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Tesla a voulu forcer la main des Pays-Bas pour valider sa conduite autonome en Europe, ça ne s’est pas bien passé

La conduite entièrement autonome supervisée, comme Tesla l’appelle très sérieusement outre-Atlantique, arrivera-t-elle finalement en Europe en début d’année prochaine ? Le constructeur en est convaincu, nous beaucoup moins. Elon Musk en personne promettait l’arrivée du FSD (Full-Self Driving) dès la fin de l’année 2022. En septembre 2024, une autre rumeur évoquait sa disponibilité début 2025 et alors que les fêtes de fin d’année approchent, force est de constater que l’on n’a toujours rien de concret. On a l’habitude des chronologies optimistes, pour ne pas parler de mensonges, du milliardaire, même si cette fois, cela semble devenir plus concret.

Ma Model 3 aux Pays-Bas, bloquée par la RDW, allégorie. Image MacGeneration.

En effet, le compte officiel de Tesla en Europe a publié il y a quelques jours un message sur X qui promettait la disponibilité du FSD en Europe dès février 2026. Ce long message commence par détailler tout le travail effectué pendant « plus de 12 mois » (on se demande bien ce qu’ils ont fait du travail certainement mené entre 2022 et aujourd’hui) pour adapter la conduite semi-autonome maison au cadre local, avant de se plaindre des règles européennes. C’est de bon ton de nos jours, surtout de la part d’une entreprise américaine, même s’il faut noter que la firme d’Elon Musk ne se prive jamais de reporter la faute sur les autorités, y compris dans son propre pays.

Quoi qu’il en soit, Tesla cherche à obtenir une approbation de la part de la RDW (‌Dienst Wegverkeer) néerlandaise, une agence gouvernementale qui régule le secteur automobile. Le constructeur automobile a des liens historiques forts avec les Pays-Bas, qui ont toujours été sa porte d’entrée vers l’Europe. De la même manière, si le pays approuve le FSD (Supervised) actuel, le système pourrait ensuite être approuvé par les autres pays membres de l’Union européenne. Tesla y a par ailleurs testé la conduite autonome dès avril 2025, comme en témoigne cette vidéo publiée à l’époque.

FSD Supervised in Europe, pending regulatory approval pic.twitter.com/PYkcATjSUN

— Tesla Europe & Middle East (@teslaeurope) April 5, 2025

Ce n’est pas le seul pays qui a vu circuler des Tesla avec le système actif pendant cette phase de tests : les Parisiens ont aussi pu croiser des véhicules en mai dernier, par exemple. Il faut dire que, comme l’explique le constructeur dans son message, il devait apporter des preuves concrètes de son bon fonctionnement. En un an, l’entreprise a ainsi fait rouler ses véhicules avec une bêta du FSD (Supervised) pendant un million de kilomètres et à travers 17 pays.

Tesla fait rouler sa conduite entièrement autonome (supervisée) autour de la Place de l’Étoile

Tesla fait rouler sa conduite entièrement autonome (supervisée) autour de la Place de l’Étoile

Pour que son assistant à la conduite supervisé par un humain soit approuvé, Tesla doit convaincre les autorités que son système respecte les règles actuelles. Il lui faudra aussi obtenir des dérogations par rapport à la réglementation européenne. Il n’y a pas encore de cadre légal permettant une conduite autonome sans maintenir ses mains sur le volant hors des autoroutes et c’est justement tout l’intérêt de la fonctionnalité telle que le constructeur la propose dans son pays. Sachant probablement que le combat va être difficile à mener, l’entreprise d’Elon Musk a tenté de passer en force en indiquant dans sa communication que la RDW s’est engagée à répondre en février et surtout en incitant ses nombreux fans à faire pression en envoyant un message à l’agence pour réclamer l’approbation du système.

Sans trop de surprise, la réaction ne s’est pas faite attendre et l’autorité néerlandaise ne se laisse pas impressionner. Dans un communiqué publié deux jours après le coup de pression de Tesla, la RDW refuse de commenter les demandes en cours des constructeurs automobiles, tout en reconnaissant qu’elle coopère actuellement avec Tesla et qu’ils avaient en effet convenu ensemble d’une étape à l’échéance annoncée. L’entreprise américaine devra alors avoir démontré que son système répond aux exigences et si c’est bien le cas, le système pourra être approuvé. Le calendrier est toutefois moins assuré et le communiqué souligne même que des reports pourraient être nécessaires. L’agence termine en demandant au public de ne plus les contacter à ce sujet : cela ne servira pas à accélérer le dossier et ces messages de masse perturbent la prise en charge des autres demandes.

Sans aller jusqu’à conclure que Tesla a ainsi gâché sa chance de valider sa conduite autonome supervisée en Europe, on peut penser que les autorités néerlandaises auront au minimum un a priori négatif concernant la demande. Reste le plus dur de toute manière : prouver que cette assistance à la conduite qui est censée diriger la voiture en toute autonomie tout en exigeant une supervision constante d’un humain est suffisamment sûre pour les standards européens. Même si le cadre réglementaire actuel est probablement trop contraignant, il y a peu de chances pour que les autorités valident toutes les demandes sans s’assurer que des mesures de sécurité restent bien en place.

Est-ce que le FSD (Supervised) sera effectivement proposé en Europe l’année prochaine ? On aura peut-être un début de réponse en février, mais même si les Pays-Bas valident la demande à ce moment-là, il faudra ensuite un vote de l’Union européenne pour une validation à l’échelle du continent. Autant dire qu’il faudra faire preuve de patience même si Tesla a un dossier absolument béton, ce qui est déjà loin d’être garanti.

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Tesla a voulu forcer la main des Pays-Bas pour valider sa conduite autonome en Europe, ça ne s’est pas bien passé

La conduite entièrement autonome supervisée, comme Tesla l’appelle très sérieusement outre-Atlantique, arrivera-t-elle finalement en Europe en début d’année prochaine ? Le constructeur en est convaincu, nous beaucoup moins. Elon Musk en personne promettait l’arrivée du FSD (Full-Self Driving) dès la fin de l’année 2022. En septembre 2024, une autre rumeur évoquait sa disponibilité début 2025 et alors que les fêtes de fin d’année approchent, force est de constater que l’on n’a toujours rien de concret. On a l’habitude des chronologies optimistes, pour ne pas parler de mensonges, du milliardaire, même si cette fois, cela semble devenir plus concret.

Ma Model 3 aux Pays-Bas, bloquée par la RDW, allégorie. Image MacGeneration.

En effet, le compte officiel de Tesla en Europe a publié il y a quelques jours un message sur X qui promettait la disponibilité du FSD en Europe dès février 2026. Ce long message commence par détailler tout le travail effectué pendant « plus de 12 mois » (on se demande bien ce qu’ils ont fait du travail certainement mené entre 2022 et aujourd’hui) pour adapter la conduite semi-autonome maison au cadre local, avant de se plaindre des règles européennes. C’est de bon ton de nos jours, surtout de la part d’une entreprise américaine, même s’il faut noter que la firme d’Elon Musk ne se prive jamais de reporter la faute sur les autorités, y compris dans son propre pays.

Quoi qu’il en soit, Tesla cherche à obtenir une approbation de la part de la RDW (‌Dienst Wegverkeer) néerlandaise, une agence gouvernementale qui régule le secteur automobile. Le constructeur automobile a des liens historiques forts avec les Pays-Bas, qui ont toujours été sa porte d’entrée vers l’Europe. De la même manière, si le pays approuve le FSD (Supervised) actuel, le système pourrait ensuite être approuvé par les autres pays membres de l’Union européenne. Tesla y a par ailleurs testé la conduite autonome dès avril 2025, comme en témoigne cette vidéo publiée à l’époque.

FSD Supervised in Europe, pending regulatory approval pic.twitter.com/PYkcATjSUN

— Tesla Europe & Middle East (@teslaeurope) April 5, 2025

Ce n’est pas le seul pays qui a vu circuler des Tesla avec le système actif pendant cette phase de tests : les Parisiens ont aussi pu croiser des véhicules en mai dernier, par exemple. Il faut dire que, comme l’explique le constructeur dans son message, il devait apporter des preuves concrètes de son bon fonctionnement. En un an, l’entreprise a ainsi fait rouler ses véhicules avec une bêta du FSD (Supervised) pendant un million de kilomètres et à travers 17 pays.

Tesla fait rouler sa conduite entièrement autonome (supervisée) autour de la Place de l’Étoile

Tesla fait rouler sa conduite entièrement autonome (supervisée) autour de la Place de l’Étoile

Pour que son assistant à la conduite supervisé par un humain soit approuvé, Tesla doit convaincre les autorités que son système respecte les règles actuelles. Il lui faudra aussi obtenir des dérogations par rapport à la réglementation européenne. Il n’y a pas encore de cadre légal permettant une conduite autonome sans maintenir ses mains sur le volant hors des autoroutes et c’est justement tout l’intérêt de la fonctionnalité telle que le constructeur la propose dans son pays. Sachant probablement que le combat va être difficile à mener, l’entreprise d’Elon Musk a tenté de passer en force en indiquant dans sa communication que la RDW s’est engagée à répondre en février et surtout en incitant ses nombreux fans à faire pression en envoyant un message à l’agence pour réclamer l’approbation du système.

Sans trop de surprise, la réaction ne s’est pas faite attendre et l’autorité néerlandaise ne se laisse pas impressionner. Dans un communiqué publié deux jours après le coup de pression de Tesla, la RDW refuse de commenter les demandes en cours des constructeurs automobiles, tout en reconnaissant qu’elle coopère actuellement avec Tesla et qu’ils avaient en effet convenu ensemble d’une étape à l’échéance annoncée. L’entreprise américaine devra alors avoir démontré que son système répond aux exigences et si c’est bien le cas, le système pourra être approuvé. Le calendrier est toutefois moins assuré et le communiqué souligne même que des reports pourraient être nécessaires. L’agence termine en demandant au public de ne plus les contacter à ce sujet : cela ne servira pas à accélérer le dossier et ces messages de masse perturbent la prise en charge des autres demandes.

Sans aller jusqu’à conclure que Tesla a ainsi gâché sa chance de valider sa conduite autonome supervisée en Europe, on peut penser que les autorités néerlandaises auront au minimum un a priori négatif concernant la demande. Reste le plus dur de toute manière : prouver que cette assistance à la conduite qui est censée diriger la voiture en toute autonomie tout en exigeant une supervision constante d’un humain est suffisamment sûre pour les standards européens. Même si le cadre réglementaire actuel est probablement trop contraignant, il y a peu de chances pour que les autorités valident toutes les demandes sans s’assurer que des mesures de sécurité restent bien en place.

Est-ce que le FSD (Supervised) sera effectivement proposé en Europe l’année prochaine ? On aura peut-être un début de réponse en février, mais même si les Pays-Bas valident la demande à ce moment-là, il faudra ensuite un vote de l’Union européenne pour une validation à l’échelle du continent. Autant dire qu’il faudra faire preuve de patience même si Tesla a un dossier absolument béton, ce qui est déjà loin d’être garanti.

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Anthropic veut reprendre la couronne du meilleur modèle avec Opus 4.5 et ajoute Claude Code à son app pour macOS

Anthropic annonce un nouveau modèle avec l’arrivée d’Opus 4.5, la dernière itération de son grand modèle de langage le plus sophistiqué, celui qui a la meilleure capacité de « raisonnement » et qui peut résoudre les tâches les plus complexes. Il remplace Opus 4.1 qui a été lancé pendant l’été et il s’agit d’une mise à jour mineure des modèles de quatrième génération qui remontent au printemps. Malgré tout, cette version permet au créateur de Claude d’affirmer qu’il dispose du « meilleur modèle au monde pour le code, les agents et l’usage informatique », rien que ça.

