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TEST Split Fiction : la nouvelle pépite des créateurs de It Takes Two

En 2021, It Takes Two de Josef Fares et du studio Hazelight devenait le jeu de l’année de par son histoire et son gameplay axé sur la coopération. Quatre ans plus tard, et avec un budget doublé, le papa de Brothers : A Tale of Two Sons et A Way Out nous propose une nouvelle aventure palpitante à vivre en duo : Split Fiction. Est-ce le digne successeur du jeu de l’année 2021 ou une suite peu originale ? Il est temps de découvrir les scénarios farfelus de nos deux nouveaux protagonistes avec une petite touche d’humilité.

Plutôt Fantasy ou Science-fiction ?

À la sortie de It Takes Two, les joueurs et joueuses ont eu l’occasion de plonger dans l’histoire d’un couple en crise avant que celui-ci ne soit transporté dans une aventure épique de réconciliation amoureuse. Suivant alors le charismatique Docteur Hakim, l’histoire marquera les esprits avec son gameplay forçant la coopération entre les joueurs. Souhaitant renouveler cette expérience, le studio Hazelight revient avec Split Fiction. Au revoir le couple, place à deux écrivaines aux styles et aux caractères bien différents. Split Fiction prend ainsi place dans un monde dans lequel une société dirigée par un inventeur du nom de Raders propose à des écrivains en difficulté de les éditer. Petite subtilité tout de même, cette même société possède une machine permettant aux écrivains de se plonger en stase dans un monde virtuel à l’image de leurs histoires. C’est alors que nous découvrons nos deux protagonistes : Mio Hudson et Zoé Foster. Là où la première s’intéresse fortement à la science-fiction bien mature, la seconde écrit de la fantasy un peu plus enfantine. Cherchant toutes deux un éditeur pour se faire un peu d’argent avec leurs aventures, elles acceptent le contrat avec Raders. Sauf que le moment venu, lors de la mise en stase dans la machine virtuelle, tout ne se passe pas comme prévu. Se retrouvant coincées ensemble dans la même simulation, Mio et Zoé croisent leurs histoires et leurs idées. Devant coopérer pour sortir de cette simulation détraquée, nos deux héroïnes parcourront les aventures de l’une et de l’autre à la recherche d’anomalies.

Les débuts des problèmes…

C’est ainsi que se déroule l’histoire de Split Fiction, alternant entre un monde de science-fiction et de fantasy. Bien évidemment, nos deux héroïnes devront apprendre à se faire confiance ainsi qu’à mieux comprendre les histoires de chacune, malgré les réticences de style. Et comme toute bonne histoire, celle-ci puise dans les bonnes idées de chacune, révélant des clins d’œil au cyberpunk pour l’une et des sensations de vivre dans l’univers de Tolkien pour l’autre. Hazelight dépeint ainsi les histoires de ses protagonistes de manière très archétypale, où l’une est plutôt froide et pragmatique avec son monde de science-fiction, tandis que l’autre est rêveuse et empreinte de naïveté avec sa fantasy. Peu original dans un premier temps, avec un scénario global relativement simple, c’est dans l’écriture de ses personnages et d’une double lecture que le titre brillera un peu plus. De plus, proposer une histoire simple avec des événements prévisibles n’est pas non plus une mauvaise chose, tant le gameplay de Split Fiction est ce que les joueurs cherchent auprès du studio. En changeant d’univers, cela offre plus d’opportunités de gameplay comme le fait de se transformer en marine de Halo ou encore de chevaucher des dragons. C’est sur ce point-là qu’il sera agréable de suivre une histoire simple, tant les découvertes de gameplay seront nombreuses, même si quelque peu redondantes. Ajoutez à cela des quêtes annexes proposant une boucle de gameplay spécifique tout en donnant la possibilité de développer le passif de nos héroïnes. Sur ces dernières, on en viendrait même à dire qu’il en manque deux ou trois tellement elles sont marquantes.

Bienvenu dans Total Recall !
Un petit citron, ça vous tente ?

Finalement, on retrouve ce qui faisait la force de It Takes Two à l’époque, une écriture pouvant parler à n’importe qui. Avec un sujet assez similaire se basant sur deux personnalités que rien ne rapproche pouvant, in fine, trouver un terrain d’entente. Hazelight tend ainsi à montrer qu’avec un but commun, mais aussi un peu de compassion, nous pouvons passer outre nos différences pour apprendre à s’entendre, voire à s’apprécier. Une ode à l’ouverture de soi qui fonctionne plutôt bien malgré quelques maladresses en cours de route. Au-delà d’une bonne morale, les moments que procureront les aventures proposées, mais aussi les nombreux Easter Eggs marqueront à coup sûr vos soirées. En effet, Split Fiction regorge de références cinématographiques mais aussi d’hommages vidéoludiques. Il est plaisant de découvrir des références à Tron, Blade Runner ou encore Dune pour les films. Et côté jeu vidéo, nous pouvons citer Assassin’s Creed, Zelda et même Halo ou encore Shadow of the Colossus. Ainsi, là où Split Fiction traite d’une fiction scindée, le titre nous rassemble à travers une passion commune : la culture. À l’image de Mio et Zoé, ces nombreuses références nous invitent au dialogue, à communiquer pour mieux apprendre à se connaître et avancer dans ses nombreux niveaux de manière plus sereine.

