↩ Accueil

Vue lecture

Aqara commercialise une nouvelle tête thermostatique, connectée en Zigbee ou Thread

Aqara commercialise une nouvelle tête thermostatique, un appareil connecté qui vient remplacer la tête traditionnelle présente sur les radiateurs à eau. Le Thermostat de Radiateur W600 est vendu 50 € (promotion de lancement à la fin) et le produit présente l’avantage de fonctionner selon deux modes, à choisir en fonction de votre préférence. Par défaut, il travaille sur un réseau Thread et se connecte directement à la domotique par le biais du standard Matter. Si vous disposez d’un hub Aqara ou d’un contrôleur associé à une domotique ouverte comme Home Assistant, il est aussi possible de passer l’accessoire en Zigbee pour bénéficier de toutes ses fonctionnalités.

La tête thermostatique W600 en place sur un radiateur. Image Aqara.

Ce principe de la double connectivité est bien connu maintenant chez Aqara, on le retrouve sur tous ses les nouveaux produits de l’entreprise et je l’avais détaillé dans ce précédent test. Pour la tête thermostatique, le choix du Zigbee permettra surtout de lier plusieurs accessoires pour qu’ils fonctionnent de la même manière, ce qui est utile pour les pièces avec plusieurs radiateurs. On pourra aussi gérer un planning de chauffe depuis l’app Aqara, une fonctionnalité mal gérée par Maison par exemple.

En mode Zigbee encore, on pourra associer une W600 au thermostat W100 d’Aqara. Ce dernier est intéressant à la fois pour mesurer la température au milieu de la pièce et pour contrôler le chauffage avec ses boutons inclus. Si on privilégie Matter directement via Thread, il faudra prévoir d’autres dispositifs dans la domotique pour ajuster la consigne ou alors le faire directement sur la tête thermostatique, ce qui reste bien entendu possible.

Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara annonce que son nouveau produit est plus silencieux (moins de 30 dB quand le moteur s’active) et bénéficie d’une meilleure compatibilité avec les radiateurs européens, tout en doublant l’autonomie des modèles précédents. Le fabricant indique ainsi que les deux piles AA incluses doivent tenir jusqu’à deux ans, ce qui est en effet élevé par rapport à ses concurrents. Si vous êtes intéressé, vous pouvez acheter un exemplaire sur Amazon à prix réduit pour le lancement : en saisissant le code AQARAW600 avant de payer, vous économiserez 15 %, soit 42,5 € au lieu de 50.

Le Hub M200 reprend le meilleur du M3 à petit prix

Autre nouveauté du jour pour Aqara, un nouveau pont de connexion avec l’arrivée du hub M200. Vendu 60 €, il prend la relève du hub M2 en l’améliorant avec plusieurs bonnes idées piochées du côté du hub M3, qui est toutefois quasiment trois fois plus cher. On retrouve ainsi deux modes d’alimentation au choix, soit de l’USB-C, soit de l’Ethernet PoE si vous disposez d’un switch qui intègre cette norme. Ce hub ne se contente pas non plus d’une puce Zigbee pour gérer jusqu’à 40 appareils Aqara, il dispose d’une puce Thread pour gérer jusqu’à 40 appareils Matter de toutes les marques. À ce titre, il peut devenir le centre de la domotique, si vous le souhaitez.

Le Hub M200 est un clone visuel du M2. Image Aqara.

Le M200 garde son émetteur infrarouge pour contrôler un téléviseur ou une climatisation. Autre petite nouveauté, on peut facilement le positionner au mur, voire au plafond, grâce à l’ajout d’un trou de vis sous la base. Enfin, il intègre toujours un haut-parleur, qui peut permettre de l’utiliser comme alarme.

  •  

Aqara commercialise une nouvelle tête thermostatique, connectée en Zigbee ou Thread

Aqara commercialise une nouvelle tête thermostatique, un appareil connecté qui vient remplacer la tête traditionnelle présente sur les radiateurs à eau. Le Thermostat de Radiateur W600 est vendu 50 € (promotion de lancement à la fin) et le produit présente l’avantage de fonctionner selon deux modes, à choisir en fonction de votre préférence. Par défaut, il travaille sur un réseau Thread et se connecte directement à la domotique par le biais du standard Matter. Si vous disposez d’un hub Aqara ou d’un contrôleur associé à une domotique ouverte comme Home Assistant, il est aussi possible de passer l’accessoire en Zigbee pour bénéficier de toutes ses fonctionnalités.

La tête thermostatique W600 en place sur un radiateur. Image Aqara.

Ce principe de la double connectivité est bien connu maintenant chez Aqara, on le retrouve sur tous ses les nouveaux produits de l’entreprise et je l’avais détaillé dans ce précédent test. Pour la tête thermostatique, le choix du Zigbee permettra surtout de lier plusieurs accessoires pour qu’ils fonctionnent de la même manière, ce qui est utile pour les pièces avec plusieurs radiateurs. On pourra aussi gérer un planning de chauffe depuis l’app Aqara, une fonctionnalité mal gérée par Maison par exemple.

En mode Zigbee encore, on pourra associer une W600 au thermostat W100 d’Aqara. Ce dernier est intéressant à la fois pour mesurer la température au milieu de la pièce et pour contrôler le chauffage avec ses boutons inclus. Si on privilégie Matter directement via Thread, il faudra prévoir d’autres dispositifs dans la domotique pour ajuster la consigne ou alors le faire directement sur la tête thermostatique, ce qui reste bien entendu possible.

Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara annonce que son nouveau produit est plus silencieux (moins de 30 dB quand le moteur s’active) et bénéficie d’une meilleure compatibilité avec les radiateurs européens, tout en doublant l’autonomie des modèles précédents. Le fabricant indique ainsi que les deux piles AA incluses doivent tenir jusqu’à deux ans, ce qui est en effet élevé par rapport à ses concurrents. Si vous êtes intéressé, vous pouvez acheter un exemplaire sur Amazon à prix réduit pour le lancement : en saisissant le code AQARAW600 avant de payer, vous économiserez 15 %, soit 42,5 € au lieu de 50.

Le Hub M200 reprend le meilleur du M3 à petit prix

Autre nouveauté du jour pour Aqara, un nouveau pont de connexion avec l’arrivée du hub M200. Vendu 60 €, il prend la relève du hub M2 en l’améliorant avec plusieurs bonnes idées piochées du côté du hub M3, qui est toutefois quasiment trois fois plus cher. On retrouve ainsi deux modes d’alimentation au choix, soit de l’USB-C, soit de l’Ethernet PoE si vous disposez d’un switch qui intègre cette norme. Ce hub ne se contente pas non plus d’une puce Zigbee pour gérer jusqu’à 40 appareils Aqara, il dispose d’une puce Thread pour gérer jusqu’à 40 appareils Matter de toutes les marques. À ce titre, il peut devenir le centre de la domotique, si vous le souhaitez.

Le Hub M200 est un clone visuel du M2. Image Aqara.

Le M200 garde son émetteur infrarouge pour contrôler un téléviseur ou une climatisation. Autre petite nouveauté, on peut facilement le positionner au mur, voire au plafond, grâce à l’ajout d’un trou de vis sous la base. Enfin, il intègre toujours un haut-parleur, qui peut permettre de l’utiliser comme alarme.

  •  

Meross commercialise également un détecteur de présence sans fil compatible avec Matter

Cela n’arrête pas ! Alors que l’on testait l’un des tous premiers détecteurs de présence sur pile destinés à Matter la semaine dernière avec le FP300 d’Aqara, les nouveautés arrivent toutes d’un coup sur ce segment. Deux jours après celui de SwitchBot, c’est au tour de Meross de présenter un produit sur le même segment. Le MS605 reprend l’aspect général du MS600, en fonctionnant sur une pile, ce qui permet de l’utiliser loin d’une prise. Le concept est à chaque fois le même : l’appareil intègre un détecteur de mouvements qui réveille le radar chargé ensuite de surveiller la présence grâce aux mouvements infimes.

Le MS605 ressemble comme deux gouttes d’eau au MS600, le câble en moins. Image Meross.

Pour rappel, la détection de présence se base sur un radar qui émet des ondes millimétriques, bien plus précises que les ondes infrarouges utilisées par les détecteurs de mouvements. Cela permet de suivre une présence, même si une personne reste assise, voire allongée : les mouvements les plus subtils sont toujours identifiés par le radar. En contrepartie, ce dispositif consomme bien plus d’énergie, ce qui veut dire qu’il a longtemps fallu se contenter de détecteurs alimentés en permanence. Ce n’est plus le cas désormais.

Meross a repris son détecteur de présence filaire comme base de ce nouveau produit. Le MS605 est ainsi visuellement identique au MS600, sauf qu’il n’a plus le câble USB qui était indispensable à son alimentation. En comparant les deux produits, le fabricant note que le radar inclus dans cette version sans fil est moins précis, qu’il travaille sur une distance plus courte (4 m maximum) et que l’appareil ne peut plus identifier la distance des personnes détectées. C’est logique, tous les modèles sur une pile doivent faire des concessions pour offrir une bonne autonomie et ce ne sont pas des fonctionnalités indispensables pour la majorité.

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

En parlant d’autonomie, Meross annonce jusqu’à trois ans grâce à sa pile CR123A, un standard un petit peu plus cher que les piles bouton choisies par Aqara même si on peut s’en tirer à moins de 2 € l’unité. Pour atteindre une telle durée de vie, le fabricant a aussi abandonné le Wi-Fi qui servait à connecter le MS600, au profit du Thread, bien plus économe. Pour exploiter l’appareil, vous aurez ainsi besoin d’un routeur de bordure Thread, ce qui signifie un HomePod mini, HomePod 2 ou une Apple TV 4K avec Ethernet dans l’univers Apple. Il est nativement Matter et pourra rejoindre tous les écosystèmes de domotique qui gèrent le standard.

Comme sur le FP300, Meross a prévu une option pour ajuster la distance de détection de la présence, avec toutefois une option supplémentaire et plutôt bien trouvée sur le papier. Dans l’app du fabricant, on peut diviser la zone devant le capteur en trois parties et les gérer différemment, pour n’identifier des mouvements qu’à un endroit ou pour créer des automatisations spécifiques. Ce n’est pas aussi sophistiqué que les zones du FP2 d’Aqara, mais c’est peut-être tout aussi efficace. Si je peux tester l’appareil, je ne manquerai pas d’essayer cette capacité originale.

Le MS605 permet de définir dans l’app trois zones en fonction de la distance et on peut même les gérer différemment dans la domotique, ici dans Maison. Image Meross.

Comme sur son précédent produit, Meross a intégré un capteur de luminosité qui est utile pour créer des automatisations plus intelligentes. Le capteur de mouvements basé sur les infrarouges peut être associé à un capuchon qui limite son fonctionnement en hauteur, une option intéressante pour éliminer les détections liées aux animaux. Enfin, on retrouve une fonction d’apprentissage « par IA », à exécuter quand la pièce est vide pour améliorer la détection en ne tenant pas compte des plantes ou rideaux qui bougeront en permanence. Par rapport au MS600, ce nouveau modèle a un dernier avantage qui est unique à ma connaissance sur ce marché : une certification IP67 qui permet d’envisager sereinement un placement dans une salle de bain.

