et visiblement, le contrat d'itinérance ira jusqu'à la fin des deux technologies : les deux opérateurs veulent le renouveler jusqu'en 2028, selon Le Figaro. Le contrat doit être validé par l'ARCEP, mais le gendarme des télécoms devrait l'accepter : forcer Free Mobile à abandonner l'itinérance en 3G alors que la technologie doit disparaître d'ici trois ans a peu de sens.

Une boutique Free. Image Free.

Pour la 2G, le constat est encore pire : ne pas valider le contrat signerait la fin de la 2G chez l'opérateur. Free Mobile a bien un temps proposé un embryon de réseau 2G, mais il n'a compté que quelques centaines d'antennes avant d'être coupé. À l'époque, le contrat d'itinérance avec Orange avait été prolongé jusqu'en 2025 (cette année), et il devrait bien être prolongé pour les quelques mois nécessaires.

Dans la pratique, Free Mobile utilisera donc le réseau 2G d'Orange jusqu'à sa fin, prévue à partir du 31 décembre 2025. L'opérateur a donné un calendrier qui montre que le réseau sera éteint progressivement durant l'année 2026, pour un arrêt total fin septembre 2026. Si vous avez encore un téléphone uniquement 2G1, il faudra donc penser à le changer.

Bientôt la fin du Nokia 3310. Image iGeneration.

Pour la 3G, c'est un peu plus compliqué. Orange a annoncé la fermeture de son réseau pour fin 2028, mais Free Mobile n'a pas encore communiqué sur ce point. Les deux scénarios possibles sont donc soit une fermeture concomitante, soit un arrêt du contrat d'itinérance et donc une couverture moins bonne pour les abonnés Free Mobile, qui devront ensuite se contenter du réseau de l'opérateur (qui n'est pas aussi étendu que celui d'Orange) en attendant une fermeture probable. SFR et Bouygues Telecom, les deux autres opérateurs, prévoient respectivement de fermer la 3G fin 2028 et fin 2029.


  1. Désolé pour ceux qui adorent leur Nokia 3310 ou le premier iPhone.  ↩︎

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Le Thunderbolt 5 et l'USB4v2 à 80 Gb/s vont se démocratiser

Avec les Mac à base de M4 Pro et Max (et sur le Mac Studio M3 Ultra), Apple a ajouté une corde à son arc : la prise en charge du Thunderbolt 5 et de l'USB4v2. Les deux technologies permettent un débit de 80 Gb/s (et même 120 Gb/s dans certains cas) mais les périphériques compatibles restent rares. Un point qui pourrait changer : Asmedia et Via, deux sociétés spécialisées dans les composants, travaillent sur le sujet.

Le logo de l'USB à 80 Gb/s. Image USB-IF.

Actuellement, il n'y a que deux contrôleurs sur le marché : celui d'Intel (vu dans les périphériques et dans les PC à base de CPU Intel) et celui d'Apple. Mais selon Tom's Hardware, Asmedia et Via devraient proposer leurs propres puces en 2026 et 2027 (respectivement). Celui d'Asmedia est très attendu, car il va permettre aux fabricants de PC qui ont choisi un CPU AMD d'intégrer la technologie, mais il va aussi probablement permettre l'arrivée de périphériques moins onéreux. C'était le cas avec l'USB4 classique (40 Gb/s) : avant l'arrivée d'Asmedia avec l'ASM2464PD, vu par exemple dans le ZikeDrive, les périphériques étaient rares et onéreux.

Avec un SSD Thunderbolt 5, macOS travaille en mode USB4v2. Image MacGeneration.

Dans la pratique, l'USB4v2/Thunderbolt 5 permet un débit pratique de l'ordre de 7 Go/s avec des SSD externes, par exemple. Le mode à 120 Gb/s, parfois mis en avant, cible essentiellement les moniteurs : il permet de créer des modèles avec des définitions très élevées qui ne nécessitent qu'un seul câble. Ce mode asymétrique est en effet peu pratique pour les autres types de périphériques : il monte à 120 Gb/s vers un périphérique, mais descend à 40 Gb/s du périphérique vers l'hôte. Un choix peu adapté aux SSD externes, qui sont généralement plus rapides en lecture (du périphérique vers l'hôte) qu'en écriture (de l'hôte vers le périphérique).

