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iRobot présente les aspirateurs-robots Roomba de la dernière chance

Pour oublier l’annus horribilis qu’a été 2024, iRobot présente « la gamme la plus importante et la plus complète des 35 ans d’histoire de la société », qui ne compte pas moins de huit nouveaux modèles. Pour la première fois et comme de nombreux concurrents chinois, les aspirateurs-robots Roomba naviguent et cartographient leur environnement à l’aide d’un lidar.

La nouvelle gamme Roomba. Image iRobot.

Originellement créée pour concevoir des robots militaires, iRobot a réalisé le vieux rêve de l’aspirateur-robot en mettant au point un système de navigation par tâtonnements. Lorsque son pare-chocs mécanique bute contre des objets, le Roomba change de direction en mesurant ses déplacements relatifs, progressant ainsi de proche en proche jusqu’à nettoyer toute la maison. Des projecteurs de lumière infrarouge aux caméras en passant par les capteurs acoustiques, iRobot n’a cessé d’améliorer les capacités de ses aspirateurs-robots, mais n’a jamais cédé aux sirènes du lidar.

Ses concurrents chinois ont pourtant fait d’immenses progrès en utilisant ce système d’estimation de la distance par laser. Les aspirateurs-robots dotés d’un lidar circulent plus rapidement sans autant buter contre les obstacles. Avec la technologie de navigation ClearView Lidar, qui rejoint la fonctionnalité de reconnaissance des objets PrecisionVision et les autres mécanismes de détection et d’évitement des objets, iRobot reconnait que son bon vieux système de progression par tâtonnements n’est plus le nec plus ultra.

La nouvelle gamme Roomba, qui sera disponible à partir du 18 mars prochain en précommande et du 23 mars prochain en magasins, compte huit modèles entre 299 et 799 €. Le série 105 inaugure le nouveau système d’aspiration qui équipe toute la gamme, qui comporte quatre niveaux jusqu’à 7 000 Pa, soit 70 fois plus que les anciens modèles de la série 600. Le Roomba 205 possède un « compacteur » qui lui permet de stocker des mois de saletés sans station d’accueil, alors que les Roomba 405 et 505 sont fournis avec la base AutoWash sans entretien.

Ces deux modèles sont équipés, autre première chez iRobot, d’une paire de serpillières rotatives. Avec son système de nettoyage et de séchage de la serpillière, sa base contenant un réservoir de 2,3 L de liquide souillé et 3 L d’eau fraiche, et son système ultrasonique de détection des tapis, le Roomba 505 vient directement concurrencer les modèles de Roborock et Dreame. Les appareils sont déclinés en plusieurs variations et plusieurs couleurs pour un total de huit déclinaisons.

Le fait est que les aspirateurs-robots d’iRobot n’ont jamais autant ressemblé à leurs concurrents. C’est peut-être ce qu’il faut pour faire oublier le tumulte de l’année 2024, pendant laquelle l’entreprise américaine a dû abandonner son projet d’acquisition par Amazon, a perdu son fondateur et CEO, et licencié de nombreux salariés. Les ennuis ne sont pas finis : iRobot doit encore rembourser le prêt de 200 millions de dollars qu’elle a contracté auprès du Carlyle Group. Si la nouvelle gamme ne suffisait pas à convaincre les clients, l’entreprise pourrait passer par pertes et profits.

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iRobot présente les aspirateurs-robots Roomba de la dernière chance

Pour oublier l’annus horribilis qu’a été 2024, iRobot présente « la gamme la plus importante et la plus complète des 35 ans d’histoire de la société », qui ne compte pas moins de huit nouveaux modèles. Pour la première fois et comme de nombreux concurrents chinois, les aspirateurs-robots Roomba naviguent et cartographient leur environnement à l’aide d’un lidar.

La nouvelle gamme Roomba. Image iRobot.

Originellement créée pour concevoir des robots militaires, iRobot a réalisé le vieux rêve de l’aspirateur-robot en mettant au point un système de navigation par tâtonnements. Lorsque son pare-chocs mécanique bute contre des objets, le Roomba change de direction en mesurant ses déplacements relatifs, progressant ainsi de proche en proche jusqu’à nettoyer toute la maison. Des projecteurs de lumière infrarouge aux caméras en passant par les capteurs acoustiques, iRobot n’a cessé d’améliorer les capacités de ses aspirateurs-robots, mais n’a jamais cédé aux sirènes du lidar.

Ses concurrents chinois ont pourtant fait d’immenses progrès en utilisant ce système d’estimation de la distance par laser. Les aspirateurs-robots dotés d’un lidar circulent plus rapidement sans autant buter contre les obstacles. Avec la technologie de navigation ClearView Lidar, qui rejoint la fonctionnalité de reconnaissance des objets PrecisionVision et les autres mécanismes de détection et d’évitement des objets, iRobot reconnait que son bon vieux système de progression par tâtonnements n’est plus le nec plus ultra.

La nouvelle gamme Roomba, qui sera disponible à partir du 18 mars prochain en précommande et du 23 mars prochain en magasins, compte huit modèles entre 299 et 799 €. Le série 105 inaugure le nouveau système d’aspiration qui équipe toute la gamme, qui comporte quatre niveaux jusqu’à 7 000 Pa, soit 70 fois plus que les anciens modèles de la série 600. Le Roomba 205 possède un « compacteur » qui lui permet de stocker des mois de saletés sans station d’accueil, alors que les Roomba 405 et 505 sont fournis avec la base AutoWash sans entretien.

Ces deux modèles sont équipés, autre première chez iRobot, d’une paire de serpillières rotatives. Avec son système de nettoyage et de séchage de la serpillière, sa base contenant un réservoir de 2,3 L de liquide souillé et 3 L d’eau fraiche, et son système ultrasonique de détection des tapis, le Roomba 505 vient directement concurrencer les modèles de Roborock et Dreame. Les appareils sont déclinés en plusieurs variations et plusieurs couleurs pour un total de huit déclinaisons.

Le fait est que les aspirateurs-robots d’iRobot n’ont jamais autant ressemblé à leurs concurrents. C’est peut-être ce qu’il faut pour faire oublier le tumulte de l’année 2024, pendant laquelle l’entreprise américaine a dû abandonner son projet d’acquisition par Amazon, a perdu son fondateur et CEO, et licencié de nombreux salariés. Les ennuis ne sont pas finis : iRobot doit encore rembourser le prêt de 200 millions de dollars qu’elle a contracté auprès du Carlyle Group. Si la nouvelle gamme ne suffisait pas à convaincre les clients, l’entreprise pourrait passer par pertes et profits.

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Avec Gemma 3, Google veut mieux concurrencer DeepSeek

À peine plus d’un an après la présentation des deux premiers modèles de la famille, Google présente Gemma 3, la nouvelle génération de modèles « ouverts et légers » construits sur les fondations de Gemini 2. Avec quatre modèles comptant entre 1 et 27 milliards de paramètres, Google veut concurrencer DeepSeek sur les appareils mobiles tout en fournissant des performances comparables à celles de Gemini sur les stations de travail.

Image Google.

Conçue comme une fenêtre permettant d’apercevoir les rouages de Gemini sans dévoiler ses secrets, Gemma est une famille de modèles open source que les développeurs peuvent utiliser comme bon leur semble. Avec 2 et 7 milliards de paramètres, les deux premiers modèles fournissaient des performances comparables aux plus petites versions de Llama 2 et de Mistral, mais demandaient l’emploi de stations puissantes, voire du cloud de Google.

Gemma 3 vise à résoudre cet écueil en proposant quatre modèles du plus économe au plus performant. Les modèles à 4, 12 et 27 milliards de paramètres partagent des caractéristiques similaires : une fenêtre de contexte de 128 000 tokens qui leur permet d’avaler un roman tout entier, un encodeur visuel à 417 millions de paramètres qui leur permet d’analyser des images et de courtes vidéos, ainsi qu’une intégration directe à ShieldGemma 2 pour vérifier la conformité des images à une politique prédéfinie.

Les performances de Gemma3-4B sont comparables à celles de Gemma2-27B, tandis que celles de Gemma3-27B rivalisent avec celles de Gemini-1.5. Les modèles peuvent être utilisés pour créer des « agents », ces applications qui peuvent réaliser des actions à votre place, ou adaptés à des besoins ou des langues spécifiques, comme le montrent les projets proposés dans le Gemmaverse.

Mais la principale nouveauté vient du modèle Gemma3-1B, dont la fenêtre de contexte est réduite à 32 000 tokens et qui fait l’impasse sur l’encodeur visuel, mais qui peut tourner sur un simple téléphone. Google assure que Gemma3-27B peut être utilisé avec une seule carte Nvidia H1000, soit trente-deux fois moins que DeepSeek R1 et DeepSeek V3 pour des performances comparables. La firme de Mountain View offre des crédits sur sa plateforme de calcul pour inciter les développeurs et les chercheurs à essayer sa nouvelle famille de modèles.

