Version d'origine : Meta a un problème avec l’iPad, épisode n°259. La messagerie instantanée WhatsApp attend son app pour iPad depuis tant d’années que c’est presque une blague à ce stade, mais un nouvel indice pourrait rassurer ses utilisateurs qui comptent sur la tablette pommée. Il faut vraiment y croire néanmoins, parce qu’il ne s’agit pas d’un communiqué explicite, c’est même tout le contraire. L’entreprise s’est contentée de publier un « » sur son compte X officiel et il ne fallait rien de plus pour permettre à l’espoir de renaître.
Image iGeneration.
Allez savoir ce que Meta entend par ce « ». Les plus optimistes y verront la confirmation que les travaux commencés en 2019 vont enfin être concrétisés avec le lancement de l’app publique, réalisant une vieille promesse du patron de WhatsApp. On avait croisé cette bêta pour la dernière fois en 2023 et si elle existe encore et reste mise à jour régulièrement sur TestFlight, il n’a jusque-là jamais été question de sortie en version finale sur l’App Store. Est-ce qu’un emoji fera la différence cette fois ?
Meta est aussi supposée travailler sur la version iPad d’Instagram, un autre serpent de mer que l’on attend depuis si longtemps que l’on a perdu tout espoir. Quoi que, cette fois ce serait la bonne, si l’on en croit une rumeur récente.
2025 sera-t-elle l’année de l’iPad pour l’entreprise de Mark Zuckerberg ? Le tout, c’est d’y croire, mais ne retenez pas trop votre souffle, tout de même.
Version d'origine : Meta a un problème avec l’iPad, épisode n°259. La messagerie instantanée WhatsApp attend son app pour iPad depuis tant d’années que c’est presque une blague à ce stade, mais un nouvel indice pourrait rassurer ses utilisateurs qui comptent sur la tablette pommée. Il faut vraiment y croire néanmoins, parce qu’il ne s’agit pas d’un communiqué explicite, c’est même tout le contraire. L’entreprise s’est contentée de publier un « » sur son compte X officiel et il ne fallait rien de plus pour permettre à l’espoir de renaître.
Image iGeneration.
Allez savoir ce que Meta entend par ce « ». Les plus optimistes y verront la confirmation que les travaux commencés en 2019 vont enfin être concrétisés avec le lancement de l’app publique, réalisant une vieille promesse du patron de WhatsApp. On avait croisé cette bêta pour la dernière fois en 2023 et si elle existe encore et reste mise à jour régulièrement sur TestFlight, il n’a jusque-là jamais été question de sortie en version finale sur l’App Store. Est-ce qu’un emoji fera la différence cette fois ?
Meta est aussi supposée travailler sur la version iPad d’Instagram, un autre serpent de mer que l’on attend depuis si longtemps que l’on a perdu tout espoir. Quoi que, cette fois ce serait la bonne, si l’on en croit une rumeur récente.
2025 sera-t-elle l’année de l’iPad pour l’entreprise de Mark Zuckerberg ? Le tout, c’est d’y croire, mais ne retenez pas trop votre souffle, tout de même.
Cyan Worlds, éditeur du célèbre jeu d’aventures Myst et de toutes les suites dérivées, annonce la sortie des trois premiers jeux d’aventure de la série sur le Mac App Store. On trouvait déjà les versions entièrement réimaginées de Myst et sa suite Riven, sorties sur le Mac comme ailleurs respectivement en 2021 et 2024. Cette fois, ce sont les jeux (presque1) originaux qui ont reçu une mise à jour technique leur permettant de trouver place sur la boutique d’Apple.
Myst avec ses graphismes délicieusement (?) rétro. Capture Mac App Store.
Les modernisations se concentrent sous le capot avec plusieurs changements importants. Les trois jeux sont désormais optimisés pour les puces Apple Silicon (ils restent toutefois compatibles avec les Mac Intel) et ils ont été compilés en 64 bits, abandonnant le 32 bits des débuts. Ces changements permettent de lancer les jeux sans bricoler, tandis que la version minimale de macOS a été baissée, ce qui est rare lors de ce genre de grosses mises à jour. Il faudra ainsi macOS 10.9.5 pour installer et lancer les apps.
Sous le capot, Cyan Worlds a intégré ScummVM pour concevoir ces nouvelles versions. Cette machine virtuelle est dédiée aux jeux d’aventures classiques, en particulier ceux de LucasArts, dont la série des Monkey Islands. Myst et ses suites n’étaient pas directement compatibles, mais l’éditeur a modifié ses jeux pour qu’ils tournent sur cette machine virtuelle, ce qui évite de lourdes tâches de réécriture. Parmi les apports de cette base, on peut utiliser une manette à la place d’une souris qui sert traditionnellement à pointer et cliquer sur les éléments importants, sachant que l’on se déplace ici entre des scènes statiques.
Riven était très impressionnant à sa sortie en 1997 pour ses graphismes photoréalistes (pour l’époque). Capture Mac App Store.
Voici les trois jeux désormais distribués sur le Mac App Store :
Ces mises à jour sont aussi disponibles sur les autres canaux où on trouvait déjà les trois jeux, dont Steam et GOG. Il s’agit alors de mises à jour gratuites pour tous ceux qui avaient payé une précédente version.