Présentation d’Opus 4.5 en lançant Claude sur le Mac. Image MacGeneration.

Ce faisant, Anthropic espère brièvement récupérer la palme du meilleur modèle, chipée à tous ses concurrents par Google lors du lancement de Gemini 3 qui a eu lieu il n’y a même pas une semaine. Le temps ne semble pas évoluer de la même manière dans le monde des grands modèles de langage (LLM) indispensables aux intelligences artificielles génératives. À l’époque, le géant de la recherche avait impressionné avec des scores très élevés dans les mesures de performance standards de l’industrie.

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

Six jours plus tard, Anthropic surenchérit avec des chiffres encore meilleurs. Les écarts ne sont pas non plus énormes et il faut souligner que ce sont des valeurs sélectionnées avec soin par le créateur du modèle. C’est de bonne guerre car tout le monde le fait, mais dans le monde réel, évaluer les gains des nouveaux LLM devient de plus en plus complexe, comme le relève Simon Willison qui est pourtant un spécialiste en la matière et qui suit toutes les évolutions des IA génératives depuis des années. Ses propres tests ne suffisent plus à trouver une différence significative entre deux modèles, qu’ils soient concurrents ou au sein d’une même famille.

Graphique Anthropic.

Ainsi, il a eu accès en avance au nouveau modèle Opus 4.5 et quand cet accès a cessé, Claude est repassé automatiquement sur Sonnet 4.5 (LLM intermédiaire, il y a aussi un Haiku 4.5 pour les besoins plus légers) sans même qu’il ne le réalise. Ça ne veut pas dire que le nouveau-venu est mauvais, plutôt que les gains ne seront probablement pas sensibles dans la majorité des besoins courants. Ce n’est pas une surprise, c’est maintenant bien établi qu’il ne faut plus attendre de gros progrès majeurs avec la technologie actuelle, comme c’était le cas les premières années.

Quoi qu’il en soit, Opus 4.5 est désormais accessible aux utilisateurs payants de Claude. Il faut en effet souscrire un abonnement facturé à partir de 173 € HT par an ou 17 € HT par mois pour utiliser le meilleur modèle, avec des limites comme toujours. On peut aussi l’exploiter via l’API fournie par Anthropic, avec un prix bien inférieur à son prédécesseur, même s’il reste plus élevé que les concurrents : environ 4,3 € par million de tokens en entrée et 22 € en sortie. C’est trois fois moins que pour Opus 4.1, mais c’est aussi jusqu’à quatre fois plus cher que ce que demande OpenAI pour un modèle similaire.

Claude Code sur le Mac sans terminal

L’entreprise californienne en a profité pour annoncer d’autres nouveautés et notamment l’intégration de Claude Code à son app macOS. Cet outil optimisé pour le développement, que ce soit pour modifier un projet existant ou vibe-coder un projet de zéro, s’utilisait jusque-là principalement depuis le terminal. Anthropic avait commencé à l’ouvrir à davantage d’utilisateurs en introduisant une version web le mois dernier.

Claude Code n’est plus limité au terminal de votre ordinateur, il peut fonctionner depuis le web

Claude Code n’est plus limité au terminal de votre ordinateur, il peut fonctionner depuis le web

L’intégration à l’app macOS est un prolongement de cette démocratisation. Il n’est plus nécessaire d’ouvrir une session de terminal et de connaître les commandes nécessaires pour manipuler Claude Code (même si Claude pouvait sûrement aider aussi sur ce point… ) : on peut maintenant basculer dans un mode spécifique qui permet ensuite de travailler sur ses projets. Il n’est même plus nécessaire d’avoir le code source en local, on peut brancher son compte GitHub et effectuer les changements directement sur les serveurs de Microsoft.

Avantage supplémentaire de cette nouvelle interface, on peut facilement initier plusieurs sessions et laisser l’agent travailler dans son coin, en parallèle sur chaque tâche. Sous le capot, Opus 4.5 interviendra et toute la fonctionnalité demande ainsi un compte payant.

En contrepartie, Anthropic indique avoir augmenté les limites d’utilisation, si bien qu’on devrait pouvoir utiliser Opus pour la majorité de ses tâches quotidiennes. Il fallait jusque-là régulièrement revenir à Sonnet, même avec les abonnements les plus chers.

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Anthropic veut reprendre la couronne du meilleur modèle avec Opus 4.5 et ajoute Claude Code à son app pour macOS

Anthropic annonce un nouveau modèle avec l’arrivée d’Opus 4.5, la dernière itération de son grand modèle de langage le plus sophistiqué, celui qui a la meilleure capacité de « raisonnement » et qui peut résoudre les tâches les plus complexes. Il remplace Opus 4.1 qui a été lancé pendant l’été et il s’agit d’une mise à jour mineure des modèles de quatrième génération qui remontent au printemps. Malgré tout, cette version permet au créateur de Claude d’affirmer qu’il dispose du « meilleur modèle au monde pour le code, les agents et l’usage informatique », rien que ça.

Présentation d’Opus 4.5 en lançant Claude sur le Mac. Image MacGeneration.

Ce faisant, Anthropic espère brièvement récupérer la palme du meilleur modèle, chipée à tous ses concurrents par Google lors du lancement de Gemini 3 qui a eu lieu il n’y a même pas une semaine. Le temps ne semble pas évoluer de la même manière dans le monde des grands modèles de langage (LLM) indispensables aux intelligences artificielles génératives. À l’époque, le géant de la recherche avait impressionné avec des scores très élevés dans les mesures de performance standards de l’industrie.

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

Six jours plus tard, Anthropic surenchérit avec des chiffres encore meilleurs. Les écarts ne sont pas non plus énormes et il faut souligner que ce sont des valeurs sélectionnées avec soin par le créateur du modèle. C’est de bonne guerre car tout le monde le fait, mais dans le monde réel, évaluer les gains des nouveaux LLM devient de plus en plus complexe, comme le relève Simon Willison qui est pourtant un spécialiste en la matière et qui suit toutes les évolutions des IA génératives depuis des années. Ses propres tests ne suffisent plus à trouver une différence significative entre deux modèles, qu’ils soient concurrents ou au sein d’une même famille.

Graphique Anthropic.

Ainsi, il a eu accès en avance au nouveau modèle Opus 4.5 et quand cet accès a cessé, Claude est repassé automatiquement sur Sonnet 4.5 (LLM intermédiaire, il y a aussi un Haiku 4.5 pour les besoins plus légers) sans même qu’il ne le réalise. Ça ne veut pas dire que le nouveau-venu est mauvais, plutôt que les gains ne seront probablement pas sensibles dans la majorité des besoins courants. Ce n’est pas une surprise, c’est maintenant bien établi qu’il ne faut plus attendre de gros progrès majeurs avec la technologie actuelle, comme c’était le cas les premières années.

Quoi qu’il en soit, Opus 4.5 est désormais accessible aux utilisateurs payants de Claude. Il faut en effet souscrire un abonnement facturé à partir de 173 € HT par an ou 17 € HT par mois pour utiliser le meilleur modèle, avec des limites comme toujours. On peut aussi l’exploiter via l’API fournie par Anthropic, avec un prix bien inférieur à son prédécesseur, même s’il reste plus élevé que les concurrents : environ 4,3 € par million de tokens en entrée et 22 € en sortie. C’est trois fois moins que pour Opus 4.1, mais c’est aussi jusqu’à quatre fois plus cher que ce que demande OpenAI pour un modèle similaire.

Claude Code sur le Mac sans terminal

L’entreprise californienne en a profité pour annoncer d’autres nouveautés et notamment l’intégration de Claude Code à son app macOS. Cet outil optimisé pour le développement, que ce soit pour modifier un projet existant ou vibe-coder un projet de zéro, s’utilisait jusque-là principalement depuis le terminal. Anthropic avait commencé à l’ouvrir à davantage d’utilisateurs en introduisant une version web le mois dernier.

Claude Code n’est plus limité au terminal de votre ordinateur, il peut fonctionner depuis le web

Claude Code n’est plus limité au terminal de votre ordinateur, il peut fonctionner depuis le web

L’intégration à l’app macOS est un prolongement de cette démocratisation. Il n’est plus nécessaire d’ouvrir une session de terminal et de connaître les commandes nécessaires pour manipuler Claude Code (même si Claude pouvait sûrement aider aussi sur ce point… ) : on peut maintenant basculer dans un mode spécifique qui permet ensuite de travailler sur ses projets. Il n’est même plus nécessaire d’avoir le code source en local, on peut brancher son compte GitHub et effectuer les changements directement sur les serveurs de Microsoft.

Avantage supplémentaire de cette nouvelle interface, on peut facilement initier plusieurs sessions et laisser l’agent travailler dans son coin, en parallèle sur chaque tâche. Sous le capot, Opus 4.5 interviendra et toute la fonctionnalité demande ainsi un compte payant.

En contrepartie, Anthropic indique avoir augmenté les limites d’utilisation, si bien qu’on devrait pouvoir utiliser Opus pour la majorité de ses tâches quotidiennes. Il fallait jusque-là régulièrement revenir à Sonnet, même avec les abonnements les plus chers.

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Black Friday : l’iPad Air M3 à partir de 539 € au lieu de 669, du jamais vu

Parmi les offres du Black Friday, qui se déroule toute la semaine sur Amazon, on peut notamment acheter un iPad Air M3 11 pouces de base, avec ses 128 Go de stockage et sa connexion uniquement en Wi-Fi, à 539,10 € au lieu de 669 chez Apple. C’est 130 € de moins et c’est tout simplement un record : jamais la tablette n’avait été vendue si peu chère, en tout cas pas en neuf et par un vendeur reconnu, puisque ce modèle est bien vendu et expédié par Amazon. Notez que cela ne concerne que le coloris gris sidéral toutefois, les autres couleurs sont un petit peu plus chères.

Image iGeneration.

C’est du jamais vu et c’est un excellent prix pour cette tablette extrêmement compétente, même si l’iPad Pro fera mieux sur quelques points. Pour la majorité des usages, elle sera toutefois pleinement satisfaisante, surtout à 539 €. Dans notre test de l’iPad Air M3 publié au printemps dernier, nous regrettions surtout l’écran d’un autre temps (LCD classique bloqué à 60 Hz), mais cette critique est plus significative au tarif de base et d’autant plus à celui du lancement, puisqu’Apple a d’abord vendu l’appareil à partir de 719 €. En retirant quasiment 200 € sur la note, on sera plus tolérants…

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Pour le reste, même si on attend une nouvelle génération dans quelques mois, cette tablette n’a pas à rougir et pourra servir pendant bien des années, y compris pour des usages avancés grâce à la puissance de sa puce M3. Elle saura parfaitement prendre en charge les fenêtres améliorées d’iPadOS 26 et vous ne devriez avoir aucun problème à l’utiliser pour toutes les tâches qui sont à leur aise sur un iPad. Son stockage limité à 128 Go n’est pas le plus généreux qui soit, mais c’est acceptable à ce tarif et ça ne devrait pas poser de problème, sauf si vous commencez à créer des vidéos ou de la musique sur l’appareil.

Amazon réduit le prix de nombreuses configurations si vous n’êtes pas satisfait de l’iPad Air M3 de base, même si les promotions sont nettement moins intéressantes en proportion. Comptez ainsi 699 € au lieu de 799 pour passer à 256 Go de stockage, 969 € au lieu de 1 049 pour 512 Go ou bien 1 170 € au lieu de 1 299 pour 1 To. Vous voulez une connexion cellulaire ? Le tarif commence alors à 769 € au lieu de 839 pour la capacité de base. N’hésitez pas à faire le tour des coloris, il y a souvent moyen de grappiller quelques euros si ce n’est pas un critère qui vous importe.

