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Memo - Le robot qui ne juge pas à quel point vous êtes crado

Et encore un robot qui plie du linge !!!

C’est comme si votre belle-mère avait emménagé chez vous, sauf que celui-là ne vous fera pas de remarques sur votre façon d’organiser le frigo ^^. La startup Sunday vient en effet, de présenter Memo, un robot domestique qui promet de vous libérer des tâches ménagères. En tout cas, avec ce truc, plus besoin de faire des gosses… Mais siii, vous savez ces mini prisonniers que vous utilisez pour vider et remplir vos lave vaisselles et que des cinglés veulent sacrifier afin de donner un sens à leur vie.

Blague à part, Memo est développé par Tony Zhao et Cheng Chi, deux diplômés de Stanford qui ont bossé chez Tesla, DeepMind, Waymo, Meta et Neuralink. L’équipe compte maintenant 25 ingénieurs et chercheurs et ce robot a été pensé différemment des autres machines du genre.

Au lieu de s’entraîner dans des simulations industrielles ou des labos aseptisés, Memo a appris en observant de vrais humains faire leurs corvées dans plus de 500 foyers réels. Et sa techno clé, c’est le gant breveté “Skill Capture Glove”.

Des volontaires ont porté ce gant pendant qu’ils faisaient leur ménage, et le système a capturé leurs mouvements. Comment ils plient le linge, comment ils rangent les chaussures dans l’entrée, comment ils chargent le lave-vaisselle, comment ils se… euh, pardon, je m’égare. Bref, Sunday a envoyé plus de 2 000 gants à ces “Memory Developers” et a collecté environ 10 millions d’enregistrements de tâches domestiques réelles. D’après eux, c’est l’une des plus grosses bases de données spécialisées pour robots domestiques qui existe !

L’idée de départ c’est que la plupart des robots domestiques sont des adaptations de machines industrielles. Ils fonctionnent bien dans des environnements structurés pour l’occasion, mais ils plantent lamentablement dès qu’ils se retrouvent face au chaos d’une vraie maison. Des chaussettes qui traînent n’importe où, des assiettes empilées n’importe comment, un chat qui passe devant eux au mauvais moment et c’est la catastrophe !

Du coup, grâce à ces millions d’exemples de situations domestiques authentiques, Memo peut gérer ce qu’ils appellent les “tâches à horizon long”. Ce sont des actions en plusieurs étapes où il faut prendre des décisions selon le contexte comme débarrasser une table, remplir et vider un lave-vaisselle, plier du linge, ranger les chaussures qui trainent dans l’entrée, et même préparer un espresso.

Bon après faudra pas lui demander de gérer un ado en crise existentielle qui n’a plus de Wifi, mais c’est déjà pas si mal.

Côté design, comme vous pouvez le voir, Memo ne ressemble pas du tout aux robots humanoïdes qui font des saltos sur scène. Il a une base roulante au lieu de jambes, ce qui lui permet de rester stable même si le courant se coupe. Donc pas de risque qu’il vous tombe dessus pendant votre sieste.

Son torse peut également monter et descendre pour atteindre des objets à différentes hauteurs et visuellement, il a vraiment un air rétrofuturiste assez mignon avec son corps blanc brillant, ses deux bras super longs, et un visage de cartoon avec des grands yeux en boutons… Ah et vous pouvez même lui mettre différentes casquettes de couleur pour lui donner un look west coast.

Ça me rappelle un peu Baymax dans Big Hero 6. Son corps est également recouvert de silicone souple, ce qui le rend plus dodu et rassurant qu’un robot humanoïde classique froid avec son look de T-1000.

La sécurité a été également bien pensée, d’après ce qu’ils expliquent. Memo est en effet conçu pour être “safe” en présence d’enfants. Si un gamin le pousse ou lui rentre dedans, il ne va pas riposter en lui mettant un coup de savate comme Nawell. Et sa stabilité passive fait qu’il ne peut pas tomber brutalement même en cas de coupure de courant, contrairement à un père de famille bourré et violent.

Et concernant la vie privée, Sunday insiste sur le fait que leur méthode d’apprentissage est respectueuse puisque le robot n’a pas besoin de vous filmer en permanence pour apprendre, vu qu’il utilise les données collectées via le fameux gant et sa bibliothèque de compétences en expansion permanente.

Voilà, le programme de bêta-test “ Founding Families ” a ouvert le 19 novembre et ils vont sélectionner 50 familles qui recevront des exemplaires numérotés de Memo avec un support rapproché de l’équipe. JE ME PORTE VOLONTAIRE POUR TESTER CE TRUC !! Et ensuite, le produit final sera commercialisé au plus tôt fin 2026 avec un prix de départ estimé autour de 20 000 dollars. Ouais, c’est pas donné, mais bon, si vous calculez le coût “d’élevage” d’un enfant jusqu’à ce qu’il soit capable de plier une chaussette correctement, vous vous rendrez compte que c’est peut-être pas si cher ^^.

Source

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Cardinal - Le Everything de Windows débarque enfin sur macOS

Si vous avez déjà utilisé Everything sous Windows, vous savez à quel point c’est relou de ne pas avoir d’équivalent sur Mac. Spotlight c’est bien gentil, mais pour faire une recherche de fichiers précise avec des filtres avancés, c’est pas vraiment ça.

Heureusement, y’a Cardinal qui vient combler ce vide !

Cardinal c’est donc un outil de recherche de fichiers ultra-rapide pour macOS qui reprend la même syntaxe de recherche que ce qu’on retrouve dans Everything. Vous tapez vos critères, et pouf, les résultats apparaissent instantanément. Ce projet est développé par un certain Donough Liu, codé en Rust avec Tauri pour l’interface, et distribué, évidemment, sous licence MIT.

Alors qu’est-ce qu’on peut faire avec ?

Bah déjà, la syntaxe de recherche est hyper puissante. L’espace sert d’opérateur AND, donc si vous tapez “brouillon rapport” vous obtenez tous les fichiers qui contiennent les deux mots. Vous pouvez aussi filtrer par extension avec “*.pdf briefing* pour ne voir que les PDF, ou par taille avec “.zip size:>100MB” pour trouver les grosses archives zip.

Y’a aussi le filtre “infolder:” pour limiter la recherche à un dossier spécifique. Et si vous voulez exclure certains types de fichiers ou utiliser des regex, c’est possible aussi. Bref, y’a tout ce qui manque cruellement à Spotlight.

Et les raccourcis clavier sont bien pensés, je trouve. Cmd+Shift+Space pour afficher Cardinal depuis n’importe où (comme vous le faites avec Spotlight), Espace pour prévisualiser le fichier sélectionné avec Quick Look, Cmd+R pour afficher vos trouvailles dans le Finder, Cmd+C pour copier le chemin. Que du classique !

Pour l’installer, téléchargez le .dmg depuis les releases GitHub et installez le. L’app supporte aussi plusieurs langues grâce à un bouton dans la barre de statut, ce qui est top si vous préférez une interface en français.

Le seul truc à garder en tête, c’est que Cardinal doit indexer vos fichiers pour être rapide, donc la première indexation peut prendre un peu de temps selon la taille de votre disque, mais ensuite c’est instantané !

Merci à Lorenper pour le partage !

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Comment empêcher Gmail d'utiliser vos emails pour entraîner son IA

J’sais pas si vous êtes au courant, mais Google a commencé à activer automatiquement une option qui permet à Gmail de lire vos emails et autres pièces jointes pour entraîner Gemini, son IA maison.

Et bien sûr, comme d’hab, c’est activé par défaut sans vous demander votre avis. Du coup, je vous fais un petit tuto rapide pour désactiver ça.

Allez dans Gmail sur votre ordinateur. Cliquez sur l’icône engrenage en haut à droite, puis sur “Voir tous les paramètres”.

Scrollez ensuite jusqu’à trouver la section qui parle de “Fonctionnalités intelligentes”.

Là, vous avez deux cases à décocher :

La première c’est les “Fonctionnalités intelligentes et personnalisation dans Gmail, Chat et Meet”. Décochez-la.

Ensuite, pour être vraiment tranquille, il faut aussi aller dans les paramètres Google Workspace, et désactivez les toggles “Fonctionnalités intelligentes dans Google Workspace” et les “Fonctionnalités intelligentes dans d’autres produits Google”. (ça dépend si vous avez un Gmail Workspace ou classique)

Et voilà, c’est fait.