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

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Comment faire tourner DeepSeek-R1 (ou un autre LLM) sur votre Mac

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Avec Gemma 3, Google veut mieux concurrencer DeepSeek

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Image Google.

Conçue comme une fenêtre permettant d’apercevoir les rouages de Gemini sans dévoiler ses secrets, Gemma est une famille de modèles open source que les développeurs peuvent utiliser comme bon leur semble. Avec 2 et 7 milliards de paramètres, les deux premiers modèles fournissaient des performances comparables aux plus petites versions de Llama 2 et de Mistral, mais demandaient l’emploi de stations puissantes, voire du cloud de Google.

Gemma 3 vise à résoudre cet écueil en proposant quatre modèles du plus économe au plus performant. Les modèles à 4, 12 et 27 milliards de paramètres partagent des caractéristiques similaires : une fenêtre de contexte de 128 000 tokens qui leur permet d’avaler un roman tout entier, un encodeur visuel à 417 millions de paramètres qui leur permet d’analyser des images et de courtes vidéos, ainsi qu’une intégration directe à ShieldGemma 2 pour vérifier la conformité des images à une politique prédéfinie.

Les performances de Gemma3-4B sont comparables à celles de Gemma2-27B, tandis que celles de Gemma3-27B rivalisent avec celles de Gemini-1.5. Les modèles peuvent être utilisés pour créer des « agents », ces applications qui peuvent réaliser des actions à votre place, ou adaptés à des besoins ou des langues spécifiques, comme le montrent les projets proposés dans le Gemmaverse.

Mais la principale nouveauté vient du modèle Gemma3-1B, dont la fenêtre de contexte est réduite à 32 000 tokens et qui fait l’impasse sur l’encodeur visuel, mais qui peut tourner sur un simple téléphone. Google assure que Gemma3-27B peut être utilisé avec une seule carte Nvidia H1000, soit trente-deux fois moins que DeepSeek R1 et DeepSeek V3 pour des performances comparables. La firme de Mountain View offre des crédits sur sa plateforme de calcul pour inciter les développeurs et les chercheurs à essayer sa nouvelle famille de modèles.

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

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Comment faire tourner DeepSeek-R1 (ou un autre LLM) sur votre Mac

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Gail Slater devient le nouveau visage de l’antitrust américain

Le Sénat des États-Unis a confirmé la nomination de Gail Slater à la tête de la division antitrust du département américain de la Justice (DoJ). Une fois n’est pas coutume, cette proche du vice-président JD Vance a reçu un soutien bipartisan, preuve de la solidité de son expérience autant que du consensus sur la nécessité de réguler Apple, Google, Meta, Amazon et les autres géants de la Silicon Valley.

Gail Slater pendant son audition au Sénat. Image MacGeneration.

Avant d’être l’assistante parlementaire chargée des questions économiques de celui qui n’était encore que le sénateur JD Vance, Gail Slater a travaillé pendant dix ans à la FTC, dont quelques années pendant la présidence de Barack Obama. Après un passage dans le privé, notamment chez Roku où elle militait pour le renforcement de la législation contre les monopoles, Slater a travaillé au Conseil national économique pendant le premier mandat de Donald Trump et conseillé l’équipe du candidat républicain pendant la dernière campagne présidentielle.

Bien qu’elle se décrive comme « une grande amie de Donald Trump », Slater a ménagé la chèvre et le chou pendant son audition au Sénat. Interrogée par le sénateur républicain Mike Lee, elle a concédé que certaines poursuites judiciaires pourraient être abandonnées pour faire des économies, mais en répondant à la sénatrice démocrate Amy Klobuchar, elle a rejeté l’idée que des enquêtes puissent être motivées à des fins partisanes.

Le fait est que la politique américaine en matière d’antitrust fait consensus. JD Vance avait applaudi le travail de Lina Khan, la présidente de la FTC nommée par Joe Biden, qui avait reformé les règles encadrant les fusions-acquisitions avec l’aide de Jonathan Kanter, dont Slater prendra la suite au DoJ. Sans être associée au mouvement des néo-brandeisiens, qui a gagné en influence sous la présidence de Joe Biden, la nouvelle patronne de l’antitrust partage une partie de ses thèses.

Gail Slater devrait donc poursuivre une politique farouchement opposée à la centralisation excessive du pouvoir des acteurs privés. Après sa victoire judiciaire contre Google, la première depuis quarante ans, le DoJ réclame la vente de Chrome et un droit de regard sur Android. Slater récupérera aussi les enquêtes en cours sur Apple et Amazon, ainsi que les poursuites contre Meta.

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Gail Slater devient le nouveau visage de l’antitrust américain

Le Sénat des États-Unis a confirmé la nomination de Gail Slater à la tête de la division antitrust du département américain de la Justice (DoJ). Une fois n’est pas coutume, cette proche du vice-président JD Vance a reçu un soutien bipartisan, preuve de la solidité de son expérience autant que du consensus sur la nécessité de réguler Apple, Google, Meta, Amazon et les autres géants de la Silicon Valley.

Gail Slater pendant son audition au Sénat. Image MacGeneration.

Avant d’être l’assistante parlementaire chargée des questions économiques de celui qui n’était encore que le sénateur JD Vance, Gail Slater a travaillé pendant dix ans à la FTC, dont quelques années pendant la présidence de Barack Obama. Après un passage dans le privé, notamment chez Roku où elle militait pour le renforcement de la législation contre les monopoles, Slater a travaillé au Conseil national économique pendant le premier mandat de Donald Trump et conseillé l’équipe du candidat républicain pendant la dernière campagne présidentielle.

Bien qu’elle se décrive comme « une grande amie de Donald Trump », Slater a ménagé la chèvre et le chou pendant son audition au Sénat. Interrogée par le sénateur républicain Mike Lee, elle a concédé que certaines poursuites judiciaires pourraient être abandonnées pour faire des économies, mais en répondant à la sénatrice démocrate Amy Klobuchar, elle a rejeté l’idée que des enquêtes puissent être motivées à des fins partisanes.

Le fait est que la politique américaine en matière d’antitrust fait consensus. JD Vance avait applaudi le travail de Lina Khan, la présidente de la FTC nommée par Joe Biden, qui avait reformé les règles encadrant les fusions-acquisitions avec l’aide de Jonathan Kanter, dont Slater prendra la suite au DoJ. Sans être associée au mouvement des néo-brandeisiens, qui a gagné en influence sous la présidence de Joe Biden, la nouvelle patronne de l’antitrust partage une partie de ses thèses.

Gail Slater devrait donc poursuivre une politique farouchement opposée à la centralisation excessive du pouvoir des acteurs privés. Après sa victoire judiciaire contre Google, la première depuis quarante ans, le DoJ réclame la vente de Chrome et un droit de regard sur Android. Slater récupérera aussi les enquêtes en cours sur Apple et Amazon, ainsi que les poursuites contre Meta.

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Pocket Casts : le lecteur de podcasts devient gratuit sur Mac et sur le web

« Le futur du podcast devrait être gratuit, ouvert et accessible à tous », déclare l’équipe de Pocket Casts… qui demande 4,49 € par mois pour avoir le droit d’écouter des podcasts dans son navigateur ou sur son Mac. « Demande », ou plutôt « demandait », car la filiale du groupe Automattic vient de changer de fusil d’épaule. Pocket Casts veut se donner une chance de lutter contre Apple, qui a provoqué la surprise en lançant une version web de son application Podcasts, et YouTube, qui se réinvente en plateforme de podcasting.

Le lecteur web de Pocket Casts. Image MacGeneration.

Avec cette nouvelle politique, le lecteur web de Pocket Casts devient accessible à tous, sans même avoir besoin de créer un compte pour écouter des épisodes. « La découverte devrait être organique », explique Pocket Casts en taclant YouTube au passage, « les utilisateurs devraient pouvoir décider ce qu’ils veulent écouter, et pas une intelligence artificielle qui promeut ce qui est le mieux pour la plateforme ».

Les applications pour macOS et Windows, qui ne sont rien d’autre qu’une coquille écrite en Electron autour du lecteur web, sont maintenant gratuites. Pour autant, le forfait Pocket Casts Plus reste nécessaire pour créer des dossiers, débloquer le lecteur sur l’Apple Watch et disposer d’un espace de stockage dans le nuage de 20 Go pour envoyer ses propres podcasts. L’offre Pocket Casts Patron à 11,23 € par mois porte le stockage à 100 Go et débloque des possibilités de personnalisation supplémentaires.