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Black Friday : l’iPad Air M3 à partir de 539 € au lieu de 669, du jamais vu

Parmi les offres du Black Friday, qui se déroule toute la semaine sur Amazon, on peut notamment acheter un iPad Air M3 11 pouces de base, avec ses 128 Go de stockage et sa connexion uniquement en Wi-Fi, à 539,10 € au lieu de 669 chez Apple. C’est 130 € de moins et c’est tout simplement un record : jamais la tablette n’avait été vendue si peu chère, en tout cas pas en neuf et par un vendeur reconnu, puisque ce modèle est bien vendu et expédié par Amazon. Notez que cela ne concerne que le coloris gris sidéral toutefois, les autres couleurs sont un petit peu plus chères.

Image iGeneration.

C’est du jamais vu et c’est un excellent prix pour cette tablette extrêmement compétente, même si l’iPad Pro fera mieux sur quelques points. Pour la majorité des usages, elle sera toutefois pleinement satisfaisante, surtout à 539 €. Dans notre test de l’iPad Air M3 publié au printemps dernier, nous regrettions surtout l’écran d’un autre temps (LCD classique bloqué à 60 Hz), mais cette critique est plus significative au tarif de base et d’autant plus à celui du lancement, puisqu’Apple a d’abord vendu l’appareil à partir de 719 €. En retirant quasiment 200 € sur la note, on sera plus tolérants…

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Pour le reste, même si on attend une nouvelle génération dans quelques mois, cette tablette n’a pas à rougir et pourra servir pendant bien des années, y compris pour des usages avancés grâce à la puissance de sa puce M3. Elle saura parfaitement prendre en charge les fenêtres améliorées d’iPadOS 26 et vous ne devriez avoir aucun problème à l’utiliser pour toutes les tâches qui sont à leur aise sur un iPad. Son stockage limité à 128 Go n’est pas le plus généreux qui soit, mais c’est acceptable à ce tarif et ça ne devrait pas poser de problème, sauf si vous commencez à créer des vidéos ou de la musique sur l’appareil.

Amazon réduit le prix de nombreuses configurations si vous n’êtes pas satisfait de l’iPad Air M3 de base, même si les promotions sont nettement moins intéressantes en proportion. Comptez ainsi 699 € au lieu de 799 pour passer à 256 Go de stockage, 969 € au lieu de 1 049 pour 512 Go ou bien 1 170 € au lieu de 1 299 pour 1 To. Vous voulez une connexion cellulaire ? Le tarif commence alors à 769 € au lieu de 839 pour la capacité de base. N’hésitez pas à faire le tour des coloris, il y a souvent moyen de grappiller quelques euros si ce n’est pas un critère qui vous importe.

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Black Friday surveillance : des caméras et sonnettes vidéos HomeKit à petits prix

La semaine du Black Friday bat son plein et c’est l’occasion rêvée de faire de bonnes affaires pour domotiser votre logement. Parmi tous les objets connectés que l’on peut installer chez soi, les caméras de surveillance sont un ajout simple et bien pratique, à l’extérieur ou à l’intérieur, associées à un projecteur qui éclaire le chemin ou bien intégrées à une sonnette pour plus de praticité. Voici les meilleures offres en caméras de surveillance sous toutes les formes.

Image iGeneration.

La dernière sonnette vidéo Aqara en promotion

Vous cherchez une sonnette vidéo qui s’intègre à Maison ? Celle d’Aqara est indéniablement la meilleure option et elle est justement en promotion à son meilleur prix jusque-là : 95 € au lieu de 130. Les deux coloris sont à cet excellent prix, la version noire comme la grise. Pour ce tarif, vous aurez une sonnette vidéo qui peut être alimentée par l’ancienne sonnette filaire (12 ou 24V) ou bien par six piles AA pour un fonctionnement totalement sans fil. Le carillon s’installe à l’intérieur, c’est lui qui fait le relais avec la domotique grâce au Wi-Fi et qui apporte la compatibilité entière avec Maison.

En effet, l’accessoire est compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit, qui stocke les images sur les serveurs d’iCloud. Notez que c’est surtout utile si vous pouvez alimenter la sonnette, vous aurez alors une vraie caméra de surveillance active en permanence. Sur des piles, il s’agit surtout d’une sonnette vidéo, qui s’activera lorsqu’un invité appuie sur le bouton. Vous pourrez retrouver tous les détails dans mon test du produit.

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

Par rapport à l’ancienne génération, ce nouveau produit bénéficie d’un bien meilleur capteur, qui offre une qualité d’image nettement améliorée. Elle est par ailleurs plus complète, avec l’ajout du protocole RTSP qui permet de l’utiliser avec un enregistreur réseau ou dans Home Assistant (à condition de l’alimenter). Le carillon fait office de hub Zigbee pour les appareils Aqara et même de routeur de bordure Thread pour les accessoires Matter.

En revanche, la sonnette vidéo n’est pas encore compatible avec le standard, même si cela viendra peut-être si Aqara la met à jour avec la version 1.5 de Matter. Cela n’a aucune importance pour Maison, la compatibilité HomeKit suffit amplement.

Matter 1.5 fait enfin entrer les caméras dans la domotique standard

Matter 1.5 fait enfin entrer les caméras dans la domotique standard

Caméras de surveillance en intérieur

Si vous cherchez une caméra de surveillance pour l’intérieur, la Caméra E1 d’Aqara est une excellente option, surtout à 41 € au lieu de 55, le retour à son meilleur prix historique. Elle se connecte au réseau local en Wi-Fi, elle est pleinement compatible avec Maison et dispose d’un emplacement pour une carte SD, ce qui permet ensuite de configurer un transfert des vidéos vers un NAS. On peut aussi l’utiliser avec le cloud d’Aqara si on le souhaite, toutes les options sont présentes.

Image iGeneration.

C’est surtout une caméra motorisée, capable de filmer sur 360° et équipée de l’intelligence nécessaire pour analyser les images en local et suivre une personne qui se déplace dans une pièce. Notez en revanche que Maison ne gère pas le contrôle de la position, c’est une exclusivité de l’app du fabricant. Son capteur 2K est de bonne qualité et c’est un choix solide, y compris pour retrouver un chat qui oscille entre plusieurs spots favoris dans un bureau, c’est du vécu.

Aqara E1, une nouvelle caméra HomeKit avec vue 360° moins chère que la G3

Aqara E1, une nouvelle caméra HomeKit avec vue 360° moins chère que la G3

Si le moteur ne vous intéresse pas, Amazon réduit aussi le prix d’un autre modèle chez Aqara, la plus récente caméra G100 qui est vendue 35 € au lieu de 40. Je l’ai en test, mais je n’ai pas encore eu le temps d’écrire dessus : c’est une petite caméra HomeKit qui gère là encore pleinement Maison, qui intègre un capteur 2K et un petit projecteur pour des images en couleur la nuit et même éclairer un couloir. Outre Maison, elle intègre toute la suite des caméras Aqara récentes avec carte SD (et prise en charge d'un NAS), RTSP et cloud maison en option. Ajoutons qu’elle ne se limite pas à l’intérieur, sa certification IP65 permet de l’utiliser aussi dehors.

Caméras pour surveiller l’extérieur

Voilà qui nous permet de faire la transition vers cette catégorie : pour surveiller le jardin, la récente caméra G5 d’Aqara est en promotion et c’est le choix que je recommanderais si vous cherchez un appareil capable de trouver place dans Maison d’Apple. Les deux variantes sont à prix réduit, à choisir selon votre configuration : comptez 135 € au lieu de 180 pour le modèle Wi-Fi qui sera alimenté en USB, ou alors 150 € au lieu de 200 pour la variante Ethernet, qui reçoit aussi son alimentation par ce biais si vous êtes équipé d’un switch PoE.

Image iGeneration.

C’est le modèle filaire que j’ai testé en début d’année et qui surveille mon jardin avec efficacité depuis ce temps. Le seul défaut que j’avais relevé est l’absence d’infrarouges, ce qui oblige à compter sur le projecteur intégré pour voir quelque chose la nuit, mais ce projecteur fonctionne correctement et il est activé même dans le noir complet par le détecteur de mouvements inclus. Le capteur de 4 mégapixels est très bon et on a vraiment toutes les options imaginables, de la vidéo sécurisée HomeKit aux enregistreurs réseau grâce à RTSP, d’un stockage local sur une carte microSD au cloud d’Aqara, en passant par le stockage sur un NAS.

Test de la caméra G5 Pro d’Aqara : une vidéosurveillance convaincante pour l’extérieur

Test de la caméra G5 Pro d’Aqara : une vidéosurveillance convaincante pour l’extérieur

Si vous voulez placer une caméra à la place d’un éclairage extérieur, il vous faut un modèle alimenté en 220V, comme l’Eve Outdoor Cam que l’on peut acheter à 180 € au lieu de 245 au tarif officiel. Ce n’est pas son prix le plus bas historiquement, mais pas loin et sur le papier, c’est une option intéressante si on veut utiliser exclusivement Maison. Elle intègre un capteur 1080p et un projecteur capable d’éclairer le jardin ou une allée.

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Black Friday surveillance : des caméras et sonnettes vidéos HomeKit à petits prix

La semaine du Black Friday bat son plein et c’est l’occasion rêvée de faire de bonnes affaires pour domotiser votre logement. Parmi tous les objets connectés que l’on peut installer chez soi, les caméras de surveillance sont un ajout simple et bien pratique, à l’extérieur ou à l’intérieur, associées à un projecteur qui éclaire le chemin ou bien intégrées à une sonnette pour plus de praticité. Voici les meilleures offres en caméras de surveillance sous toutes les formes.

Image iGeneration.

La dernière sonnette vidéo Aqara en promotion

Vous cherchez une sonnette vidéo qui s’intègre à Maison ? Celle d’Aqara est indéniablement la meilleure option et elle est justement en promotion à son meilleur prix jusque-là : 95 € au lieu de 130. Les deux coloris sont à cet excellent prix, la version noire comme la grise. Pour ce tarif, vous aurez une sonnette vidéo qui peut être alimentée par l’ancienne sonnette filaire (12 ou 24V) ou bien par six piles AA pour un fonctionnement totalement sans fil. Le carillon s’installe à l’intérieur, c’est lui qui fait le relais avec la domotique grâce au Wi-Fi et qui apporte la compatibilité entière avec Maison.

En effet, l’accessoire est compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit, qui stocke les images sur les serveurs d’iCloud. Notez que c’est surtout utile si vous pouvez alimenter la sonnette, vous aurez alors une vraie caméra de surveillance active en permanence. Sur des piles, il s’agit surtout d’une sonnette vidéo, qui s’activera lorsqu’un invité appuie sur le bouton. Vous pourrez retrouver tous les détails dans mon test du produit.

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

Par rapport à l’ancienne génération, ce nouveau produit bénéficie d’un bien meilleur capteur, qui offre une qualité d’image nettement améliorée. Elle est par ailleurs plus complète, avec l’ajout du protocole RTSP qui permet de l’utiliser avec un enregistreur réseau ou dans Home Assistant (à condition de l’alimenter). Le carillon fait office de hub Zigbee pour les appareils Aqara et même de routeur de bordure Thread pour les accessoires Matter.

En revanche, la sonnette vidéo n’est pas encore compatible avec le standard, même si cela viendra peut-être si Aqara la met à jour avec la version 1.5 de Matter. Cela n’a aucune importance pour Maison, la compatibilité HomeKit suffit amplement.