Le MS605 est actuellement en précommandes sur le site du constructeur, avec des livraisons promises pour la fin du mois de décembre. Si c’est probablement raté pour en placer sous le sapin, cela reste une excellente affaire sur le papier : le détecteur de présence est vendu en temps normal à 37 €, mais il est en promotion à 31 €. On peut même le commander par paquets de deux, voire quatre, pour couvrir toutes les pièces.

  •  

Meross commercialise également un détecteur de présence sans fil compatible avec Matter

Cela n’arrête pas ! Alors que l’on testait l’un des tous premiers détecteurs de présence sur pile destinés à Matter la semaine dernière avec le FP300 d’Aqara, les nouveautés arrivent toutes d’un coup sur ce segment. Deux jours après celui de SwitchBot, c’est au tour de Meross de présenter un produit sur le même segment. Le MS605 reprend l’aspect général du MS600, en fonctionnant sur une pile, ce qui permet de l’utiliser loin d’une prise. Le concept est à chaque fois le même : l’appareil intègre un détecteur de mouvements qui réveille le radar chargé ensuite de surveiller la présence grâce aux mouvements infimes.

Le MS605 ressemble comme deux gouttes d’eau au MS600, le câble en moins. Image Meross.

Pour rappel, la détection de présence se base sur un radar qui émet des ondes millimétriques, bien plus précises que les ondes infrarouges utilisées par les détecteurs de mouvements. Cela permet de suivre une présence, même si une personne reste assise, voire allongée : les mouvements les plus subtils sont toujours identifiés par le radar. En contrepartie, ce dispositif consomme bien plus d’énergie, ce qui veut dire qu’il a longtemps fallu se contenter de détecteurs alimentés en permanence. Ce n’est plus le cas désormais.

Meross a repris son détecteur de présence filaire comme base de ce nouveau produit. Le MS605 est ainsi visuellement identique au MS600, sauf qu’il n’a plus le câble USB qui était indispensable à son alimentation. En comparant les deux produits, le fabricant note que le radar inclus dans cette version sans fil est moins précis, qu’il travaille sur une distance plus courte (4 m maximum) et que l’appareil ne peut plus identifier la distance des personnes détectées. C’est logique, tous les modèles sur une pile doivent faire des concessions pour offrir une bonne autonomie et ce ne sont pas des fonctionnalités indispensables pour la majorité.

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

Test du Meross MS600, un détecteur de présence Matter compétent et pas cher

En parlant d’autonomie, Meross annonce jusqu’à trois ans grâce à sa pile CR123A, un standard un petit peu plus cher que les piles bouton choisies par Aqara même si on peut s’en tirer à moins de 2 € l’unité. Pour atteindre une telle durée de vie, le fabricant a aussi abandonné le Wi-Fi qui servait à connecter le MS600, au profit du Thread, bien plus économe. Pour exploiter l’appareil, vous aurez ainsi besoin d’un routeur de bordure Thread, ce qui signifie un HomePod mini, HomePod 2 ou une Apple TV 4K avec Ethernet dans l’univers Apple. Il est nativement Matter et pourra rejoindre tous les écosystèmes de domotique qui gèrent le standard.

Comme sur le FP300, Meross a prévu une option pour ajuster la distance de détection de la présence, avec toutefois une option supplémentaire et plutôt bien trouvée sur le papier. Dans l’app du fabricant, on peut diviser la zone devant le capteur en trois parties et les gérer différemment, pour n’identifier des mouvements qu’à un endroit ou pour créer des automatisations spécifiques. Ce n’est pas aussi sophistiqué que les zones du FP2 d’Aqara, mais c’est peut-être tout aussi efficace. Si je peux tester l’appareil, je ne manquerai pas d’essayer cette capacité originale.

Le MS605 permet de définir dans l’app trois zones en fonction de la distance et on peut même les gérer différemment dans la domotique, ici dans Maison. Image Meross.

Comme sur son précédent produit, Meross a intégré un capteur de luminosité qui est utile pour créer des automatisations plus intelligentes. Le capteur de mouvements basé sur les infrarouges peut être associé à un capuchon qui limite son fonctionnement en hauteur, une option intéressante pour éliminer les détections liées aux animaux. Enfin, on retrouve une fonction d’apprentissage « par IA », à exécuter quand la pièce est vide pour améliorer la détection en ne tenant pas compte des plantes ou rideaux qui bougeront en permanence. Par rapport au MS600, ce nouveau modèle a un dernier avantage qui est unique à ma connaissance sur ce marché : une certification IP67 qui permet d’envisager sereinement un placement dans une salle de bain.

Le MS605 est actuellement en précommandes sur le site du constructeur, avec des livraisons promises pour la fin du mois de décembre. Si c’est probablement raté pour en placer sous le sapin, cela reste une excellente affaire sur le papier : le détecteur de présence est vendu en temps normal à 37 €, mais il est en promotion à 31 €. On peut même le commander par paquets de deux, voire quatre, pour couvrir toutes les pièces.

  •  

Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

La Connected Standards Alliance, ou CSA, ne se charge pas seulement du développement de Matter, c’est aussi elle qui gère le protocole de communication radio Zigbee1. Très utilisé dans la domotique, il permet de créer un réseau sans fil qui présente plusieurs avantages par rapport au Wi-Fi : il consomme nettement moins d’énergie et il est maillé, ce qui veut dire qu’on étend sa portée simplement en ajoutant des appareils connectés. Près de dix ans après la troisième génération, l’alliance annonce le Zigbee 4.0, une mise à jour majeure du protocole.

Image CSA/iGeneration.

Meilleure portée, meilleure autonomie et meilleure sécurité

Au programme, une bien meilleure portée grâce à l’ajout d’une nouvelle bande de fréquences. Historiquement, Zigbee fonctionne sur la bande des 2,4 GHz, la même que le Wi-Fi 4, ce qui peut d’ailleurs poser des conflits entre les deux technologies. Avec la quatrième génération, on pourra aussi exploiter les 800 MHz en Europe et 900 MHz en Amérique du Nord, ce qui devrait permettre d’augmenter la portée, tout en évitant tout conflit avec le Wi-Fi.

Ces nouvelles bandes ne remplaceront pas le 2,4 GHz par défaut, ce sera un ajout optionnel qui sera réservé à une petite partie des accessoires seulement. La CSA a d’ailleurs imaginé une nouvelle marque pour ces appareils qui exploiteront ces nouvelles bandes de fréquence : Suzi, pour « Sub-GHz » (sous les 1 GHz) et « Zigbee ». Il devrait surtout s’agir au départ d’appareils qui bénéficieront de la portée supplémentaire, typiquement ceux qui sont destinés à être placés dans un jardin. Les premiers produits certifiés Suzi commenceront à apparaître dans le courant de l’année 2026.

L’autre axe de développement est du côté de la consommation pour les appareils sur batterie ou alimentés par des piles. Le Zigbee était déjà un excellent protocole pour économiser l’énergie, la quatrième génération devrait aller plus loin grâce au mécanisme nommé Coordinated Sample Listening (CSL). Pour faire simple, les accessoires resteront en veille la plupart du temps pour ne pas consommer d’énergie et se réveilleront à intervalle fixe pour transmettre et recevoir des données. Puisque cet intervalle est fixe, deux appareils à piles peuvent se réveiller au même moment et se transmettre mutuellement des informations. Ce n’était jamais le cas avec Zigbee 3 : il fallait systématiquement un « routeur », c’est-à-dire un produit alimenté en permanence, pour relayer les données des accessoires sans alimentation fixe.

CSL devrait à la fois réduire la consommation et améliorer la fiabilité des échanges, grâce à cette coordination des phases de communication. La CSA a ajouté d’autres mécanismes pour améliorer la fiabilité d’un réseau Zigbee, tandis que la quatrième génération ajoute une solution pour installer plusieurs appareils en même temps. Cette idée est apparue dans un premier temps du côté de Matter et l’alliance semble l’avoir reprise pour cet autre protocole.

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

En parlant de simplifier la connexion, Zigbee Direct devrait enfin devenir une réalité avec cette génération. Techniquement, cette technologie qui repose sur le Bluetooth pour simplifier la connexion initiale depuis un smartphone existe déjà depuis plusieurs années, mais elle était jusque-là optionnelle et rarement implémentée. Elle devient obligatoire et sera systématiquement présente dans les accessoires certifiés Zigbee 4.0.

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

Le dernier volet de la mise à jour concerne la sécurité des réseaux Zigbee. Il y a plusieurs gros changements, dont un système qui renouvelle régulièrement les clés d’appairage qui étaient jusque-là statiques et souvent pré-programmées dans les appareils. L’ajout d’un nouvel accessoire au réseau devrait aussi être plus sûr, grâce à une série de vérifications effectuées avant de valider une connexion. Un dispositif prévoit aussi d’isoler un acteur jugé douteux, pour éviter qu’il serve d’angle d’attaque contre le reste du réseau. Les réseaux Zigbee ne sont pas vraiment des cibles courantes, du moins pas chez les particuliers, mais plus de sécurité ne peut pas faire de mal.

Une mise à jour au moins logicielle, sans casser la rétro-compatibilité

La CSA ne va pas casser les multiples écosystèmes Zigbee existants, comme ceux de Hue, d’IKEA ou encore d’Aqara. Les accessoires Zigbee 3.0 seront pleinement compatibles avec les réseaux Zigbee 4.0, comme c’était le cas pour la précédente transition. En revanche, ils ne bénéficieront pas des nouveautés spécifiques à la nouvelle génération, que ce soit en termes de sécurité, d’autonomie ou de portée. Seuls les accessoires certifiés avec la nouvelle norme pourront exploiter tous ces changements.

Il faudra également un coordinateur Zigbee à jour pour créer le réseau correspondant. Selon les cas, un renouvellement matériel pourrait être nécessaire, même si les puces pas trop anciennes devraient pouvoir être mises à jour pour gérer la version 4.0. Du côté des écosystèmes propriétaires (Aqara, Hue, etc.), tout dépendra de la volonté des entreprises. Avec une domotique ouverte, comme Home Assistant en propose, une mise à jour logicielle pourrait suffire tant que le matériel est capable de la prendre en charge.

Notons tout de même que c’est encore très théorique et il faudra vérifier si des mises à jour sont bien proposées ou si changer de matériel est nécessaire. Cette dernière hypothèse semble la plus probable.


  1. C’est même d’ailleurs historiquement sa raison d’être, puisqu’elle se nommait Zigbee Alliance jusqu’en 2021  ↩︎

  •  

Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

La Connected Standards Alliance, ou CSA, ne se charge pas seulement du développement de Matter, c’est aussi elle qui gère le protocole de communication radio Zigbee1. Très utilisé dans la domotique, il permet de créer un réseau sans fil qui présente plusieurs avantages par rapport au Wi-Fi : il consomme nettement moins d’énergie et il est maillé, ce qui veut dire qu’on étend sa portée simplement en ajoutant des appareils connectés. Près de dix ans après la troisième génération, l’alliance annonce le Zigbee 4.0, une mise à jour majeure du protocole.

Image CSA/iGeneration.

