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Apple a invité des influenceurs du monde entier pour les 10 ans de l'Apple Watch

Apple a fêté le dixième anniversaire de l’Apple Watch de manière bien étrange. Elle a incité, pendant cette journée, ses utilisateurs à compléter leurs anneaux et à obtenir en guise de récompense un nouveau trophée ainsi que des autocollants pour Messages. Les plus chanceux ont pu également se rendre en Apple Store et obtenir un pin’s qui rencontre semble-t-il, un certain succès sur eBay.

La chose sur laquelle Apple n’a pas communiqué, c’est qu’elle a invité sur son campus des influenceurs du monde entier pour fêter le dixième anniversaire de l’Apple Watch. Les personnes invitées venaient dans leur majorité du monde du sport et étaient encadrées par certains coachs de Fitness+. Le but : compléter leurs anneaux bien évidemment.

Pendant cette journée, les personnes invitées ont été amenées à faire différentes activités sportives (vélo, yoga, course à pied) et ont même participé à une petite compétition sportive.

Ce qui est très bizarre dans cette affaire, c’est que, lorsqu’on invite des influenceurs du monde entier à un événement spécial, c’est dans le but de faire parler de soi. Or, cette journée n’a fait que très peu de bruit sur les réseaux.

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Apple a invité des influenceurs du monde entier pour les 10 ans de l'Apple Watch

Apple a fêté le dixième anniversaire de l’Apple Watch de manière bien étrange. Elle a incité, pendant cette journée, ses utilisateurs à compléter leurs anneaux et à obtenir en guise de récompense un nouveau trophée ainsi que des autocollants pour Messages. Les plus chanceux ont pu également se rendre en Apple Store et obtenir un pin’s qui rencontre semble-t-il, un certain succès sur eBay.

La chose sur laquelle Apple n’a pas communiqué, c’est qu’elle a invité sur son campus des influenceurs du monde entier pour fêter le dixième anniversaire de l’Apple Watch. Les personnes invitées venaient dans leur majorité du monde du sport et étaient encadrées par certains coachs de Fitness+. Le but : compléter leurs anneaux bien évidemment.

Pendant cette journée, les personnes invitées ont été amenées à faire différentes activités sportives (vélo, yoga, course à pied) et ont même participé à une petite compétition sportive.

Ce qui est très bizarre dans cette affaire, c’est que, lorsqu’on invite des influenceurs du monde entier à un événement spécial, c’est dans le but de faire parler de soi. Or, cette journée n’a fait que très peu de bruit sur les réseaux.

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Promos : iPhone 13 256 Go à 579 €, l'iPhone 16e à 660 € et l'iPhone 16 à 800 €

Ce week-end, dans toutes les zones de prix ou presque, il y a un iPhone en promotion. Pour ceux qui ne veulent pas faire de folies, on peut faire l’acquisition d’un iPhone 13 256 Go RED au prix de 579 €. C’est un modèle qui n’est pas tout jeune, qui ne fera pas tourner Apple Intelligence, mais il est relativement léger, a des performances plus qu’honorables et est compatible 5G.

L’iPhone 16e est également en promotion. Pour 80 € de plus, vous avez le tout nouveau smartphone d’Apple. Il est plus puissant, offre une meilleure autonomie, est compatible avec Apple Intelligence, mais ne dispose que d’un capteur photo et de seulement 128 Go d’espace de stockage. L’iPhone 16e est disponible à 660 € chez Boulanger et chez Amazon, soit 60 € de moins que chez Apple. Les modèles avec 256 Go et 512 Go d’espace de stockage sont également proposés avec des réductions similaires sur ces deux boutiques.

Mais la grosse promotion du week-end concerne l’iPhone 16 qui est proposé à 800 € chez Amazon. C’est 170 € de moins que sur l’Apple Store en ligne. Jamais l’iPhone 16 n’avait été vendu à un tel prix en France. C’est le moment si vous êtes intéressé…

Le modèle 256 Go est proposé pour sa part à 930 €, cela représente une ristourne de 15 % sur le prix habituel.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

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Promos : iPhone 13 256 Go à 579 €, l'iPhone 16e à 660 € et l'iPhone 16 à 800 €

Ce week-end, dans toutes les zones de prix ou presque, il y a un iPhone en promotion. Pour ceux qui ne veulent pas faire de folies, on peut faire l’acquisition d’un iPhone 13 256 Go RED au prix de 579 €. C’est un modèle qui n’est pas tout jeune, qui ne fera pas tourner Apple Intelligence, mais il est relativement léger, a des performances plus qu’honorables et est compatible 5G.