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Pocket Casts : le lecteur de podcasts devient gratuit sur Mac et sur le web

« Le futur du podcast devrait être gratuit, ouvert et accessible à tous », déclare l’équipe de Pocket Casts… qui demande 4,49 € par mois pour avoir le droit d’écouter des podcasts dans son navigateur ou sur son Mac. « Demande », ou plutôt « demandait », car la filiale du groupe Automattic vient de changer de fusil d’épaule. Pocket Casts veut se donner une chance de lutter contre Apple, qui a provoqué la surprise en lançant une version web de son application Podcasts, et YouTube, qui se réinvente en plateforme de podcasting.

Le lecteur web de Pocket Casts. Image MacGeneration.

Avec cette nouvelle politique, le lecteur web de Pocket Casts devient accessible à tous, sans même avoir besoin de créer un compte pour écouter des épisodes. « La découverte devrait être organique », explique Pocket Casts en taclant YouTube au passage, « les utilisateurs devraient pouvoir décider ce qu’ils veulent écouter, et pas une intelligence artificielle qui promeut ce qui est le mieux pour la plateforme ».

Les applications pour macOS et Windows, qui ne sont rien d’autre qu’une coquille écrite en Electron autour du lecteur web, sont maintenant gratuites. Pour autant, le forfait Pocket Casts Plus reste nécessaire pour créer des dossiers, débloquer le lecteur sur l’Apple Watch et disposer d’un espace de stockage dans le nuage de 20 Go pour envoyer ses propres podcasts. L’offre Pocket Casts Patron à 11,23 € par mois porte le stockage à 100 Go et débloque des possibilités de personnalisation supplémentaires.

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Le solde de votre compte Apple apparait dans l’application Cartes… en Suisse

Si la possibilité d’ajouter le solde du compte Apple dans l’application Cartes est méconnue, c’est que depuis sa présentation en 2022, cette fonctionnalité est restée limitée à quelques pays. Doucement mais surement, cela est en train de changer. Comme le remarque Nicolás Alvarez (via), Apple déploie progressivement sa carte virtuelle en Autriche, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni, en Espagne, mais aussi en Suisse.

Le solde du compte Apple dans l’application Cartes. Image Apple.

La possibilité d’ajouter le solde du compte Apple dans l’application Cartes peut sembler étrange, jusqu’à ce que l’on se souvienne qu’on peut l’alimenter avec des cartes-cadeaux et qu’il peut être utilisé pour régler des achats en boutique Apple. Cette fonctionnalité avait été présentée aux États-Unis et au Japon en 2022, avant d’être exportée au Canada et en Australie en 2024. L’ajout de six pays d’un coup représente donc une expansion massive.

Pour ajouter le solde de votre compte Apple dans l’application Cartes, touchez le bouton + en haut à droite de l’écran, puis choisissez Ajouter un compte Apple dans la liste des cartes disponibles. Vous pourrez toucher la carte pour alimenter votre compte avec de l’argent en choisissant Ajouter de l’argent ou une carte-cadeau en choisissant Utiliser.

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Le solde de votre compte Apple apparait dans l’application Cartes… en Suisse

Si la possibilité d’ajouter le solde du compte Apple dans l’application Cartes est méconnue, c’est que depuis sa présentation en 2022, cette fonctionnalité est restée limitée à quelques pays. Doucement mais surement, cela est en train de changer. Comme le remarque Nicolás Alvarez (via), Apple déploie progressivement sa carte virtuelle en Autriche, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni, en Espagne, mais aussi en Suisse.

Le solde du compte Apple dans l’application Cartes. Image Apple.

La possibilité d’ajouter le solde du compte Apple dans l’application Cartes peut sembler étrange, jusqu’à ce que l’on se souvienne qu’on peut l’alimenter avec des cartes-cadeaux et qu’il peut être utilisé pour régler des achats en boutique Apple. Cette fonctionnalité avait été présentée aux États-Unis et au Japon en 2022, avant d’être exportée au Canada et en Australie en 2024. L’ajout de six pays d’un coup représente donc une expansion massive.

Pour ajouter le solde de votre compte Apple dans l’application Cartes, touchez le bouton + en haut à droite de l’écran, puis choisissez Ajouter un compte Apple dans la liste des cartes disponibles. Vous pourrez toucher la carte pour alimenter votre compte avec de l’argent en choisissant Ajouter de l’argent ou une carte-cadeau en choisissant Utiliser.

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Dropbox prend (enfin !) en charge les Live Photos

« Nous avons intégré de nouvelles fonctionnalités d’édition des PDF », disent les notes de version de Dropbox 416.2, « comme le dessin et le surlignement ». Jusque là, tout va bien, même si Dropbox aurait pu intégrer les outils d’annotation du système depuis quelques années. La suite est plus étonnante : « vous pouvez maintenant consulter et téléverser des Live Photos dans l’application ». Les utilisateurs de l’iPhone 6S attendaient cela depuis 2015.

Cela ne nous rajeunit pas : les Live Photo, présentées en même temps que le capteur 12 Mpx et la puce A9 de l’iPhone 6S, fêteront leur dixième anniversaire en septembre prochain. Il était donc grand temps que Dropbox les prenne pleinement en charge. Vous pouvez maintenant toucher une Live Photo pour l’animer, convertir des clichés depuis le format HEIF vers le format JPEG, et exporter des Live Photos sous la forme d’images statiques. Bienvenue en 2025.

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Dropbox prend (enfin !) en charge les Live Photos

« Nous avons intégré de nouvelles fonctionnalités d’édition des PDF », disent les notes de version de Dropbox 416.2, « comme le dessin et le surlignement ». Jusque là, tout va bien, même si Dropbox aurait pu intégrer les outils d’annotation du système depuis quelques années. La suite est plus étonnante : « vous pouvez maintenant consulter et téléverser des Live Photos dans l’application ». Les utilisateurs de l’iPhone 6S attendaient cela depuis 2015.

Cela ne nous rajeunit pas : les Live Photo, présentées en même temps que le capteur 12 Mpx et la puce A9 de l’iPhone 6S, fêteront leur dixième anniversaire en septembre prochain. Il était donc grand temps que Dropbox les prenne pleinement en charge. Vous pouvez maintenant toucher une Live Photo pour l’animer, convertir des clichés depuis le format HEIF vers le format JPEG, et exporter des Live Photos sous la forme d’images statiques. Bienvenue en 2025.

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Apple Arcade ressuscite Katamari et Space Invaders

Apple n’en finit plus de faire les fonds de tiroir pour alimenter son catalogue de jeux vidéo. La franchise Katamari fera ainsi son grand retour, après huit ans d’absence, avec Katamari Damacy Rolling Live, qui sera disponible en exclusivité sur Apple Arcade à partir du 3 avril. Une autre vieille gloire, Space Invaders, sera relancée le même jour avec une réédition du jeu mobile Space Invaders InfinityGene.

Katamari Damacy Rolling Live. Image Apple.

Taiko no Tatsujin Pop Tap Beat, Tamagotchi Adventure Kingdom, PAC-MAN Party Royale… Bandai Namco s’impose comme le meilleur partenaire d’Apple en lui réservant une nouvelle exclusivité avec Katamari Damacy Rolling Live, le premier titre original de la franchise depuis Amazing Katamari Damacy en 2017. Il s’agira une nouvelle fois de suivre les ordres du Roi de tout le cosmos et de collecter des objets éparpillés à l’aide d’une katamari, une boule magique adhésive, pour créer des étoiles.

Taito propose quant à elle Space Invaders Infinity Gene Evo, qui n’a pas grand-chose à voir avec la version originale de 1978, mais reprend le gameplay du jeu mobile lancé en 2009. La centaine de variations devrait faire vibrer la corde sensible des plus nostalgiques, et si les graphismes ne sont pas à votre gout, la bande originale composée par Hirokazu Koshio le sera peut-être plus. Infinity Gene avait fait une belle carrière sur la Xbox Live Arcade et le PlayStation Network au début des années 2010.

Apple présente Space Invaders Infinity Gene Evo sur un MacBook Air, parce que pourquoi pas. Image Apple.

Quatre autres titres rejoindront le catalogue d’Apple Arcade en même temps que Katamari Damacy Rolling Live et Space Invaders Infinity Gene Evo, à commencer par puffies., le nouveau jeu de puzzle de Lykke Studios. La productivité de notre rédaction baissera immanquablement avec la sortie de RollerCoaster Tycoon Classic+, qui intègre les trois extensions du jeu de simulation de parc d’attractions. Le jeu de plateau The Game of Life 2+ ferme la marche avec le titre ludo-éducatif Sesame Street Mecha Builders+, qui aura peu d’intérêt hors des frontières américaines.