Petit bémol quand même, en désactivant tout ça, vous perdez quelques fonctionnalités pratiques. Y’aura plus les événements qui s’ajoutent automatiquement dans votre agenda, ni le Smart Compose qui vous suggère la fin de vos phrases. Et puis terminé les résumés automatiques de mails. Bref, vous revenez à un Gmail un peu plus basique mais qui garde vos mails aux chaud.

Voilà, Google assure utiliser des mesures de confidentialité strictes comme l’anonymisation pour les données collectées, mais bon, on connait la chanson… Donc si vous préférez que vos emails de boulot confidentiels ou vos conversations privées ne servent pas à améliorer une IA, maintenant vous savez comment faire.

Source

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Zork I, II et III passent en open source

Microsoft vient d’annoncer une nouvelle qui va faire plaisir aux vieux de la vieille comme vous et moi ! Zork I, II et III sont désormais disponibles sous licence MIT. Oui, LE Zork, ce jeu d’aventure textuelle qui a traumatisé une génération entière de joueurs avec son Grue mangeur d’aventuriers et ses énigmes cryptiques.

L’annonce vient du Open Source Programs Office de Microsoft, en collaboration avec la Team Xbox, Activision et Jason Scott de l’Internet Archive. Les trois jeux sont maintenant disponibles sur GitHub : Zork I , Zork II et Zork III .

Le code source original, la documentation, les notes de build, et tous les fichiers historiques… Le tout sous licence libre, ce qui va vous permettre à la fois d’étudier le code mais aussi pourquoi pas de créer Zork IV si ça vous amuse. Je verrais bien d’ailleurs un Zork “infini” qui utilise de l’IA générative locale pour proposer des quêtes et des nouvelles énigmes à chaque fois différentes…

Mais le plus beau dans tout ça, c’est surtout l’histoire derrière cette libération du code. D’après Andrew Plotkin , ça a pris quand même deux ans de négociations avec les avocats pour arriver à ajouter quelques lignes de licence MIT à du code datant de 1979.

Mais quand on a el fuego, on s’accroche et les passionnés de chez Microsoft ont tellement insisté, qu’ils ont fini par y arriver !

Du coup, parlons un peu technique, maintenant… Zork tournait sur ce qui s’appelle la Z-Machine . C’est une machine virtuelle créée par Infocom à la fin des années 70 et ce truc, c’était le “write once, run anywhere” de l’époque, bien avant Java, avant Docker, avant tout le monde. Le même code tournait ainsi sur Apple II, CP/M, et plein d’autres machines de l’époque sans modif. C’était une vraie prouesse d’ingénierie pour l’époque.

On va donc enfin voir comment Infocom gérait le parsing du langage naturel ^^/

Et ce n’est pas tout puisque Microsoft a annoncé vouloir libérer tout le catalogue Infocom à terme : Planetfall, The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, A Mind Forever Voyaging…etc. Tous ces classiques devraient à terme passer sous licence MIT. Bon, ça va prendre un peu de temps vu la lenteur du processus juridique, mais au moins l’intention est là.

Voilà et si le code c’est pas votre came mais que vous voulez vous replonger dans le jeu Zork quand même, vous pouvez le jouer directement sur Internet Archive .

Source

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Ackify - Pour confirmer la lecture d'un document

Benjamin, lecteur de korben.info, m’a envoyé un email pour me parler d’ Ackify , son nouveau projet open-source. L’idée avec Ackify c’est de pouvoir confirmer qu’un document a bien été lu !

Je parle pas de signature électronique, hein. Pour ça y’a déjà DocuSign, Adobe Sign, HelloSign…etc. Non, je vous parle des cas où vous avez juste besoin de prouver que Thérèse de la compta a bien reçu, ouvert et lu le PDF de la nouvelle procédure RGPD. Et pour ça, les solutions du marché sont soit surdimensionnées, soit inexistantes, du coup, les boîtes bidouillent avec des Google Forms pourris ou des macros Excel qui traînent dans le coin depuis 2003.

Ackify tourne en Docker distroless, s’installe en 5 minutes avec un script, et fonctionne sur PostgreSQL 16. L’authentification se fait via Magic Link sans mot de passe, ou OAuth 2 si vous préférez Google, GitHub ou GitLab. Ensuite, une fois connecté, vous lisez le document, vous cliquez sur “J’ai lu”, et c’est terminé. Une signature cryptographique Ed25519 est générée, le checksum SHA-256 du document est vérifié, et tout part dans un audit trail immuable.

Le principe est donc super solide et chaque utilisateur ne peut signer qu’une seule fois par document. Ensuite, vous en tant qu’admin, vous avez un dashboard pour tracker qui a lu quoi. Il y a également des rappels automatiques par email pour ceux qui traînent et des widgets que vous pouvez intégrer dans votre intranet si ça vous amuse !

Sans oublier que c’est multi-lingue !

Bref, que ce soit pour obtenir des attestations de lecture de politiques de sécurité, des formations internes avec validation, la prise en compte de directive RGPD, des procédures de conformité…etc, Ackify pourra vous aider sans avoir à sortir l’artillerie lourde de la signature électronique traditionnelle.

Voilà, c’est gratuit, open source et vous pouvez avoir tous les détails sur le site officiel du projet : ackify.eu .

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Memo - Le robot qui ne juge pas à quel point vous êtes crado

Et encore un robot qui plie du linge !!

C’est comme si votre belle-mère avait emménagé chez vous, sauf que celui-là ne vous fera pas de remarques sur votre façon d’organiser le frigo ^^. La startup Sunday vient en effet, de présenter Memo, un robot domestique qui promet de vous libérer des tâches ménagères. En tout cas, avec ce truc, plus besoin de faire des gosses… Mais siii, vous savez ces mini prisonniers que vous utilisez pour vider et remplir vos lave vaisselles et que des cinglés veulent sacrifier afin de donner un sens à leur vie.

Blague à part, Memo est développé par Tony Zhao et Cheng Chi, deux diplômés de Stanford qui ont bossé chez Tesla, DeepMind, Waymo, Meta et Neuralink. L’équipe compte maintenant 25 ingénieurs et chercheurs et ce robot a été pensé différemment des autres machines du genre.

Au lieu de s’entraîner dans des simulations industrielles ou des labos aseptisés, Memo a appris en observant de vrais humains faire leurs corvées dans plus de 500 foyers réels. Et sa techno clé, c’est le gant breveté “Skill Capture Glove”.

Des volontaires ont porté ce gant pendant qu’ils faisaient leur ménage, et le système a capturé leurs mouvements. Comment ils plient le linge, comment ils rangent les chaussures dans l’entrée, comment ils chargent le lave-vaisselle, comment ils se… euh, pardon, je m’égare. Bref, Sunday a envoyé plus de 2 000 gants à ces “Memory Developers” et a collecté environ 10 millions d’enregistrements de tâches domestiques réelles. D’après eux, c’est l’une des plus grosses bases de données spécialisées pour robots domestiques qui existe !

L’idée de départ c’est que la plupart des robots domestiques sont des adaptations de machines industrielles. Ils fonctionnent bien dans des environnements structurés pour l’occasion, mais ils plantent lamentablement dès qu’ils se retrouvent face au chaos d’une vraie maison. Des chaussettes qui traînent n’importe où, des assiettes empilées n’importe comment, un chat qui passe devant eux au mauvais moment et c’est la catastrophe !

Du coup, grâce à ces millions d’exemples de situations domestiques authentiques, Memo peut gérer ce qu’ils appellent les “tâches à horizon long”. Ce sont des actions en plusieurs étapes où il faut prendre des décisions selon le contexte comme débarrasser une table, remplir et vider un lave-vaisselle, plier du linge, ranger les chaussures qui trainent dans l’entrée, et même préparer un espresso.

Bon après faudra pas lui demander de gérer un ado en crise existentielle qui n’a plus de Wifi, mais c’est déjà pas si mal.

Côté design, comme vous pouvez le voir, Memo ne ressemble pas du tout aux robots humanoïdes qui font des saltos sur scène. Il a une base roulante au lieu de jambes, ce qui lui permet de rester stable même si le courant se coupe. Donc pas de risque qu’il vous tombe dessus pendant votre sieste.

Son torse peut également monter et descendre pour atteindre des objets à différentes hauteurs et visuellement, il a vraiment un air rétrofuturiste assez mignon avec son corps blanc brillant, ses deux bras super longs, et un visage de cartoon avec des grands yeux en boutons… Ah et vous pouvez même lui mettre différentes casquettes de couleur pour lui donner un look west coast.

Ça me rappelle un peu Baymax dans Big Hero 6. Son corps est également recouvert de silicone souple, ce qui le rend plus dodu et rassurant qu’un robot humanoïde classique froid avec son look de T-1000.