Il s’agit en réalité de la « Masterpiece Edition » de Myst, une version améliorée sortie en 2000, sept ans après la sortie originale du jeu sur le Mac. ↩︎
Cyan Worlds, éditeur du célèbre jeu d’aventures Myst et de toutes les suites dérivées, annonce la sortie des trois premiers jeux d’aventure de la série sur le Mac App Store. On trouvait déjà les versions entièrement réimaginées de Myst et sa suite Riven, sorties sur le Mac comme ailleurs respectivement en 2021 et 2024. Cette fois, ce sont les jeux (presque1) originaux qui ont reçu une mise à jour technique leur permettant de trouver place sur la boutique d’Apple.
Myst avec ses graphismes délicieusement (?) rétro. Capture Mac App Store.
Les modernisations se concentrent sous le capot avec plusieurs changements importants. Les trois jeux sont désormais optimisés pour les puces Apple Silicon (ils restent toutefois compatibles avec les Mac Intel) et ils ont été compilés en 64 bits, abandonnant le 32 bits des débuts. Ces changements permettent de lancer les jeux sans bricoler, tandis que la version minimale de macOS a été baissée, ce qui est rare lors de ce genre de grosses mises à jour. Il faudra ainsi macOS 10.9.5 pour installer et lancer les apps.
Sous le capot, Cyan Worlds a intégré ScummVM pour concevoir ces nouvelles versions. Cette machine virtuelle est dédiée aux jeux d’aventures classiques, en particulier ceux de LucasArts, dont la série des Monkey Islands. Myst et ses suites n’étaient pas directement compatibles, mais l’éditeur a modifié ses jeux pour qu’ils tournent sur cette machine virtuelle, ce qui évite de lourdes tâches de réécriture. Parmi les apports de cette base, on peut utiliser une manette à la place d’une souris qui sert traditionnellement à pointer et cliquer sur les éléments importants, sachant que l’on se déplace ici entre des scènes statiques.
Riven était très impressionnant à sa sortie en 1997 pour ses graphismes photoréalistes (pour l’époque). Capture Mac App Store.
Voici les trois jeux désormais distribués sur le Mac App Store :
Ces mises à jour sont aussi disponibles sur les autres canaux où on trouvait déjà les trois jeux, dont Steam et GOG. Il s’agit alors de mises à jour gratuites pour tous ceux qui avaient payé une précédente version.
Il s’agit en réalité de la « Masterpiece Edition » de Myst, une version améliorée sortie en 2000, sept ans après la sortie originale du jeu sur le Mac. ↩︎
Même si le développement en Swift n’est pas limité aux ordinateurs conçus par Apple, le langage étant open-source depuis (quasiment) sa création, il peut servir depuis bien des années sur Linux et Windows. Le code source peut également être écrit dans n’importe quel éditeur sur n’importe quel système, en revanche la compilation d’une app iOS demande des ressources qui restent exclusives au Mac, voire à Xcode, l’environnement de développement fourni par Apple. Le projet xtool vise justement à corriger cela en proposant une solution pour créer une app destinée à iOS depuis un ordinateur sous Linux ou Windows.
xtool en action depuis VSCode sous Windows. Image fournie par les développeurs.
Même si on peut aussi installer xtool sous macOS, tout l’intérêt est de le faire sur le système d’exploitation de Microsoft ou une distribution GNU/Linux. La procédure à suivre est assez longue, puisqu’il faut non seulement installer Swift lui-même, il faut prévoir tout le nécessaire pour communiquer avec un appareil iOS via l’USB et il faut télécharger une copie de Xcode, qui fournira des ressources indispensables. Un compte Apple est nécessaire, payant si on veut soumettre les apps à l’App Store, cela ne change rien de ce côté.
Une fois que tout est installé, vous pourrez utiliser xtool dans un terminal pour créer un projet, le compiler pour le faire tourner sur un appareil iOS relié à l’ordinateur en USB. L’outil se charge de la partie signature et de l’installation sur l’iPhone ou iPad. Faute de simulateur comme on en a sur un Mac, ce sera la seule méthode pour tester l’app et valider des changements. Le fichier signé généré par le projet pourra être soumis à Apple, même s’il faudra le faire avec un autre outil, comme Fastlane.
Précisons que cette alternative aux outils fournis par Apple est encore jeune et qu’elle ne permet pas de tout gérer. Plusieurs restrictions importantes sont listées sur le forum officiel de Swift, où le projet a été présenté. Il manque ainsi les catalogues de ressources (asset catalogs), il n’y a aucune trace d’Interface Builder pour créer des interfaces visuellement, il faut oublier une partie des fonctionnalités qui ne sont pas dans la partie open-source de Swift et les App Extensions, qui permettent de créer les widgets notamment, ne sont pas gérées pour le moment.
Il faut souligner qu’un seul développeur travaille sur xtool, ce qui limite forcément les possibilités. Maintenant que le projet est public, d’autres le rejoindront peut-être pour contribuer à son développement. Le code source, majoritairement lui-même en Swift, est distribué sur GitHub.