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Apple Arcade ressuscite Katamari et Space Invaders

Apple n’en finit plus de faire les fonds de tiroir pour alimenter son catalogue de jeux vidéo. La franchise Katamari fera ainsi son grand retour, après huit ans d’absence, avec Katamari Damacy Rolling Live, qui sera disponible en exclusivité sur Apple Arcade à partir du 3 avril. Une autre vieille gloire, Space Invaders, sera relancée le même jour avec une réédition du jeu mobile Space Invaders InfinityGene.

Katamari Damacy Rolling Live. Image Apple.

Taiko no Tatsujin Pop Tap Beat, Tamagotchi Adventure Kingdom, PAC-MAN Party Royale… Bandai Namco s’impose comme le meilleur partenaire d’Apple en lui réservant une nouvelle exclusivité avec Katamari Damacy Rolling Live, le premier titre original de la franchise depuis Amazing Katamari Damacy en 2017. Il s’agira une nouvelle fois de suivre les ordres du Roi de tout le cosmos et de collecter des objets éparpillés à l’aide d’une katamari, une boule magique adhésive, pour créer des étoiles.

Taito propose quant à elle Space Invaders Infinity Gene Evo, qui n’a pas grand-chose à voir avec la version originale de 1978, mais reprend le gameplay du jeu mobile lancé en 2009. La centaine de variations devrait faire vibrer la corde sensible des plus nostalgiques, et si les graphismes ne sont pas à votre gout, la bande originale composée par Hirokazu Koshio le sera peut-être plus. Infinity Gene avait fait une belle carrière sur la Xbox Live Arcade et le PlayStation Network au début des années 2010.

Apple présente Space Invaders Infinity Gene Evo sur un MacBook Air, parce que pourquoi pas. Image Apple.

Quatre autres titres rejoindront le catalogue d’Apple Arcade en même temps que Katamari Damacy Rolling Live et Space Invaders Infinity Gene Evo, à commencer par puffies., le nouveau jeu de puzzle de Lykke Studios. La productivité de notre rédaction baissera immanquablement avec la sortie de RollerCoaster Tycoon Classic+, qui intègre les trois extensions du jeu de simulation de parc d’attractions. Le jeu de plateau The Game of Life 2+ ferme la marche avec le titre ludo-éducatif Sesame Street Mecha Builders+, qui aura peu d’intérêt hors des frontières américaines.

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Quand l’Apple Watch tousse, le marché des montres connectées s’enrhume

Les analystes de Counterpoint sont formels : en 2024, pour la première fois de sa courte histoire, le marché des montres connectées a connu une baisse de 7 %. La faiblesse de la demande indienne, qui avait porté le marché ces dernières années, n’explique qu’une partie de cette contraction. Le principal facteur est la chute spectaculaire des ventes d’Apple Watch, qui semblent avoir atteint un plafond après huit années de progression continue.

Image Counterpoint.

Apple ne peut pas cacher l’« atterrissage » de l’Apple Watch, qui va bientôt fêter son dixième anniversaire, bien que ses ventes soient fondues dans une catégorie fourre-tout qui compte aussi les AirPods et l’Apple TV. Après huit années de progression continue depuis sa commercialisation en avril 2015, la montre connectée marque le pas depuis deux ans, même pendant les fêtes de fin d’année.

Il n’y a pas feu en la demeure, puisqu’Apple domine encore le secteur avec 22 % de parts de marché (-19 %), mais la concurrence n’est plus réduite aux accessits. Sous l’effet de la poussée du marché chinois, qui représente désormais 25 % des ventes, les fabricants locaux ont repris des couleurs. Huawei possède maintenant 13 % de parts de marché (+35 %), contre 8 % pour Xiaomi (+135 %) et 6 % pour Imoo (+22 %), la cousine d’Oppo et OnePlus au sein du groupe BBK.

Ces marques bien établies ont grignoté des parts sur les fabricants plus anonymes, qui ne représentent plus que 42 % du marché (-22 %), alors qu’ils vendaient une montre connectée sur deux en 2023. Samsung tire son épingle du jeu avec des ventes en légère hausse (+3 %) qui lui permettent de conserver 9 % du marché.

Le marché nord-américain perd un point, le marché européen gagne un point, les deux représentent 37 % du marché et forment donc le plus gros bloc du marché. La suspension des ventes aux États-Unis a parasité le début de l’année 2024, l’absence de mise à jour de l’Apple Watch SE et la révision mineure de l’Apple Watch Series 10 a fait le reste. Les consommateurs de l’hémisphère occidental n’attendent que des nouveautés excitantes pour faire mentir les chiffres.

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Quand l’Apple Watch tousse, le marché des montres connectées s’enrhume

Les analystes de Counterpoint sont formels : en 2024, pour la première fois de sa courte histoire, le marché des montres connectées a connu une baisse de 7 %. La faiblesse de la demande indienne, qui avait porté le marché ces dernières années, n’explique qu’une partie de cette contraction. Le principal facteur est la chute spectaculaire des ventes d’Apple Watch, qui semblent avoir atteint un plafond après huit années de progression continue.

Image Counterpoint.

Apple ne peut pas cacher l’« atterrissage » de l’Apple Watch, qui va bientôt fêter son dixième anniversaire, bien que ses ventes soient fondues dans une catégorie fourre-tout qui compte aussi les AirPods et l’Apple TV. Après huit années de progression continue depuis sa commercialisation en avril 2015, la montre connectée marque le pas depuis deux ans, même pendant les fêtes de fin d’année.

Il n’y a pas feu en la demeure, puisqu’Apple domine encore le secteur avec 22 % de parts de marché (-19 %), mais la concurrence n’est plus réduite aux accessits. Sous l’effet de la poussée du marché chinois, qui représente désormais 25 % des ventes, les fabricants locaux ont repris des couleurs. Huawei possède maintenant 13 % de parts de marché (+35 %), contre 8 % pour Xiaomi (+135 %) et 6 % pour Imoo (+22 %), la cousine d’Oppo et OnePlus au sein du groupe BBK.

Ces marques bien établies ont grignoté des parts sur les fabricants plus anonymes, qui ne représentent plus que 42 % du marché (-22 %), alors qu’ils vendaient une montre connectée sur deux en 2023. Samsung tire son épingle du jeu avec des ventes en légère hausse (+3 %) qui lui permettent de conserver 9 % du marché.

Le marché nord-américain perd un point, le marché européen gagne un point, les deux représentent 37 % du marché et forment donc le plus gros bloc du marché. La suspension des ventes aux États-Unis a parasité le début de l’année 2024, l’absence de mise à jour de l’Apple Watch SE et la révision mineure de l’Apple Watch Series 10 a fait le reste. Les consommateurs de l’hémisphère occidental n’attendent que des nouveautés excitantes pour faire mentir les chiffres.

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Windows 11 prend en charge les fichiers JPEG XL de l’iPhone 16 Pro

Microsoft s’est décidée à prendre en charge le format JPEG XL. Après avoir installé l’« extension d’image JPEG XL » depuis le Microsoft Store, les utilisateurs de Windows 11 24H2 pourront ouvrir et enregistrer des images dans ce nouveau format. Pourquoi en parler sur iGeneration ? Parce que l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max peuvent prendre des photos au format ProRAW avec un fichier de prévisualisation au format JPEG-XL.

Standardisé entre 2021 et 2022, le format JPEG XL ambitionne de remplacer tous les formats de fichiers matriciels pour tous les usages communs. Grâce à de nouvelles méthodes de codage par transformée, les fichiers JPEG XL sont 40 à 60 % plus légers que les fichiers JPEG de qualité équivalente, tout en étant plus faciles à manipuler que les conteneurs HEIF et AVIF.

Apple a rapidement adopté ce nouveau format, pris en charge depuis iOS 17 et macOS Sonoma, mais a attendu iOS 18 pour le proposer comme format de prévisualisation des fichiers ProRAW capturés par l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max. La firme de Cupertino laisse le choix entre une compression sans perte, déjà 25 % plus légère que la compression JPEG avec perte, et une compression avec perte, jusqu’à six fois moins lourde à qualité équivalente.

La prise en charge du format JPEG XL par Microsoft est donc une bonne nouvelle pour les propriétaires d’iPhone 16 Pro, mais montre surtout que les choses commencent à décanter pour ce nouveau format. Samsung a suivi l’exemple d’Apple en proposant le format JPEG XL dans ses fichiers Expert RAW et Adobe prend en charge le nouveau format depuis quelques années. À l’exception notable de Google, qui se tient précautionneusement à l’écart du format qu’elle a pourtant contribué à créer, toute l’industrie soutient maintenant le JPEG-XL.

