Les dirigeants africains réunis en sommet en Tanzanie pour faire face à la crise en République démocratique du Congo ont appelé samedi leurs chefs militaires à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel" dans un délai de cinq jours.
Les dirigeants africains réunis en sommet en Tanzanie pour faire face à la crise en République démocratique du Congo ont appelé samedi leurs chefs militaires à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel" dans un délai de cinq jours.
Les ministres des pays de l'EAC et la SADC se sont rencontrés vendredi au sommet conjoint en Tanzanie. L'objectif? Tenter de "mettre fin à la spirale des affrontements" dans l'est de la RDC. Cela nécessite d'abord que l'EAC et la SADC accordent leurs violons, ce risque d'être compliqué.
Les ministres des pays de l'EAC et la SADC se sont rencontrés vendredi au sommet conjoint en Tanzanie. L'objectif? Tenter de "mettre fin à la spirale des affrontements" dans l'est de la RDC. Cela nécessite d'abord que l'EAC et la SADC accordent leurs violons, ce risque d'être compliqué.
À l'issue d'une session extraordinaire, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a donné son feu vert, vendredi, pour lancer une enquête sur les exactions commises dans l'est de la République démocratique du Congo.
Le M23 a organisé son premier rassemblement depuis la prise de Goma. Plusieurs milliers d’habitants, convoqués, ont entendu Corneille Naanga, le chef de la branche politique du M23, qui a une nouvelle fois affirmé vouloir "marcher sur Kinshasa". Le M23 a aussi installé une partie de son administration dans le Nord-Kivu, en nommant un gouverneur et des administrateurs de territoires. Kinshasa a émis un mandat d’arrêt international contre Corneille Naanga, accusé de crime de guerre.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé jeudi à un cessez-le-feu et à l'arrêt de l'escalade des violences dans l'est de la RD Congo, avertissant du risque de propagation du conflit. Les combats à Goma ont fait au moins 2 900 morts, selon un dernier bilan de l'ONU.
Les combats dans la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo largement aux mains des rebelles du M23 soutenus par les forces rwandaises, ont fait au moins 2 900 morts, selon l'ONU. Dans cette édition du Journal de l'Afrique, le ministre des Affaires étrangères rwandais, Olivier Nduhungirehe, répond à nos questions sur le conflit.
Après avoir attaqué Goma la semaine dernière, le M23 avait décrété unilatéralement un cessez-le-feu humanitaire censé être en vigueur depuis mardi. Il s'agissait d'un "leurre", a dénoncé mercredi le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, alors qu'une nouvelle offensive a été lancée à l'aube dans l'est de la République démocratique du Congo.
Appâtés par un emploi au salaire attractif, ils pensaient immigrer au Nigeria, mais ils ont été victimes d’un réseau de traite de personnes au fonctionnement pyramidal. Neuf Ivoiriens ont pu s’échapper mais une trentaine d’autres - dont une dizaine de jeunes femmes - sont restées sur place.
Les discussions au niveau national pour évoquer la situation dans l’est de la RD Congo ont démarré. Les consultations sont menées par les églises catholiques et protestantes du pays. Une session extraordinaire a été convoquée au Parlement congolais, dans un contexte d'occupation d'une grande partie de la ville de Goma par l'armée rwandaise et le M23 et de menaces qui pèsent sur le Sud-Kivu. Les précisions à Kinshasa d'Aurélie Bazzara-Kibangula.
Depuis la résurgence des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre l’armée congolaise et le groupe armé antigouvernemental du M23, la violence monte d’un cran. L’ONU a déjà rapporté 12 exécutions sommaires et 52 viols.