Même si le développement en Swift n’est pas limité aux ordinateurs conçus par Apple, le langage étant open-source depuis (quasiment) sa création, il peut servir depuis bien des années sur Linux et Windows. Le code source peut également être écrit dans n’importe quel éditeur sur n’importe quel système, en revanche la compilation d’une app iOS demande des ressources qui restent exclusives au Mac, voire à Xcode, l’environnement de développement fourni par Apple. Le projet xtool vise justement à corriger cela en proposant une solution pour créer une app destinée à iOS depuis un ordinateur sous Linux ou Windows.
xtool en action depuis VSCode sous Windows. Image fournie par les développeurs.
Même si on peut aussi installer xtool sous macOS, tout l’intérêt est de le faire sur le système d’exploitation de Microsoft ou une distribution GNU/Linux. La procédure à suivre est assez longue, puisqu’il faut non seulement installer Swift lui-même, il faut prévoir tout le nécessaire pour communiquer avec un appareil iOS via l’USB et il faut télécharger une copie de Xcode, qui fournira des ressources indispensables. Un compte Apple est nécessaire, payant si on veut soumettre les apps à l’App Store, cela ne change rien de ce côté.
Une fois que tout est installé, vous pourrez utiliser xtool dans un terminal pour créer un projet, le compiler pour le faire tourner sur un appareil iOS relié à l’ordinateur en USB. L’outil se charge de la partie signature et de l’installation sur l’iPhone ou iPad. Faute de simulateur comme on en a sur un Mac, ce sera la seule méthode pour tester l’app et valider des changements. Le fichier signé généré par le projet pourra être soumis à Apple, même s’il faudra le faire avec un autre outil, comme Fastlane.
Précisons que cette alternative aux outils fournis par Apple est encore jeune et qu’elle ne permet pas de tout gérer. Plusieurs restrictions importantes sont listées sur le forum officiel de Swift, où le projet a été présenté. Il manque ainsi les catalogues de ressources (asset catalogs), il n’y a aucune trace d’Interface Builder pour créer des interfaces visuellement, il faut oublier une partie des fonctionnalités qui ne sont pas dans la partie open-source de Swift et les App Extensions, qui permettent de créer les widgets notamment, ne sont pas gérées pour le moment.
Il faut souligner qu’un seul développeur travaille sur xtool, ce qui limite forcément les possibilités. Maintenant que le projet est public, d’autres le rejoindront peut-être pour contribuer à son développement. Le code source, majoritairement lui-même en Swift, est distribué sur GitHub.
Foxconn, partenaire privilégié d’Apple pour la production d’une bonne partie de ses produits, prépare un investissement de 1,5 milliard de dollars en Inde pour son plus gros client, d’après le Financial Times. Cet argent devrait servir à créer une nouvelle usine près de Chennai (autrefois nommée Madras) dans le sud du pays, afin de produire sur place des modules pour écran qui devraient se retrouver dans des produits pommés, iPhone en tête. Cet investissement répond au désir d’Apple de déplacer une partie de sa production de la Chine vers l’Inde, en réponse à la guerre commerciale menée par Donald Trump.
Montage MacGeneration, photos officielles de Donald Trump et Tim Cook.
Sauf que le Président des États-Unis ne cherchait pas spécialement à favoriser l’Inde par rapport à la Chine. Son souhait est de rapatrier la production d’iPhone sur le sol américain et peu importe si ce n’est pas envisageable à court, et même moyen, terme. La manœuvre entreprise par Tim Cook n’a pas plu à Donald Trump, qui l’a fait savoir la semaine dernière à l’occasion d’un déplacement au Qatar.
Il hausse le ton en publiant sur Truth Social, le réseau social équivalent à X qui appartient à son entreprise, une menace plus concrète. Si Tim Cook poursuit sa stratégie et continue de privilégier l’Inde au détriment de la Chine, alors son gouvernement imposera une taxe « d’au moins 25 % » sur tous les produits Apple importés aux États-Unis. On imagine qu’il s’agit d’une taxe supplémentaire, qui vient s’ajouter à celle qui devra être payée pour les produits importés depuis l’Inde, ou tout autre pays où la firme de Cupertino choisit d’installer ses chaînes de production.
L’Inde semble en tout cas ravie d’accueillir la production de l’iPhone. L’usine de Chennai créée par Foxconn deviendrait l’une des plus grandes du pays dans ce domaine, d’après le Financial Times. Le site fournirait 18 000 emplois d’après des sources officielles, ce qui donne une idée de l’ampleur des besoins, sachant qu’il s’agit ici de produire une toute petite partie d’un iPhone. Le module en question servirait à gérer l’écran, y compris la couche tactile, la luminosité ou encore l’affichage des couleurs. On est loin d’un iPhone entièrement indien, de nombreux composants viendront toujours de Chine, même si l’assemblage se fait dans un autre pays.
Home Assistant annonce l’abandon à venir de deux méthodes d’installation et surtout des processeurs basés sur une architectures en 32 bits. Les créateurs de la domotique open-source justifient ce choix par le faible nombre d’utilisateurs qui comptent sur l’un ou sur l’autre. Si vous utilisez Home Assistant, vous pouvez vérifier ce qu’il en est pour vous en suivant ce lien et en observant la valeur affichée pour les lignes « Type d’installation » et « Architecture du processeur ».