À deux, la vie n’est plus que plus drôle

Spécialisé dans le genre du jeu forçant la coopération, Split Fiction ne déroge pas à la règle et nous propose une aventure axée sur l’entraide. Toutefois, là où It Takes Two pouvait se jouer avec quelqu’un n’ayant pas vraiment l’habitude des jeux vidéo, Split Fiction s’adresse un peu plus aux amateurs du genre. En effet, avec des énigmes moins complexes, le titre se focalise avant tout sur de la plateforme au timing quelque peu rapide. Un novice du genre aura alors des difficultés à suivre la cadence d’un partenaire plus à l’aise avec ce type de niveau. Mais c’est aussi ce qui fait la force de Split Fiction. Proposant un gameplay au service de la narration, chaque monde de nos personnages sera adapté à leur imaginaire. Là où la science-fiction proposera des moments de tension et d’action, la fantasy proposera plus de réflexion et de contemplation. Plus qu’un simple jeu de plateforme, l’aventure de Split Fiction nous offre des phases allant de la course-poursuite endiablée à celle d’un jeu de tir à la troisième personne. Toutefois, le studio n’en oublie pas son inspiration principale et offre ainsi la possibilité d’effectuer des doubles sauts ou encore des dashs pour atteindre des plateformes éloignées. Ajoutez à cela la créativité des développeurs qui mettront à rude épreuve votre adaptation avec des niveaux transformant la gravité de votre personnage ou encore sa forme physique. Et vous obtenez ainsi un jeu unique aux nombreuses possibilités qui arrivera à toujours vous surprendre.

Des niveaux aérien avec une prise en main un peu complexe.

Comme précisé juste au-dessus, le studio arrive à trouver les bons moments pour nous mettre sous tension et d’autres pour nous procurer un sentiment d’apaisement. Alternant des phases tendues où nous devons empêcher un soleil d’imploser ou encore faire face à une mafia avec celle de devoir sauver des petits chats magiques. Autre point intéressant à noter, Hazelight semble s’être fortement amusé à explorer les styles. Pouvant transformer la perspective du monde pour nous forcer à jouer avec une vue isométrique ou alors sur un plateformer à l’horizontale. Ou encore, pouvant altérer l’esthétique même du monde en nous offrant un passage entièrement réalisé au crayon de bois. Tout est fait pour que vous ne lâchiez pas la manette avant d’avoir fini le titre. Pour clôturer chaque chapitre, combat de boss oblige. Même si ces derniers seront un peu inégaux dans leur move set, pouvant passer d’un combat très facile à très complexe, ils marqueront tous les esprits d’une manière ou d’une autre. Que ce soit dans leurs designs ou encore dans leurs interactions, nous avons apprécié les dialogues parfaitement écrits, le tout composé avec une VF de très bonne facture. Malheureusement, et malgré ses nombreuses qualités, un petit défaut subsiste.

Des décors de fantasy vraiment magnifiques
Un cran au dessus de la science fiction

Ayant adoré l’obligation de cohésion dans It Takes Two, Split Fiction se concentre avant tout sur la découverte. En effet, nous avons trouvé que peu de niveaux offraient réellement de difficulté de réflexion, malgré les compétences intéressantes offertes à nos héroïnes. Nous nous sommes ainsi retrouvés à terminer des niveaux assez rapidement, sans même avoir dû réfléchir plus que de mesure pour clôturer notre aventure. Même si l’ensemble du jeu traite de cela et qu’il faudra toujours user des compétences de l’une pour faire avancer l’autre, la réflexion n’a pas été extrêmement poussée et nous nous sommes rarement posés pour réellement outrepasser une difficulté. Ce qui est un peu dommage pour un jeu de cette trempe. Toutefois, les quelques moments où cela a été le cas nous ont marqués, à l’exemple d’une phase ressemblant à un flipper ou encore à l’approche de la fin du titre. Cette simplification des énigmes se traduit aussi par la difficulté générale du titre. Split Fiction ne se veut absolument pas punitif. Lorsque vous ratez quelque chose, il sera toujours facile d’y revenir dans l’immédiat sans devoir recommencer le niveau. De même, il arrivera parfois que le jeu place directement votre personnage à l’endroit souhaité pour ne pas vous frustrer davantage. Couplé à cela, la possibilité d’accessibilité poussée et de réglage pour chacun des personnages, Hazelight propose une aventure adaptable aux besoins de chacun. L’objectif étant d’offrir un bon moment avec votre partenaire, plus que des moments de dispute sur un passage compliqué.

Mettre en image l’imaginaire

Tournant sous l’Unreal Engine 5, devenant doucement une norme dans la sphère vidéoludique, Split Fiction nous a époustouflés par ses magnifiques décors. Que ce soit du côté de la science-fiction avec des jeux de lumières vraiment intéressants à la végétation des mondes de la fantasy parfois pharaoniques. Couplé à cela une excellente optimisation sur console, faisant tourner le jeu à 60 fps et sans aucun bug à déplorer hors ceux que nous avons provoqués intentionnellement, Split Fiction brille par sa technique. Certains diront tout de même que les personnages sont un peu plats, manquent de détails et de réalisme, mais cela colle parfaitement au style graphique du studio. Cette fluidité sur console, étonnante par moment, est possible aussi de par la construction de ses niveaux. Alors qu’It Takes Two offrait des niveaux semi-ouverts, Split Fiction fait le choix de niveaux plus linéaires permettant de ne pas avoir à charger trop d’éléments. Ainsi, l’ensemble des niveaux sont soigneusement travaillés, avec des jeux de lumières excellents ou encore un travail de texture dessiné à la main des plus satisfaisantes. De plus, en optant pour ce type de gameplay, Hazelight se permet de jouer sur des effets de grandeur et de profondeur dans certains niveaux spécifiques. Cela permet ainsi aux joueurs de s’immerger complètement dans l’univers proposé tout en le rendant crédible aux yeux de tous.

Les décors sont magnifiques ! Et les développeurs le savent très bien.