Matter 1.5 fait enfin entrer les caméras dans la domotique standard

Matter 1.5 fait enfin entrer les caméras dans la domotique standard

Caméras de surveillance en intérieur

Si vous cherchez une caméra de surveillance pour l’intérieur, la Caméra E1 d’Aqara est une excellente option, surtout à 41 € au lieu de 55, le retour à son meilleur prix historique. Elle se connecte au réseau local en Wi-Fi, elle est pleinement compatible avec Maison et dispose d’un emplacement pour une carte SD, ce qui permet ensuite de configurer un transfert des vidéos vers un NAS. On peut aussi l’utiliser avec le cloud d’Aqara si on le souhaite, toutes les options sont présentes.

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C’est surtout une caméra motorisée, capable de filmer sur 360° et équipée de l’intelligence nécessaire pour analyser les images en local et suivre une personne qui se déplace dans une pièce. Notez en revanche que Maison ne gère pas le contrôle de la position, c’est une exclusivité de l’app du fabricant. Son capteur 2K est de bonne qualité et c’est un choix solide, y compris pour retrouver un chat qui oscille entre plusieurs spots favoris dans un bureau, c’est du vécu.

Aqara E1, une nouvelle caméra HomeKit avec vue 360° moins chère que la G3

Aqara E1, une nouvelle caméra HomeKit avec vue 360° moins chère que la G3

Si le moteur ne vous intéresse pas, Amazon réduit aussi le prix d’un autre modèle chez Aqara, la plus récente caméra G100 qui est vendue 35 € au lieu de 40. Je l’ai en test, mais je n’ai pas encore eu le temps d’écrire dessus : c’est une petite caméra HomeKit qui gère là encore pleinement Maison, qui intègre un capteur 2K et un petit projecteur pour des images en couleur la nuit et même éclairer un couloir. Outre Maison, elle intègre toute la suite des caméras Aqara récentes avec carte SD (et prise en charge d'un NAS), RTSP et cloud maison en option. Ajoutons qu’elle ne se limite pas à l’intérieur, sa certification IP65 permet de l’utiliser aussi dehors.

Caméras pour surveiller l’extérieur

Voilà qui nous permet de faire la transition vers cette catégorie : pour surveiller le jardin, la récente caméra G5 d’Aqara est en promotion et c’est le choix que je recommanderais si vous cherchez un appareil capable de trouver place dans Maison d’Apple. Les deux variantes sont à prix réduit, à choisir selon votre configuration : comptez 135 € au lieu de 180 pour le modèle Wi-Fi qui sera alimenté en USB, ou alors 150 € au lieu de 200 pour la variante Ethernet, qui reçoit aussi son alimentation par ce biais si vous êtes équipé d’un switch PoE.

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C’est le modèle filaire que j’ai testé en début d’année et qui surveille mon jardin avec efficacité depuis ce temps. Le seul défaut que j’avais relevé est l’absence d’infrarouges, ce qui oblige à compter sur le projecteur intégré pour voir quelque chose la nuit, mais ce projecteur fonctionne correctement et il est activé même dans le noir complet par le détecteur de mouvements inclus. Le capteur de 4 mégapixels est très bon et on a vraiment toutes les options imaginables, de la vidéo sécurisée HomeKit aux enregistreurs réseau grâce à RTSP, d’un stockage local sur une carte microSD au cloud d’Aqara, en passant par le stockage sur un NAS.

Test de la caméra G5 Pro d’Aqara : une vidéosurveillance convaincante pour l’extérieur

Test de la caméra G5 Pro d’Aqara : une vidéosurveillance convaincante pour l’extérieur

Si vous voulez placer une caméra à la place d’un éclairage extérieur, il vous faut un modèle alimenté en 220V, comme l’Eve Outdoor Cam que l’on peut acheter à 180 € au lieu de 245 au tarif officiel. Ce n’est pas son prix le plus bas historiquement, mais pas loin et sur le papier, c’est une option intéressante si on veut utiliser exclusivement Maison. Elle intègre un capteur 1080p et un projecteur capable d’éclairer le jardin ou une allée.

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Black Friday éclairage connecté : l’ampoule Hue Essential dès 11 € et autres promos intéressantes

Le Black Friday aura lieu officiellement à la fin de la semaine, mais Amazon propose des réductions très intéressantes depuis plusieurs jours maintenant. Si vous attendiez pour équiper votre maison d’appareils connectés, c’est le moment de vous lancer et il y a d’excellentes affaires à chiner dans les rayons virtuels du géant du commerce. C’est particulièrement vrai pour les éclairages, surtout avec la réduction sur les tous nouveaux produits Hue et un tarif jamais vu pour une ampoule de la marque : à partir de 11 € l’unité !

Image iGeneration.

Voici les meilleures offres du moment si vous cherchez un éclairage connecté en promotion.

La gamme Hue Essential à tout petit prix

Hue était jusque-là synonyme de qualité, pas de petit prix. La gamme Essential qui vient d’être lancée a bousculé cette réputation, en cassant les tarifs sans sacrifier la qualité. Nous avons pu le vérifier directement nous-même en testant la nouvelle ampoule Hue Essential E27 de 806 lumens. Cette ampoule peut afficher du blanc plus ou moins chaud ou alors de la couleur, avec des caractéristiques identiques aux anciens modèles, avec toutefois un prix nettement plus faible et l’avantage supplémentaire d’une double connectivité. En plus du Zigbee pour le pont Hue, on peut désormais les connecter directement à la domotique Matter par le biais de Thread.

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

C’est un excellent rapport qualité/prix à son tarif de base et comme le produit vient de sortir, on ne s’attendait pas à le retrouver en promotion. Le pack de quatre ampoules est pourtant vendu 45 € au lieu de 60, soit l’ampoule à 11,25 €. À ce prix-là, vous pouvez foncer, car vous aurez bien du mal à trouver moins cher, en tout cas pas sans compromis sur la qualité visuelle. La luminosité est correcte, même s’il faudra en installer plusieurs pour bien éclairer une pièce, le blanc chaud ou froid est de très bonne qualité, tout comme les couleurs.

Vous n’avez pas de pont Hue ? Vous pouvez les utiliser avec votre Apple TV 4K avec Ethernet, HomePod 2 ou HomePod mini, grâce à leur connexion en Thread et leur compatibilité native avec Matter. Pour accéder à toutes les fonctions, dont l’éclairage adaptatif de Maison, il faut néanmoins revenir en Zigbee et utiliser le pont maison. Si vous n’êtes pas équipé, le kit de démarrage avec quatre ampoules et le hub est affiché à 80 € au lieu de 100, c’est là aussi un prix canon.

Pour ne rien gâcher, le pack de quatre spots au format GU10 est au même prix et lui aussi en promo, à 45 € au lieu de 60. La luminosité est alors inférieure (345 lumens annoncés), mais pour le reste on retrouve toutes les caractéristiques des ampoules et ce format est souvent coûteux. Notons enfin un kit de démarrage avec le pont Hue, trois spots et un interrupteur, à 80 € au lieu de 100.

D’autres produits intéressants chez Hue

Face à de telles promotions, il est difficile de recommander les anciennes ampoules Hue qui sont bien plus chères et pas meilleures sur le plan technique. Si le fabricant a renouvelé sa gamme avec des ampoules améliorées, ces modèles ne sont pas encore vendus sur Amazon et de toute manière pas en promotion. Malgré pour, le pack de quatre ampoules E27 White de 1 100 lumens à 35 € au lieu de 60 n’est pas inintéressant pour une option plus lumineuse que les modèles Essential, même s’il faudra abandonner la couleur et les blancs ajustables, on pourra juste modifier la puissance.

Image Hue.

Si vous privilégiez le style à la luminosité, le pack de trois ampoules E27 White Ambiance (variation du blanc) à filament est proposé à 75 € au lieu de 100. Comptez alors sur 550 lumens au maximum, ces ampoules sont pensées pour rester visibles de toute manière.

La gamme Hue compte de nombreux autres formats pour des éclairages d’ambiance. Le ruban de LED d’intérieur Lightstrip Plus (ajustement du blanc et une couleur) de deux mètres est ainsi vendu à 35 € au lieu de 60, tandis que la version de trois mètres est affichée à 40 € au lieu de 72. Plus haut de gamme, le ruban Flux affiche des couleurs différentes tout du long et il est en promotion lui aussi, à 80 € au lieu de 100 pour 5 mètres.

Autres éclairages connectés en promo

Les ampoules Hue Essential sont bien difficiles à battre, mais on peut signaler que l’ampoule E27 Nanoleaf Essentials, uniquement Matter via Thread, est vendue 16 € au lieu de 20. C’est plus cher que son concurrent, avec toutefois un avantage bien précis dans l’écosystème Apple : elle est compatible avec l’éclairage dynamique de Maison. C’est l’une des rares Matter, voire la seule, à le proposer. Si vous ne tenez pas au Thread, le pack de deux ampoules Wi-Fi toujours en Matter est aussi en promotion, à 22 € au lieu de 30, soit le même prix que chez Hue.

Image Nanoleaf.

Enfin, si votre budget est vraiment serré, on trouve des ampoules Matter Wi-Fi encore moins chères, comme ce modèle de Tapo vendu en promo 9 € au lieu de 14. Si ce n’est pas cher, on en a pour son argent et il faut s’attendre à un produit inférieur sur le plan technique. Par exemple, les blancs varient entre 2700K et 6500K seulement, là où les meilleurs produits descendent à 2200K, un blanc nettement plus chaleureux. De la même manière, la reproduction des couleurs ne sera pas nécessairement aussi fidèle.

À vous de voir si ces quelques différences sont significatives pour vous ou sans importance. Vérifiez aussi bien les premiers prix en Wi-Fi : la majorité des modèles actuellement sur le marché ne sont pas compatibles avec Matter et ne pourront ainsi pas trouver place dans Maison.

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Black Friday éclairage connecté : l’ampoule Hue Essential dès 11 € et autres promos intéressantes

Le Black Friday aura lieu officiellement à la fin de la semaine, mais Amazon propose des réductions très intéressantes depuis plusieurs jours maintenant. Si vous attendiez pour équiper votre maison d’appareils connectés, c’est le moment de vous lancer et il y a d’excellentes affaires à chiner dans les rayons virtuels du géant du commerce. C’est particulièrement vrai pour les éclairages, surtout avec la réduction sur les tous nouveaux produits Hue et un tarif jamais vu pour une ampoule de la marque : à partir de 11 € l’unité !

Image iGeneration.

Voici les meilleures offres du moment si vous cherchez un éclairage connecté en promotion.

La gamme Hue Essential à tout petit prix

Hue était jusque-là synonyme de qualité, pas de petit prix. La gamme Essential qui vient d’être lancée a bousculé cette réputation, en cassant les tarifs sans sacrifier la qualité. Nous avons pu le vérifier directement nous-même en testant la nouvelle ampoule Hue Essential E27 de 806 lumens. Cette ampoule peut afficher du blanc plus ou moins chaud ou alors de la couleur, avec des caractéristiques identiques aux anciens modèles, avec toutefois un prix nettement plus faible et l’avantage supplémentaire d’une double connectivité. En plus du Zigbee pour le pont Hue, on peut désormais les connecter directement à la domotique Matter par le biais de Thread.