Meilleure portée, meilleure autonomie et meilleure sécurité

Au programme, une bien meilleure portée grâce à l’ajout d’une nouvelle bande de fréquences. Historiquement, Zigbee fonctionne sur la bande des 2,4 GHz, la même que le Wi-Fi 4, ce qui peut d’ailleurs poser des conflits entre les deux technologies. Avec la quatrième génération, on pourra aussi exploiter les 800 MHz en Europe et 900 MHz en Amérique du Nord, ce qui devrait permettre d’augmenter la portée, tout en évitant tout conflit avec le Wi-Fi.

Ces nouvelles bandes ne remplaceront pas le 2,4 GHz par défaut, ce sera un ajout optionnel qui sera réservé à une petite partie des accessoires seulement. La CSA a d’ailleurs imaginé une nouvelle marque pour ces appareils qui exploiteront ces nouvelles bandes de fréquence : Suzi, pour « Sub-GHz » (sous les 1 GHz) et « Zigbee ». Il devrait surtout s’agir au départ d’appareils qui bénéficieront de la portée supplémentaire, typiquement ceux qui sont destinés à être placés dans un jardin. Les premiers produits certifiés Suzi commenceront à apparaître dans le courant de l’année 2026.

L’autre axe de développement est du côté de la consommation pour les appareils sur batterie ou alimentés par des piles. Le Zigbee était déjà un excellent protocole pour économiser l’énergie, la quatrième génération devrait aller plus loin grâce au mécanisme nommé Coordinated Sample Listening (CSL). Pour faire simple, les accessoires resteront en veille la plupart du temps pour ne pas consommer d’énergie et se réveilleront à intervalle fixe pour transmettre et recevoir des données. Puisque cet intervalle est fixe, deux appareils à piles peuvent se réveiller au même moment et se transmettre mutuellement des informations. Ce n’était jamais le cas avec Zigbee 3 : il fallait systématiquement un « routeur », c’est-à-dire un produit alimenté en permanence, pour relayer les données des accessoires sans alimentation fixe.

CSL devrait à la fois réduire la consommation et améliorer la fiabilité des échanges, grâce à cette coordination des phases de communication. La CSA a ajouté d’autres mécanismes pour améliorer la fiabilité d’un réseau Zigbee, tandis que la quatrième génération ajoute une solution pour installer plusieurs appareils en même temps. Cette idée est apparue dans un premier temps du côté de Matter et l’alliance semble l’avoir reprise pour cet autre protocole.

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

En parlant de simplifier la connexion, Zigbee Direct devrait enfin devenir une réalité avec cette génération. Techniquement, cette technologie qui repose sur le Bluetooth pour simplifier la connexion initiale depuis un smartphone existe déjà depuis plusieurs années, mais elle était jusque-là optionnelle et rarement implémentée. Elle devient obligatoire et sera systématiquement présente dans les accessoires certifiés Zigbee 4.0.

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

Le dernier volet de la mise à jour concerne la sécurité des réseaux Zigbee. Il y a plusieurs gros changements, dont un système qui renouvelle régulièrement les clés d’appairage qui étaient jusque-là statiques et souvent pré-programmées dans les appareils. L’ajout d’un nouvel accessoire au réseau devrait aussi être plus sûr, grâce à une série de vérifications effectuées avant de valider une connexion. Un dispositif prévoit aussi d’isoler un acteur jugé douteux, pour éviter qu’il serve d’angle d’attaque contre le reste du réseau. Les réseaux Zigbee ne sont pas vraiment des cibles courantes, du moins pas chez les particuliers, mais plus de sécurité ne peut pas faire de mal.

Une mise à jour au moins logicielle, sans casser la rétro-compatibilité

La CSA ne va pas casser les multiples écosystèmes Zigbee existants, comme ceux de Hue, d’IKEA ou encore d’Aqara. Les accessoires Zigbee 3.0 seront pleinement compatibles avec les réseaux Zigbee 4.0, comme c’était le cas pour la précédente transition. En revanche, ils ne bénéficieront pas des nouveautés spécifiques à la nouvelle génération, que ce soit en termes de sécurité, d’autonomie ou de portée. Seuls les accessoires certifiés avec la nouvelle norme pourront exploiter tous ces changements.

Il faudra également un coordinateur Zigbee à jour pour créer le réseau correspondant. Selon les cas, un renouvellement matériel pourrait être nécessaire, même si les puces pas trop anciennes devraient pouvoir être mises à jour pour gérer la version 4.0. Du côté des écosystèmes propriétaires (Aqara, Hue, etc.), tout dépendra de la volonté des entreprises. Avec une domotique ouverte, comme Home Assistant en propose, une mise à jour logicielle pourrait suffire tant que le matériel est capable de la prendre en charge.

Notons tout de même que c’est encore très théorique et il faudra vérifier si des mises à jour sont bien proposées ou si changer de matériel est nécessaire. Cette dernière hypothèse semble la plus probable.


  1. C’est même d’ailleurs historiquement sa raison d’être, puisqu’elle se nommait Zigbee Alliance jusqu’en 2021  ↩︎

  •  

Apple Sports disponible dans de nombreux pays européens, dont la Belgique et la Suisse

Apple Sports (gratuit) continue petit à petit de s’ouvrir à de nouveaux utilisateurs, en étant accessible dans de plus en plus de pays. Avec la nouvelle vague, l’app sportive d’Apple est proposée dans un grand nombre de nouveaux pays européens, dont la Belgique (mais oui, même la Belgique !) et la Suisse qui intéresseront probablement bon nombre de lecteurs. Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Croatie, Ukraine ou encore Grèce et Roumanie sont dans la liste, si bien que le continent européen est désormais largement couvert.

Image iGeneration, photo de base Durenne Loris sur Unsplash.

Apple Sports est une app lancée début 2024 qui permet de suivre de nombreux sports en direct, pendant un match de football ou une course de Formule 1. Apple propose une liste de sports et d’équipes que l’on peut suivre et l’app affiche des activités en direct lors des événements sportifs. Depuis la sortie initiale, on peut aussi ajouter les informations dans des widgets, pour les garder toujours dans le coin de l’œil sur l’écran d’accueil des iPhone et iPad ou même sur le bureau de macOS.

Prise en main de la nouvelle app Apple Sports

Prise en main de la nouvelle app Apple Sports

Au départ, l’app n’avait été proposée que dans une poignée de pays : États-Unis, Canada et Royaume-Uni. On est resté avec cette faible base jusqu’en septembre 2025, date à laquelle Apple Sports a été ajoutée à de nombreux App Store, dont la version française. Il faut dire que l’entreprise ne s’était pas contentée d’une traduction, cette mise à jour était associée à une meilleure prise en charge des sports populaires sur le continent et en particulier le football.

Apple Sports est enfin disponible en France, juste à temps pour la Ligue des champions

Apple Sports est enfin disponible en France, juste à temps pour la Ligue des champions

La nouvelle expansion européenne s’accompagne d’une mise à jour de l’app, qui passe en version 3.5. Je n’ai pas noté de sport spécifique aux pays ajoutés aujourd’hui, mais l’app est désormais proposée dans 23 langues, ce qui devrait satisfaire tous les nouveaux utilisateurs européens.

En revanche, Apple Sports reste une exclusivité de l’iPhone, alors qu’elle approche des deux ans. Même Meta se met à proposer des apps pour l’iPad, c’est un comble qu’Apple ne daigne pas faire cet effort pour ses propres apps…

  •  

Rumeur : l’Apple Watch pourrait patienter jusqu’en 2028 pour un nouveau design

Si vous attendiez septembre 2026 pour acheter une nouvelle montre conçue par Apple avec l’espoir d’un nouveau design, le moment est peut-être venu de reconsidérer votre décision. Contredisant d’anciennes rumeurs, Instant Digital suggère sur Weibo qu’il faudra faire preuve de patience pour un redesign de l’Apple Watch. D’après lui, ça ne serait ni pour 2026, ni même pour 2027 et il faudrait attendre jusqu’en 2028 pour enfin découvrir un design différent de l’actuel.

Petit jeu : quelle génération d’Apple Watch est-ce que je porte au poignet ? Le design de la montre a très peu changé au fil des années. Image WatchGeneration.

Le fuiteur ne donne aucun détail supplémentaire sur ce nouveau design. Est-ce qu’Apple s’éloignerait franchement du dessin original de sa montre, qui a finalement très peu changé ces dix dernières années ? On n’en saura pas plus pour le moment, mais cela reste intéressant de savoir que la firme de Cupertino n’aurait pas prévu de gros changements extérieurs sur les deux prochaines générations. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de changements tout court, bien entendu, les composants internes peuvent évoluer.

Récemment, c’est Digitimes qui suggérait pendant l’été que les Apple Watch de 2026 pourraient arborer un changement significatif de design. Le site évoquait notamment un tout nouvel aspect pour la zone en contact avec le poignet, ce qui permettrait notamment de caser de nouveaux capteurs de santé.

Apple Watch : une grande réorganisation avant un renouveau en 2026 ?

Apple Watch : une grande réorganisation avant un renouveau en 2026 ?

Si on remonte encore plus dans le temps, c’est Mark Gurman qui parlait d’un design affiné et d’un nouveau système d’attaches magnétiques pour les bracelets. Le journaliste de Bloomberg s’est bien planté sur le calendrier, puisqu’il envisageait ce modèle pour 2025, mais peut-être que l’idée serait toujours d’actualité pour une future version. L’Apple Watch Series 14 de 2028 sera-t-elle celle qui fera évoluer la forme actuelle ?

Apple développerait une Watch X bien chargée en nouveautés

Apple développerait une Watch X bien chargée en nouveautés

Il faut noter pour finir qu’Instant Digital n’est pas la source la plus fiable qui soit. S’il a vu juste à quelques reprises, encore récemment sur la capacité de stockage de base des iPhone 17 Pro, il s’est aussi trompé à plusieurs reprises. Alors pour une rumeur trois ans en avance, on restera prudents.

  •  

SwitchBot vend lui aussi un détecteur de présence sur piles compatible avec Matter, mais via un hub

SwitchBot annonce à son tour un détecteur de présence sur piles et compatible avec Matter, même pas une semaine après la sortie de celui d’Aqara. Son capteur de présence est nettement moins cher avec un tarif de base de 33 € et même une promotion de lancement à 26,4 € seulement en cochant la case sur la fiche produit. Un excellent prix, en tout cas si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant. En effet, le produit fonctionne en Bluetooth et il n’est pas directement Matter, il a besoin d’un hub SwitchBot pour se lier à la domotique.

Image SwitchBot.

Le fonctionnement est identique à tous les autres détecteurs de présence qui ne sont pas alimentés en permanence. Puisque les ondes millimétriques émises par le radar intégré pour identifier les mouvements les plus infimes demandent trop d’énergie, SwitchBot a ajouté un détecteur de mouvements traditionnel, basé sur les ondes infrarouges, pour d’abord identifier une présence. Ce n’est qu’à ce moment-là que le radar entre en action et surveille le départ, garantissant que les lumières restent allumées, par exemple, même si on est assis dans un fauteuil ou allongé dans un canapé. Cette association maintient une bonne autonomie et le fabricant annonce jusqu’à deux ans avec ses deux piles AAA (fournies).