En plus de décors époustouflants nous ayant décroché la mâchoire par moment, la bande-son qui accompagne notre aventure n’est pas à oublier. Celle-ci s’adapte à merveille aux différents univers proposés. On pourra toutefois regretter le manque de thème marquant et véritablement impactant. Malgré cela, le titre s’en sort à merveille d’un point de vue sonore avec un sound design aux petits oignons et un travail de doublage parfaitement réussi aussi bien en VO qu’en VF. Nos personnages auront ainsi des interactions plutôt naturelles que nous avons apprécié de suivre tout au long de leur aventure. Une aventure bien dosée, proposant une durée de vie de 10h environ pour les joueurs adeptes du genre. Comptez néanmoins un peu plus si vous avez des difficultés sur les plateformers ou alors que vous souhaitez découvrir l’ensemble des quelques trophées disponibles.

Au-delà de la fiction

Au-delà de nous proposer une histoire sympathique sous couvert de critique sur l’utilisation de machines pour copier des artistes talentueux, Split Fiction se permet d’inclure deux histoires touchantes à travers les personnages de Mio et Zoé. En effet, le studio Hazelight ne s’est pas contenté d’une seule histoire mais bien de trois bien distinctes. Celle des scénaristes cherchant à contrer un éditeur corrompu, celle de Mio et ses difficultés financières et celle de Zoé avec son traumatisme d’enfance. Le fait d’avoir choisi cette voie permet d’amener une certaine compassion, mais aussi une morale à un titre qui, de base, n’en proposait pas forcément. Là où le titre précédent prônait l’importance de la communication dans un couple, où nous découvrons les histoires de nos deux protagonistes, Split Fiction prône l’acceptation de ses démons pour mieux avancer, tout en se faisant aider par une personne extérieure.

Parfois, il suffit d’un plaisir simple pour être heureux.

Véritable thérapie, Split Fiction se destine aussi aux personnes cherchant un peu de réconfort dans des moments difficiles. Celles-ci se reconnaîtront dans les caractères de nos deux personnages où l’une est renfermée car souhaitant garder ses problèmes, tandis que l’autre est extravertie pour se mentir à elle-même. Sans vouloir spoiler, la fin propose aussi une sous-lecture avec un véritable moment d’humilité de la part des développeurs. Espérant que les joueurs ayant tenu jusqu’au bout auront apprécié le titre autant qu’ils ont apprécié le faire. Tout en gardant cette peur de ne pas réitérer l’exploit de 2021. Hazelight a réussi à nous captiver et nous offre une nouvelle fois une merveilleuse aventure.

Verdict

Après un succès avec It Takes Two, Hazelight nous propose sa toute nouvelle aventure avec Split Fiction et réitère cette magie de la coopération tout en améliorant sa technique. Split Fiction est donc la petite pépite de ce mois de mars que nous vous conseillons absolument de tester avec un compagnon de voyage. Entre une histoire à plusieurs lectures, des décors magnifiques et un gameplay intelligent, le titre du studio suédois marquera à coup sûr les esprits des joueurs ayant terminé cette magnifique aventure. On regrettera toutefois quelques maladresses d’écriture, des niveaux de difficulté peu équilibrés ou encore le manque d’originalité sur certaines mécaniques de gameplay reprises de son prédécesseur. Mais ces quelques défauts n’entachent en rien la qualité globale du titre tant l’ensemble fonctionne à merveille et saura ravir les joueurs du dimanche.

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TEST Split Fiction : la nouvelle pépite des créateurs de It Takes Two

En 2021, It Takes Two de Josef Fares et du studio Hazelight devenait le jeu de l’année de par son histoire et son gameplay axé sur la coopération. Quatre ans plus tard, et avec un budget doublé, le papa de Brothers : A Tale of Two Sons et A Way Out nous propose une nouvelle aventure palpitante à vivre en duo : Split Fiction. Est-ce le digne successeur du jeu de l’année 2021 ou une suite peu originale ? Il est temps de découvrir les scénarios farfelus de nos deux nouveaux protagonistes avec une petite touche d’humilité.

Plutôt Fantasy ou Science-fiction ?

À la sortie de It Takes Two, les joueurs et joueuses ont eu l’occasion de plonger dans l’histoire d’un couple en crise avant que celui-ci ne soit transporté dans une aventure épique de réconciliation amoureuse. Suivant alors le charismatique Docteur Hakim, l’histoire marquera les esprits avec son gameplay forçant la coopération entre les joueurs. Souhaitant renouveler cette expérience, le studio Hazelight revient avec Split Fiction. Au revoir le couple, place à deux écrivaines aux styles et aux caractères bien différents. Split Fiction prend ainsi place dans un monde dans lequel une société dirigée par un inventeur du nom de Raders propose à des écrivains en difficulté de les éditer. Petite subtilité tout de même, cette même société possède une machine permettant aux écrivains de se plonger en stase dans un monde virtuel à l’image de leurs histoires. C’est alors que nous découvrons nos deux protagonistes : Mio Hudson et Zoé Foster. Là où la première s’intéresse fortement à la science-fiction bien mature, la seconde écrit de la fantasy un peu plus enfantine. Cherchant toutes deux un éditeur pour se faire un peu d’argent avec leurs aventures, elles acceptent le contrat avec Raders. Sauf que le moment venu, lors de la mise en stase dans la machine virtuelle, tout ne se passe pas comme prévu. Se retrouvant coincées ensemble dans la même simulation, Mio et Zoé croisent leurs histoires et leurs idées. Devant coopérer pour sortir de cette simulation détraquée, nos deux héroïnes parcourront les aventures de l’une et de l’autre à la recherche d’anomalies.