L’iPhone 16e est également en promotion. Pour 80 € de plus, vous avez le tout nouveau smartphone d’Apple. Il est plus puissant, offre une meilleure autonomie, est compatible avec Apple Intelligence, mais ne dispose que d’un capteur photo et de seulement 128 Go d’espace de stockage. L’iPhone 16e est disponible à 660 € chez Boulanger et chez Amazon, soit 60 € de moins que chez Apple. Les modèles avec 256 Go et 512 Go d’espace de stockage sont également proposés avec des réductions similaires sur ces deux boutiques.

Mais la grosse promotion du week-end concerne l’iPhone 16 qui est proposé à 800 € chez Amazon. C’est 170 € de moins que sur l’Apple Store en ligne. Jamais l’iPhone 16 n’avait été vendu à un tel prix en France. C’est le moment si vous êtes intéressé…

Le modèle 256 Go est proposé pour sa part à 930 €, cela représente une ristourne de 15 % sur le prix habituel.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

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ArcelorMittal taille dans l’acier : 600 suppressions de postes et un secteur sous tension

Le géant de la sidérurgie ArcelorMittal a annoncé mardi envisager la suppression de 600 postes sur plusieurs sites français. Une décision qui illustre les défis profonds de l’industrie tricolore, confrontée à la concurrence internationale, à la transition écologique et à un recul historique de son poids dans l’économie.

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Le pape François, prophète d'une autre économie

Décédé lundi à l’âge de 88 ans, le pape François laisse derrière lui un héritage spirituel, mais aussi profondément social et économique. Premier pape venu du Sud global, il a porté une critique radicale du capitalisme, prônant une économie au service de l’humain et de la planète.

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Un humanoïde boucle le semi-marathon de Pékin en 2h40

La pratique de la course à pied connaissant un succès grandissant, il est de plus en plus difficile de trouver un dossard pour participer à la course ou trail du coin. C’est d’autant plus vrai dans les grandes villes. Le week-end dernier, le Schneider Electric Marathon de Paris a ainsi attiré près de 57 000 coureurs.

Attention, les choses pourraient ne pas s’arranger avec l’arrivée d’un nouveau type de participant : les humanoïdes ! Ces derniers ont participé au semi-marathon de Pékin qui avait lieu hier. Les grandes entreprises de robotique étaient invitées à inscrire leurs champions pour une course qui se tenait en parallèle de ce rendez-vous prisé par les coureurs chinois.

La bonne nouvelle, c’est que nous, simples êtres humains, avons encore un peu de marge, sur ces bipèdes d’un nouveau genre. Tiangong Ultra de Beijing Humanoid Robot Innovation Centre a bouclé les 21,1 kilomètres en un peu plus de 2 heures et 40 minutes. Un temps qui reste à la portée de l’immense majorité des êtres humains.

Le robot en question a écopé d’une pénalité de dix minutes pour changement de batterie. Même au niveau du ravito, l’être humain a encore un peu de marge. Pour d’autres humanoïdes, la course s’est moins bien passé. L’un d’eux s’est écroulé sur la ligne de départ…

La question est de savoir si ce type d’évènements va se multiplier et si, dans quelque temps, on aura des humanoïdes fabriqués par des entreprises du monde entier qui viendront faire la course. Avec une question derrière : seront-ils fair-play ? Les humains, hélas, ne le sont pas toujours…

@rmcsport

Plus gros craquage qu'on ait jamais vu dans une course de relais. On est sur un 4x200m féminin en Virginie. Inutile de vous préciser qu'elle a été disqulifiée.

♬ son original - rmcsport
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L'industrie des semi-conducteurs paie les pots cassés de la politique de Trump

La politique commerciale de Donald Trump commence à avoir un certain impact sur l’économie réelle. Si cette enchère sur les droits de douane avait quelque chose d’assez théorique, l’industrie des semi-conducteurs commence à en pâtir, pénalisée à la fois par des coûts plus élevés que prévu et un cadre réglementaire mouvant.

Le cours de l’action Nvidia a perdu hier près de 7% après avoir provisionné une charge de 5,5 milliards de dollars relatifs au marché chinois. La Maison-Blanche a fait savoir à la firme de Jensen Huang qu’elle devait désormais obtenir une licence pour exporter les puces H20 vers la Chine, et ce, pour une « durée indéterminée ». Cette puce utilisée dans le domaine de l’intelligence artificielle était pourtant une puce spécialement conçue pour le marché chinois, en accord avec la précédente administration.