La sécurité a été également bien pensée, d’après ce qu’ils expliquent. Memo est en effet conçu pour être “safe” en présence d’enfants. Si un gamin le pousse ou lui rentre dedans, il ne va pas riposter en lui mettant un coup de savate comme Nawell. Et sa stabilité passive fait qu’il ne peut pas tomber brutalement même en cas de coupure de courant, contrairement à un père de famille bourré et violent.

Et concernant la vie privée, Sunday insiste sur le fait que leur méthode d’apprentissage est respectueuse puisque le robot n’a pas besoin de vous filmer en permanence pour apprendre, vu qu’il utilise les données collectées via le fameux gant et sa bibliothèque de compétences en expansion permanente.

Voilà, le programme de bêta-test “ Founding Families ” a ouvert le 19 novembre et ils vont sélectionner 50 familles qui recevront des exemplaires numérotés de Memo avec un support rapproché de l’équipe. JE ME PORTE VOLONTAIRE POUR TESTER CE TRUC !! Et ensuite, le produit final sera commercialisé au plus tôt fin 2026 avec un prix de départ estimé autour de 20 000 dollars. Ouais, c’est pas donné, mais bon, si vous calculez le coût “d’élevage” d’un enfant jusqu’à ce qu’il soit capable de plier une chaussette correctement, vous vous rendrez compte que c’est peut-être pas si cher ^^.

Source

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Cardinal - Le Everything de Windows débarque enfin sur macOS

Si vous avez déjà utilisé Everything sous Windows, vous savez à quel point c’est relou de ne pas avoir d’équivalent sur Mac. Spotlight c’est bien gentil, mais pour faire une recherche de fichiers précise avec des filtres avancés, c’est pas vraiment ça.

Heureusement, y’a Cardinal qui vient combler ce vide !

Cardinal c’est donc un outil de recherche de fichiers ultra-rapide pour macOS qui reprend la même syntaxe de recherche que ce qu’on retrouve dans Everything. Vous tapez vos critères, et pouf, les résultats apparaissent instantanément. Ce projet est développé par un certain Donough Liu, codé en Rust avec Tauri pour l’interface, et distribué, évidemment, sous licence MIT.

Alors qu’est-ce qu’on peut faire avec ?

Bah déjà, la syntaxe de recherche est hyper puissante. L’espace sert d’opérateur AND, donc si vous tapez “brouillon rapport” vous obtenez tous les fichiers qui contiennent les deux mots. Vous pouvez aussi filtrer par extension avec “*.pdf briefing* pour ne voir que les PDF, ou par taille avec “.zip size:>100MB” pour trouver les grosses archives zip.

Y’a aussi le filtre “infolder:” pour limiter la recherche à un dossier spécifique. Et si vous voulez exclure certains types de fichiers ou utiliser des regex, c’est possible aussi. Bref, y’a tout ce qui manque cruellement à Spotlight.

Et les raccourcis clavier sont bien pensés, je trouve. Cmd+Shift+Space pour afficher Cardinal depuis n’importe où (comme vous le faites avec Spotlight), Espace pour prévisualiser le fichier sélectionné avec Quick Look, Cmd+R pour afficher vos trouvailles dans le Finder, Cmd+C pour copier le chemin. Que du classique !

Pour l’installer, téléchargez le .dmg depuis les releases GitHub et installez le. L’app supporte aussi plusieurs langues grâce à un bouton dans la barre de statut, ce qui est top si vous préférez une interface en français.

Le seul truc à garder en tête, c’est que Cardinal doit indexer vos fichiers pour être rapide, donc la première indexation peut prendre un peu de temps selon la taille de votre disque, mais ensuite c’est instantané !

Merci à Lorenper pour le partage !

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Comment empêcher Gmail d'utiliser vos emails pour entraîner son IA

J’sais pas si vous êtes au courant, mais Google a commencé à activer automatiquement une option qui permet à Gmail de lire vos emails et autres pièces jointes pour entraîner Gemini, son IA maison.

Et bien sûr, comme d’hab, c’est activé par défaut sans vous demander votre avis. Du coup, je vous fais un petit tuto rapide pour désactiver ça.

Allez dans Gmail sur votre ordinateur. Cliquez sur l’icône engrenage en haut à droite, puis sur “Voir tous les paramètres”.

Scrollez ensuite jusqu’à trouver la section qui parle de “Fonctionnalités intelligentes”.

Là, vous avez deux cases à décocher :

La première c’est les “Fonctionnalités intelligentes et personnalisation dans Gmail, Chat et Meet”. Décochez-la.

Ensuite, pour être vraiment tranquille, il faut aussi aller dans les paramètres Google Workspace, et désactivez les toggles “Fonctionnalités intelligentes dans Google Workspace” et les “Fonctionnalités intelligentes dans d’autres produits Google”. (ça dépend si vous avez un Gmail Workspace ou classique)

Et voilà, c’est fait.

Petit bémol quand même, en désactivant tout ça, vous perdez quelques fonctionnalités pratiques. Y’aura plus les événements qui s’ajoutent automatiquement dans votre agenda, ni le Smart Compose qui vous suggère la fin de vos phrases. Et puis terminé les résumés automatiques de mails. Bref, vous revenez à un Gmail un peu plus basique mais qui garde vos mails aux chaud.

Voilà, Google assure utiliser des mesures de confidentialité strictes comme l’anonymisation pour les données collectées, mais bon, on connait la chanson… Donc si vous préférez que vos emails de boulot confidentiels ou vos conversations privées ne servent pas à améliorer une IA, maintenant vous savez comment faire.

Source

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Zork I, II et III passent en open source

Microsoft vient d’annoncer une nouvelle qui va faire plaisir aux vieux de la vieille comme vous et moi ! Zork I, II et III sont désormais disponibles sous licence MIT. Oui, LE Zork, ce jeu d’aventure textuelle qui a traumatisé une génération entière de joueurs avec son Grue mangeur d’aventuriers et ses énigmes cryptiques.

L’annonce vient du Open Source Programs Office de Microsoft, en collaboration avec la Team Xbox, Activision et Jason Scott de l’Internet Archive. Les trois jeux sont maintenant disponibles sur GitHub : Zork I , Zork II et Zork III .

Le code source original, la documentation, les notes de build, et tous les fichiers historiques… Le tout sous licence libre, ce qui va vous permettre à la fois d’étudier le code mais aussi pourquoi pas de créer Zork IV si ça vous amuse. Je verrais bien d’ailleurs un Zork “infini” qui utilise de l’IA générative locale pour proposer des quêtes et des nouvelles énigmes à chaque fois différentes…

Mais le plus beau dans tout ça, c’est surtout l’histoire derrière cette libération du code. D’après Andrew Plotkin , ça a pris quand même deux ans de négociations avec les avocats pour arriver à ajouter quelques lignes de licence MIT à du code datant de 1979.

Mais quand on a el fuego, on s’accroche et les passionnés de chez Microsoft ont tellement insisté, qu’ils ont fini par y arriver !

Du coup, parlons un peu technique, maintenant… Zork tournait sur ce qui s’appelle la Z-Machine . C’est une machine virtuelle créée par Infocom à la fin des années 70 et ce truc, c’était le “write once, run anywhere” de l’époque, bien avant Java, avant Docker, avant tout le monde. Le même code tournait ainsi sur Apple II, CP/M, et plein d’autres machines de l’époque sans modif. C’était une vraie prouesse d’ingénierie pour l’époque.

On va donc enfin voir comment Infocom gérait le parsing du langage naturel ^^/

Et ce n’est pas tout puisque Microsoft a annoncé vouloir libérer tout le catalogue Infocom à terme : Planetfall, The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, A Mind Forever Voyaging…etc. Tous ces classiques devraient à terme passer sous licence MIT. Bon, ça va prendre un peu de temps vu la lenteur du processus juridique, mais au moins l’intention est là.

Voilà et si le code c’est pas votre came mais que vous voulez vous replonger dans le jeu Zork quand même, vous pouvez le jouer directement sur Internet Archive .

Source

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Ackify - Pour confirmer la lecture d'un document

Benjamin, lecteur de korben.info, m’a envoyé un email pour me parler d’ Ackify , son nouveau projet open-source. L’idée avec Ackify c’est de pouvoir confirmer qu’un document a bien été lu !

Je parle pas de signature électronique, hein. Pour ça y’a déjà DocuSign, Adobe Sign, HelloSign…etc. Non, je vous parle des cas où vous avez juste besoin de prouver que Thérèse de la compta a bien reçu, ouvert et lu le PDF de la nouvelle procédure RGPD. Et pour ça, les solutions du marché sont soit surdimensionnées, soit inexistantes, du coup, les boîtes bidouillent avec des Google Forms pourris ou des macros Excel qui traînent dans le coin depuis 2003.