Mon installation de Home Assistant reste conforme, ouf. Image iGeneration.
Commençons par l’architecture : seuls les processeurs 64 bits seront désormais gérés, qu’il s’agisse de puces ARM comme dans les Raspberry Pi ou bien x86 comme dans les CPU Intel. Si vous avez aarch64 ou bien x86_64 qui s’affiche, c’est bien votre cas et vous n’avez aucun souci à vous faire. Ce sera vrai pour l’écrasante majorité des utilisateurs de Home Assistant, ce qui justifie l’abandon des trois architectures 32 bits gérées jusqu’ici, à savoir i386 (anciens processeurs Intel et AMD qui ont largement disparu depuis le milieu des années 2000) ainsi que armhf et armv7 côté ARM. La première a notamment servi dans le Raspberry Pi de première génération, tandis que la deuxième était utilisée dans la majorité des Pi 21.
Ces trois architectures sont encore utilisées par moins de 1,5 % des utilisateurs de Home Assistant. Ceux-là verront une alerte dans la prochaine version du système, la mise à jour 2025.6 attendue courant juin, et ils bénéficieront encore d’une prise en charge pendant six mois. C’est à partir de la version 2025.12 qui sortira en fin d’année que ces architectures seront abandonnées pour de bon, ce qui signifie qu’elles ne recevront plus de nouvelles mises à jour. Le projet étant open-source, un tiers pourrait toutefois continuer à adapter les versions suivantes aux processeurs 32 bits, tout est question de volonté en la matière.
Côté installation, Home Assistant proposait jusque-là pas moins de quatre méthodes prises en charge officiellement : Home Assistant OS, Container, Core et Supervised. Les deux dernières seront retirées de la liste, pour ne conserver que le système d’exploitation, qui reste la solution la plus simple et recommandée à la majorité des utilisateurs, et le conteneur qui est proposé aux utilisateurs plus avancés, qui veulent plus de contrôle sur leur domotique ou ne pas dédier un ordinateur complet à cet usage. J’ai détaillé ces options dans ces deux articles, si vous voulez en savoir plus :
La méthode Core consiste à installer le système dans un environnement virtuel Python, le langage de développement qui sert de fondation à Home Assistant. Enfin, Supervised permet une installation directement sur le système de base, en prévoyant toutes les dépendances indispensables associées. Ces méthodes ne sont pas recommandées et elles sont non seulement minoritaires, leur part baisse régulièrement. À l’heure actuelle, elles représentent un petit peu moins de 6 % des utilisateurs de la domotique ouverte et ceux-là verront également un message à compter de Home Assistant 2025.6 et ils pourront compter sur six mois de prise en charge officielle, le temps de changer de méthode d’installation.
Ou pas : contrairement à l’architecture processeur qui implique une modification de Home Assistant et une incompatibilité matérielle, les utilisateurs qui de ces deux méthodes pourront continuer à utiliser normalement la domotique sans rien changer et sans changement à venir. Concrètement, les développeurs vont retirer la documentation officielle concernant Core et Supervised et il ne sera plus possible de remonter un bug lié à ces méthodes d’installation. C’est d’ailleurs une des principales motivations derrière leur abandon : ces installations génèrent de nombreux bugs complexes à corriger et imposent pour cette raison une gestion complexe, qui bénéficie à peu d’utilisateurs. Ici aussi, le projet étant open-source, n’importe qui peut reprendre le flambeau s’il le souhaite.
Les créateurs de Home Assistant donnent quelques conseils pour ceux qui doivent migrer leur domotique, avec la meilleure installation à choisir en fonction des besoins et la méthode à suivre. Ils rappellent aussi que certains utilisateurs de Raspberry Pi 3 et 4 peuvent encore utiliser un système d’exploitation 32 bits, alors même que leur matériel est compatible 64 bits, ce qui impliquera alors une réinstallation.
Majorité, car bizarrement, la fondation Raspberry a mis à jour la puce du Pi 2 sans en changer de nom. Le « Raspberry Pi 2, Model B V1.2 », c’est son nom officiel, intègre la puce du Pi 3 et reste donc compatible. ↩︎
Mozilla réduit encore la voilure et annonce de nouvelles fermetures de services annexes pour mieux se concentrer sur le cœur de son business, son navigateur web. Le plus gros changement est la fermeture à venir de Pocket, ce service de lecture différée qui appartient au créateur de Firefox depuis 2017. Cela fait plusieurs années maintenant que l’entreprise a plus ou moins délaissé le service, comme en témoigne l’arrêt de l’app pour macOS courant 2023, si bien que ce ne sera pas tout à fait une surprise. Néanmoins, la fin est assez brutale pour les derniers utilisateurs, qui devront trouver une alternative avant l’été.