La carte H100 de Nvidia. Image Nvidia.

Il s’agit d’une version dégradée de la H100. Cette dernière est dotée de 144 SM (Streaming Multiprocessor) au maximum, adossés à 80 Go de mémoire à 3,35 TB/s de vitesse de transfert, lui permettant le score phénoménal de 1 979 TFLOPS sur le test FP16 Tensor Core. La H20, elle, a certes 96 Go de mémoire pour une vitesse de 4 TB/s, mais est drastiquement limitée à 78 SM. De quoi faire tomber son score à un « simple » 148 TFLOPS, soit même pas le dixième de la version débridée.

Une telle rumeur circulait depuis des semaines, ce qui a permis à l’industrie chinoise d’anticiper et de faire le plein de cartes H20. Quoi qu’il en soit, il y aura un manque à gagner qui ne sera pas négligeable pour Nvidia.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Dans le même temps, son concurrent AMD a fait une annonce similaire et estime que ces nouveaux contrôles à l’exportation pourraient lui faire perdre 800 millions de dollars. Autre preuve que l’industrie des semi-conducteurs ne se porte pas bien, ASML a publié des résultats moins bons qu’anticipés et pointe l’effet des barrières douanières qui impactent la demande.

Les résultats d’ASML sont très intéressants à suivre, car cette entreprise néerlandaise est spécialisée dans la fabrication de machines de photolithographie utilisées pour la production de semi-conducteurs. Cela donne par conséquent une idée de l’état de cette industrie.

Image : Coros

De son côté, le consommateur américain a déjà pu en mesurer les premiers effets sur Amazon avec de nombreux produits importés de Chine. Bien connue des utilisateurs d’iPhone et de Mac, la marque Anker avait appliqué en moyenne une hausse de 18 % sur plus de 127 produits. Quant au fabricant de montres Coros, il a tout simplement disparu des étagères d’Amazon US. Tout ceci ne fait sans doute que commencer…

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Promo : la carte Amazon Basics Micro SD 256 Go à 21,26 €

Quand on parle carte mémoire, on pense souvent à des marques comme SanDisk ou Samsung. Le géant du e-commerce propose une large gamme de produits à des prix intéressants via sa gamme Amazon Basic. Dans ce cadre, Amazon propose aujourd’hui une carte Micro SD 256 GB avec adaptateur au prix de 21,26 €.

Le fabricant annonce des taux de transfert allant jusqu’à 200 Mo/s en lecture et 150 Mo/s en écriture, des vitesses largement suffisantes pour l’enregistrement vidéo en 4K, la prise de vues en rafale ou le transfert rapide de fichiers lourds. La carte est certifiée U3 et V30, ce qui garantit une bande passante minimale soutenue, particulièrement utile pour les usages photo/vidéo exigeants.

Les cartes microSD sont utilisées entre autres sur la Nintendo Switch, les dashcams, les drones DJI, ou encore sur de nombreux appareils reflex. Avec son adaptateur, vous pourrez bien entendu l’utiliser sur votre Mac.

Amazon précise également que sa carte est conçue pour résister aux températures extrêmes, aux chocs, à l’eau et aux rayons X, ce qui la rend adaptée aux environnements contraignants — en voyage, en montagne ou dans un drone en vol par exemple.

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iPhone pliable : le prix combiné d'un iPad Pro et d'un iPhone Pro ?

Il ne fait aucun doute que l’iPhone pliable, lorsqu’il verra le jour, coûtera une petite fortune. La crainte pour Apple, c’est qu’un tel appareil vienne mordre sur les ventes d’iPad. D’ailleurs, la question du logiciel système se pose. Avec un écran interne de la taille de l’iPad mini, est-ce que ce modèle doit embarquer une version modifiée d’iOS ou d’iPadOS ?

Pour le prix, Apple pourrait être tenté de vendre son nouvel appareil au prix combiné d’un iPhone Pro et d’un iPad. Comptez entre 2100 et 2300 $ selon le leaker Instant Digital. Avec ces histoires de droit de douane, le prix final pourrait encore être plus salé pour les Américains, mais ça, c’est une autre histoire, d’autant plus que ce modèle n’est pas attendu dans le meilleur des cas avant la fin de l’année prochaine.