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

C’est un excellent rapport qualité/prix à son tarif de base et comme le produit vient de sortir, on ne s’attendait pas à le retrouver en promotion. Le pack de quatre ampoules est pourtant vendu 45 € au lieu de 60, soit l’ampoule à 11,25 €. À ce prix-là, vous pouvez foncer, car vous aurez bien du mal à trouver moins cher, en tout cas pas sans compromis sur la qualité visuelle. La luminosité est correcte, même s’il faudra en installer plusieurs pour bien éclairer une pièce, le blanc chaud ou froid est de très bonne qualité, tout comme les couleurs.

Vous n’avez pas de pont Hue ? Vous pouvez les utiliser avec votre Apple TV 4K avec Ethernet, HomePod 2 ou HomePod mini, grâce à leur connexion en Thread et leur compatibilité native avec Matter. Pour accéder à toutes les fonctions, dont l’éclairage adaptatif de Maison, il faut néanmoins revenir en Zigbee et utiliser le pont maison. Si vous n’êtes pas équipé, le kit de démarrage avec quatre ampoules et le hub est affiché à 80 € au lieu de 100, c’est là aussi un prix canon.

Pour ne rien gâcher, le pack de quatre spots au format GU10 est au même prix et lui aussi en promo, à 45 € au lieu de 60. La luminosité est alors inférieure (345 lumens annoncés), mais pour le reste on retrouve toutes les caractéristiques des ampoules et ce format est souvent coûteux. Notons enfin un kit de démarrage avec le pont Hue, trois spots et un interrupteur, à 80 € au lieu de 100.

D’autres produits intéressants chez Hue

Face à de telles promotions, il est difficile de recommander les anciennes ampoules Hue qui sont bien plus chères et pas meilleures sur le plan technique. Si le fabricant a renouvelé sa gamme avec des ampoules améliorées, ces modèles ne sont pas encore vendus sur Amazon et de toute manière pas en promotion. Malgré pour, le pack de quatre ampoules E27 White de 1 100 lumens à 35 € au lieu de 60 n’est pas inintéressant pour une option plus lumineuse que les modèles Essential, même s’il faudra abandonner la couleur et les blancs ajustables, on pourra juste modifier la puissance.

Image Hue.

Si vous privilégiez le style à la luminosité, le pack de trois ampoules E27 White Ambiance (variation du blanc) à filament est proposé à 75 € au lieu de 100. Comptez alors sur 550 lumens au maximum, ces ampoules sont pensées pour rester visibles de toute manière.

La gamme Hue compte de nombreux autres formats pour des éclairages d’ambiance. Le ruban de LED d’intérieur Lightstrip Plus (ajustement du blanc et une couleur) de deux mètres est ainsi vendu à 35 € au lieu de 60, tandis que la version de trois mètres est affichée à 40 € au lieu de 72. Plus haut de gamme, le ruban Flux affiche des couleurs différentes tout du long et il est en promotion lui aussi, à 80 € au lieu de 100 pour 5 mètres.

Autres éclairages connectés en promo

Les ampoules Hue Essential sont bien difficiles à battre, mais on peut signaler que l’ampoule E27 Nanoleaf Essentials, uniquement Matter via Thread, est vendue 16 € au lieu de 20. C’est plus cher que son concurrent, avec toutefois un avantage bien précis dans l’écosystème Apple : elle est compatible avec l’éclairage dynamique de Maison. C’est l’une des rares Matter, voire la seule, à le proposer. Si vous ne tenez pas au Thread, le pack de deux ampoules Wi-Fi toujours en Matter est aussi en promotion, à 22 € au lieu de 30, soit le même prix que chez Hue.

Image Nanoleaf.

Enfin, si votre budget est vraiment serré, on trouve des ampoules Matter Wi-Fi encore moins chères, comme ce modèle de Tapo vendu en promo 9 € au lieu de 14. Si ce n’est pas cher, on en a pour son argent et il faut s’attendre à un produit inférieur sur le plan technique. Par exemple, les blancs varient entre 2700K et 6500K seulement, là où les meilleurs produits descendent à 2200K, un blanc nettement plus chaleureux. De la même manière, la reproduction des couleurs ne sera pas nécessairement aussi fidèle.

À vous de voir si ces quelques différences sont significatives pour vous ou sans importance. Vérifiez aussi bien les premiers prix en Wi-Fi : la majorité des modèles actuellement sur le marché ne sont pas compatibles avec Matter et ne pourront ainsi pas trouver place dans Maison.

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Home Assistant présente le ZBT-2, un appareil capable de créer un réseau Zigbee ou Thread

Nabu Casa, l’entreprise qui chapeaute le développement de Home Assistant, a présenté le ZBT-2, son dernier produit matériel qui succède au ZBT-1 (logique), retiré des ventes en même temps. Comme son prédécesseur, cet appareil est dédié à la création d’un réseau Zigbee ou bien Thread pour la domotique open-source. Prenant la forme d’une grande antenne blanche, il vient se relier en USB à l’ordinateur qui fait tourner Home Assistant et il ajoute à la domotique un réseau sans-fil qui repose sur l’un ou l’autre protocole. Comptez 45 € pour un exemplaire chez Domadoo, revendeur officiel en France.

Le ZBT-2 à côté du boîtier Green également conçu par Home Assistant. Image Home Assistant.

Le format est original par rapport aux concurrents : les coordinateurs Zigbee prennent souvent la forme d’une sorte de clé USB, parfois avec une antenne au bout. Ses créateurs justifient ce design en hauteur par le choix de construire l’appareil autour d’une très grande antenne qui doit offrir de meilleures performances. Ils comparent le ZBT-2 au précédent produit de Nabu Casa et annoncent un appareil quatre fois plus rapide… mais il faut dire que cette ancienne génération était loin d’être parmi les meilleurs élèves dans la catégorie. Même par rapport à un bon coordinateur sur le marché, il semble en tout cas parfaitement adapté pour gérer sans difficulté de gros réseaux composés de plusieurs dizaines d’appareils.

L’autre avantage de ce design, c’est d’inciter l’utilisateur à éloigner l’antenne de l’ordinateur associé, ce qui limite les risques de perturbations. Le produit est ainsi livré avec un câble USB (A vers C) de 1,5 mètre de long et Nabu Casa a soigné le design, espérant en faire presque un objet de décoration que l’on placera au milieu du salon. Même si la portée permise par les deux protocoles radio pris en charge permet de planquer son coordinateur Zigbee dans une zone technique (le mien est posé sur la baie de mon garage, par exemple), on obtiendra en effet de meilleures performances si la source du réseau est au cœur des pièces de vie. Malheureusement, il n’y a pas d’option pour un branchement en Ethernet PoE qui est plus pratique si on est équipé et assez courant dans le domaine.

L’antenne du ZBT-2 n’a rien à voir avec celle du précédent modèle. Image Home Assistant.

Comme toujours avec les produits imaginés par Nabu Casa pour Home Assistant, le ZBT-2 est un accessoire largement ouvert. Sous le capot, on trouve un ESP32, un petit ordinateur bien connu dans le monde de la domotique ouverte et qui devrait permettre d’ajouter des fonctions par la suite ou de modifier son comportement. L’appareil est même conçu pour être facilement démonté si on le souhaite, avec quelques vis à retirer pour accéder à la carte principale où tous les composants et connecteurs sont directement annotés. Il est possible de mettre en ligne sa propre version du firmware grâce à ce site web, tandis que le code source qui permet de créer le firmware est accessible sur GitHub.

Outre l’antenne, le composant le plus important est une puce MG24 de Silicon Labs, un système-sur-puce capable de générer et gérer le réseau Zigbee ou Thread. C’est la toute dernière génération du composant fourni par ce fabricant et c’est une promesse d’une bonne prise en charge dans les années à venir. D’ailleurs, le produit sortira avec du Zigbee 3.0 qui est la norme depuis bien des années, mais le gestionnaire du protocole a sorti une mise à jour majeure juste avant sa présentation. Le créateur du ZBT-2 indique travailler sur le sujet et même s’il n’y a pas d’annonce formelle, on peut s’attendre à une mise à jour du firmware pour basculer sur la nouvelle génération.

Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

Précisons que le ZBT-2 peut faire office de coordinateur Zigbee ou de routeur de bordure Thread, mais pas les deux à la fois. C’est théoriquement possible, néanmoins ses créateurs indiquent que faire tourner les deux en parallèle amenait trop de bugs. Pour l’heure, il faut choisir en fonction de votre équipement. L’avantage de Thread, c’est évidemment de viser l’avenir avec la généralisation des appareils Matter. Zigbee conserve toutefois l’avantage d’un parc de produits immense et c’est le choix le plus logique pour la majorité. Ajoutons que le ZBT-1 peut lui aussi servir de routeur de bordure Thread et cela peut être une bonne deuxième vie pour lui si vous disposez d’un exemplaire et que vous achetez son successeur pour améliorer votre réseau Zigbee.

Le ZBT-2 fonctionnera sans effort particulier avec une installation de Home Assistant gérée par HAOS. On peut aussi l’utiliser avec d’autres programmes, comme Zigbee2MQTT côté Zigbee ou encore matter.js côté Thread. Pour en savoir plus, je vous renvoie à la série Home Assistant, où j’avais détaillé comment configurer un coordinateur Zigbee pour se passer des ponts propriétaires.

Découvrez Home Assistant : connectez tous vos appareils de domotique

Découvrez Home Assistant : connectez tous vos appareils de domotique

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Home Assistant présente le ZBT-2, un appareil capable de créer un réseau Zigbee ou Thread

Nabu Casa, l’entreprise qui chapeaute le développement de Home Assistant, a présenté le ZBT-2, son dernier produit matériel qui succède au ZBT-1 (logique), retiré des ventes en même temps. Comme son prédécesseur, cet appareil est dédié à la création d’un réseau Zigbee ou bien Thread pour la domotique open-source. Prenant la forme d’une grande antenne blanche, il vient se relier en USB à l’ordinateur qui fait tourner Home Assistant et il ajoute à la domotique un réseau sans-fil qui repose sur l’un ou l’autre protocole. Comptez 45 € pour un exemplaire chez Domadoo, revendeur officiel en France.

Le ZBT-2 à côté du boîtier Green également conçu par Home Assistant. Image Home Assistant.

Le format est original par rapport aux concurrents : les coordinateurs Zigbee prennent souvent la forme d’une sorte de clé USB, parfois avec une antenne au bout. Ses créateurs justifient ce design en hauteur par le choix de construire l’appareil autour d’une très grande antenne qui doit offrir de meilleures performances. Ils comparent le ZBT-2 au précédent produit de Nabu Casa et annoncent un appareil quatre fois plus rapide… mais il faut dire que cette ancienne génération était loin d’être parmi les meilleurs élèves dans la catégorie. Même par rapport à un bon coordinateur sur le marché, il semble en tout cas parfaitement adapté pour gérer sans difficulté de gros réseaux composés de plusieurs dizaines d’appareils.

L’autre avantage de ce design, c’est d’inciter l’utilisateur à éloigner l’antenne de l’ordinateur associé, ce qui limite les risques de perturbations. Le produit est ainsi livré avec un câble USB (A vers C) de 1,5 mètre de long et Nabu Casa a soigné le design, espérant en faire presque un objet de décoration que l’on placera au milieu du salon. Même si la portée permise par les deux protocoles radio pris en charge permet de planquer son coordinateur Zigbee dans une zone technique (le mien est posé sur la baie de mon garage, par exemple), on obtiendra en effet de meilleures performances si la source du réseau est au cœur des pièces de vie. Malheureusement, il n’y a pas d’option pour un branchement en Ethernet PoE qui est plus pratique si on est équipé et assez courant dans le domaine.

L’antenne du ZBT-2 n’a rien à voir avec celle du précédent modèle. Image Home Assistant.

