En 2016, Apple lançait le premier iPhone SE. Le concept était un peu étonnant pour la marque : il reprenait l'esthétique de l'iPhone 5 (sorti quatre ans plus tôt) avec des composants assez proches de l'iPhone 6S, le modèle haut de gamme de cette année-là. C'était une tentative — réussie — de proposer un modèle d'entrée de gamme, dans un format compact qui avait déjà tendance à disparaître.
L'iPhone SE et ses couleurs. Image Apple.
L'iPhone SE n'avait pas un appareil photo aussi bon que l'iPhone 6S et perdait quelques fonctions, mais il offrait le même système sur puce A9 que son grand frère, gage d'excellentes performances pour l'époque. Et c'était surtout un gros changement par rapport aux iPhone d'entrée de gamme précédents : pendant un temps, Apple recyclait les iPhone précédents avec 8 Go (de stockage, pas de RAM…) et son premier essai d'iPhone d'entrée de gamme, l'iPhone 5c, n'avait pas été un succès. L'iPhone SE a eu un successeur en 2020, avec le SE de 2e génération. Il reprenait l'esthétique globale de l'iPhone 6 avec des composants proches de l'iPhone 11. Le SE de 3e génération, en 2022, gardait le même boîtier, mais avec des composants proches de l'iPhone 13. Enfin, le descendant moderne de l'iPhone SE est l'iPhone 16e : un iPhone 14 un peu modifié avec le même système sur puce que l'iPhone 16. On ne change pas une recette qui gagne.
Image Apple.
Tout ça pour dire que l'iPhone SE, abandonné en 2018 et qui est resté bloqué sur iOS 15, est obsolète. Chez Apple, un produit obsolète ne peut plus être réparé officiellement et il n'est plus possible de commander des pièces pour le réparer. Si la batterie de votre iPhone SE montre des signes de faiblesse, il va donc falloir trouver un distributeur alternatif.
Dans tous les cas, c'est le moment de verser une larme pour le dernier iPhone compact et aussi le dernier iPhone équipé d'une prise jack 3,5 mm.
Quelques autres produits abandonnés
La liste des produits obsolètes comprend aussi quelques produits un peu plus anecdotiques. Premièrement, l'enceinte Beats Pill 2.0. Deuxièmement, l'iPad Pro 12,9 pouces de seconde génération. Et troisièmement, les Apple Watch Series 4 Hermès et Nike. Ils ont probablement moins marqué le public que le premier iPhone SE.
Les rumeurs sur les puces A20 (A20 et A20 Pro) arrivent, et elles rejoignent d'autres rumeurs sur les puces M5 Pro et Max : Apple passerait (enfin) sur une organisation en chiplets. Un changement important pour Apple, qui va permettre d'améliorer certains points et peut-être aussi de segmenter un peu plus la gamme.
Les puces A20 selon WCCFTech.
Toutes les puces Apple actuelles sont des systèmes sur puce dits monolithiques. Il y a un seul composant, qui contient tous les éléments (processeur, partie graphique, contrôleur mémoire, etc.). Depuis quelques années maintenant, la concurrence est passée sur une autre organisation, au moins dans les puces haut de gamme : des chiplets. Au lieu d'un composant unique, le système sur puce contient plusieurs tuiles, les chiplets, qui ont chacun un but précis. Il y a des chiplets pour le processeur, pour la mémoire cache, pour la partie graphique, etc.
C'est une solution qui permet aux fabricants d'amener un peu de flexibilité. Pour un processeur avec seize cœurs, par exemple, il est plus efficace de produire deux chiplets qui contiennent chacun huit cœurs qu'un seul composant qui en contient seize. D'un point de vue purement technique, graver des composants plus petits amène moins de pertes : une erreur sur un wafer fait perdre un CPU à seize cœurs dans le premier cas… et un CPU à huit cœurs dans le second. Pour le chip binning, c'est aussi plus flexible : il est possible de faire un CPU à huit cœurs avec un seul chiplet, ou avec deux chiplets en partie défectueux, plutôt que de partir du même chiplet de seize cœurs en désactivant des unités.
Un des avantages de cette technologie, c'est qu'il est aussi possible de passer sur une technologie de gravure plus ancienne pour certains chiplets. Typiquement, un contrôleur mémoire ou la partie qui gère les écrans n'a pas besoin d'être gravé en 2 ou 3 nm, contrairement au CPU ou au GPU.
Un agencement façon LEGO, comme Intel
Les rumeurs sur les puces A20, qui seraient gravées en 2 nm, indiquent qu'Apple utiliserait du WMCM (Wafer-level Multi-Chip Module). C'est le choix d'Intel : les composants (les chiplets) sont agencés comme des briques LEGO, pour former un ensemble rectangulaire composé de plusieurs tuiles. C'est une solution intéressante dans les appareils mobiles, car la surface de la puce est faible, mais elle a un défaut : pour garder une forme rectangulaire, il est souvent nécessaire d'intégrer de faux chilpets pour remplir le vide. La solution d'AMD, a contrario, est de séparer les chiplets, avec généralement un chiplet central plus gros, pour la gestion de la mémoire et de la partie graphique.
L'agencement façon LEGO. Image WCCFTech.
Le principal défaut des chiplets vient de la liaison entre les éléments : elle doit être rapide. L'intégration dans un seul composant rectangulaire permet généralement de régler ce problème, avec des connexions sous les chiplets pour un bus très large.
Plus de mémoire cache
Selon WCCFTech, une des nouveautés des puces A20 serait une mémoire cache plus importante. On passerait de 24 Mo à 32 Mo sur l'A20 Pro par exemple (face à l'A19 Pro) pour le cache SLC, qui est une sorte de cache de niveau 3. Ils indiquent aussi que les cœurs basse consommation seraient plus rapides (ce qui est déjà le cas depuis quelques générations) et que la gravure en 2 nm de TSMC va évidemment permettre de consommer moins (pas de conditionnel ici, c'est le principe même d'une amélioration de la gravure).
