↩ Accueil

Vue lecture

Doom, Mario, Civilization : les IA génératives peuvent-elles terminer des jeux des années 90 ?

Cela fait plusieurs mois que des petits malins s’amusent à essayer de faire jouer les IA génératives à des jeux vidéo : la chaîne Twitch Claude Plays Pokemon montre par exemple le modèle d’Anthropic tentant de venir à bout de Pokémon Rouge grâce à ses capacités de vision par ordinateur. Le chercheur Alex Zhang va plus loin et a créé VideoGameBench, un benchmark qui cherche à voir si les modèles d’IA peuvent terminer une vingtaine de jeux vidéo tournant en temps réel. Le test repose sur des titres des années 90 aux genres variés.

4 modèles d’IA jouant à Doom

Alex Zhang note que, si les LLM peuvent effectuer certaines actions complexes, ils sont bien en peine de venir à bout de jeux vidéo demandant de raisonner à court et à long terme, en plus de faire preuve d’intuition et de compréhension de l'espace. Son benchmark fournit l’essentiel à l’IA, à savoir l’image du jeu, une « manette » virtuelle et une indication claire si un jeu est terminé. Les titres présentés sont principalement des jeux Game Boy ou MS-DOS pour la bonne raison que les repères visuels sont plus simples que ceux des jeux plus récents, et car ils requièrent de faire appel à une manette comme à une souris, ce qui pose des défis variés.

Les genres sont multiples, avec de la plateforme (Super Mario Land) ou des titres plus calmes comme Pokémon Crystal ou Civilization 1. Certains jeux nerveux tels Doom ou Quake sont au programme, pour lesquels Alex Zhang a dû ruser : ceux-là se mettent automatiquement en pause lorsque le LLM « réfléchit », ce qui lui évite de se faire tuer directement par un ennemi lui tirant dessus.

VideoGameBench en action

Quelle observation tirer de tout cela ? Eh bien que les modèles d’IA doués de vision sont bien loin de pouvoir terminer un jeu complet, et qu’ils peinent globalement à arriver au bout du premier niveau de chaque titre. Les IA prennent entre 3 et 5 secondes pour effectuer une action, ce qui est bien trop lent pour certains jeux comme Mario où les premiers ennemis arrivent déjà plutôt lentement.

L’expérience met en lumière certaines difficultés des modèles, ayant parfois du mal à interpréter ce qu’ils « voient ». La vidéo ci-dessous montre Claude en train de gaspiller ses balles sur un ennemi… déjà à terre, ce qui l’empêche d’aller bien loin. L’IA a aussi du mal à être précise avec un combo clavier/souris, ce qui est capital dans des jeux comme Civilization ou Warcraft. Enfin, les modèles ne comprennent pas certaines mécaniques des jeux peu intuitives, qu’ils sont incapables de deviner sur le tas (par exemple les techniques pour battre un boss).

Alex Zhang n’indique pas quel modèle commercial est le plus efficace, mais explique que GPT-4o, Claude Sonnet 3.7, Gemini 2.5 Pro et Gemini 2.0 Flash sont incapables de venir à bout du premier niveau de Doom. Le projet est disponible gratuitement sur GitHub si vous voulez l’essayer en local.

  •  

Doom, Mario, Civilization : les IA génératives peuvent-elles terminer des jeux des années 90 ?

Cela fait plusieurs mois que des petits malins s’amusent à essayer de faire jouer les IA génératives à des jeux vidéo : la chaîne Twitch Claude Plays Pokemon montre par exemple le modèle d’Anthropic tentant de venir à bout de Pokémon Rouge grâce à ses capacités de vision par ordinateur. Le chercheur Alex Zhang va plus loin et a créé VideoGameBench, un benchmark qui cherche à voir si les modèles d’IA peuvent terminer une vingtaine de jeux vidéo tournant en temps réel. Le test repose sur des titres des années 90 aux genres variés.

4 modèles d’IA jouant à Doom

Alex Zhang note que, si les LLM peuvent effectuer certaines actions complexes, ils sont bien en peine de venir à bout de jeux vidéo demandant de raisonner à court et à long terme, en plus de faire preuve d’intuition et de compréhension de l'espace. Son benchmark fournit l’essentiel à l’IA, à savoir l’image du jeu, une « manette » virtuelle et une indication claire si un jeu est terminé. Les titres présentés sont principalement des jeux Game Boy ou MS-DOS pour la bonne raison que les repères visuels sont plus simples que ceux des jeux plus récents, et car ils requièrent de faire appel à une manette comme à une souris, ce qui pose des défis variés.

Les genres sont multiples, avec de la plateforme (Super Mario Land) ou des titres plus calmes comme Pokémon Crystal ou Civilization 1. Certains jeux nerveux tels Doom ou Quake sont au programme, pour lesquels Alex Zhang a dû ruser : ceux-là se mettent automatiquement en pause lorsque le LLM « réfléchit », ce qui lui évite de se faire tuer directement par un ennemi lui tirant dessus.

VideoGameBench en action

Quelle observation tirer de tout cela ? Eh bien que les modèles d’IA doués de vision sont bien loin de pouvoir terminer un jeu complet, et qu’ils peinent globalement à arriver au bout du premier niveau de chaque titre. Les IA prennent entre 3 et 5 secondes pour effectuer une action, ce qui est bien trop lent pour certains jeux comme Mario où les premiers ennemis arrivent déjà plutôt lentement.

L’expérience met en lumière certaines difficultés des modèles, ayant parfois du mal à interpréter ce qu’ils « voient ». La vidéo ci-dessous montre Claude en train de gaspiller ses balles sur un ennemi… déjà à terre, ce qui l’empêche d’aller bien loin. L’IA a aussi du mal à être précise avec un combo clavier/souris, ce qui est capital dans des jeux comme Civilization ou Warcraft. Enfin, les modèles ne comprennent pas certaines mécaniques des jeux peu intuitives, qu’ils sont incapables de deviner sur le tas (par exemple les techniques pour battre un boss).

Alex Zhang n’indique pas quel modèle commercial est le plus efficace, mais explique que GPT-4o, Claude Sonnet 3.7, Gemini 2.5 Pro et Gemini 2.0 Flash sont incapables de venir à bout du premier niveau de Doom. Le projet est disponible gratuitement sur GitHub si vous voulez l’essayer en local.

  •  

Assistant d’évaluation : un rapport de bug peut servir à entraîner Apple Intelligence

Apple a la réputation de prendre soin des données personnelles de ses clients et de ne pas les réutiliser à tout bout de champ… ce qui est un problème à l’heure de l’intelligence artificielle générative, qui demande des quantités astronomiques de données pour améliorer les modèles. Cupertino a visiblement trouvé une pirouette : elle analyse les rapports de bugs envoyés via l’Assistant d’Évaluation pour former ses IA. La nouvelle passe mal auprès des développeurs.

Image : Joachim Kurz

Le changement a été pointé du doigt sur Mastodon par le développeur iOS Joachim Kurz. Il explique qu’il était en train de rédiger un rapport de bug à Apple quand il a pris le temps de lire attentivement la fenêtre d’avertissement apparaissant avant l’envoi final. Cupertino s’assure que l’utilisateur a bien les autorisations nécessaires pour envoyer son rapport, et prévient que les données fournies pourront servir à améliorer produits et services, mais aussi « à former des modèles Apple Intelligence et d'autres modèles d'apprentissage automatique ».

C’est un problème, car les informations partagées dans un rapport de bug peuvent être très personnelles. Dans ses conditions d’utilisations, Apple explique par exemple que les journaux détaillés peuvent contenir « des informations sur vos contacts, événements de calendrier et correspondance par courrier électronique ». Ce changement ne concerne visiblement pas l’Hexagone : Apple Intelligence n’est pas mentionné à l’envoi d’un rapport de bug sur l’Assistant d’évaluation avec un Mac réglé sur la zone France. Les mentions légales à accepter à la première ouverture de l’app n’y font pas non plus référence. Notre développeur iOS Artem (basé à Edinburgh) n'a pas réussi à afficher cette alerte malgré plusieurs essais.

Difficile de savoir de quand date ce changement, mais il pourrait être lié à un coup de pression lancé en interne par Craig Federighi, déterminé à faire accélérer les équipes sur les fonctions d’Apple Intelligence. En attendant, l’absence de possibilité de refus ne devrait pas inciter les développeurs à utiliser plus souvent l’Assistant d’évaluation, un outil déjà très critiqué. En novembre 2023, le créateur de l’extension Safari StopTheMadness appelait à son boycott : il déplorait la dégradation du traitement des rapports de bugs, ainsi que le système compliqué mis en place pour les traiter.

  •  

Assistant d’évaluation : un rapport de bug peut servir à entraîner Apple Intelligence

Apple a la réputation de prendre soin des données personnelles de ses clients et de ne pas les réutiliser à tout bout de champ… ce qui est un problème à l’heure de l’intelligence artificielle générative, qui demande des quantités astronomiques de données pour améliorer les modèles. Cupertino a visiblement trouvé une pirouette : elle analyse les rapports de bugs envoyés via l’Assistant d’Évaluation pour former ses IA. La nouvelle passe mal auprès des développeurs.