Ackify tourne en Docker distroless, s’installe en 5 minutes avec un script, et fonctionne sur PostgreSQL 16. L’authentification se fait via Magic Link sans mot de passe, ou OAuth 2 si vous préférez Google, GitHub ou GitLab. Ensuite, une fois connecté, vous lisez le document, vous cliquez sur “J’ai lu”, et c’est terminé. Une signature cryptographique Ed25519 est générée, le checksum SHA-256 du document est vérifié, et tout part dans un audit trail immuable.

Le principe est donc super solide et chaque utilisateur ne peut signer qu’une seule fois par document. Ensuite, vous en tant qu’admin, vous avez un dashboard pour tracker qui a lu quoi. Il y a également des rappels automatiques par email pour ceux qui traînent et des widgets que vous pouvez intégrer dans votre intranet si ça vous amuse !

Sans oublier que c’est multi-lingue !

Bref, que ce soit pour obtenir des attestations de lecture de politiques de sécurité, des formations internes avec validation, la prise en compte de directive RGPD, des procédures de conformité…etc, Ackify pourra vous aider sans avoir à sortir l’artillerie lourde de la signature électronique traditionnelle.

Voilà, c’est gratuit, open source et vous pouvez avoir tous les détails sur le site officiel du projet : ackify.eu .

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Gmail va supprimer la fonction "Consulter d'autres comptes de messagerie"

Hé bien, mauvaise nouvelle pour ceux qui utilisaient Gmail comme hub central pour récupérer leurs mails depuis plusieurs comptes externes. Google vient en effet d’annoncer qu’à partir de janvier 2026, la fonctionnalité “Check mail from other accounts” (Consulter d’autres comptes de messagerie) allait disparaître. Et avec elle, Gmailify qui permettait d’appliquer les filtres anti-spam et les outils de Gmail à vos comptes externes.

C’était pourtant bien pratique ce truc. Quand on avait plusieurs adresses mail chez différents fournisseurs, on pouvait tout centraliser dans Gmail via le protocole POP. Ça évitait d’avoir à jongler entre 3 ou 4 webmails différents. Tout arrivait au même endroit, c’était parfait.

Mais bon, c’est finito ! A croire que la NSA n’a plus besoin de ces data… Rooooh ^^

Google n’a pas vraiment donné d’explication claire sur les raisons de cette décision mais certains fifous spéculent que ça pourrait être lié aux problèmes de filtrage spam sur les emails transférés. Quoiqu’il en soit, pour le moment, rien d’officiel.

Du coup, qu’est-ce qu’il vous reste comme options ?

Hé bien Google propose deux alternatives. La première, c’est de configurer un transfert automatique (forwarding) chez votre autre fournisseur pour que les nouveaux mails arrivent directement dans votre boîte Gmail. Ça reproduit à peu près le comportement du POP fetching, mais c’est à configurer côté fournisseur externe. Et la deuxième option que propose Google, c’est d’ajouter vos comptes externes dans l’app Gmail mobile qui elle, utilise une connexion IMAP standard.

Par contre sur desktop, vous perdez cette possibilité…

Perso, je vous recommande plutôt de passer sur un vrai client mail comme Thunderbird ou Betterbird . Les deux sont gratuits, open source, et ils gèrent sans problèmes le multi-comptes. En plus, bonne nouvelle, Thunderbird vient justement d’ajouter le support natif de Microsoft Exchange, donc c’est le bon moment pour migrer si en plus, vous avez des boites Exchange.

Bref, si vous faisiez partie des utilisateurs qui centralisaient tout dans Gmail via POP3, vous avez jusqu’à janvier 2026 pour trouver une alternative.

Dommage, c’était bien pratique.

Source

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La poésie est une arme... pour contourner la sécurité des LLMs

Hé bien les amis, on savait déjà que les LLM avaient quelques petites failles de sécurité, mais celle-là est quand même assez… poétique. En effet, des chercheurs de DEXAI et de l’Université Sapienza de Rome viennent de découvrir que reformuler une requête malveillante sous la forme d’un poème permet de contourner les sécurités dans plus de 90% des cas chez certains fournisseurs d’IA.

L’équipe a ainsi testé la robustesse de 25 modèles de langage provenant de 9 fournisseurs majeurs : Google, OpenAI, Anthropic, DeepSeek, Qwen, Mistral, Meta, xAI et Moonshot et ils ont pour cela converti 1 200 requêtes potentiellement dangereuses en vers et comparé les résultats avec les mêmes demandes mais en prose classique.

Et là surprise ! Le taux de succès des attaques passe de 8% en prose à 43% en formulation poétique. 5x plus de succès, c’est pas rien ! Je me suis demandé comment c’était possible et d’après le doc de recherche, c’est parce que les filtres de sécurité des LLM fonctionnent principalement par pattern-matching sur des formulations classiques.

Ainsi, quand vous demandez en prose comment fabriquer un truc dangereux, le modèle reconnaît la structure et refuse. Mais quand la même demande est enrobée de métaphores condensées, de rythme stylisé et de tournures narratives inhabituelles, les heuristiques de détection passent à côté.

En gros, les garde-fous sont entraînés à repérer des formes de surface mais pas l’intention sous-jacente, qui elle est nuisible. Voici le tableau. Plus c’est rouge plus le modèle est sensible à l’attaque par poème.

ASR c’est le taux de succès de l’attaque.

Bizarrement, les modèles plus petits refusent plus souvent que les gros. GPT-5-Nano (0% de taux de succès d’attaque) fait mieux que GPT-5 (10%)par exemple. Les chercheurs n’expliquent pas vraiment pourquoi, mais ça suggère que la taille du modèle n’est pas forcément synonyme de meilleure sécurité. C’est peut-être aussi parce que les gros modèles sont tellement doués pour comprendre le contexte qu’ils comprennent aussi mieux ce qu’on leur demande de faire, même quand c’est caché dans des alexandrins.

Au niveau des domaines testés, c’est l’injection de code et les attaques cyber qui passent le mieux avec 84% de réussite. Le contenu sexuel reste le plus résistant avec seulement 24% de taux de succès. Les autres domaines comme le CBRN (chimique, biologique, radiologique, nucléaire), la manipulation psychologique et la perte de contrôle se situent entre les deux…

Bon, après faut quand même nuancer un peu car l’étude se limite aux interactions single-turn (c’est à dire en une seule requête, sans réelle conversation), utilise un seul méta-prompt pour la conversion poétique, et n’a testé que l’anglais et l’italien. Les chercheurs reconnaissent aussi que leurs mesures sont conservatives, donc les vrais taux de succès sont probablement plus élevés. Mais cela n’enlève rien au fait que les implications sont quand même sérieuses.

Prochainement, l’équipe prévoit d’analyser précisément quels éléments poétiques provoquent cet effet (la métaphore ? le rythme ? la rime ?), d’étendre les tests à d’autres langues et d’autres styles, et de développer des méthodes d’évaluation plus robustes face à ces “variations linguistiques”.

Bref, si vous voulez que votre IA vous ponde des choses “non autorisées”, écrivez un joli sonnet, ça a plus de chance de passer ^^.

Source

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Gmail va supprimer la fonction "Consulter d'autres comptes de messagerie"

Hé bien, mauvaise nouvelle pour ceux qui utilisaient Gmail comme hub central pour récupérer leurs mails depuis plusieurs comptes externes. Google vient en effet d’annoncer qu’à partir de janvier 2026, la fonctionnalité “Check mail from other accounts” (Consulter d’autres comptes de messagerie) allait disparaître. Et avec elle, Gmailify qui permettait d’appliquer les filtres anti-spam et les outils de Gmail à vos comptes externes.

C’était pourtant bien pratique ce truc. Quand on avait plusieurs adresses mail chez différents fournisseurs, on pouvait tout centraliser dans Gmail via le protocole POP. Ça évitait d’avoir à jongler entre 3 ou 4 webmails différents. Tout arrivait au même endroit, c’était parfait.

Mais bon, c’est finito ! A croire que la NSA n’a plus besoin de ces data… Rooooh ^^

Google n’a pas vraiment donné d’explication claire sur les raisons de cette décision mais certains fifous spéculent que ça pourrait être lié aux problèmes de filtrage spam sur les emails transférés. Quoiqu’il en soit, pour le moment, rien d’officiel.

Du coup, qu’est-ce qu’il vous reste comme options ?