Il faut tout de même noter qu'une organisation en chiplet n'amène pas forcément de gains de performances, spécialement dans des systèmes sur puce comme les A20 et A20 Pro. Les avantages dans ces derniers sont essentiellement du côté d'Apple, avec un rendement mécaniquement plus élevé et donc un coût de fabrication plus faible. Et il y a aussi éventuellement la possibilité de graver certains des chiplets chez un autre fondeur, comme Intel, mais c'est peu probable pour un système sur puce attendu en septembre 2026.
Enfin, un des avantages d'une structure en chiplets pourrait être dans le futur l'intégration du modem dans le système sur puce. Pour un iPad, par exemple, il pourrait être possible de proposer d'un côté une puce A20 sans modem pour un iPad cellulaire et une puce A20 avec un modem intégré, dans un chiplet. La seule différence serait une tuile « vide » dans la première variante.
Les rumeurs sur les puces A20 (A20 et A20 Pro) arrivent, et elles rejoignent d'autres rumeurs sur les puces M5 Pro et Max : Apple passerait (enfin) sur une organisation en chiplets. Un changement important pour Apple, qui va permettre d'améliorer certains points et peut-être aussi de segmenter un peu plus la gamme.
Les puces A20 selon WCCFTech.
Toutes les puces Apple actuelles sont des systèmes sur puce dits monolithiques. Il y a un seul composant, qui contient tous les éléments (processeur, partie graphique, contrôleur mémoire, etc.). Depuis quelques années maintenant, la concurrence est passée sur une autre organisation, au moins dans les puces haut de gamme : des chiplets. Au lieu d'un composant unique, le système sur puce contient plusieurs tuiles, les chiplets, qui ont chacun un but précis. Il y a des chiplets pour le processeur, pour la mémoire cache, pour la partie graphique, etc.
C'est une solution qui permet aux fabricants d'amener un peu de flexibilité. Pour un processeur avec seize cœurs, par exemple, il est plus efficace de produire deux chiplets qui contiennent chacun huit cœurs qu'un seul composant qui en contient seize. D'un point de vue purement technique, graver des composants plus petits amène moins de pertes : une erreur sur un wafer fait perdre un CPU à seize cœurs dans le premier cas… et un CPU à huit cœurs dans le second. Pour le chip binning, c'est aussi plus flexible : il est possible de faire un CPU à huit cœurs avec un seul chiplet, ou avec deux chiplets en partie défectueux, plutôt que de partir du même chiplet de seize cœurs en désactivant des unités.
Un des avantages de cette technologie, c'est qu'il est aussi possible de passer sur une technologie de gravure plus ancienne pour certains chiplets. Typiquement, un contrôleur mémoire ou la partie qui gère les écrans n'a pas besoin d'être gravé en 2 ou 3 nm, contrairement au CPU ou au GPU.
Un agencement façon LEGO, comme Intel
Les rumeurs sur les puces A20, qui seraient gravées en 2 nm, indiquent qu'Apple utiliserait du WMCM (Wafer-level Multi-Chip Module). C'est le choix d'Intel : les composants (les chiplets) sont agencés comme des briques LEGO, pour former un ensemble rectangulaire composé de plusieurs tuiles. C'est une solution intéressante dans les appareils mobiles, car la surface de la puce est faible, mais elle a un défaut : pour garder une forme rectangulaire, il est souvent nécessaire d'intégrer de faux chilpets pour remplir le vide. La solution d'AMD, a contrario, est de séparer les chiplets, avec généralement un chiplet central plus gros, pour la gestion de la mémoire et de la partie graphique.
L'agencement façon LEGO. Image WCCFTech.
Le principal défaut des chiplets vient de la liaison entre les éléments : elle doit être rapide. L'intégration dans un seul composant rectangulaire permet généralement de régler ce problème, avec des connexions sous les chiplets pour un bus très large.
Plus de mémoire cache
Selon WCCFTech, une des nouveautés des puces A20 serait une mémoire cache plus importante. On passerait de 24 Mo à 32 Mo sur l'A20 Pro par exemple (face à l'A19 Pro) pour le cache SLC, qui est une sorte de cache de niveau 3. Ils indiquent aussi que les cœurs basse consommation seraient plus rapides (ce qui est déjà le cas depuis quelques générations) et que la gravure en 2 nm de TSMC va évidemment permettre de consommer moins (pas de conditionnel ici, c'est le principe même d'une amélioration de la gravure).
Il faut tout de même noter qu'une organisation en chiplet n'amène pas forcément de gains de performances, spécialement dans des systèmes sur puce comme les A20 et A20 Pro. Les avantages dans ces derniers sont essentiellement du côté d'Apple, avec un rendement mécaniquement plus élevé et donc un coût de fabrication plus faible. Et il y a aussi éventuellement la possibilité de graver certains des chiplets chez un autre fondeur, comme Intel, mais c'est peu probable pour un système sur puce attendu en septembre 2026.
Enfin, un des avantages d'une structure en chiplets pourrait être dans le futur l'intégration du modem dans le système sur puce. Pour un iPad, par exemple, il pourrait être possible de proposer d'un côté une puce A20 sans modem pour un iPad cellulaire et une puce A20 avec un modem intégré, dans un chiplet. La seule différence serait une tuile « vide » dans la première variante.
Si vous connaissez Windows, vous connaissez aussi probablement un programme qui est installé sur de nombreux PC : WinRAR. Le logiciel qui permet de compresser en RAR (Roshal Archive) est en effet un mème, parce qu'il demande en théorie une licence (qui vaut 30 $) mais il peut être utilisé sans la payer indéfiniment.
La version d'essai infinie de WinRAR.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que WinRAR existe pour macOS, mais uniquement en ligne de commande. Il permet de compresser et décompresser, alors que The Unarchiver, lui, se contente de décompresser. Et pour les personnes allergiques au terminal, tenox a développé une petite extension pour le Finder de macOS. Elle est open source mais nécessite bien la version macOS de WinRAR.
Première étape, installer l'app RAR. Dans le Finder, faites Aller > Aller au dossier et tapez /usr/local/bin. Dans ce dossier, il faut copier le fichier rar et le fichier unrar issu de WinRAR.
Il faut copier le fichier ici. Image MacGeneration.
