Apple et la Formule Un semble être une histoire d’amour appelée à durer, tant les deux partenaires semblent heureux de leur alliance. Entre Apple qui a fait un carton avec le film « F1 », plus gros score de la firme pour sa filiale Apple TV (sans le « + »), et les déclarations du patron de Liberty Media (qui détient les droits de la compétition), rien ne semble pouvoir ternir l’idylle. Pour le plus grand bonheur des fans ?
Romain Grosjean, sur Lotus F1 E21, au GP de Suzuka 2013. Image Greg Onizuka.
Toujours est-il que durant une interview donnée à CNBC, le CEO de Liberty Media Derek Chang a donné quelques bribes d’informations concernant la suite du partenariat avec Apple. Il semble dans un premier temps que celui-ci soit amené à changer la façon dont la F1 soit diffusée, afin de ne plus limiter les pics d’audience aux seules courses du dimanche après-midi :
En parallèle du film F1, nous avons finalisé un accord avec Apple sur les droits médias américains. Aujourd’hui, la façon dont nous percevons le paysage médiatique a changé, surtout en termes d’audience, parce que la technologie permet de nouvelles choses. Il ne s’agit plus uniquement de ce qui se passe durant une fenêtre de diffusion d’une heure et demie le dimanche lors d’un Grand Prix, mais d’une présence constante, d’être toujours actif, toujours visible. Je pense qu’Apple, avec ses capacités technologiques, va vraiment enrichir le produit et donc le contenu, toute l’expérience qui contribuera à renforcer la marque ainsi que la notoriété de la discipline.
Apple a déjà commencé à bouger sur ce point, en amenant la F1 dans son app Apple Sports, qui intègre désormais tous les résultats de la saison en cours, y compris en direct durant les Grands Prix. Cette intégration a donné l’occasion à Apple d’étendre la portée de son app ailleurs qu’au continent américain, la proposant désormais dans la majorité de l’Europe.
Mais le patron de Liberty Media a aussi parlé du bout des lèvres d’une possibilité qui intéressera nombre de fans de ce sport en France et dans le reste de l’Europe : même si les mots ont été particulièrement bien choisis, il ouvre la porte à une extension du contrat d’exclusivité de diffusion d’Apple, actuellement pour les USA, à d’autres régions du monde, et pourquoi pas au monde entier.
Je pense qu’Apple sera très actif. Nous sommes en pourparlers avec eux sur de nombreux sujets. C’est encore très tôt, mais nous considérons qu’il s’agit d’un partenariat fort qui pourrait aboutir à d’autres collaborations ailleurs. Rien de spécifique pour le moment, mais c’est en discussion.
Cependant, si la porte est ouverte, rien n’est encore gagné, y compris et surtout en France : dans l’Hexagone, les droits de diffusion de la F1 sont une exclusivité réservée par Canal+ jusqu’à la saison 2029 incluse, et il est fort peu probable que le groupe de Vincent Bolloré laisse s’échapper ceux-ci sans demander une grosse compensation en cas de rupture.
Apple et la Formule Un semble être une histoire d’amour appelée à durer, tant les deux partenaires semblent heureux de leur alliance. Entre Apple qui a fait un carton avec le film « F1 », plus gros score de la firme pour sa filiale Apple TV (sans le « + »), et les déclarations du patron de Liberty Media (qui détient les droits de la compétition), rien ne semble pouvoir ternir l’idylle. Pour le plus grand bonheur des fans ?
Romain Grosjean, sur Lotus F1 E21, au GP de Suzuka 2013. Image Greg Onizuka.
Toujours est-il que durant une interview donnée à CNBC, le CEO de Liberty Media Derek Chang a donné quelques bribes d’informations concernant la suite du partenariat avec Apple. Il semble dans un premier temps que celui-ci soit amené à changer la façon dont la F1 soit diffusée, afin de ne plus limiter les pics d’audience aux seules courses du dimanche après-midi :
En parallèle du film F1, nous avons finalisé un accord avec Apple sur les droits médias américains. Aujourd’hui, la façon dont nous percevons le paysage médiatique a changé, surtout en termes d’audience, parce que la technologie permet de nouvelles choses. Il ne s’agit plus uniquement de ce qui se passe durant une fenêtre de diffusion d’une heure et demie le dimanche lors d’un Grand Prix, mais d’une présence constante, d’être toujours actif, toujours visible. Je pense qu’Apple, avec ses capacités technologiques, va vraiment enrichir le produit et donc le contenu, toute l’expérience qui contribuera à renforcer la marque ainsi que la notoriété de la discipline.
Apple a déjà commencé à bouger sur ce point, en amenant la F1 dans son app Apple Sports, qui intègre désormais tous les résultats de la saison en cours, y compris en direct durant les Grands Prix. Cette intégration a donné l’occasion à Apple d’étendre la portée de son app ailleurs qu’au continent américain, la proposant désormais dans la majorité de l’Europe.
Mais le patron de Liberty Media a aussi parlé du bout des lèvres d’une possibilité qui intéressera nombre de fans de ce sport en France et dans le reste de l’Europe : même si les mots ont été particulièrement bien choisis, il ouvre la porte à une extension du contrat d’exclusivité de diffusion d’Apple, actuellement pour les USA, à d’autres régions du monde, et pourquoi pas au monde entier.
Je pense qu’Apple sera très actif. Nous sommes en pourparlers avec eux sur de nombreux sujets. C’est encore très tôt, mais nous considérons qu’il s’agit d’un partenariat fort qui pourrait aboutir à d’autres collaborations ailleurs. Rien de spécifique pour le moment, mais c’est en discussion.
Cependant, si la porte est ouverte, rien n’est encore gagné, y compris et surtout en France : dans l’Hexagone, les droits de diffusion de la F1 sont une exclusivité réservée par Canal+ jusqu’à la saison 2029 incluse, et il est fort peu probable que le groupe de Vincent Bolloré laisse s’échapper ceux-ci sans demander une grosse compensation en cas de rupture.
Parallels Desktop dégaine une fois de plus une grosse opération Black Friday sur son site officiel, et cette année l'offre est à la fois claire, généreuse et vraiment tentante pour qui veut faire tourner Windows sur Mac. La promotion, valable jusqu’au 30 novembre 2025 inclus, affiche un rabais de 50 % à 72 % sur les abonnements annuels Standard et Pro, ainsi que sur l’achat unique (uniquement pour l’édition standard). Autrement dit, c’est la meilleure occasion de l’année pour basculer sur cette solution de virtualisation sans se ruiner, d’autant plus qu’il s’agit de la promo officielle, directement accessible sans validation de coupon ou inscription complexe : c’est sur parallels.com que ça se passe, point barre.
Les offres Black Friday de Parallels sont généralement généreuses, 2025 ne fait pas exception. Capture MacGeneration.
Le principe de l’offre ne s’encombre d’aucune subtilité : que vous optiez pour la version Standard (suffisante pour la majorité des besoins, y compris l’utilisation de Windows 11 sur Apple Silicon avec des ressources graphiques raisonnables) ou la version Pro (plus musclée, pensée pour les développeurs, la gestion avancée de machines virtuelles et les accès réseau pro), le tarif fond littéralement d’au moins la moitié. Sur la grille officielle française, on tombe donc à 53,99 € pour la mise à niveau Standard en licence perpétuelle, là où il atteint habituellement les 189 € pour une nouvelle licence. Pour la version Pro, on passe de 119,99 € à 45,49 € pour renouveler un abonnement d’un an. Aucun code à saisir — on clique, on paie, on télécharge.
Pour les nouveaux arrivants, les prix sont tout aussi intéressants : la version Standard est à 49,99 € en abonnement un an (pas de remise sur l’achat unique cette fois), et la version Pro à 59,99 €, toujours pour un an, contre 99,99 € et 119,99 € respectivement en temps normal.