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Windows 11 prend en charge les fichiers JPEG XL de l’iPhone 16 Pro

Microsoft s’est décidée à prendre en charge le format JPEG XL. Après avoir installé l’« extension d’image JPEG XL » depuis le Microsoft Store, les utilisateurs de Windows 11 24H2 pourront ouvrir et enregistrer des images dans ce nouveau format. Pourquoi en parler sur iGeneration ? Parce que l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max peuvent prendre des photos au format ProRAW avec un fichier de prévisualisation au format JPEG-XL.

Standardisé entre 2021 et 2022, le format JPEG XL ambitionne de remplacer tous les formats de fichiers matriciels pour tous les usages communs. Grâce à de nouvelles méthodes de codage par transformée, les fichiers JPEG XL sont 40 à 60 % plus légers que les fichiers JPEG de qualité équivalente, tout en étant plus faciles à manipuler que les conteneurs HEIF et AVIF.

Apple a rapidement adopté ce nouveau format, pris en charge depuis iOS 17 et macOS Sonoma, mais a attendu iOS 18 pour le proposer comme format de prévisualisation des fichiers ProRAW capturés par l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max. La firme de Cupertino laisse le choix entre une compression sans perte, déjà 25 % plus légère que la compression JPEG avec perte, et une compression avec perte, jusqu’à six fois moins lourde à qualité équivalente.

La prise en charge du format JPEG XL par Microsoft est donc une bonne nouvelle pour les propriétaires d’iPhone 16 Pro, mais montre surtout que les choses commencent à décanter pour ce nouveau format. Samsung a suivi l’exemple d’Apple en proposant le format JPEG XL dans ses fichiers Expert RAW et Adobe prend en charge le nouveau format depuis quelques années. À l’exception notable de Google, qui se tient précautionneusement à l’écart du format qu’elle a pourtant contribué à créer, toute l’industrie soutient maintenant le JPEG-XL.

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Home Assistant officiellement certifié Matter

Home Assistant et le serveur Matter de la fondation Open Home sont maintenant officiellement certifiés par la Connectivity Standards Alliance (CSA). « La certification est la preuve que les projets open source peuvent être au niveau des entreprises de la big tech, voire encore meilleures, lorsqu’il s’agit de fournir la meilleure expérience domotique », se réjouit Marcel Van der Veldt, project manager de Home Assistant.

Home Assistant est maintenant référencé sur le site de la CSA. Image Home Assistant.

Home Assistant peut s’enorgueillir d’être le premier open source à recevoir la patente de la CSA, l’alliance de fabricants qui coordonne le développement de Matter, Zigbee et Aliro. « Cela ne change rien pour vous », explique Van der Veldt, « nous continuerons d’améliorer le serveur Matter et l’intégration Matter au même rythme ». Mais cela change tout pour la fondation Open Home, qui chapeaute Home Assistant et ESPHome.

Home Assistant est maintenant un « composant d’interface utilisateur » connu et reconnu, qui pourra utiliser la marque et le logo Matter, tandis que le serveur Matter est maintenant un « composant logiciel » certifié, qui pourra être utilisé indépendamment par d’autres projets. Home Assistant ne devra pas être recertifié à chaque mise à jour, mais en contrepartie, le serveur Matter restera un module séparé.

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Home Assistant officiellement certifié Matter

Home Assistant et le serveur Matter de la fondation Open Home sont maintenant officiellement certifiés par la Connectivity Standards Alliance (CSA). « La certification est la preuve que les projets open source peuvent être au niveau des entreprises de la big tech, voire encore meilleures, lorsqu’il s’agit de fournir la meilleure expérience domotique », se réjouit Marcel Van der Veldt, project manager de Home Assistant.

Home Assistant est maintenant référencé sur le site de la CSA. Image Home Assistant.

Home Assistant peut s’enorgueillir d’être le premier open source à recevoir la patente de la CSA, l’alliance de fabricants qui coordonne le développement de Matter, Zigbee et Aliro. « Cela ne change rien pour vous », explique Van der Veldt, « nous continuerons d’améliorer le serveur Matter et l’intégration Matter au même rythme ». Mais cela change tout pour la fondation Open Home, qui chapeaute Home Assistant et ESPHome.

Home Assistant est maintenant un « composant d’interface utilisateur » connu et reconnu, qui pourra utiliser la marque et le logo Matter, tandis que le serveur Matter est maintenant un « composant logiciel » certifié, qui pourra être utilisé indépendamment par d’autres projets. Home Assistant ne devra pas être recertifié à chaque mise à jour, mais en contrepartie, le serveur Matter restera un module séparé.

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Antitrust : Google doit vendre Chrome, mais pas Android

Le département américain de la Justice (DoJ) persiste et signe : reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne, « Google doit se séparer du navigateur Chrome », et laisser les clés « de la principale porte d’entrée vers son moteur de recherche ». La cession d’Android n’est plus sur la table, mais le régulateur entend imposer une série de mesures pour empêcher Google de favoriser ses propres produits au détriment de la concurrence.

Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville… Image Anthony Nelzin-Santos.

Le changement de majorité (et le don généreux de Google au fonds d’investiture du nouveau président) n’aura donc pas suffi. Une fois n’est pas coutume, l’administration de Donald Trump s’inscrit dans les pas de celle de Joe Biden en reprenant toutes ses conclusions. « La conduite illégale de Google a créé un goliath économique », explique le DoJ, « qui fait des ravages sur le marché pour s’assurer que quoi qu’il arrive, Google sorte toujours gagnant ».

S’il est un principe américain qui a survécu à toutes les alternances, c’est celui qui régit les grandes entreprises, dont le pouvoir les oblige plus qu’il les libère. Faute d’avoir elle-même organisé les conditions d’une concurrence, aussi modestes soient-elles, Google va devoir avaler les « remèdes » proposés par le régulateur, une potion aux effets nettement plus radicaux. La vente de Chrome n’est qu’une première étape.

Google ne pourra plus concevoir de navigateur pendant un certain temps et, surtout, ne pourra pas renouveler son accord de placement préférentiel dans Safari. S’il a abandonné l’idée d’une cession d’Android, le DoJ recommande que la justice prenne une série de mesures pour desserrer l’étau de Google sur son système d’exploitation mobile. Le moteur de recherche et les outils d’intelligence artificielle générative ne pourraient plus être imposés aux fabricants.

Le DoJ ne veut plus limiter les investissements de Google dans le secteur de l’intelligence artificielle, mais entend garder un droit de regard sur les acquisitions de l’entreprise dans le domaine. Google, qui avait dénoncé « un programme interventionniste radical » en novembre dernier, n’a pas changé de pied. La firme de Mountain View compte faire appel de toute décision et ne veut rien entendre d’une cession de Chrome.

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Antitrust : Google doit vendre Chrome, mais pas Android

Le département américain de la Justice (DoJ) persiste et signe : reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne, « Google doit se séparer du navigateur Chrome », et laisser les clés « de la principale porte d’entrée vers son moteur de recherche ». La cession d’Android n’est plus sur la table, mais le régulateur entend imposer une série de mesures pour empêcher Google de favoriser ses propres produits au détriment de la concurrence.

Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville… Image Anthony Nelzin-Santos.

Le changement de majorité (et le don généreux de Google au fonds d’investiture du nouveau président) n’aura donc pas suffi. Une fois n’est pas coutume, l’administration de Donald Trump s’inscrit dans les pas de celle de Joe Biden en reprenant toutes ses conclusions. « La conduite illégale de Google a créé un goliath économique », explique le DoJ, « qui fait des ravages sur le marché pour s’assurer que quoi qu’il arrive, Google sorte toujours gagnant ».

S’il est un principe américain qui a survécu à toutes les alternances, c’est celui qui régit les grandes entreprises, dont le pouvoir les oblige plus qu’il les libère. Faute d’avoir elle-même organisé les conditions d’une concurrence, aussi modestes soient-elles, Google va devoir avaler les « remèdes » proposés par le régulateur, une potion aux effets nettement plus radicaux. La vente de Chrome n’est qu’une première étape.

Google ne pourra plus concevoir de navigateur pendant un certain temps et, surtout, ne pourra pas renouveler son accord de placement préférentiel dans Safari. S’il a abandonné l’idée d’une cession d’Android, le DoJ recommande que la justice prenne une série de mesures pour desserrer l’étau de Google sur son système d’exploitation mobile. Le moteur de recherche et les outils d’intelligence artificielle générative ne pourraient plus être imposés aux fabricants.

Le DoJ ne veut plus limiter les investissements de Google dans le secteur de l’intelligence artificielle, mais entend garder un droit de regard sur les acquisitions de l’entreprise dans le domaine. Google, qui avait dénoncé « un programme interventionniste radical » en novembre dernier, n’a pas changé de pied. La firme de Mountain View compte faire appel de toute décision et ne veut rien entendre d’une cession de Chrome.