Une fois l'app installée, il faut aller en ligne de commande. Dans le terminal, tapez les deux lignes suivantes.
cd /Applications/RARExt.app/Contents/Resources/ ./register-extension.sh
Dernière étape, dans Réglage système > Général > Ouverture et extension, cliquez sur le ⓘ à droite de Services système et cochez la case RAR.
L'activation de l'extension. Image MacGeneration.
Maintenant, si vous faites un clic droit sur un fichier quelconque, vous pourrez choisir Actions rapides > RAR et sélectionner les (nombreux) paramètres. Et compresser en RAR facilement.
Les nombreuses options. Image MacGeneration.
Et si vous trouvez toutes ces étapes un peu rébarbatives, vous pouvez évidemment vous contenter du ZIP, intégré nativement dans macOS.
Si vous connaissez Windows, vous connaissez aussi probablement un programme qui est installé sur de nombreux PC : WinRAR. Le logiciel qui permet de compresser en RAR (Roshal Archive) est en effet un mème, parce qu'il demande en théorie une licence (qui vaut 30 $) mais il peut être utilisé sans la payer indéfiniment.
La version d'essai infinie de WinRAR.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que WinRAR existe pour macOS, mais uniquement en ligne de commande. Il permet de compresser et décompresser, alors que The Unarchiver, lui, se contente de décompresser. Et pour les personnes allergiques au terminal, tenox a développé une petite extension pour le Finder de macOS. Elle est open source mais nécessite bien la version macOS de WinRAR.
Première étape, installer l'app RAR. Dans le Finder, faites Aller > Aller au dossier et tapez /usr/local/bin. Dans ce dossier, il faut copier le fichier rar et le fichier unrar issu de WinRAR.
Il faut copier le fichier ici. Image MacGeneration.
Une fois l'app installée, il faut aller en ligne de commande. Dans le terminal, tapez les deux lignes suivantes.
cd /Applications/RARExt.app/Contents/Resources/ ./register-extension.sh
Dernière étape, dans Réglage système > Général > Ouverture et extension, cliquez sur le ⓘ à droite de Services système et cochez la case RAR.
L'activation de l'extension. Image MacGeneration.
Maintenant, si vous faites un clic droit sur un fichier quelconque, vous pourrez choisir Actions rapides > RAR et sélectionner les (nombreux) paramètres. Et compresser en RAR facilement.
Les nombreuses options. Image MacGeneration.
Et si vous trouvez toutes ces étapes un peu rébarbatives, vous pouvez évidemment vous contenter du ZIP, intégré nativement dans macOS.
Récemment, et sans tambour ni trompette, Netflix a mis à jour son application pour smartphones et tablette et a modifié une règle : la possibilité d'effectuer une recopie vidéo vers un appareil Google Cast a été singulièrement limitée.
Notre iPhone ne propose plus de solutions pour caster. Image iGeneration.
Le service avait déjà supprimé AirPlay il y a quelques années, mais cette fois, c'est la technologie de Google qui est ciblée. La page qui explique le fonctionnement est très claire : la recopie vidéo ne fonctionne qu'avec les anciens modèles de Chromecast ou avec les TV qui intègrent Google Cast. La date du changement n'est pas indiquée, mais un sujet sur Reddit semble indiquer que c'est une modification qui date de début novembre 2025.
La (presque) mort de la recopie vidéo
Cette petite modification n'est pas si petite : si vous avez un boîtier multimédia (Nvidia Shield, Google TV, etc.), la recopie vidéo ne fonctionne plus. Quand Netflix parle d'anciens modèles de Chromecast, il s'agit a priori des modèles qui ne proposaient que le casting, sans intégrer de système d'exploitation. Les appareils actuels, que Google a vendu un temps comme Chromecast avec Google TV, n'y ont plus accès. Les téléviseurs avec Google Cast intégrés restent compatibles, mais Netflix ne précise pas si c'est lié à la présence d'Android TV (ou Google TV).
Dans tous les cas, le but de Netflix est simple : pousser les utilisateurs vers les apps Netflix pour téléviseurs. Les boîtiers exclus permettent en effet généralement d'installer une app Netflix (contrairement aux premiers Chromecast).
Rappelons enfin que Netflix bloque la recopie vidéo si vous avez une offre publicités. En l'état, la recopie ne survit donc que chez ceux qui payent un abonnement standard et possèdent un vieil appareil.
Récemment, et sans tambour ni trompette, Netflix a mis à jour son application pour smartphones et tablette et a modifié une règle : la possibilité d'effectuer une recopie vidéo vers un appareil Google Cast a été singulièrement limitée.
Notre iPhone ne propose plus de solutions pour caster. Image iGeneration.
Le service avait déjà supprimé AirPlay il y a quelques années, mais cette fois, c'est la technologie de Google qui est ciblée. La page qui explique le fonctionnement est très claire : la recopie vidéo ne fonctionne qu'avec les anciens modèles de Chromecast ou avec les TV qui intègrent Google Cast. La date du changement n'est pas indiquée, mais un sujet sur Reddit semble indiquer que c'est une modification qui date de début novembre 2025.
La (presque) mort de la recopie vidéo
Cette petite modification n'est pas si petite : si vous avez un boîtier multimédia (Nvidia Shield, Google TV, etc.), la recopie vidéo ne fonctionne plus. Quand Netflix parle d'anciens modèles de Chromecast, il s'agit a priori des modèles qui ne proposaient que le casting, sans intégrer de système d'exploitation. Les appareils actuels, que Google a vendu un temps comme Chromecast avec Google TV, n'y ont plus accès. Les téléviseurs avec Google Cast intégrés restent compatibles, mais Netflix ne précise pas si c'est lié à la présence d'Android TV (ou Google TV).
Dans tous les cas, le but de Netflix est simple : pousser les utilisateurs vers les apps Netflix pour téléviseurs. Les boîtiers exclus permettent en effet généralement d'installer une app Netflix (contrairement aux premiers Chromecast).
Rappelons enfin que Netflix bloque la recopie vidéo si vous avez une offre publicités. En l'état, la recopie ne survit donc que chez ceux qui payent un abonnement standard et possèdent un vieil appareil.