Image réalisée à l’aide d’une IA

L’achat combiné d’un iPhone 16 Pro et d’un iPad Pro 13” coûte actuellement près de 2300 $ (sans les taxes). Si ce prix se confirme, ce serait un positionnement très haut de gamme par rapport à ce que propose actuellement la concurrence. Le Pixel 9 Pro Fold démarre à 1900 €, alors que le Galaxy Z Fold6 démarre à 1999 €, même si, dans les faits, on le trouve à un prix nettement inférieur dans le commerce.

Quoi qu’il en soit, Apple arrivera très tardivement sur le marché, mais ne semble pas vouloir faire les choses comme les autres. Afin de rendre sa charnière la plus solide possible, la firme de Cupertino aurait recours au Liquidmetal. D’autre part, la grande obsession des designers d’Apple serait d’éliminer le pli visible pour son futur iPhone pliant. Apple semble mettre tout en œuvre pour faire de son iPhone pliable un appareil d’exception. Cela ne se ferait pas sans concession toutefois. Aux dernières nouvelles, ce modèle signerait le retour de Touch ID à la place de Face ID.

iPhone pliable : Samsung fournirait l’écran de ce futur téléphone sans Face ID

iPhone pliable : Samsung fournirait l’écran de ce futur téléphone sans Face ID

iPhone des 20 ans : vers la fin de l’encoche et de la Dynamic Island ?

iPhone des 20 ans : vers la fin de l’encoche et de la Dynamic Island ?

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iPhone des 20 ans : vers la fin de l’encoche et de la Dynamic Island ?

Avec l’iPhone X, Apple avait réussi à marquer les esprits en sortant un téléphone en avance sur son temps. Voilà à quoi devaient ressembler les smartphones modernes. La concurrence ne s’est pas trompée et a copié Apple, allant même jusqu’à améliorer le concept.

Image : MacRumors

Pour les 20 ans de son smartphone, Apple veut à nouveau frapper un grand coup. Concernant les détails, on ne sait que peu de choses si ce n’est que c’est l’iPhone Pro qui devrait être revu de fond en comble et qu’il devrait faire une plus grande place au verre. Cette révélation est assez cocasse lorsque l’on relit notre test de l’iPhone X que l’on décrivait comme une plaque de verre dans la main.

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Avec l'iPhone des 20 ans, Apple veut refaire le coup de l'iPhone X

L’une des nouveautés de l’iPhone X, c’était cette fameuse encoche qui était nécessaire pour Face ID. Quelques années plus tard, cette encoche est toujours là, même si elle a été améliorée avec l’arrivée de la Dynamic Island.

Comme le souligne MacRumors, la logique serait de refermer la parenthèse. L’iPhone des 20 ans pourrait être une réponse à l’iPhone X et faire disparaitre en grande partie, voire totalement, cette encoche. Mais est-ce vraiment possible ?

La disparition de l’encoche est une vieille rumeur. On l’évoquait déjà en 2021 pour les iPhone Pro de 2022. À l’époque, John Prosser était persuadé que ce serait la grande nouveauté de l’iPhone 14 Pro, Ming-Chi Kuo le pensait aussi alors que Mark Gurman était plus réservé. Mais, contrairement à ce que la rumeur disait, ce modèle n’a pas troqué son encoche par un simple trou.

La caméra sous l’écran du Galaxy Z Fold3. Image iGeneration

Le passage de la caméra TrueDepth sous l’écran est un vieux serpent de mer, mais ce ne sont pas que des rumeurs. Des dépôts de brevet montrent que les ingénieurs d’Apple y pensent également. L’analyste Ross Young tablait pour sa part pour une transition complète sur les modèles Pro d’ici 2026. Quand ce spécialiste des écrans parle d’une transition complète, il parle à la fois de la caméra qui serait derrière l’écran et du dispositif nécessaire pour faire fonctionner Face ID. Manifestement, si l’on en croit les rumeurs, Apple est en retard, mais ce serait malgré tout un bel objectif pour les 20 ans. En espérant que ce modèle soit plus réussi que le Mac des 20 ans.

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Votre Mac principal, c'est un Mac Intel ou un Mac Apple Silicon ?

Apple va-t-elle abandonner la prise en charge des Mac Intel à l’occasion de la WWDC ? Les derniers Mac Intel commercialisés datent de 2020. Cela va faire donc cinq ans. On entre dans une fenêtre de tir où les responsables logiciels doivent en tout cas sérieusement se poser la question. Rappelons que Sonoma se limite à des modèles sortis à partir de 2018, à l'exception de l'atypique iMac Pro de 2017. Les machines ont en commun la présence d'une puce T2, à l'exception des iMac de 2019.