Comme souvent, un capteur de luminosité est aussi intégré et peut servir dans le cadre des automatisations de domotique, pour n’activer les éclairages connectés que s’il fait suffisamment sombre. Pas d’autres capteurs ici, mais pour le prix, c’est difficile d’être exigeant. On n’est pas loin sur le plan tarifaire des appareils Zigbee vendus une quinzaine d’euros sur AliExpress que j’avais testé il y a quelques mois.

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

La compatibilité avec Matter est un plus évidemment et grâce à elle, vous pourrez utiliser le détecteur de présence de SwitchBot depuis l’app Maison d’Apple ou tout autre écosystème qui gère le standard. Si c’est votre premier produit Bluetooth de SwitchBot, un hub de la marque est nécessaire : comptez 70 € au minimum pour le Hub mini, ou bien 80 € pour le Hub 2 qui intègre aussi des capteurs de température et humidité. C’est pourquoi ce nouveau-venu est surtout utile si vous avez déjà le hub, sinon autant privilégier le FP300 d’Aqara qui fonctionne en direct avec Matter grâce au Thread.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Je n’ai pas encore reçu le produit pour le tester, mais vous pouvez compter sur un article plus complet si le fabricant me l’envoie. J’utilise depuis près de deux ans l’ancien détecteur de mouvements de SwitchBot, qui a le même format, mais qui se contente des ondes infrarouges. Il fonctionne parfaitement bien et je n’ai toujours pas changé les piles d’origine, ce qui est prometteur pour ce nouveau-venu.

  •  

Netgear présente un routeur 5G portable équipé d’une eSIM, une rareté sur le segment

Le dernier produit de Netgear est un routeur 5G portable, qui peut transformer la connexion cellulaire en un réseau Wi-Fi ultra-rapide grâce à la prise en charge de la septième génération. Le fabricant annonce ainsi jusqu’à 3,6 Gbps pour le Wi-Fi et même jusqu’à 4 Gbps côté 5G, des débits qui resteront probablement théoriques dans la majorité des cas, même si on devrait pouvoir les atteindre sur nos réseaux européens puisqu’il ne s’agit pas de 5G millimétrique. Ce qui distingue de toute manière surtout le « routeur WiFi 7 mobile Nighthawk 5G M7 » (ouf) de ses concurrents, c’est la compatibilité avec l’eSIM.

Image Netgear.

En effet, si les cartes SIM virtuelles sont devenues monnaie courante dans les iPhone et se généralisent dans le monde des smartphones et tablettes, la majorité des routeurs 4G ou 5G repose encore sur la bonne vieille carte SIM. Pour tous ceux qui vivent dans le futur et qui ont converti leur ancien bout de plastique, c’est un inconvénient majeur. Netgear répond à cette demande, avec ce modèle qui est compatible avec l’eSIM. On pourra importer une eSIM existante, ou alors en commander une directement sur le petit écran de l’appareil.

C’est un gros avantage de la technologie, notamment pour les grands voyageurs qui sont surtout visés par ce produit haut de gamme. En arrivant dans un pays, on pourra choisir des offres locales, sûrement moins chères qu’en itinérance, avec une enveloppe de data adaptée à ses besoins. Netgear a aussi prévu un emplacement physique pour carte SIM, si bien que l’appareil peut s’adapter à toutes les situations. L’autre port intégré est un USB-C, qui servira autant à alimenter le routeur et charger sa batterie intégrée qui offre jusqu’à 10 heures d’autonomie selon le fabricant, qu’à fournir une connexion filaire en cas de besoin.

Pas de prise Ethernet intégrée, c’est un routeur qui privilégie un usage portable, même s’il reste possible d’utiliser un adaptateur USB-C vers Ethernet. La prise est limitée à 2 Gbit/s pour les données, c’est moins rapide en théorie que le Wi-Fi, même si en pratique ça ne sera pas forcément le cas. Le routeur peut gérer jusqu’à 32 périphériques, d’après son concepteur. Notons qu’il n’y a pas non plus de prise standard pour des antennes externes, un besoin qui n’aurait pas tellement de sens en mobilité.

Image Netgear.

Ce nouveau modèle sera vendu à partir du 27 janvier 2026, pour un prix conseillé de 600 €. Le M7 Pro est d’ores et déjà en vente pour 1 000 € et c’est un modèle plus costaud, avec une prise Ethernet 2.5G intégrée et d’encore meilleurs débits théoriques. En revanche, il se contente lui aussi de la carte SIM classique, il ne gère pas l’eSIM contrairement au M7. Pour en savoir plus sur ces produits, je vous renvoie vers notre test des modèles de la génération précédente.

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

  •  

Enhance présente le S3XY Dash, un écran qui rétablit l’instrumentation derrière le volant des Model 3 et Y

L’accessoiriste bulgare Enhance ajoute un produit à sa gamme « S3XY » dédiée aux voitures conçues par Tesla. Le S3XY Dash est un écran allongé de 9,6 pouces qui est destiné à se poser soit derrière le volant d’une Model 3 ou Model Y, soit juste sous le pare-prise. Dans le premier cas, l’objectif sera de remplacer les compteurs de vitesse présents dans la majorité des voitures et que le constructeur américain n’a jamais souhaité installer dans ces deux modèles. Dans le deuxième, vous aurez l’équivalent d’un affichage tête-haute, une autre fonctionnalité que Tesla n’a jamais adoptée.

Le S3XY Dash en position tête haute. Image Enhance.

Ce petit écran est relié au Commander d’Enhance, un boîtier qui est branché sur les bus de communication de la voiture et qui permet de récupérer des informations en temps réel, comme la vitesse ou encore le niveau de charge. L’utilisateur peut ainsi composer son écran d’instrumentations comme il l’entend, en affichant la vitesse, l’autonomie restante, la température de la batterie ou même une carte grâce à… CarPlay. Même si des rumeurs suggèrent que Tesla finirait par adopter le système d’Apple, c’est une fonction qui n’a jamais existé jusque-là dans son habitacle et le S3XY Dash permet d’en bénéficier, même si c’est sur un petit écran.

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

L’idée d’ajouter un écran pour afficher CarPlay, entre autres, est loin d’être nouvelle et il existe des centaines de produits sur le marché depuis bien des années. Ce modèle semble néanmoins mieux fini que la moyenne, ce qui n’est pas surprenant quand on connaît le soin apporté par le fabricant à ses accessoires. J’utilise ses S3XY Buttons associés au Commander depuis plusieurs mois dans ma Model 3 de 2021 et j’en suis vraiment ravi.

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

Si je voulais ajouter un écran derrière le volant, je m’intéresserais très sérieusement à ce nouvel accessoire. J’avais testé l’expérience il y a quelques années avec un autre produit qui transformait son iPhone en compteurs et je n’avais pas été convaincu. La possibilité de positionner en hauteur le S3XY Dash au lieu de derrière le volant m’intrigue un petit peu, mais pas au point de justifier l’investissement.

Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

Si le concept vous intéresse, l’écran associé à son boîtier de communication est en précommande sur la boutique d’Enhance pour 500 €, même si les promotions du Black Friday réduisent le tarif de 100 €. Si vous avez déjà un produit de l’accessoiriste, vous n’avez pas besoin d’un deuxième Commander et vous pouvez acheter l’écran seul pour 375 € en temps normal, 300 € en cette période de promotions. L’entreprise indique que les livraisons débuteront au mois de février 2026.

La vidéo de présentation vous permettra d’en savoir plus sur le produit et ses fonctionnalités. Comme toujours avec Enhance, le logiciel est souple et on peut ainsi créer ses propres écrans. On peut même prévoir des configurations différentes selon le contexte, par exemple pour créer un écran dédié à la charge ou encore afficher d’autres informations quand l’Autopilot entre en action.

  •  

Anker commercialise une borne pour voitures électriques avec des fonctionnalités intéressantes

Anker a lancé dans le courant de l’été une borne de charge pour voitures électriques qui est disponible depuis quelques jours en France. La SOLIX V1 est vendue dans trois configurations différentes, à partir de 689 € hors promo pour une borne idéale pour les installations monophasées et avec des options pour les logements reliés en triphasé. Pour ce prix de base, on a une borne qui peut monter à 7,4 kW, qui est connectée et surtout qui s’intègre à l’écosystème SOLIX d’Anker, un point fort si vous êtes équipé en panneaux et batteries solaires.

Image Anker.

Point important à relever : la SOLIX V1 est uniquement vendue avec un câble T2 attaché, ce qui la rend incompatible avec nos normes françaises. Cela ne veut pas dire que le produit est illégal dans l’Hexagone et de manière plus importante encore, cela ne veut pas dire qu’il est dangereux. Il faut toutefois acheter en connaissance de cause, en sachant qu’un électricien pourra refuser de l’installer et qu’il sera impossible d’obtenir les aides à l’installation d’une borne pour cette même raison. Cela dit, Anker semble avoir prévu une variante avec le connecteur T2 à la place du câble, ce qui lui permettrait d’avoir une offre aux normes.

Si cela ne vous gêne pas, la SOLIX V1 est bien positionnée, surtout si vous avez déjà investi dans l’écosystème du constructeur. J’ai eu l’occasion de tester les produits Solarbank, des batteries domestiques qui emmagasinent l’énergie solaire en surplus pour la restituer par la suite, voire qui peuvent se charger depuis le réseau sur les heures creuses pour économiser de l’argent sur les heures pleines. La borne vient trouver place au sein de cet écosystème, elle est contrôlée par la même app et on peut tisser des liens entre les deux, typiquement pour recharger la voiture quand la production solaire est abondante.

La maison au soleil : test du système SOLIX d’Anker, le solaire avec batterie

La maison au soleil : test du système SOLIX d’Anker, le solaire avec batterie

La maison au soleil : la Solarbank 2 AC ajoute la charge depuis le réseau au système solaire d’Anker

La maison au soleil : la Solarbank 2 AC ajoute la charge depuis le réseau au système solaire d’Anker

La bonne nouvelle, c’est que la borne garde ces fonctionnalités intelligentes même si vous n’êtes pas équipé de batteries Anker. Elle communique avec un compteur connecté branché sur le tableau électrique du logement, que ce soit celui d’Anker ou un modèle tiers pris en charge, comme le Pro 3EM de Shelly, pour offrir plusieurs fonctionnalités avancées, comme du délestage dynamique ou encore la charge sur panneaux solaires. La première permet de charger la voiture à la vitesse maximale permise par l’abonnement, sans dépasser cette limite. La deuxième surveille quand de l’énergie est renvoyée vers le réseau et active automatiquement la charge le cas échéant.

Anker a prévu quelques fonctions supplémentaires, en faisant appel dans son marketing à l’intelligence artificielle puisque l’on est en 2025, même s’il s’agit en réalité d’algorithmes qui se basent sur les heures creuses ou encore les prévisions météo pour anticiper les meilleures plages horaires pour activer la charge. Malgré tout, ce sont des fonctionnalités pertinentes et qui sont encore très rares sur le marché des bornes traditionnelles. Si l’on pourra toujours obtenir des résultats similaires via la domotique, le fabricant propose ici un produit clés en main.