La hausse du prix de la mémoire vive, à cause de l'IA, touche de plus en plus de domaines. Cette fois, ce sont (encore) les Raspberry Pi qui souffrent, car la société qui conçoit les cartes n'est pas un gros acteur dans le domaine. Fin octobre, elle avait annoncé une hausse de quelques dollars sur les modèles intégrés dans un clavier (Raspberry Pi 500) et les Compute Module, destinés à l'industrie. Cette fois, toutes les cartes sont touchées avec des hausses de 5 $ à 25 $.
La puce RAM des Raspberry Pi 5, au centre de l'image. Image Raspberry.
Commençons par les hausses annoncées : le Raspberry Pi 4 avec 4 Go passe de 55 à 60 $, et la version 8 Go de 75 $ à 85 $. Ce sont les prix hors taxes en dollars, en France les cartes valent généralement aux alentours de 60 à 65 € (4 Go), donc elles devraient s'approcher de 70 € (4 Go, toujours). Sur les cartes Raspberry Pi 5, on passe de 50 $ à 55 $ (2 Go), de 60 à 70 $ (4 Go), de 80 à 95 $ (8 Go) et de 120 à 145 $ (16 Go). Une variante 2 Go qui vaut 56 € actuellement devrait donc dépasser 60 €.
Pour tenter de contrer (un peu) les prix élevés sur la RAM, une nouvelle variante est proposée : une carte Raspberry Pi 5 avec 1 Go de RAM seulement, pour 45 $ (51,6 € en France). Ce n'est pas une solution très satisfaisante dans l'absolu, mais probablement le meilleur compromis actuel. Pour certains usages, 1 Go de RAM peuvent suffire (si vous oubliez l'interface graphique). Mais les cas d'usage restent assez rares : les applications qui nécessitent la puissance supplémentaire du Raspberry Pi 5 mais seulement 1 Go de RAM restent assez rares. Dans de nombreux cas, se tourner vers une carte plus ancienne avec 1 ou 2 Go de RAM sera plus intéressant.
Enfin, le prix des versions d'entrée de gamme du Raspberry Pi 4 (1 ou 2 Go de RAM), des Raspberry Pi 3 et des Raspberry Pi Zero ne bouge pas pour le moment. Seule la version 16 Go du Compute Module (Raspberry Pi 5) prend 20 $, dans le reste de la gamme.
La hausse du prix de la mémoire vive, à cause de l'IA, touche de plus en plus de domaines. Cette fois, ce sont (encore) les Raspberry Pi qui souffrent, car la société qui conçoit les cartes n'est pas un gros acteur dans le domaine. Fin octobre, elle avait annoncé une hausse de quelques dollars sur les modèles intégrés dans un clavier (Raspberry Pi 500) et les Compute Module, destinés à l'industrie. Cette fois, toutes les cartes sont touchées avec des hausses de 5 $ à 25 $.
La puce RAM des Raspberry Pi 5, au centre de l'image. Image Raspberry.
Commençons par les hausses annoncées : le Raspberry Pi 4 avec 4 Go passe de 55 à 60 $, et la version 8 Go de 75 $ à 85 $. Ce sont les prix hors taxes en dollars, en France les cartes valent généralement aux alentours de 60 à 65 € (4 Go), donc elles devraient s'approcher de 70 € (4 Go, toujours). Sur les cartes Raspberry Pi 5, on passe de 50 $ à 55 $ (2 Go), de 60 à 70 $ (4 Go), de 80 à 95 $ (8 Go) et de 120 à 145 $ (16 Go). Une variante 2 Go qui vaut 56 € actuellement devrait donc dépasser 60 €.
Pour tenter de contrer (un peu) les prix élevés sur la RAM, une nouvelle variante est proposée : une carte Raspberry Pi 5 avec 1 Go de RAM seulement, pour 45 $ (51,6 € en France). Ce n'est pas une solution très satisfaisante dans l'absolu, mais probablement le meilleur compromis actuel. Pour certains usages, 1 Go de RAM peuvent suffire (si vous oubliez l'interface graphique). Mais les cas d'usage restent assez rares : les applications qui nécessitent la puissance supplémentaire du Raspberry Pi 5 mais seulement 1 Go de RAM restent assez rares. Dans de nombreux cas, se tourner vers une carte plus ancienne avec 1 ou 2 Go de RAM sera plus intéressant.
Enfin, le prix des versions d'entrée de gamme du Raspberry Pi 4 (1 ou 2 Go de RAM), des Raspberry Pi 3 et des Raspberry Pi Zero ne bouge pas pour le moment. Seule la version 16 Go du Compute Module (Raspberry Pi 5) prend 20 $, dans le reste de la gamme.
Google a lancé il y a quelques jours une fonction étonnante : sur ses Pixel 10, Quick Share est devenu compatible en partie avec AirDrop, la technologie de partage de données sans fil d'Apple. Une nouveauté qui ne dépend pas de l'Europe mais d'une rétro-ingénierie du protocole d'Apple. Mais elle pose visiblement des problèmes chez certains utilisateurs.
Android Policerapporte que certains utilisateurs de Pixel 10 — un smartphone en promotion à 635 € en bleu — ont pourtant un problème. Dès qu'ils ouvrent le menu Quick Share après avoir installé l'extension nécessaire pour la compatibilité avec AirDrop, la connexion Wi-Fi saute. Un problème évoqué chez Google, sur les forums de support, mais aussi sur Reddit.
Notre Pixel 10 envoie des données à un iPhone via AirDrop. Image iGeneration.
C'est un problème évidemment gênant, qui n'a été réglé chez eux qu'en désinstallant la mise à jour nécessaire. Il est peut-être lié à un comportement un peu particulier d'AirDrop, qui a été mis en avant fin octobre : Apple tend à passer par des canaux précis (et courants) pour AirDrop, ce qui peut poser des soucis si vous n'utilisez pas les canaux en question, car la puce des appareils Apple vérifie périodiquement si rien n'est envoyé sur ces derniers.