Image : Joachim Kurz

Le changement a été pointé du doigt sur Mastodon par le développeur iOS Joachim Kurz. Il explique qu’il était en train de rédiger un rapport de bug à Apple quand il a pris le temps de lire attentivement la fenêtre d’avertissement apparaissant avant l’envoi final. Cupertino s’assure que l’utilisateur a bien les autorisations nécessaires pour envoyer son rapport, et prévient que les données fournies pourront servir à améliorer produits et services, mais aussi « à former des modèles Apple Intelligence et d'autres modèles d'apprentissage automatique ».

C’est un problème, car les informations partagées dans un rapport de bug peuvent être très personnelles. Dans ses conditions d’utilisations, Apple explique par exemple que les journaux détaillés peuvent contenir « des informations sur vos contacts, événements de calendrier et correspondance par courrier électronique ». Ce changement ne concerne visiblement pas l’Hexagone : Apple Intelligence n’est pas mentionné à l’envoi d’un rapport de bug sur l’Assistant d’évaluation avec un Mac réglé sur la zone France. Les mentions légales à accepter à la première ouverture de l’app n’y font pas non plus référence. Notre développeur iOS Artem (basé à Edinburgh) n'a pas réussi à afficher cette alerte malgré plusieurs essais.

Difficile de savoir de quand date ce changement, mais il pourrait être lié à un coup de pression lancé en interne par Craig Federighi, déterminé à faire accélérer les équipes sur les fonctions d’Apple Intelligence. En attendant, l’absence de possibilité de refus ne devrait pas inciter les développeurs à utiliser plus souvent l’Assistant d’évaluation, un outil déjà très critiqué. En novembre 2023, le créateur de l’extension Safari StopTheMadness appelait à son boycott : il déplorait la dégradation du traitement des rapports de bugs, ainsi que le système compliqué mis en place pour les traiter.

  •  

Promo : l’Apple Watch Series 9 45 mm à seulement 299 €

L’Apple Watch Series 9 est en promo ce matin chez Boulanger. L’enseigne propose la montre en version 45 mm pour seulement 299 € : elle est disponible à ce prix en coloris lumière stellaire, argent et minuit. Le produit peut être livré à domicile ou bien retiré en magasin. En comparaison, l'Apple Watch SE est à 279 € chez Apple, tandis que la Series 10 coûte tout de suite 479 €.

L’Apple Watch Series 9. Image WatchGeneration

Cette Apple Watch sortie en 2023 est toujours une excellente montre. Elle embarque le même processeur que l’actuelle Ultra 2 et dispose de quasiment toutes les fonctions de la Series 10. On y trouve par exemple les notifications d’apnée du sommeil ou encore le geste « Toucher deux fois », ainsi qu’un capteur de température. Le suivi du rythme cardiaque ou l’ECG sont évidemment de la partie.

La Series 10 a apporté quelques changements, comme un écran plus grand et un design plus fin. Les prix ne sont pas les mêmes : il faudra compter au moins 450 € pour en profiter avec un boîtier 46 mm. Pour ce prix, vous gagnerez également un profondimètre et un capteur de température de l’eau. La S10 améliore aussi la recharge et le haut-parleur, qui peut servir à lire du contenu audio.

  •  

Promo : l’Apple Watch Series 9 45 mm à seulement 299 €

L’Apple Watch Series 9 est en promo ce matin chez Boulanger. L’enseigne propose la montre en version 45 mm pour seulement 299 € : elle est disponible à ce prix en coloris lumière stellaire, argent et minuit. Le produit peut être livré à domicile ou bien retiré en magasin. En comparaison, l'Apple Watch SE est à 279 € chez Apple, tandis que la Series 10 coûte tout de suite 479 €.

L’Apple Watch Series 9. Image WatchGeneration

Cette Apple Watch sortie en 2023 est toujours une excellente montre. Elle embarque le même processeur que l’actuelle Ultra 2 et dispose de quasiment toutes les fonctions de la Series 10. On y trouve par exemple les notifications d’apnée du sommeil ou encore le geste « Toucher deux fois », ainsi qu’un capteur de température. Le suivi du rythme cardiaque ou l’ECG sont évidemment de la partie.

La Series 10 a apporté quelques changements, comme un écran plus grand et un design plus fin. Les prix ne sont pas les mêmes : il faudra compter au moins 450 € pour en profiter avec un boîtier 46 mm. Pour ce prix, vous gagnerez également un profondimètre et un capteur de température de l’eau. La S10 améliore aussi la recharge et le haut-parleur, qui peut servir à lire du contenu audio.

  •  

Sosh lance un forfait avec 200 Go de 4G pour 10 € par mois

Cela fait quelques semaines que les opérateurs cassent les prix sur leurs forfaits mobiles. Sosh est le dernier à se joindre à la course : la filiale d’Orange vient d’annoncer une offre avec 200 Go de 4G pour 10 €. Elle comporte 20 Go d’internet mobile depuis la zone Europe et DOM, hors Suisse et Andorre. Les SMS et MMS sont illimités, tout comme les appels. La carte SIM ou eSIM est facturée 10 €.

Sosh s'aligne ici sur la concurrence. SFR propose la même offre au même prix mais en 5G et avec 38 Go en UE/DOM. Même chose chez B&You avec seulement 30 Go à l’étranger, sachant que le tarif passe à 6,99 € pour ceux ayant une box Pure Fibre. Seul Free ne s’est pour le moment pas joint à la fête, l’opérateur proposant simplement 120 Go pour 9 € par mois… pendant un an. Le forfait grimpe ensuite à 20 € par mois avec 350 Go.

B&You réduit le prix de son forfait avec 200 Go de 5G pour les abonnés B&You Pure fibre

B&You réduit le prix de son forfait avec 200 Go de 5G pour les abonnés B&You Pure fibre

Les opérateurs ont également des offres pour ceux n’ayant pas besoin d’autant de datas. RED propose 30 Go de 4G pour 5 €, là où Sosh affiche les 40 Go pour 6 € (tout comme Bouygues). Si vous visez une enveloppe de 100 Go, SFR a ce qu’il faut en 5G pour 7 € par mois. Les plus gros consommateurs pourront même monter à 350 Go pour 20 €.

  •  

Sosh lance un forfait avec 200 Go de 4G pour 10 € par mois

Cela fait quelques semaines que les opérateurs cassent les prix sur leurs forfaits mobiles. Sosh est le dernier à se joindre à la course : la filiale d’Orange vient d’annoncer une offre avec 200 Go de 4G pour 10 €. Elle comporte 20 Go d’internet mobile depuis la zone Europe et DOM, hors Suisse et Andorre. Les SMS et MMS sont illimités, tout comme les appels. La carte SIM ou eSIM est facturée 10 €.

Sosh s'aligne ici sur la concurrence. SFR propose la même offre au même prix mais en 5G et avec 38 Go en UE/DOM. Même chose chez B&You avec seulement 30 Go à l’étranger, sachant que le tarif passe à 6,99 € pour ceux ayant une box Pure Fibre. Seul Free ne s’est pour le moment pas joint à la fête, l’opérateur proposant simplement 120 Go pour 9 € par mois… pendant un an. Le forfait grimpe ensuite à 20 € par mois avec 350 Go.

B&You réduit le prix de son forfait avec 200 Go de 5G pour les abonnés B&You Pure fibre

B&You réduit le prix de son forfait avec 200 Go de 5G pour les abonnés B&You Pure fibre

Les opérateurs ont également des offres pour ceux n’ayant pas besoin d’autant de datas. RED propose 30 Go de 4G pour 5 €, là où Sosh affiche les 40 Go pour 6 € (tout comme Bouygues). Si vous visez une enveloppe de 100 Go, SFR a ce qu’il faut en 5G pour 7 € par mois. Les plus gros consommateurs pourront même monter à 350 Go pour 20 €.

  •  

AltStore PAL simplifie l’installation d’apps non notarisées et l’activation de JIT

Inception chez AltStore, qui permet désormais d’installer… AltStore. Plus précisément, AltStore PAL, la boutique tierce téléchargeable officiellement pour iOS dans l’UE depuis l’année dernière, offre maintenant de télécharger AltStore Classic, l’utilitaire originel permettant de sideloader des applications non notarisées. La nouveauté permet de télécharger plus facilement différents programmes indisponibles par des voies classiques, comme l’émulateur de GameCube/Wii DolphiniOS ou le gestionnaire de machines virtuelles UTM.

Tout n’est malheureusement pas aussi simple qu’espéré si vous comptez en profiter : il faudra avoir installé AltServer sur son Mac pour télécharger une app proposée sur AltStore Classic. Une fois votre téléphone relié en USB, l’application demande d’entrer les identifiants de son compte Apple et l’UDID de son iPhone ou iPad, ce qui est la démarche habituelle pour ce type de bidouille. Notons qu’il est possible d’utiliser un compte Apple « jetable » étant donné que le programme s’en sert uniquement pour demander des autorisations sur les serveurs de Cupertino.

AltStore simplifie le sideloading donc, mais les développeurs ont également profité de cette mise à jour pour lancer StikDebug, une application disponible sur AltStore PAL permettant d’activer la compilation JIT (Just-In-Time compilation) pour certains programmes. Un tel débridage est indispensable pour obtenir de bonnes performances dans certaines apps, notamment sur les émulateurs. Apple refuse cette capacité technique à la plupart des développeurs, étant donné que JIT revient à créer du code natif qui ne peut pas être vérifié.