En effet, Mozilla compte fermer définitivement Pocket dès le 8 juillet 2025, soit dans 46 jours. À partir de cette date, le site et les apps ne permettront plus de lire le contenu déjà mis de côté et il ne sera plus possible d’ajouter des liens dans le service. Le site restera malgré tout accessible au-delà, uniquement pour exporter ses données. Les utilisateurs pourront le faire jusqu’au 8 octobre 2025, après quoi Mozilla éteindra tous les serveurs de Pocket et surtout supprimera toutes les données associées. La fondation remboursera tous les abonnés Premium, qui payaient pour des fonctionnalités supplémentaires, au prorata de la durée restante à partir du 8 juillet.
Plusieurs changements ont déjà eu lieu pour préparer la fin de Pocket, à commencer par le retrait des apps mobiles et des extensions dans les navigateurs. Si vous n’aviez pas installé la version mobile du service, c’est trop tard. Si vous l’aviez déjà dans votre navigateur web ou sur un smartphone, les règles sont les mêmes que pour le site : vous pourrez les utiliser jusqu’à la fin du service, mais ne comptez pas sur de nouvelles mises à jour. L’intégration dans Firefox est elle aussi inactive, le bouton permettant d’ajouter un article ne s’affiche plus. L’API de Pocket, utilisée par de nombreuses apps et même Raccourcis d’Apple, restera quant à elle active jusqu’à l’automne.
La fondation a aussi annoncé l’arrêt de Fakespot, un système de détection de faux avis qu’elle avait acheté il y a deux ans et qui faisait pourtant partie d’une stratégie énoncée l’an dernier pour ne pas rater le train des intelligences artificielles. Finalement, l’intégration dans Firefox sera coupée dès le 10 juin, puis le service fermera entièrement à compter du 1er juillet. On ne pourra alors plus utiliser le site web, ni les apps mobiles, ni les extensions intégrées aux autres navigateurs.
Après ces nouvelles coupes, Mozilla espère pouvoir continuer son travail sur son navigateur web. La fondation compte toujours y intégrer des fonctionnalités basées sur les intelligences artificielles, tout en faisant progresser les bases de Firefox. Dans son annonce, elle met notamment en avant les onglets affichés verticalement, une option ajoutée au printemps à l’app, ou encore les groupes d’onglets, que l’on connaissait bien dans d’autres navigateurs.
SwitchBot commercialise plusieurs nouveautés aujourd’hui, dont une nouvelle serrure connectée. Un an après la Lock Pro, place à la Lock Ultra, une nouvelle génération qui monte en gamme, comme son nom décidément courant dans cet univers le laisse entendre. Le fabricant a repris la même formule, avec une serrure néanmoins beaucoup plus compacte, mieux finie et associée à un moteur plus rapide et plus puissant. Comme toujours, elle est compatible avec Matter à condition d’ajouter un hub de la marque, la serrure elle-même n’intégrant que du Bluetooth.
Image iGeneration.
Pour ce lancement, SwitchBot met en avant deux packs de démarrage qui intègrent à chaque fois un Hub mini compatible avec Matter et qui permettra ainsi d’ajouter la serrure dans de multiples écosystèmes de domotique compatibles avec le standard, dont celui d’Apple. En plus, le fabricant glisse un pavé numérique maison, soit le Keypad Touch avec lecteur d’empreintes que l’on connaissait déjà. Soit le tout nouveau Keypad Vision, qui ajoute au lecteur d’empreintes un système de reconnaissance faciale très proche sur le papier de Face ID des appareils pommés.
Pour le lancement, le code promo 15OFFYC522 permet de réduire les prix de 15 % sur Amazon et le pack avec Keypad Touch bénéficie d’un coupon qui ajoute 5 % à cocher sur la page produit et cumulable avec le code. Voici les tarifs que l’on peut espérer pour ce lancement :
Lock Ultra, Hub mini et Keypad Vision : 255 € au lieu de 300 (livraisons prévues à partir du 27 mai).
Pour bénéficier de ces tarifs, saisissez le code 15OFFYC522 juste avant de passer la commande sur Amazon. La promotion sera active jusqu’au 5 juin, cela vous laisse le temps de choisir l’un ou l’autre en fonction de vos besoins. Si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant, sachez aussi que le constructeur propose la serrure sur sa propre boutique pour 160 €, sans hub ni pavé numérique. On y trouvera aussi le Keypad Vision seul, affiché à 150 € et également compatible avec la Lock Pro.
Le fabricant m’a envoyé un exemplaire de sa serrure associée au pavé numérique avec reconnaissance faciale et j’utilise les deux depuis quasiment trois semaines. C’est bien assez pour me faire une opinion sur les produits et vous pourrez découvrir tous les détails sur la Lock Ultra et le Keypad Vision dans un test à venir, réservé aux membres du Club iGen.
Raycast, un lanceur multitâches pour le Mac et maintenant l’iPhone, n’a pas loupé le train de l’IA. Bien au contraire, c’est désormais une fonctionnalité majeure de l’app, qui propose d’accéder facilement à de nombreux modèles, jusque-là tous en ligne. Ces intelligences artificielles génératives sont toutes payantes, ce qui explique aussi que cette fonction est réservée aux abonnés « Pro », qui demande une centaine d’euros par an. Néanmoins, si vous ne voulez pas payer, ou alors que dépendre d’un serveur distant pour ces tâches ne vous enchante guère, la dernière version de Raycast apporte une réponse intéressante.