Nous n'avons pas eu de soucis particuliers durant nos tests avec cette fonction, et le bug ne semble pas généralisé. Mais il pourrait peut-être refroidir les autres constructeurs de smartphones Android qui voudraient proposer la même fonction…
Les disques durs ont globalement disparu des ordinateurs dans le monde grand public, mais ils sont évidemment encore présents en masse dans les centres de données, dans les NAS et parfois dans les disques durs externes. Seagate, un des trois grands noms du domaine, travaille donc toujours pour augmenter la capacité.
Une représentation un peu fantasmée d'un disque dur HAMR. Image Seagate.
La marque a annoncé qu'elle a maintenant des plateaux de 6,9 To dans ses laboratoires, une capacité atteinte grâce à la technologie HAMR (heat-assisted magnetic recording). Cette solution maison consiste grossièrement à chauffer la surface du disque avec un laser, ce qui améliore ses capacités magnétiques. Une fois la structure chauffée (pendant une période très brève), il est possible de réduire la taille des zones magnétisées qui stockent les données… et donc d'augmenter la capacité.
Chez Seagate, des plateaux de 6,9 To permettent d'atteindre une capacité de 69 To, car la société arrive à placer dix plateaux dans un seul disque dur de 3,5 pouces. Actuellement, la société propose des disques durs de 30 To, qui contiennent donc des plateaux de 3 To. La concurrence monte un peu plus haut sur ce point : onze chez Western Digital et même douze (en théorie) chez Toshiba.
N'attendez évidemment pas cette capacité dans votre NAS cette année : elle n'est pas attendue avant plusieurs années. Seagate espère atteindre 4 To (donc 40 To) en 2027, 5 To (50 To) en 2028 et 6 To en 2029, soit 60 To. Pour les années 2030, Seagate espère atteindre 10 To par plateaux, soit 100 To pour un disque dur (et peut être 110 To si la marque passe à onze plateaux).
En 2023, nous vous présentions un nouveau résolveur DNS pensé pour les Européens, dns0.eu. Français et lancé par deux fondateurs de NextDNS, il devait permettre de vous protéger des sites malveillants et de réduire les publicités tout en protégeant un peu mieux votre vie privée. Las, le service a fermé fin octobre, sans explications (et sans prévenir).
La page officielle est plutôt sobre : elle indique que le service est coupé avec une petite phrase de justification, dont voici la traduction : « Nous aurions aimé le maintenir en fonctionnement, mais ce n’était pas durable pour nous en termes de temps et de ressources. » Ses créateurs recommandent assez logiquement NextDNS, qui est beaucoup plus complet mais est payant au-delà de 300 000 requêtes mensuelles. L'autre solution recommandée est DNS4EU. Il s'agit d'un autre résolveur européen (comme son nom l'indique), qui offre à peu près les mêmes fonctions. Mais contrairement à dns0.eu, il est porté par les autorités, ici la Commission européenne.
Dans tous les cas, les résolveurs DNS alternatifs ont de plus en plus de problèmes. Google et Cloudflare sont obligés de respecter la loi française et de bloquer certaines entrées qui renvoient vers des sites illégaux. Quad9, un autre résolveur alternatif, a par exemple expliqué récemment que le service allait bloquer des sites partout dans le monde car la justice française lui impose, et qu'ils ne peuvent pas définir l'origine des requêtes pour effectuer cette censure uniquement pour les Français.
Enfin, et c'est une mésaventure qu'un de nos lecteurs a vécue, méfiez-vous si vous aviez choisi de passer par dns0.eu sur un de vos appareils : un résolveur DNS inaccessible peut en effet poser de nombreux problèmes et empêcher le chargement de certaines app ou sites, même si vous avez indiqué un serveur secondaire.
Pour le Black Friday, il a deux belles réductions sur des produits de chez Logitech. Premièrement, la récente souris MX Master 4 passe à 89 € au lieu de 120 €. C'est la version « pour Mac » (sans le récepteur Bolt) en blanc. Il faut passer par Rakuten, mais c'est Boulanger qui livre et il y a une réduction de 30 € avec le code BOULANGER30. C'est réellement une excellente souris, comme notre test le montre.
L'autre promotion très intéressante est sur un pack : le clavier MX Keys S (qui possède un double marquage pour être utilisé sur Mac et PC), un repose-poignet et une souris MX Master 3S. Le pack est à seulement 120 € sur Rakuten, via Boulanger. Comme pour la souris, il faut utiliser le code BOULANGER30 pour obtenir 30 € de réduction.
120 € pour l'ensemble, un excellent prix. Image Logitech.
En temps normal, la souris seule vaut 120 €, tout comme le clavier. Pendant le Black Friday, il est possible de trouver la souris pour 80 € et le clavier pour 70 €, ce qui montre bien que le pack est intéressant. Ce sont deux accessoires haut de gamme, très efficace pour le travail. Si vous préférez un clavier moins large, la variante Mini (sans pavé numérique) est aussi en promotion à 62 €.
La saga de Traqués, la série française du service Apple TV qu'Apple a voulu faire disparaître, continue. Le spécialiste des médias Clément Garin, qui a récemment expliqué que la raison de sa disparition était liée à une affaire de plagiat, revient sur le sujet. Selon lui, Apple voudrait payer les droits sur le roman Shoot de Douglas Fairbairn pour régler le problème.
La couverture du livre qui a « inspiré » la série.
Petit résumé de l'affaire : Apple a fait disparaître toutes les traces de The Hunt (Traqués) le 21 novembre, alors que la série française devait arriver sur le service Apple TV le 3 décembre. La raison, dévoilée quelques jours plus tard, serait un problème de plagiat : le réalisateur Cédric Anger se serait un peu trop inspiré d'un roman des années 70, Shoot, sans prévenir Gaumont et Apple.
Dans sa newsletter, Clément Garin explique deux choses. Premièrement, après avoir nié, le réalisateur a finalement admis s'être « librement et étroitement inspiré. » Selon Variety et Deadline, qui ont vu la série, les œuvres sont très proches, en dehors de la fin.