Les développeurs de Dolphin expliquent pourquoi ils n

Les développeurs de Dolphin expliquent pourquoi ils n'émuleront pas sur iPhone

StikDebug demande ici aussi pas mal de bidouille pour le premier lancement étant donné qu’il faudra générer un script d’appairage depuis son Mac, indispensable pour utiliser l’app. Il faudra de plus ajouter une configuration VPN pour l’occasion, l’appareil ayant besoin de se connecter à lui-même pour activer JIT. Bref, AltStore PAL et Classic ne vont pas vous permettre d’installer n’importe quel fichier .ipa sans vous prendre la tête, mais simplifie un peu la démarche pour les bricoleurs.

  •  

AltStore PAL simplifie l’installation d’apps non notarisées et l’activation de JIT

Inception chez AltStore, qui permet désormais d’installer… AltStore. Plus précisément, AltStore PAL, la boutique tierce téléchargeable officiellement pour iOS dans l’UE depuis l’année dernière, offre maintenant de télécharger AltStore Classic, l’utilitaire originel permettant de sideloader des applications non notarisées. La nouveauté permet de télécharger plus facilement différents programmes indisponibles par des voies classiques, comme l’émulateur de GameCube/Wii DolphiniOS ou le gestionnaire de machines virtuelles UTM.

Tout n’est malheureusement pas aussi simple qu’espéré si vous comptez en profiter : il faudra avoir installé AltServer sur son Mac pour télécharger une app proposée sur AltStore Classic. Une fois votre téléphone relié en USB, l’application demande d’entrer les identifiants de son compte Apple et l’UDID de son iPhone ou iPad, ce qui est la démarche habituelle pour ce type de bidouille. Notons qu’il est possible d’utiliser un compte Apple « jetable » étant donné que le programme s’en sert uniquement pour demander des autorisations sur les serveurs de Cupertino.

AltStore simplifie le sideloading donc, mais les développeurs ont également profité de cette mise à jour pour lancer StikDebug, une application disponible sur AltStore PAL permettant d’activer la compilation JIT (Just-In-Time compilation) pour certains programmes. Un tel débridage est indispensable pour obtenir de bonnes performances dans certaines apps, notamment sur les émulateurs. Apple refuse cette capacité technique à la plupart des développeurs, étant donné que JIT revient à créer du code natif qui ne peut pas être vérifié.

Les développeurs de Dolphin expliquent pourquoi ils n

Les développeurs de Dolphin expliquent pourquoi ils n'émuleront pas sur iPhone

StikDebug demande ici aussi pas mal de bidouille pour le premier lancement étant donné qu’il faudra générer un script d’appairage depuis son Mac, indispensable pour utiliser l’app. Il faudra de plus ajouter une configuration VPN pour l’occasion, l’appareil ayant besoin de se connecter à lui-même pour activer JIT. Bref, AltStore PAL et Classic ne vont pas vous permettre d’installer n’importe quel fichier .ipa sans vous prendre la tête, mais simplifie un peu la démarche pour les bricoleurs.

  •  

Google Maps va désactiver les avis sur les établissements scolaires à la fin du mois

Il ne sera bientôt plus possible d’attribuer une mauvaise note à un établissement scolaire sur Google Maps. L’entreprise a confirmé à l’AFP qu’elle allait bloquer les avis et notes données aux « établissements d’enseignement général » à partir de la fin du mois. L’objectif assumé est de diminuer le nombre d’avis infondés. La mesure va être mise en place dans le monde entier.

Image Pixabay

« Cette décision est due à la présence récurrente de contributions hors sujet, nuisibles et contraires à nos politiques », a précisé un porte parole. Il n’est en effet pas très difficile de trouver des commentaires négatifs sur la fiche d’une école. « Une prison plutôt luxueuse », « Pire college du rhone [sic] » ou « nul » sont autant d’avis que l’on peut trouver en prenant au hasard quelques établissements de Lyon. Les notes et avis déjà attribués seront supprimés, ce qui réjouit le ministère de l’Éducation.

Cette demande, à l’initiative du ministère, vise à protéger l’institution et les personnels de l’éducation nationale. En effet, nombre de ces avis pouvaient servir de tribune pour différentes revendications d’intérêt sans possibilité de contradictoire ou de réponse.

La nouvelle a également été bien accueillie par plusieurs syndicats d’enseignants. Ceux-ci dénonçaient que ces espaces de notations soient devenus des lieux de défouloir, pour les élèves comme pour certains parents. Le déploiement de ce changement devrait prendre plusieurs semaines. Plans est moins touché par ce souci étant donné qu’il n’affiche pas d’avis, ou alors ceux de la plateforme Yelp, bien moins prisée des européens.

  •  

Alors que l’IA s’impose, Google se cherche

Les IA génératives inquiètent Google : la nouveauté est une des premières à attaquer frontalement sa domination dans le domaine de la recherche en ligne. En interne, Google peinerait à se projeter. The Information affirme que les dirigeants d’Alphabet ont eu du mal à formuler une vision pour l'avenir de la recherche.

Image iGeneration

Rajan Patel, le chef des produits liés à la recherche, a confié en interview qu’il ne savait pas à quoi ressemblerait Google dans deux ans. Il estime cependant que l’organisation de la recherche devrait s’appuyer sur les « résumés IA » (des réponses créées par une IA générative), un tchatbot et la recherche multimodale comme depuis une photo ou une vidéo. « Ce sera le résultat d'un grand nombre d’expérimentations », a-t-il déclaré.

Selon d’anciens employés de Google, les plans dans le domaine de la recherche seraient en perpétuelle évolution. Certaines fonctions d’IA présentées lors du dernier Google I/O ont été lancées auprès du grand public, et d’autres non. L’entreprise tarde par exemple à déployer ses séances d’entraînement par IA. D’autres fonctions comme la recherche par vidéo ont été mises en ligne avant de disparaître discrètement.

Google s’est pris les pieds dans le tapis sur certains aspects. Elle a par exemple ajouté des « résumés IA » pour ses recherches, pour le moment indisponible en France et qui ont fait parler d’eux à leur lancement pour certaines affirmations stupides. Si ceux-là répondent désormais mieux, le déploiement ne doit pas être trop rapide pour ne pas rogner sur les marges publicitaires habituelles, étant donné que les pubs ne sont présentes que sur mobile aux États-Unis. L’entreprise aurait du mal à sortir une fonction permettant au service d’effectuer des actions pour l’utilisateur, par exemple en lui réservant des billets d’avion.

Le nouveau Google carburant à l’IA recommande aux internautes de manger de la colle

Le nouveau Google carburant à l’IA recommande aux internautes de manger de la colle

Il faut dire que Google est sous pression : ses parts de marché dans le domaine de la recherche sont tombées sous les 90 % pour la première fois depuis 10 ans selon Statcounter. L’arrivée de ChatGPT a donné un coup de pression à l’entreprise, qui s’est retrouvée avec un nouveau concurrent de taille. Le tchatbot d’OpenAI peut faire une bonne alternative à Google pour de nombreuses requêtes, et peut lui aussi chercher sur le web. En interne, plusieurs employés s’inquiéteraient de voir des utilisateurs quitter le navire pour les services de Perplexity ou d’OpenAI.

Tout n’est pas perdu pour autant, et Google a plusieurs cartes à jouer. Les employés travaillant sur la recherche estiment que le nombre de nouvelles fonctions est en hausse depuis quelques mois. Les réponses par IA sont de plus en plus populaires chez les jeunes, selon Sundar Pichai, qui n’a pas dévoilé de chiffres étayant cette affirmation. Sur un autre registre, Gemini resterait plus efficace que le pourtant tout frais ChatGPT 4.1, présenté cette semaine.

  •  

Après plus de 3 heures de pannes, Spotify est de retour !

Mise à jour 18:21 — Fin de la panne ! Spotify est de retour ! Si vous êtes utilisateur de Spotify, profitez de ce retour en ligne pour vous abonner à notre podcast Sortie de veille. C’est bien évidemment aussi possible depuis Apple Podcasts ;)

Article original —  Pas de chance si vous comptiez passer l’après-midi en musique : Spotify rencontre actuellement une panne importante. La plateforme de streaming musical est largement inaccessible pour de nombreux utilisateurs, que ce soit sur smartphone, ordinateur ou via les enceintes connectées.

La mauvaise nouvelle a été confirmée par Spotify sur son compte X (ex-Twitter), sans qu’une estimation du rétablissement complet ne soit donnée pour l’instant.

Les contenus déjà téléchargés ou mis en cache (comme vos playlists ou albums favoris) fonctionnent encore normalement. En revanche, tout ce qui nécessite une connexion — navigation, recherche ou lecture en ligne — prend un temps anormalement long à se charger, voire échoue complètement.

Nous mettrons cet article à jour dès que le service reviendra à la normale.

We’re aware of some issues right now and are checking them out!

— Spotify Status (@SpotifyStatus) April 16, 2025
  •  

Washington prolonge finalement le financement du programme CVE, qui recense les failles informatiques

Les choses vont bientôt se compliquer pour le Common Vulnerabilities and Exposures (CVE). Ce système est utilisé par de grandes entreprises de la tech comme Apple, Google ou Intel pour suivre et identifier les failles de cybersécurité. Il est financé par le gouvernement fédéral américain, qui va bientôt fermer les vannes. MITRE, l’organisation à l'origine de ce programme, a confirmé à The Verge que son contrat pour développer le CVE prendrait fin aujourd'hui.

