Ce que l’on sait des « NoName », les hackeurs pro-russes qui ont revendiqué l’attaque contre la Poste

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Dans un contexte d’attaques régulières contre les réglementations européennes, les États-Unis ont interdit de visa cinq Européens travaillant sur les questions de modération et de régulation des discours de haine et de la désinformation, dont l’ancien commissaire européen Thierry Breton.
Le ministère des Affaires étrangères (State Department) des États-Unis a interdit à cinq Européens d’entrer sur son territoire, les accusant d’avoir obligé les entreprises de la tech à censurer ou invisibiliser les points de vue de la population américaine.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a décrit les cinq personnes visées par l’interdiction de visa en « activistes radicaux et ONG arsenalisées pour pousser la censure et sévir sur les États étrangers – en l’occurrence en visant des personnalités et des entreprises américaines ».
Ancien commissaire européen au Marché intérieur, très actif sur les travaux relatifs au règlement européen sur les services numériques, Thierry Breton est concerné, aux côtés du Britannique Imran Ahmed, directeur exécutif du Center for Countering Digital Hate (CCDH), de Josephine Ballon et Anna-Lena von Hodenberg, directrices de l’ONG allemande de défense des droits numériques HateAid, et de la directrice du Global Disinformation Index (GDI) Clare Melford. Washington précise qu’aucun d’entre elles et eux n’exerce actuellement de fonctions officielles au sein des gouvernements britanniques ou européens.
Sur X, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot a dénoncé « avec la plus grande fermeté » les restrictions annoncées. « Le règlement sur les services numériques (DSA) a été démocratiquement adopté en Europe pour que ce qui est illégal hors ligne le soit aussi en ligne. Il n’a absolument aucune portée extraterritoriale et ne concerne en aucun cas les États-Unis. Les peuples de l’Europe sont libres et souverains et ne sauraient se faire imposer par d’autres les règles s’appliquant à leur espace numérique. »
Ministre chargé de l’Europe, Benjamin Haddad a de son côté signifié son « soutien » aux cinq personnes sanctionnées. « Un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », s’interroge Thierry Breton, qui rappelle que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu — et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA », et conclut : « À nos amis américains : « La censure n’est pas là où vous le pensez ». »
Depuis le début de l’année 2025, les entreprises américaines de la tech ont obtenu un soutien inégalé du pouvoir en place, en particulier sur les questions de soutien au développement de l’intelligence artificielle, des cryptoactifs, et la lutte contre les régulations étrangères, voire des États locaux. Depuis plusieurs mois, les équipes de Trump obligent ainsi les diplomates américains à construire une opposition frontale au DSA, dont l’un des objets est de minimiser la violence et la désinformation en ligne.
L’amende de 120 millions d’euros infligée à X, début décembre, a notamment été décrite par Marco Rubio comme une « attaque contre les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers ». Elle résultait d’une procédure formelle ouverte deux ans plus tôt pour suspicions de violations du DSA.
Outre ces prises de parole très visibles, entamées dès le discours de J.D. Vance à Munich, en février, dans lequel le vice-président critiquait un « recul » de la liberté d’expression en Europe pour mieux soutenir le parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland, les États-Unis travaillent par ailleurs officiellement à réduire l’accès aux visas H-1B (qui permettent de travailler sur le territoire) de toute personne travaillant sur les questions de modération.
En pratique, le mémo révélé par Reuters intime aux fonctionnaires de l’administration de vérifier les profils LinkedIn des potentiels candidats, pour mieux empêcher l’entrée sur le territoire à toute personne qui serait « responsable ou complice de censure ou de tentative de censure de l’expression aux États-Unis ». Si tous les secteurs sont théoriquement concernés, le document pousse à vérifier plus spécifiquement les activités des personnes issues des industries de la tech ou des réseaux sociaux.

Un nouveau pilote, initialement conçu pour Windows Server 2025, peut être activé sur Windows 11 via une simple modification du registre. Des utilisateurs rapportent déjà des gains spectaculaires, atteignant jusqu'à 85% sur les vitesses d'écriture aléatoire. Ce hack corrige une anomalie vieille de 14 ans où les disques NVMe étaient traités comme d'anciens périphériques SCSI, libérant enfin leur plein potentiel.