Comme toujours avec les produits imaginés par Nabu Casa pour Home Assistant, le ZBT-2 est un accessoire largement ouvert. Sous le capot, on trouve un ESP32, un petit ordinateur bien connu dans le monde de la domotique ouverte et qui devrait permettre d’ajouter des fonctions par la suite ou de modifier son comportement. L’appareil est même conçu pour être facilement démonté si on le souhaite, avec quelques vis à retirer pour accéder à la carte principale où tous les composants et connecteurs sont directement annotés. Il est possible de mettre en ligne sa propre version du firmware grâce à ce site web, tandis que le code source qui permet de créer le firmware est accessible sur GitHub.

Outre l’antenne, le composant le plus important est une puce MG24 de Silicon Labs, un système-sur-puce capable de générer et gérer le réseau Zigbee ou Thread. C’est la toute dernière génération du composant fourni par ce fabricant et c’est une promesse d’une bonne prise en charge dans les années à venir. D’ailleurs, le produit sortira avec du Zigbee 3.0 qui est la norme depuis bien des années, mais le gestionnaire du protocole a sorti une mise à jour majeure juste avant sa présentation. Le créateur du ZBT-2 indique travailler sur le sujet et même s’il n’y a pas d’annonce formelle, on peut s’attendre à une mise à jour du firmware pour basculer sur la nouvelle génération.

Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

Précisons que le ZBT-2 peut faire office de coordinateur Zigbee ou de routeur de bordure Thread, mais pas les deux à la fois. C’est théoriquement possible, néanmoins ses créateurs indiquent que faire tourner les deux en parallèle amenait trop de bugs. Pour l’heure, il faut choisir en fonction de votre équipement. L’avantage de Thread, c’est évidemment de viser l’avenir avec la généralisation des appareils Matter. Zigbee conserve toutefois l’avantage d’un parc de produits immense et c’est le choix le plus logique pour la majorité. Ajoutons que le ZBT-1 peut lui aussi servir de routeur de bordure Thread et cela peut être une bonne deuxième vie pour lui si vous disposez d’un exemplaire et que vous achetez son successeur pour améliorer votre réseau Zigbee.

Le ZBT-2 fonctionnera sans effort particulier avec une installation de Home Assistant gérée par HAOS. On peut aussi l’utiliser avec d’autres programmes, comme Zigbee2MQTT côté Zigbee ou encore matter.js côté Thread. Pour en savoir plus, je vous renvoie à la série Home Assistant, où j’avais détaillé comment configurer un coordinateur Zigbee pour se passer des ponts propriétaires.

Découvrez Home Assistant : connectez tous vos appareils de domotique

Découvrez Home Assistant : connectez tous vos appareils de domotique

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Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?

Île-de-France Mobilités avait rassemblé la presse hier, jeudi 20 novembre 2025, à l’occasion du lancement officiel de nouveaux terminaux de paiement dans les bus de la région. Pour les usagers particuliers, il est maintenant possible d’acheter un ticket à l’unité en utilisant une carte bancaire sans contact ou son iPhone ou Apple Watch grâce à Apple Pay. Le ticket est alors vendu plus cher (2,5 €) qu’en l’achetant en amont sur un passe Navigo ou son smartphone (2 €) et il ne peut pas servir pour une correspondance. Reste que c’est la première fois que l’on peut emprunter les transports en commun franciliens uniquement avec une carte de paiement et sans acheter de titre de transport.

Un terminal de paiement dans un bus parisien. Image @LFrancivigo@x, via Numerama.

Est-ce une initiative appelée à être généralisée à tous les modes de transports en commun de la capitale ? Rien n’est tranché encore, mais Île-de-France Mobilités a confirmé à nos confrères de Numerama que des réflexions étaient en cours et qu’une décision allait être prise d’ici le mois d’avril 2026. Comme dans de nombreuses autres villes françaises (Lyon, Bordeaux, Toulouse…) et surtout comme à Londres qui montre l’exemple depuis 13 ans, la régie des transports pourrait adopter le standard Open Payment. Cela permettrait alors de voyager avec une carte bancaire physique ou bien sa variante virtuelle stockée dans un smartphone, sans avoir à acheter un ticket au préalable.

Pour rappel, le principe est simple : en entrant sur le réseau de transports en commun, on s’enregistre grâce à une empreinte bancaire liée à sa carte de paiement. À chaque correspondance, on utilise la même carte et les éventuels coûts associés sont ajoutés à sa note virtuelle, jusqu’à atteindre un plafond quotidien. En fin de journée, la somme nécessaire est prélevée, soit le plafond en question, soit moins si on a peu voyagé. Du point de vue des utilisateurs, c’est vraiment très simple, mais c’est du côté de l’organisme en charge des transports que cela peut coincer.

De fait, si la région Île-de-France adoptait le système, il faudrait remplacer tous les portiques pour leur ajouter un lecteur de carte bancaire. Même en partant de l’hypothèse que l’on pourrait supprimer les portiques de sortie grâce à la bascule sur le ticket unique1, le projet coûterait tout de même plus de cent millions d’euros et ce serait un chantier immense, le plus gros pour IDFM puisqu’il impliquerait une refonte totale du système de gestion des tickets.

Le système actuel repose sur la puce NFC des smartphones et permet même d’acheter des tickets depuis l’app Cartes d’iOS. Impressionnant, mais pas forcément plus simple à comprendre qu’un paiement direct avec Apple Pay. Image iGeneration.

C’est probablement le frein principal et Valérie Pécresse semblait moins enthousiaste que ses propres équipes à ce sujet, si l’on en croit les propos rapportés par Numerama. La région voudrait s’assurer que cela apporterait un vrai gain aux usagers, en particulier ceux qui n’habitent pas sur place et qui sont souvent perdus avec le système actuel. Pour l’avoir tout juste expérimenté moi-même, je confirme que c’est une horreur incompréhensible, alors j’espère de tout cœur que l’on aura à terme la simplicité de l’Open Payment dans la capitale.

L’implémentation actuelle enfin complète au printemps 2026

En attendant, Île-de-France Mobilités en a aussi profité pour annoncer que le système actuel va enfin être complété au printemps 2026. Le Navigo sur mobile, qui présente surtout l’avantage de ne pas avoir nécessité de changement matériel sur le réseau, ne gérait toujours pas les abonnements annuels et les cartes Imagine R des étudiants. Ce devrait finalement être le cas dans quelques mois et les abonnés devraient alors pouvoir ajouter une copie virtuelle de leur carte en plastique dans leur téléphone ou sur leur montre connectée.

Ces abonnés étaient très nombreux, puisque les deux offres sont les plus avantageuses pour tous ceux qui prennent les transports en commun tous les jours. Jusque-là, ces usagers devaient continuer de valider avec la carte Navigo en plastique et la version mobile ne gérait que les titres pour les usagers occasionnels ainsi que les abonnements mensuels. On savait que les options annuelles devaient arriver en 2026, on ne savait pas quand exactement. L’attente ne devrait plus être trop longue…


  1. On peut désormais acheter un ticket à 2,5 € pour les métros et RER qui couvre toutes les zones. Le ticket à 2 € destiné aux bus et tramways est facturé 2 € et de la même manière, il est valable partout. Les portiques de sortie étaient indispensables pour savoir quelles zones vous empruntiez et facturer en fonction de ce critère, mais tout cela n’est plus d’actualité pour les tickets individuels. Ça reste nécessaire pour les abonnements Navigo qui se font toujours sur la base des zones, peut-être que cela changera toutefois à terme.  ↩︎

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Aqara commercialise une nouvelle tête thermostatique, connectée en Zigbee ou Thread

Aqara commercialise une nouvelle tête thermostatique, un appareil connecté qui vient remplacer la tête traditionnelle présente sur les radiateurs à eau. Le Thermostat de Radiateur W600 est vendu 50 € (promotion de lancement à la fin) et le produit présente l’avantage de fonctionner selon deux modes, à choisir en fonction de votre préférence. Par défaut, il travaille sur un réseau Thread et se connecte directement à la domotique par le biais du standard Matter. Si vous disposez d’un hub Aqara ou d’un contrôleur associé à une domotique ouverte comme Home Assistant, il est aussi possible de passer l’accessoire en Zigbee pour bénéficier de toutes ses fonctionnalités.

La tête thermostatique W600 en place sur un radiateur. Image Aqara.

Ce principe de la double connectivité est bien connu maintenant chez Aqara, on le retrouve sur tous les nouveaux produits de l’entreprise et je l’avais détaillé dans ce précédent test. Pour la tête thermostatique, le choix du Zigbee permettra surtout de synchroniser plusieurs accessoires, ce qui est utile pour les pièces avec plus d’un radiateur. On pourra aussi gérer un planning de chauffe depuis l’app Aqara, une fonctionnalité mal gérée par Maison.

En mode Zigbee encore, on pourra associer une W600 au thermostat W100 d’Aqara. Ce dernier est intéressant à la fois pour mesurer la température au milieu de la pièce et pour contrôler le chauffage avec ses boutons inclus. Si on privilégie Matter directement via Thread, il faudra prévoir d’autres dispositifs dans la domotique pour ajuster la consigne ou alors le faire directement sur la tête thermostatique, ce qui reste bien entendu possible.

Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara annonce que son nouveau produit est plus silencieux (moins de 30 dB quand le moteur s’active) et bénéficie d’une meilleure compatibilité avec les radiateurs européens, tout en doublant l’autonomie des modèles précédents. Le fabricant indique ainsi que les deux piles AA incluses doivent tenir jusqu’à deux ans, ce qui est en effet élevé par rapport à ses concurrents. Si vous êtes intéressé, vous pouvez acheter un exemplaire sur Amazon à prix réduit pour le lancement : en saisissant le code AQARAW600 avant de payer, vous économiserez 15 %, soit 42,5 € au lieu de 50.

Le Hub M200 reprend le meilleur du M3 à petit prix

Autre nouveauté du jour pour Aqara, un nouveau pont de connexion avec l’arrivée du hub M200. Vendu 60 €, il prend la relève du hub M2 en l’améliorant avec plusieurs bonnes idées piochées du côté du hub M3, qui est toutefois plus de deux fois plus cher. On retrouve ainsi deux modes d’alimentation au choix, soit de l’USB-C, soit de l’Ethernet PoE si vous disposez d’un switch qui intègre cette norme. Ce hub ne se contente pas non plus d’une puce Zigbee pour gérer jusqu’à 40 appareils Aqara, il dispose d’une puce Thread pour gérer jusqu’à 40 appareils Matter de toutes les marques. À ce titre, il peut devenir le centre de la domotique, si vous le souhaitez.

Le Hub M200 est un clone visuel du M2. Image Aqara.

Le M200 garde son émetteur infrarouge pour contrôler un téléviseur ou une climatisation. Autre petite nouveauté, on peut facilement le positionner au mur, voire au plafond, grâce à l’ajout d’un trou de vis sous la base. Enfin, il intègre toujours un haut-parleur, qui peut permettre de l’utiliser comme alarme.

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Meross commercialise également un détecteur de présence sans fil compatible avec Matter

Cela n’arrête pas ! Alors que l’on testait l’un des tous premiers détecteurs de présence sur pile destinés à Matter la semaine dernière avec le FP300 d’Aqara, les nouveautés arrivent toutes d’un coup sur ce segment. Deux jours après celui de SwitchBot, c’est au tour de Meross de présenter un produit sur le même segment. Le MS605 reprend l’aspect général du MS600, en fonctionnant sur une pile, ce qui permet de l’utiliser loin d’une prise. Le concept est à chaque fois le même : l’appareil intègre un détecteur de mouvements qui réveille le radar chargé ensuite de surveiller la présence grâce aux mouvements infimes.