Quand faudra-t-il faire le deuil des Mac Intel ?

Quand faudra-t-il faire le deuil des Mac Intel ?

Faut-il enfin changer son Mac Intel pour un Mac Apple Silicon ?

Faut-il enfin changer son Mac Intel pour un Mac Apple Silicon ?

Si Apple continue à supporter l’architecture X86, ce sera sans doute un support à minima. Plus les années passent, et plus la liste des nouveautés réservée à l’architecture Apple Silicon grandit.

Lors de la WWDC en 2002, Steve Jobs avait organisé des funérailles pour Mac OS 9 - image : Apple

En attendant de savoir, ce qu’Apple fera, nous vous posons une question toute bête. Quelle famille de processeur est au cœur de votre Mac principal ?

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Raspberry Pi 5, évolution ou révolution ?

Les méandres de l'espace de rédaction sont parfois mystérieux. La rédaction de certaines dépêches s'étalent parfois sur de long mois, parfois sans même comprendre pourquoi la dépêche ne part pas vers le stade de la publication. C'est ce qui est arrivé à cette dépêche qui ne suit donc pas autant qu'elle aurait pu l'actualité de la sortie de la nouvelle mouture de la microcarte de la Fondation Raspberry Pi, qui porte le nom très original de Raspberry Pi 5. Cette dépêche - qui nous offre une comparaison de cette nouvelle édition avec son illustre ancêtre ainsi qu'une investigation de ses nouveautés - reste substantielle et il nous a semblé qu'il valait mieux la publier même tardivement plutôt que de la plonger dans l'oubli éternel.

    Sommaire

    Cette dépêche ne traitera pas de l’ensemble de ce que l’on peut faire, la précédente dépêche sur les SoC faite pour la sortie de la Raspberry Pi 4 est toujours d’actualité en ce qui concerne ces sujets.

    Comparaison entre Raspberry Pi 4 et Raspberry Pi 5

    Sorti en 2019, le RPi4 avait fait forte impression—mais quasiment en constante pénurie entre 2020 et 2023, il commençait par accuser le coup par rapport à la concurrence du Rockchip RK3588 (Quad-core Cortex-A76 + Quad-core Cortex-A55).

    Aussi, la Raspberry Pi 5 introduit des avancées significatives par rapport à la Raspberry Pi 4, dont le Tableau 1 présente une synthèse des différences.

    Composants Raspberry Pi 4 Raspberry Pi 5
    SoC Broadcom BCM2711 Broadcom BCM2712
    CPU Quad-core Cortex-A72 (1.8 GHz) Quad-core Cortex-A76 (2.4 GHz)
    GPU VideoCore VI (500 MHz) VideoCore VII (800 MHz)
    Mémoire 1, 2, 4, 8 GB LPDDR4-3200 SDRAM 4, 8 GB LPDDR4X-4267 SDRAM
    Wi-Fi Dual-band 802.11ac Dual-band 802.11ac
    Bluetooth 5.0, BLE 5.0, BLE
    USB 2 USB 3.0, 2 USB 2.0, 1 Type-C port 2 USB 3.0, 2 USB 2.0, 1 Type-C port
    Stockage MicroSD MicroSD (SDR104⟹R/W↗ˣ²) + ligne PCIe pour NVME M.2 SSD
    Ethernet Gigabit Ethernet Gigabit Ethernet
    Puissance Jusqu’à 7.5 W 2 modes : jusqu’à 15 W et jusqu’à 25 W
    Gestion HDMI 2 HDMI 2.0 (1 gérant 4k@60 Hz) 2 HDMI 2.0 (tous les deux gérant 4k@60 Hz)
    Format vidéo H.264 (AVC) H.265 (HEVC)
    PCIe Non 1 lane PCIe pour périphériques haute performance
    Bouton d’alimentation Non Oui

    Tableau 1 : comparatif des Raspberry Pi 4 et 5

    Détail des améliorations de la Raspberry Pi 5

    La Raspberry Pi 5 introduit des avancées significatives par rapport à la Raspberry Pi 4, en particulier avec l’introduction du southbridge RP1. Voici une comparaison détaillée mettant en évidence les principales différences et l’impact du RP1 :