Deuxièmement, la série est un problème pour Apple. Elle aurait coûté 16 millions de dollars, et Apple ne souhaite évidemment pas les perdre. Pour régler le problème, la seule solution est donc d'acheter les droits rétroactivement, ce qui augmente les coûts. Douglas Fairbairn est décédé en 1997, mais ses ayants droit pourraient demander 1 million de dollars, alors que le chèque aurait été de l'ordre de 300 000 dollars avec un achat classique. Selon des sources de Clément Garin, il faut aussi prendre en compte le fait qu'Apple et Gaumont n'auraient tout simplement jamais financé une série adaptée d'un roman des années 70, déjà adapté dans un film (oublié) dans la même décennie.
Mais pour Apple, il n'y a probablement pas d'autres choix pour le moment et l'achat des droits est probablement le seul compromis pour éviter de perdre les millions investis dans la série.
L'iPhone Air n'est pas un succès, et nous ne vous l'apprendrons probablement pas. Mais l'iPhone le plus fin d'Apple a tout de même pas mal d'avantages et certains peuvent être intéressés par le poids, la finesse, l'esthétique, etc. Si vous êtes de ceux-là, c'est le moment : la version dotée de 1 To de stockage, normalement vendue 1 730 €, est à seulement 1 330 € sur Amazon en blanc. Une réduction de 400 € qui amène ce dernier sous le prix du modèle doté de 512 Go de stockage.
L'iPhone Air blanc. Image Apple.
C'est une capacité qui peut être intéressante pour ceux qui stockent beaucoup de données ou veulent filmer, car l'iPhone Air (comme l'iPhone 17) ne peut pas profiter d'un SSD externe pour enregistrer de la vidéo.
Bien évidemment, les plus acharnés d'entre vous voudront peut-être aussi avoir dans leur collection un iPhone mal-aimé, ou tenter de spéculer sur une possible hausse dans quelques années quand tout le monde voudra acheter l'iPhone le plus fin par esprit de contradiction. Il faut tout de même rappeler que nous ne sommes pas au temps des premiers Macintosh et autres iPod du début des années 2000 : même si l'iPhone Air est déjà considéré comme un échec, les ventes estimées n'en font pas un objet collector pour autant…
Le Parlement européen souhaiterait que les réseaux sociaux soient interdits aux mineurs de moins de 16 ans dans l'Union européenne, à la manière de l'Australie qui a déjà choisi cette limite en 2024. Une proposition qui se base sur de nombreuses études et rapports qui montrent les problèmes que peuvent amener ces derniers pour les adolescents1.
Vous ne verrez peut-être plus uniquement ce logo à la télévision.
Dans un rapport sur la protection des mineurs en ligne, les parlementaires veulent unifier les lois européennes, pour que les méthodes mises en place (par exemple pour la vérification de l'âge) soient cohérentes. Comme le note Politico, une majorité des votants était pour ce changement (483), 86 se sont abstenus et 92 étaient contre. Ces derniers sont majoritairement issus de groupes parlementaires de droites, qui sont surtout contre le fait que l'Union européenne s'immisce trop dans ce domaine.
Au-delà de l'interdiction pour les mineurs de moins de 16 ans, les parlementaires aimeraient aussi que les patrons des plateformes (Elon Musk pour X, Mark Zuckerberg pour Meta, etc.) soient tenus responsables personnellement si les plateformes en question violent les dispositions mises en place dans l'Union européenne.
Ces mineurs, dont certains avaient probablement moins de 16 ans, n'avaient pas accès aux réseaux sociaux. Image Adolph F. Isler.
Dans tous les cas, il ne s'agit pour le moment que d'un rapport, même s'il devrait vraisemblablement influencer les prochaines lois et amener la mise en place probable de cette limitation dans les pays de l'Union européenne.
Et qui par ailleurs touchent aussi les adultes. ↩︎
Devant les nombreux problèmes sur les batteries externes — et ce n'est pas Belkin qui va nous contredire —, la Chine hausse le ton. Elle impose depuis quelques mois la présence du logo CCC pour entrer dans les avions, et les règles pour obtenir ce logo vont être renforcées.
Le logo CCC, obligatoire pour entrer dans un avion avec une batterie.
Selon ITHome (en chinois), le MIIT (Ministry of Industry and Information Technology) travaille sur de nouvelles règles. La nouvelle version de la norme devrait être annoncée en décembre, publiée en février 2026 et rendue obligatoire en juin 2026. Selon eux, il n'y a environ que 30 % de la production actuelle qui pourrait obtenir ce sésame.
Dans les nouveautés, les batteries externes devront afficher la durée de vie recommandée et le nom du fabricant original (généralement celui des composants). Les batteries devront soit intégrer un écran capable de fournir certaines informations — état de la batterie, nombre de cycles, etc. —, soit fonctionner de concert avec une app capable de lire les données en question.
Au niveau technique, les batteries devront résister à une surtension de l'ordre de 1,4 fois la tension attendue. Elles devront aussi résister à une température de 135°C pendant 60 minutes, contre 130°C pendant 30 minutes actuellement. Enfin, un test de pénétration par un clou a été renforcé (sans détails). Un logo qui indique le nombre d'années de fonctionnement recommandé est aussi prévu.
D'un côté, c'est une bonne nouvelle : le fait que la Chine s'attaque aux batteries dangereuses devrait permettre de réduire les risques. Tous les fabricants un peu sérieux voudront évidemment le logo CCC, nécessaire pour une partie de leurs clients. Mais de l'autre, ça ne va probablement rien changer. Les fabricants peu scrupuleux continueront à écouler des produits dangereux et de mauvaise qualité sur Shein et consorts. Et une personne qui veut une batterie à bas prix ne va pas changer d'avis miraculeusement.
Un exemple de batterie dangereuse, vendue comme une "800 000 mAh".
Rappelons par ailleurs qu'il est parfaitement possible de mettre un logo sans passer des tests standardisés et que c'est même le fonctionnement de base du logo CE. Il n'y a pas de vérification a priori sur les produits dotés du logo en question : les fabricants doivent assurer la conformité avec les règles. S'ils ne le font pas, ils sont évidemment responsables en cas de problèmes, en supposant que quelqu'un se penche sur la question. Et il ne faut pas être dupe : un vendeur tiers sur Shein ne sera jamais inquiété1 si la batterie sur laquelle il a apposé le logo CE cause un incendie.