Les débuts des problèmes…

C’est ainsi que se déroule l’histoire de Split Fiction, alternant entre un monde de science-fiction et de fantasy. Bien évidemment, nos deux héroïnes devront apprendre à se faire confiance ainsi qu’à mieux comprendre les histoires de chacune, malgré les réticences de style. Et comme toute bonne histoire, celle-ci puise dans les bonnes idées de chacune, révélant des clins d’œil au cyberpunk pour l’une et des sensations de vivre dans l’univers de Tolkien pour l’autre. Hazelight dépeint ainsi les histoires de ses protagonistes de manière très archétypale, où l’une est plutôt froide et pragmatique avec son monde de science-fiction, tandis que l’autre est rêveuse et empreinte de naïveté avec sa fantasy. Peu original dans un premier temps, avec un scénario global relativement simple, c’est dans l’écriture de ses personnages et d’une double lecture que le titre brillera un peu plus. De plus, proposer une histoire simple avec des événements prévisibles n’est pas non plus une mauvaise chose, tant le gameplay de Split Fiction est ce que les joueurs cherchent auprès du studio. En changeant d’univers, cela offre plus d’opportunités de gameplay comme le fait de se transformer en marine de Halo ou encore de chevaucher des dragons. C’est sur ce point-là qu’il sera agréable de suivre une histoire simple, tant les découvertes de gameplay seront nombreuses, même si quelque peu redondantes. Ajoutez à cela des quêtes annexes proposant une boucle de gameplay spécifique tout en donnant la possibilité de développer le passif de nos héroïnes. Sur ces dernières, on en viendrait même à dire qu’il en manque deux ou trois tellement elles sont marquantes.

Bienvenu dans Total Recall !
Un petit citron, ça vous tente ?

Finalement, on retrouve ce qui faisait la force de It Takes Two à l’époque, une écriture pouvant parler à n’importe qui. Avec un sujet assez similaire se basant sur deux personnalités que rien ne rapproche pouvant, in fine, trouver un terrain d’entente. Hazelight tend ainsi à montrer qu’avec un but commun, mais aussi un peu de compassion, nous pouvons passer outre nos différences pour apprendre à s’entendre, voire à s’apprécier. Une ode à l’ouverture de soi qui fonctionne plutôt bien malgré quelques maladresses en cours de route. Au-delà d’une bonne morale, les moments que procureront les aventures proposées, mais aussi les nombreux Easter Eggs marqueront à coup sûr vos soirées. En effet, Split Fiction regorge de références cinématographiques mais aussi d’hommages vidéoludiques. Il est plaisant de découvrir des références à Tron, Blade Runner ou encore Dune pour les films. Et côté jeu vidéo, nous pouvons citer Assassin’s Creed, Zelda et même Halo ou encore Shadow of the Colossus. Ainsi, là où Split Fiction traite d’une fiction scindée, le titre nous rassemble à travers une passion commune : la culture. À l’image de Mio et Zoé, ces nombreuses références nous invitent au dialogue, à communiquer pour mieux apprendre à se connaître et avancer dans ses nombreux niveaux de manière plus sereine.

À deux, la vie n’est plus que plus drôle

Spécialisé dans le genre du jeu forçant la coopération, Split Fiction ne déroge pas à la règle et nous propose une aventure axée sur l’entraide. Toutefois, là où It Takes Two pouvait se jouer avec quelqu’un n’ayant pas vraiment l’habitude des jeux vidéo, Split Fiction s’adresse un peu plus aux amateurs du genre. En effet, avec des énigmes moins complexes, le titre se focalise avant tout sur de la plateforme au timing quelque peu rapide. Un novice du genre aura alors des difficultés à suivre la cadence d’un partenaire plus à l’aise avec ce type de niveau. Mais c’est aussi ce qui fait la force de Split Fiction. Proposant un gameplay au service de la narration, chaque monde de nos personnages sera adapté à leur imaginaire. Là où la science-fiction proposera des moments de tension et d’action, la fantasy proposera plus de réflexion et de contemplation. Plus qu’un simple jeu de plateforme, l’aventure de Split Fiction nous offre des phases allant de la course-poursuite endiablée à celle d’un jeu de tir à la troisième personne. Toutefois, le studio n’en oublie pas son inspiration principale et offre ainsi la possibilité d’effectuer des doubles sauts ou encore des dashs pour atteindre des plateformes éloignées. Ajoutez à cela la créativité des développeurs qui mettront à rude épreuve votre adaptation avec des niveaux transformant la gravité de votre personnage ou encore sa forme physique. Et vous obtenez ainsi un jeu unique aux nombreuses possibilités qui arrivera à toujours vous surprendre.

Des niveaux aérien avec une prise en main un peu complexe.

Comme précisé juste au-dessus, le studio arrive à trouver les bons moments pour nous mettre sous tension et d’autres pour nous procurer un sentiment d’apaisement. Alternant des phases tendues où nous devons empêcher un soleil d’imploser ou encore faire face à une mafia avec celle de devoir sauver des petits chats magiques. Autre point intéressant à noter, Hazelight semble s’être fortement amusé à explorer les styles. Pouvant transformer la perspective du monde pour nous forcer à jouer avec une vue isométrique ou alors sur un plateformer à l’horizontale. Ou encore, pouvant altérer l’esthétique même du monde en nous offrant un passage entièrement réalisé au crayon de bois. Tout est fait pour que vous ne lâchiez pas la manette avant d’avoir fini le titre. Pour clôturer chaque chapitre, combat de boss oblige. Même si ces derniers seront un peu inégaux dans leur move set, pouvant passer d’un combat très facile à très complexe, ils marqueront tous les esprits d’une manière ou d’une autre. Que ce soit dans leurs designs ou encore dans leurs interactions, nous avons apprécié les dialogues parfaitement écrits, le tout composé avec une VF de très bonne facture. Malheureusement, et malgré ses nombreuses qualités, un petit défaut subsiste.