Rien de planqué dans les petites lignes : pas de version « boîte » ni de remise chez les revendeurs sur cette offre-là, tout passe en direct. Dernier point, les étudiants sont parfois mieux lotis avec une offre dédiée, mais la promo Black Friday reste la plus accessible du moment, sans justificatif ni aiguillage vers une boutique partenaire.
Pour virtualiser Windows, Linux ou tout environnement x86/ARM sur Mac, difficile de faire plus direct et économique que cette promo Black Friday. C’est sur le site officiel, c’est ouvert à toutes et tous, et c’est jusqu’au 30 novembre — ensuite, il faudra attendre l’an prochain pour espérer une telle remise.
Parallels Desktop dégaine une fois de plus une grosse opération Black Friday sur son site officiel, et cette année l'offre est à la fois claire, généreuse et vraiment tentante pour qui veut faire tourner Windows sur Mac. La promotion, valable jusqu’au 30 novembre 2025 inclus, affiche un rabais de 50 % à 72 % sur les abonnements annuels Standard et Pro, ainsi que sur l’achat unique (uniquement pour l’édition standard). Autrement dit, c’est la meilleure occasion de l’année pour basculer sur cette solution de virtualisation sans se ruiner, d’autant plus qu’il s’agit de la promo officielle, directement accessible sans validation de coupon ou inscription complexe : c’est sur parallels.com que ça se passe, point barre.
Les offres Black Friday de Parallels sont généralement généreuses, 2025 ne fait pas exception. Capture MacGeneration.
Le principe de l’offre ne s’encombre d’aucune subtilité : que vous optiez pour la version Standard (suffisante pour la majorité des besoins, y compris l’utilisation de Windows 11 sur Apple Silicon avec des ressources graphiques raisonnables) ou la version Pro (plus musclée, pensée pour les développeurs, la gestion avancée de machines virtuelles et les accès réseau pro), le tarif fond littéralement d’au moins la moitié. Sur la grille officielle française, on tombe donc à 53,99 € pour la mise à niveau Standard en licence perpétuelle, là où il atteint habituellement les 189 € pour une nouvelle licence. Pour la version Pro, on passe de 119,99 € à 45,49 € pour renouveler un abonnement d’un an. Aucun code à saisir — on clique, on paie, on télécharge.
Pour les nouveaux arrivants, les prix sont tout aussi intéressants : la version Standard est à 49,99 € en abonnement un an (pas de remise sur l’achat unique cette fois), et la version Pro à 59,99 €, toujours pour un an, contre 99,99 € et 119,99 € respectivement en temps normal.
Rien de planqué dans les petites lignes : pas de version « boîte » ni de remise chez les revendeurs sur cette offre-là, tout passe en direct. Dernier point, les étudiants sont parfois mieux lotis avec une offre dédiée, mais la promo Black Friday reste la plus accessible du moment, sans justificatif ni aiguillage vers une boutique partenaire.
Pour virtualiser Windows, Linux ou tout environnement x86/ARM sur Mac, difficile de faire plus direct et économique que cette promo Black Friday. C’est sur le site officiel, c’est ouvert à toutes et tous, et c’est jusqu’au 30 novembre — ensuite, il faudra attendre l’an prochain pour espérer une telle remise.
Après l’iPhone Pocket par Issey Miyake, descendant monégasque de l’iPod socks, Apple semble décidée à ne pas s’arrêter en si bon chemin dans les collaborations avec des artistes et designers reconnus, même si cette fois-ci un petit verni d’utilité publique vient couvrir la folie créatrice.
Même s’il est étrange, l’outil peut être utile. Mais pourquoi diable en édition limitée ? Capture MacGeneration.
C’est ainsi qu’Apple est venue trouver Bailey Hikawa, artiste en design industriel passée par le California College of the Arts pour créer un appendice à utiliser avec le MagSafe, permettant aux personnes ayant un usage réduit des membres supérieurs de mieux pouvoir prendre en main leur iPhone.
Pour ça, l’artiste a écouté les demandes de nombreux utilisateurs d’iPhone ayant des problèmes d’arthrite, de tendinites, ou d’autres soucis affectant leur capacité à tenir leur appareil en main. Au final, le design retenu ressemble à une forme triangulaire avec des creux permettant d’y coller les doigts, complétée par un trou central où l’utilisateur glissera le pouce ou le majeur.
Objet design oblige, les couleurs choisies sont peu discrètes et sélectionnées par la créatrice : l’objet est ainsi disponible en couleur « chartreuse », ou en une matière recyclée faite de particules de plastique. Il est disponible sur l’Apple Store américain uniquement, sans informations supplémentaires sur une possible disponibilité mondiale, au tarif de 69,95 dollars, quelle que soit la couleur choisie.
L’artiste est connue pour faire des coques pour iPhone des plus étranges... Instagram, @baileyhikawa.
Maintenant vient la question qui fâche : que ce soit le tarif, tout comme la présentation de l’accessoire orientée vers l’utilité pour les personnes à mobilité réduite, font penser à une bonne action d’Apple, d’autant plus que l’outil est indiqué comme célébrant les 40 ans d’Apple dans le domaine de l’accessibilité. Jusqu’ici, rien à redire. Mais pourquoi diable en faire un accessoire en édition limitée ? Voilà qui gâche un peu le message véhiculé par le reste de la description.
Après l’iPhone Pocket par Issey Miyake, descendant monégasque de l’iPod socks, Apple semble décidée à ne pas s’arrêter en si bon chemin dans les collaborations avec des artistes et designers reconnus, même si cette fois-ci un petit verni d’utilité publique vient couvrir la folie créatrice.
Même s’il est étrange, l’outil peut être utile. Mais pourquoi diable en édition limitée ? Capture MacGeneration.
C’est ainsi qu’Apple est venue trouver Bailey Hikawa, artiste en design industriel passée par le California College of the Arts pour créer un appendice à utiliser avec le MagSafe, permettant aux personnes ayant un usage réduit des membres supérieurs de mieux pouvoir prendre en main leur iPhone.
Pour ça, l’artiste a écouté les demandes de nombreux utilisateurs d’iPhone ayant des problèmes d’arthrite, de tendinites, ou d’autres soucis affectant leur capacité à tenir leur appareil en main. Au final, le design retenu ressemble à une forme triangulaire avec des creux permettant d’y coller les doigts, complétée par un trou central où l’utilisateur glissera le pouce ou le majeur.
Objet design oblige, les couleurs choisies sont peu discrètes et sélectionnées par la créatrice : l’objet est ainsi disponible en couleur « chartreuse », ou en une matière recyclée faite de particules de plastique. Il est disponible sur l’Apple Store américain uniquement, sans informations supplémentaires sur une possible disponibilité mondiale, au tarif de 69,95 dollars, quelle que soit la couleur choisie.
L’artiste est connue pour faire des coques pour iPhone des plus étranges... Instagram, @baileyhikawa.
Maintenant vient la question qui fâche : que ce soit le tarif, tout comme la présentation de l’accessoire orientée vers l’utilité pour les personnes à mobilité réduite, font penser à une bonne action d’Apple, d’autant plus que l’outil est indiqué comme célébrant les 40 ans d’Apple dans le domaine de l’accessibilité. Jusqu’ici, rien à redire. Mais pourquoi diable en faire un accessoire en édition limitée ? Voilà qui gâche un peu le message véhiculé par le reste de la description.
Au fil des ans, même si elle reste une arlésienne dans la vie de tous les jours, la conduite autonome se perfectionne. Si la première idée qui vient en tête est son usage dans la circulation sur routes ouvertes, la compétition automobile s’y intéresse aussi, au point d’avoir créé une formule faisant courir des voitures sans pilote, l’Abu Dhabi Autonomous Racing League (A2RL). Pour sa seconde année, elle s’est même permise de battre un véritable pilote de Formule Un !
Les monoplaces sans pilote de l’A2RL. Image A2RL.io.