Tout du moins s'il vend son produit hors de Chine. ↩︎
Rarement en promotion, l'Apple TV est à 150 € au lieu de 170 € chez Rakuten. Le boîtier d'Apple est vendu par Darty, et le code DARTY20 permet d'obtenir une réduction de 20 €. C'est le modèle 64 Go avec uniquement du Wi-Fi (et sans Thread, pour la domotique) et il est aussi possible de trouver (un peu) moins cher que chez Apple en allant chez Amazon (160 €).
L'Apple TV.
Toute la question, évidemment, est de savoir si c'est une bonne idée d'acheter le boîtier maintenant. Les rumeurs sur un renouvellement se multiplient, pour une bonne raison : l'appareil a déjà quelques années. Mais si vous avez besoin d'un boîtier (parce que le vôtre est tombé en panne) et que vous craignez une augmentation de prix ou de trop gros changements de la part d'Apple sur la nouvelle génération, une réduction est toujours bonne à prendre.
NyanSatan avait porté Doom sur l'adaptateur Lightning vers HDMI d'Apple, et il a récidivé. Dans un article technique, il explique comment il a installé iOS 6 (oui, ça date) sur un iPod touch 3G. C'est un modèle qui n'a reçu officiellement qu'iOS 5 au maximum, et c'est donc un exploit.
Des iPod touch sous iOS 6.
L'iPod touch 3G est assez similaire à l'iPhone 3GS, qui a bien reçu iOS 6. C'est une parenté qui simplifie les choses, évidemment. Il explique qu'il a dû modifier le DeviceTree (qui est en simplifiant la partie qui liste les composants d'un appareil précis) pour son hack. Il précise aussi que les versions de tests d'iOS 6 intégraient le nécessaire pour le système sur puce de l'iPod touch, ainsi qu'une extension dédiée à ce modèle. Apple avait donc probablement prévu au départ de proposer le système d'exploitation sur cet iPod.
Dans son article, il détaille comment il a configuré un noyau compatible, une partie des modifications nécessaires sur les extensions et les changements qu'il a dû effectuer dans d'autres parties du système. Ce n'est pas une tâche simple, mais il propose un script avec les étapes nécessaires si vous voulez tenter. Enfin, il ne précise pas si sa solution est compatible avec les prototypes d'iPod touch 3G équipés d'un appareil photo.
C'est évidemment un peu inutile en 2025 et c'est surtout franchement vain. Ceux qui ont utilisé iOS 6 sur un iPhone 3GS comprennent probablement pourquoi : un peu comme un iPhone 3G sous iOS 4 ou un iPhone 4 sous iOS 7, le système d'exploitation est un peu trop lourd pour l'appareil. C'est quelque chose qu'Apple a fini par régler au fil des années : sur les appareils modernes, les nouvelles versions d'iOS ne grèvent pas les performances comme à l'époque des premiers modèles.
Vous avez encore une vieille box que votre opérateur refuse de vous changer ? Votre réseau Wi-Fi 5 commence à montrer des signes de faiblesse ? Bonne nouvelle, il y a de nombreux modèles de routeurs Wi-Fi 7 en promotion pour le Black Friday.
Terminons par un cas un peu particulier : les routeurs de voyage. Si vous avez beaucoup d'appareils avec vous en voyage et que vous voulez éviter le calvaire de la (re)configuration, il existe des routeurs de voyage, qui répliquent vos paramètres habituels. Le modèle Wi-Fi 6 que nous avons testé est 77 € au lieu de 120 €, sa variante Wi-Fi 7 à 132 € au lieu de 165 €.
Pour les amateurs de 5G et de déplacement, d'ailleurs, le routeur 5G Netgear Nighthawk M7 Pro — qui est aussi Wi-Fi 7 — est à 800 € au lieu de 1 000 €. C'est un modèle haut de gamme qui a une batterie pour une douzaine d'heures de connexion et de l'Ethernet à 2,5 Gb/s.
Si l'iPhone Pocket, la drôle de collaboration entre la maison de luxe Issey Miyake et Apple, est totalement introuvable en ligne, il est encore possible de l'acheter en magasin. Tant sur l'Apple Store en ligne que sur l'app Apple Store (celle du magasin, pas l'App Store), il est en effet disponible dans le seul magasin français qui a pu vendre le produit : Apple Marché Saint-Germain. Attention, il n'y a pas de livraison possible.
Il est bien disponible à Paris.
Si vous êtes prêt à aller sur la rive gauche, il est en effet possible de commander l'iPhone Pocket — toujours au même prix, 250 ou 160 € — et d'aller le récupérer dès aujourd’hui. Selon nos constatations, les modèles longs noirs et bleus sont disponibles (pas le cannelle) et tous les modèles courts le sont. Donc si vous voulez spéculer1 sur un produit Apple qui a déjà été copié ou vous faire plaisir avec un accessoire de mode, c'est le moment. Du moins si vous pouvez vous déplacer à Paris.
Au début des années 2000, avec la démocratisation du DVD, une bataille avait eu lieu, à petite échelle : qui allait succéder au CD ? Il y avait d'un côté le Super Audio CD et de l'autre le DVD-Audio. Si le gagnant de cette bataille a été finalement le numérique au sens large, avec le MP3, la vente de musique en ligne et plus tard le streaming, il y a tout de même eu de nombreux albums publiés en DVD-Audio. Et c'est pour ça que VLC, le couteau suisse du multimédia, va prendre en charge les DVD-Audio.
Un DVD-Audio. Museum of Obsolete Media, CC BY-SA 4.0.
Les DVD-Audio contiennent de l'audio en PCM ou — plus couramment — en MLP (Meridian Lossless Packing). C'est un codec sans pertes qui a aussi été employé plus tard dans le Dolby TrueHD, vu dans les Blu-ray notamment. Dans les DVD-Audio, la fréquence d'échantillonnage peut atteindre 192 kHz (en stéréo au maximum) avec une quantification sur 16, 20 ou 24 bits. Le format est prévu pour prendre en charge plusieurs canaux, avec la possibilité de travailler en 5.1. Il est aussi possible de stocker plusieurs versions de la même piste, pour par exemple proposer du stéréo mais aussi du 5.1 aux personnes équipées.