En combinant la borne SOLIX V1 aux batteries Anker, ici la SOLIX X1, on peut bénéficier d’une solution complète pour maximiser les économies sur la charge du véhicule. La batterie peut aussi servir à charger plus rapidement, sans autant tirer sur le réseau public. Image Anker.

La borne SOLIX V1 est certifiée IP65 pour une installation possible en extérieur. Elle est fournie avec son câble attaché de cinq mètres ainsi qu’un petit support mural pour maintenir le connecteur T2 en hauteur quand la voiture n’est pas branchée et avec une carte RFID qui pourra servir à activer la charge (qui sera bloquée par défaut si la borne est accessible depuis l’extérieur). Un accès au réseau Wi-Fi est nécessaire pour son bon fonctionnement et le fabricant promet une installation en 15 minutes… sans tenir compte de la partie électrique bien entendu.

La borne est vendue en trois variantes sur Amazon, à 689 € pour 7,4 kW (32 A monophasé), 789 € pour 11 kW (16 A triphasé) ou encore 819 € pour 22 kW (32 A triphasé) pour les rares véhicules qui gèrent cette puissance. La boutique d’Anker propose une promotion de lancement sur deux versions : 549 € pour 7,4 kW ou bien 649 € pour 22 kW (qui pourra être configurée à une puissance inférieure). La livraison est gratuite dans les deux cas.

  •  

Apple TV propose une promo pour garder ses abonnés grâce à un nouveau dispositif de l’App Store

En voulant résilier mon abonnement Apple TV avant la fin du renouvellement, j’ai eu la surprise de voir cette interface qui me proposait une alternative. Je pouvais annuler le service de streaming normalement, ou alors rester abonné quelques mois de plus pour un prix réduit. Au lieu des 9,99 € par mois normalement demandés, Apple me proposait ainsi deux mois à 4,99 €, avant de repasser sur le tarif normal au-delà.

L’écran de l’app TV qui me propose un choix : annuler immédiatement Apple TV ou bien prolonger mon offre à tarif réduit. Image iGeneration.

Ce type d’offres n’a rien de révolutionnaire dans le milieu, c’est même assez classique. Les entreprises préfèrent vous garder comme client abonné, avec un moyen de paiement toujours actif associé à votre compte, quitte à perdre un petit peu d’argent au passage. C’est une meilleure option que d’espérer votre retour par la suite et c’est un choix rationnel pour l’entreprise. Si ces propositions étaient beaucoup plus fréquentes à l’époque où il fallait systématiquement appeler le service client pour annuler son abonnement, elles n’ont pas disparu.

De fait, je n’ai pas eu cette offre commerciale en appelant Apple TV, c’est un tout nouveau mécanisme imaginé par l’App Store qui a été mis en œuvre ici. Une nouvelle API, présentée au cours de l’été, est toujours en développement et elle n’est toujours pas accessible publiquement, même si d’autres développeurs peuvent demander un accès. En attendant, le concurrent pommé de Netflix semble être le premier à l’activer et après un simple message incitant à rester abonné au même prix, l’entreprise exploite maintenant la possibilité d’offrir une promotion aux clients.

App Store : une nouvelle API pour convaincre les clients de ne pas se désabonner

App Store : une nouvelle API pour convaincre les clients de ne pas se désabonner

Je ne prévois pas de profiter de cette offre pourtant généreuse, car j’ai vu tout ce que je voulais sur le service de streaming. Pluribus ne sera pas complète avant le 26 décembre et il faudra également attendre plusieurs semaines pour que les nouvelles saisons de Palm Royale ou même de Shrinking soient complètes. Je m’abonnerai probablement plutôt à la fin de l’hiver, pour davantage rentabiliser mon mois d’abonnement.

Si vous regardez ces séries à la semaine, vous pouvez tenter le coup de bluff en faisant un tour sur l’écran de résiliation de votre abonnement. Qui sait, vous aurez peut-être deux mois à prix réduit, vous aussi…

  •  

Black Friday : le pack de deux caméras euFyCam 2C compatibles HomeKit de retour à 100 €

Le Black Friday a commencé en avance sur Amazon et il est déjà possible de faire des bonnes affaires. Ainsi, si vous cherchez une caméra de sécurité entièrement sans fil et compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit, les eufyCam 2C sont de nouveau en promotion à 100 € au lieu de 130 pour le pack de deux associées à la station de base, obligatoire sur ces produits. Vous avez besoin de plus de caméras pour couvrir un grand jardin ? Le pack de trois caméras de la même gamme est lui aussi en promotion, cette fois à 130 € au lieu de 160.

Image iGeneration/Eufy.

Pour ce prix-là, vous aurez des caméras qui ne sont plus de toute jeunesse, mais qui sont bien dotées pour l’app Maison d’Apple. Outre leur fonctionnement sans fil qui simplifie leur installation, c’est certainement leur plus gros avantage. Pour rappel, la vidéo sécurisée HomeKit repose en partie sur un concentrateur HomeKit (Apple TV ou HomePod) qui va se charger d’analyser les images en local pour distinguer les humains, animaux et véhicules sur les flux et en partie sur les serveurs d’Apple pour stocker les fichiers.

Un abonnement iCloud+ est nécessaire, mais si vous payez déjà un abonnement pour stocker vos fichiers avec iCloud Drive, sauvegarder vos appareils iOS ou encore synchroniser vos photos, alors vous bénéficierez de cette fonctionnalité supplémentaire sans payer plus. Autre gros avantage de la solution d’Apple, les images sont chiffrées de bout en bout, ce qui est rarement le cas des offres « cloud » fournies par les fabricants de caméras. En contrepartie, Apple ne travaille qu’avec des vidéos en 1080p, ce qui n’est pas un problème pour l’eufyCam 2C, puisque son capteur ne sait pas faire mieux.

La base fournie génère son propre réseau Wi-Fi qui servira exclusivement aux caméras. Elle intègre aussi 16 Go de stockage pour gérer les images dans l’environnement d’Eufy et en utilisant l’app du fabricant, qui nécessite un accès à internet même si on stocke les vidéos en local. Une même base peut gérer jusqu’à 16 caméras et vous pouvez acheter des eufyCam 2C à 50 € au lieu de 80, sachant qu’elles ne fonctionneront pas sans base.

Si la vidéo sécurisée HomeKit n’est pas importante pour vous, la filiale d’Anker a de nombreux produits à proposer et ils sont souvent en promotion en ce moment sur Amazon. Par exemple, le kit de deux caméras eufyCam S330 avec la base associée est à 279 € au lieu de 479, le tarif recommandé par le constructeur. Par rapport aux 2C, on perd la compatibilité Apple, au profit d’un capteur 4K et d’un petit panneau solaire installé sur chaque caméra pour recharger la batterie intégrée. En revanche, il faut faire confiance à Eufy pour stocker et analyser les images.

Image Eufy.

Caméras Reolink en promotion

On ne manque pas de caméras qui peuvent fonctionner en local et d’autres marques gagneraient à être plus connues dans le domaine. J’aime particulièrement Reolink, qui propose une large gamme de caméras, certaines reliées et alimentées en Ethernet pour les utilisateurs plus avancés, d’autres qui fonctionnent directement avec votre réseau Wi-Fi. Parmi les promotions du moment, ce modèle intègre un capteur 4K et un projecteur et il est associé à un panneau solaire qui chargera la batterie interne, le tout à 84 € au lieu de 120 en cochant la case sur la fiche produit pour activer le coupon supplémentaire.

Dans un tout autre genre, la Duo 3 PoE est en promotion à 140 € au lieu de 200 et c’est un modèle que je connais bien, puisqu’il est sur la façade de ma maison depuis un an et demi. Cette caméra nécessite un câble Ethernet en extérieur, relié à un switch PoE capable de l’alimenter. Elle intègre deux caméras 4K qui forment ensemble une image extra-large sur 180°, ce qui est parfait pour couvrir tout le jardin devant ma maison. On peut l’associer à un enregistreur réseau ou bien insérer une carte microSD pour du stockage en local et elle intègre même tout ce qu’il faut pour distinguer les mouvements, également sans faire appel à des serveurs. Enfin, elle est prise en charge nativement par Home Assistant, c’est très pratique si vous utilisez la domotique open-source.

Les caméras de Reolink certifiées pour leur bon fonctionnement avec Home Assistant

Les caméras de Reolink certifiées pour leur bon fonctionnement avec Home Assistant

Ce genre de modèle existe aussi en version Wi-Fi, ce qui est plus simple à gérer sans doute pour la majorité des utilisateurs. Comptez 112 € au lieu de 160 pour un produit proche, qu’il faudra alimenter avec le câble de 4 mètres fourni. Si vous avez besoin de beaucoup de lumière, l’Elite Floodlight reprend la même base en ajoutant deux gros projecteurs qui peuvent monter à 3 000 lumens. Il faudra cette fois prévoir 172,5 € au lieu de 230 et là encore, elle sera reliée au réseau en Wi-Fi et nécessitera une alimentation fournie.

Image Reolink.

Tous les produits Reolink peuvent être utilisés indépendamment grâce au stockage local, avec la possibilité de transférer les données sur support distant, comme un NAS, pour plus de sécurité. On peut aussi les associer aux enregistreurs réseau de la marque, comme le Security Hub qui est vendu 100 €. De mon côté, je les utilise avec Frigate, un enregistreur réseau open source installé sur un Mini PC dans mon garage. Dans cette configuration, on peut utiliser les caméras sans aucun lien à internet, c’est plutôt rassurant en termes de sécurité.

Frigate 0.16 identifie les visages et plaques d’immatriculation sur les caméras

Frigate 0.16 identifie les visages et plaques d’immatriculation sur les caméras

  •  

Astuce macOS 26 : supprimer l’icône des apps des services cloud dans la barre latérale du Finder

Parmi tous les changements esthétiques apportés par macOS 26 au Finder, il y en a un qui me gêne plus particulièrement que les autres. Les favoris de la barre latérale qui sont associés à un service cloud comme Dropbox, OneDrive, Google Drive ou encore leur concurrent open source Seafile que l’on utilise chez MacGeneration dans mon cas, affichent l’icône de l’app associée au lieu de l’icône standard d’un dossier. J’imagine qu’Apple s’est dit que c’était une bonne idée de mettre en avant leur différence, de signaler visuellement que ces favoris dépendent d’un service tiers, mais le résultat est surtout très moche.

Le Finder de macOS 26 affiche par défaut l’icône de l’app Seafile pour les dossiers dans la barre latérale fournis par ce service de synchronisation concurrent de Dropbox. Image MacGeneration.

Le problème est renforcé quand l’icône de l’app ne respecte pas le carré aux bords arrondis exigé par macOS Tahoe, ce qui est le cas du client macOS de Seafile. Résultat, ce n’est même pas l’icône de l’app qui s’affiche dans la barre latérale, c’est son icône dans la « Squircle Jail », ce carré gris imposé par le système. Pour ne rien arranger, on ne peut pas modifier cette icône : j’ai essayé le nouveau système introduit avec macOS 26 pour créer un dossier personnalisé avec une couleur et une icône, mais cela ne fonctionnait pas. Même la bonne vieille astuce de l’inspecteur1 n’a rien donné, le Finder force un retour à l’icône de l’app dès qu’il en a l’occasion.