    • Processeur : La Raspberry Pi 5 est équipée d’un CPU ARM Cortex-A76, une amélioration substantielle par rapport au Cortex-A72 trouvé dans la Raspberry Pi 4. Cette mise à niveau fait que la Pi 5 est deux à trois fois plus rapide que son prédécesseur.
    • RAM : La Raspberry Pi 5 utilise de la LPDDR4X-4267 SDRAM, nettement plus rapide que la LPDDR4-3200 SDRAM utilisée dans la Pi 4. Cette amélioration offre plus de bande passante, contribuant à des performances globalement plus rapides.
    • Puissance graphique : La Raspberry Pi 5 dispose d’un GPU VideoCore VII plus puissant, cadencé à 800 MHz et prenant en charge OpenGL ES 3.1 et Vulkan 1.2. C’est une avancée par rapport au GPU VideoCore VI de la Raspberry Pi 4, qui prend en charge OpenGL ES 3.1 et Vulkan 1.0. Le GPU de la Pi 5 comprend également un nouveau processeur de signal d’image pour la gestion des données des caméras.
    • Chip RP1 Southbridge : La puce RP1 est une innovation majeure dans la Raspberry Pi 5. Elle agit comme un southbridge, gérant la plupart des fonctions I/O (entrée/sortie), réduisant ainsi la charge sur le CPU. Cela permet une augmentation de la bande passante I/O, bénéficiant aux dispositifs de stockage, USB et autres périphériques.
    • Vitesse des cartes MicroSD : Le port microSD de la Pi 5 prend en charge le mode haute vitesse HDR 104 avec les cartes microSD UHS-1, offrant des vitesses de lecture de 80-90 Mbps, soit le double de la vitesse de 40-50 Mbps de la Pi 4.
    • Ports USB : Dans la Raspberry Pi 5, chacun des deux ports USB 3.0 dispose d’une bande passante dédiée de 5 Gbps, grâce à la puce RP1. C’est une amélioration par rapport à la Pi 4, où les deux ports USB 3.0 partageaient la bande passante de 5 Gbps.
    • Connecteur PCIe : La Pi 5 inclut un connecteur PCIe (PCI Express), une nouvelle addition répondant à la demande pour des interfaces plus rapides. Cependant, l’interface PCIe de la Pi 5 n’est pas un connecteur M.2 standard ; elle nécessite un câble ruban pour se connecter à un HAT, et le dispositif M.2 se connectera au HAT. Caractéristiques
    • Un bouton marche/arrêt : Eh oui, on est quand même dans le 3ᵉ millénaire ;-)
    • Alimentation : Tout comme la Raspberry Pi 4, la Raspberry Pi 5 utilise un connecteur d’alimentation au format USB Type-C. En revanche, doublement de la puissance oblige, la puissance nécessaire à son fonctionnement passe de 7.5 W à 15 W, il faudra donc une alimentation en 3A minimum pour être tranquille. À noter que si vous souhaitez utiliser des périphériques externes qui consomment beaucoup comme des disques durs ou SSD, il est conseillé d’avoir une alimentation de 25 W (5A). La Raspberry Pi détecte si l’alimentation fournit plus de puissance et passe la limite de consommation USB à 1,6A au lieu de 1,2A.

    Raspberry Pi 5 : Nouveau South Bridge RP1 vs Raspberry Pi 4

    Le RP1 est un contrôleur d’entrée/sortie (I/O) conçu pour le Raspberry Pi 5, représentant le programme d’ingénierie le plus complexe et coûteux entrepris par Raspberry Pi, avec un développement s’étendant sur plus de sept ans et ayant coûté environ 25 millions de dollars. Ce contrôleur est le premier produit phare de Raspberry Pi à utiliser une puce conçue en interne​.

    Architecture du South Bridge RP1

    — Description : Le RP1 est un southbridge de 12×12 mm avec un pas de 0.65 mm en BGA (Ball Grid Array), fournissant la majorité des capacités d’E/S pour la Raspberry Pi 5.
    — Caractéristiques : Il comprend un point de terminaison PCIe 2.0 à 4 voies, un contrôleur Ethernet MAC Gigabit et deux contrôleurs hôtes USB 3.
    — Améliorations : Plus du double de la bande passante USB utilisable par rapport à la Raspberry Pi 4.
    — Documentation RP1 : RP1 Datasheet

    Sources des informations sur le RP1

    — L’article d’Eben Upton pour annoncer le RP1 : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5 (ce court article est accompagné d’une vidéo YT de 35 minutes à ce sujet, mais dont le contenu est reproduit textuellement en suivant un lien)
    — Lien direct vers la vidéo YT : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5

    Impacts du RP1

    Le RP1 constitue une avancée importante, puisque les GPIOs “physiques” de la carte ne sont plus directement reliées aux GPIOs du microprocesseur et de leurs fonctions possibles (SPI/I2C/UART/I2S) attribuées par le fondeur dans le silicium.