Le logo du CVE.

Le CVE a pour but d’aider les ingénieurs à déterminer la gravité d’une faille et à établir les priorités afin de corriger le tir. Le programme dispose d’un moteur de recherche, et Apple ajoute régulièrement ses retours en lien avec ses différents systèmes. Les références sont données dans les notes de mises à jour d’Apple (par exemple ici), dans lesquels elle indique les multiples failles corrigées. Elles prennent souvent la forme d’une suite de chiffres et de l’année en cours, comme « CVE-2025-24202 ».

Une telle nouvelle effraye logiquement les spécialistes du domaine. Le chercheur en sécurité Lukasz Olejnik anticipe « un chaos total et un affaiblissement soudain de la cybersécurité dans tous les domaines ». Il estime que ce changement va amener une rupture de la coordination entre les entreprises, les analystes et les systèmes de défense, étant donné que personne ne pourra être sûr de faire référence à la même vulnérabilité. En face, MITRE nuance en affirmant que « le gouvernement continue à faire des efforts considérables » pour la soutenir et explique rester engagé pour le CVE. Cependant, elle note que le projet Common Weakness Enumeration (qui recense des faiblesses de manière plus globale) sera également touché.

La structure va peut-être devoir se réinventer. Un communiqué signé par la « CVE Foundation » a été publié dans la journée. Cette nouvelle organisation qui se dit gérée par « un groupe de membres actifs de longue date du conseil d'administration du CVE » promet de faire passer le projet sur une fondation à but non lucratif. Les membres expliquent s’être préparés à un arrêt des financements depuis des années, et que cette nouvelle structure se concentrera uniquement sur la mission du CVE. Son communiqué ayant été publié sur un site basique dont le nom de domaine a été enregistré dans la nuit, on attendra d’en savoir plus avant de s’enthousiasmer. La CVE Foundation promet des détails supplémentaires dans les jours qui viennent.

Mise à jour le 16 avril à 15:30 : Finalement, le gouvernement américain a décidé à la dernière minute de prolonger son financement. L’information a été confirmée à Forbes par l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures américaines (CISA). « Le programme CVE est inestimable pour la cybercommunauté et constitue une priorité de la CISA », a déclaré un porte-parole, ajoutant qu'il n'y aura pas d'interruption des services CVE essentiels.

  •  

Promo : jusqu'à 10 % de remise sur les MacBook Pro et MacBook Air M4

Grosses promos aujourd’hui chez Amazon, qui affiche des remises sur tout un tas de produits Apple depuis ce matin. Le tout frais MacBook Air M4 est par exemple en promo : il perd 87 € dans sa version entrée de gamme avec 256 Go pour tomber à 1 112 €. La déclinaison 512 Go est de son côté à 1 356 €, soit 93 € de moins que ce qu’en demande Apple en boutique. Plusieurs coloris sont proposés, avec des remises variables. Le modèle 15 pouces n’est malheureusement pas concerné.

Image MacGeneration

On peut également faire de bonnes affaires sur les MacBook Pro M4. L’entrée de gamme avec une puce M4 et 512 Go de stockage revient à 1 709 €, contre 1 899 € chez Apple : c’est 10 % de moins. On peut monter à 1 To avec la même ristourne, et ce rabais s’applique aussi à la déclinaison M4 Pro avec 512 Go de stockage pour 24 de RAM, qui perd 240 € pour tomber à 2 159 €. Ceux voulant grimper à 1 To devront débourser 2 609 €, ce qui est toujours 290 € de moins qu’en Apple Store. La plus grosse configuration proposée comporte une puce M4 Max, 36 Go de RAM et 1 To de SSD pour 3 539,99 € (-360 €).

Quelques versions 16 pouces sont également en promo. La configuration 512/24 avec une puce M4 Pro est à 2 609 € au lieu de 2 899 € (-10 %), tandis que celle en 36/1 To et une puce M4 Max tombe à 3 779 € (-420 €). La Fnac et Darty affichent des remises similaires, ce qui sera pratique si vous avez des bons d’achat. N’hésitez pas à relire nos tests pour plus de détails sur ces différentes machines, qui sont globalement toutes excellentes.

  •  

SFR amorce un rebond après une année 2024 chaotique

2024, l’annus horribilis de SFR ? C’est peu dire : l’opérateur a perdu 248 000 abonnés fixe l’année dernière, et pas moins de 629 000 côté mobile. Au premier trimestre, l’opérateur était carrément passé sous la barre symbolique des 20 millions de clients mobile. L’hémorragie semble ralentir, et si les voyants restent au rouge, SFR commence à reprendre des couleurs.

Image SFR

Sur le premier trimestre 2025, le groupe a enregistré une perte de seulement 3 000 clients sur le fixe, à comparer avec la fuite de 17 000 abonnés au trimestre précédent. Pour le mobile, SFR a réussi à attirer 17 000 nouveaux clients, là où il en a perdu 60 000 en fin d’année 2024. Ce n’est pas une performance incroyable, mais toute bonne nouvelle est bonne à prendre pour l’opérateur qui a perdu plus d’un million d’abonnés sur ces dernières années.

Pourquoi cette fuite massive ? SFR a rehaussé ses prix à la sortie du COVID, ce qui a énervé bon nombre de clients. Mathieu Cocq, PDG de SFR, regrette cette pratique et affirme au Figaro qu’on ne l’y reprendra plus. « Nous ne sommes pas l’opérateur le moins cher du marché, mais on a gommé l’incertitude tarifaire en simplifiant nos gammes et en éliminant les promotions. Désormais nos tarifs sont les plus lisibles du marché », assure-t-il. Le PDG ajoute même être désormais le seul opérateur à ne pas revoir ses prix après une période de promo.

En interne, le groupe est en état d’alerte face à la tempête de ces derniers mois. Il a remplacé deux tiers de son équipe de direction par des cadres provenant d’autres opérateurs. SFR affirme mettre l’accent sur la satisfaction client depuis plusieurs années, et s’est lancé à corps perdu dans la course aux promos qui agite le secteur. L’opérateur se montre désormais plus agressif, proposant par exemple 100 Go de 5G pour 7 € par mois. Il affirme que les indicateurs de rétentions se sont améliorés.

SFR peut également souffler suite à son désendettement partiel prononcé au mois de février. Des rumeurs voudraient qu’Orange et Bouygues Telecom aient envisagé un rachat, mais la démarche ne sera pas simple et il faudra avoir les reins solides pour se lancer dans l’aventure. Si la direction se veut optimiste, le chiffre d’affaires total de SFR reste en baisse et a chuté de 5,6 % pour 2025. L’EBITDA a chuté de 9,4 %.

  •  

Promo : déjà 10 % de remise sur l’iPad Pro M4 et l'iPad Air M3 (à partir de 649,99 €)

À peine sorti, l’iPad Air M3 est déjà en promo chez Amazon. La plateforme affiche aujourd’hui 10 % de remise sur tout un tas de modèles et enveloppes de stockage, l’entrée de gamme en 128 Go étant vendu 649,99 € (contre 719 € en Apple Store). Seuls les coloris gris sidéral et lumière stellaire sont proposés à ce prix. Il est possible d’augmenter son stockage avec la déclinaison 256 Go, facturée 764,99 € au lieu de 849 € en Apple Store : on retrouve ici les coloris lumière stellaire et bleu.

Image iGeneration

Si toutes ces promos concernent l’iPad Air 11", le modèle 13" n’a pas été oublié et profite lui aussi de 10 % de ristourne. La version 128 Go est à 869 €, contre 969 € habituellement. On peut la trouver à ce prix en mauve, en gris sidéral ou en lumière stellaire. Si vous avez besoin de 256 Go, vous pourrez mettre la main sur les coloris lumière stellaire, bleu et mauve pour 989 € (contre 1 099 € chez Apple). Les modèles cellulaire ou avec de grosses enveloppes de stockage ne sont malheureusement pas en promo pour le moment.

Si vous cherchez une tablette robuste, cet iPad Air M3 est une excellente pioche à ce prix. Vous pourrez profiter de la puissance exceptionnelle de la puce M3 qui devrait lui assurer une très bonne longévité. On y trouve quelques améliorations, comme la webcam enfin centrée ou le Wi-Fi 6E. Il est également compatible avec un nouveau Magic Keyboard embarquant une rangée de touches de fonction et un trackpad plus large. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.

Mise à jour le 16 avril à 12:10 : si vous avez plutôt des vues sur l’iPad Pro, il y a aussi de quoi faire ce matin. Le modèle M4 256 Go perd 120 € pour revenir à 1 099,99 € chez Amazon (-10 %), soit le même prix qu’à la Fnac. Pour la version 13 pouces, seule l’enseigne française a du stock : il faudra compter au moins 1 419,99 €, soit tout de même 150 € de moins qu’habituellement. Le Magic Keyboard perd 20 % de son prix si vous le mettez dans le panier en même temps qu’une tablette, tout comme l’Apple Pencil Pro.