Des décors de fantasy vraiment magnifiques
Un cran au dessus de la science fiction

Ayant adoré l’obligation de cohésion dans It Takes Two, Split Fiction se concentre avant tout sur la découverte. En effet, nous avons trouvé que peu de niveaux offraient réellement de difficulté de réflexion, malgré les compétences intéressantes offertes à nos héroïnes. Nous nous sommes ainsi retrouvés à terminer des niveaux assez rapidement, sans même avoir dû réfléchir plus que de mesure pour clôturer notre aventure. Même si l’ensemble du jeu traite de cela et qu’il faudra toujours user des compétences de l’une pour faire avancer l’autre, la réflexion n’a pas été extrêmement poussée et nous nous sommes rarement posés pour réellement outrepasser une difficulté. Ce qui est un peu dommage pour un jeu de cette trempe. Toutefois, les quelques moments où cela a été le cas nous ont marqués, à l’exemple d’une phase ressemblant à un flipper ou encore à l’approche de la fin du titre. Cette simplification des énigmes se traduit aussi par la difficulté générale du titre. Split Fiction ne se veut absolument pas punitif. Lorsque vous ratez quelque chose, il sera toujours facile d’y revenir dans l’immédiat sans devoir recommencer le niveau. De même, il arrivera parfois que le jeu place directement votre personnage à l’endroit souhaité pour ne pas vous frustrer davantage. Couplé à cela, la possibilité d’accessibilité poussée et de réglage pour chacun des personnages, Hazelight propose une aventure adaptable aux besoins de chacun. L’objectif étant d’offrir un bon moment avec votre partenaire, plus que des moments de dispute sur un passage compliqué.

Mettre en image l’imaginaire

Tournant sous l’Unreal Engine 5, devenant doucement une norme dans la sphère vidéoludique, Split Fiction nous a époustouflés par ses magnifiques décors. Que ce soit du côté de la science-fiction avec des jeux de lumières vraiment intéressants à la végétation des mondes de la fantasy parfois pharaoniques. Couplé à cela une excellente optimisation sur console, faisant tourner le jeu à 60 fps et sans aucun bug à déplorer hors ceux que nous avons provoqués intentionnellement, Split Fiction brille par sa technique. Certains diront tout de même que les personnages sont un peu plats, manquent de détails et de réalisme, mais cela colle parfaitement au style graphique du studio. Cette fluidité sur console, étonnante par moment, est possible aussi de par la construction de ses niveaux. Alors qu’It Takes Two offrait des niveaux semi-ouverts, Split Fiction fait le choix de niveaux plus linéaires permettant de ne pas avoir à charger trop d’éléments. Ainsi, l’ensemble des niveaux sont soigneusement travaillés, avec des jeux de lumières excellents ou encore un travail de texture dessiné à la main des plus satisfaisantes. De plus, en optant pour ce type de gameplay, Hazelight se permet de jouer sur des effets de grandeur et de profondeur dans certains niveaux spécifiques. Cela permet ainsi aux joueurs de s’immerger complètement dans l’univers proposé tout en le rendant crédible aux yeux de tous.

Les décors sont magnifiques ! Et les développeurs le savent très bien.

En plus de décors époustouflants nous ayant décroché la mâchoire par moment, la bande-son qui accompagne notre aventure n’est pas à oublier. Celle-ci s’adapte à merveille aux différents univers proposés. On pourra toutefois regretter le manque de thème marquant et véritablement impactant. Malgré cela, le titre s’en sort à merveille d’un point de vue sonore avec un sound design aux petits oignons et un travail de doublage parfaitement réussi aussi bien en VO qu’en VF. Nos personnages auront ainsi des interactions plutôt naturelles que nous avons apprécié de suivre tout au long de leur aventure. Une aventure bien dosée, proposant une durée de vie de 10h environ pour les joueurs adeptes du genre. Comptez néanmoins un peu plus si vous avez des difficultés sur les plateformers ou alors que vous souhaitez découvrir l’ensemble des quelques trophées disponibles.

Au-delà de la fiction

Au-delà de nous proposer une histoire sympathique sous couvert de critique sur l’utilisation de machines pour copier des artistes talentueux, Split Fiction se permet d’inclure deux histoires touchantes à travers les personnages de Mio et Zoé. En effet, le studio Hazelight ne s’est pas contenté d’une seule histoire mais bien de trois bien distinctes. Celle des scénaristes cherchant à contrer un éditeur corrompu, celle de Mio et ses difficultés financières et celle de Zoé avec son traumatisme d’enfance. Le fait d’avoir choisi cette voie permet d’amener une certaine compassion, mais aussi une morale à un titre qui, de base, n’en proposait pas forcément. Là où le titre précédent prônait l’importance de la communication dans un couple, où nous découvrons les histoires de nos deux protagonistes, Split Fiction prône l’acceptation de ses démons pour mieux avancer, tout en se faisant aider par une personne extérieure.

Parfois, il suffit d’un plaisir simple pour être heureux.

Véritable thérapie, Split Fiction se destine aussi aux personnes cherchant un peu de réconfort dans des moments difficiles. Celles-ci se reconnaîtront dans les caractères de nos deux personnages où l’une est renfermée car souhaitant garder ses problèmes, tandis que l’autre est extravertie pour se mentir à elle-même. Sans vouloir spoiler, la fin propose aussi une sous-lecture avec un véritable moment d’humilité de la part des développeurs. Espérant que les joueurs ayant tenu jusqu’au bout auront apprécié le titre autant qu’ils ont apprécié le faire. Tout en gardant cette peur de ne pas réitérer l’exploit de 2021. Hazelight a réussi à nous captiver et nous offre une nouvelle fois une merveilleuse aventure.

Verdict

Après un succès avec It Takes Two, Hazelight nous propose sa toute nouvelle aventure avec Split Fiction et réitère cette magie de la coopération tout en améliorant sa technique. Split Fiction est donc la petite pépite de ce mois de mars que nous vous conseillons absolument de tester avec un compagnon de voyage. Entre une histoire à plusieurs lectures, des décors magnifiques et un gameplay intelligent, le titre du studio suédois marquera à coup sûr les esprits des joueurs ayant terminé cette magnifique aventure. On regrettera toutefois quelques maladresses d’écriture, des niveaux de difficulté peu équilibrés ou encore le manque d’originalité sur certaines mécaniques de gameplay reprises de son prédécesseur. Mais ces quelques défauts n’entachent en rien la qualité globale du titre tant l’ensemble fonctionne à merveille et saura ravir les joueurs du dimanche.