Comme le rapporte Racer.com, c’est Daniil Kvyat, ancien pilote russe de F1, qui s’est confronté à la voiture autonome. Et si les deux premières fois, l’humain a gagné face à la machine, cette fois, c’est bien l’ordinateur qui a vaincu le pilote de chair et d’os. S’il n’a jamais été champion du monde de la discipline phare du sport auto, Daniil Kvyat est cependant loin d’être un manche : ayant participé à 110 GP de F1, il est monté trois fois sur le podium, et a ensuite bifurqué vers le championnat du monde d’endurance de 2022 à 2024. Il a aussi fait quelques pas en NASCAR et en Formula E.
Alors certes, la voiture sans pilote a bénéficié de 10 secondes d’avance sur son poursuivant, qui avait 10 tours pour la rattraper. Mais sur ces dix tours, jamais l’ex pilote de F1 n’a pu reprendre l’avantage, et les meilleurs tours en course parlent d’eux-mêmes : alors que l’année dernière plus de dix secondes séparaient le pilote humain de la machine, cette année c’est moins de deux secondes qui les séparaient, avec 57,57 secondes pour Daniil Kvyat contre 59,15 secondes pour l’IA. Mais au final, c’est encore le pilote qui parle le mieux de la progression de la conduite autonome en course :
Quand on regarde la progression des A2RL en quelques années, alors que plusieurs minutes séparaient le pilote humain de l’IA il y a deux ans, dix secondes les séparaient l’année dernière, et maintenant nous voyons des performances séparées d’une fraction de secondes. Le progrès technique est bluffant. En tant que technophile et pilote, c’est fantastique de faire partie du développement de cette technologie depuis ses débuts. Être sur la piste aux côtés d’un pilote IA est unique, et c’était très fun de mener bataille devant les fans ce soir.
L’IA finira-t-elle par battre les meilleurs pilotes ? S’il y a encore une grosse marge de progression avant d’atteindre des Michael Schumacher ou autres Max Verstappen, la vitesse d’apprentissage est fulgurante.
Au fil des ans, même si elle reste une arlésienne dans la vie de tous les jours, la conduite autonome se perfectionne. Si la première idée qui vient en tête est son usage dans la circulation sur routes ouvertes, la compétition automobile s’y intéresse aussi, au point d’avoir créé une formule faisant courir des voitures sans pilote, l’Abu Dhabi Autonomous Racing League (A2RL). Pour sa seconde année, elle s’est même permise de battre un véritable pilote de Formule Un !
Les monoplaces sans pilote de l’A2RL. Image A2RL.io.
Comme le rapporte Racer.com, c’est Daniil Kvyat, ancien pilote russe de F1, qui s’est confronté à la voiture autonome. Et si les deux premières fois, l’humain a gagné face à la machine, cette fois, c’est bien l’ordinateur qui a vaincu le pilote de chair et d’os. S’il n’a jamais été champion du monde de la discipline phare du sport auto, Daniil Kvyat est cependant loin d’être un manche : ayant participé à 110 GP de F1, il est monté trois fois sur le podium, et a ensuite bifurqué vers le championnat du monde d’endurance de 2022 à 2024. Il a aussi fait quelques pas en NASCAR et en Formula E.
Alors certes, la voiture sans pilote a bénéficié de 10 secondes d’avance sur son poursuivant, qui avait 10 tours pour la rattraper. Mais sur ces dix tours, jamais l’ex pilote de F1 n’a pu reprendre l’avantage, et les meilleurs tours en course parlent d’eux-mêmes : alors que l’année dernière plus de dix secondes séparaient le pilote humain de la machine, cette année c’est moins de deux secondes qui les séparaient, avec 57,57 secondes pour Daniil Kvyat contre 59,15 secondes pour l’IA. Mais au final, c’est encore le pilote qui parle le mieux de la progression de la conduite autonome en course :
Quand on regarde la progression des A2RL en quelques années, alors que plusieurs minutes séparaient le pilote humain de l’IA il y a deux ans, dix secondes les séparaient l’année dernière, et maintenant nous voyons des performances séparées d’une fraction de secondes. Le progrès technique est bluffant. En tant que technophile et pilote, c’est fantastique de faire partie du développement de cette technologie depuis ses débuts. Être sur la piste aux côtés d’un pilote IA est unique, et c’était très fun de mener bataille devant les fans ce soir.
L’IA finira-t-elle par battre les meilleurs pilotes ? S’il y a encore une grosse marge de progression avant d’atteindre des Michael Schumacher ou autres Max Verstappen, la vitesse d’apprentissage est fulgurante.
Alors que Mohammed Bin Salman, Prince héritier et Premier ministre d’Arabie saoudite est en visite aux États-Unis d’Amérique, un dîner officiel à la Maison Blanche est organisé entre le Prince, le Président des USA Donald Trump et plusieurs invités triés sur le volet. Parmi eux, Elon Musk, Michael Dell, Jensen Huang (Nvidia), Linda Su (AMD) et... Tim Cook, comme rapporté par le New York Times.
Mohammed Bin Salman et Donald Trump, le 14 mars 2017. Image The White House, domaine public.
Si la présence d’Apple en nom propre en Arabie saoudite est relativement récente, l’Apple Store en ligne local n’ayant ouvert que cet été, Apple a des plans relativement conséquents pour le royaume : à partir de 2026, plusieurs Apple Store physiques devraient ouvrir, à Riyad, Dariya et d’autres villes importantes du pays.
C’est la première visite officielle du Prince autrement appelé MBS depuis 2018 et le meurtre de Jamal Khashoggi, journaliste du Washington Post dont la CIA entre autres attribue la responsabilité au Prince héritier. C’est aussi la dernière fois que Tim Cook avait rencontré celui-ci, à l’époque pour discuter d’éducation et de développement d’apps. Apple a depuis investi plus de 2 milliards de dollars dans le pays, et le CEO d’Apple y a fait une escale en décembre 2024.
Si Apple avait en 2019 indiqué enquêter sur une app locale permettant de suivre les femmes du pays en traquant leurs passeports, le sujet ne devrait probablement pas être abordé durant cette rencontre, bien que l’app soit toujours en ligne aujourd’hui.
Alors que Mohammed Bin Salman, Prince héritier et Premier ministre d’Arabie saoudite est en visite aux États-Unis d’Amérique, un dîner officiel à la Maison Blanche est organisé entre le Prince, le Président des USA Donald Trump et plusieurs invités triés sur le volet. Parmi eux, Elon Musk, Michael Dell, Jensen Huang (Nvidia), Linda Su (AMD) et... Tim Cook, comme rapporté par le New York Times.
Mohammed Bin Salman et Donald Trump, le 14 mars 2017. Image The White House, domaine public.
Si la présence d’Apple en nom propre en Arabie saoudite est relativement récente, l’Apple Store en ligne local n’ayant ouvert que cet été, Apple a des plans relativement conséquents pour le royaume : à partir de 2026, plusieurs Apple Store physiques devraient ouvrir, à Riyad, Dariya et d’autres villes importantes du pays.
C’est la première visite officielle du Prince autrement appelé MBS depuis 2018 et le meurtre de Jamal Khashoggi, journaliste du Washington Post dont la CIA entre autres attribue la responsabilité au Prince héritier. C’est aussi la dernière fois que Tim Cook avait rencontré celui-ci, à l’époque pour discuter d’éducation et de développement d’apps. Apple a depuis investi plus de 2 milliards de dollars dans le pays, et le CEO d’Apple y a fait une escale en décembre 2024.
Si Apple avait en 2019 indiqué enquêter sur une app locale permettant de suivre les femmes du pays en traquant leurs passeports, le sujet ne devrait probablement pas être abordé durant cette rencontre, bien que l’app soit toujours en ligne aujourd’hui.
Les tentatives de phishing, relativement simples voire simplistes il y a quelques années, deviennent de plus en plus sophistiquées, au point qu’il pourrait devenir difficile de discerner certaines d’une conversation légitime avec une entreprise. Un utilisateur Apple, Eric Moret, a été la cible d’une de ces tentatives particulièrement bien ficelées.
L’authentification à deux facteurs, au cœur de cette manipulation. Image Eric Moret.