Hé bien Google propose deux alternatives. La première, c’est de configurer un transfert automatique (forwarding) chez votre autre fournisseur pour que les nouveaux mails arrivent directement dans votre boîte Gmail. Ça reproduit à peu près le comportement du POP fetching, mais c’est à configurer côté fournisseur externe. Et la deuxième option que propose Google, c’est d’ajouter vos comptes externes dans l’app Gmail mobile qui elle, utilise une connexion IMAP standard.

Par contre sur desktop, vous perdez cette possibilité…

Perso, je vous recommande plutôt de passer sur un vrai client mail comme Thunderbird ou Betterbird . Les deux sont gratuits, open source, et ils gèrent sans problèmes le multi-comptes. En plus, bonne nouvelle, Thunderbird vient justement d’ajouter le support natif de Microsoft Exchange, donc c’est le bon moment pour migrer si en plus, vous avez des boites Exchange.

Bref, si vous faisiez partie des utilisateurs qui centralisaient tout dans Gmail via POP3, vous avez jusqu’à janvier 2026 pour trouver une alternative.

Dommage, c’était bien pratique.

Source

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La poésie est une arme... pour contourner la sécurité des LLMs

Hé bien les amis, on savait déjà que les LLM avaient quelques petites failles de sécurité, mais celle-là est quand même assez… poétique. En effet, des chercheurs de DEXAI et de l’Université Sapienza de Rome viennent de découvrir que reformuler une requête malveillante sous la forme d’un poème permet de contourner les sécurités dans plus de 90% des cas chez certains fournisseurs d’IA.

L’équipe a ainsi testé la robustesse de 25 modèles de langage provenant de 9 fournisseurs majeurs : Google, OpenAI, Anthropic, DeepSeek, Qwen, Mistral, Meta, xAI et Moonshot et ils ont pour cela converti 1 200 requêtes potentiellement dangereuses en vers et comparé les résultats avec les mêmes demandes mais en prose classique.

Et là surprise ! Le taux de succès des attaques passe de 8% en prose à 43% en formulation poétique. 5x plus de succès, c’est pas rien ! Je me suis demandé comment c’était possible et d’après le doc de recherche, c’est parce que les filtres de sécurité des LLM fonctionnent principalement par pattern-matching sur des formulations classiques.

Ainsi, quand vous demandez en prose comment fabriquer un truc dangereux, le modèle reconnaît la structure et refuse. Mais quand la même demande est enrobée de métaphores condensées, de rythme stylisé et de tournures narratives inhabituelles, les heuristiques de détection passent à côté.

En gros, les garde-fous sont entraînés à repérer des formes de surface mais pas l’intention sous-jacente, qui elle est nuisible. Voici le tableau. Plus c’est rouge plus le modèle est sensible à l’attaque par poème.

ASR c’est le taux de succès de l’attaque.

Bizarrement, les modèles plus petits refusent plus souvent que les gros. GPT-5-Nano (0% de taux de succès d’attaque) fait mieux que GPT-5 (10%)par exemple. Les chercheurs n’expliquent pas vraiment pourquoi, mais ça suggère que la taille du modèle n’est pas forcément synonyme de meilleure sécurité. C’est peut-être aussi parce que les gros modèles sont tellement doués pour comprendre le contexte qu’ils comprennent aussi mieux ce qu’on leur demande de faire, même quand c’est caché dans des alexandrins.

Au niveau des domaines testés, c’est l’injection de code et les attaques cyber qui passent le mieux avec 84% de réussite. Le contenu sexuel reste le plus résistant avec seulement 24% de taux de succès. Les autres domaines comme le CBRN (chimique, biologique, radiologique, nucléaire), la manipulation psychologique et la perte de contrôle se situent entre les deux…

Bon, après faut quand même nuancer un peu car l’étude se limite aux interactions single-turn (c’est à dire en une seule requête, sans réelle conversation), utilise un seul méta-prompt pour la conversion poétique, et n’a testé que l’anglais et l’italien. Les chercheurs reconnaissent aussi que leurs mesures sont conservatives, donc les vrais taux de succès sont probablement plus élevés. Mais cela n’enlève rien au fait que les implications sont quand même sérieuses.

Prochainement, l’équipe prévoit d’analyser précisément quels éléments poétiques provoquent cet effet (la métaphore ? le rythme ? la rime ?), d’étendre les tests à d’autres langues et d’autres styles, et de développer des méthodes d’évaluation plus robustes face à ces “variations linguistiques”.

Bref, si vous voulez que votre IA vous ponde des choses “non autorisées”, écrivez un joli sonnet, ça a plus de chance de passer ^^.

Source

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System.css - Donnez un look 100% retro Apple à votre site web

Si vous aimez tout ce qui est rétro, vous avez peut-être déjà essayé de donner un look MS Dos , Windows 95 , Windows 98 , Windows XP ou encore Windows 7 à votre site web.

Ce que vous n’avez jamais osé faire, c’est de lui donner un look Apple System 6 !

Et ça c’est quand même un OS qui est sorti en 1988 soit 7 ans avant Windows 95 et ce qui est incroyable c’est qu’il avait déjà une interface parfaitement mature avec des fenêtres, des icônes, des menus déroulants et tout ça était en noir et blanc, mais c’était pas moche, bien au contraire !

Et ce qu’on oublie c’est que Windows 3.0 a débarqué deux ans plus tard en 1990 avec une interface… étrangement familière. Alors on ne va pas se mentir, Microsoft s’est LARGEMENT inspiré de ce qu’Apple faisait depuis 1984 avec le premier Macintosh qui se sont eux-mêmes inspiré des interfaces vues lors de la visite de Steve Jobs au Xerox PARC.

Apple qui ne doute de rien, a même attaqué Microsoft en justice pour ça en 1988. Le procès a été perdu, mais bon, l’histoire retient qui a copié qui !

Du coup, plutôt que de continuer à cloner les clones, system.css ferme la boucle en revenant à la source. Ce projet est développé par Saket Choudhary et prend son inspiration directe des guidelines de design d’Apple pour System 6, la dernière version monochrome de macOS avant l’arrivée de System 7 en couleur en 1991.

Le truc cool avec system.css, c’est que ça fonctionne exactement comme 98.css. Y’a aucun JavaScript… Vous incluez juste le fichier CSS via CDN ou npm, et hop, tous vos composants HTML prennent instantanément l’apparence d’une interface Macintosh de 1988. Des boutons arrondis, des fenêtres avec une bordure de 19 pixels, des barres de titre, des menus déroulants incroyables, des checkboxes carrées, des boites de dialogues avec double bordure. Tout est là !

L’installation se fait en deux lignes. Via CDN, vous balancez ce code dans votre HTML:

<link rel="stylesheet" href="https://unpkg.com/@sakun/system.css">

Ou via npm, c’est :

`npm i @sakun/system.css`

C’est compatible avec React, Vue, Svelte, ou du HTML vanilla pur jus !

La page de démo affiche d’ailleurs tous les composants disponibles et tout respecte scrupuleusement les spécifications originales de l’OS.

Voilà, avec system.css , vous pouvez donc créer des interfaces web qui ressemblent à celles que les gens utilisaient quand internet n’existait pas encore pour le grand public. Impec pour filer un petit coup d’vieux à votre prochain site web !

Merci à Lorenper pour l’info !

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System.css - Donnez un look 100% retro Apple à votre site web

Si vous aimez tout ce qui est rétro, vous avez peut-être déjà essayé de donner un look MS Dos , Windows 95 , Windows 98 , Windows XP ou encore Windows 7 à votre site web.

Ce que vous n’avez jamais osé faire, c’est de lui donner un look Apple System 6 !

Et ça c’est quand même un OS qui est sorti en 1988 soit 7 ans avant Windows 95 et ce qui est incroyable c’est qu’il avait déjà une interface parfaitement mature avec des fenêtres, des icônes, des menus déroulants et tout ça était en noir et blanc, mais c’était pas moche, bien au contraire !

Et ce qu’on oublie c’est que Windows 3.0 a débarqué deux ans plus tard en 1990 avec une interface… étrangement familière. Alors on ne va pas se mentir, Microsoft s’est LARGEMENT inspiré de ce qu’Apple faisait depuis 1984 avec le premier Macintosh qui se sont eux-mêmes inspiré des interfaces vues lors de la visite de Steve Jobs au Xerox PARC.

Apple qui ne doute de rien, a même attaqué Microsoft en justice pour ça en 1988. Le procès a été perdu, mais bon, l’histoire retient qui a copié qui !