Un nouveau pilote, initialement conçu pour Windows Server 2025, peut être activé sur Windows 11 via une simple modification du registre. Des utilisateurs rapportent déjà des gains spectaculaires, atteignant jusqu'à 85% sur les vitesses d'écriture aléatoire. Ce hack corrige une anomalie vieille de 14 ans où les disques NVMe étaient traités comme d'anciens périphériques SCSI, libérant enfin leur plein potentiel.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, plusieurs services du groupe La Poste ne fonctionnent toujours pas, notamment le site de Colissimo, rendant le suivi des paquets impossible. La faute à une cyberattaque contre le groupe qui dure depuis plus de 48 heures, sous la forme d’un vaste déni de service distribué (DDoS).
Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a indiqué hier à BFM que l’attaque était toujours en cours, mais qu’elle faiblissait. Il s’était montré rassurant pour les (nombreux) colis attendus en cette période de fêtes de fin d’année : « Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est, mais le colis, lui, est en train d’arriver. La priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël ».

Hier soir, l’attaque a été revendiquée par le groupe prorusse NoName057(016), a rapporté franceinfo. Nos confrères indiquent que l’information a été confirmée par le parquet de Paris. Les gendarmes de l’UNC (Unité nationale cyber) et la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ont été saisis de l’enquête « pour des faits d’entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données ».
Comme le rappelle franceinfo, ce n’est pas la première fois que le groupe s’en prend à la France. En mars 2023, le site de l’Assemblée nationale avait ainsi disparu pendant presque une journée. Les pirates avaient justifié par un soutien aux protestations contre Emmanuel Macron, « qui a décidé de ne pas se soucier des Français et continue à servir les néonazis ukrainiens, ne se calment pas ». Le parquet de Paris avait pourtant confirmé en juillet dernier le démantèlement de l’infrastructure principale du groupe et l’arrestation de plusieurs pirates présumés, dont deux en France.
Certains doutent cependant que le groupe soit réellement l’auteur de l’attaque. C’est le cas du chercheur en sécurité Baptiste Robert, pour qui certaines informations ne collent pas. Il nie également que la France soit le pays le plus visé par le groupe NoName : « Depuis 2023, avec DDOSia, le pays le plus ciblé, et de très, très loin (roulement de tambour), est l’Ukraine ».


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Je trouve que ce qui manque sous Linux, c'est un petit outil sympa pour garder un œil sur l'état de sa batterie de portable. Alors oui, y'a des trucs par-ci par-là, mais rien de vraiment moderne et surtout complet. Mais c'était sans compter sur Wattage vient combler ce vide aussi immense que votre amour pour mon site ^^.
C'est donc une petite appli GTK4/libadwaita toute fraîche qui vous affiche tout un tas d'infos sur votre batterie. Et quand je dis tout un tas, c'est vraiment tout un tas du genre le nombre de cycles de charge, la capacité actuelle, le voltage, l'état de santé, les métriques d'énergie, les infos constructeur, etc.
L'appli est codée en Vala, ce qui veut dire qu'elle compile en C et que c'est plutôt rapide. Elle va récupérer toutes ses données directement dans /sys/class/power_supply, le dossier système où Linux stocke les infos de vos périphériques d'alimentation.
Le truc cool avec Wattage, c'est qu'elle supporte plusieurs batteries ou sources d'alimentation en même temps, donc si vous avez un setup un peu particulier avec plusieurs batteries, hop, tout s'affiche proprement dans l'interface.
L'interface justement, elle est assez minimaliste et bien fichue puisque vous avez toutes vos stats batterie dans une seule fenêtre, sans menus compliqués, ni options inutiles.
Voilà, alors plutôt que de vous fier uniquement à l'indicateur système classique qui vous dit juste le pourcentage, vous pourrez maintenant voir l'état réel de votre batterie. Comme ça, si elle commence à décliner, ou si le nombre de cycles grimpe trop, vous le saurez. Même chose si la capacité maximale baisse par rapport à la capacité d'origine... Plus rien ne vous échappera.
C'est développé par v81d, dispo sur GitHub , et sous licence GPL v3 et comme tout bon logiciel Linux moderne, Wattage est dispo sur Flathub , donc vous pouvez l'installer sur à peu près n'importe quelle distribution en deux clics. Ubuntu, Fedora, Arch, Mint... tant que vous avez Flatpak installé, vous êtes bons.

Souvent utilisée pour évoquer l’idée d’une mission, l’expression "prendre son bâton de pèlerin" intrigue par son image ancienne et symbolique. Mais d’où vient-elle vraiment, et que raconte-t-elle aujourd’hui ?

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