Tout à commencé par un message texte contenant le bien connu code à six chiffres permettant d’authentifier une demande de connexion à un compte protégé par le système à double facteur. Signe que la demande était légitime, elle est apparue sur tous les appareils de l’utilisateur à la fois, indiquant un envoi depuis les serveurs officiels d’Apple. Par la suite, un appel automatique a encore une fois laissé une suite de six chiffres censés permettre d’autoriser une connexion sur un nouvel appareil. Clairement, quelqu’un essayait d’utiliser le compte en question.
L’affaire a pris une autre tournure quelques minutes plus tard : une personne bien réelle a appelé Eric Moret, indiquant faire partie du support Apple, et ne faisant aucun mystère sur la raison de son appel :
Votre compte Apple est en train de subir une attaque. Nous avons ouvert un ticket pour vous aider, quelqu’un va vous contacter rapidement.
Dix minutes plus tard, un nouvel appel est arrivé, cette fois bien plus long : après avoir ouvert un cas réel sur le site Apple au nom de la victime, l’interlocuteur a mené Eric Moret tout au long des étapes consistant à mettre un nouveau mot de passe sur son compte, en passant par l’e-mail qui venait de lui être envoyé. L’e-mail respectait non seulement tous les codes Apple, mais l’adresse de l’expéditeur était AppleSupport@email.apple.com. Rien d’étrange, et Eric suit donc la procédure pour réinitialiser son mot de passe, avec la personne au bout du fil.
Mais alors, comment l’arnaqueur prend possession du compte Apple, si tout est officiel ? C’est la clôture du dossier qui contient toute la machination : à la fin de la conversation, l’interlocuteur lui a signalé qu’il allait recevoir un message l’invitant à clore le ticket après avoir vérifié que tout fonctionnait. Message qui n’a pas tardé à arriver.
Saurez-vous retrouver l’intrus ? Image Eric Moret.
Sans se préoccuper plus que ça de la légitimité de ce message, Eric clique sur le lien. Lien qui l’envoie sur une page reprenant parfaitement les codes d’Apple, encore une fois, et indiquant précisément les étapes qu’il a suivies, du ticket ouvert au mot de passe changé, en passant par le verrouillage préventif de son compte. Ne restait plus qu’à clôturer le ticket.
L’interlocuteur toujours en ligne avec Eric, lui signale qu’il va recevoir un dernier code de confirmation à entrer sur la page pour pouvoir boucler le dossier, et retourner à ses occupations. Le SMS arrive avec les six chiffres, qu’Eric entre sur la page.
Les pirates ont maintenant accès à son compte : la page appeal-apple.com n’appartenant pas à Apple mais aux malandrins, il vient ainsi de donner les clés de son compte Apple aux vilains de l’histoire.
L’instant d’après, Eric reçoit un e-mail lui indiquant qu’un Mac mini venait de se connecter grâce à ses identifiants Apple. Sans se démonter, son interlocuteur lui indique que c’est normal, et que ça fait partie du process.
Eric Moret a eu la sage précaution de refaire la manipulation de réinitialisation de son mot de passe, sans l’aide de son interlocuteur cette fois. Bien lui en a pris, sinon son compte serait resté aux mains des pirates.
Les attaques sophistiquées comme celle-ci sont encore rares, mais elles sont amenées à se multiplier. Les nouveaux délinquants du milieu savent très bien que les e-mails jouant sur la peur du piratage, avec des bandeaux rouges clignotants ne servent plus à grand chose. Ils sont donc passés à des attaques bien plus ingénieuses, et plus difficiles à discerner de la réalité. Moralité : il faut redoubler de vigilance, et l’authentification à deux facteurs n’est pas l’alpha et l’oméga de la protection... elle peut même se retourner contre son utilisateur.
Les tentatives de phishing, relativement simples voire simplistes il y a quelques années, deviennent de plus en plus sophistiquées, au point qu’il pourrait devenir difficile de discerner certaines d’une conversation légitime avec une entreprise. Un utilisateur Apple, Eric Moret, a été la cible d’une de ces tentatives particulièrement bien ficelées.
L’authentification à deux facteurs, au cœur de cette manipulation. Image Eric Moret.
Tout à commencé par un message texte contenant le bien connu code à six chiffres permettant d’authentifier une demande de connexion à un compte protégé par le système à double facteur. Signe que la demande était légitime, elle est apparue sur tous les appareils de l’utilisateur à la fois, indiquant un envoi depuis les serveurs officiels d’Apple. Par la suite, un appel automatique a encore une fois laissé une suite de six chiffres censés permettre d’autoriser une connexion sur un nouvel appareil. Clairement, quelqu’un essayait d’utiliser le compte en question.
L’affaire a pris une autre tournure quelques minutes plus tard : une personne bien réelle a appelé Eric Moret, indiquant faire partie du support Apple, et ne faisant aucun mystère sur la raison de son appel :
Votre compte Apple est en train de subir une attaque. Nous avons ouvert un ticket pour vous aider, quelqu’un va vous contacter rapidement.
Dix minutes plus tard, un nouvel appel est arrivé, cette fois bien plus long : après avoir ouvert un cas réel sur le site Apple au nom de la victime, l’interlocuteur a mené Eric Moret tout au long des étapes consistant à mettre un nouveau mot de passe sur son compte, en passant par l’e-mail qui venait de lui être envoyé. L’e-mail respectait non seulement tous les codes Apple, mais l’adresse de l’expéditeur était AppleSupport@email.apple.com. Rien d’étrange, et Eric suit donc la procédure pour réinitialiser son mot de passe, avec la personne au bout du fil.
Mais alors, comment l’arnaqueur prend possession du compte Apple, si tout est officiel ? C’est la clôture du dossier qui contient toute la machination : à la fin de la conversation, l’interlocuteur lui a signalé qu’il allait recevoir un message l’invitant à clore le ticket après avoir vérifié que tout fonctionnait. Message qui n’a pas tardé à arriver.
Saurez-vous retrouver l’intrus ? Image Eric Moret.
Sans se préoccuper plus que ça de la légitimité de ce message, Eric clique sur le lien. Lien qui l’envoie sur une page reprenant parfaitement les codes d’Apple, encore une fois, et indiquant précisément les étapes qu’il a suivies, du ticket ouvert au mot de passe changé, en passant par le verrouillage préventif de son compte. Ne restait plus qu’à clôturer le ticket.
L’interlocuteur toujours en ligne avec Eric, lui signale qu’il va recevoir un dernier code de confirmation à entrer sur la page pour pouvoir boucler le dossier, et retourner à ses occupations. Le SMS arrive avec les six chiffres, qu’Eric entre sur la page.
Les pirates ont maintenant accès à son compte : la page appeal-apple.com n’appartenant pas à Apple mais aux malandrins, il vient ainsi de donner les clés de son compte Apple aux vilains de l’histoire.
L’instant d’après, Eric reçoit un e-mail lui indiquant qu’un Mac mini venait de se connecter grâce à ses identifiants Apple. Sans se démonter, son interlocuteur lui indique que c’est normal, et que ça fait partie du process.
Eric Moret a eu la sage précaution de refaire la manipulation de réinitialisation de son mot de passe, sans l’aide de son interlocuteur cette fois. Bien lui en a pris, sinon son compte serait resté aux mains des pirates.
Les attaques sophistiquées comme celle-ci sont encore rares, mais elles sont amenées à se multiplier. Les nouveaux délinquants du milieu savent très bien que les e-mails jouant sur la peur du piratage, avec des bandeaux rouges clignotants ne servent plus à grand chose. Ils sont donc passés à des attaques bien plus ingénieuses, et plus difficiles à discerner de la réalité. Moralité : il faut redoubler de vigilance, et l’authentification à deux facteurs n’est pas l’alpha et l’oméga de la protection... elle peut même se retourner contre son utilisateur.