Du coup, plutôt que de continuer à cloner les clones, system.css ferme la boucle en revenant à la source. Ce projet est développé par Saket Choudhary et prend son inspiration directe des guidelines de design d’Apple pour System 6, la dernière version monochrome de macOS avant l’arrivée de System 7 en couleur en 1991.

Le truc cool avec system.css, c’est que ça fonctionne exactement comme 98.css. Y’a aucun JavaScript… Vous incluez juste le fichier CSS via CDN ou npm, et hop, tous vos composants HTML prennent instantanément l’apparence d’une interface Macintosh de 1988. Des boutons arrondis, des fenêtres avec une bordure de 19 pixels, des barres de titre, des menus déroulants incroyables, des checkboxes carrées, des boites de dialogues avec double bordure. Tout est là !

L’installation se fait en deux lignes. Via CDN, vous balancez ce code dans votre HTML:

<link rel="stylesheet" href="https://unpkg.com/@sakun/system.css">

Ou via npm, c’est :

`npm i @sakun/system.css`

C’est compatible avec React, Vue, Svelte, ou du HTML vanilla pur jus !

La page de démo affiche d’ailleurs tous les composants disponibles et tout respecte scrupuleusement les spécifications originales de l’OS.

Voilà, avec system.css , vous pouvez donc créer des interfaces web qui ressemblent à celles que les gens utilisaient quand internet n’existait pas encore pour le grand public. Impec pour filer un petit coup d’vieux à votre prochain site web !

Merci à Lorenper pour l’info !

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GrayscaleAdz - L'extension Chrome qui décolore les pubs

Vous connaissez l’histoire des loups de Yellowstone ?

En 1995, on les a réintroduits dans le parc, et boom, tout l’écosystème s’est alors rééquilibré. Les cerfs ont arrêté de bousiller la végétation, les rivières ont repris leur cours habituel, les castors sont revenus…etc. Hé bien dites vous que le développeur Ryan Johnstone, basé à Nairobi (Kenya), a fait pareil avec les pubs qu’on retrouve partout sur le web. Au lieu de les “tuer” avec un adblock, il les a tout simplement décolorées.

GrayscaleAdz c’est donc une extension Chrome qui ne bloque rien, mais convertit les publicités en noir et blanc. Comme ça, vous gardez la pub et les journalistes et autres webmasters des sites peuvent garder leurs revenus, continuer à aller au ski et se payer des Uber Eats sans se la coller derrière un paywall tout nul. Et vous, ça vous agresse moins !

Alors bien sûr, ça ne vire pas les trackers et ce genre de trucs, mais si vous faites partie de ces gens qui laissent la pub active sur certains sites en soutien au créateur, sachez que ça peut atténuer la souffrance de vos pupilles sans condamner le créateur de contenu à se trouver un vrai job. Je sais de quoi je parle, je suis moi-même blogueur-chômeur-professionnel.

L’extension propose un slider réglable de 0 à 100% pour ajuster l’intensité du noir et blanc, ce qui vous permet de garder un peu de couleur. Vous avez également une whitelist pour exclure vos sites préférés. Genre, vous voulez que les pubs sur ce blog restent en couleur parce que vous aimez bien le contenu ? Hop, c’est vous qui décidez !

**AH, MAIS JE SUIS CON, VOUS POURREZ PAS CAR Y’A PLUS DE BANNIÈRES DE PUBS ICI PARCE QUE J’AI FAIT LE PARI QUE LES GENS BONS (AHAHAH JEU DE MOTS !) VONT ME SOUTENIR SUR PATREON ! **

AHAHA ESPOIR ! MERCI BONSOIR !

Comment ça, c’est le matin ? Bref, GrayscaleAdz est même optimisée pour YouTube. Les pubs vidéo passent en full grisâtre comme votre vie, les pubs dans la sidebar aussi, les contenus sponsorisés pareil et les boutons skip natifs restent fonctionnels. Vous ne perdez rien en ergonomie, vous gagnez juste en confort visuel… C’est le bonheur, il ne vous reste plus qu’à trouver l’amour !

Bon, par contre, y’a certains sites qui sont flaggés dans leur intégralité ^^

Voilà, si vous voulez tester, l’extension est sur le Chrome Web Store .

Et merci à Lorenper pour l’info.

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GrayscaleAdz - L'extension Chrome qui décolore les pubs

Vous connaissez l’histoire des loups de Yellowstone ?

En 1995, on les a réintroduits dans le parc, et boom, tout l’écosystème s’est alors rééquilibré. Les cerfs ont arrêté de bousiller la végétation, les rivières ont repris leur cours habituel, les castors sont revenus…etc. Hé bien dites vous que le développeur Ryan Johnstone, basé à Nairobi (Kenya), a fait pareil avec les pubs qu’on retrouve partout sur le web. Au lieu de les “tuer” avec un adblock, il les a tout simplement décolorées.

GrayscaleAdz c’est donc une extension Chrome qui ne bloque rien, mais convertit les publicités en noir et blanc. Comme ça, vous gardez la pub et les journalistes et autres webmasters des sites peuvent garder leurs revenus, continuer à aller au ski et se payer des Uber Eats sans se la coller derrière un paywall tout nul. Et vous, ça vous agresse moins !

Alors bien sûr, ça ne vire pas les trackers et ce genre de trucs, mais si vous faites partie de ces gens qui laissent la pub active sur certains sites en soutien au créateur, sachez que ça peut atténuer la souffrance de vos pupilles sans condamner le créateur de contenu à se trouver un vrai job. Je sais de quoi je parle, je suis moi-même blogueur-chômeur-professionnel.

L’extension propose un slider réglable de 0 à 100% pour ajuster l’intensité du noir et blanc, ce qui vous permet de garder un peu de couleur. Vous avez également une whitelist pour exclure vos sites préférés. Genre, vous voulez que les pubs sur ce blog restent en couleur parce que vous aimez bien le contenu ? Hop, c’est vous qui décidez !

**AH, MAIS JE SUIS CON, VOUS POURREZ PAS CAR Y’A PLUS DE BANNIÈRES DE PUBS ICI PARCE QUE J’AI FAIT LE PARI QUE LES GENS BONS (AHAHAH JEU DE MOTS !) VONT ME SOUTENIR SUR PATREON ! **

AHAHA ESPOIR ! MERCI BONSOIR !

Comment ça, c’est le matin ? Bref, GrayscaleAdz est même optimisée pour YouTube. Les pubs vidéo passent en full grisâtre comme votre vie, les pubs dans la sidebar aussi, les contenus sponsorisés pareil et les boutons skip natifs restent fonctionnels. Vous ne perdez rien en ergonomie, vous gagnez juste en confort visuel… C’est le bonheur, il ne vous reste plus qu’à trouver l’amour !

Bon, par contre, y’a certains sites qui sont flaggés dans leur intégralité ^^

Voilà, si vous voulez tester, l’extension est sur le Chrome Web Store .

Et merci à Lorenper pour l’info.

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Le créateur de Mastodon se casse de sa propre plateforme (et je le comprends)

Hé bien voilà, c’est officiel ! Eugen Rochko, le créateur de Mastodon, quitte son poste de CEO avec un chèque d’un million d’euros et un soupir aussi profond que la Fosse des Mariannes. Et franchement, on peut pas lui en vouloir.

Dans son annonce, Rochko explique que “les deux dernières années ont été particulièrement difficiles” et que sa santé mentale et physique en a pris un coup. Il mentionne notamment une interaction “particulièrement difficile” avec un utilisateur l’été dernier qui l’a vraiment poussé à reconsidérer son rôle.

Quand le mec qui a créé un réseau social se barre de ce même réseau social à cause de la toxicité de ses utilisateurs, je pense qu’on peut officiellement déclarer le web social complétement mort.

Ça confirme totalement mon choix de m’être cassé de ces trous à merde parce que de ce que je lis dans cet article et de ma propre expérience, Mastodon ne vaut finalement pas mieux que X ou Facebook en matière de faune toxique. C’est dommage parce qu’à la base, l’idée du Fediverse c’était justement d’échapper à ça. Mais bon, mettez des humains ensemble sur Internet et attendez cinq minutes, vous obtiendrez invariablement un zoo où les animaux se lancent leurs excréments à la figure.

Pour rappel, Mastodon avait connu son heure de gloire après le rachat de Twitter par Elon Musk, atteignant un pic de 2,5 millions d’utilisateurs mensuels actifs. Mais aujourd’hui, ils ne sont plus qu’environ 750 000. C’est quand même une chute de 70% ! J’ai l’impression que les gens sont partis aussi vite qu’ils étaient venus, probablement fatigués de se faire engueuler parce que “insérez ici n’importe quoi pourvu que ça permette de beugler publiquement”.