Un modèle local, qui tourne grâce à Ollama, est ici sélectionné dans les réglages de Raycast. Image MacGeneration.
La version 1.99 qui est désormais disponible ajoute en effet la possibilité d’utiliser un grand modèle de langage exécuté en local. Cette capacité repose sur Ollama, qui est certainement la solution la plus populaire pour télécharger et exécuter une IA générative sur son ordinateur. Tous les modèles proposés par Ollama sont compatibles avec Raycast, même s’il faudra prendre soin d’en choisir un qui soit adapté à ses besoins et surtout à la puissance de son ordinateur. Certains modèles sont aussi équipés pour la vision, c’est-à-dire la possibilité d’analyser une image, ce qui est utile pour exploiter toutes les fonctionnalités du lanceur. D’autres sont plus adaptés pour les outils, ce qui sert pour les extensions AI de l’app.
Sur mon Mac Studio de 2021, le modèle de base avec une puce M1 Max et 32 Go de mémoire vive, j’ai obtenu de bons résultats avec le Gemma3:4b. Ce modèle basé sur Gemini de Google s’exécute suffisamment rapidement pour que ce soit viable et demande autour de 4 Go de mémoire vive, ce qui me permet d’éviter la saturation avec les autres apps et le système. La version 12B serait sans doute plus fiable et plus compétente, même si la vitesse d’exécution est vite un point bloquant.
Quoi qu’il en soit, c’est une excellente option pour tester les IA intégrées à Raycast, surtout si vous avez un Mac suffisamment puissant. Aucun abonnement n’est nécessaire si on se limite aux modèles en local, ce qui est appréciable. En revanche, on ne peut toujours pas utiliser son propre compte OpenAI ou bien une clé d’API fournie par un autre fournisseur, il faut toujours payer Raycast Pro pour utiliser les modèles en ligne.
Nanoleaf annonce un nouveau ruban lumineux connecté qui a une particularité par rapport à sa gamme historique : s’il est toujours compatible avec le standard Matter, il ne fait plus appel à Thread pour la partie matérielle et privilégie au contraire le Wi-Fi. Le fabricant était pourtant l’un des pionniers pour adopter cette norme de connexion sans fil dérivée du Zigbee et poussée par Apple grâce à son intégration d’une puce dédiée dans les HomePod et Apple TV récents. Néanmoins, l’accessoiriste avait prévenu qu’il comptait délaisser Thread et revenir au Wi-Fi, ce que ce nouveau ruban montre bien.
Le ruban en action. Image Nanoleaf.
Grâce au Wi-Fi, vous n’aurez besoin d’aucun matériel spécifique pour l’exploiter, si ce n’est un réseau sans-fil en place chez vous (2,4 GHz uniquement). Sa compatibilité avec Matter le rendra d’office compatible avec l’app Maison d’Apple, avec Home de Google ou encore Alexa d’Amazon et évidemment Home Assistant et tous les autres écosystèmes de domotique qui ont adopté le standard. Sur le plan technique, ce ruban lumineux mesure cinq mètres et il est RGBIC, ce qui veut dire qu’on peut l’utiliser pour afficher des couleurs différentes sur toute la longueur. Chaque ruban est découpé en petits segments qui peuvent afficher une couleur spécifique, soit en la sélectionnant à la main dans l’app du fabricant, soit en appliquant une scène fournie. Toutes les fonctionnalités de l’écosystème Nanoleaf sont également présentes, comme la synchronisation avec la musique ou avec un écran.
Contrairement au ruban Essentials toujours en vente et toujours en Thread pour le moment, ce nouveau produit adopte un aspect uni où l’on ne voit pas les LED sous-jacentes. Il est aussi souple, pour permettre une installation artistique en créant la forme de votre choix, voire écrire des lettres avec le ruban. Nanoleaf précise que l’on ne peut pas l’allonger ni le raccourcir, il faudra ainsi prévoir une installation qui demande pile 5 mètres. Un contrôleur physique permettra aussi de gérer la lumière sans passer par la domotique, si vous préférez ce mode de fonctionnement. Ce nouveau ruban devrait être en vente dès aujourd’hui sur la boutique de Nanoleaf pour 90 €.
On peut même utiliser le ruban pour former un message et le choix des couleurs fait le reste. Image Nanoleaf.
Nanoleaf annonce aussi un éclairage d’extérieur qui a la particularité d’être alimenté par un petit panneau solaire fourni et qui n’est pas connecté du tout, étrangement. Le contrôle sur l’éclairage se fait avec une télécommande fournie, le panneau solaire servant à allumer et éteindre la lampe en fonction de la luminosité. Néanmoins, impossible de les contrôler depuis la domotique, tout devra se faire par cette télécommande à l’ancienne. Ces éclairages sont en précommande sur le site officiel pour 54 € le lot de deux.
Si vous comptiez sur la sortie rapide d’AirPods Pro de troisième génération, Ming-Chi Kuo a une mauvaise nouvelle pour vous. D’après l’analyste, Apple n’aurait rien prévu du côté de la gamme des AirPods d’ici la fin de l’année, la prochaine nouveauté attendrait 2026. Il s’agirait justement des AirPods Pro 3, qui hériteraient d’un module infrarouge probablement destiné au suivi du rythme cardiaque comme sur les Powerbeats Pro 2 sortis récemment.