Test du LaCie Rugged SSD Pro5, un SSD externe Thunderbolt 5 capable d

Test du LaCie Rugged SSD Pro5, un SSD externe Thunderbolt 5 capable d'atteindre 6 Go/s

Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre que les nouveaux contrôleurs arrivent, comme souvent. Pour rappel, l'USB4v2 a été annoncé en septembre 2022.

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Microsoft veut unifier les mises à jour d'apps dans Windows Update, ce qu'Apple n'a jamais réussi

Dans les systèmes d'exploitation modernes, les mises à jour des applications ont beaucoup d'importance : elles sont régulières et permettent parfois de corriger des failles de sécurité. Mais que ce soit sous macOS ou sous Windows, rien n'est unifié. Mais Microsoft veut régler en partie ce problème.

Un exemple d'une app qui se met à jour par elle-même. Image MacGeneration.

Actuellement, et le constat est le même sous macOS et Windows, vous avez des applications qui se mettent à jour dans l'App Store du système, d'autres qui se mettent à jour dans un lanceur (comme Steam), certaines qui reposent sur des mécanismes intégrés et (plus rare) des apps qui vous indiquent simplement d'aller télécharger manuellement la mise à jour sur le site. Apple, à une époque, avait essayé d'unifier un peu ça, avec par exemple les mises à jour de macOS qui passaient par le Mac App Store, sans succès.

La solution Windows Update

Microsoft détaille sa solution dans un post de blog : elle consiste à passer par Windows Update, le mécanisme de mise à jour de Windows, qui prend déjà notamment en compte certains pilotes. La société de Redmond met évidemment en avant divers avantages. Elle permet d'améliorer les performances avec des mises à jour récupérées pendant les périodes où le PC est peu utilisé, simplifie l'expérience pour les utilisateurs avec des notifications unifiées et une liste des mises à jour visibles et disponibles à un endroit connu et simplifie la vie des administrateurs système, qui n'auront en théorie qu'une méthode à gérer.

Windows Update sous Windows 10. Image MacGeneration.

Les détails eux-mêmes sont peu importants, Microsoft explique juste que les développeurs devront fournir les informations nécessaires pour détecter une mise à jour (versions, obligation de redémarrer, etc.). Les applications disponibles sous la forme d'un paquet msix ou appx (apparus avec Windows 10) pourront être modifiées facilement pour tirer parti des nouvelles API, les applications Win32 plus classiques nécessiteront quelques ajustements, mais Microsoft a prévu le coup. Pour le moment, le mécanisme est dans une phase de test privée, a priori uniquement pour Windows 11.

En pratique, ça ne va probablement rien changer

Le principal problème du choix de Microsoft, c'est que ça ne va (presque) rien changer. Même en considérant un lien entre le Microsoft Store et Windows Update pour unifier l'interface, des magasins en ligne comme Steam ou Epic Games Store ne vont pas passer par Windows Update, et il est évident que certains développeurs ne suivront pas Microsoft, ne serait-ce — comme le note Next — que parce que Windows Update n'est pas parfait et a eu son lot de problèmes avec le temps.

Des mises à jour dans le Microsoft Store. Image MacGeneration.

Si Apple proposait un mécanisme du même type, les chances de le voir être adopté pourraient être plus élevées, pour deux raisons. La première, c'est que les développeurs d'apps emploient plus facilement les nouvelles API et les fonctions proposées par Apple. La seconde, c'est qu'Apple a tendance à parfois vouloir imposer ses vues et pourrait pousser les développeurs vers sa solution. Reste que le problème des magasins tiers et l'adoption assez faible du Mac App Store ne jouent pas en la faveur d'une intégration.

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