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Deux comédiens de doublage écartés de Zenless Zone Zero après leur soutien à la lutte contre l’IA

L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine du doublage est fortement contestée. En témoigne la mobilisation de plusieurs acteurs du milieu lors de la grève SAG-AFTRA se poursuivant actuellement. Désormais, nombre de comédiens de doublage souhaitent travailler avec des entreprises sous couvert d’un accord intérimaire SAG pour s’assurer un travail honnête sans copie de leur voix. Malheureusement, pour deux acteurs du jeu Zenless Zone Zero, cela signe la fin de leur contrat.

Deux acteurs vocaux travaillant sur le jeu de baston Zenless Zone Zero du studio HoYoverse viennent d’être écartés suite à leur prise de position lors de la grève SAG-AFTRA en cours. En plus d’être écartés du projet, ces comédiens de doublage ont découvert le changement de voix en même temps que les joueurs lors des dernières notes de patch du jeu : la 1.6 – Among The Forgotten Ruins.

Ainsi, Emeri Chase jouant la voix anglaise de Soldier 11 et Nicholas Thurkettle pour son rôle de Lycaon, viennent d’annoncer la mise à l’écart de leurs talents vocaux. Ce dernier n’est pourtant pas membre du syndicat, ce qui est des plus étranges. Sur Bluesky, Emeri Chase annonce la nouvelle à ses abonnés, non sans amertume.

Hey proxies,I was replaced as Soldier 11 because I am unwilling to perform work not covered by a SAG Interim Agreement during a strike for AI protection, the outcome of which will determine the future of our industry.Any other theories that pop up are incorrect.🧵1/5

Emeri Chase (@emerichase.com) 2025-03-12T03:56:01.999Z

Dans un long post de 5 paragraphes, Emeri précise qu’elle a été “frappée” du fait que l’entreprise ne souhaite pas signer l’accord intérimaire de la SAG protégeant ainsi toute utilisation de sa voix par l’IA ou alors le remplacement de son travail par celle-ci. De plus, on y apprend que de plus en plus d’acteurs du métier refusent volontairement de travailler avec ces entreprises pour faire entendre leurs voix.

De son côté, Nicholas Thurkettle informe son public qu’il a appris, en même temps que les joueurs, son remplacement. Ni HoYoverse ni même Sound Cadence n’ont communiqué avec lui depuis octobre.

This is what I've been quiet about. I'm not SAG but what game companies want to do with AI is an existential threat. I took a personal stand to ask for protection, and had to be willing to give up the best thing that's ever happened in my professional life. I stand by my choice.

Nicholas Thurkettle – Voice Actor (@nthurkettle.bsky.social) 2025-03-12T04:01:01.748Z

Nicholas y précise, en réponse à Emeri, les raisons de son silence mais aussi de sa prise de position personnelle.

Contacté par d’autres médias, HoYoverse n’a pas répondu aux questions de nos confrères. Toutefois, nous avons appris que certains acteurs travaillent encore, et cela malgré la grève. De plus, d’autres acteurs comme Showtaro Morikubo sont aussi dans le même cas qu’Emeri et Nicholas, il sera remplacé alors qu’il donnait sa voix dans le jeu Genshin Impact.

Quoi qu’il en soit, cette grève risque fort d’impacter les productions vocales futures dans les jeux vidéo. En France, la sphère du doublage français avait déjà fait appel à la grève à la fin de l’année dernière en rassemblant presque 200 acteurs du métier devant l’Opéra Garnier de Paris.

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Deux comédiens de doublage écartés de Zenless Zone Zero après leur soutien à la lutte contre l’IA

L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine du doublage est fortement contestée. En témoigne la mobilisation de plusieurs acteurs du milieu lors de la grève SAG-AFTRA se poursuivant actuellement. Désormais, nombre de comédiens de doublage souhaitent travailler avec des entreprises sous couvert d’un accord intérimaire SAG pour s’assurer un travail honnête sans copie de leur voix. Malheureusement, pour deux acteurs du jeu Zenless Zone Zero, cela signe la fin de leur contrat.

Deux acteurs vocaux travaillant sur le jeu de baston Zenless Zone Zero du studio HoYoverse viennent d’être écartés suite à leur prise de position lors de la grève SAG-AFTRA en cours. En plus d’être écartés du projet, ces comédiens de doublage ont découvert le changement de voix en même temps que les joueurs lors des dernières notes de patch du jeu : la 1.6 – Among The Forgotten Ruins.

Ainsi, Emeri Chase jouant la voix anglaise de Soldier 11 et Nicholas Thurkettle pour son rôle de Lycaon, viennent d’annoncer la mise à l’écart de leurs talents vocaux. Ce dernier n’est pourtant pas membre du syndicat, ce qui est des plus étranges. Sur Bluesky, Emeri Chase annonce la nouvelle à ses abonnés, non sans amertume.

Hey proxies,I was replaced as Soldier 11 because I am unwilling to perform work not covered by a SAG Interim Agreement during a strike for AI protection, the outcome of which will determine the future of our industry.Any other theories that pop up are incorrect.🧵1/5

Emeri Chase (@emerichase.com) 2025-03-12T03:56:01.999Z

Dans un long post de 5 paragraphes, Emeri précise qu’elle a été “frappée” du fait que l’entreprise ne souhaite pas signer l’accord intérimaire de la SAG protégeant ainsi toute utilisation de sa voix par l’IA ou alors le remplacement de son travail par celle-ci. De plus, on y apprend que de plus en plus d’acteurs du métier refusent volontairement de travailler avec ces entreprises pour faire entendre leurs voix.

De son côté, Nicholas Thurkettle informe son public qu’il a appris, en même temps que les joueurs, son remplacement. Ni HoYoverse ni même Sound Cadence n’ont communiqué avec lui depuis octobre.