Matthew Hodgson, le fondateur de Matrix / Element, résume également la situation en expliquant que les utilisateurs de ces plateformes décentralisées attendent qu’elles les “sauvent du paysage dystopique insupportable” des réseaux sociaux centralisés, sauf que spoiler alert, le problème ce n’est pas uniquement les plateformes… ce sont aussi les gens dessus. Vous pouvez décentraliser tant que vous voulez, si les utilisateurs sont des connards toxiques ou des victimes du syndrome de Stockholm accros à leur dose quotidienne de drama, ça ne changera rien.

Rochko va donc passer à un rôle consultatif le temps d’une transition de deux à trois mois et c’est le conseil d’administration de Mastodon, qui inclut Biz Stone (co-fondateur de Twitter, ça ne s’invente pas..), qui supervisera la suite. Je leur souhaite bon courage pour trouver quelqu’un d’assez maso pour reprendre le flambeau ^^.

Alors c’est vrai qu’échanger avec des gens normaux sans se faire agresser pour rien, ça me manque parfois, c’est vrai. Mais heureusement, j’ai mon Discord rempli de gens cools et mon Patreon qui est le temple de la bienveillance. Ce sont des endroits où on peut encore discuter sans qu’un random débarque pour m’expliquer que je suis un monstre pour avoir écrit tel ou tel article ou parce que j’ai mis de l’ananas sur ma pizza.

Et c’est normal car y’a pas de cour devant laquelle se faire mousser pour faire grimper son klout ^^.

M’enfin, bon courage à Eugen Rochko… je pense qu’il a fait le bon choix et avec son million d’euros, il va pouvoir s’offrir une belle thérapie et peut-être même des vacances dans un endroit sans WiFi. Le web social a certes été tué par les algorithmes mais surtout par ses propres utilisateurs qui ont complétement vrillés (les autres sont partis).

Sur ce, je retourne sur mes réseaux chillax et je vous souhaite une excellente soirée !

Source

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Le créateur de Mastodon se casse de sa propre plateforme (et je le comprends)

Hé bien voilà, c’est officiel ! Eugen Rochko, le créateur de Mastodon, quitte son poste de CEO avec un chèque d’un million d’euros et un soupir aussi profond que la Fosse des Mariannes. Et franchement, on peut pas lui en vouloir.

Dans son annonce, Rochko explique que “les deux dernières années ont été particulièrement difficiles” et que sa santé mentale et physique en a pris un coup. Il mentionne notamment une interaction “particulièrement difficile” avec un utilisateur l’été dernier qui l’a vraiment poussé à reconsidérer son rôle.

Quand le mec qui a créé un réseau social se barre de ce même réseau social à cause de la toxicité de ses utilisateurs, je pense qu’on peut officiellement déclarer le web social complétement mort.

Ça confirme totalement mon choix de m’être cassé de ces trous à merde parce que de ce que je lis dans cet article et de ma propre expérience, Mastodon ne vaut finalement pas mieux que X ou Facebook en matière de faune toxique. C’est dommage parce qu’à la base, l’idée du Fediverse c’était justement d’échapper à ça. Mais bon, mettez des humains ensemble sur Internet et attendez cinq minutes, vous obtiendrez invariablement un zoo où les animaux se lancent leurs excréments à la figure.

Pour rappel, Mastodon avait connu son heure de gloire après le rachat de Twitter par Elon Musk, atteignant un pic de 2,5 millions d’utilisateurs mensuels actifs. Mais aujourd’hui, ils ne sont plus qu’environ 750 000. C’est quand même une chute de 70% ! J’ai l’impression que les gens sont partis aussi vite qu’ils étaient venus, probablement fatigués de se faire engueuler parce que “insérez ici n’importe quoi pourvu que ça permette de beugler publiquement”.

Matthew Hodgson, le fondateur de Matrix / Element, résume également la situation en expliquant que les utilisateurs de ces plateformes décentralisées attendent qu’elles les “sauvent du paysage dystopique insupportable” des réseaux sociaux centralisés, sauf que spoiler alert, le problème ce n’est pas uniquement les plateformes… ce sont aussi les gens dessus. Vous pouvez décentraliser tant que vous voulez, si les utilisateurs sont des connards toxiques ou des victimes du syndrome de Stockholm accros à leur dose quotidienne de drama, ça ne changera rien.

Rochko va donc passer à un rôle consultatif le temps d’une transition de deux à trois mois et c’est le conseil d’administration de Mastodon, qui inclut Biz Stone (co-fondateur de Twitter, ça ne s’invente pas..), qui supervisera la suite. Je leur souhaite bon courage pour trouver quelqu’un d’assez maso pour reprendre le flambeau ^^.

Alors c’est vrai qu’échanger avec des gens normaux sans se faire agresser pour rien, ça me manque parfois, c’est vrai. Mais heureusement, j’ai mon Discord rempli de gens cools et mon Patreon qui est le temple de la bienveillance. Ce sont des endroits où on peut encore discuter sans qu’un random débarque pour m’expliquer que je suis un monstre pour avoir écrit tel ou tel article ou parce que j’ai mis de l’ananas sur ma pizza.

Et c’est normal car y’a pas de cour devant laquelle se faire mousser pour faire grimper son klout ^^.

M’enfin, bon courage à Eugen Rochko… je pense qu’il a fait le bon choix et avec son million d’euros, il va pouvoir s’offrir une belle thérapie et peut-être même des vacances dans un endroit sans WiFi. Le web social a certes été tué par les algorithmes mais surtout par ses propres utilisateurs qui ont complétement vrillés (les autres sont partis).

Sur ce, je retourne sur mes réseaux chillax et je vous souhaite une excellente soirée !

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SecretDesires.ai - 2 millions de deepfakes pornos et autres photos intimes fuitent publiquement

C’est dégueulasse, j’ai pas d’autre mot.

La plateforme SecretDesires.ai, un service de chatbot érotique avec génération d’images par IA, a laissé fuiter dans la nature près de 2 millions de photos et vidéos dans des conteneurs Azure pas du tout sécurisés. Hé oui, n’importe qui pouvait y accéder via de simples fichiers XML contenant tous les liens vers les images, et ça ont le sait grâce à cette enquête de 404 Media .

Alors qu’est-ce qu’on trouve dans cette fuite ?

Hé bien sans surprise des photos de célébrités mais surtout des photos de parfaites inconnues. Des selfies pris dans des chambres, des photos de profil de réseaux sociaux, des photos de remise de diplôme universitaire et j’en passe. Certains fichiers contiennent même les noms complets des femmes photographiées donc autant vous dire que ça craint un max !

Alors pourquoi y’avait tout ça ? Et bien SecretDesires proposait une fonctionnalité de “face swapping” dans ses abonnements payants (entre 7,99 et 19,99 dollars par mois, les pervers ont les moyens), qui permettait en uploadant la photo d’une vraie personne, de “coller” son visage sur d’autres images et vidéos sexuellement explicites générées pour l’occasion. Un container “removed images” contenait environ 930 000 images, un autre baptisé “faceswap” en contenait +50 000, et un troisième nommé “live photos” (des shorts vidéos IA) en contenait +220 000 dont des vidéos montrant des personnes d’apparence trèèèès jeune…

Et les prompts visibles dans certains noms de fichiers sont encore plus flippants car certains “clients” de cette plateforme ont demandé clairement des images de mineures. Et bien sûr, même si SecretDesires interdisait ça dans ses CGU, rien n’était fait techniquement pour l’empêcher.

De plus, la plateforme mentait à ses clients !! Elle se vantait d’utiliser un chiffrement de bout en bout et des serveurs ultra-sécurisés, sauf que leurs conteneurs Azure étaient grands ouverts depuis des mois vu les dates des fichiers et absolument rien n’était chiffré.

Heureusement, environ une heure après que 404 Media ait contacté SecretDesires pour les prévenir de la faille, les fichiers ont été rendus inaccessibles.

Alors j’sais pas si certains d’entre vous se sont déjà amusés à créer des deepfakes sexuels d’autres personnes sans leur consentement, mais sachez que les conséquences pour les victimes sont souvent dévastatrices. Cela a un impact sur leur carrière, leur confiance en soi, et parfois leur sécurité physique… Et bien sûr cela fait de vous des agresseurs sexuels !

Donc arrêtez d’utiliser ces services de merde, utilisez votre cerveau, faites preuve d’empathie et bien sûr, comme toujours, force aux victimes !

Source

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SecretDesires.ai - 2 millions de deepfakes pornos et autres photos intimes fuitent publiquement

C’est dégueulasse, j’ai pas d’autre mot.