Le MS605 ressemble comme deux gouttes d’eau au MS600, le câble en moins. Image Meross.

Pour rappel, la détection de présence se base sur un radar qui émet des ondes millimétriques, bien plus précises que les ondes infrarouges utilisées par les détecteurs de mouvements. Cela permet de suivre une présence, même si une personne reste assise, voire allongée : les mouvements les plus subtils sont toujours identifiés par le radar. En contrepartie, ce dispositif consomme bien plus d’énergie, ce qui veut dire qu’il a longtemps fallu se contenter de détecteurs alimentés en permanence. Ce n’est plus le cas désormais.

Meross a repris son détecteur de présence filaire comme base de ce nouveau produit. Le MS605 est ainsi visuellement identique au MS600, sauf qu’il n’a plus le câble USB qui était indispensable à son alimentation. En comparant les deux produits, le fabricant note que le radar inclus dans cette version sans fil est moins précis, qu’il travaille sur une distance plus courte (4 m maximum) et que l’appareil ne peut plus identifier la distance des personnes détectées. C’est logique, tous les modèles sur une pile doivent faire des concessions pour offrir une bonne autonomie et ce ne sont pas des fonctionnalités indispensables pour la majorité.

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

En parlant d’autonomie, Meross annonce jusqu’à trois ans grâce à sa pile CR123A, un standard un petit peu plus cher que les piles bouton choisies par Aqara même si on peut s’en tirer à moins de 2 € l’unité. Pour atteindre une telle durée de vie, le fabricant a aussi abandonné le Wi-Fi qui servait à connecter le MS600, au profit du Thread, bien plus économe. Pour exploiter l’appareil, vous aurez ainsi besoin d’un routeur de bordure Thread, ce qui signifie un HomePod mini, HomePod 2 ou une Apple TV 4K avec Ethernet dans l’univers Apple. Il est nativement Matter et pourra rejoindre tous les écosystèmes de domotique qui gèrent le standard.

Comme sur le FP300, Meross a prévu une option pour ajuster la distance de détection de la présence, avec toutefois une option supplémentaire et plutôt bien trouvée sur le papier. Dans l’app du fabricant, on peut diviser la zone devant le capteur en trois parties et les gérer différemment, pour n’identifier des mouvements qu’à un endroit ou pour créer des automatisations spécifiques. Ce n’est pas aussi sophistiqué que les zones du FP2 d’Aqara, mais c’est peut-être tout aussi efficace. Si je peux tester l’appareil, je ne manquerai pas d’essayer cette capacité originale.

Le MS605 permet de définir dans l’app trois zones en fonction de la distance et on peut même les gérer différemment dans la domotique, ici dans Maison. Image Meross.

Comme sur son précédent produit, Meross a intégré un capteur de luminosité qui est utile pour créer des automatisations plus intelligentes. Le capteur de mouvements basé sur les infrarouges peut être associé à un capuchon qui limite son fonctionnement en hauteur, une option intéressante pour éliminer les détections liées aux animaux. Enfin, on retrouve une fonction d’apprentissage « par IA », à exécuter quand la pièce est vide pour améliorer la détection en ne tenant pas compte des plantes ou rideaux qui bougeront en permanence. Par rapport au MS600, ce nouveau modèle a un dernier avantage qui est unique à ma connaissance sur ce marché : une certification IP67 qui permet d’envisager sereinement un placement dans une salle de bain.

Le MS605 est actuellement en précommandes sur le site du constructeur, avec des livraisons promises pour la fin du mois de décembre. Si c’est probablement raté pour en placer sous le sapin, cela reste une excellente affaire sur le papier : le détecteur de présence est vendu en temps normal à 37 €, mais il est en promotion à 31 €. On peut même le commander par paquets de deux, voire quatre, pour couvrir toutes les pièces.

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Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

La Connected Standards Alliance, ou CSA, ne se charge pas seulement du développement de Matter, c’est aussi elle qui gère le protocole de communication radio Zigbee1. Très utilisé dans la domotique, il permet de créer un réseau sans fil qui présente plusieurs avantages par rapport au Wi-Fi : il consomme nettement moins d’énergie et il est maillé, ce qui veut dire qu’on étend sa portée simplement en ajoutant des appareils connectés. Près de dix ans après la troisième génération, l’alliance annonce le Zigbee 4.0, une mise à jour majeure du protocole.

Image CSA/iGeneration.

Meilleure portée, meilleure autonomie et meilleure sécurité

Au programme, une bien meilleure portée grâce à l’ajout d’une nouvelle bande de fréquences. Historiquement, Zigbee fonctionne sur la bande des 2,4 GHz, la même que le Wi-Fi 4, ce qui peut d’ailleurs poser des conflits entre les deux technologies. Avec la quatrième génération, on pourra aussi exploiter les 800 MHz en Europe et 900 MHz en Amérique du Nord, ce qui devrait permettre d’augmenter la portée, tout en évitant tout conflit avec le Wi-Fi.

Ces nouvelles bandes ne remplaceront pas le 2,4 GHz par défaut, ce sera un ajout optionnel qui sera réservé à une petite partie des accessoires seulement. La CSA a d’ailleurs imaginé une nouvelle marque pour ces appareils qui exploiteront ces nouvelles bandes de fréquence : Suzi, pour « Sub-GHz » (sous les 1 GHz) et « Zigbee ». Il devrait surtout s’agir au départ d’appareils qui bénéficieront de la portée supplémentaire, typiquement ceux qui sont destinés à être placés dans un jardin. Les premiers produits certifiés Suzi commenceront à apparaître dans le courant de l’année 2026.

L’autre axe de développement est du côté de la consommation pour les appareils sur batterie ou alimentés par des piles. Le Zigbee était déjà un excellent protocole pour économiser l’énergie, la quatrième génération devrait aller plus loin grâce au mécanisme nommé Coordinated Sample Listening (CSL). Pour faire simple, les accessoires resteront en veille la plupart du temps pour ne pas consommer d’énergie et se réveilleront à intervalle fixe pour transmettre et recevoir des données. Puisque cet intervalle est fixe, deux appareils à piles peuvent se réveiller au même moment et se transmettre mutuellement des informations. Ce n’était jamais le cas avec Zigbee 3 : il fallait systématiquement un « routeur », c’est-à-dire un produit alimenté en permanence, pour relayer les données des accessoires sans alimentation fixe.

CSL devrait à la fois réduire la consommation et améliorer la fiabilité des échanges, grâce à cette coordination des phases de communication. La CSA a ajouté d’autres mécanismes pour améliorer la fiabilité d’un réseau Zigbee, tandis que la quatrième génération ajoute une solution pour installer plusieurs appareils en même temps. Cette idée est apparue dans un premier temps du côté de Matter et l’alliance semble l’avoir reprise pour cet autre protocole.

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

En parlant de simplifier la connexion, Zigbee Direct devrait enfin devenir une réalité avec cette génération. Techniquement, cette technologie qui repose sur le Bluetooth pour simplifier la connexion initiale depuis un smartphone existe déjà depuis plusieurs années, mais elle était jusque-là optionnelle et rarement implémentée. Elle devient obligatoire et sera systématiquement présente dans les accessoires certifiés Zigbee 4.0.

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

Le dernier volet de la mise à jour concerne la sécurité des réseaux Zigbee. Il y a plusieurs gros changements, dont un système qui renouvelle régulièrement les clés d’appairage qui étaient jusque-là statiques et souvent pré-programmées dans les appareils. L’ajout d’un nouvel accessoire au réseau devrait aussi être plus sûr, grâce à une série de vérifications effectuées avant de valider une connexion. Un dispositif prévoit aussi d’isoler un acteur jugé douteux, pour éviter qu’il serve d’angle d’attaque contre le reste du réseau. Les réseaux Zigbee ne sont pas vraiment des cibles courantes, du moins pas chez les particuliers, mais plus de sécurité ne peut pas faire de mal.

Une mise à jour au moins logicielle, sans casser la rétro-compatibilité

La CSA ne va pas casser les multiples écosystèmes Zigbee existants, comme ceux de Hue, d’IKEA ou encore d’Aqara. Les accessoires Zigbee 3.0 seront pleinement compatibles avec les réseaux Zigbee 4.0, comme c’était le cas pour la précédente transition. En revanche, ils ne bénéficieront pas des nouveautés spécifiques à la nouvelle génération, que ce soit en termes de sécurité, d’autonomie ou de portée. Seuls les accessoires certifiés avec la nouvelle norme pourront exploiter tous ces changements.

Il faudra également un coordinateur Zigbee à jour pour créer le réseau correspondant. Selon les cas, un renouvellement matériel pourrait être nécessaire, même si les puces pas trop anciennes devraient pouvoir être mises à jour pour gérer la version 4.0. Du côté des écosystèmes propriétaires (Aqara, Hue, etc.), tout dépendra de la volonté des entreprises. Avec une domotique ouverte, comme Home Assistant en propose, une mise à jour logicielle pourrait suffire tant que le matériel est capable de la prendre en charge.

Notons tout de même que c’est encore très théorique et il faudra vérifier si des mises à jour sont bien proposées ou si changer de matériel est nécessaire. Cette dernière hypothèse semble la plus probable.


  1. C’est même d’ailleurs historiquement sa raison d’être, puisqu’elle se nommait Zigbee Alliance jusqu’en 2021  ↩︎

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Apple Sports disponible dans de nombreux pays européens, dont la Belgique et la Suisse

Apple Sports (gratuit) continue petit à petit de s’ouvrir à de nouveaux utilisateurs, en étant accessible dans de plus en plus de pays. Avec la nouvelle vague, l’app sportive d’Apple est proposée dans un grand nombre de nouveaux pays européens, dont la Belgique (mais oui, même la Belgique !) et la Suisse qui intéresseront probablement bon nombre de lecteurs. Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Croatie, Ukraine ou encore Grèce et Roumanie sont dans la liste, si bien que le continent européen est désormais largement couvert.

Image iGeneration, photo de base Durenne Loris sur Unsplash.

Apple Sports est une app lancée début 2024 qui permet de suivre de nombreux sports en direct, pendant un match de football ou une course de Formule 1. Apple propose une liste de sports et d’équipes que l’on peut suivre et l’app affiche des activités en direct lors des événements sportifs. Depuis la sortie initiale, on peut aussi ajouter les informations dans des widgets, pour les garder toujours dans le coin de l’œil sur l’écran d’accueil des iPhone et iPad ou même sur le bureau de macOS.

Prise en main de la nouvelle app Apple Sports

Prise en main de la nouvelle app Apple Sports

Au départ, l’app n’avait été proposée que dans une poignée de pays : États-Unis, Canada et Royaume-Uni. On est resté avec cette faible base jusqu’en septembre 2025, date à laquelle Apple Sports a été ajoutée à de nombreux App Store, dont la version française. Il faut dire que l’entreprise ne s’était pas contentée d’une traduction, cette mise à jour était associée à une meilleure prise en charge des sports populaires sur le continent et en particulier le football.

Apple Sports est enfin disponible en France, juste à temps pour la Ligue des champions

Apple Sports est enfin disponible en France, juste à temps pour la Ligue des champions

La nouvelle expansion européenne s’accompagne d’une mise à jour de l’app, qui passe en version 3.5. Je n’ai pas noté de sport spécifique aux pays ajoutés aujourd’hui, mais l’app est désormais proposée dans 23 langues, ce qui devrait satisfaire tous les nouveaux utilisateurs européens.