This is what I've been quiet about. I'm not SAG but what game companies want to do with AI is an existential threat. I took a personal stand to ask for protection, and had to be willing to give up the best thing that's ever happened in my professional life. I stand by my choice.

Nicholas Thurkettle – Voice Actor (@nthurkettle.bsky.social) 2025-03-12T04:01:01.748Z

Nicholas y précise, en réponse à Emeri, les raisons de son silence mais aussi de sa prise de position personnelle.

Contacté par d’autres médias, HoYoverse n’a pas répondu aux questions de nos confrères. Toutefois, nous avons appris que certains acteurs travaillent encore, et cela malgré la grève. De plus, d’autres acteurs comme Showtaro Morikubo sont aussi dans le même cas qu’Emeri et Nicholas, il sera remplacé alors qu’il donnait sa voix dans le jeu Genshin Impact.

Quoi qu’il en soit, cette grève risque fort d’impacter les productions vocales futures dans les jeux vidéo. En France, la sphère du doublage français avait déjà fait appel à la grève à la fin de l’année dernière en rassemblant presque 200 acteurs du métier devant l’Opéra Garnier de Paris.

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Square Enix prépare une surprise pour les 30 ans de Chrono Trigger

Monument dans l’histoire de Square Enix, car étant le moment où le studio de développement Square fusionnera avec la société d’édition Enix. Chrono Trigger fêtera bientôt ses 30 ans cette année avec une petite surprise à la clé. De quoi espérer un possible remake à la manière de Chrono Cross ?

Sorti sur la SNES en 1995, le RPG Chrono Trigger a été conçu par les meilleurs de l’époque, le tout accompagné d’une équipe de “rêve”. En effet, le titre a été conçu par le créateur de Final Fantasy Hironobu Sakaguchi, le créateur de Dragon Quest Yuji Horii et le père de Dragon Ball Akira Toriyama. Intégrant plusieurs innovations dans le monde des RPG, telles que son système de combat proposant un Active Time Battle, Chrono Trigger a été un succès critique et commercial. Une suite, sortie en 1999 du nom de Chrono Cross, dont un remake sortira en 2022 sous le nom de Chrono Cross The Radical Dreamers Edition, recevra aussi de bonnes critiques. Depuis ce remake, les espoirs des fans se font grands quant à la possibilité de voir revenir Chrono Trigger sur nos consoles actuelles.

Répondant à la question des fans concernant une possible célébration des 30 du titre sur son compte X. Square Enix y précise ses projets :

“A l’occasion du 30e anniversaire de Chrono Trigger, nous lancerons l’année prochaine divers projets qui vont au-delà du monde du jeu pour exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont joué à Chrono Trigger. Les dernières informations seront publiées sur le compte officiel de Square Enix et le compte Chrono Trigger PR. Alors, attendez les avec impatience.”

Difficile alors de savoir exactement quels sont les projets de Square Enix concernant Chrono Trigger. Mais nous nous laissons imaginer un potentiel remake ou encore un film, à la manière du film Dragon Quest: Your Story sorti en 2019 sur la plateforme de streaming Netflix.

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Assassin’s Creed Shadow : combien d’heures de jeu pour compléter le titre ?

Prévu pour sortir le 20 mars prochain, Assassin’s Creed Shadow est le prochain gros jeu du studio Ubisoft. Plongeant les joueurs dans un Japon féodal, il est important de savoir combien de temps les joueurs devront consacrer au titre. Même si une première estimation avait été donnée, la durée de vie de Shadow se confirme enfin.

Devenue une donnée importante pour de nombreux joueurs, connaître la durée de vie d’un jeu peut être essentiel avant d’investir dans celui-ci. On apprend alors que le prochain Assassin’s Creed proposera une durée de vie proche de celle d’Assassin’s Creed Odyssey plutôt que d’Assassin’s Creed Valhalla, ce qui permet de mieux se projeter. Là où le premier permettait de compléter son histoire principale en 30 heures, le second proposait une durée de vie proche des 61 heures en ligne droite. Considéré par la communauté comme beaucoup trop long, le studio semble opter pour une durée de vie plus courte tout en proposant une nouveauté : celle du New Game Plus.

La durée de vie d’Assassin’s Creed Shadow serait de 30 à 40 heures pour l’histoire principale.

En prenant cela en considération et en ajoutant les quêtes secondaires, on obtiendrait possiblement une durée de vie proche des 80 heures de jeu. Cette information a été confirmée par Jonathan Dumont, directeur créatif du jeu, lors d’une interview donnée à Genki. Dumont aurait affirmé qu’Ubisoft envisagerait d’ajouter de nouvelles fonctionnalités ainsi que d’autres modes en fonction des retours des joueurs. Ce qui laisse présager une certaine rejouabilité sur le titre avec un possible New Game Plus modifiable. Reste à savoir si Ubisoft précisera prochainement ses nouvelles affirmations avant la sortie du titre ce mois-ci.

Assassin’s Creed Shadow est prévu pour le 20 mars prochain sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et PC. Pour vous préparer au mieux, découvrez les configurations PC requises.

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Le film The Electric State de Netflix aura son propre jeu vidéo

Le film de science-fiction The Electric State, disponible sur la plateforme de streaming Netflix, bénéficie d’une adaptation en jeu vidéo. Ce jeu à l’esthétique rétro représente une tentative supplémentaire de Netflix d’entrer dans le domaine du jeu vidéo. Encore faut-il connaître réellement ses intentions.