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Apple devra bien autoriser le sideloading au Brésil

Au lieu de suivre le sens du vent, Apple semble décidée à affronter toutes les tempêtes… et perdre. Ainsi au Brésil, le tribunal régional fédéral de la première région a rétabli l’injonction imposée par le Conseil administratif pour la défense économique sur le fonctionnement de l’App Store. Apple dispose de 90 jours, un délai jugé raisonnable « au vu du rythme effréné du marché des technologies », pour autoriser les services de paiement tiers ainsi que le sideloading.

« Ordre et progrès », cela vaut aussi pour l’App Store. Image Rafaela Biazi (Unsplash).

Au terme d’une enquête motivée par une plainte de MercadoLibre, un service d’enchères en ligne, le régulateur brésilien avait suivi l’exemple de son homologue européen en réclamant l’ouverture de l’écosystème applicatif d’Apple. Condamnée en novembre à s’exécuter sous 20 jours, la firme de Cupertino avait réussi à obtenir la suspension de la sentence en décembre. La seconde instance lui laisse finalement 90 jours pour se mettre en conformité.

« La structure fermée d’iOS et les restrictions imposées sur les ventes d’applications tierces sont précisément les facteurs qui justifient l’action préventive des autorités », explique le juge cité par le journal économique Valor Econômico, « leur maintien sans intervention pourrait entraver l’arrivée de nouveaux concurrents et nuire au rétablissement de la concurrence dans le secteur ». Le tribunal admet que le délai de 20 jours était sans doute trop court, mais juge qu’une durée plus longue est inutile.

Après tout, « Apple s’est déjà pliée à des obligations similaires dans d’autres pays », et n’a d’ailleurs pas démontré qu’elles avaient causé « des dommages irréparables à son modèle économique ». La firme de Cupertino répond, comme toujours, que les mesures proposées « vont saper la confidentialité et la sécurité de nos utilisateurs ». Cela aussi, elle ne l’a pas démontré.

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Taara : Google veut faire passer internet dans des lasers

De la fibre optique sans la fibre, mais avec l’optique, c’est le principe du projet Taara développé dans les laboratoires de Google X. La théorie est simple : deux émetteurs-récepteurs, installés au sommet d’une tour, se font face pour échanger des données à l’aide d’un laser. La pratique est un tantinet plus complexe : il aura fallu sept ans de travail pour passer d’un boitier grand comme un feu de circulation à une « puce photonique » de la taille d’un ongle.

La puce photonique du projet Taara. Image X Development.

Comme la plupart des projets menés par X Development, autrefois connue sous le nom de Google X, Taara provient d’une réflexion personnelle d’un ingénieur de Google. Mahesh Krishnaswamy, en l’occurrence, s’inquiétait qu’il soit si difficile de connecter les villages indiens au réseau global. « Beaucoup de villages ne sont qu’à quelques kilomètres d’une connexion fibrée », expliquait l’ingénieur qui a travaillé sur le projet Loom de réseau de ballons stratosphériques, « mais n’ont pas de connexion à internet ».

Le principe des communications optiques en espace libre (FSO) est loin d’être nouveau. Sans remonter jusqu’au photophone d’Alexander Graham Bell, on peut mentionner les réseaux infrarouges qui ont connu leur heure de gloire dans les années 1990 et 2000, les technologies Li-Fi qui encodent les données dans des scintillements imperceptibles de la lumière, ou encore les systèmes de communication en ligne directe utilisés dans les entrepôts et les zones industrielles.

Entre le cellulaire et la fibre, Taara utilise des lasers infrarouges plutôt que les ondes radio déjà bien encombrées. Quelques milliers de boitiers Lightbridge sont installés en Inde, où sont d’ailleurs fabriqués les émetteurs, pour connecter des villages épars :

En mettant au point Taara Lightbridge, nous avons créé une nouvelle façon d’envoyer des faisceaux de lumière entre deux unités pour créer un lien. Nous utilisons un système de miroirs, de capteurs, d’optiques de précision et de logiciels intelligents pour aligner mécaniquement le faisceau à l’endroit exact où il doit se trouver. Lorsque deux faisceaux se trouvent l’un l’autre, ils se verrouillent pour former un lien sécurisé permettant de transmettre des données. Ces unités peuvent être installées en quelques heures au lieu des jours, des mois, voire des années nécessaires à la pose de la fibre.

Reste à miniaturiser cette technologie. L’équipe du projet Taara dit avoir conçu une puce « de la taille d’un ongle », en fait 13,5 mm, reprenant la plupart des fonctionnalités d’un boitier Lightbridge. La puce incorpore des centaines de minuscules émetteurs : au lieu d’être dirigé avec des miroirs et des capteurs, le faisceau lumineux est « sculpté » en contrôlant l’allumage et la puissance des émetteurs.

Alors que les gros boitiers peuvent s’échanger des données au rythme de 20 Gbit/s à 20 kilomètres de distance, du moins dans des conditions expérimentales, les petites puces se limitent à 10 Gbit/s à 1 000 mètres. Le moindre obstacle, ne seraient-ce que les particules d’un air pollué, réduit la vitesse et la portée. Cela explique que les technologies utilisant le spectre lumineux aient surtout été utilisées à l’intérieur.

Les ingénieurs pensent toutefois pouvoir commercialiser des puces contenant des milliers d’émetteurs d’ici à l’année prochaine. La cible ne sera plus nécessairement les villages indiens, mais les data centers et les véhicules connectés. « Les possibilités sont aussi illimitées que la lumière elle-même », mais les lois du capital sont presque aussi importantes que les lois de la physique elle-même.

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My kSuite : Infomaniak propose 1 To de stockage pour 19 €… par an

Infomaniak simplifie son offre en présentant my kSuite, un bouquet regroupant l’ensemble de ses services infonuagiques avec une tarification adaptée aux particuliers. Pour seulement 1,90 € par mois, ou 19 € par an, le plus grand hébergeur suisse offre une adresse e-mail, 1 To de stockage dans le nuage, le système de visioconférence kMeet et une suite bureautique.

Dans le nouveau data-center d’Infomaniak. Image Infomaniak.

La palette de services offerts par Infomaniak ne change pas, en somme, mais ils sont regroupés de manière plus compréhensible. De l’offre gratuite qui met le pied à l’étrier jusqu’aux offres professionnelles qui peuvent contenir plusieurs centaines de comptes, les choses sont probablement plus claires :

  • my kSuite est gratuit avec une adresse e-mail @etik.com, @ik.me ou @ikmail.com comprenant 20 Go de stockage ; un espace kDrive avec 15 Go de stockage et 60 jours d’historique des versions des fichiers ; et les autres services de l’hébergeur.
  • my kSuite+ comprend une adresse e-mail @etik.com, @ik.me ou @ikmail.com sans limite de stockage et avec l’assistant de rédaction par IA ; un espace kDrive avec 1 To de stockage pour 1,99 € par mois ou 6 To de stockage pour 9,99 € par mois avec 120 jours d’historique des versions des fichiers ; et les autres services de l’hébergeur.
  • my kSuite Standard permet d’utiliser le service e-mail avec son propre nom de domaine et reprend peu ou prou le niveau de service de mykSuite ;
  • my kSuite Pro s’adresse aux PME avec cinq adresses e-mail et 3 To de stockage par utilisateur pour 6,58 € HT par utilisateur et par mois ;
  • my kSuite Entreprise s’adresse aux plus grandes entreprises avec dix adresses e-mail et 6 To de stockage par utilisateur pour 12,42 € HT par utilisateur et par mois.

Les offres professionnelles se distinguent avec un historique prolongé des versions des fichiers et la possibilité de monter un kDrive comme un volume WebDAV. En quelque sorte, Infomaniak répond aux évolutions récentes des offres de Microsoft et de Google, qui ont ajusté plusieurs paramètres pour absorber le cout de leurs services d’intelligence artificielle. Notez que l’hébergeur suisse vient tout juste d’ouvrir son quatrième data-center, en bordure de Genève, dont la chaleur est récupérée pour chauffer 6 000 logements.

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

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L’iPad adopte la puce A16 et double son stockage sans changer de prix

L’iPad Air à puce M3 est la star du jour, c’est certain, mais ce n’est pas la seule nouveauté du jour. Apple révise discrètement le bon vieil iPad, qui récupère la puce A16 de l’iPhone 14 Pro et double son stockage sans changer de prix. L’iPad de onzième génération est d’ores et déjà disponible au prix de 409 € avec 128 Go de stockage pour une livraison le 12 mars prochain.

Image Apple.

La puce A16 à cinq cœurs de processeur et quatre cœurs graphiques représente un gain appréciable de performances, environ 30 % par rapport à la puce A14 Bionic de l’iPad de dixième génération et 50 % par rapport à la puce A13 Bionic de l’iPad de neuvième génération. Cela étant dit, cette puce est trop ancienne pour offrir toute la puissance et toutes les fonctionnalités nécessaires au fonctionnement d’Apple Intelligence.