J’avais fini par abandonner l’idée de changer ces icônes, quand j’ai écouté le dernier épisode d’Accidental Tech Podcast. Dans l’épisode précédent, Casey Liss se plaignait du même problème avec l’app Synology Drive. Un auditeur a répondu que c’était possible de le corriger en utilisant des liens symboliques. Ni une ni deux, j’ai vérifié sur mon Mac et en effet, cela fonctionne parfaitement : la barre latérale du Finder est enfin uniforme, comme avant.

En remplaçant les dossiers directement fournis par Seafile par des liens symboliques, on peut se débarrasser de l’icône de l’app dans la barre latérale ! Image MacGeneration.

Les liens symboliques sont un héritage des fonctions UNIX de macOS, une très vieille fonctionnalité qui permet de créer un lien vers un autre emplacement. Précisons qu’il ne s’agit pas des alias du Finder, ceux-là affichent la même icône fournie par l’app et ne corrigent pas le problème. En revanche, les liens symboliques travaillent à un niveau inférieur sur le plan technique, si bien qu’ils dupent pour ainsi dire l’explorateur de fichiers de macOS. Du point de vue de l’utilisateur, rien ne change, c’est le bon dossier qui s’ouvre en cliquant dans la barre latérale.

Pour obtenir ces liens symboliques, il faudra passer par le terminal ou utiliser une app capable de les créer, ce que je recommande surtout si vous débutez. Il y a de nombreuses options, j’ai utilisé pour ma part l’excellente app Supercharge, un outil à tout faire pour macOS qui ajoute notamment un service nommé « Make Symlink » pour réaliser cette tâche.

Prise en main de Supercharge, l’app à tout faire qui rend bien des services sur le Mac

Prise en main de Supercharge, l’app à tout faire qui rend bien des services sur le Mac

J’ai utilisé ce service pour mes trois dossiers fournis par Seafile, en utilisant le menu contextuel du Finder puis le sous-menu « Services ». Le fichier est généré au même endroit et vous pouvez l’y laisser ou le déplacer ailleurs : dans tous les cas, il est important de garder ce fichier quelque part, sous peine de casser le lien. Pensez à le renommer et vous pouvez d’ailleurs choisir un nom différent, si cela vous arrange, un autre bénéfice de la manœuvre. En revanche, si vous les modifiez après les avoir ajoutés à la barre latérale, vous couperez le lien.

Création du lien symbolique pour l’un des dossiers synchronisés par Seafile, ici avec le service de l’app Supercharge. Image MacGeneration.

Une fois que le lien symbolique existe, supprimez le favori initial de la barre latérale du Finder et glissez/déposez le lien à la place. Vérifiez que tout fonctionne en cliquant dessus : le contenu du dossier synchronisé par le service cloud de votre choix devrait s’afficher comme avant sur la droite.

Les liens symboliques sont un outil puissant et très pratique, même s’ils peuvent aussi être dangereux, notamment avec les services de synchronisation de fichiers. Néanmoins, on les utilise ici uniquement pour les favoris du Finder et non pas pour synchroniser d’autres emplacements, si bien que cela ne devrait avoir aucun effet négatif sur le fonctionnement normal du service de cloud.


  1. Si vous l’ignorez, macOS permet depuis bien des années de changer les icônes des dossiers et des apps en ouvrant l’inspecteur du Finder avec ⌘I ou un clic secondaire et en collant une autre image sur celle qui s’affiche en haut à gauche de l’inspecteur.  ↩︎

  •  

Prizmo Remix, le Raccourcis des scanners qui automatise le traitement des scans

Prizmo Remix (abo ou achat in-app) est la dernière app de Creaceed et le studio belge s’intéresse de nouveau à la numérisation de documents, avec cette fois une idée originale. Cette app se présente comme Raccourcis d’Apple, avec des gros carrés colorés qui activent chacun une routine spécifique. Le principe est de définir comment gérer les fichiers numérisés par son scanner, en fonction de ses besoins : pour l’un, on pourra extraire le texte à l’aide d’un outil de reconnaissance optique des caractères (OCR), tandis que pour l’autre, on pourra demander un fichier JPEG avec des caractéristiques précises ou encore archiver le PDF généré dans un dossier en fonction du contenu.

Prizmo Remix en action, ici avec un document transmis par mon scanner ScanSnap. Image MacGeneration.

L’app est fournie avec 14 routines, qui donnent une bonne idée de ce que l’on peut faire. Vous pourrez modifier ces automatisations existantes ou en créer de nouvelles. L’interface d’édition ne ressemble pas à celle de Raccourcis, elle est adaptée aux besoins de Prizmo Remix. Pour résumer, on a deux grands modes de fonctionnement : « Traiter » est le plus complet, avec la possibilité de modifier les images pour les nettoyer et exploiter l’OCR pour identifier le contenu ; « Renommer » est plus simple et sert, vous vous en doutez, à modifier le nom des fichiers en sortie. En fonction de ce premier choix, vous aurez ensuite plus ou moins d’options qui seront activées.

La liste des fonctionnalités proposées est trop longue pour les énumérer toutes. Prizmo Remix essaie de répondre à tous les scénarios envisageables, si bien qu’il y a de nombreux réglages pour affiner son comportement. Par exemple, l’app peut analyser le scan en quête de métadonnées, comme une date ou encore un titre. Cette analyse se fait localement grâce à Apple Intelligence sur les Mac compatibles ou alors en se basant sur le texte fourni par l’OCR. Ce dernier peut également se contenter d’un traitement local pour les langues les plus courantes, tandis qu’une option cloud gère davantage de langues et les écritures manuscrites. Dans la longue liste de fonctions, on trouve aussi la possibilité de classer automatiquement les documents grâce à une IA intégrée qui tourne directement sur le Mac.

L’interface d’édition d’une routine à gauche, l’éditeur de document numérisé à droite. Image MacGeneration.

Selon les besoins, vous pouvez activer une option qui affiche une interface avec toutes les données identifiées par l’app et la possibilité de les modifier si c’est nécessaire. Par défaut, les fichiers générés par la routine iront automatiquement vers la destination de votre choix, que ce soit un dossier sur le Mac, une autre app ou même un script, qui pourra alors effectuer d’autres traitements plus ou moins sophistiqués sur le scan. Parmi les options, on peut notamment transmettre le fichier à Prizmo du même éditeur, une app plus complète qui pourra notamment modifier l’image fournie par le scanner.

On peut utiliser Prizmo Remix en lançant une routine, puis en sélectionnant n’importe quel fichier dans le Finder. On peut aussi glisser/déposer un document sur une routine pour la lancer. Si vous disposez d’un scanner dédié, vous pourrez probablement le configurer pour qu’il transmette les scans à une autre app et il sera alors possible de choisir celle-ci. De quoi fluidifier les opérations : les fichiers scannés apparaissent au fur et à mesure dans une barre latérale et il suffit d’un clic pour lancer une routine. Autre option, lancer la routine, puis scanner le document avec le périphérique. J’ai testé avec le modèle ScanSnap S1300i de Fujitsu qui est sur mon bureau et cela a très bien fonctionné.

Voici comment configurer un scanner ScanSnap pour créer un profil dédié à Prizmo Remix. Image MacGeneration.

Prizmo Remix est une app gratuite au téléchargement et que l’on peut aussi utiliser gratuitement pour la tester. On se limitera alors aux traitements en local et les fichiers en export afficheront des marquages, soit visuels sur les PDF et photos, soit textuels sur les sorties d’OCR. Pour s’en débarrasser, il faudra payer avec deux options : un achat in-app facturé 99,99 € supprime les marquages et active toutes les fonctionnalités, uniquement en local. Un abonnement à 9,99 € par mois ou 49,99 € par an ajoute les fonctionnalités qui dépendent du cloud, essentiellement pour la reconnaissance optique de caractères de plus de langues et de l’écriture manuscrite.

Quelle que soit la formule choisie, Prizmo 5 est associée à Prizmo Remix et vous aurez ainsi accès aux deux apps sans avoir à payer plus. Ajoutons que les abonnés à Setapp, ce service qui offre un accès à de nombreuses apps macOS contre un paiement régulier, peuvent accéder à Prizmo Remix dans le cadre de leur abonnement.

L’interface est traduite en français et macOS 14 est nécessaire, même si les fonctionnalités fournies par Apple Intelligence exigent un Mac Apple Silicon et macOS 26.

  •  

La Chine veut limiter l’accélération par défaut des voitures électriques, sans les rendre lentes pour autant

La Chine est le plus gros constructeur de véhicules électriques au monde et le pays se penche de plus en plus sur les régulations spécifiques à ces modèles. Pour preuve, le gouvernement envisage d’imposer une nouvelle règle aux fabricants pour limiter par défaut l’accélération maximale des voitures. Comme le rapporte le site CarNewsChina, la législation en cours ne se limite pas aux véhicules électriques, même s’ils sont les premiers visés dans les faits. L’idée serait de brider au démarrage l’accélération pour que passer de 0 à 100 km/h se fasse en plus de cinq secondes.

Comme tous les constructeurs de voitures électriques sportives, Xiaomi ne manque pas de mettre en avant des chiffres délirants pour vendre sa SU7, comme ici 2,78 secondes pour atteindre 100 km/h. Image Xiaomi.

Cinq secondes pour atteindre 100 km/h, cela reste extrêmement rapide et du domaine des voitures les plus sportives il y a quelques années seulement. La motorisation électrique a tout bouleversé, avec des accélérations extrêmement puissantes obtenues relativement facilement, y compris sur des modèles destinés au quotidien. La Model Y de Tesla est un gros SUV familial, pas une supercar, et pourtant on peut descendre sous la barre des cinq secondes sans même opter pour la version la plus sportive dans la gamme.

Des accélérations aussi franches sur des véhicules aussi lourds sont potentiellement dangereuses, si bien que les constructeurs proposent en général des solutions pour brider la puissance de leurs voitures pour le quotidien. Pékin envisage de rendre ce point obligatoire, en proposant qu’une voiture démarre systématiquement dans un mode limité, même si le conducteur pourra débloquer toute la puissance s’il le souhaite. D’autres mesures sont également prévues pour éviter les accidents liés à un appui involontaire sur la pédale d’accélérateur, un problème qui a déjà causé plusieurs accidents en Chine et même en Europe. C’est notamment l’explication pour l’accident mortel à Paris qui avait impliqué à la fin de l’année 2021 un taxi roulant en Model 3.

Après un terrible accident, la compagnie G7 retire les Tesla de sa flotte de taxis

Après un terrible accident, la compagnie G7 retire les Tesla de sa flotte de taxis

Pour empêcher cela, le gouvernement chinois propose que les constructeurs mettent en œuvre des systèmes de sécurité spécifiques. Leurs véhicules devront être capables de brider la puissance si la pédale d’accélérateur est enfoncée jusqu’au bout alors que le véhicule est à l’arrêt ou à petite vitesse, avec une alerte qui se fera voir et entendre dans l’habitacle. C’est une fonctionnalité que Tesla propose dans ses voitures, notamment, même s’il est possible actuellement de couper cette précaution. On imagine qu’il sera toujours possible de couper ces systèmes préventifs, mais qu’ils seront réactivés à chaque démarrage.