Pour les plus cinéphiles d’entre vous, vous avez sans doute vu passer le film The Electric State dans les prochaines sorties à venir sur Netflix. Prévu pour le 14 mars prochain, The Electric State est basé sur le roman graphique de Simon Stålenhag, où des robots géants côtoient les humains. Côté acteurs, on retrouvera Millie Bobby Brown, Chris Pratt et Woody Harrelson, dirigés par les frères Russo à la mise en scène. En dehors de l’aspect cinématographique, sans nous attarder davantage sur ce sujet, Netflix vient d’annoncer que le film bénéficiera de sa propre adaptation vidéoludique. C’est à travers une bande-annonce au style rétro 16 bits que nous le découvrons. Nous pouvons y apercevoir, par exemple, un système à la Bomberman ou encore à la Snake.

Nommé The Electric State: Kid Cosmo, le jeu semble être uniquement jouable sur mobile via l’application de la plateforme de streaming. D’après un rapport de Variety, The Electric State: Kid Cosmo servira de préquel narratif au film The Electric State. Les joueurs prendront le contrôle de deux enfants du Kansas, recevant alors le jeu Kid Cosmo sur un ordinateur de poche fictif : le Sensoft. À travers plusieurs mini-jeux rétro, le tout dans un style visuel en 2D mettant en vedette des paysages présents dans le film, le jeu développera davantage l’intrigue concernant la guerre des robots ayant conduit aux événements du film. Se déroulant avant la chronologie du film et couvrant une période de cinq ans, il permettra de mieux comprendre l’histoire principale.

Nous ne savons pas si le jeu sortira en même temps que le film le 14 mars prochain, mais nous savons qu’il sera directement intégré à l’abonnement Netflix. Il ne sera donc pas nécessaire d’effectuer un achat supplémentaire.

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WWE 2K25 : Découvrez les derniers ajouts au mode Universe

Dans son communiqué habituel des WWE 2K25 Ringside Report, 2K revient sur le mode Universe. L’occasion de revenir sur certaines annonces antérieures tout en apportant de nouvelles informations sur le retour des Promos et sur son système, ajoutant de la profondeur à la narration.

Les joueurs de WWE 2K25 réclamaient des nouveautés concernant le mode Universe, et les développeurs de 2K ont répondu à cet appel avec plusieurs ajouts significatifs, comme le retour des Promos. Le rapport s’attarde un peu plus sur ce retour et détaille davantage les nouveaux ajouts. Ainsi, les Superstars disposeront de cinq types de promotions différents, incluant de nouvelles animations et des commentaires inédits.

L’ajout de nouvelles Promos

  • Auto-Promos :
    • Création de défis pour la Superstar à remplir dans leur prochain match, offrant ainsi à son rival davantage de raisons d’interférer. Réussir les défis récompensera le joueur avec des avantages, tandis qu’échouer entraînera désormais des pénalités.
    • Les défis sont consultables dans l’aperçu de la rivalité avant le début d’un match, pendant le jeu et dans l’onglet “Informations sur la rivalité” dans le menu Pause.
    • Les défis peuvent varier : gagner un match, gagner par soumission, gagner en bonne santé, gagner en moins de 5 minutes, et remporter le dernier match de la rivalité.
  • Appel-Out :
    • La Superstar appelle son rival sur le ring. Celui-ci peut choisir ou non de répondre et même de ne pas se présenter. Une confrontation peut mener à un futur match en 1v1, un match immédiat, une bagarre ou aucune confrontation.
  • Promo Interrompu :
    • La Superstar interrompt la promo de son rival, ce qui peut conduire à un match en 1v1, un match immédiat, une bagarre ou aucun match.
  • Le Défi ouvert :
    • La Superstar lance un défi ouvert à toute Superstar. Le joueur ne saura pas qui est son adversaire jusqu’à son entrée. Une victoire offre des avantages, tandis que la défaite impose des pénalités.
  • Accepter un Challenge :
    • La Superstar répond à un défi ouvert de son rival, avec des avantages et des pénalités en fonction d’une victoire ou d’une défaite.

L’ajout d’un calendrier

Désormais, un calendrier sera proposé, permettant de planifier jusqu’à trois spectacles par jour. L’ordre des spectacles sera également personnalisable, offrant ainsi la possibilité de combiner des événements en direct Premium (PLE), des spectacles majeurs et des spectacles mineurs. Ces derniers peuvent désormais être programmés les dimanches, tandis que les PLE peuvent être placés du lundi au samedi. De plus, les PLE peuvent s’étendre sur deux nuits, facilitant la création de grands événements multi-nuits, comme WrestleMania.

Un autre ajout au calendrier du mode Universe est le soutien pour les PLE de tournoi, comme King of the Ring et Queen of the Ring, offrant ainsi des compétitions entre huit Superstars dans des matchs en 1v1. Les gagnants passeront à la manche suivante, tandis que les perdants seront éliminés. Le gagnant de l’ensemble de la compétition se verra attribuer un match pour le titre garanti à SummerSlam.

La gestion d’équipe

Enfin, le mode Universe reçoit l’ajout de la gestion d’équipe. Ce système permet aux joueurs d’assigner des Superstars à plusieurs équipes tout en modifiant leurs rôles :

  • Singles : priorité pour les matchs simples et gratuits.
  • Tag : priorité pour les matchs à deux personnes, éligible pour les championnats de division.
  • Trio : priorité pour les matchs à trois personnes.
  • Quad : priorité pour les matchs à quatre personnes.
  • Gestionnaire : priorité en tant que manager pour les autres membres de l’équipe.

Pour finir, 2K réorganise aussi le système de matchmaking pour une meilleure stabilité et fiabilité. Un nouveau système de notation et de tri sera ajouté lors de la génération des cartes. De plus, avec l’inclusion de l’Intergender Wrestling, le mode Universe prendra également en charge cette option, que l’on pourra activer ou désactiver.

Ces nouveautés arriveront de manière différée, en fonction de l’édition que vous possédez. Ainsi, l’édition The Deadman et The Bloodline recevra la mise à jour le 7 mars, tandis que l’édition Standard l’aura le 14 mars, date de sortie du titre.

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