De vraiment nouveaux AirPods Max sont-ils prévus ? Image WatchGeneration.
Cette première information est dans la grande ligne de toutes les rumeurs diffusées jusque-là. On s’attend à des écouteurs intra-auriculaires avec plusieurs nouveautés matérielles, la plus importante étant l’ajout de ce fameux capteur cardiaque. On parle aussi d’une meilleure isolation active et pourquoi pas de nouveautés logicielles, dont une fonctionnalité de traduction automatique.
La seule surprise dans la nouvelle rumeur vient de la date annoncée. Alors que AirPods Pro 2 fêteront leur troisième anniversaire à l’automne et que les 3 viennent de pointer le bout de leur nez dans du code déniché dans iOS, on s’attendait à une sortie assez rapide, avant la fin de l’année en cours en tout cas. Ming-Chi Kuo a manifestement obtenu des informations sur un retard qui repousserait la commercialisation début 2026, il faudra vérifier si les autres fuiteurs habituels s’alignent ou restent sur une sortie courant 2025.
L’autre annonce de l’analyste concerne un autre produit de la gamme AirPods, le mal aimé casque AirPods Max. La dernière mise à jour s’apparentait à une blague avec le seul ajout d’un port USB-C et quelques nouvelles couleurs. C’était tellement mineur comme version que l’on pouvait même se demander si Apple n’allait pas tout simplement abandonner le produit. Il n’en serait rien si l’on en croit Ming-Chi Kuo, qui prévoit une nouvelle version allégée pour 2027.
Pas de détails supplémentaires, même si cela laisse entendre qu’Apple proposerait un tout nouveau casque, en faisant probablement appel à d’autres matériaux pour alléger l’appareil, l’usage abondant de l’aluminium étant la cause principale du surpoids de l’actuel (386 g sur la balance). En la matière, plus c’est léger et plus c’est confortable, alors c’est une bonne nouvelle, d’autant que le casque pommé est parmi les plus lourds de sa catégorie. Il faudrait faire preuve de patience, ce qui ajoute d’ailleurs du crédit à l’idée qu’il s’agirait d’une toute nouvelle version et pas juste d’un ajustement de la connectique et des coloris.
Au passage, l’analyste n’en parle pas, mais ça semble évident, on peut imaginer qu’Apple mettra à jour ses composants avec sa dernière puce Bluetooth en date. Les AirPods Max pourraient même récupérer le capteur cardiaque des AirPods Pro 3 et peut-être corriger enfin le défaut de la canopée qui se détend bien trop rapidement et qu’on ne peut pas changer facilement, soyons fous.
La Place de l’Étoile à Paris est mythique non seulement pour le monument qui trône en son centre (l’Arc de Triomphe), elle est aussi célèbre et redoutée pour son fonctionnement compliqué. C’est un gros rond-point, avec la double particularité d’avoir une priorité à droite et énormément de monde qui y passe tous les jours, transformant les lieux en une sorte d’épreuve où il faut presque pousser les autres voitures pour passer la sienne. C’est au cœur de cet enfer pour la majorité des conducteurs que Tesla a choisi d’envoyer une Model 3 pour pousser son système de conduite autonome à bout. Puisque l’entreprise a publié la vidéo sur son compte X, on sait que l’exercice a été réussi.
FSD Supervised can handle Arc de Triomphe no problem
If there is a bigger roundabout in France, please let us know in the comments
— Tesla Europe & Middle East (@teslaeurope) May 16, 2025
La démonstration est en effet assez bluffante, la voiture (un modèle de série, précise le constructeur, seul le logiciel est spécifique) parvient à entrer et sortir du rond-point sans difficultés majeures, en gérant tous les autres véhicules et sans paniquer quand on lui coupe la voie, quand une moto la frôle ou quand des piétons passent en plein milieu. La Model 3 a bien géré la priorité à droite et s’extirpe sans trop de mal des lieux en prenant la sortie effectivement prévue par le GPS. Mission réussie donc sur cet essai, que l’on peut aussi consulter en version intégrale dans cette autre vidéo, où la voiture parcourt un petit peu plus de distance dans les rues parisiennes.
Cette publication est une manière pour Tesla de rappeler qu’elle souhaite proposer sa conduite entièrement autonome (supervisée) en Europe. Cet oxymore est le nom officiel depuis l’automne de la fonctionnalité qui permet aux voitures américaines de se déplacer seules, mais sous la supervision d’un humain qui doit garder en permanence les mains sur le volant, à peu près partout et notamment en ville. La bêta a été lancée d’abord aux États-Unis fin 2022, puis étendue au Canada, au Mexique et dernièrement en Chine, avec quelques difficultés d’ailleurs.
En France, les voitures de Tesla savent uniquement se maintenir entre les lignes et évoluer à la bonne vitesse, en tenant compte des véhicules et du contexte. Avec quelques hallucinations parfois, comme ici la paroi du tunnel de l’A86 confondue avec un bus… Image MacGeneration.