L’intérêt de l’iPad est ailleurs : avec son prix inchangé de 409 €, son bel écran Liquid Retina de 11″ et sa compatibilité avec l’Apple Pencil à port USB-C, c’est toujours une tablette agréable et abordable. Apple reprend sa palette de quatre couleurs (argent, bleu, rose et jaune) mais double le stockage, qui peut passer à 256 Go pour 539 € et 512 Go pour 789 €. Le modèle cellulaire, qui coute 170 € de plus, utilise une eSIM. L’iPad de onzième génération peut être payé en douze fois à taux zéro.

Image Apple.

Apple a toujours une protection simple pour cet iPad, la Smart Folio, qui se double d'une fonction de support d'écran. Vendue 89 € , elle est relancée dans quatre coloris : Blanc, Bleu ciel, Jaune limonade et Pastèque.

Image Apple.
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La « neutralité carbone » des Apple Watch attaquée en justice

L’Apple Watch Series 9, l’Apple Watch Ultra 2 et l’Apple Watch SE sont-elles réellement « neutres en carbone » ? C’est ce que veulent savoir sept clients de la firme de Cupertino, qui ont déposé plainte auprès de la cour fédérale de San Jose, en Californie. Les plaignants attaquent notamment la réalité de certains crédits carbone employés par Apple, qui n’a jamais cessé de vanter leur « qualité », en dépit de l’évidence.

Image Jass Hernandez (Unsplash).

Promis, juré, craché, Apple atteindra la « neutralité carbone » sur l’ensemble du cycle de vie de l’ensemble de ses produits d’ici à 2030. Cela commence avec l’Apple Watch, dont certains modèles sont censément « neutres en carbone » en combinaison avec certains bracelets depuis septembre 2023. Sans même faire le procès de cette notion, à ce point trompeuse qu’elle sera prochainement interdite dans l’Union européenne, la neutralité avancée par Apple est impossible sans une part de compensation.

La firme de Cupertino rappelle à la moindre occasion qu’elle a planté des forêts entières et assure utiliser « des crédits carbone de haute qualité », mais plus personne ne peut ignorer la fragilité des opérations de reforestation et la surestimation (voire la nullité) de la majorité des crédits carbone. C’est précisément le problème soulevé par ces sept clients américains, qui attaquent la réalité même des gains apportés par les projets de Chyulu Hills au Kenya et de Guinan en Chine.

« Dans les deux cas, les réductions de carbone auraient eu lieu qu’Apple soit impliquée ou pas, et que les projets existent ou pas », explique la plainte. Le premier projet se trouve dans un parc national pratiquement inaccessible et le deuxième dans un district tibétain moins densément peuplé que la Lozère. « Comme les affirmations d’Apple en matière de neutralité carbone reposent sur l’efficacité et la légitimité de ces projets », poursuit-elle, « les affirmations d’Apple en la matière sont fausses et trompeuses ».

Apple assure détailler son travail « de manière visible et transparente pour nos utilisateurs », ce qui est plus que contestable, et rappelle avoir investi « de manière significative dans des projets naturels afin d’éliminer des centaines de milliers de tonnes de carbone de l’air », ce qui est précisément en débat. La firme de Cupertino recycle et réutilise, c’est incontestable, mais elle est loin de réduire. Pire, en investissant des milliards de dollars dans l’intelligence artificielle générative, elle risque de faire repartir ses émissions à la hausse.

Une pomme plus verte : Apple recycle et réutilise, mais peut-elle réduire ?

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Neutralité carbone : quand Apple lave plus vert que vert

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Sous pression d’OpenAI et de Google, Apple s’arrange avec ses valeurs sociales et environnementales

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macOS 15.4 débride le lecteur de carte SD(UC) des machines Apple Silicon

C’est une petite ligne des notes de version de macOS 15.4β2, mais elle a de grandes conséquences. « Les machines Apple Silicon avec un lecteur de carte SD intégré prennent maintenant en charge les cartes SDUC d’une capacité supérieure à 2 To », ce qui devrait réjouir les photographes et vidéastes fortunés.

Une (future) carte SDUC de 4 To. Image SanDisk.

Si les cartes SD n’ont pas pris une ride, alors qu’elles viennent tout juste de fêter leur 25e anniversaire, c’est qu’elles n’ont jamais cessé d’évoluer. La spécification originale, une évolution des cartes MMC créées par SanDisk et Siemens, prévoyait une capacité maximale de 2 Go. Les spécifications successives n’ont cessé d’augmenter cette capacité en préservant une certaine rétrocompatibilité : 32 Go pour les cartes SDHC, 2 To pour les cartes SDXC et maintenant 128 To pour les cartes SDUC.

Bien que la spécification ait été présentée en 2018, les cartes SDUC sont encore rares. La plupart des fabricants d’appareils photo s’en tiennent aux cartes SDXC, Sony et Nikon s’étant même alliées pour concevoir la spécification concurrente XQD, maintenant utilisée par la plupart des caméras Sony. SanDisk a bien présenté des cartes SDUC de 4 To pour les caméras 8K, mais leur commercialisation se fait attendre. Au moins le Mac Studio et les MacBook Pro sont-ils prêts à les accueillir.

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Belkin lance des hub multifonction, station de recharge de voyage et batteries externes avec écran

Belkin a dévoilé une petite collection de batteries, station de charge, un hub multifonction et une trousse de voyage pour les technophiles.

Le plus imposant du lot est le Pro GaN Dock 11-en-1, une station d'accueil bardée de ports et de prises : 1 x USB-A, 4 x USB-C, 2 x HDMI, 1 x Gigabit Ethernet, des logements SD et MicroSD et une prise audio de 3,5 mm. La station peut fournir 150W et gérer jusqu'à 3 écrans 4K à 60 Hz ou un écran 4K à 120 GHz (8K à 30 Hz sur Windows). Il est en vente pour 200 €.

Pro GaN Dock 11-en-1. Image Belkin.

Pour les utilisateurs d'iPhone, d'Apple Watch et d'AirPods (ou tout boitier d'écouteurs compatible Qi), la filiale de Foxconn a le BoostCharge Pro Magnetic Wireless Travel Pad (sic). Il se replie lors du transport et se déplie complètement à plat… ou pas, si l'on veut utiliser le mode En veille de son iPhone. Il dispense une charge sans fil de 15W pour les appareils iPhone/Qi2, 5W pour l'Apple Watch et 5W pour les AirPods. Il est en vente à 130 €.

Image Belkin.
Même replié, l'accessoire pourra recharger au moins l'iPhone. Image Belkin.

Suit un assortiment de batteries externes. Les BoostCharge Power Bank ont un écran pour suivre le niveau de charge de la batterie. Le modèle 10 000 mA dispose de deux ports USB-C tandis que le 20 000 mA ajoute un port USB-A. Un câble de 15 cm, détachable, est fourni. La capacité maximale fournie est de 20W avec un seul port en fonction. La gamme sera déclinée en blanc, noir, rose, bleu et sable pour 30 et 45 € avec une disponibilité en mai.

BoostCharge Power Bank (20 000 mA) avec écran. Image Belkin.

Ces batteries sont proposées en une version plus simple, sans écran. Les BoostCharge Power Bank ont un câble intégré (USB-C). Un port USB-C est disponible sur le modèle 10 000 mA et il y a un USB-A en renfort sur le 20 000 mA. Ces batteries, livrées en noir, blanc, bleu et rose, arriveront en avril pour 40 et 45 €.

BoostCharge Power Bank avec câble intégré. Image Belkin.

Enfin Belkin aura un Organisateur de matériel de voyage avec un ensemble de compartiments pour stocker sa petite tribu électronique. Cette sacoche en nylon sera vendue d'ici la fin juin pour 25 €.

Images Belkin.
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Firefox met ses onglets à la verticale et ses promesses de confidentialité à l’horizontale

Arc fait des émules. Firefox est le dernier navigateur succombant à la mode des onglets verticaux — sans aller jusqu’à les activer par défaut, bien qu’elle assure que les testeurs « se sont sentis plus organisés après les avoir utilisés pendant quelques jours », Mozilla les met à portée d’un clic secondaire sur la barre d’onglets. Les onglets verticaux vont de pair avec une réorganisation de la barre latérale, qui peut maintenant intégrer le chatbot de votre choix, en plus des signets et de l’historique.

Les onglets verticaux dans Firefox 136. Image MacGeneration.