  •  

Beats lance une gamme de câbles de charge tissés et colorés

Il y a du neuf chez Beats, qui vient de lancer une gamme de câbles colorés. Ceux-ci sont vendus sur la boutique officielle de la marque, qui propose différents formats et tailles. On y trouve de l'USB-C vers USB-C, mais également des modèles USB-A ou Lightning pour les appareils plus anciens. Les câbles peuvent être commandés dès aujourd’hui, avec une expédition sous un jour.

Image Beats

Le câble USB-C standard vers Lightning, USB-A ou USB-C de 1,5 m est facturé 24,95 €. Ils sont disponibles dans 3 coloris, à savoir rouge, gris et noir. La déclinaison USB-C vers USB-C a droit à une robe bleue qui lui est réservée. Il est possible d’opter pour un lot de 2 en coloris noir afin d’avoir une ristourne : 38,95 € le lot, soit 19,47 € l'unité. On notera que Beats propose aussi une déclinaison courte de 20 cm… vendue au même prix que les autres, et uniquement en noir.

Image Beats

Beats déclare que ces câbles tissés sont doux au toucher et se plient aisément tout en restant résistant. La marque explique qu’ils ont été soumis à plusieurs milliers d'heures de test. Ils seront pratiques pour profiter de la charge rapide, se brancher en CarPlay ou jouer de la musique en Lossless sur la récente Beats Pill. En revanche, pas de miracle pour ce qui est du transfert des données : on reste sur de l’USB 2.0. Cette nouveauté fait suite à l’arrivée de coques Beats pour la série iPhone 16 présentée en septembre dernier.

  •  

Les téléphones sous Android vont eux aussi redémarrer automatiquement après une période d’inactivité

Google s’inspire d’une nouveauté d’iOS 18.1, qui fait que les iPhone redémarrent automatiquement après une certaine période d’inactivité. L’entreprise a ajouté un mécanisme similaire dans la dernière mise à jour de ses Google Play services, un paquet d’API intégré à la majorité des téléphones Android. Celle-ci va faire en sorte que le smartphone redémarre s’il est resté verrouillé pendant 3 jours consécutifs.

Un téléphone Android au démarrage. Image iGeneration

Le but de ce changement est de compliquer la vie de potentiels pirates. Après un redémarrage, le téléphone passe en mode Before First Unlock (« Avant le premier déverrouillage ») théoriquement bien plus difficile à forcer. Une fois le code tapé, le smartphone active l’authentification biométrique et est obligé de déchiffrer certaines données, ce qui le rend plus vulnérable à une attaque. Les Google Pixel ne s’en cachent pas et indiquent au démarrage qu’il faut le déverrouiller pour « activer toutes les fonctions et données ».

Google ne mentionne que les téléphones dans son billet, mais la nouveauté devrait également concerner les tablettes. Les mises à jour des services Google Play prennent généralement une ou deux semaines avant d’être complètement déployées, et l’entreprise n’a pas indiqué quels appareils pourraient en profiter. La nouveauté passant par les Google Play services, un grand nombre devrait être touché. On ne sait pas non plus si une notification apparaîtra précisant que le smartphone a redémarré, ce qui pourrait éviter de rendre certains utilisateurs occasionnels confus.

  •  

iPhone pliable : Samsung fournirait l’écran de ce futur téléphone sans Face ID

Les rumeurs affirment qu’Apple travaille sur un nouveau modèle d’iPhone pliable. À la manière du Galaxy Fold, celui-ci pourrait se déplier comme un livre pour donner un appareil au format tablette. Apple ne se serait pas contentée de s’inspirer de Samsung : le géant coréen devrait également fournir les dalles de ce nouveau type d’iPhone, assure Business Korea.

Samsung Display serait l’unique fournisseur de l’écran, Apple n’ayant pas sollicité ses habituels partenaires BOE et LG. Une décision qui change de la stratégie habituelle consistant à faire jouer la concurrence entre plusieurs fabricants, et d'ainsi réduire les coûts. Selon le journal coréen, Samsung aurait un coup d’avance au niveau de la discrétion du pli de l’écran, ce qui en ferait le seul choix possible pour Cupertino.

Le fuiteur chinois Digital Chat Station, qui a eu quelques bonnes intuitions par le passé, voit venir un appareil au format 4:3 similaire à celui de l’iPad pour simplifier la compatibilité logicielle. L’écran interne de 7,76" aurait une résolution de 2,713 x 1,920, tandis que celui à l’extérieur ferait 5,49" (2,088 x 1,422). La caméra se trouverait sous l’écran avec un petit trou pour le capteur. L’appareil n’embarquerait pas le nécessaire pour Face ID. Ce nouveau modèle devrait plutôt ressusciter Touch ID sur iPhone, une théorie appuyée par Ming-Chi Kuo. La technologie devrait être intégrée dans un bouton, à la manière de ce que l’on connaît déjà sur iPad.

Le premier iPhone pliant aurait un format de livre et dépasserait allègrement les 2 000 $

Le premier iPhone pliant aurait un format de livre et dépasserait allègrement les 2 000 $

Les rumeurs voudraient que ce modèle soit lancé en fin d’année prochaine. Business Korea affirme que le volume d'approvisionnement n’a pas encore été finalisé, mais l’industrie anticipe un joli score : certains évoquent 15 millions d’unités, contre les 9 millions d’envisagés initialement. On attend maintenant de connaître le prix de cet appareil, qui devrait atteindre de nouveaux sommets.

  •  

Edge : Microsoft affirme que son navigateur est désormais 9 % plus rapide

Vous utilisez Edge ? Bonne nouvelle : le navigateur de Microsoft est désormais plus réactif. L’entreprise a annoncé cette amélioration dans un billet de blog, où elle explique avoir mesuré des performances en hausse de 9 % sur Speedometer 3.0, un logiciel de benchmark simulant différents types de navigation. Cette optimisation arrive avec la version 134 de l'app, et concerne également la déclinaison pour macOS.

Microsoft explique avoir modifié le code de Edge et le moteur de rendu de Chromium pour arriver à ce résultat. La firme de Redmond annonce un temps d’ouverture de 2 % plus rapide, 5 à 7 % d'amélioration de la réactivité des pages web et une vitesse de navigation améliorée de 1,7 %. Microsoft précise cependant que tout cela changera en fonction du matériel, des sites visités et des autres applications ouvertes.

Si Edge avait comme avantage d’être plus rapide que Chrome à ses débuts, le navigateur s’est alourdi sur ces derniers mois. Microsoft met donc l’accent sur les optimisations depuis quelque temps, ayant par exemple amélioré la rapidité du menu de téléchargement ou de l’historique courant février. Vous pouvez le télécharger à ce lien.

  •  

Android : Google ne veut plus de tablettes ou de téléphones avec seulement 16 Go de stockage

Si l’on se plaint parfois des enveloppes de stockage limitées de certains appareils Apple, la situation est encore plus compliquée chez Android, qui dispose d’un catalogue bien plus vaste. Certaines tablettes et téléphones récents visant les petits budgets sont parfois livrés avec seulement 16 Go de stockage, ce qui devient franchement compliqué à utiliser une fois que l’on y a installé le système. Avec Android 15, Google hausse le ton : les appareils doivent désormais être fournis avec au moins 32 Go d'espace de stockage.

Image : Pixabay

Comme le note AndroidAuthority, 75 % de cette enveloppe devra être allouée à la partition des données, ce qui comprend les applications système préinstallées ainsi que les différentes données de l’utilisateur. Google augmente ce prérequis régulièrement : en 2021, Android 12 demandait seulement 8 Go de stockage, tandis qu’Android 13 et 14 étaient grimpés à 16 Go. Le changement de cette année va toucher quelques clients étant donné que ceux ayant un appareil avec moins de 32 Go de stockage ne pourront pas passer à Android 15.

Google a de quoi forcer la main des récalcitrants. Les fabricants d’appareils d’entrée de gamme ne pourront plus embarquer moins de 32 Go de mémoire s’ils veulent intégrer les Google Mobile Services (GMS). Ce paquet d’apps et d’API incorporé au niveau du système est quasiment obligatoire pour avoir une chance de toucher le grand public étant donné qu’il est indispensable pour utiliser tout un tas de fonctions (Google Pay, le Play Store, Maps et YouTube…). Tout cela devrait se traduire par une meilleure expérience sur les appareils Android d’entrée de gamme.

D’autres changements sont à noter pour obtenir la certification de Google et pouvoir utiliser les GMS. En cas d’appel d’urgence, les appareils mobiles devront proposer la possibilité de partager les contacts d'urgence avec le service de localisation d'urgence du système. Cet ajout va permettre au SAMU ou aux pompiers de plus facilement contacter un proche en cas de soucis. Sur un autre registre, ils devront également prendre en charge Vulkan 1.3 et embarquer la bibliothèque ANGLE, ce qui devrait permettre de lancer certaines apps anciennes.

  •  

Promo : la MX Master 3S à 73,99 €, son plus bas prix (-43 %)

La MX Master 3S est en promo ce matin. Cette souris haut de gamme de Logitech, qui a une excellente réputation, est appréciée pour son ergonomie et sa molette aimantée. Elle tombe aujourd'hui à 73,99 € chez Amazon, soit son plus bas prix jamais vu sur la plateforme. Ce produit avait été lancé pour 129 € en 2022 : on économise donc 55 € sur son tarif initial.