    1. Connectivité principale : Le RP1 se connecte à un processeur d’application (AP) via un bus PCIe 2.0 x4, consolidant de nombreux contrôleurs numériques et PHYs analogiques pour les interfaces externes du Raspberry Pi 5​​.
    2. Contrôle du trafic : Le tissu interne du RP1 permet de prioriser le trafic en temps réel de la caméra et de l’affichage sur le trafic non en temps réel de l’USB et de l’Ethernet. Des signaux de qualité de service (QoS) sur le lien PCI Express soutiennent la priorisation dynamique entre le trafic provenant du RP1 et le trafic des maîtres de bus en temps réel et non en temps réel au sein de l’AP​​.
    3. Fonctionnalités supplémentaires : Pour une flexibilité maximale des cas d’utilisation, le RP1 dispose de plusieurs fonctionnalités telles qu’un contrôleur DMA à huit canaux pour les périphériques à basse vitesse, trois PLL intégrées pour la génération d’horloges vidéo et audio indépendantes, un convertisseur analogique-numérique à cinq entrées, 64kB de SRAM partagée, et des générateurs de base temporelle pour le rythme de la DMA ou pour le debouncing des événements GPIO​​​​.
    4. Gestion des contrôleurs de bus : Les modules de régulation intégrés à chaque port de contrôleur de bus permettent de surveiller ou de limiter leur comportement. Ces modules régulent le flux de données selon le nombre de transactions en attente, assurent le respect des limites d’adresses AXI et PCIe, et disposent de compteurs statistiques pour évaluer la qualité de service ou les performances.
    5. Interfaces clés externes : Le RP1 fournit des interfaces externes clés telles que deux contrôleurs XHCI indépendants connectés à un seul PHY USB 3.0 et un seul PHY USB 2.0, deux contrôleurs de caméra MIPI CSI-2 et deux contrôleurs d’affichage MIPI DSI connectés à deux PHY transceivers MIPI DPHY à 4 voies partagées, et un contrôleur d’accès média (MAC) intégré pour l’Ethernet Gigabit​​​​.
    6. Compatibilité et évolution : Le RP1 maintient la compatibilité avec la gamme de fonctions offerte sur le Raspberry Pi 4 Model B, tout en permettant une évolution vers des processus de géométrie réduite, sans avoir à reproduire tous les éléments analogiques du système. Cela pourrait permettre à changer plus facilement de fournisseur de SoC.

    Évolution des performances

    Afin de permettre de mieux visualiser les évolutions des performances Alasdair Allan a fait un benchmark complet dont certains éléments sont repris ici.

    Tout d’abord une analyse des performances du CPU avec geekbench. Les Figures 1 et 2 montrent une augmentation des performances en single core d’approximativement 2.2x,
    performances single core

    Figure 1. : Comparaison des performances single core entre RPi4 et 5
    performances multi core

    Figure 2. : Comparaison des performances multi core entre RPi4 et 5

    Compilation de différents benchmarks entre RPi 4 et 5

    Benchmark Unités Raspberry Pi 4 Raspberry Pi 5 Augmentation de Performance
    Sysbench Mono-Thread MBps 699 1041 x1,49
    Sysbench Multi-Thread MBps 2794 4165 x1,49
    Stress-ng Mono-Thread op/s 104,78 182,68 x1,74
    Stress-ng Multi-Thread op/s 413,12 737,21 x1,78
    Bzip Mono-Thread secondes 44,98 20,53 x2,19
    Bzip Multi-Thread secondes 28,59 14,36 x1,99
    Gimp Redimensionner secondes 67,01 29,95 x2,24
    Gimp Rotation secondes 77,24 32,77 x2,36
    Gimp Niveaux Auto secondes 80,52 34,64 x2,32
    Gimp Masque Flou secondes 115,16 49,71 x2,32
    Speedometer 2.1 score 20,5 62,5 x3,05
    Glmark2 score 97 202 x2,08
    Openarena Timedemo FPS 8,77 27,05 x3,08
    RAMspeed Écriture MBps 4391 29355 x6,69
    RAMspeed Lecture MBps 5902 27931 x4,73
    HDparm Lecture MBps 43,81 90,05 x2,06
    dd Écriture MBps 34,49 61,23 x1,78
    Iozone 4 K Écriture RAND MBps 9,38 15,22 x1,62
    Iozone 4 K Lecture RAND MBps 4,71 4,6 x0,98
    Temps de démarrage secondes 33,4 19,1 x1,74

    performances des I/O

    La Figure 3. issue du travail d’Adafruit permet de mettre à jour le graphique sur la vitesse performance de la commutation des I/O proposé dans la dépêche sur la RPi4. La Figure 4. quant à elle montre une légère amélioration de la performance par Watt sur le nouveau modèle.