En 2022, BOE Displays faisait déjà parler d’elle en mal chez Cupertino, en modifiant des éléments des dalles qu’elle fournit à Apple sans prévenir son client. Aujourd’hui, la firme chinoise ne semble pas beaucoup plus fiable, obligeant Apple à mettre en pause sa collaboration avec ce fournisseur concernant les dalles des iPhone 17, comme le rapporte AppleInsider.
Un écran OLED souple, tel que BOE souhaiterait en fournir à Apple en 2026. Image BOE.
Apple a donc tranché, c’est l’heure de la valse des fournisseurs pour l’iPhone 17 : Samsung rafle la mise tandis que BOE, déjà figurant, se voit fermer la porte au nez. En coulisses, c’est une guerre froide technologique qui se joue, où un pixel défaillant peut valoir des millions perdus. Derrière la façade léchée du design californien, chaque dalle OLED cache une lutte féroce pour la fiabilité et l’innovation.
BOE, acteur chinois prêt à tout pour s’imposer (il ambitionnait encore en 2022 de dépasser LG en tant que fournisseur), croyait tenir sa chance. L’entreprise a ainsi gonflé ses capacités jusqu’à la centaine de millions de panneaux par an. Mais la réalité est brutale : Apple lui a ouvert la porte… pour le seul marché chinois, et l’a tenue à l’écart de la scène mondiale. Il faut dire que les ambitions mondiales de BOE se fracassent sur le mur du déficit de rendement – 85% quand Samsung tourne à plein – et une réputation ternie par les bidouilles non autorisées de 2022. Au final, BOE qui plafonnait à 1% du gâteau doit céder ses options de vente à Samsung.
C’est le LTPO qui a tué dans l’œuf les ambitions de BOE. Pour Apple, impossible de faire l’impasse sur cette technologie lui permettant des taux de rafraîchissement variables. Pendant que Samsung et LG maîtrisent l’art, BOE accumule les échecs techniques. Pour Cupertino, hors de question de rejouer le feuilleton des écrans mal calibrés ou des lots pas à la hauteur vus sur certains iPhone précédents : la sanction, c’est le déclassement immédiat.
Pour s’assurer d’une production la plus unifiée possible, Apple a de toute façon choisi de se baser sur les écrans M14 de Samsung. Las de faire des compromis et des calibrations au cas par cas sur les écrans des différents fournisseurs, cette fois un seul modèle sert de ligne conductrice à tous, ce qui vient encore embêter BOE qui est aux prises avec un litige concernant certains brevets de Samsung.
En plus de ces déconvenues, BOE accumule décidément les problèmes, étant dans le viseur de l’administration américaine qui la soupçonne de collusion avec le gouvernement chinois. Si l’enquête menée par les services US devait aller jusqu’au bout, l’entreprise pourrait se voir complètement fermer le marché américain, rangée dans la case des entreprises liées au complexe militaro-industriel de l’Empire du milieu.
Si BOE a encore des espoirs pour l’avenir, ceux-ci s’amoindrissent au fur et à mesure que le temps passe : après les erreurs de 2022, le manque de qualité de 2025 pourrait bien lui valoir une fin de collaboration définitive avec Apple, alors qu’elle ambitionnait encore récemment d’être parmi les fournisseurs de l’iPhone Fold.
En 2022, BOE Displays faisait déjà parler d’elle en mal chez Cupertino, en modifiant des éléments des dalles qu’elle fournit à Apple sans prévenir son client. Aujourd’hui, la firme chinoise ne semble pas beaucoup plus fiable, obligeant Apple à mettre en pause sa collaboration avec ce fournisseur concernant les dalles des iPhone 17, comme le rapporte AppleInsider.
Un écran OLED souple, tel que BOE souhaiterait en fournir à Apple en 2026. Image BOE.
Apple a donc tranché, c’est l’heure de la valse des fournisseurs pour l’iPhone 17 : Samsung rafle la mise tandis que BOE, déjà figurant, se voit fermer la porte au nez. En coulisses, c’est une guerre froide technologique qui se joue, où un pixel défaillant peut valoir des millions perdus. Derrière la façade léchée du design californien, chaque dalle OLED cache une lutte féroce pour la fiabilité et l’innovation.
BOE, acteur chinois prêt à tout pour s’imposer (il ambitionnait encore en 2022 de dépasser LG en tant que fournisseur), croyait tenir sa chance. L’entreprise a ainsi gonflé ses capacités jusqu’à la centaine de millions de panneaux par an. Mais la réalité est brutale : Apple lui a ouvert la porte… pour le seul marché chinois, et l’a tenue à l’écart de la scène mondiale. Il faut dire que les ambitions mondiales de BOE se fracassent sur le mur du déficit de rendement – 85% quand Samsung tourne à plein – et une réputation ternie par les bidouilles non autorisées de 2022. Au final, BOE qui plafonnait à 1% du gâteau doit céder ses options de vente à Samsung.
C’est le LTPO qui a tué dans l’œuf les ambitions de BOE. Pour Apple, impossible de faire l’impasse sur cette technologie lui permettant des taux de rafraîchissement variables. Pendant que Samsung et LG maîtrisent l’art, BOE accumule les échecs techniques. Pour Cupertino, hors de question de rejouer le feuilleton des écrans mal calibrés ou des lots pas à la hauteur vus sur certains iPhone précédents : la sanction, c’est le déclassement immédiat.
Pour s’assurer d’une production la plus unifiée possible, Apple a de toute façon choisi de se baser sur les écrans M14 de Samsung. Las de faire des compromis et des calibrations au cas par cas sur les écrans des différents fournisseurs, cette fois un seul modèle sert de ligne conductrice à tous, ce qui vient encore embêter BOE qui est aux prises avec un litige concernant certains brevets de Samsung.
En plus de ces déconvenues, BOE accumule décidément les problèmes, étant dans le viseur de l’administration américaine qui la soupçonne de collusion avec le gouvernement chinois. Si l’enquête menée par les services US devait aller jusqu’au bout, l’entreprise pourrait se voir complètement fermer le marché américain, rangée dans la case des entreprises liées au complexe militaro-industriel de l’Empire du milieu.
Si BOE a encore des espoirs pour l’avenir, ceux-ci s’amoindrissent au fur et à mesure que le temps passe : après les erreurs de 2022, le manque de qualité de 2025 pourrait bien lui valoir une fin de collaboration définitive avec Apple, alors qu’elle ambitionnait encore récemment d’être parmi les fournisseurs de l’iPhone Fold.
Si en tant qu’européens nos yeux sont très souvent tournés vers le DMA concernant Apple, l’Union européenne n’est pas le seul endroit où les avocats de la firme ont de quoi travailler plus que de raison : la Grande-Bretagne a son lot de procès en cours, comme le rappelle MacRumors.
Récemment, Apple s’est vue refuser le droit de faire appel de la décision du tribunal britannique concernant un abus de position dominante sur l’App Store, ayant conduit à une compétition amoindrie et des prix artificiellement élevés, entre autres du fait des commissions prélevées par Cupertino sur chaque achat. Potentiellement, Apple risque des dommages et intérêts supérieurs à 1 milliard de dollars.
Mais c’est une autre affaire qui concentre actuellement les ténors engagés par la firme à la pomme : l’association de consommateurs Which, mandatée par certains adhérents, a lancé une procédure contre Apple pour pratiques anticoncurrentielles concernant iCloud, indiquant que Cupertino empêche les utilisateurs d’aller voir ailleurs en limitant les possibilités de sauvegarde alternative sur ses appareils, les forçant ainsi à passer au palier supérieur de stockage iCloud, et donc à payer un abonnement supplémentaire à Apple.
La plainte portant sur le fonctionnement d’iCloud depuis le 1er octobre 2015 jusqu’à nos jours, elle pourrait si Which venait à gagner engendrer plus de 4 milliards de dollars de dommages et intérêts à payer pour Apple, et la pomme use donc de toutes les ficelles possibles pour gagner, voire empêcher la tenue du procès. Et le financier du procès vient possiblement de lui offrir une excuse sur un plateau d’argent : Litigation Capital Management (LCM), qui est derrière la procédure et gère les comptes de celle-ci, a perdu 99 % de sa valeur depuis novembre 2024, ne pesant plus que 16 petits millions de dollars.