La plateforme SecretDesires.ai, un service de chatbot érotique avec génération d’images par IA, a laissé fuiter dans la nature près de 2 millions de photos et vidéos dans des conteneurs Azure pas du tout sécurisés. Hé oui, n’importe qui pouvait y accéder via de simples fichiers XML contenant tous les liens vers les images, et ça ont le sait grâce à cette enquête de 404 Media .

Alors qu’est-ce qu’on trouve dans cette fuite ?

Hé bien sans surprise des photos de célébrités mais surtout des photos de parfaites inconnues. Des selfies pris dans des chambres, des photos de profil de réseaux sociaux, des photos de remise de diplôme universitaire et j’en passe. Certains fichiers contiennent même les noms complets des femmes photographiées donc autant vous dire que ça craint un max !

Alors pourquoi y’avait tout ça ? Et bien SecretDesires proposait une fonctionnalité de “face swapping” dans ses abonnements payants (entre 7,99 et 19,99 dollars par mois, les pervers ont les moyens), qui permettait en uploadant la photo d’une vraie personne, de “coller” son visage sur d’autres images et vidéos sexuellement explicites générées pour l’occasion. Un container “removed images” contenait environ 930 000 images, un autre baptisé “faceswap” en contenait +50 000, et un troisième nommé “live photos” (des shorts vidéos IA) en contenait +220 000 dont des vidéos montrant des personnes d’apparence trèèèès jeune…

Et les prompts visibles dans certains noms de fichiers sont encore plus flippants car certains “clients” de cette plateforme ont demandé clairement des images de mineures. Et bien sûr, même si SecretDesires interdisait ça dans ses CGU, rien n’était fait techniquement pour l’empêcher.

De plus, la plateforme mentait à ses clients !! Elle se vantait d’utiliser un chiffrement de bout en bout et des serveurs ultra-sécurisés, sauf que leurs conteneurs Azure étaient grands ouverts depuis des mois vu les dates des fichiers et absolument rien n’était chiffré.

Heureusement, environ une heure après que 404 Media ait contacté SecretDesires pour les prévenir de la faille, les fichiers ont été rendus inaccessibles.

Alors j’sais pas si certains d’entre vous se sont déjà amusés à créer des deepfakes sexuels d’autres personnes sans leur consentement, mais sachez que les conséquences pour les victimes sont souvent dévastatrices. Cela a un impact sur leur carrière, leur confiance en soi, et parfois leur sécurité physique… Et bien sûr cela fait de vous des agresseurs sexuels !

Donc arrêtez d’utiliser ces services de merde, utilisez votre cerveau, faites preuve d’empathie et bien sûr, comme toujours, force aux victimes !

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Linus Torvalds - Le vibe coding c'est cool, mais pas pour du code critique

Linus Torvalds vient de donner son avis sur l’IA et le vibe coding et ça ne va pas plaire à tout le monde, ahahaha.

Hé oui car pendant que le monde tech se déchire entre les évangélistes de l’IA qui veulent tout automatiser et les énervés qui refusent l’IA par principe idéologique, Linus débarque dans le game avec un avis… de complet normie.

Lors de l’Open Source Summit à Séoul qui vient d’avoir lieu, Linus a partagé sa vision sur l’IA générative et le fameux “vibe coding”. Et son avis, c’est que l’IA c’est juste un outil de plus !

Ah putain, ça fait plaisir de lire ça ! ( Tout comme cet article d’ailleurs )

Le vibe coding, pour ceux qui débarquent, c’est ce terme inventé par Andrej Karpathy d’OpenAI qui consiste à décrire ce que vous voulez coder à un LLM. Ce dernière génère alors le code, et vous testez si ça marche ou si ça marche pas. Et ensuite vous demandez des ajustements et ainsi de suite !

Autant dire que c’est devenu un sujet chaud pour pleiiiins de raisons.

Bref, Linus se déclare “plutôt positif” sur le vibe coding mais uniquement comme point d’entrée en informatique. Pour des petits projets, des prototypes rapides…etc c’est top car ça permet à des gens qui ne savent pas coder de faire des trucs super ! Mais après pour du code critique en production, il est cash en expliquant que ça risque d’être “horrible, horrible d’un point de vue maintenance”. Et je ne peux pas lui donner tort.

Linus n’utilise pas personnellement d’IA pour coder mais il voit bien que des gens testent l’IA pour travailler sur du code critique dans le noyau Linux et ça il s’en méfie à raison car les mainteneurs du kernel se prennent régulièrement des bugs reports et des security notices complètement bidons générés par des gens qui utilisent mal les IA.

Les crawlers IA posent aussi des problèmes techniques sur kernel.org car ces bots qui aspirent tout le code pour nourrir leurs modèles font ramer les serveurs. Quoiqu’il en soit, Linus est plutôt modéré sur le sujet de l’IA générative pour coder et attend avec impatience le jour où l’IA sera un truc moins hype. En gros, qu’on arrête d’en parler H24 et qu’on l’utilise juste quand c’est pertinent…

C’est vrai que d’un côté, vous avez ces fifous pro-IA à toutes les sauces qui pensent qu’on va tous devenir des prompt engineers et que les devs vont disparaître (spoiler : non). Et de l’autre, les donneurs de leçons en pureté technologique qui refusent l’IA en bloc sans jamais se poser la moindre question.

Du coup, je vous avoue que je suis content de voir qu’au milieu de tout ce bordel, y’a ce bon vieux Linus qui nous explique que c’est juste un stupide outil et qu’il faut simplement apprendre à l’utiliser intelligemment.

Y’aura bien sûr des comiques qui vont dire que Linus s’est “radicalisé” car avoir un avis nuancé en 2025, c’est devenu extrémiste de ce que j’ai pu voir ces derniers jours, mais sachez que Linus a un peu de bagage historique. Il se souvient par exemple, comme je le disais en intro, du même genre de débats quand les compilateurs sont arrivés. A l’époque, y’avait les puristes du pissage de code qui hurlaient que ça allait tuer le métier de “programmeur” alors qu’au final, ça a juste augmenté la productivité, la sécurité et que ça a permis de faire des trucs plus complexes.

Voilà… l’IA, c’est TOUT PAREIL. Ça va changer la manière dont on code au quotidien, mais ça va pas remplacer les devs (pas tout de suite en tout cas). Ça va juste les rendre plus productifs comme n’importe quel nouvel outil dispo dans votre boite à outils.

Et pour les fans de vibe coding qui veulent quand même l’utiliser sérieusement, gardez en tête les limites du truc. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas comprendre ce que le code fait si vous ne le passez pas en revue. Et vous ne pourrez pas le débugger proprement, le maintenir sur le long terme, ou encore le sécuriser si vous ne comprenez pas précisément ce qu’il fait. Donc forcez-vous un peu ;-) !

Merci Linus !

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Magicbrake - Handbrake en mode facile

HandBrake c’est un chef-d’œuvre open source qui fait, en gros, tout ce qu’on peut rêver en terme de conversion vidéo…

Ainsi, si vous voulez juste transformer une vidéo en MP4 qui marche sur votre téléphone, HandBrake est capable de vous proposer 147 options, 23 presets différents, des onglets pour les codecs, les sous-titres, les filtres, l’audio multi-pistes. Ensuite, vous cliquez sur OK en priant pour que le preset par défaut fasse le taf !

Et c’est ça le problème car c’est un super outil mais pour le maitriser, faut faire 18 formations ;-). Heureusement Magicbrake dit stop à cette folie !

Car Magicbrake c’est une app macOS qui ne permet de faire qu’UNE chose. Vous glissez une vidéo dessus, vous cliquez sur le bouton, et vous récupérez un MP4. Y’a pas de menu, pas d’options et encore moins de documentation à lire et ça c’est cool !

Techniquement, c’est un wrapper GUI qui utilise HandBrakeCLI avec le preset “Very Fast 1080p30” préconfigué. C’est con mais ça fera plaisir aux gens qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec l’interface d’Handbrake qui ressemble à un cockpit d’Airbus.

Voilà, Magicbrake c’est juste un problème réel résolu avec le moins de code possible et également un bon rappel que des fois, la meilleure solution c’est la simplicité.

Bref, pour la majorité des gens qui veulent juste convertir une vidéo de leur GoPro, leur drone, ou récupérer un vieux fichier AVI des années 2000, Magicbrake fera bien le taf. Après vous voulez vous lancer dans le choix d’un bitrate ou l’incrust de sous titres, pas le choix, faudra aller sur Handbrake.

Le site officiel Magicbrake est ici !

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