    Titre de l’image
    Figure 3. Évolution de la vitesse de commutation d’une sortie numérique

    Titre de l’image
    Figure 4. Évolution de la performance en fonction de la puissance électrique

    Interfaces USB et Ethernet

    — Interfaces: Le RP1 fournit deux interfaces USB 3.0 et deux interfaces USB 2.0, ainsi qu’un contrôleur Ethernet Gigabit.
    — Source: Circuit Digest – The New Raspberry Pi 5 is here

    Le Gigabit Ethernet fourni par le RP1 est en tout point semblable à celui du RBPi4 (voir : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5:

    Liam 13:21: So we’ve got the Ethernet MAC but not the PHY. So the Ethernet’s brought out to an RGMII interface, which then connects to an on-board Ethernet PHY.

    Eben 13:35: And this is a fairly similar architecture to Raspberry Pi 4, except that in that case, the MAC was in the Broadcom device, but there was still an external – in fact exactly the same external – PHY, [BCM]54213. Cool. So that’s the overall structure of the design.

    Interfaces MIPI CSI/DSI

    Ces interfaces d’entrée/sortie vidéo peuvent être qualifiées d’historiques dans l’écosystème RaspberryPi puisqu’elles sont présentes depuis la version 1. Le RBPi5 apporte toutefois une nouveauté assez remarquable par rapport à ses prédécesseurs : au lieu d’avoir un port CSI (pour une caméra) et un port DSI (pour un écran), les ports du RBPi5 peuvent être configurés pour l’une ou l’autre fonction. Malheureusement, cela s’est traduit par des changements notables au niveau de la disposition des composants sur la carte, qui ne sont pas sans susciter quelques grincements de dents parmi les utilisateurs.

    Les points discutables/discutés

    Le réarrangement de la carte

    — Le port audio a disparu, pour laisser sa place au port MIPI DSI (qui peut faire CSI à présent), lui-même remplacé, au-dessus du lecteur de carte microSD, par un connecteur FPC exposant les lignes PCIe.
    — le port DSI est passé de 15 pins à 22 pins (comme sur la carte CMIo4)
    — Et, encore une fois, les ports Ethernet et USB ont été inversés.

    Si cela ne pose pas de problèmes particuliers pour un utilisateur lambda, de nombreux projets basés sur les cartes RasperryPi à la recherche de performance de calcul (et donc potentiellement intéressés par ce nouveau RBPi5) doivent entièrement revoir la conception de leur matériel.

    Le non réarrangement de la carte

    C’est un reproche que l’on peut trouver dans de nombreux témoignages : mettre un HAT (carte d’extension) sur un RBPi, juste au dessus du CPU, c’est un non-sens en termes de refroidissement (et ce, quelle que soit la version du RBPi).
    Mais, pour relativiser, on peut dire la même chose de quasiment toutes les autres solutions alternatives au RBPi.

    Les limites du format carte de crédit

    Ce format (86x56 mm) est devenu une référence pour presque tous les acteurs du monde des SBC. Et donc, il s’agit là aussi d’un constat plus général, non spécifiquement adressé à RaspberryPi. Mais sachant que ce sont les locomotives du marché, peut être pourraient-ils initier une nouvelle approche…
    Certes, ce format permet d’élaborer des solutions compactes, mais l’on peut constater :

    — qu’augmenter la puissance et les fonctionnalités des puces embarquées tout en restant sur ce format conduit à un gaspillage inutile de ressources : il est en effet impossible d’implémenter toutes les fonctionnalités matérielles proposées par les puces sur une si petite surface, et par ailleurs il devient difficile de refroidir efficacement le système.
    — pour exposer le port PCIe, RaspberryPi a supprimé le port audio, déplacé le port DSI ; mais pour alimenter le bouzin, il vous faut du 5V 4A. Ensuite un peu tout le monde se trouve planté là : débrouillez-vous.

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