Certes, ces nouvelles dispositions ne concernent que la Chine pour le moment. Néanmoins, les règles qui s’appliquent sur le marché chinois finiront peut-être par être généralisées dans le monde entier, même si c’est davantage le cas pour les obligations qui touchent le design extérieur. Récemment, ce sont notamment les poignées affleurantes avec un système d’ouverture électrique qui sont dans le viseur. Si ces systèmes étaient interdits en Chine, il y a fort à parier qu’ils disparaîtraient aussi en Europe.

Plus gros constructeur de VE au monde, la Chine impose de plus en plus ses normes

Plus gros constructeur de VE au monde, la Chine impose de plus en plus ses normes

Les accélérations trop franches ne sont pas le seul sujet de la dernière vague de législations proposées par le gouvernement chinois. Les constructeurs pourraient devoir respecter des règles plus strictes, notamment pour débrancher automatiquement la batterie en cas d’accident ou encore surveiller de près l’état de santé de la batterie pour avertir les occupants dès qu’un problème est identifié. Il y a aussi plusieurs règles liées aux assistances à la conduite et à la surveillance du conducteur pendant les phases de conduite.

Ce sont des points que la plupart des fabricants de voitures gèrent par eux-mêmes, mais le pays semble vouloir renforcer le cadre législatif et éviter les raccourcis que des acteurs pourraient vouloir prendre. Si les législations européennes restent pour l’heure plus strictes dans la majorité des cas, la Chine prendra peut-être de l’avance à terme.

  •  

L’app Apple Store bascule dans l’ère Liquid Glass

Apple Store (gratuit) a été mise à jour et même si Apple se contente d’indiquer que la nouvelle version apporte « diverses optimisations et améliorations de performance », l’app dédiée à la boutique en ligne du constructeur gagne en réalité un traitement Liquid Glass. Les changements ne sont pas majeurs, même si on ne peut pas passer à côté de la barre d’onglets (tab bar) en bas de l’écran, celle qui permet de passer d’une section à l’autre. C’est ici que l’on voit plus le nouveau thème d’Apple, avec une pastille de verre liquide qui saute d’une section à l’autre lors d’un tap.

Avant / après. Image iGeneration.
Avant / après. Image iGeneration.

Sur le plan fonctionnel, la seule différence notable est la recherche, avec la zone de texte qui descend tout en bas de l’écran. C’est l’une des bonnes idées de Liquid Glass, qui rend ainsi la recherche plus accessible sur les (grands) iPhone, où on a souvent le pouce dans la zone du bas de l’écran. On note aussi que certains textes passent de la largeur complète de la dalle à une zone centrale aux bords très arrondis, ce qui réduit au passage la quantité d’éléments visibles à tout moment… un peu paradoxal pour une interface censée mettre en avant le contenu.

Le reste de l’app est très similaire à ce que l’on connaissait jusque-là. Seul autre changement notable, l’icône évolue elle aussi, en gardant la mème idée du sac Apple, tout en inversant les couleurs. Jusque-là, on avait un sac bleu sur fond blanc, la nouvelle version présente un sac blanc translucide dans l’esprit de Liquid Glass sur fond bleu en mode clair. Avec les icônes en mode sombre, le fond passe en noir et elle s’adapte également mieux à l’affichage transparent des icônes proposé par iOS 26.

La nouvelle icône de l’app Apple Store, toute en Liquid Glass jusqu’à la poignée du sac qui semble elle aussi en verre, une belle prouesse technique. Image iGeneration.

Apple Store a en tout cas plus de chance que bien d’autres apps conçues par Apple qui attendent toujours leur traitement Liquid Glass. On pense notamment au trio d’apps qui compose la suite bureautique pommée : on a croisé des captures d’écran, alors on sait que c’est prévu, mais on attend toujours les mises à jour.

iOS 26 : où sont passées les mises à jour de Pages, Numbers et Keynote ?

iOS 26 : où sont passées les mises à jour de Pages, Numbers et Keynote ?

Keynote à la sauce Liquid Glass existe bel et bien

Keynote à la sauce Liquid Glass existe bel et bien

Apple Store nécessite maintenant iOS 18 au minimum.

  •  

Starlink semble avoir du mal à recruter des abonnés en France et promet une installation professionnelle gratuite

Starlink, le fournisseur d’accès à internet par satellites de SpaceX, a-t-il du mal à recruter de nouveaux abonnés ? C’est ce que semble indiquer cette nouvelle promotion qui vient casser le principal obstacle pour les personnes intéressées par cette connexion à internet : le prix de l’équipement initial et surtout de son installation. On peut désormais s’abonner à Starlink à partir de 29 € par mois sans engagement et sans avoir à avancer de l’argent au départ, si ce n’est 19 € de frais de livraison.

Image MacGeneration.

Contrairement à l’ADSL ou la fibre optique où la box est fournie par l’opérateur et incluse dans l’abonnement, l’antenne indispensable à la connexion satellitaire était à l’origine facturée au client qui voulait s’abonner à Starlink. Il fallait s’acquitter d’entrée de jeu de 350 €, ce qui limitait l’attrait de l’offre, d’autant que l’antenne pouvait nécessiter des frais supplémentaires si une installation en hauteur, sur un toit par exemple, était nécessaire. Ces deux blocages ont été levés par cette nouvelle offre, qui inclut une antenne prêtée par Starlink et même l’installation par un professionnel.

Comme souvent avec la filiale de SpaceX, les détails sont difficiles à dénicher sur le site internet. On sait que l’offre ne concerne que le kit Standard vendu normalement 350 € et qu’il s’agit d’une location gratuite, avec obligation de renvoyer le matériel dans les 30 jours qui suivent la résiliation, sous peine de payer le prix de vente. C’est une disposition classique, similaire à celle que l’on retrouve pour les connexions à internet fixes. En revanche, l’installation professionnelle gratuite est plus étonnante : s’agit-il uniquement d’une configuration du matériel reçu ou est-ce que l’on peut compter sur un couvreur qui vient positionner l’antenne en haut d’un mât sur le toit ?

On ne parle pas du tout de la même somme dans les deux situations et s’il est probable que Starlink a prévu des limites, je n’ai pas trouvé de document contractuel qui précise ce point. Quoi qu’il en soit, si vous vouliez tester le service, c’est une bonne occasion de le faire, cela vous coûtera au minimum 19 € de frais d’envoi, puis 29 € par mois avec l’offre Residentiel « Lite » (accès au réseau sans priorité, avec des débits réduits selon la demande) ou 40 € par mois pour l’offre standard, qui promet de meilleures performances.

Vous pouvez vous abonner à Starlink en ne payant que 19 € de frais de port, une nouveauté en France. Image MacGeneration.

L’entreprise promet jusqu’à 400 Mbit/s, ce qui est excellent quand on reste loin de la fibre optique, même si c’est aussi très théorique. Contrairement à une connexion filaire, la liaison satellitaire dépend de nombreux paramètres qui vont de la météo à la quantité de connexions du satellite visé à tout moment, alors les débits réels peuvent beaucoup varier, tout comme la latence. Si vous êtes intéressé, mon collègue Pierre a testé Starlink chez lui pendant plusieurs semaines pour vérifier ce que cela donnait à l’usage.

Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau

  •  

L’iPhone 16e aurait tout autant de mal à trouver son public que l’iPhone Air

On a beaucoup parlé récemment de l’échec commercial de l’iPhone Air, qui serait boudé par la majorité de la clientèle au point qu’Apple aurait décidé de mettre un gros coup de frein sur la production du modèle actuel et réfléchirait même à annuler le suivant. Ce ne serait pas le seul produit dans la gamme à rencontrer de grosses difficultés toutefois. Si l’on en croit Fixed Focus Digital sur Weibo, l’iPhone 16e aurait lui aussi du mal à trouver des acheteurs.

Image iGeneration.

Le fuiteur chinois, qui avait été le premier à sortir le nom d’iPhone 16e, suggère que ce modèle d’entrée de gamme se vendrait bien peu, au point qu’Apple le considérerait comme un échec. Malgré tout, ses sources suggèrent que l’iPhone 17e resterait au programme pour le début de l’année 2026, un an après la sortie du 16e. On n’en saura pas plus, même si c’est peut-être un indicateur qu’Apple compte changer un petit peu de stratégie.

Si l’iPhone 16e n’est pas un mauvais téléphone, c’est un smartphone certainement bien trop cher pour justifier les compromis demandés. À plus de 700 €, Apple n’a prévu qu’un seul appareil photo au dos, tandis que toutes les petites absences — MagSafe, puce UWB pour repérer précisément un AirTag ou encore la Dynamic Island pour les activités en direct — commencent à peser sur la balance. Manifestement, les clients ont préféré soit dépenser plus pour un iPhone plus cher, soit beaucoup moins pour un smartphone Android concurrent.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

On le voit à notre niveau, l’iPhone 16e ne parvient à attirer votre intérêt que s’il est en promotion à un tarif bien inférieur, jamais à son prix de base. Apple semble avoir deux choix pour le 17e : soit maintenir le tarif en augmentant les fonctionnalités pour rééquilibrer la gamme, soit au contraire baisser le prix de base pour rendre l’iPhone entrée de gamme plus attractif. On devrait savoir dans quelques mois ce que la Pomme a choisi de faire, si on a bien un iPhone 17e à la fin de l’hiver ou au début du printemps, comme les rumeurs le prédisent.

iPhone 17e : date de sortie, puce A19, design… tout ce qu’on sait déjà du futur iPhone “entrée de gamme”

iPhone 17e : date de sortie, puce A19, design… tout ce qu’on sait déjà du futur iPhone “entrée de gamme”

En attendant, on trouve actuellement l’iPhone 16e à partir de 669 € chez Amazon, c’est 50 € de moins que chez Apple. Il y aura peut-être de meilleurs prix dans les jours qui viennent, avec l’arrivée du Black Friday.

  •  

Promo : une imprimante laser Brother compatible AirPrint à 95 € au lieu de 110

Vous cherchez une nouvelle imprimante pour imprimer des documents, mais pas des photos ? La meilleure option est toujours la Brother laser de base du moment et cela tombe bien, ce modèle est actuellement en promotion. Plus précisément, Amazon réduit le prix de la HL-L1240W, un modèle au tarif recommandé de 110 € et qui est affiché en ce moment à 95 €. Ce n’est pas une réduction énorme, mais c’est son prix le plus bas sur la boutique et c’est certainement une excellente option si vous cherchez un produit dans la catégorie.

Image MacGeneration/Brother.

Cette imprimante repose sur la technologie laser et elle ne sait imprimer que des documents en noir et blanc, ce qui la disqualifie naturellement pour tous les besoins liés à la photographie. Si c’est votre cas, oubliez ce produit, il ne vous donnera pas satisfaction. Sinon, c’est l’idéal pour des petits besoins en bureautique. J’utilise moi-même des imprimantes laser Brother depuis près de vingt ans, j’en ai eu deux pendant toute cette durée et les deux ne m’ont jamais déçu.