En revanche, Apple Sports reste une exclusivité de l’iPhone, alors qu’elle approche des deux ans. Même Meta se met à proposer des apps pour l’iPad, c’est un comble qu’Apple ne daigne pas faire cet effort pour ses propres apps…

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Rumeur : l’Apple Watch pourrait patienter jusqu’en 2028 pour un nouveau design

Si vous attendiez septembre 2026 pour acheter une nouvelle montre conçue par Apple avec l’espoir d’un nouveau design, le moment est peut-être venu de reconsidérer votre décision. Contredisant d’anciennes rumeurs, Instant Digital suggère sur Weibo qu’il faudra faire preuve de patience pour un redesign de l’Apple Watch. D’après lui, ça ne serait ni pour 2026, ni même pour 2027 et il faudrait attendre jusqu’en 2028 pour enfin découvrir un design différent de l’actuel.

Petit jeu : quelle génération d’Apple Watch est-ce que je porte au poignet ? Le design de la montre a très peu changé au fil des années. Image WatchGeneration.

Le fuiteur ne donne aucun détail supplémentaire sur ce nouveau design. Est-ce qu’Apple s’éloignerait franchement du dessin original de sa montre, qui a finalement très peu changé ces dix dernières années ? On n’en saura pas plus pour le moment, mais cela reste intéressant de savoir que la firme de Cupertino n’aurait pas prévu de gros changements extérieurs sur les deux prochaines générations. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de changements tout court, bien entendu, les composants internes peuvent évoluer.

Récemment, c’est Digitimes qui suggérait pendant l’été que les Apple Watch de 2026 pourraient arborer un changement significatif de design. Le site évoquait notamment un tout nouvel aspect pour la zone en contact avec le poignet, ce qui permettrait notamment de caser de nouveaux capteurs de santé.

Apple Watch : une grande réorganisation avant un renouveau en 2026 ?

Apple Watch : une grande réorganisation avant un renouveau en 2026 ?

Si on remonte encore plus dans le temps, c’est Mark Gurman qui parlait d’un design affiné et d’un nouveau système d’attaches magnétiques pour les bracelets. Le journaliste de Bloomberg s’est bien planté sur le calendrier, puisqu’il envisageait ce modèle pour 2025, mais peut-être que l’idée serait toujours d’actualité pour une future version. L’Apple Watch Series 14 de 2028 sera-t-elle celle qui fera évoluer la forme actuelle ?

Apple développerait une Watch X bien chargée en nouveautés

Apple développerait une Watch X bien chargée en nouveautés

Il faut noter pour finir qu’Instant Digital n’est pas la source la plus fiable qui soit. S’il a vu juste à quelques reprises, encore récemment sur la capacité de stockage de base des iPhone 17 Pro, il s’est aussi trompé à plusieurs reprises. Alors pour une rumeur trois ans en avance, on restera prudents.

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SwitchBot vend lui aussi un détecteur de présence sur piles compatible avec Matter, mais via un hub

SwitchBot annonce à son tour un détecteur de présence sur piles et compatible avec Matter, même pas une semaine après la sortie de celui d’Aqara. Son capteur de présence est nettement moins cher avec un tarif de base de 33 € et même une promotion de lancement à 26,4 € seulement en cochant la case sur la fiche produit. Un excellent prix, en tout cas si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant. En effet, le produit fonctionne en Bluetooth et il n’est pas directement Matter, il a besoin d’un hub SwitchBot pour se lier à la domotique.

Image SwitchBot.

Le fonctionnement est identique à tous les autres détecteurs de présence qui ne sont pas alimentés en permanence. Puisque les ondes millimétriques émises par le radar intégré pour identifier les mouvements les plus infimes demandent trop d’énergie, SwitchBot a ajouté un détecteur de mouvements traditionnel, basé sur les ondes infrarouges, pour d’abord identifier une présence. Ce n’est qu’à ce moment-là que le radar entre en action et surveille le départ, garantissant que les lumières restent allumées, par exemple, même si on est assis dans un fauteuil ou allongé dans un canapé. Cette association maintient une bonne autonomie et le fabricant annonce jusqu’à deux ans avec ses deux piles AAA (fournies).

Comme souvent, un capteur de luminosité est aussi intégré et peut servir dans le cadre des automatisations de domotique, pour n’activer les éclairages connectés que s’il fait suffisamment sombre. Pas d’autres capteurs ici, mais pour le prix, c’est difficile d’être exigeant. On n’est pas loin sur le plan tarifaire des appareils Zigbee vendus une quinzaine d’euros sur AliExpress que j’avais testé il y a quelques mois.

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

La compatibilité avec Matter est un plus évidemment et grâce à elle, vous pourrez utiliser le détecteur de présence de SwitchBot depuis l’app Maison d’Apple ou tout autre écosystème qui gère le standard. Si c’est votre premier produit Bluetooth de SwitchBot, un hub de la marque est nécessaire : comptez 70 € au minimum pour le Hub mini, ou bien 80 € pour le Hub 2 qui intègre aussi des capteurs de température et humidité. C’est pourquoi ce nouveau-venu est surtout utile si vous avez déjà le hub, sinon autant privilégier le FP300 d’Aqara qui fonctionne en direct avec Matter grâce au Thread.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Je n’ai pas encore reçu le produit pour le tester, mais vous pouvez compter sur un article plus complet si le fabricant me l’envoie. J’utilise depuis près de deux ans l’ancien détecteur de mouvements de SwitchBot, qui a le même format, mais qui se contente des ondes infrarouges. Il fonctionne parfaitement bien et je n’ai toujours pas changé les piles d’origine, ce qui est prometteur pour ce nouveau-venu.

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Netgear présente un routeur 5G portable équipé d’une eSIM, une rareté sur le segment

Le dernier produit de Netgear est un routeur 5G portable, qui peut transformer la connexion cellulaire en un réseau Wi-Fi ultra-rapide grâce à la prise en charge de la septième génération. Le fabricant annonce ainsi jusqu’à 3,6 Gbps pour le Wi-Fi et même jusqu’à 4 Gbps côté 5G, des débits qui resteront probablement théoriques dans la majorité des cas, même si on devrait pouvoir les atteindre sur nos réseaux européens puisqu’il ne s’agit pas de 5G millimétrique. Ce qui distingue de toute manière surtout le « routeur WiFi 7 mobile Nighthawk 5G M7 » (ouf) de ses concurrents, c’est la compatibilité avec l’eSIM.

Image Netgear.

En effet, si les cartes SIM virtuelles sont devenues monnaie courante dans les iPhone et se généralisent dans le monde des smartphones et tablettes, la majorité des routeurs 4G ou 5G repose encore sur la bonne vieille carte SIM. Pour tous ceux qui vivent dans le futur et qui ont converti leur ancien bout de plastique, c’est un inconvénient majeur. Netgear répond à cette demande, avec ce modèle qui est compatible avec l’eSIM. On pourra importer une eSIM existante, ou alors en commander une directement sur le petit écran de l’appareil.

C’est un gros avantage de la technologie, notamment pour les grands voyageurs qui sont surtout visés par ce produit haut de gamme. En arrivant dans un pays, on pourra choisir des offres locales, sûrement moins chères qu’en itinérance, avec une enveloppe de data adaptée à ses besoins. Netgear a aussi prévu un emplacement physique pour carte SIM, si bien que l’appareil peut s’adapter à toutes les situations. L’autre port intégré est un USB-C, qui servira autant à alimenter le routeur et charger sa batterie intégrée qui offre jusqu’à 10 heures d’autonomie selon le fabricant, qu’à fournir une connexion filaire en cas de besoin.

Pas de prise Ethernet intégrée, c’est un routeur qui privilégie un usage portable, même s’il reste possible d’utiliser un adaptateur USB-C vers Ethernet. La prise est limitée à 2 Gbit/s pour les données, c’est moins rapide en théorie que le Wi-Fi, même si en pratique ça ne sera pas forcément le cas. Le routeur peut gérer jusqu’à 32 périphériques, d’après son concepteur. Notons qu’il n’y a pas non plus de prise standard pour des antennes externes, un besoin qui n’aurait pas tellement de sens en mobilité.

Image Netgear.

Ce nouveau modèle sera vendu à partir du 27 janvier 2026, pour un prix conseillé de 600 €. Le M7 Pro est d’ores et déjà en vente pour 1 000 € et c’est un modèle plus costaud, avec une prise Ethernet 2.5G intégrée et d’encore meilleurs débits théoriques. En revanche, il se contente lui aussi de la carte SIM classique, il ne gère pas l’eSIM contrairement au M7. Pour en savoir plus sur ces produits, je vous renvoie vers notre test des modèles de la génération précédente.

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

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Enhance présente le S3XY Dash, un écran qui rétablit l’instrumentation derrière le volant des Model 3 et Y

L’accessoiriste bulgare Enhance ajoute un produit à sa gamme « S3XY » dédiée aux voitures conçues par Tesla. Le S3XY Dash est un écran allongé de 9,6 pouces qui est destiné à se poser soit derrière le volant d’une Model 3 ou Model Y, soit juste sous le pare-prise. Dans le premier cas, l’objectif sera de remplacer les compteurs de vitesse présents dans la majorité des voitures et que le constructeur américain n’a jamais souhaité installer dans ces deux modèles. Dans le deuxième, vous aurez l’équivalent d’un affichage tête-haute, une autre fonctionnalité que Tesla n’a jamais adoptée.

Le S3XY Dash en position tête haute. Image Enhance.

Ce petit écran est relié au Commander d’Enhance, un boîtier qui est branché sur les bus de communication de la voiture et qui permet de récupérer des informations en temps réel, comme la vitesse ou encore le niveau de charge. L’utilisateur peut ainsi composer son écran d’instrumentations comme il l’entend, en affichant la vitesse, l’autonomie restante, la température de la batterie ou même une carte grâce à… CarPlay. Même si des rumeurs suggèrent que Tesla finirait par adopter le système d’Apple, c’est une fonction qui n’a jamais existé jusque-là dans son habitacle et le S3XY Dash permet d’en bénéficier, même si c’est sur un petit écran.

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

L’idée d’ajouter un écran pour afficher CarPlay, entre autres, est loin d’être nouvelle et il existe des centaines de produits sur le marché depuis bien des années. Ce modèle semble néanmoins mieux fini que la moyenne, ce qui n’est pas surprenant quand on connaît le soin apporté par le fabricant à ses accessoires. J’utilise ses S3XY Buttons associés au Commander depuis plusieurs mois dans ma Model 3 de 2021 et j’en suis vraiment ravi.

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

Si je voulais ajouter un écran derrière le volant, je m’intéresserais très sérieusement à ce nouvel accessoire. J’avais testé l’expérience il y a quelques années avec un autre produit qui transformait son iPhone en compteurs et je n’avais pas été convaincu. La possibilité de positionner en hauteur le S3XY Dash au lieu de derrière le volant m’intrigue un petit peu, mais pas au point de justifier l’investissement.

Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

Si le concept vous intéresse, l’écran associé à son boîtier de communication est en précommande sur la boutique d’Enhance pour 500 €, même si les promotions du Black Friday réduisent le tarif de 100 €. Si vous avez déjà un produit de l’accessoiriste, vous n’avez pas besoin d’un deuxième Commander et vous pouvez acheter l’écran seul pour 375 € en temps normal, 300 € en cette période de promotions. L’entreprise indique que les livraisons débuteront au mois de février 2026.

La vidéo de présentation vous permettra d’en savoir plus sur le produit et ses fonctionnalités. Comme toujours avec Enhance, le logiciel est souple et on peut ainsi créer ses propres écrans. On peut même prévoir des configurations différentes selon le contexte, par exemple pour créer un écran dédié à la charge ou encore afficher d’autres informations quand l’Autopilot entre en action.

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