L’Europe est la prochaine étape, promise par Elon Musk depuis bien des années. Depuis quelques mois, le constructeur évoque une sortie en 2025 et cette démonstration est prometteuse à cet égard, sauf qu’il y a toujours la même condition attachée à la promesse : Tesla aura besoin d’autorisations pour proposer la fonctionnalité à ses clients européens. La communication du jour n’y change rien, puisque la filiale française de l’entreprise nous a indiqué :
Tesla travaille actuellement avec les régulateurs pour obtenir l’autorisation de déployer le Full Self-Driving (Supervised) en Europe, avec pour objectif de proposer cette fonctionnalité sur les véhicules existants et futurs aussi rapidement que possible.
S’il y avait davantage à annoncer aujourd’hui, elle l’aurait fait. Pour le dire autrement, le logiciel est prêt du point de vue de Tesla et la vidéo du jour veut le démontrer, mais la conduite entièrement autonome (supervisée) n’a toujours pas été autorisée par l’Europe. Est-ce que ce sera le cas d’ici la fin de l’année ? C’est peu probable, en tout cas pas de la même manière qu’en Amérique du Nord où on peut utiliser la fonction sur n’importe quelle route, sans restriction. Ici, les autorisations existantes sont associées à des limites plus strictes, sur le type de routes où on peut activer les assistances et même les conditions d’utilisation.
Toutes les voitures actuellement vendues par Tesla peuvent activer la conduite entièrement autonome (supervisée), moyennant 7 500 € au moment de la commande ou n’importe quand par la suite, puisque c’est purement du logiciel. Ce n’est d’ailleurs pas limité aux nouvelles voitures, celles qui sont déjà produites depuis plusieurs années sont également éligibles, dont la mienne, une Model 3 de 2021.
Microsoft vient de publier une petite vidéo au format vertical, parfaite pour les réseaux sociaux modernes, qui vante les performances des meilleurs PC « Copilot+ », ces ordinateurs portables ARM lancés il y a tout juste un an avec l’intelligence artificielle en vue. Pour cela, le concurrent de toujours de Cupertino a choisi une comparaison frontale avec Apple, l’histoire se répète. Sauf que la brève vidéo met en avant le MacBook Air… M3, un modèle sorti au printemps 2024 et remplacé en mars dernier par une nouvelle génération.
Drôle de choix de la part de Microsoft de se comparer en 2025 avec un ordinateur concurrent de génération précédente. C’est d’autant plus étrange que la publicité renvoie vers cette page qui étaye les comparaisons et ajoute que les « meilleurs » PC Copilot+ dépassent même le MacBook Air M4. L’hypothèse la plus probable, c’est que la publicité du jour n’est en réalité pas nouvelle, il s’agit sans doute d’une manière de remettre en avant une campagne de l’an dernier avec ce nouveau format allongé.
Reste à savoir si une telle publicité est vraiment efficace. Est-ce qu’un client potentiel qui hésiterait entre un MacBook Air et un PC Copilot+ fera son choix en fonction des performances théoriques ?
YouTube est fier d’annoncer l’arrivée de « Peak Points », une fonctionnalité qui ravira tous ceux qui font de la publicité sur le plus grand service de streaming vidéo au monde et qui déplaira probablement à tous les autres, dont vous et moi. Tous les utilisateurs qui ne paient pas l’abonnement Premium pourront bientôt voir des publicités insérées juste après les moments clés d’une vidéo, ces fameux sommets, comme les nomme YouTube. L’exemple fourni est probablement l’archétype même de l’objectif annoncé : juste après l’ascension d’un sommet1, alors qu’il a fait sa demande en mariage et qu’elle a dit oui, une publicité vient s’insérer automatiquement.
Illustration du placement publicitaire juste après le sommet d’une vidéo. Image YouTube.
Sous le capot, la filiale d’Alphabet met en avant une autre ressource du groupe, puisque c’est bien Gemini qui est utilisé pour identifier automatiquement les fameux sommets dans les vidéos populaires. L’idée est tout à fait logique du point de vue de YouTube comme des annonceurs : les spectateurs sont les plus engagés dans la vidéo lors de ces moments, ils auront alors très envie de voir la suite et seront plus tolérants pour la coupure pub imposée juste après. Si les publicitaires visent juste, ils pourraient même trouver le produit parfait à associer à cette émotion et le vendre comme des petits pains.
Naturellement, l’ambiance sera différente du côté des utilisateurs du service, qui seront obligés de patienter quelques secondes juste après le moment le plus fort de la vidéo en cours. Et encore, c’est en partant du principe que l’on pourra passer la coupure publicitaire introduite à cet instant, ce ne sera peut-être même pas le cas. YouTube n’entre pas dans les détails, alors il faudra sans doute attendre que la nouveauté arrive devant nos yeux pour savoir ce qu’il en sera exactement.
Pour les allergiques à la publicité, la réponse du service sera comme toujours l’abonnement YouTube Premium. Il permet bien de se débarrasser (aussi) de ces coupures, à partir de 13 € par mois sauf pour les étudiants qui peuvent payer 8 €.