Pour Apple, la question de la solidité de l’organisme se justifie : si Cupertino vient à gagner le procès, ou si un appel doit être lancé, LCM a-t-elle les reins assez solides pour payer les frais de la procédure, qui devront être remboursés au gagnant ? Apple indique que la situation financière de LCM aurait dû être rapportée bien plus tôt, afin de pouvoir prendre les dispositions nécessaires, que ce soit du côté des plaignants comme de l’autre. Si la procédure se poursuit pour le moment, le tribunal devra se prononcer sur le sujet, et est bien entendu attendu de pied ferme par Apple.
Si en tant qu’Européens nos yeux sont très souvent tournés vers le DMA concernant Apple, l’Union européenne n’est pas le seul endroit où les avocats de la firme ont de quoi travailler plus que de raison : la Grande-Bretagne a son lot de procès en cours, comme le rappelle MacRumors.
Récemment, Apple s’est vue refuser le droit de faire appel de la décision du tribunal britannique concernant un abus de position dominante sur l’App Store, ayant conduit à une compétition amoindrie et des prix artificiellement élevés, entre autres du fait des commissions prélevées par Cupertino sur chaque achat. Potentiellement, Apple risque des dommages et intérêts supérieurs à 1 milliard de dollars.
Mais c’est une autre affaire qui concentre actuellement les ténors engagés par la firme à la pomme : l’association de consommateurs Which, mandatée par certains adhérents, a lancé une procédure contre Apple pour pratiques anticoncurrentielles concernant iCloud, indiquant que Cupertino empêche les utilisateurs d’aller voir ailleurs en limitant les possibilités de sauvegarde alternative sur ses appareils, les forçant ainsi à passer au palier supérieur de stockage iCloud, et donc à payer un abonnement supplémentaire à Apple.
La plainte portant sur le fonctionnement d’iCloud depuis le 1er octobre 2015 jusqu’à nos jours, elle pourrait si Which venait à gagner engendrer plus de 4 milliards de dollars de dommages et intérêts à payer pour Apple, et la pomme use donc de toutes les ficelles possibles pour gagner, voire empêcher la tenue du procès. Et le financier du procès vient possiblement de lui offrir une excuse sur un plateau d’argent : Litigation Capital Management (LCM), qui est derrière la procédure et gère les comptes de celle-ci, a perdu 99 % de sa valeur depuis novembre 2024, ne pesant plus que 16 petits millions de dollars.
Pour Apple, la question de la solidité de l’organisme se justifie : si Cupertino vient à gagner le procès, ou si un appel doit être lancé, LCM a-t-elle les reins assez solides pour payer les frais de la procédure, qui devront être remboursés au gagnant ? Apple indique que la situation financière de LCM aurait dû être rapportée bien plus tôt, afin de pouvoir prendre les dispositions nécessaires, que ce soit du côté des plaignants comme de l’autre. Si la procédure se poursuit pour le moment, le tribunal devra se prononcer sur le sujet, et est bien entendu attendu de pied ferme par Apple.
Cette fois, c’est la bonne... après un début novembre plutôt chaud, le froid débarque. Est-ce que pour autant ça va refroidir les chuchotements dans les couloirs glacés par l’hiver de l’Apple Park ? Ou les petites voix discrètes vont-elles réchauffer l’atmosphère ? Tour d’horizon avec Mark Gurman.
L’Apple Park dans les froides couleurs de l’hiver. Image générée par IA.
A Sky Full of Stars (Un ciel plein d’étoiles)
Depuis des années, la chose est bien rodée : les nouveaux iPhone sont présentés en septembre/octobre, et sortent dans la foulée. Très précisément, cette méthode a commencé en 2011, avec la sortie de l’iPhone 4S. Avant, les nouveaux téléphones de la pomme étaient plutôt présentés vers juin/juillet, et sortaient durant l’été. Mais du fait de retards dans la finalisation d’iOS 5, et ses acolytes iCloud et Siri, il a fallu décaler la présentation et donc la sortie à l’automne.
Au final, ce coup du sort a été bénéfique : non seulement ça plaçait la présentation vers la rentrée, moment où les clients potentiels sont plus enclins à la suivre qu’en plein milieu de l’été, mais en plus la sortie intervient juste avant les fêtes de fin d’année, période la plus propice aux achats de nouveaux smartphones. Cependant, tout ceci devrait changer dans les mois à venir, avec des sorties plus étalées. La raison est simple : avec six modèles de prévus sur l’année 2026/2027, tous les annoncer dans le même événement serait bien trop lourd, sans compter la charge pour les sous-traitants.
La présentation de l’iPhone 17 Pro était déjà chargée, alors avec 6 modèles... Image Apple.
En effet, la liste pour l’année 2026/2027 est longue : iPhone 18e, iPhone 18, iPhone 18 Pro, iPhone 18 Pro Max, iPhone Fold, et potentiellement nouvel iPhone Air. Trop de modèles différents pour avoir une présentation fluide de moins de deux heures, et encore plus difficile en moins de une heure trente. Et ne parlons même pas de la logistique derrière pour produire tous ces modèles en même temps. Alors Apple devrait étaler ses présentations : l’iPhone 18 Fold, l’iPhone 18 Pro et l’iPhone 18 Pro Max devraient être présentés en fin d’année, à la période habituelle. L’iPhone 18e, l’iPhone 18 et possiblement l’iPhone Air 2 au printemps 2027.
Fix You (Te réparer)
Selon Mark Gurman, l’iPhone Air nouvelle génération n’a jamais été pressenti pour être présenté en 2026 : si Apple ne lui a pas affublé le chiffre « 17 », ce n’est pas pour rien. Si officiellement sa présence est là pour remplacer celle de l’iPhone 16 Plus, ses caractéristiques sont plus à voir du côté d’un test grandeur nature : sa finesse, et la structure utilisée pour caser tous les composants et faire en sorte qu’il résiste à toutes les tortures, sont là pour évaluer les solutions techniques de l’iPhone Fold, que ce soit au niveau de la résistance en monde réel comme de l’efficacité des chaînes de montage.
De la même manière, le fuiteur ne parie pas sur l’ajout d’une seconde caméra à l’arrière de la prochaine génération, contrairement à The Information : elle engendrerait un chamboulement total de l’architecture consistant à planquer l’électronique dans la « bosse », et à moins que l’iPhone Fold ne case une seconde caméra, Gurman voit mal les équipes faire ce travail de modification pour juste l’iPhone Air. À la place, les équipes planchent surtout sur le passage du SoC à 2nm, afin de donner une autonomie améliorée à l’appareil.
L’iPhone Air serait plus un test d’ingénierie grandeur nature qu’un produit de masse. Image Apple.
Au final, Apple n’a jamais misé gros sur l’iPhone Air : toutes les prévisions en interne tablaient sur des ventes représentant entre 6 et 8 % de la totalité des iPhone de cette génération. Apple n’en fait d’ailleurs pas une grande publicité, et n’a semble-t-il jamais prévu de le mettre plus en avant. Il faut dire que de toute façon, vendre plus d’iPhone 17 Pro/Pro Max est plus intéressant pour Cupertino, et comme c’est ce qui se passe, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Adventure of a Lifetime (L’aventure d’une vie)
Pour l’année 2027/2028, la gamme « pro » devrait accueillir un changement de taille : le fameux iPhone 20, qui devrait être une modification radicale du design de base de l’iPhone, comme l’a été l’iPhone X en son temps. Plus qu’un sandwich verre/alu/verre, il devrait être quasi entièrement en verre avec des panneaux courbés, une caméra (enfin) placée derrière l’écran, et d’autres éléments cassant le train-train habituel des iPhone.