Image MacGeneration

La MX Master 3S dispose d’un repose pouce permettant d’accéder à des boutons supplémentaires ainsi qu’à une seconde molette. Les clics sont plus silencieux qu’auparavant, et Logitech annonce que son accessoire tient 70 jours sur une seule charge. Son capteur fait 8 000 DPI et fonctionne également sur du verre, sans tapis de souris. N'hésitez pas à relire notre test complet pour plus de détails.

  •  

L’IA de Meta va bientôt moissonner les données publiques des utilisateurs européens

Meta va bientôt entraîner ses IA sur les données des utilisateurs européens. Dans un communiqué, l’entreprise explique qu’elle va pour cela se baser sur les discussions entre les utilisateurs et son tchatbot maison, arrivé récemment dans WhatsApp et Messenger. Le contenu public partagé sur les différentes plateformes de Meta (Facebook, Instagram) sera également utilisé.

Meta AI sur Messenger

Plus précisément, Meta explique que les éléments partagés par des adultes comme des publications ou des commentaires vont être analysés. Les données des mineurs ne sont pas concernées, tout comme les messages personnels envoyés à la famille ou aux amis. Meta indique que cette moisson est nécessaire pour créer une IA « qui n'est pas seulement disponible pour les Européens, mais qui est conçue pour eux ». L’entreprise veut ainsi mieux s’adapter aux nuances des multiples communautés européennes, citant par exemple les expressions familières ou les différentes formes d’humour.

Les utilisateurs vont recevoir une notification dans les apps ou par mail leur indiquant le changement à venir. Un lien vers un formulaire sera inclus afin de s’opposer à l’utilisation de ses données à cette fin. Meta affirme que celui-ci sera « facile à trouver, à lire et à utiliser », et qu’elle honorera tous ceux déjà reçus. Vous pouvez le trouver et le remplir dès maintenant à ce lien, sachant que cela ne prend qu’un clic. Attention, car la démarche ne fonctionne que pour les comptes ajoutés au même Espace Comptes : il faudra recommencer la manœuvre avec vos différents mails s’ils n’y sont pas tous.

  •  

Donald Trump déclare avoir voulu « aider Tim Cook » en revoyant ses droits de douane

L’escalade des droits de douane de la semaine dernière semble toucher à sa fin. La Chine et les États-Unis s’étaient lancés dans un véritable concours de taxe, ayant culminé à 145 % pour les américain et 125 % côté chinois. Donald Trump est ensuite revenu sur ses paroles, décidant d’exempter de surtaxes les smartphones et les ordinateurs en provenance de Chine. À l’occasion d’une rencontre avec le président salvadorien, Donald Trump a confirmé qu’une conversation avec Tim Cook l’avait incité à changer d’avis.

REPORTER: You mentioned short-lived tariffs exemptions. Which specific products?

TRUMP: I'm looking at something to help some of the car companies. They need a little bit of time. I speak to Tim Cook.

[image or embed]

— Aaron Rupar (@atrupar.com) 14 avril 2025 à 18:23

« Ecoutez, je suis une personne très flexible. Je ne change pas d'avis, mais je suis flexible », a-t-il expliqué aux journalistes, affirmant qu’il « faut l'être ». Le Président s’est ensuite lancé dans une allégorie, comparant la situation à un mur qu’il faudrait « contourner, passer en dessous ou au-dessus », avant d’en arriver à Apple. « J'ai aidé Tim Cook récemment », a-t-il déclaré. « Et toute cette entreprise. Je ne veux blesser personne ».

Tim Cook a en effet dû souffler un ouf de soulagement ce week-end, lorsque Donald Trump a annoncé une exemption sur tout un tas de matériel informatique : ordinateurs portables, smartphones, matériel audio… Cependant, une taxe de 20 % reste appliquée et ce répit ne pourrait être que de courte durée. Le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick a précisé par la suite qu’une taxe sur les semi-conducteurs était dans les cartons. Elle devrait être mise en place « dans un ou deux mois », si la situation n’évolue pas d’ici là.

Droits de douane : l’absence de taxes sur les produits Apple n’est qu’un répit de quelques mois

Droits de douane : l’absence de taxes sur les produits Apple n’est qu’un répit de quelques mois

Tim Cook a toujours réussi à garder une bonne relation avec Donald Trump. Cette déclaration montre bien que le CEO a l’oreille du Président, et que celui-ci peut s’impliquer dans les discussions économiques. Tim Cook avait donné un million de dollars pour la cérémonie d’investiture de Donald Trump, à laquelle il avait assisté personnellement. Lors de son premier mandat, Trump avait confié grandement apprécier ses coups de fil avec Cook, qui lui avait offert le premier Mac Pro 2019.

  •  

Le programme de pubs Apple Search Ads rebaptisé Apple Ads

Apple continue sa poussée dans le domaine de la publicité. L’entreprise vient d’annoncer qu’Apple Search Ads, son programme permettant de payer pour afficher ses réclames ici et là dans la boutique, allait désormais simplement s’appeler Apple Ads. Ce nom plus direct reflète le renforcement de l’activité publicitaire de Cupertino sur ces dernières années.

Image Apple

Dans un mail envoyé à ses utilisateurs, Cupertino rappelle que son programme a bien changé depuis ses débuts en 2016. Initialement, seul un emplacement d'annonce était vendu en haut des résultats de recherche de l’App Store. La Pomme propose maintenant d’en afficher un peu partout dans l’App Store, ce qui l’a incité à opter pour ce nouveau nom plus clair. Rien ne change pour les utilisateurs à part le nom ici et là.

Apple a multiplié les pubs sur l’App Store au fil des ans. On est désormais accueilli par un gros bandeau « sponsorisé » en ouvrant la boutique, tandis que des réclames sont affichées dans les suggestions des différentes fiches d’apps. Les pubs sont également présentes dans le moteur de recherche et dans la rubrique « Aujourd’hui ». Ce nouveau nom pourrait laisser présager une future poussée plus franche dans le domaine de la pub : les rumeurs voudraient par exemple qu’Apple envisage d’en afficher dans Plans. Elle en montre déjà dans ses apps News ou Bourse.

  •  

Une deuxième bêta (publique) pour watchOS 11.5 et visionOS 2.5

C’est le soir des bêtas chez Apple. La Pomme vient de lancer la deuxième bêta de macOS 15.5 et d’iOS 18.5. Le Vision Pro et l’Apple Watch n’ont pas été oubliés : visionOS 2.5 et watchOS 11.5 ont également droit à une nouvelle bêta développeur. Nous allons installer tout cela pour voir s'il y a du neuf, mais ne vous attendez pas à grand chose. La première bêta n'avait pas révélé grand chose d'intéressant.

Mise à jour le 15/04/2025 19:49 : si vous préférez le canal des bêtas publiques, les deuxièmes bêtas de watchOS 11.5 et visionOS 2.5 sont désormais disponibles au téléchargement.

  •  

Sony augmente le prix de la PS5 de 50 € en France

Coup dur pour les joueurs qui avaient prévu d’acheter une PS5 dans l’idée de jouer au futur GTA VI : le prix de la console en édition numérique va augmenter de 50 €. Sony vient en effet d’annoncer que le tarif recommandé passait dès aujourd’hui de 450 € à 500 €. Les revendeurs comme la Fnac, Boulanger ou même la boutique officielle n’ont pas encore appliqué cette hausse, mais cela ne saurait tarder. Pour rappel, cette console avait été lancée en 2020, à l’époque pour 400 € : son tarif a donc augmenté de 100 € en moins de 5 ans.

La boîte de la PS5 en édition numérique.

Ce changement ne concerne que l’édition « digitale », soit celle sans lecteur CD. Le prix de la version standard pouvant lire les Blu-Ray reste à 550 €, ce qui ne laisse plus que 50 € de différence entre les deux. On peut imaginer que les joueurs vont plus facilement se tourner vers ce modèle, ce que Sony a anticipé. Le constructeur a annoncé une baisse de prix de son lecteur de disques détachable de 50 €, ramenant la facture à 80 € (contre 120 € jusqu’à présent).

Dans son communiqué, Sony explique avoir pris cette décision à cause du « contexte économique difficile marqué par une forte inflation et des taux de change fluctuants ». L’augmentation concerne l’Europe (Royaume-Uni compris), l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le prix de la PS5 Pro n’augmente pas et reste fixé à 800 €. L’Amérique du Nord n’est pas touchée par ces changements, mais les choses pourraient évoluer rapidement aux vues des multiples droits de douane imposés par Donald Trump.

  •  

Déclaration 2025 : l’app Impots.gouv devient plus claire et plus complète

Vous l’avez peut-être remarqué : c’est la saison des impôts. Si la déclaration de revenus peut être effectuée en ligne, la DGFIP dispose également d’une application qui a été entièrement retapée l’année dernière. Celle-ci est disponible pour iPhone et iPad via l’App Store. De nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées cette année, qu’ont décortiquées Les Échos.

L’app devrait afficher plus d’informations que l’année dernière, comme les éléments concernant les taux de prélèvements à la source issus de la déclaration. Les utilisateurs mariés ou pacsés pourront facilement choisir leur taux de prélèvement à la source au sein du foyer fiscal. Cette nouveauté a été ajoutée dans le cadre de la réforme du passage par défaut au taux individualisé.