Le choix du laser permet de ne pas s’embêter avec les cartouches d’encre qui finissent par sécher si on ne les utilise pas suffisamment. La poudre qui est projetée ne peut pas sécher et l’imprimante fonctionnera parfaitement quand vous aurez besoin d’elle, même si c’est après plusieurs mois à la laisser prendre la poussière dans un coin du bureau. Autre avantage, un coût à l’impression record : sur ce modèle entrée de gamme, vous pourrez imprimer 350 pages avec le toner fourni, puis comptez moins de 50 € pour un toner officiel qui doit pouvoir en imprimer un millier. Vous pourrez même payer moins cher pour des blocs compatibles, il n’y a pas de verrouillage chez Brother.

Si l’on peut relier la Brother HL-L1240W en USB à un ordinateur, c’est avant tout une imprimante Wi-Fi. Elle pourra ainsi être connectée au réseau sans fil de votre logement ou bureau, en 2,4 GHz ou 5 GHz, ce qui est encore assez rare dans le domaine. Le fabricant offre toujours la compatibilité AirPrint, ce qui permet d’imprimer depuis des produits Apple sans installer la moindre app ni un pilote. C’est, à mon avis, un prérequis indispensable dans l’écosystème pommé et cela fonctionne très bien à l’usage.

  •  

Réouverture de la FCC : les lancements Apple de fin d’année débloqués ?

Le plus long shutdown de l’histoire du gouvernement américain a enfin pris fin le mercredi 12 novembre 2025, avec la signature d’une loi de financement par Donald Trump. La coupure a duré 43 jours et bloqué mécaniquement de nombreuses administrations aux États-Unis, dont la FCC qui nous intéresse tout particulièrement de ce côté de l’océan. En effet, l’organisme est en charge de certifier tous les nouveaux produits qui contiennent des puces radio, comme le Wi-Fi ou le Bluetooth. Sans FCC, de nombreux fabricants ont été contraints de reporter la sortie de nouveaux produits.

Le shutdown aux USA bloque un bon nombre de nouveautés à la frontière, la FCC étant en pause forcée

Le shutdown aux USA bloque un bon nombre de nouveautés à la frontière, la FCC étant en pause forcée

Est-ce le cas d’Apple ? Les rumeurs soulignent que l’entreprise devrait sortir (au moins) trois nouveaux produits d’ici la fin de l’année, avec une nouvelle Apple TV, un HomePod mini de deuxième génération et des AirTags 2. Les trois sont potentiellement concernés par la fermeture de la FCC, puisqu’ils intègrent tous trois une puce Bluetooth, en plus du Wi-Fi pour deux d’entre eux.

Image iGeneration.

Le shutdown est-il la raison qui explique leur retard ? Mark Gurman envisageait une sortie le 12 novembre, on est le 13 lorsque j’écris ces lignes et il n’y a manifestement pas eu de nouveaux produits chez Apple. Enfin si : il y a bien eu une nouveauté pommée cette semaine, mais la déjà célèbre iPhone Pocket n’a pas besoin d’une autorisation de la part de la FCC.

Vers une commercialisation des nouveaux HomePod mini et Apple TV le 12 novembre ?

Vers une commercialisation des nouveaux HomePod mini et Apple TV le 12 novembre ?

Si la fermeture de la FCC était bien le point bloquant, la reprise des activités de l’administration est une bonne nouvelle pour tous ceux qui attendaient impatiemment de changer leur enceinte connectée ou boîtier TV. Néanmoins, l’organisme doit maintenant rattraper les six semaines de coupure forcée et rien ne dit qu’Apple pourrait obtenir ses certifications à temps. Bien sûr, l’entreprise pourrait être jugée prioritaire, mais la réouverture débute ce jeudi et il est difficile d’imaginer que la firme de Tim Cook pourrait avoir toutes ses autorisations pour une sortie dès la semaine prochaine, par exemple.

Comme il ne s’agit que de rumeurs, on ne sait pas toutefois si la FCC est impliquée dans l’absence de nouveautés côté HomePod mini et Apple TV. Apple peut très bien avoir décidé de reporter leur sortie pour une toute autre raison et tout ce que l’on peut rappeler à ce stade, c’est que les stocks sont au plus bas pour l’enceinte connectée. C’est en général annonciateur d’un renouvellement imminent.

Le HomePod mini en fin de vie chez plusieurs revendeurs : arrivée imminente d’un nouveau modèle ?

Le HomePod mini en fin de vie chez plusieurs revendeurs : arrivée imminente d’un nouveau modèle ?

  •  

Waymo fait rouler ses robotaxis sur les autoroutes américaines

Waymo annonce une grande nouveauté pour son service de robotaxis : dans la Silicon Valley, autour de Los Angeles et de Phoenix, les voitures autonomes de la filiale de Google pourront enfin rouler sur les autoroutes. C’est la première fois qu’un tel service ne se limite pas aux rues d’une ville ou aux équivalents de nos départementales et que des voitures sans conducteur pour superviser les opérations vont se déplacer à des vitesses élevées.

Image Waymo.

C’est une étape symbolique, le signe que Waymo a suffisamment confiance en son système pour placer ses voitures sur l’autoroute, dans un contexte très différent des rues urbaines que l’entreprise a appris à gérer depuis sa création. Par bien des aspects, une autoroute est plus simple pour la conduite autonome : toutes les voitures vont dans la même direction et il n’y a pas de croisements à gérer. Néanmoins, il faut aussi réagir beaucoup plus rapidement quand on roule à plus de 100 km/h et le robotaxi ne peut pas se contenter de s’arrêter au bord de la route en cas de doute sur la marche à suivre, comme c’est le cas en ville.

Même avec cette expansion, Waymo joue la carte de la prudence, qui est sa marque de fabrique depuis le départ. Le lancement se fera progressivement, uniquement dans trois zones au départ et encore, seulement pour quelques utilisateurs. Les clients qui le souhaitent peuvent se faire connaître pour tester en avance le nouveau service, mais on sent bien que l’entreprise veut d’abord vérifier que tout fonctionne comme prévu avec un faible nombre de voitures. Si tout va bien, l’accès aux autoroutes devrait toutefois être rapidement étendu, car c’est un passage obligé pour de nombreuses destinations aux États-Unis.

Dans la Silicon Valley, on pourra désormais commander un Waymo entre San Francisco au nord et San José au sud de la vallée. Google suggère que ce sera utile pour relier la ville à l’aéroport international de San Jose (SJC) qui est très fréquenté, notamment pour les vols internationaux. Malheureusement pour les fans d’Apple, Cupertino a beau être juste à côté, la commune qui héberge l’Apple Park n’est pas encore couverte par Waymo. Cela viendra sûrement rapidement, il suffira de sortir de l’autoroute 280 qui passe juste à côté du campus pommé.

Lors de notre dernier séjour en Californie, nous avions testé Waymo en remontant à San Francisco, où le service était alors uniquement proposé. L’occasion de découvrir un véhicule autonome assez impressionnant pour nous et assez banal pour les habitants du coin. L’approche pragmatique du géant américain a payé et même si le service a longtemps été géographiquement très restreint, on sent bien qu’il va pouvoir rapidement être déployé maintenant.

À bord de Waymo : on n

À bord de Waymo : on n'a pas attendu Tesla pour monter dans un robotaxi

Face à Waymo, Tesla propose en théorie un service comparable avec son service Robotaxi et ses Model Y vont même déjà sur l’autoroute. La différence de taille, c’est qu’il y a toujours un humain sur un siège avant, au moins pour surveiller que tout se passe bien et surtout prendre la main en cas de problème. C’est de la « conduite entièrement autonome supervisée », comme l’entreprise d’Elon Musk aime la nommer, pas de la conduite vraiment autonome. Pour l’heure, la succursale de Google conserve indiscutablement son avance.

Lancement en demi-teinte pour les Robotaxis de Tesla, pas encore complètement autonomes

Lancement en demi-teinte pour les Robotaxis de Tesla, pas encore complètement autonomes

  •  

Black Friday : les robots aspirateurs compatibles Matter en promotion, le Saros 10R de Roborock à 900 €

Le Black Friday aura officiellement lieu cette année le vendredi 28 novembre, mais les opérations commerciales ne cessent de s’allonger dans le temps. La preuve, Amazon lance aujourd’hui son « Avant-première Black Friday » avec à la clé quelques réductions intéressantes. En particulier, on trouve des robots aspirateurs compatibles avec l’app Maison grâce au standard Matter, avec des prix qui sont souvent les plus bas sur la boutique. Par exemple, le Saros 10R de Roborock, un modèle haut de gamme qui est bien compatible avec le protocole ouvert, est vendu actuellement à 900 € au lieu de son prix officiel de 1 500 €.

Image iGeneration/Roborock.

Même s’il est régulièrement vendu moins cher, c’est la première fois qu’il passe sous la barre des mille euros et c’est une réduction supplémentaire de 30 % par rapport au meilleur prix précédent. C’est aussi un très bon tarif si vous cherchez un robot capable d’aspirer ainsi que de laver tous vos sols grâce à un moteur intégré et un système de serpillères rotatives. Le Saros 10R est associé à une base qui récupère la poussière et l’eau sale collectées, puis nettoie les deux serpillères pour le prochain passage.

Le robot lui-même intègre toute l’électronique nécessaire pour cartographier votre intérieur et vous permettre ensuite de planifier le nettoyage différemment par pièce. Il a aussi des capteurs pour éviter les obstacles et autres imprévus. À noter que le Saros 10 du même Roborock, étonnamment proche sur le plan technique, est lui aussi à 900 € au lieu de 1500. Ce modèle dispose d’une meilleure puissance d’aspiration, mais d’un système de serpillère par vibration et non rotation, ce qui peut être moins performant. Sa batterie est aussi un petit peu plus grosse, ce qui le rend préférable pour les grandes surfaces.

Vous voulez le top de ce que le fabricant peut offrir à l’heure actuelle ? Alors bonne nouvelle, le Saros Z70 est lui aussi en promotion et également à son meilleur tarif : 1 199 € au lieu de 1 799. Pour ce prix, vous aurez un robot qui peut aspirer et laver comme tous les autres, mais il se distingue par son bras mécanique qui peut récupérer des objets sur le chemin. Il peut se créer un passage en les déplaçant simplement le temps de faire le ménage, voire les ramener à un endroit décidé par vos soins. On n’arrête pas le progrès…

Vidéo Roborock.

Tous ces modèles sont compatibles avec Matter et peuvent ainsi être contrôlés depuis Maison, y compris en gérant les pièces. De quoi demander à Siri de nettoyer la cuisine ou bien de créer des automatisations qui vont se charger de telle pièce un moment donné, selon vos besoins et envies. Par contre, l’app et donc les serveurs du fabricant restent obligatoires, notamment pour la configuration initiale.

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Si la compatibilité Matter n’est pas essentielle pour vous, d’autres modèles de Roborock moins chers sont aussi disponibles sur Amazon. Par exemple, le Qrevo S5V est actuellement vendu 450 € au lieu de 770 en prix conseillé et même s’il est régulièrement en promotion, c’est son meilleur tarif. Le QV 35A descend même à 360 € au lieu de 590 et là encore, on ne l’avait jamais vu aussi bas. Par rapport aux produits haut de gamme, il faut faire des compromis sur la puissance de l’aspiration et la qualité des capteurs, mais dans les grandes lignes, ce sont des produits très proches.

  •