La séparation des gammes permet ainsi d’alléger la présentation, mais aussi pour Apple d’avoir un revenu constant au fil de l’année. Sans compter qu’un décalage de six mois entre les gammes permet qu’elles ne se cannibalisent pas entre elles, en tout cas moins qu’actuellement où le client peut hésiter entre un iPhone 17 ou un iPhone 17 Pro suivant ses envies. Les mises à jour d’iOS suivent déjà en partie ce pattern : iOS 26.4 promet d’avoir autant de nouveautés ou presque qu’une version majeure, avec enfin l’arrivée du Siri boosté au LLM.
Let Somebody Go (Laisser quelqu’un partir)
Moins joyeux pour les quelques-uns qui l’utilisent encore, l’emblématique Mac Pro vit probablement ses derniers mois, ou années : Apple semble décidée à le laisser mourir lentement, sans mise à jour prévue. Les choses étaient de toute façon bien mal parties pour cette machine, qui après une génération plébiscitée de machines Intel, a vu arriver une version 2013 que tout le monde ou presque a détesté : pas de possibilités de mise à jour, refroidissement mal pensé, limitations physiques trop importantes, pas d’ajout de cartes tierces... le Mac Pro « trash can » était une catastrophe de conception, et en plus avait des soucis de fiabilité malvenus pour une machine de ce tarif et pour la clientèle visée.
Ce Mac a été une catastrophe industrielle. Image MacGeneration.
Apple a bien tenté de corriger le tir avec le Mac Pro 2019, qui reprenait une bonne partie des idées qui avaient plu dans un format remis au gout du jour, mais elle s’est retrouvée dans une impasse avec la version Apple Silicon : quel intérêt donner à cette machine, alors que les cartes d'extension sont quasi inexistantes sur cette plateforme ? Si la réflexion a dû être intense concernant cet imbroglio, il semble que la réponse soit maintenant quasi définitive : le futur de la machine pro chez Apple, c’est le Mac Studio. Ainsi, le Mac Pro a fait l’impasse sur le M3 Ultra contrairement au Mac Studio. Le M4 Ultra n’a pas existé, et le M5 Ultra, s’il est bien prévu, devrait atterrir sur le Mac Studio, mais pas sur un prochain Mac Pro. La machine au format tour devrait s’éteindre petit à petit, reléguée au fond du catalogue sans mise à jour prévue.
Orphans (Orphelins)
Enfin, une question intéressante pourrait se poser : si l’iPhone va fêter son vingtième anniversaire en fanfare, pourquoi l’iPod ne renaîtrait-il pas lui aussi de ses cendres ? Cela pourrait être le temps d’une édition spéciale pour son vingt-cinquième anniversaire l’année prochaine ?
Image MacGeneration.
Si l’idée fait rêver beaucoup de passionnés de musique, plutôt nombreux à en croire les sites et forums proposant des mods d’iPod Classic, pullulant sur internet, le projet n’est pas dans les cartons. Apple n’a semble-t-il aucune envie, ni aucun intérêt à ressusciter l’iPod, pas même pour une série spéciale. Apple n’a jamais fait dans la nostalgie pure et dure, et a bien l’intention de laisser le petit lecteur MP3 qui a fait sa fortune où il est : au musée.
Les temps changent, les envies ne sont plus les mêmes, et Apple s’adapte : l’iPod restera une icône, le Mac Pro s’apprête à prendre sa place au musée, et l’iPhone continue sur sa lancée, toujours plus puissant et versatile. Mais quel sera le prochain appareil à briser les codes ? Mystère. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Nintendo est connue pour être très protectrice sur ses propriétés intellectuelles, quitte à se mettre à dos les utilisateurs de ses consoles quand elle va trop loin. La dernière mise à jour de la Switch 2 ne fait pas exception.
Une Nintendo Switch 2 sur son dock. Image MacGeneration.
Depuis la sortie de la version 21.0.0 du firmware, le nombre de témoignages d’utilisateurs de docks de tierce partie se retrouvant avec un accessoire non fonctionnel se multiplient. Kotaku a tenté d’en savoir plus auprès de Nintendo, et la réponse reçue est pour le moins... étrange :
La Nintendo Switch 2 envoie les signaux audiovisuels quand elle détecte qu’elle est connectée à un dock Nintendo Switch 2 Dock. La Nintendo Switch fait la même chose, n’envoyant les signaux audiovisuels que lorsqu’elle détecte la connexion à un Nintendo Switch Dock. Nintendo n’a aucune intention d’empêcher le fonctionnement ou d’invalider les docks de tierces parties légaux.
Si la réponse peut laisser penser que Nintendo n’a rien à voir dans les nombreux cas de docks ne fonctionnant plus suite à la mise à jour, le diable est dans les détails : Nintendo parle bien de docks de tierces parties légaux. Et ce mot change beaucoup de choses, suivant comment on l’entend.
Nintendo souhaite-t-elle mener la chasse à tous les vendeurs de docks qu’elle jugera illégaux ? Et si oui, sur quoi se base-t-elle pour décider que certains sont dans les clous, et d’autres non ? Va-t-elle tenter de forcer la main de ses clients en changeant au fil des firmwares la méthode de validation du dock ? Ou va-t-elle ouvrir un équivalent Nintendo au « Made for iPhone » mis en place depuis des années par Apple pour les accessoires officiels ? Les mois à venir devraient nous donner la réponse.
En août, les Apple Watch vendues aux États-Unis d’Amérique avaient vu le retour de la fonction de mesure du taux d’oxygène sanguin (SpO2), au nez et à la barbe de Masimo. En effet, Apple a contourné les brevets de ce dernier en n’affichant plus les résultats sur la montre, mais sur l’iPhone. Mais l’International Trade Commission (ITC) a décidé de rouvrir le dossier à la demande de Masimo, comme le rapporte 9to5Mac.
À peine Apple avait annoncé le retour de cette fonction que bien entendu Masimo est monté au créneau, déposant une plainte devant l’ITC afin de faire une fois de plus bloquer la fonction. Jusqu’à présent, la commission chargée de l’affaire n’avait pas donné de réponse à cette nouvelle missive, mais c’est désormais chose faite : le cas de la nouvelle fonction va être étudié, et le cas échéant des sanctions seront prises.
Cette fois, l’ITC a décidé de vérifier la conformité de l’ensemble des appareils, l’iPhone étant désormais lié à l’Apple Watch pour le calcul de SpO2. Si celle-ci décidait qu’Apple a de nouveau enfreint les brevets de Masimo, il y a fort à parier que la fonction SpO2 disparaîtra de nouveau des Apple Watch, Cupertino ne souhaitant ni retirer de la vente ses montres connectées, ni payer une dîme sur chaque appareil vendu à Masimo.
Alors que la polémique concernant Shein et ses produits disons... totalement hors des clous pour certains ne désenfle pas, Le Monde rapporte que l’Union européenne a décidé d’avancer son calendrier concernant la taxation des petits colis entrant dans l’Union, à la demande de la France.
Dans le viseur, les petits colis amènent très souvent des objets électroniques ne respectant pas les normes de sécurité. Image UFC-Que choisir.
Dans un premier temps, en novembre 2026, chaque colis de moins de 150 € entrant dans l’Union européenne devrait se voir greffer des frais de gestion de 2 €. Mais ce n’est pas le seul ajout : 2028 aurait dû voir apparaître une taxe supplémentaire sur ces petits envois, jusqu’ici exonérés de droits de douane. Paris ayant fait valoir l’urgence de la situation au vu de la montée des sites chinois tels Shein, Aliexpress ou encore Temu, les ministres des finances des 27 ont décidé d’avancer ces nouveaux frais de douane au premier trimestre 2026, soit dans une paire de mois maintenant.
La forme que prendront ces droits de douane sur les petits colis sera décidée le 12 décembre, lors de la prochaine réunion des ministres des finances de l’Union européenne. La Commission européenne souhaiterait un taux forfaitaire, variable selon la valeur du colis, quand la France milite pour un prélèvement fixe d’environ 5 € par paquet, faisant valoir que les sites chinois savent très bien diminuer la valeur indiquée de leurs produits pour faire baisser les taxes.