La publication de cette nouvelle version de Firefox, matricule 136, intervient à point nommé. Quelques jours après avoir annoncé le départ de sa fondatrice Mitchell Baker, Mozilla a inauguré ses premières « conditions d’utilisation », dont la formulation en a surpris plus d’un :

Vous accordez à Mozilla tous les droits nécessaires au fonctionnement de Firefox, dont les données de traitement tel que décrit dans l’Avis de confidentialité de Firefox, et toutes actions en votre nom destinées à aider à naviguer sur Internet. Lorsque vous chargez ou entrez des informations par le biais de Firefox, vous nous accordez une licence mondiale non exclusive et excluant toute redevance pour l’utilisation de ces informations pour vous aider à naviguer, utiliser et interagir avec du contenu en ligne dans le cadre de votre utilisation de Firefox.

Ce qui est véritablement surprenant, c’est que Mozilla ne soit jamais sentie obligée de prévoir ces dispositions alors que Firefox possède un mécanisme de suggestion de recherche et une fonctionnalité de synchronisation des données. Dans le même temps, l’entreprise-fondation a revu sa politique de confidentialité et supprimé un passage de sa foire aux questions promettant qu’elle ne vendait ni n’achetait « de données vous concernant ».

Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des (rares) utilisateurs de Firefox. Mozilla a depuis précisé qu’elle ne voulait pas obtenir « la propriété de vos données ni le droit de les utiliser à d’autres fins que celles décrites dans l’avis de confidentialité », mais semble incapable d’expliquer clairement pourquoi elle procède à ces changements.

Les chatbots dans la barre latérale de Firefox 136. Image MacGeneration.

Peut-être parce qu’il s’agit de mieux personnaliser les publicités sur la page d’accueil de Firefox, de pouvoir traiter les données collectées avec le système de télémétrie avec des outils plus pointus, ainsi que de relancer les travaux de Mozilla dans le domaine de l’intelligence artificielle. Mais puisqu’il y a des onglets verticaux dans la nouvelle version de Firefox, tout cela est pardonné, n’est-ce pas ?

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À l’intérieur de l’iPhone 16E, une grande batterie et un petit modem

Le démontage de l’iPhone 16E ne révèle aucune surprise : iFixit a dû utiliser son tournevis P5, ses onglets en plastique et ses ventouses pour retirer le dos de l’appareil. La « nouvelle architecture » promise par Apple est, de fait, une évolution plutôt qu’une révolution. Pas de quoi gâcher notre plaisir de découvrir la grosse batterie de 15,56 Wh et le petit modem C1.

Les entrailles de l’iPhone 16E. Image iFixit.

À l’intérieur plus encore qu’à l’extérieur, l’iPhone 16E ressemble à n’importe quel autre iPhone 16. Apple a bien ajouté un pare-chocs métallique pour empêcher l’arrachage du câble flexible de l’écran, mais elle n’a toujours pas trouvé quoi faire de l’espace libéré par la suppression de la carte SIM aux États-Unis. Les modèles américains possèdent donc une petite boite vide entre le Taptic Engine et la carte-mère, de l’espace perdu que les ingénieurs de Cupertino finiront bien par remplir.

Car par ailleurs, Apple a poussé les murs pour caser la plus grosse batterie possible. « Grâce à l’efficacité de pointe de la puce A18 et du nouveau modem Apple C1 », mais aussi et surtout de la capacité de 15,56 Wh, l’iPhone 16E affiche une excellente autonomie. Comme celle de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus, la batterie de l’iPhone 16E est collée avec un adhésif liquide ionique, qui perd ses propriétés lorsque l’on applique une tension de 12 V pendant 90 secondes.

Une batterie qui devra être rechargée par le port USB-C, dont le manuel de réparation est pour la première fois disponible, ou par induction, mais la bobine de cuivre n’est pas accompagnée par la couronne d’aimants du système MagSafe. La recharge est certes plus efficace avec que sans fil, mais en plus d’ouvrir la porte aux accessoires les plus (in)utiles, les aimants parfont l’alignement du téléphone sur le chargeur et réduisent donc l’écart d’efficacité.

Ce démontage nous offre les premières images indépendantes du modem C1, caché au revers de la carte radio, qui prend la place des puces de Qualcomm en reprenant leur structure. Le modem gravé avec un processus N4 intègre ainsi sa propre DRAM, mais pas l’émetteur-récepteur, qui prend la forme d’une seconde puce gravée avec un processus N7. Cette puce devrait être au cœur du futur iPhone 17 Air qui, espérons-le, recèlera plus de surprises.

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Xiaomi colle un objectif modulaire derrière ses téléphones avec un simili-MagSafe

Au moment même où l’iPhone 16E fait l’impasse sur MagSafe, Xiaomi rappelle l’intérêt de coller des aimants au dos des téléphones. À l’occasion du MWC 2025, qui vient d’ouvrir ses portes à Barcelone, le fabricant chinois présente un prototype de système photographique modulaire combinant les appareils intégrés au téléphone avec un objectif de 35 mm fixé à l’aide d’une couronne d’aimants. Un simili-MagSafe au service de la photo, ça doit hausser des sourcils dans les couloirs de Cupertino.

Image Forbes.

Pour mieux se distinguer de Samsung, leader indétrônable du marché des smartphones, Xiaomi a tout misé sur la photographie. Le fabricant chinois a profité des déboires de Huawei pour reprendre le titre de « partenaire stratégique » de Leica, qui lui fournit des algorithmes de traitement et des formulations optiques… ainsi qu’une précieuse estampille. Les clichés produits par le Xiaomi 14 Ultra se comparent très favorablement à ceux qui sortent d’un Google Pixel 8 Pro ou d’un iPhone 15 Pro.

Sauf que l’iPhone 16 Pro et le Google Pixel 9 Pro sont disponibles depuis plusieurs mois. Le fabricant chinois profite donc du MWC pour annoncer sa nouvelle gamme — dont le Xiaomi 15 Ultra, qui embarque quatre modules photographiques, dont un capteur principal de 50 Mpx de type 1″ et un capteur de 200 Mpx de type 1/1,4″ associé à un objectif périscopique offrant un zoom × 4,3. Des annonces qui risquent fort d’être éclipsées par la présentation d’un prototype de système modulaire composé d’un Xiaomi 15 et d’une optique de 35 mm détachable intégrant son propre capteur de 100 Mpx de type 4/3″.

Image PetaPixel.

L’optique peut être « montée » sur le téléphone à l’aide d’une couronne d’aimants similaire à celle du système MagSafe, à ceci près qu’elle comporte deux broches magnétiques pour permettre le transfert de données à 100 Gbit/s. Comme un véritable appareil photo, et à l’inverse des smartphones qui sont généralement dotés d’une ouverture fixe, l’objectif de 35 mm possède une ouverture variable entre ƒ/1,4 et ƒ/11 pour offrir un plus grand contrôle de la profondeur de champ.

L’application Appareil photo de Xiaomi détecte automatiquement l’optique, qui remplace l’appareil principal du smartphone, sans empêcher d’utiliser les autres appareils. PetaPixel se dit « surpris de l’absence de latence pendant la prise de vue » et Wired apprécie de pouvoir « mettre au point sur des sujets à différentes distances pour obtenir un bokeh naturel ». S’il s’agit encore d’un prototype, Forbes dit avoir eu la confirmation qu’il pourrait devenir « prochainement » une réalité.

Si vous pensez que les vidéos d’Apple sont un peu too much
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Mon écran d’accueil : notre nouvelle série du Club iGen

C’est ma manière d’être voyeur : lorsque je rencontre quelqu’un, je jette toujours un coup d’œil à l’écran d’accueil de son téléphone, cela vaut toutes les présentations. Les applications sont arrangées dans l’ordre alphabétique ? Je sens que nous allons bien nous entendre. L’écran est plein de widgets colorés et de raccourcis personnalisés ? Je sens que nous allons adorer nous engueuler. Il y a un dossier dans le Dock ? Vade retro Satana.

Image Bagus Hernawan (Unsplash).

L’écran d’accueil trahit l’idée que l’on fait de son téléphone — doudou aux couleurs pastel pour les uns, pavé désespérément utilitaire pour les autres, téléviseur miniature pour ceux-ci, terminal de poche pour ceux-là. Je suis toujours surpris par les (ré)arrangements de l’écran d’accueil de mes collègues, et je sais que je ne suis pas le seul curieux du genre.

Alors pour une fois, notre nouvelle série du Club iGen est d’abord et avant tout une excuse pour assouvir ma curiosité, en espérant qu’elle soit partagée. Nicolas met-il vraiment ses chats en fond d’écran ? Stéphane utilise-t-il la version mobile de Firefox ? Combien de services de streaming Florian a-t-il mis dans son Dock ? Pierre utilise-t-il son iPhone comme un Newton ? Félix a-t-il transformé son téléphone en console de jeux ? Abonnez-vous pour le découvrir !

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