La déclaration devrait pouvoir être remplie de manière plus complète depuis l’application. De nouvelles informations pourront être entrées sans avoir à se rabattre sur le site web, comme un changement d’adresse fiscale ou la location de résidences secondaires dont on n’est pas propriétaire. En cas d’erreur dans une déclaration remplie sur mobile, il sera possible de la corriger sur le web sans que tout ne soit perdu en route. Certaines infos ne pourront cependant pas être indiquées via l’app, comme un déménagement ayant eu lieu après le 2 janvier 2025.

Sur un autre registre, la double authentification ne devrait plus trop tarder d’arriver. Le service des impôts a prévu de l’ajouter dans l’été 2025. Elle prendra la forme d’un code à usage unique envoyé par mail après avoir entré son adresse et son mot de passe.

  •  

De nouveaux widgets de suivi de la consommation chez Orange et Sosh

Il y a du nouveau pour les abonnés Sosh et Orange. L’opérateur historique a ajouté deux widgets pour ses apps iOS, permettant de savoir en un clin d’œil où est-ce que l’on en est dans sa consommation de data. Ceux-ci sont disponibles en deux tailles via les apps MySosh et Orange et moi.

Un autre widget est également présent pour l’écran verrouillé, qui fait deux cases de large. Cliquer dessus a pour effet d’ouvrir la page dédiée à la consommation internet de votre forfait. Pensez à bien mettre votre app à jour pour les voir arriver, la nouveauté ayant été déployée le 10 avril.

Si vous n’êtes pas chez Orange, notons que l'opérateur propose en ce moment des forfaits intéressants par l’intermédiaire de sa filiale low-cost Sosh. Les 100 Go sont facturés 10 € par mois avec 20 Go dans la zone Europe. Pour ceux n’ayant pas besoin d’autant, l’enveloppe de 40 Go est à 6 € par mois, avec 10 Go pour l’étranger.

  •  

Apple voudrait sortir certaines fonctions du nouveau Siri à l’automne

Les révélations autour du flop du nouveau Siri continuent de tomber. Hier, un long papier de The Information décrivait la gestation compliquée du projet, qui a causé de nombreuses tensions en interne sans pour autant aboutir à quoi que ce soit. Le New York Times remet aujourd’hui une pièce dans la machine avec un nouvel article sur les coulisses d’Apple. On y apprend notamment que Cupertino n’aurait pas abandonné l’idée de sortir son nouveau Siri, qui pourrait s’enrichir de fonctions à l’automne.

La modification d’une photo par le nouveau Siri. Image Apple

Plus précisément, Apple voudrait que son assistant puisse effectuer certaines actions sur simple demande vocale, comme modifier une photo avant de l’envoyer à un ami. Une telle manipulation avait été promise pour iOS 18 lors de la dernière WWDC, mais n’a jamais été mise à disposition du grand public. Apple a en effet repoussé son nouveau Siri à 2026 après s’être rendu compte que l’assistant se trompait pour répondre à quasiment un tiers des demandes. Rien ne dit que les autres fonctions présentées à l’époque et toujours absentes (comme la prise en charge du contexte personnel) arriveront cet automne.

Le journal donne quelques détails sur les balbutiements d’Apple Intelligence. Les efforts auraient commencé début 2023, soit quelques mois après le lancement de ChatGPT. John Giannandrea, à la tête de la division IA, aurait demandé à Tim Cook d’acheter plus de GPU pour former des modèles. Les centres de données d’Apple n’en disposaient alors que d’environ 50 000 datant d’il y a plus de 5 ans, soit bien moins que la concurrence.

Tim Cook aurait approuvé un plan visant à doubler le budget puces de l’équipe, mais le chef des finances Luca Maestri aurait mis le holà en réduisant cette augmentation de moitié. Il aurait encouragé l'équipe à rendre les puces dont elle disposait plus efficaces. Faute de puissance suffisante, Apple aurait par la suite dû négocier avec Google et Amazon. La demande en cartes graphiques NVIDIA était à l’époque telle qu’Apple a même dû se rabattre sur certaines puces de Google.

Plusieurs personnes interrogées par le New York Times rejettent une partie de ce couac sur Tim Cook, qui aurait hésité à donner des orientations claires et directes sur le développement des produits. En attendant, certains dirigeants d’Apple ne seraient pas pressés par le temps. Plusieurs pensent qu’un retard du nouveau Siri n’est pas un problème étant donné qu’aucun concurrent (Meta, Google) n’a encore trouvé la clef pour intégrer l’IA. Ils estiment donc avoir le temps de corriger le tir.

  •  

Droits de douane : la Chine porte ses taxes sur les produits américains à 125 % et n’ira pas plus loin

Cela fait maintenant plusieurs jours que les États-Unis et la Chine se sont lancés dans un concours de droits de douane. Initié par Donald Trump il y a environ une semaine, les chiffres n’en finissent plus de grimper : 34 % d’un côté, 104 % de l’autre, 84 % avant-hier… Pour le moment, Donald Trump a annoncé une hausse des taxes sur la Chine de l’ordre de 145 %. L’empire du Milieu vient de rétorquer d’une manière qu'elle qualifie de définitive, avec des droits de douane de 125 %.

La nouvelle a une fois de plus été annoncée par un communiqué, dans laquelle elle condamne une intimidation et une transgression des règles économiques et commerciales internationales. Le ministère déclare qu’une nouvelle hausse américaine « n’aurait aucun sens économique » et deviendrait « une blague dans l'histoire de l'économie mondiale ». La Chine estime que ce nouveau taux tarifaire de 125 % fait qu’il n'y a plus d’intérêt à augmenter les droits de douane, étant donné que les produits américains exportés vers la Chine n'ont plus aucune possibilité d'être acceptés sur le marché. « Si les États-Unis continuent de jouer au jeu des chiffres, la Chine n'en tiendra pas compte », affirme le communiqué.

Cependant, l’hypothèse d’une riposte n’est pas complètement épargnée. « Si les États-Unis insistent pour continuer à empiéter de manière substantielle sur les intérêts de la Chine, celle-ci contre-attaquera résolument et se battra jusqu'au bout », déclare le Ministère. Le pays a déjà annoncé qu’il allait réduire le nombre de films américains autorisés sur son territoire, et limiter les exportations de certains éléments de terres rares qui sont extraits presque exclusivement en Chine. On attend maintenant de voir ce qu’en pense Donald Trump : il n’est pas encore 8 heures sur la côte est…

  •  

Razer lance une app pour streamer ses jeux sur iOS depuis son PC

Jouer sur PC, c’est très bien, mais on a parfois envie d’être allongé dans le canapé plutôt qu’assis à son bureau. Des solutions de streaming local comme Steam Link existent, mais le système de Valve peut parfois être un peu capricieux. Razer vient de se lancer sur le créneau des programmes de jeux à distance avec une nouvelle app sobrement baptisée « PC Remote Play ». Celle-ci devrait vous permettre de facilement diffuser les jeux depuis votre PC vers votre iPhone ou votre iPad.

Si vous vous posez la question : cela ne marche pas depuis Bootcamp (il faut Windows 11).

Le fabricant vante différents atouts pour son app par rapport à la concurrence. Elle est logiquement compatible avec les manettes Kishi, mais aussi toutes celles détectées par iOS. Pour ce qui est des iPad, les claviers, souris et autres trackpads sont également reconnus. Le streaming prend en charge le codec AV1 pour une qualité améliorée et une latence réduite. Surtout, Razer promet que la framerate et la résolution s’adaptent automatiquement à l’appareil, ce qui évitera les grosses bandes noires sur les bords.

La mise en place n’est pas forcément naturelle, et quelques prérequis sont nécessaires. Il vous faudra installer l’app Razer Cortex sur votre PC sous Windows 11 (version 23H2) pour lancer la diffusion. Il faut ensuite vous créer un compte Razer et télécharger le duo d’apps Razer Nexus et PC Remote Play. Une fois connecté à votre compte sur chaque apps, il devrait possible de jouer en étant connecté sur le même réseau ou à distance. Razer recommande une connexion à 30 Mbit/s, avec 15 Mbit/s au minimum. Malheureusement, rien n’est proposé pour diffuser ses jeux en cours depuis une machine macOS.

  •  

Buy European : deux apps pour mieux repérer les produits européens

Alors que les relations sont tendues entre les États-Unis et le Vieux Continent, des développeurs se sont retroussés les manches pour faciliter la vie des clients souhaitant acheter européen. BuyEuropean et Buy European sont deux apps publiées récemment se basant sur la caméra de l'iPhone pour indiquer la provenance d’un produit. Si leur nom n’est pas très inspiré, elles ont chacune un fonctionnement bien différent.

L’app Buy European.

Buy European est sans doute l’application la plus simple des deux. Il suffit de scanner le code-barre d’un produit : apparaît alors une fiche indiquant quelle boîte l’a mis sur le marché et où se situe sa maison-mère. Si le produit n’est pas européen, des alternatives plus locales sont proposées. L’app repose sur une base de données régulièrement mise à jour par son développeur. Elle est gratuite avec un achat in-app faisant office de boîte à pourboire.