Si nombre d’utilisateurs de ces sites s’agaceront d’une taxe supplémentaire, le camp des régulateurs ne manque pas d’arguments non plus : ces colis de moins de 150 € arrivaient en moyenne à raison de 12 millions par jour dans l’UE en 2024, soit deux fois plus qu’en 2023 et trois fois plus qu’en 2022, et plus de 90 % viennent de Chine. Si la provenance majoritaire de l’Empire du milieu ne fait de mal qu’à la balance commerciale de l’UE à première vue, un autre chiffre inquiète, donné par Michael McGrath, commissaire à la justice : « jusqu’à 96 % des produits vendus sur ces plateformes ne respectent pas totalement nos règles et nos normes de sécurité ».
En Chine, les apps principales ont tendance à être de véritables poupées gigognes : WeChat compte un nombre incalculable de petites apps intégrées qui peuvent être utilisées à la demande, et surtout... échappent à la taxe de 30 % demandée par Apple sur chaque transaction, l’app principale étant gratuite au téléchargement. Cependant, les choses sont sur le point de changer dans l’Empire du milieu, et Apple en profite pour étendre l’idée au reste du monde, comme le rapporte Bloomberg.
Jusqu’à présent, toutes les transactions effectuées sur les mini-apps de ces gigantesques apps (elles couvrent tout en Chine, de l’achat en ligne, aux transactions bancaires, en passant par la messagerie ou les apps de type Uber) passaient sous le nez d’Apple, et celle-ci a fait connaître son mécontentement. Après une longue période de discussions, Tencent a fini par trouver un accord avec Cupertino : les paiements effectuées à partir de cette app seront pris en charge par iOS, et en contrepartie Apple touchera 15 % de commission sur chaque paiement.
Il faut croire que l’idée est bonne pour Apple, qui a décidé de proposer le même type de contrat aux développeurs du monde entier. En effet, une nouvelle possibilité s’offre à ceux-ci, leur permettant de proposer des mini-apps payantes intégrées à leur app principale, tel que des jeux par exemple, et Apple ne prendra alors que 15 % de commission, à comparer aux 30 % habituels ponctionnés sur le tarif d’une app.
Pour participer à ce nouveau programme appelé « Mini Apps Partner Program », les développeurs devront valider de nouvelles exigences, dont au moins l’une d’elle implique le partage de l’âge de l’utilisateur final, afin de s’assurer que l’acheteur d’une mini-app ait bien l’âge requis pour l’utiliser.
Afin d’éviter l’apparition d’apps gratuites proposant ensuite un déblocage de fonctions payant, et ainsi contourner les 30 % habituels pour ne régler « que » 15 %, une autre condition est imposée par Apple : le développeur d’une mini-app ne doit pas être contrôlé directement ou indirectement par le développeur de l’app principale.
En Union européenne, ce nouveau programme ne devrait cependant pas être d’un grand intérêt pour les développeurs, le DMA ayant imposé à Apple d’autoriser d’autres méthodes de paiement, sur lesquelles elle ne peut exiger aucune dîme.
Alors qu’iOS 26.2 est toujours en bêta, Apple a semble-t-il finalisé le firmware des AirPods Pro 2 et 3 sensés recevoir les nouvelles fonctions qui vont avec la sortie finale, qui devrait avoir lieu courant décembre.
Cupertino a sorti ce soir la version 8B25 pour les AirPods Pro 3 et la 8B21 pour les AirPods Pro 2, qui devraient permettre aux résidents de l’Union européenne d’accéder aux fonctions de traduction instantanée dans les écouteurs, enfin ouvertes à l’UE.
Apple avait déjà procédé de la même manière pour la précédente mise à jour de ses écouteurs, intervenue quelques semaines avant la sortie effective d’iOS 26.1.
Comme d’habitude, il n’existe aucune méthode pratique pour forcer la mise à jour de vos écouteurs. La seule solution indiquée par Apple reste de laisser les AirPods dans leur boîtier, en branchant celui-ci sur un chargeur, en laissant le tout à proximité de votre iPhone. Une fois 30 minutes écoulées, la mise à jour devrait avoir été effectuée automatiquement.
Alors que General Motors a surpris son monde en décidant dans un premier temps de supprimer CarPlay de ses véhicules électriques, avant d’étendre la décision à tous les autres véhicules de sa gamme, voilà un revirement inattendu : selon Mark Gurman, Tesla serait en plein test interne de CarPlay dans ses véhicules !
CarPlay bientôt sur Tesla ? Image générée par IA.
Depuis que Tesla existe, il a pourtant toujours été hors de question d’intégrer CarPlay, ou son équivalent d’en face Android Auto : pour la marque, l’interface du logiciel intégré à ses voitures a toujours été l’alpha et l’omega, sans aucune altération possible. Mais les faits sont têtus : rien qu’aux USA, pour un bon tiers des acheteurs d’automobiles, la présence de CarPlay ou d’Android Auto est un sujet non négociable lors de l’achat du véhicule : la possibilité d’intégrer totalement Messages, Musique ou Plans, ainsi que les interactions avec Siri sont plébiscités par ces utilisateurs, sans compter la possibilité d’intégrer des apps tierces, ce que ne propose pas Tesla.
Les choses seraient donc sur le point de changer, ou en tout cas la marque s’y intéresse : en interne, des employés planchent sur une intégration de CarPlay, et des tests seraient déjà en cours sur des versions modifiées du système intégré aux véhicules de la marque. Étonnamment, si CarPlay est envisagé, Android Auto de son côté n’est pas prévu. Les employés travailleraient avec un CarPlay classique, et non la nouvelle version Ultra vue chez Aston Martin, ce qui indiquerait un fonctionnement en « fenêtre », et non en plein écran, et la connexion à l’iPhone se ferait par Wi-Fi.
Pourquoi un tel revirement, alors que Tesla est toujours restée droite dans ses bottes ? La réponse serait à chercher du côté de la concurrence qui est de plus en plus rude sur le marché des véhicules électriques : voyant son hégémonie s’effondrer rapidement, Tesla n’est plus en position d’imposer tout et n’importe quoi à ses clients comme elle l’a fait par le passé, et ses concurrents intègrent quasiment tous CarPlay. De plus, la relation entre Apple et Tesla s’est normalisée, la pomme n’étant plus vue comme un concurrent potentiel par le constructeur de véhicules électriques, depuis qu’elle a abandonné son projet Titan.
Reste que si l’idée est développée en interne, aucune date de sortie n’est bien entendu communiquée. Étant donné les changements d’avis récurrents de l’entreprise concernant ses projets, petits ou grands (la voiture compacte, annoncée pendant des années, a finalement été abandonnée ou repoussée aux calendes grecques pour laisser la place au Robotaxi), il faudra attendre d’avoir une annonce officielle au minimum pour avoir l’assurance de la sortie de CarPlay en dehors des labos de la marque.
Petite surprise du soir, Apple s’est décidée à sortir la bêta 2 d’iOS 26.2. Déjà, les iPhone et iPad à modem C1/C1X (iPhone 16e, iPhone Air, iPhone 17 et iPad Pro M5 Cellular) ont enfin le droit de retrouver l’accès à la bêta, alors qu’ils en étaient privés quelques heures après la parution de la bêta 1.
Mais ce n’est pas la seule nouveauté de cette version, avec quelques ajouts :
l’app Jeux se voit ajouter un système permettant de naviguer plus facilement dans la liste de jeux, avec des filtres, un menu complet et la mise à jour des scores en temps réel.
l’app Mesures a été entièrement refondue niveau design, pour coller à Liquid Glass.
CarPlay permet de désactiver les conversations favorites.
les animations ont été peaufinées.
macOS 26.2, de son côté, amène une nouvelle fonction durant les appels vidéos, entourant la fenêtre d’un halo blanc pour améliorer la luminosité de la caméra.
Entre ces nouveautés et celles déjà introduites avec la première salve de bêtas, la version 26.2 apporte quelques ajouts intéressants, de quoi bien finir l’année.