Jean-Baptiste Kempf, que nous avons accueilli dans notre podcast en juin, explique sur son blog les modifications nécessaires. Il a fallu adapter trois bibliothèques : libdvdread, libdvdnav et libdvdcss. Les deux premières passent en version 7.0 et prennent donc en charge les DVD-Audio. Il va être possible de lire le contenu des disques, comme les titres des pistes et les métadonnées associées. La troisième, comme son nom l'indique, est dédiée aux protections (le CSS est le nom du DRM des DVD qui contiennent de la vidéo). C'est une des principales nouveautés, dans un sens : il va être possible de décoder les disques protégés par le DRM CPXM.
Le logo des DVD-Audio.
Le cas des DRM est un peu particulier, pour une raison simple : tous les DVD-Audio ne sont pas protégés. Dans les DVD-Audio comme dans les DVD vidéo et les HD-DVD, la protection n'est pas obligatoire et donc certains disques sont lisibles directement. Dans les Blu-ray, la donne est différente : la protection AACS est obligatoire. Il faut d'ailleurs noter un point : il est actuellement possible de lire des DVD-Audio avec VLC. Mais en l'état, en attendant une version mise à jour, vous n'aurez aucune information sur le contenu et vous ne pourrez lire que les disques sans protection.
VLC peut lire un DVD-Audio actuellement, sans métadonnées et s'il n'est pas protégé. Image MacGeneration.
Les bibliothèques présentées sont disponibles (elles sont open source) mais ne sont pas encore intégrées dans VLC. En attendant une version mise à jour, il est toujours possible de les compiler manuellement et de faire la même chose pour le lecteur, si vous avez vraiment envie de tester.
Notons enfin que le concurrent du DVD-Audio, le Super Audio CD, ne devrait pas suivre la même voie. Il y a une bonne raison, très pratique : les disques nécessitent un lecteur dédié. Alors qu'il est possible de lire un DVD-Audio avec n'importe quel lecteur de DVD sur un ordinateur, vous ne pourrez pas faire la même chose avec un Super Audio CD et les rares solutions pour récupérer le contenu d'un disque nécessitent du matériel dédié.
Qualcomm vient d'annoncer un nouveau système sur puce pour les smartphones Android, le Snapdragon 8 Gen 5. C'est un modèle haut de gamme pour des smartphones rapides, mais il se place un peu en dessous du Snapdragon 8 Elite Gen 5 qui a été annoncé récemment. Si vous voulez une comparaison dans la gamme Apple, Qualcomm segmente un peu à la manière des puces A18 et A18 Pro par exemple.
La gamme 8 Gen 5. Image Qualcomm.
CPU, GPU, NPU et 5G moins rapides
Commençons par le processeur. La nouvelle puce intègre toujours deux cœurs Prime (architecture Oryon de 3e génération) et six cœurs Performance. Dans la nomenclature de Qualcomm, les Performance se placent un peu sous les Prime. Récemment, la société a détaillé un peu ses cœurs, et s'ils sont assez proches des Prime dans l'absolu, les cœurs Performance sont visiblement un peu moins rapides. Qualcomm se place ici entre AMD, dont les cœurs Zen 5 et Zen 5c sont identiques sur le plan technique, et Apple, qui utilise une architecture hétérogène avec des cœurs totalement différents. Chez Qualcomm, certains paramètres internes (mémoire cache, gestion de l'exécution out-of-order, etc.) sont réduits pour limiter la consommation.
Huit cœurs maison, rapides. Image Qualcomm.
Dans la nouvelle puce, la principale différence vient de la fréquence : 3,8 GHz pour les cœurs Prime et 3,32 GHz pour les cœurs Performance, contre 4,6 GHz et 3,62 GHz. La version Elite est donc environ 20 % plus rapide en single core et à peu près 10 % plus rapide sur tous les cœurs.
Sur la partie graphique, Qualcomm documente assez peu sa puce, comme souvent. C'est bien le même Adreno 840 sur le papier, mais le nombre exact d'unités n'est pas connu et la mémoire HPM — une sorte de mémoire cache de 18 Mo, très rapide — est absente. Il est difficile d'évaluer l'impact des différences sans chiffres précis.
Enfin, le mode 5G intégré est le Snapdragon X80, qui peut atteindre 10 Gb/s en réception (en théorie). C'est le même composant que le Snapdragon 8 Elite et le Snapdragon 8 Elite Gen 5, lui, intègre le Snapdragon X85. Le modem est en théorie plus rapide (12,5 Gb/s) mais c'est une différence très théorique.
Enfin, le NPU — l'unité dédiée aux calculs pour l'IA — est moins complet. Il dispose de six unités scalaires et huit unités vectorielles, contre douze et huit. Là encore, il est difficile de quantifier la différence. Dernier point, la mémoire vive peut atteindre 4 800 MHz, contre 5 300 MHz sur la version Elite.
Une puce qui reste bien placée. Image Qualcomm.
Au vu des différences, cette version est donc en retrait par rapport au Snapdragon 8 Elite Gen 5, mais devrait garder des performances de haut vol. Qualcomm tend à comparer la puce au Snapdragon 8 Gen 3 (il n'y a pas de Gen 4), qui était basé sur des cœurs issus de chez ARM.
Pour la caméra, l'ISP est a priori identique et Qualcomm annonce les mêmes fonctions, avec la possibilité de filmer en 4K à 120 Hz et la prise en charge de nombreux capteurs, jusqu'à 320 mégapixels. Même chose pour la connectivité sans fil : la plateforme FastConnect 7900 est Wi-Fi 7 et Bluetooth 6.
En l'état, cette puce est probablement un bon cru, au vu des caractéristiques : les choix semblent suffisamment solides pour animer n'importe quel smartphone, même haut de gamme. Même si la puce est un peu plus lente que la version Elite, c'est probablement anecdotique pour la majorité des utilisateurs de smartphones. Quelques appareils équipés de la puce ont déjà été annoncés, comme le OnePlus 15R.