BuyEuropean a un fonctionnement un peu plus démesuré étant donné qu’elle se base sur un modèle d’IA générative. Autrement dit, il faut prendre une photo d’un produit, qui est alors analysé par le moteur de Mistral ou de… Google. Ce compromis a quelques avantages, comme le fait que l’on puisse scanner des produits sans code-barres (comme de petits paquets de bonbons) ou même du gros électroménager en dehors de son carton. En contrepartie, le développeur prévient que l’IA peut faire des erreurs, bien qu’elle ait visé juste dans nos différents essais.

BuyEuropean peut analyser des produits sans code-barre, comme ici ce petit paquet d’amandes.

Les données affichées par l’app sont un peu plus précises. Les pays sont classés dans différents groupes (allié européen, neutre, sceptique européen, adversaire). Un mode textuel est présent si vous ne pouvez pas prendre de photo, et l’app peut même proposer des alternatives en fonction de votre pays. BuyEuropean est également gratuite avec la possibilité de laisser un pourboire.

  •  

AirPods : un prototype de boîtier transparent en fuite

Il y a quelques années maintenant avait fuité un prototype d’AirPods intéressant : des écouteurs à la tige transparente, dans le style des Ear(1) de Nothing. Le concept donnait envie, mais il manquait encore des photos du boîtier pour se faire une idée complète de ce que donnerait une telle déclinaison. Plus de 4 ans plus tard, le compte @LusiRoy8 a corrigé le tir en partageant des clichés d’un prototype de boîtier EVT (pour « engineering validation test », ou test de validation d'ingénierie).

Si ce boîtier n’est jamais sorti d’un laboratoire, Apple n’a pas totalement abandonné les produits transparents. Elle a par exemple lancé les Beats Studio Buds+, disponibles dans un joli coloris révélant ses entrailles. La marque aime jouer avec la transparence et propose également une robe rouge translucide pour ses Beats Solo Buds. Les AirPods et AirPods Pro, eux, restent cantonnés à un unique coloris blanc.

Coup d

Coup d'œil sur les Beats Studio Buds + et leur nouveau coloris transparent

Apple a développé des prototypes d

Apple a développé des prototypes d'AirPods transparents

  •  

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

Apple s’est tiré une balle dans le pied en annonçant son nouveau Siri, censé pouvoir interagir avec ce qui est affiché à l’écran de l’iPhone en plus de pouvoir piocher dans les données personnelles de l’utilisateur. Cette refonte devait être l’argument phare d’Apple Intelligence, mais a été repoussée aux calendes grecques. Comment en est-on arrivé là ? Selon les sources de The Information, les déboires de Cupertino à ce niveau viendraient d’un manque de données à moissonner pour ses modèles, ce qui s’explique par sa politique très carrée sur la confidentialité des données. Mais les employés d’Apple interrogés évoquent également des conflits humains liés aux différentes manières de gérer les équipes.

En 2018, Apple débauchait John Giannandrea, un ancien de Google mis à la tête de l’équipe d’IA et qui a été immédiatement intéressé par Siri. À l’époque, les ingénieurs qui s’occupaient de l’assistant se sentaient délaissés par rapport à l’équipe logiciel de Craig Federighi, perçue au sein de l’entreprise comme très efficace. En face, les personnes interrogées décrivent le responsable des opérations de Siri Robby Walker comme quelqu’un ne souhaitant pas prendre de risque : l’un de ses plus gros projets récents est l’abandon du « Hey » de « Hey Siri », qui a passé deux ans en cuisine. Il a visiblement eu du mal a discerner l’intérêt de l’IA. L'année dernière encore, il aurait repoussé l’idée d’intégrer un LLM à Siri dans le but de lui donner une plus grande sensibilité émotionnelle face aux utilisateurs en détresse.

Bien qu’on lui ait soumis l’idée, John Giannandrea aurait refusé de changer la direction de Siri. Il a également manqué de vision concernant l’IA : il estimait que l’apprentissage automatique ne pouvait conduire qu’à des améliorations progressives. Il s’est aussi montré méfiant vis-à-vis du ChatGPT d’OpenAI, ne voyant pas la valeur ajoutée du service pour les utilisateurs.

Les relations entre l’équipe IA/Siri et celle de Federighi se seraient tendues au fil du temps. Giannandrea aurait la réputation d’être un manager plutôt décontracté et à l’écoute, là où Federighi serait connu pour poser des questions et être particulièrement exigeant. Des tensions auraient émergé sur certains points, comme le fait que les employés sous la direction de Giannandrea disposaient de plannings moins remplis, de meilleures payes et de promotions plus rapides.

Bien que les troupes de Craig Federighi ne soient pas focalisées sur l’aspect IA, le vice-président a tout de même mis sur pied une équipe d’une centaine d’ingénieurs spécialisés, surnommée Intelligent Systems. Gérée par Sebastien Marineau-Mes, celle-ci aurait construit ses propres modèles accompagnés de démos pour contrôler des apps par la voix… parfois sans faire appel à l’équipe Siri. Une source de tension supplémentaire qui n’a pas été aidée par le développement du Vision Pro.

Selon les témoins interrogés, le chef du casque Mike Rockwell avait de grandes ambitions pour Siri sur son produit. Il voulait par exemple que l’utilisateur puisse redimensionner une fenêtre par la voix, ou que plusieurs personnes puissent papoter avec l’assistant en même temps. Face à la difficulté de répondre à la commande, l’équipe Siri serait passée à côté d’un bon nombre d’idées. Les relations entre Mike Rockwell et John Giannandrea se seraient donc tendues, tout comme avec celles de Sebastien Marineau-Mes, dont les équipes ont tenté de collaborer sur un projet de commandes vocales pour le Vision Pro.

L’arrivée de ChatGPT fin 2022 a ravivé les tensions. John Giannandrea, pourtant en charge de la question de l’IA, ne se serait pas jeté sur la nouveauté, contrairement aux équipes de Federighi ayant rapidement mis sur pied des démos et autres concepts tournant à l’aide des modèles d’OpenAI. Cependant, la direction d’Apple a imposé l’utilisation de ses propres moteurs, dont la création revenait aux troupes de Giannandrea. Entre 2023 et 2024, les résultats auraient été bien en deçà de ce que proposait alors OpenAI.

Le nouveau Siri à la dernière WWDC. Image Apple

Est arrivée la WWDC 2024 et la présentation du nouveau Siri… qui n’était qu’un montage. L’équipe en charge de Siri l’aurait découvert avec surprise, étant donné que la seule nouveauté fonctionnelle à l’époque était l’effet coloré sur les bords de l’écran. En coulisses, les ingénieurs n’avaient même pas tranché sur l’approche à adopter. Ils ont pendant un temps envisagé d’intégrer un petit modèle de langage s’occupant des tâches simples, comme lancer un minuteur. Un second dans le nuage devait l’épauler en gérant les demandes plus complexes, comme réserver un taxi pour aller à un rendez-vous.

Ce compromis n’a pas fonctionné, et une option 100 % dans le nuage a été mise sur la table. Celle-ci a amené d’autres changements techniques importants, frustrant certains employés et en incitant certains à claquer la porte. Face à cette bérézina, décision a été prise de repousser la sortie de ce nouveau Siri. John Giannandrea et son lieutenant Robby Walker ont donc été remplacés par Craig Federighi et Mike Rockwell, auparavant à la tête de la division Vision Pro. Ce changement pourrait donner un nouveau souffle à l’assistant : Craig Federighi aurait demandé de construire « les meilleures fonctions d’IA », quitte à se baser sur des modèles open source de la concurrence.

  •  

Android 15 : la détection des vols à l’arraché serait un peu trop sensible

Android 15 apporte une nouvelle fonction de détection des vols à l’arraché. En théorie bien pratique, celle-ci utilise le machine learning pour détecter si le smartphone a été arraché des mains de son propriétaire par un malotru parti en courant. Le système verrouille alors automatiquement le téléphone, et peut également se manifester quand le mode avion est activé de manière louche (ce que font généralement les voleurs). Malheureusement, il semble que Google a sorti sa fonction un peu vite du four : plusieurs utilisateurs se plaignent que la protection s’active régulièrement toute seule.

Image Google

Le souci a été mis en lumière par Android Authority, qui a déniché un fil de témoignages sur Reddit. Certains expliquent que la protection s’est activée pendant un footing, ou plus simplement lorsqu’ils sont dans le bus. « Cela s’active chez moi plusieurs fois par jour, mais je marche vite », confie l’un. « Cela se produit environ une fois par jour sur mon Samsung, mais je m'y suis habitué », ajoute l’autre. Les témoignages ne sont pas particulièrement nombreux, mais sont unanimes sur les faiblesses de la protection qui était déjà critiquée dans d’autres discussions il y a plusieurs mois.

AndroidAuthority indique que l’algorithme était beaucoup moins sensible à son lancement : on peut donc imaginer que Google l’a rendu plus alerte au fil du temps. Il se base principalement sur l’accéléromètre du téléphone afin de détecter un mouvement brusque. Les utilisateurs n’ont pas l’air spécialement dérangés, la protection se contentant de verrouiller le smartphone et d’exiger un code en plus d’afficher une notification. Il vaut mieux pour Google que son système soit trop sensible que pas assez, mais l’entreprise a visiblement encore de la marge pour s’améliorer. Rappelons que cette fonction est désactivable dans les paramètres du téléphone.

  •